Tendance à la baisse pour le Côtes du Rhône primeur

Primeur-rhône

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Le Beaujolais primeur est dans toutes les bouches. Et le Côtes du Rhône où est-il ? Si sa production a fortement baissé, son goût de fruits fait encore son petit effet, mais pour combien de temps ?

Il fut un temps pas si lointain où le Côtes du Rhône primeur coulait à flot. Claude Bres, un ancien employé de l’Union des Vignerons des Côtes du Rhône se souvient des 4 millions de bouteilles commercialisées par elle seule, en 1975. En 2000, Inter Rhône annonçait 8 millions de bouteilles, soit 60 000 hectolitres, pour un chiffre d’affaires d’environ 117 millions de francs. Il représentait alors environ 3 % de la commercialisation totale des Côtes du Rhône régionales rouges. Dix ans plus tard, le chiffre tombe à 3 millions de bouteilles, soit 1,5 à 2 % de la production totale des Côtes du Rhône régionales. Cette année, les volumes avoisinent les 1 102 hectolitres, soit 1 % des volumes contractualisés depuis le début de la campagne.

Une peau de chagrin qui s’explique par un effet de mode déclinant. Jean-Marc Pradinas, directeur de la cave Colombes des Vignes, à Sainte-Cécile-les-Vignes (Vaucluse) l’a constaté : “L’effet primeur a été remplacé par le rosé, il y a eu un transfert de mode. Il y a un petit engouement pour le primeur durant dix jours, c’est tout. De plus, il n’y a plus de soirées à cause du Covid. C’est dommage car c’est important de parler du nouveau millésime“.

Le goût du consommateur a donc changé, orienté par des metteurs en marché soucieux de monter en gamme vers des vins de terroir. Dans cet élan, Inter Rhône a d’ailleurs rebaptisé Millévin, la traditionnelle célébration du troisième jeudi de novembre, à Avignon. La fête est joyeuse. Quant aux vins, deux tendances se dessinent : le fruité amylique acidulé et le fruité gourmand. Petit banc d’essai …

Domaine BoissonCôtes du Rhône nouveau  – AB

8€, Grenache, carignan, syrah

Rubis foncé, des arômes de cynorhodon surprenants et plaisants. La bouche, sur la groseille, est fraîche, acidulée, fluide. 2 000 bouteilles de primeurs distribuées essentiellement CHR France et aux particuliers en France et en Belgique

www.domaineboisson.com

Les Vignerons de Tavel & LiracCôtes du Rhône primeur

5.50€, Grenache (60%), syrah (20%), carignan, mourvèdre (20%)

Rubis chatoyant, il expose ses arômes amyliques. Framboise et groseille se bousculent en bouche, acidulé et gourmand. 1 800 bouteilles pour la vente directe, les cavistes et les CHR

www.cave-tavel-lirac.fr

Maison SinnaeCôtes du Rhône nouveau “Enfant Terrible

5.70€, Grenache majoritaire, carignan, cinsault, syrah

Robe grenat intense, avec un nez discret sur le fruit. La bouche est souple sur les arômes de framboise, les tanins sont un peu serrés. 7 500 bouteilles vendues aux caveaux, cavistes et en CHR

www.sinnae.fr

Colombes des VignesCôtes du Rhône primeur

4.90, Grenache, syrah, carignan, cinsault

Robe grenat intense, avec de jolis arômes friands de fruits exotiques et de bonbon, qui se retrouvent en bouche dans un registre acidulé, tout en gardant de beaux tanins. 3000 bouteilles distribuées dans les GMS de la région, les petits primeurs ainsi que la vente direct au caveau.

www.colombesdesvignes.fr

Rocca MauraCôtes du Rhône primeur

4.25€, Syrah, grenache

Grenat clair, les arômes discrets de fruits rouges s’ouvrent à l’aération. Très vif, un peu court, ses arômes fruités, légèrement réglissés, se terminent sur des notes salines. 2 400 bouteilles commercialisées au caveau et auprès des distributeurs et restaurateurs nationaux

www.roccamaura.com

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Château Lascombes : un nouveau cuvier pour regarder vers l’avenir

Le deuxième Grand Cru Classé de Margaux a inauguré, lors des vendanges 2021, un nouveau cuvier qui vient conclure un cycle de renaissance entamé il y a vingt ans avec l’arrivée du directeur général Dominique Befve, et accéléré depuis la reprise de la propriété il y a dix ans par la Mutuelle d’assurances du corps de santé français (MACSF).

Reconnu 2ème Grand Cru Classé lors du classement de 1855, riche d’une longue histoire remontant au moins au XVIIème siècle lorsque le chevalier Antoine de Lascombes en devint propriétaire, le château Lascombes a connu une période creuse entre 1971 et 2001, lorsqu’il était entre les mains du groupe britannique Bass-Charrington. C’est à partir de 2001 que ce vaste vignoble (130 hectares dont 120 en appellation Margaux) a amorcé sa renaissance, avec son rachat par le fonds d’investissement américain Colony Capital et l’arrivée d’un nouveau directeur général, Dominique Befve, venu de Lafite Rothschild – accompagné de Delphine Barboux, qui prendra en charge la direction technique du domaine, et de l’œnologue-consultant Michel Rolland. Dès son arrivée, ce trio s’emploie à remettre Lascombes à sa juste place dans la hiérarchie des grands crus médocains. Le chai d’élevage est rénové, le foncier agrandi avec l’inclusion en fermage du château Martinens en 2007. Mais comme on le sait, le vin est affaire de temps long, et ce n’est réellement qu’aujourd’hui que Château Lascombes conclut ce cycle de renaissance amorcé il y a vingt ans, avec l’édification d’un nouveau cuvier.

Un certain style “Eiffel”

Entre temps, la propriété a changé de mains, passant en 2011 de Colony Capital à la Mutuelle d’assurances du corps de santé français (MACSF). L’arrivée de ce nouvel investisseur a clairement accéléré le renouveau de Lascombes, permettant notamment ce chantier important qui a vocation à gagner en confort de travail et en précision dans les vins. Après un an de travaux, ce nouveau cuvier a donc été inauguré lors des vendanges 2021. Comme le détaillent Dominique Befve et Karine Barbier, responsable des relations publiques, cet outil conçu par l’agence bordelaise BPM Architectes (Arnaud Boulain, Anne Gayet) a d’abord une vocation technique, puis esthétique. En passant de 32 à 44 cuves inox double paroi, avec encuvage de la vendange par gravité (après passage par un “tunnel de froid” pour des macérations préfermentaires), il permet d’aller plus précisément dans le détail du parcellaire et de travailler la matière avec davantage de délicatesse ; il accueille aussi un “mini-cuvier” expérimental et prévoit également de la place pour des cuves supplémentaires et pour des foudres bois, qui entrent désormais fortement dans l’élevage du second vin, Chevalier de Lascombes. L’ensemble est sobre, fonctionnel, joliment habillé par une toiture intérieure en peuplier, des colonnes en fonte au style très “Eiffel” et un pilier central au rutilant effet miroir, accueillant l’ascenseur pour la circulation des raisins.

Ce bâtiment technique vient donc conclure en beauté un cycle entamé il y a vingt ans et accéléré il y a dix ans, qui a vu Lascombes s’engager fortement sur le volet de l’œnotourisme, notamment. Mais cela ne veut pas dire que Dominique Befve et son équipe entendent se reposer sur leurs lauriers : un rafraîchissement du château est déjà dans les prévisions, et surtout on avance sur les défis environnementaux et climatiques en orientant la propriété vers davantage de sobriété (nouveau parc à matériel, nouveaux transformateurs électriques)…

“Terre de Vins” aime :

Château Lascombes 2011 : un millésime que l’on a trop rapidement “survolé” après 2009 et 2010, et qui ne cesse de délivrer de belles bouteilles après dix ans de garde. Distingué, bien construit autour d’une structure élégante et de tannins finement dessinés, il décline une jolie palette de fruits noirs savoureux auxquels se mêle une note de réglisse et de camphre. Un “classique” taillé pour la table. Prix recommandé 80-90 €.

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Natura Nostra : Moët & Chandon au chevet de la biodiversité

Moët & Chandon a dévoilé hier son grand programme de préservation de la biodiversité. Lancé à Fort Chabrol, cœur historique de la recherche viticole de la Maison, celui-ci envisage à terme la plantation de 100 km de haie, et entend travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs locaux.

Pour inaugurer son programme “Natura Nostra” consacré à la préservation de la biodiversité, Moët & Chandon ne pouvait choisir de meilleure date que le 25 novembre, jour de “La Sainte Catherine” où comme chacun sait “tout bois prend racine”! La sélection du site de Fort Chabrol comme point de départ de cette révolution viticole ne doit, elle aussi, rien au hasard. Construit en 1900, c’est dans ce centre de recherche qu’a été planifié la grande conversion du vignoble aux plants greffés au moment de l’invasion phylloxérique. Quant au nombre d’arbres planté, il renvoie à la date de la fondation de la Maison : 1743. Un chiffre qui ne tardera pas à être dépassé puisque chacun des cinq domaines de Moët & Chandon sera doté d’ici 2022 de ses propres haies dont la longueur devrait atteindre à l’horizon 2027 100 km !

Le projet de Moët & Chandon a été mené en collaboration avec la mairie qui a missionné la société NaturAgora Développement pour réaliser un inventaire de la biodiversité de la commune en 2019. Celui-ci a permis d’identifier les différents corridors de biodiversité qui pourraient être renforcés. Parmi eux figurait ce vignoble de 15 hectares stratégiquement situé entre les deux grands réservoirs de biodiversité que constituent la forêt d’Epernay et la forêt de la Montagne de Reims. On aurait pu penser que la vigne, dans la mesure où elle forme un continuum végétal, offrait déjà le meilleur aménagement possible, mais en réalité la perte des éléments structurant le paysage et plus particulièrement des haies et des bandes enherbées, a rendu le passage des différentes espèces plus compliqué.

L’inventaire a été l’occasion d’un premier état des lieux de la zone. Concernant la flore, on a relevé dans les vignes 68 espèces dont certaines comme l’Orchis Bouc, ou la Rhinante velu, sont très rares.  Une vraie richesse même si Maëva Remy, la naturaliste du bureau d’études souligne “qu’elles ont été vues en périphérie et non au cœur des vignes“. L’analyse de la faune a déjà conduit au recensement d’une cinquantaine d’espèces dont la moitié sont protégées. Un élément central dans l’analyse de la biodiversité consiste dans l’évaluation de leur interaction avec le milieu. Viennent-elles seulement se nourrir ? Sont-elles en transition pour se déplacer vers un autre lieu ? Se reproduisent-elles sur place ? “La notion de reproduction est centrale, d’une part parce qu’elle pérennise l’espèce, mais aussi parce qu’il s’agit d’un moment clef. Pour les oiseaux par exemple, c’est pendant cette période qu’ils vont fortement s’alimenter et consommer les ravageurs de la vigne comme le ver de la grappe. Or on constate qu’on a des cortèges très différents selon les saisons ce qui est dû à la physionomie très contrastée de la vigne entre l’hiver, où les sols sont nus, et l’été.” L’intérêt des haies sera justement “d’avoir toute l’année des habitats pour la faune, et de lui donner des endroits où elle pourra se reproduire, se cacher, se nourrir, mais aussi grâce auxquels elle pourra se repérer. La haie est un écosystème à part entière !

Pour planter ces haies, la Maison a dû exploiter tous les interstices disponibles, multipliant ici et là les bosquets ou profitant d’un chemin pour aligner une rangée d’arbres qui seront soigneusement taillés en trogne. Cette conduite évite qu’ils ne procurent trop d’ombre et limite en même temps leur développement racinaire, susceptible de concurrencer l’approvisionnement de la vigne. On notera parmi les nouvelles créations de haies, les « haies de Benjes» constituées d’amas de branches mortes. Visitées par des petits mammifères et des oiseaux, elles se transformeront bientôt en véritables haies grâce à leurs déjections porteuses de graines des espèces végétales environnantes. Elles permettent aussi de recycler sur place les branches mortes des vignes et de constituer des réservoirs de matière organique.

Le maintien des milieux ouverts tels que les prairies et les talus est également très important. “Depuis les années 1990, 40 % de ces espaces ont disparu en Champagne.” Ils sont pourtant essentiels au maintien des fleurs pollinisatrices. D’où l’intérêt d’avoir une diversification des types d’enherbement au sein des inter-rangs et de ne pas travailler seulement sur les périphéries, avec par exemple des rangs comprenant de la végétation haute, des rangs avec une végétation tondue plus régulièrement qui hébergera d’autres essences herbacées, et des rangs de sols nus qui ont aussi leur intérêt pour certaines espèces. On obtient ainsi une véritable mosaïque d’habitats sur l’ensemble du site et, là-encore, une faune et une flore présentes sur une période plus longue au cours de l’année.

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Alsace 2021 : vendanges tardives confidentielles

2021 sera marqué par une des plus petites récoltes de vendanges tardives des douze dernières années. Mais leurs beaux équilibres retiendront l’attention.

Le 18 novembre, les sécateurs étaient de nouveau de sortie en Alsace. “Pour les vendanges tardives, on est sur la fin, il y encore quelques gros rushs pour les dernières fenêtres de tir” explique Maxence Werck, responsable du contrôle interne à l’AVA, Association des viticulteurs d’Alsace, l’organisme chargé de veiller, entre autres, à l’authenticité des bouteilles qui portent les mentions vendanges tardives (VT) et sélection de grains nobles (SGN).

Petits volumes

Entre le 11 octobre et le 18 novembre, ce sont seulement 2 699, 55 hl qui ont été récoltés pour les deux catégories VT et SGN. C’est à peu près un quart de l’année dernière, et pratiquement dix fois moins que les années records, 2011, 2015 et plus récemment 2018. Pour la plupart des vignerons cette année, quelle que soit la qualité potentielle d’une vendange tardive, la question ne se posait pas vraiment d’en faire ou pas, étant donné la taille de la vendange 2021, conséquence du gel, mais surtout de la pluie et du mildiou. La récolte était bien trop petite et il semblait inutile de prendre un risque, puisque VT et SGN représentent toujours un risque. Un passage d’étourneau ou une grosse pluie peuvent détruire en 24 h le travail d’une année. On a fait l’impasse chez les Deiss à Bergheim (Haut-Rhin), chez les Schloegel du domaine Lissner à Wolxheim (Bas-Rhin) come chez les Frey à Dambach-la-Ville (Haut-Rhin).

Surtout du gewurztraminer

A la Cave du Vieil Armand, à Soultz (Haut-Rhin), deux des cinq adhérents ont cependant gardé des parcelles pour faire un gewurztraminer vendanges tardives. Il a été rentré avec un degré potentiel de 16,5, juste au-dessus de la limite inférieure qui est de 16. Avec à peine plus d’une tonne de raisin, on a pressé tout doucement pour ne pas écraser les pépins, pendant une nuit entière et on a récupéré environ 500 litres qui fermentent doucement. “Ca nous plait, déclare le président Laurent Franck, les raisins étaient sains, il se sont concentrés car on a été gâtés avec l’été indien, après une année peu ensoleillée. C’est de la surmaturation, car le botrytis s’est peu installé. On aura des parfums de rose et de lychee classiques“. Les quantités sont réduites, car les vignerons n’ont gardé qu’un demi-hectare au lieu des 2,5 ha qui sont habituellement travaillés pour faire des vendanges tardives. Ce sont toujours les mêmes, des vignes de plus de 25 ans.

Rare SGN

Si les relevés annoncent tout de même 234 hl de SGN, on a un peu de mal à trouver les vignerons qui en ont fait. Parmi eux, Arthur Ostertag à Epfig (Bas-Rhin) : “Il y avait une possibilité fin octobre seulement, ensuite c’était la grisaille. On a eu un beau botrytis sur le gewurztraminer. Pas de VT, mais le SGN était possible, grâce à un tri baie à baie” explique Annie Schaller-Ostertag, au terme d’une vendange intense, tous les jours sauf dimanche du 6 au 29 octobre.

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Jean-François Delon, le nouveau visage de Saint-Estèphe

Mercredi dernier s’est réuni le Conseil d’Administration du Syndicat Viticole de Saint-Estèphe pour l’élection du nouveau président. Le successeur de Basile Tesseron est Jean-François Delon, propriétaire du Château Ségur de Cabanac.

Le nouveau visage stéphanois a 52 ans. Et Jean-François Delon n’est pas un nouvel arrivant sur la place de Saint-Estèphe, cette appellation communale la plus nord de la péninsule médocaine. Son grand-père fut propriétaire du Château Phélan-Ségur et son père, Guy Delon, a créé dans les années 1980 deux domaines que sont le Château Moulin de la Rose le Château Ségur de Cabanac. Ainsi, Jean-François Delon préside aujourd’hui aux destinées de ce dernier mais aussi désormais à celles du syndicat, avec pour priorité, précise-t-il, “la continuité du développement de la notoriété des vins de Saint-Estèphe en privilégiant les axes d’une feuille de route concernant l’image de l’appellation, l’environnement, l’œnotourisme, les nouveaux marchés et la nouvelle génération“, avant d’ajouter : “Un travail d’équipe qu’il entend mener à bien avec les membres du bureau“. Cette élection fut anticipée car le président sortant, Basile Tesseron, n’est plus à la tête du Château Lafon Rochet, acquis récemment par la famille Lorenzetti. Son bilan sera celui de la rénovation de la Maison du Vin malgré la crise sanitaire. Jean-François Delon récupère une gestion saine et compte défendre “l’âme vigneronne qui caractérise l’appellation avec ses nombreuses propriétés familiales et sa grande variété de terroirs“.

En chiffres, l’appellation Saint-Estèphe compte 1250 hectares répartis dans une soixantaine de crus dont 5 Grands Crus Classés 1855, 15 Crus Bourgeois, 3 Crus Artisans et une majorité de non classés parmi lesquels des marques fortes, citons par exemple les Châteaux Tronquoy-Lalande et Haut-Marbuzet.

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Scarlett Johansson et Malartic Lagravière : la passion en commun

Scarlett Johansson x Malartic-Lagraviere official HD @Bryan Beasley

Scarlett Johansson x Malartic-Lagraviere official HD @Bryan Beasley

Le 18 novembre 2021, Scarlett Johansson a eu l’honneur de recevoir un award décerné par l’American Cinémathèque Award Tribute pour l’ensemble de sa carrière. Le Château Malartic-Lagravière était servi au diner de gala mais était aussi aux côtés de la célèbre actrice pour lui remettre un magnum de vin rouge 2016 gravé à son nom. Pour ce cru classé en Pessac Léognan cette présence n’est pas le fruit du hasard et honore tout un travail de fond.

Depuis 1986 cette prestigieuse institution hollywoodienne met à l’honneur, chaque année, une personnalité emblématique du Septième Art.  En 2019, le Château Malartic-Lagravière avait eu le privilège d’être aux côtés de Charlize Theron pour la remise de son Award lors d’une mémorable soirée.

Cette année, le diner de gala réunissait 700 personnes au Beverly Hilton hôtel et la présence sur les tables du château Malartic Lagravière n’était pas un hasard. Séverine Bonnie, Directrice marketing et communication du Château Malartic-Lagravière explique “Nous connaissons des gens du monde du cinéma, en Amérique latine, et nous collaborons régulièrement pour des films. Nous envoyons des bouteilles sur les lieux de production et nous avons la chance de les voir apparaître de temps en temps dans des films. Par ce biais-là, nous avons eu l’occasion de proposer nos vins à l’American Cinémathèque Award Tribute, et de les voir servis aux tables lors du diner de gala annuel dès 2019“.

Ce 18 novembre 2021, la famille Bonnie était représentée à la cérémonie par Véronique Bonnie, co-gérante avec son frère des vignobles Malartic. Ce fut une immense satisfaction de voir que les Malartic-Lagravière blanc 2016 et rouge 2014 étaient parfaitement accordés aux mets, et qu’ils ont ravi les palais. 

Une actrice curieuse et généreuse.

Mais Véronique Bonnie a aussi eu le privilège de remettre à l’actrice un magnum gravé à l’or fin sur lequel on peut lire : “Scarlett Johansson American Cinémathèque Award  2021”. Ce fut l’occasion d’un échange pendant lequel l’actrice s’est montrée “chaleureuse, humaine, pas du tout distante et très intéressée par la propriété et ses vins“. Elle en a profité pour dédicacer le magnum de Malartic-Lagravière 2016 gravé en son honneur, une bouteille qui sera offerte à Solar Responders, la fondation caritative que Scarlett Johansson dirige avec son frère jumeau Hunter Johansson. Une fondation créée en 2017 à la suite des dévastations que l’ouragan Maria avait infligé à l’île de Porto Rico et qui s’attache depuis à la collecte de fonds en vue de la reconstruction de maisons pour les victimes d’ouragans.

La famille Bonnie voit dans cette rencontre des points communs entre production d’un grand cru et réalisation d’un film : la passion de raconter une histoire, celle du terroir et des hommes qui le façonne et partager les mêmes valeurs universelles :  le savoir-faire, l’émotion, le partage, la transmission.

La présence des vins du château Malartic à la cérémonie de l’American Cinémathèque Award Tribute est certes le résultat d’une excellente communication. Mais celle-ci aurait été sans efficacité si les vins du château, cru classé à la fois en blanc et en rouge lors du classement des Graves de 1953, n’avait pas progressé depuis 1996, date de son rachat par la famille Bonnie. Être présent sur les tables du diner de gala n’est-ce pas une forme de consécration ?

Véronique Bonnie et Scarlett Johansson. Photo : Bryan Beasley

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Famille Helfrich : une signature commune pour le meilleur de Grands Chais de France

Joseph Helfrich, fondateur de Grands Chais de France, regroupe le meilleur de ses domaines et maisons sous la signature Famille Helfrich. Des étiquettes dans tous les vignobles de France.

Joseph Helfrich, qui posa en 1979 les premières pierres de l’empire que constitue aujourd’hui Grands Chais de France, s’est toujours montré plus dans l’action que dans la communication. C’est une personnalité, qui a créé des marques comme JP. Chenet, champion du vin de cépage reconnaissable à sa bouteille trapue et blasonnée, la 1ère marque française de vin, la plus vendue au monde. Grands Chais de France est le 1er vinificateur privé de notre pays et le 1er exportateur français de vins et alcools.

En découvrant le vaste stand au nom de Famille Helfrich lors du dernier salon Vinexpo Paris en février 2020, on se doutait bien que quelques choses allait se passer. La covid-19 a retardé la marche et ce n’est qu’en pleine saison des vendanges que Joseph Helfrich a présenté officiellement la nouvelle signature commune qui relie désormais les plus prestigieuses de ses étiquettes.

Le fruit d’un travail d’équipe

A ce jour, 22 propriétés et 2 maisons, sur 70 détenues par le groupe, ont été retenues pour être vendues sous l’ombrelle Famille Helfrich. Le travail de sélection a été long et réfléchi pour aboutir à ce choix. Toute une équipe a travaillé autour du fondateur, Joseph Helfrich, à commencer par son épouse Laurence qui depuis des années mesure les envies enthousiastes de son mari, les accompagne et les met en musique chaque fois que cela est possible. “Le lancement de cette signature n’est pas anodin, souligne Stéphane Poisson, ambassadeur de la marque et directeur commercial grands comptes, il apporte un gage de confiance à nos clients et à nos consommateurs. Pour conforter nos premiers choix, nous avons fait appel à des sommeliers, afin d’avoir leur opinion. C’est ainsi qu’on a mis en lumière, par exemple, les millésimes 2014 et 1997 de notre Château de Fesles, en Anjou“.  La signature va accompagner les domaines, mais la situation n’est pas figée, un domaine peut entrer ou sortir de la sélection.

Circuits de distribution privilégiés.

Parmi les 24 noms de Famille Helfrich à retenir, il y a d’abord les alsaciens, Maison Klipfel et domaine André Lorentz. Les racines de Joseph Helfrich sont alsaciennes et il a commencé sa carrière en reprenant l’entreprise de distillation de sa famille, située aux portes de Strasbourg. Mais tous les vignobles de France hormis la Champagne y ont une part plus ou moins grande, Chartron & Trébuchet en Bourgogne, Château du Cléray en Muscadet, Château Belles-Eaux en Languedoc, domaine de la Rouvière en Provence, ainsi que de nombreuses propriétés bordelaises, comme Château Lestage-Simon en Haut-Médoc et le cru classé de Sauternes Château Bastor-Lamontagne. Le plus méconnu se trouve dans le Jura : le Domaine de Savagny, un rare Château-Chalon, qui est pourtant le premier domaine racheté par Joseph Helfrich. Ces vins seront réservés à la vente dans des circuits de distributions traditionnels, hôtels, restaurants, cavistes, duty-free et compagnies aériennes.

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[Entretien] Sébastien Long, « l’homme du Médoc » pour Treasury Wine Estates

Un nouvel acteur de poids, le groupe australien Treasury Wine Estates – davantage connu pour détenir Penfolds – persiste et signe dans son implantation dans le Médoc. Déjà propriétaire du prestigieux Cambon La Pelouse, un Haut-Médoc Cru Bourgeois Exceptionnel, Treasury Wine Estates frappe un grand coup avec l’acquisition des Châteaux Belle-Vue, autre Cru bourgeois Exceptionnel, Gironville, également un Haut-Médoc, et enfin le tout proche Bolaire en appellation Bordeaux Supérieur. Sébastien Long, à la tête de l’ensemble médocain pour le compte du groupe australien, nous délivre les raisons de ce développement.  

Dans un récent communiqué de presse, vous évoquiez une stratégie de développement dans l’univers des vins français mais pourquoi spécifiquement le Médoc ?

A l’heure actuelle, il est certain que nous avons une prédilection pour le cabernet sauvignon. De fait on recherche les meilleurs terroirs pour ce cépage, à savoir les terroirs de graves. Nous sommes animés par l’élaboration de grands vins de garde. Et aussi bien le Château Cambon La Pelouse que les châteaux Belle-Vue, Gironville ou Bolaire présentent ces caractéristiques.  

L’ensemble des 4 propriétés pèse près de 80 hectares de vignes, vous devenez un poids lourd, êtes-vous toujours à l’affût d’autre chose ? Un Grand Cru Classé 1855 par exemple ?

Nous avons 80 hectares en Haut-Médoc et 6,5 en Bordeaux Supérieur avec Bolaire. Et le groupe reste à l’écoute de potentielles acquisitions ou de partenariats de sourcing en achats de vins ou de raisins. Plus précisément concernant les Grands Crus Classés 1855, le groupe regarderait le cas échéant tous les dossiers. Ce n’est pas un objectif à tout prix, notre principal objectif est celui d’acquérir des grands terroirs.

Cambon La Pelouse et Belle-Vue sont des Crus Bourgeois Exceptionnels, est-ce une notion importante pour vous, misez-vous sur ce classement ?

C’est une notion très importante pour nous, cela justifie cette recherche d’excellence à travers ce classement qui a été notamment fait sur la dégustation de plusieurs millésimes. Nous croyons en ce classement et on travaille avec cette famille pour différents événements, notamment très prochainement le Wine Paris. Ce classement est une garantie de qualité et c’est aussi un critère de vente puisque nous travaillons avec la Place de Bordeaux.

Des marques comme Gironville ou Bolaire pourraient-elles disparaître ?

Ce sont des potentialités, Bolaire, en tant que Bordeaux Supérieur, ne pourrait pas rejoindre un Cru Bourgeois mais, il est vrai, pourrait nourrir un second vin ou autre. Nous n’en sommes pas là du tout. Il faut voir comment nous allons restructurer tout ça. Il n’y a pas de stratégie précise sur les marques à l’heure où je vous parle.

Et concernant le 100% petit verdot de Bolaire, cette superbe cuvée ?

Cela fait partie des réflexions en cours. Nous goûtons très bien cette cuvée produite à hauteur de 4000 cols environ, elle est très intéressante et elle est très bien positionnée sur le marché. Donc, si nous arrivons à produire la même qualité, on n’en doute pas, nous allons continuer cette cuvée. Il y aura un petit verdot sur le millésime 2021 si le vin tient la route à la sortie des chais. Ça se présente bien. 

Quels sont les grands projets à venir sur ces 4 propriétés, en termes de conduite de vignoble, de style de vins comme d’oenotourisme ?

Pour la conduite du vignoble, nous allons consolider la méthodologie de Cambon sur l’ensemble des propriétés, nous allons restructurer les trois vignobles via une étude des terroirs que nous lançons actuellement. L’idée est de choisir le bon cépage pour le bon terroir ainsi que les porte-greffes. Nous avons enclenché la conversion en agriculture biologique sur Cambon-La-Pelouse, dans la foulée nous ferons de même pour les autres. Nous concentrons enfin nos efforts dans l’oenotourisme sur Cambon-La-Pelouse et sans doute aussi sur Belle-Vue qui sont nos deux Crus Bourgeois Exceptionnels.

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Un nouveau chai pour le Château de Pressac

Le château de Pressac, sur le plateau de Saint-Emilion, s’est refait une beauté avec de nouvelles toitures en ardoises et en cuivre et vient d’inaugurer un nouveau chai semi-enterré.

Cette bâtisse néogothique du 19e en impose sur son promontoire à terrasses surplombant la vallée de la Dordogne. C’est dans l’ancien château qu’avait été signé en 1453 la reddition des Anglais mettant fin à la guerre de Cent Ans après la bataille de Castillon, non loin de là. Jean-François Quenin, ancien directeur général de Darty, a racheté ce site historique avec son épouse Dominique en 1997, travaillant sans relâche à restaurer vignoble et château. La propriété, en HVE3 depuis 2017, s’étend sur 47 ha dont 41 de vignes d’un seul tenant. “Il y en avait 25, plutôt en mauvais état lors de l’acquisition et nous en avons arraché et replanté 36 avec l’aide de Claude et Lydia Bourguignon, précise le propriétaire. Le vignoble reflète aujourd’hui l’expression locale des trois terroirs saint-émilionnais (le plateau calcaire, les coteaux argilo-calcaires et les pieds de côte argilo-cablonneux) et des six cépages du cru“. Les merlots sont majoritaires (entre 70 et 75% dans le premier vin, à 80-85% dans le second) accompagnés des cabernets franc et sauvignon; le malbec est arrivé dans les bagages de Vassal de Montviel, sous Louis XV, qui a apporté de son Quercy natal ce cépage baptisé alors “noir de Pressac” – il était même devenu majoritaire dans le secteur avant le phylloxera. Jean-François Quenin en a replanté 1 hectare “sans grande conviction” pour finalement en surgreffer la moitié. Il lui a préféré le carménère replanté en 2001 et qui, à 1,5-2% dans l’assemblage, apporte une précieuse note épicée, et le petit verdot (autorisé dans l’appellation depuis 2009) qui entre dans les mêmes proportions dans le second vin, Tour de Pressac.

Augmenter le travail parcellaire

Les Quenin ont fait appel à un architecte de Fronsac, le bureau Krzan, pour se doter d’un troisième chai de vinification, gravitaire avec une douzaine de tronconiques en inox, soit désormais 49 cuves pour des vinifications parcellaires, et d’un deuxième chai de 600 barriques pour passer, quand le millésime s’y prêtera, de 18 à 24 mois d’élevage. Pressac, devenu grand cru classé en 2012, élabore également depuis 2019, un troisième vin, vendu en vrac. Pas de blanc ici mais un rosé de saignée ou plutôt un clairet, La Rosée de Pressac, à majorité merlot et cabernet franc, élevé en barriques d’acacia (2-3 000 bouteilles). Jean-François Quenin suit les dégustations avec le directeur technique Yannick Reyrel en collaboration avec Hubert de Boüard et Alain Raynaud pour les assemblages. “Pour le premier, ça n’est jamais assez racé, pour le deuxième, jamais assez velouté, pour le troisième, jamais assez puissant” ironise le maître de Pressac qui avoue une autre passion, celle du bois. Les deux tiers des barriques d’élevage proviennent de la tonnellerie du Sud-Ouest basée à Gaillac (81) qu’il a rachetée en 2010. “Nous utilisons également des fûts des meilleurs tonneliers, Radoux, Sylvain, Taransaud, Seguin Moreau… Nous mettons les mêmes vins dans les différentes barriques, à chauffes de plus en plus douces, plutôt façon gigot de 7h qu’entrecôte grillée, on goûte deux fois par an et on vote“.

Photo : TWIN photographie

Toujours à la vente, les 2019, 2018, 2015 (40 € à la propriété), 2014 et 2011 (35€) et Tour de Pressac 2019 (20 €).

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La Bergerac Attitude à l’heure toulousaine

Les vins de Bergerac et Duras s’étaient mobilisés hier pour partir à la conquête de la capitale de l’Occitanie. Ils étaient une vingtaine de producteurs, négociants et coopératives à présenter leurs vins toutes couleurs à l’espace Vanel, près de la gare de Toulouse Matabiau

Au sixième étage de l’arche de la médiathèque, dans la grande salle de l’Espace Vanel aux grandes baies vitrées offrant une vue panoramique sur la ville et le canal du Midi, ils étaient une vingtaine d’opérateurs à venir présenter aux Toulousains la Périgord Attitude “Nous sommes juste venus leur rappeler que nous sommes aussi dans le Sud-Ouest qui est une entité avec de belles richesses a découvrir, aussi bien dans le verre que dans l’assiette“, estime Vincent Bergeon, directeur de l’Interprofession des Vins de Bergerac et Duras (IVBD). Une formule inédite a donc été choisie comme celle du rendez-vous parisien en juin dernier avec non pas des stands collectifs mais plutôt individuels par producteur et par filière agroalimentaire (foie gras, canard, agneau, poulet, châtaigne, noix…). “Le fait de mêler l’accueil des professionnels et du grand public, même avec des créneaux horaires successifs, avait été bien apprécié à Paris et nous avons donc choisi de réitérer la formule, précise Marie Lacourt responsable marketing de l’IVBD. D’autant que nous avons sollicité Terre de Vins pour organiser l’événement dans l’urgence afin de bénéficier des aides accordées dans le cadre du plan France Relance, en particulier celles pour la participation aux salons afin de promouvoir nos vins dans le cadre de la transition agroécologique“. Les opérateurs présents à l’espace Vanel étaient d’ailleurs engagés dans une démarche responsable, certifiés en bio, HVE ou en conversion. “Ces aides sont un véritable outil d’aide à la décision pour se bouger et inciter à se réinscrire à des salons, surtout lorsque l’on a des problèmes de trésorerie suite à la crise sanitaire“, reconnaît Muriel Landat Pradeaux du Domaine de Siorac.

Ne pas rester dans son pré carré

Il est important d’être présent sur le marché toulousain phagocyté par les grandes marques de Côtes de Gascogne ou du Languedoc, regrette Gilles Bartoszek du château de Monbazillac, présent sur tous les salons Terre de Vins-IVBD. Les consommateurs ne sont pas réfractaires à nos vins puisque nous sommes présents dans les Leclerc de la région avec notre marque Duc de Castellac qui tourne bien mais il faut pouvoir proposer des alternatives en poussant d’autres cuvées“. “Notre vignoble souffre clairement d’un déficit de notoriété reconnaît Eric Faucheux de Moulin Garreau. Il est plus facile de faire goûter les blancs secs et les rouges. Les consommateurs arrivent en disant “on ne veut pas de sucre” mais quand ils goûtent, nous n’avons aucun problème pour les vendre”. Même constat pour Bernard Barse du Domaine Les Graves  avec son saussignac, “une petite appellation inconnue toujours bien accueillie à la dégustation mais pour laquelle il faut beaucoup conseiller en accords mets-vins“. Certains domaines qui avaient profité de l’occasion pour prospecter dans la capitale toulousaine regrettent que les cavistes soient “très fermés à la découverte avec beaucoup d’a priori sur nos vins” déplore Caroline Delcoix du Château Thénac qui espère qu’un tel événement permettra aussi s’ouvrir des portes.  “Arriver a être présent chez des cavistes indépendants demandent souvent une organisation plus structurée, surtout pour les petits domaines qui n’ont pas de gros volumes à vendre, souligne Vincent Bergeon. D’où la nécessité de repenser les gammes et les forces de vente avec par exemple des commerciaux partagés pour présenter une offre élargie à plusieurs domaines. Mais un salon comme celui-là permet déjà de ne pas rester dans son pré carré

Photos : Albert de Mons

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