Les confidences de Philippe de Rothschild : le Médoc féodal, Goering et Mouton…

By JACQUES BERTHOMEAU

  • Comment expliquer que l’on soit resté si longtemps féodal, ici, en Médoc ?
  • Parce qu’on était en dehors de tous les courants. La première fois que je viens ici, je prends le train de nuit à Paris à dix heures du soir, j’arrive à sept heures du matin à la gare Saint-Jean, à Bordeaux, je prends mon petit déjeuner à l’hôtel Terminus, puis un fiacre qui m’amène à la gare Saint-Louis, de l’autre côté de Bordeaux, et enfin un dernier train à huit heures et demie… le reste du trajet s’effectuant en carriole.