Un « winemaker » sur le toit du monde

Nous avons rendez-vous à Paris, du côté de l’avenue de la Grande-Armée, par une journée froide et pluvieuse. Il arrive détendu, le visage hâlé et, pendant deux heures, nous emmène au bout du monde. L’aventure professionnelle de Maxence Dulou, 43 ans, qui a travaillé pendant plusieurs années dans le Yunnan au domaine d’Ao Yun, entre 2.200 et 2.600 mètres d’altitude, est extraordinaire. Et révèle les formidables ambitions de la viticulture contemporaine.

F. – Quand avez-vous appris l’existence d’un projet de vignoble en Chine, sur les contreforts de l’Himalaya ?Maxence DULOU. – La première fois que j’ai entendu parler de …read more