Voyage au pays du mezcal

Machette à la main, Eduardo Ángeles serpente entre les feuilles effilées des plantes d’agave de sa distillerie artisanale. Devant lui, cactus et montagnes se découpent dans la lumière rose de l’aube. Un chien aboie au loin, l’homme prend la parole : « Pour fabriquer du mezcal, il faut de l’eau, du bois et de l’agave. Rien d’autre. » Eduardo « Lalo » Ángeles, 43 ans, peau tannée et gueule cabossée, est un expert (on dit ici un maestro) dans la production de cette « eau de feu » qui peut titrer jusqu’à 55° d’alcool – à Mexico, on trouve ses bouteilles chez Pujol, le très réputé …read more