Etrennes du vin #1 : Wolfberger et son magnum de Cuvée 45

Noël est derrière nous mais ce n’est pas une raison pour arrêter de faire des cadeaux surtout quand est venu le temps des étrennes. Pour prolonger la magie des fêtes, Terre de Vins vous propose cette semaine ses étrennes du vin : 5 idées pour faire plaisir (ou se faire plaisir). Et c’est en Alsace que nous partons pour cette première idée cadeau chez l’emblématique Coopérative Alsacienne Wolfberger qui dévoile son magnum de Cuvée 45, élaboré à l’occasion des 45 ans de l’appellation Crémant d’Alsace.

La Cuvée 45 permet un voyage à travers le temps puisqu’elle arbore fièrement le premier logo Wolfberger tel qu’il a été imaginé sur les bouteilles de mousseux puis de Crémants d’Alsace. A la fin des années 60, l’imprimeur local qui a créé le logo s’était inspiré des étiquettes de vins de la cave coopérative d’Eguisheim où l’écriture gothique était déjà un symbole reconnaissable du terroir, de la région et de son histoire intense. L’entrelacs de ce logo originel rappelle les vrilles que l’on remarque souvent sur les rafles du raisin. L’étiquette de la Cuvée 45 utilise également les couleurs emblématiques et déjà utilisées à l’époque sur les produits : le noir et or.

Le magnum de Cuvée 45 dévoile une robe brillante et soutenue jaune d’or, traversée de gracieux cordons de bulles fines et discrètes. Le nez, complexe, exhale toute une palette d’arômes tels que la réglisse, des notes subtilement
toastées et la gourmandise des pêches au sirop. L’attaque en bouche est crémeuse et vineuse, puis se prolonge
avec une pointe acidulée qui l’accompagne dans une finale très équilibrée mettant en lumière tout son caractère.

Ce flacon au format XXL, chic dans n’importe quelle circonstance, accompagnera les festivités au moment de l’apéritif
avec du saumon fumé, ou lors du dîner, accompagné de mets délicats tels que des Saint-Jacques cuisinées
en sauce, ou une volaille sauce crémée

Prix de vente indicatif : 45 ۈ retrouver sur la e-boutique Wolfberger.com

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La Tour de By : un phare à la pointe du Médoc

Propriété bien connue des amateurs, la Tour de By a une histoire singulière et produit année après année des vins de belle constance encore accessibles.

Pour tous ceux qui ont déjà remonté la rive gauche depuis Bordeaux, la sensation d’évasion augmente à mesure que les kilomètres défilent et que la capitale girondine s’éloigne. Tout au nord de l’estuaire et non loin de l’océan, se dresse majestueusement tel un fanal le phare de la Tour de By. Repère pour les navigateurs, il marque aussi l’arrivée sur cette propriété du Médoc au terroir partiellement graveleux si typique. 75 hectares de vignes marquées par l’histoire d’un homme, Marc Pagès. Aujourd’hui décédé, c’est lui qui à son retour de Tunisie dans les années 1969 où il avait développé une activité viticole, identifiera le potentiel de ce lieu. Il scellera d’ailleurs le renouveau des vins en bénéficiant des précieux conseils d’Emile Peynaud, premier œnologue star du Bordelais. Ensemble, ils créeront en 1982 une cuvée de prestige pour révéler encore davantage la magie des lieux. Désormais, c’est la troisième génération qui est aux commandes, en les personnes de Frédéric le Clerc et Benjamin Richer de Forges. Habités par la même passion, ils s’inscrivent dans l’histoire familiale et perpétuent la recherche d’une qualité sans faille.

Une belle série de millésimes

La dégustation des derniers millésimes est assez éloquente. Une véritable constance avec de belles surprises sur les années moins célébrées. C’est ainsi que le millésime 2017 de la Tour de By s’avère actuellement très plaisant. Gouleyant, tout en rondeur, son fruit s’exprime avec éclat et la matière, moyennement dense, charme par sa fluidité. Cette rondeur, on la retrouve sur le 2018 mais ce dernier est doté d’un surcroît d’énergie et surtout d’une masse tanique beaucoup plus dense. Le milieu de bouche est d’une profondeur indéniable. Une jolie réussite. 2019 est pour sa part d’un fruité explosif et impressionnant. Un nez qui ne laisse pas indifférent, une matière soyeuse bien que d’une vraie intensité. Là aussi, un vin qui vieillira très bien. En remontant davantage dans le temps, le 2016 semble être entré dans une phase un peu ingrate, marqué par une certaine austérité. Refermé sur lui-même, il lui faudra quelques années pour atteindre son parfait épanouissement et révéler sa personnalité élégante. Quant au 2015, il ne pâtit pas des affres de ce millésimes chaud. Avec une extraction parfaitement maîtrisée et une acidité conservée, le vin témoigne d’un équilibre souverain et génère déjà un vrai beau moment de dégustation. L’ensemble de ces vins est vendu à des prix raisonnables puisqu’ils ne dépassent pas les 20€. Pour une version plus intense et trapue, vous pourrez opter pour la cuvée Héritage Marc Pagès qui rappelle en écho la cuvée haut-de-gamme que celui-ci avait lancé il y a bientôt 40 ans. Mais le mieux réside encore dans une échappée sur place, pour découvrir ce (presque) bout du monde qui ne fait pas de bruit mais qui écrit avec humilité de belles pages de l’histoire bordelaise.

Photo: JM Brouard

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Réjouissances hivernales à Bestheim

La saison de Noël est particulièrement active en Alsace. A la cave Bestheim, le marché traditionnel 2021 s’accompagne d’une nouveauté captivante, un film de réalité augmentée à ne pas manquer pour traverser l’année dans le vignoble « comme si vous y étiez ».

Les places sont souvent prises d’assaut pour profiter de l’immersion totale en réalité virtuelle à Bestheim. Covid-oblige, pas plus de 4 personnes peuvent la découvrir en même temps. Installé dans un confortable fauteuil avec un casque sur les yeux, vous êtes emporté instantanément dans le monde de la vigne et du vin. C’est dépaysant mais ne donne pas le vertige comme certaines expériences « extrêmes » de réalité virtuelle. Vous traversez les saisons et les travaux de la cave, non pas aux côtés des vignerons et des cavistes, mais carrément comme si vous faisiez le travail vous-même sur le tracteur ou au milieu des cuves. Ou comme si vous étiez un petit lapin tapi sous les ceps au moment où la main du vendangeur vient couper une grappe de raisins. Un spectacle gratuit qui réjouit grands et petits à partir de 12 ans. Il ne dure que dix minutes et est offert gratuitement (inscription sur le site en cliquant ici)

Le Trésor des Mondfängers en famille

Une activité de plein air qui fait fonctionner les jambes et les neurones en s’amusant ? Le Trésor des Mondfängers est fait pour vous : une chasse au trésor sur les hauteurs de Bennwihr, dans les vignes du grand cru Marckrain, qui vous apprendra tout sur les habitants de la commune « chasseurs de lune » et les raisons de leur surnom. En suivant leurs traces, vous tenterez de résoudre les défis qui se présentent à vous, tout au long de l’aventure. La chasse au trésor se réalise en totale autonomie, une fois qu’on vous a remis une carte et un carnet de bord au départ de la cave. Le parcours se fait en 1h30 à 2h, à partir de 8 € euros par adulte (Pass famille 2 adultes plus 1 ou 2 enfants 21 €). Des cadeaux surprises pour les plus jeunes et une bouteille pour les grands sont offerts. 

Recette et jeu-concours

Et pour ceux qui n’ont pas la chance de se trouver en Alsace pendant les vacances de Noël, la recette du chef Juan Arbalaez pour accompagner le gewurztraminer grand cru Zinkoepflé est en ligne, de même que le jeu concours de l’Avent qui se poursuit. Jusqu’au 24 décembre, on peut y gagner l’intégralité des crémants de la cave Bestheim.

Bestheim
3, rue du Général de Gaulle
68630 Bennwihr
https://www.bestheim.com/fr/landing/368-oenotourisme
Ouvert tous les jours sauf 25 et 26 décembre, 1er janvier.
Réservation sur le site internet ou par téléphone au 03 89 49 09 29

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Plaidoyer pour l’Entre-deux-mers

Invindia

Invindia

A la tête de l’entité Invindia (groupe VandB), qui regroupe cinq domaines à Fronsac, Saint-Emilion et en Entre-deux-Mers (châteaux Haut-Meyreau, Bellevue Malartic et Aurore), Hugues Laborde veut mettre en lumière le travail des vignerons de ce dernier terroir. Pour faire connaître les pépites encore méconnues qu’ils créent, surtout dans un millésime complexe comme 2021. Ses mots.

Hugues Laborde, quel est le message que vous souhaitez faire passer concernant ce terroir de l’Entre-deux-mers ?

Je trouve qu’il est temps que le monde professionnel, la distribution et la presse s’intéressent à ce que 80 % de la population française est capable de se payer comme bouteilles de qualité. C’est dommage de ne pas suffisamment parler des petites appellations comme l’entre-deux-mers, qui offre un très beau potentiel qualitatif. Cette région délaissée de Bordeaux regorge pourtant de vignerons passionnés capables de réaliser de grandes choses, abordables. L’Entre-deux-mers me fait penser à mon Gers natal. C’est un pays vrai, authentique. Les vignerons de ce terroir se battent encore dans un contexte chaotique pour donner du plaisir au commun des mortels, aux gens normaux comme vous et moi. Ici on fait du vin, on ne raconte pas d’histoires.

L’Entre-deux-mers, qui représente une forte proportion des vins produits par Invindia, ont su se faire leur place, notamment auprès d’une clientèle plutôt jeune. A quoi est selon vous dû ce succès ?

Depuis mon arrivée à Invindia, il y a quatre ans, nous sommes passés de 30 000 à 200 000 bouteilles distribuées sur le réseau VandB, avec 70 % de cuvées produites dans l’Entre-deux-mers.  Nous avons imaginé une offre plus accessible, avec des profils de jus plus frais et gourmands, des packaging plus modernes. Cette gamme fonctionne bien, notamment chez les 25-35 ans. C’est bien la preuve que ces vins ont leur place chez le jeune consommateur. Parallèlement, nous avons aussi procédé à des développements sur notre gamme traditionnelle. Nous l’avons centrée autour des terroirs les plus représentatifs de l’Entre-deux-mers, pour composer une palette de grande qualité. Chez VandB nous souhaitons mettre en avant ces vignerons, qui créent des vins avec des qualités de jus qui n’ont pas à rougir face à de très grandes appellations. Ils méritent qu’on reconnaisse leur engagement et le rôle qu’ils ont dans la démocratisation des vins de Bordeaux.

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur le millésime 2021 sur vos trois domaines en Entre-deux-mers, les châteaux Haut-Meyreau, Bellevue Malartic et Aurore  ?

Ce 2021 a été un millésime de paysan, de terrien. Si on tire notre épingle du jeu c’est grâce aux vignerons à la tête des propriétés, des gens encore très liés à la terre, qui ont passé beaucoup de temps au chevet de la vigne avec le gel et les vagues de mildiou. En blanc, les terroirs calcaires ont tiré profit du millésime. Les vins sont mûrs, expressifs, tendus, grâce au mois d’août qui n’a pas été caniculaire, préservant les précurseurs aromatiques. En rouge, cette année, les argilo-calcaires et les graves de nos domaines ont donné des vins de grande qualité. Le terroir a joué, mais on a aussi vu les vrais techniciens qui avaient passé du temps à la vigne, avec un rendu final très satisfaisant. Ceux qui ont attendu début octobre pour ramasser ont réussi à sortir des vins mûrs, aux trames tanniques bien soutenues mais déjà fondues et soyeuses. Il fallait avoir une approche fine et précise, savoir adapter la vinification. Nous avons rentré toute la vendange sans soufre, procédé à des macérations longues de huit jours. Résultat : nous sortons des bombes de fruit sur les merlots et les cabernets francs ! En 2021, on a réussi à produire des vins à notre image, avec le profil espéré depuis un moment. Il n’y a pas d’austérité, que de la finesse, des bouches pleines, de la fraîcheur qui tient les vins tout en les rendant accessibles et gourmands. Sur les grands terroirs de l’Entre-deux-mers, 2021 est un millésime bordelais, signé, qui rappelle ce qui a fait et fait de nous l’un des plus beaux vignobles du monde.

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L’avent du vin #24: Abyss 2016 Brut Zéro de Leclerc Briant : le choix des Tintinophiles

abyss-leclerc-briant

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Votre cher et tendre est tintinophile ! Il a lu et relu mille fois le Trésor de Rackham le Rouge et rêve de déguster l’une de ces bouteilles piégées au fond des océans, que quelques plongeurs intrépides sont parvenus à dénicher au creux d’une épave engloutie. Dernière idée cadeau : offrez-lui la cuvée Abyss de Leclerc Briant !

En 2010, la Maison Veuve Clicquot avait eu l’émotion de voir une cargaison de bouteilles expédiées dans les années 1840 repêchée dans la mer Baltique. A la dégustation, celles-ci s’étaient avérées remarquablement conservées. Depuis, Leclerc Briant s’est intéressée aux conditions très favorables à la maturation du champagne dans les fonds marins. Dans cette maison convaincue par les principes de la biodynamie et l’influence des forces invisibles des éléments naturels sur le vin, on a choisi un lieu particulier pour l’immersion de la cuvée Abyss : au large de l’île de Ouessant en Bretagne, où justement les grands courants marins se rencontrent et forment des tourbillons qui concentrent les énergies. Le champagne issu de coteaux qui sont d’abord le fruit d’une accumulation de sédiments marins sur des millions d’années ne peut qu’entrer en résonnance avec un tel milieu ! Ne dit-on pas volontiers de ce vin qu’il est salin ou même iodé ? Les coquillages collés sur les parois et l’odeur de la mer qui a imprégné le flacon achèveront de vous plonger dans l’ambiance.

(Vendange 2016, 1/3 Pinot noir – 1/3 Meunier – 1/3 Chardonnay, immergée de juillet 2020 à août 2021).

150 € chez les cavistes

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De Sousa : le champagne traduit en langage des signes

Le saviez-vous ? Tous les deux ans, Reims accueille un festival international destiné aux arts de la langue des signes ! Pour autant, jusqu’ici aucune maison de champagne n’avait pensé à présenter ses vins dans cette langue. C’est le projet développé par Julie et Charlotte de Sousa, vigneronnes à Avize.

L’initiative prise par Julie et Charlotte de Sousa, vigneronnes sur la Côte des Blancs, est toute simple : créer des vidéos présentant leurs cuvées traduites en simultané en langage des signes. On pense toujours à multiplier les supports en langues étrangères pour élargir au maximum les publics, mais on oublie trop souvent les malentendants qui peuvent se retrouver comme des étrangers dans leur propre pays. Cet acte solidaire permet aussi d’élargir la clientèle de la maison qui se voit ainsi référencée sur certains sites spécialisés.

Les deux sœurs veulent aller plus loin et ont elles-mêmes commencé l’apprentissage de ce langage formalisé pour la première fois par l’abbé de l’Epée au XVIIIe siècle, une innovation aussi française que le champagne et aussi universelle puisqu’elle est utilisée par les malentendants du monde entier (il existe certes plusieurs langues, mais elles partagent beaucoup de structures). Julie raconte : « Nous avons commencé notre initiation avec l’association des sourds de Reims Champagne-Ardenne (l’ASRCA) et nous sommes en train de passer les niveaux pour être autonomes. Cette association n’est d’ailleurs pas sans lien avec le monde du champagne, elle a été créée par Emile Mercier, l’un des fils d’Eugène, le fondateur de la célèbre maison sparnacienne. Malentendant de naissance, Emile fut l’un des grands artisans historiques de la mutualité sourde. A termes, nous souhaitons pouvoir nous exprimer en langage des signes sans traducteur que ce soit dans le cadre des visites ou sur les vidéos. » L’idée est venue avec la naissance du deuxième enfant de Charlotte. Elle s’est alors intéressée au langage des signes pour bébés, qui permet à ces derniers de commencer à s’exprimer avant même de savoir parler, ce qui peut éviter frustrations et colères. Enthousiasmée par cette méthode, elle a voulu aller plus loin en partant à la découverte du véritable langage des signes.

Il s’agit visiblement d’une première dans une Champagne qui se veut pourtant toujours plus inclusive. « On a déjà vu des domaines qui ont des étiquettes en braille, ou encore des vidéos sous-titrées, mais jamais signées. » Nul doute qu’en intégrant davantage les malentendants dans l’univers du vin, celui-ci en sortira enrichi d’autant que très souvent la privation d’un sens affute les autres. Les aveugles sont par exemple de fins dégustateurs. Selon la légende, Dom Pérignon n’était-il pas atteint de cécité ?

La description des différentes saveurs par des signes plutôt que par des sons ouvre aussi de nouvelles perspectives et certainement de nouveaux jeux de correspondances sensorielles. « La façon dont on parle est presqu’inversée. Le lieu, le contexte et sa mise en place arrivent en premier. C’est un peu comme si on décrivait une image, un film. C’est une autre vision du monde. » Le langage des signes est beaucoup plus direct. Par des gestes, il dessine souvent littéralement les choses si bien que, sans même connaître la langue, l’interlocuteur peut parfois comprendre. Une personne veut signifier la fraîcheur ? Elle agite ses mains comme un éventail devant son visage… Ainsi, il n’est pas impossible que ce langage permette d’échapper plus facilement à l’ambigüité de certains termes qui affecte les descriptions liées aux dégustations.

Profitant du lancement d’une gamme de coteaux champenois, Julie et Charlotte devraient diffuser au mois de janvier leur première vidéo où elles s’exprimeront de manière autonome. Il s’agira d’un rouge d’Ambonnay et de deux blancs, l’un du Mesnil, l’autre d’Avize. « Il y a beaucoup de vignerons en ce moment qui sortent des coteaux parce qu’on a eu des années intéressantes. Pour Ambonnay, cela faisait déjà un petit moment que nous faisions notre rouge là-bas, mais avant nous le gardions pour l’assemblage du champagne rosé. Comme l’année 2018 nous a permis d’avoir de beaux degrés, cela nous a donné envie de nous lancer. Pour chaque cuvée, il n’y aura que 300 bouteilles. Le principe a été en effet de sélectionner à chaque fois le meilleur fût du cru. C’est une belle manière de montrer l’ampleur du millésime et la qualité de ces coteaux qui ressemblent beaucoup à des Bourgognes. Quant aux blancs d’Avize et du Mesnil, la comparaison des deux terroirs est passionnante ».

QR code pour la Cuvée Tradition traduit en LSF

A noter aussi que du 30 juin au 3 juillet aura lieu le festival « Clin d’œil » consacré aux arts de la langue des signes à Reims où viennent tous les deux ans des malentendants du monde entier (ils étaient 20.000 en 2019). Pour cette édition spéciale qui fête le 10ème anniversaire de cet événement, le pays invité est la Corée du Sud.  La famille de Sousa, en partenariat avec l’ASRC, organisera trois jours de portes ouvertes, où les deux sœurs qui espèrent avoir d’ici-là le niveau nécessaire, proposeront leurs premières visites du domaine en langage signé.

La présentation de la cuvée des Caudalies traduite en simultanée en langue des signes.

Vous voulez apprendre les mots essentiels du vocabulaire du vin en LSF, visionnez cette vidéo :

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L’avent du vin #23: Pardi, le nouveau cocktail

antech-kinakara

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Les italiens ont le Spritz, les Occitans, et la France entière, découvrent Pardi, un nouveau cocktail alliant une liqueur naturelle concoctée par Aurélien (Maison Kina karo) et une Blanquette de Limoux Extra-Brut spécialement imaginée par Françoise et Baptiste (Maison Antech). Nous sommes le 23 décembre, il ne vous reste que quelques heures pour trouver vos derniers cadeaux.

Assemblage rafraîchissant entre des bulles aériennes de Limoux et une liqueur délicatement épicée des Corbières, voilà enfin un « un Spritz à la Française » ! Très ancrées dans leur territoire, ces deux Maisons ont décidé d’associer leurs talents pour créer le spritz à la française, identitaire, naturel (pas d’arômes artificiels ni de colorants) et moins sucré que la plupart des cocktails. Dès à présent ou cet été, profitez d’un Pardi sur les plages, sur les terrasses, dans toutes les bonnes paillotes ou chez les cavistes clairvoyants.

Convaincu par son expérience littorale et festive, le consommateur pourra se rendre chez son caviste pour acheter le
pack Pardi composé d’une bouteille de Liqueur Pardi assortie de deux bouteilles de Blanquette Extra-Brut Pardi

La recette

Dans un verre à pied Pardi avec quelques glaçons et une tranche d’orange
Versez délicatement 1/3 de la Liqueur Naturelle Pardi (5cl) ; elle est dense, riche et réveille le palais, portée par un niveau de sucre maîtrisé et charmeur. Ajoutez généreusement 2/3 d’Extra-Brut Pardi (10 cl) une Blanquette de Limoux fraiche et aérienne, entre agrumes et fruits du verger.
Découvrez le cocktail Pardi, au nez séducteur, dominé par des notes d’orange (douce et amère) et de fleurs. Bouche puissante, fraiche et gourmande, entre agrumes mûrs, gingembre frais et cardamome.
C’est l’équilibre entre ces deux « Pardi » qui rend ce cocktail si singulier

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[REPLAY] « Vino Veritas » en habits de fêtes

L’émission « Vino Veritas » de la chaîne TV7, en partenariat avec Sud-Ouest et Terre de Vins, se met sur son 31 : un « spécial fêtes » de 52 minutes avec le chef Vivien Durand et ses belles recettes de réveillon, mais aussi beaucoup d’autres surprises. Revoyez l’émission en replay.

Pour ce « Vino Veritas Spécial Fêtes », Xavier Sota et le chef Vivien Durand (restaurant Le Prince Noir à Lormont, une étoile au Guide Michelin) vous donnent rendez-vous au château de Castres dans les Graves, en compagnie de sa propriétaire Léa Rodrigues et de nombreux invités, producteurs de spécialités régionales notamment. Bonnes recettes, beaux produits, mixologie et alliances vin et chocolat sont au programme. En fin d’émission, Mathieu Doumenge de la rédaction de « Terre de Vins » nous met en garde contre les idées reçues qui ont la vie dure, en particulier en ce qui concerne les accords à table et le moment de service des vins.

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Mariage entre pages et papilles à Tours

Au cœur de la ville de Tours, une barrique trône devant une vitrine de livres. C’est la cave-librairie Les Saisons de Baudry-Dutour, vignerons de Touraine qui livrent leurs flacons jusque dans leur ville capitale.

Caviste ou libraire ? Les deux à la fois dans cette boutique située au cœur de la ville de Tours (Indre & Loire) à deux pas de l’Opéra, dans le quartier de la Scellerie. Créée par les associés des domaines Baudry-Dutour de Chinon, Jean-Martin Dutour et Christophe Baudry elle propose de marier pages et papilles. Chloé Lucidarme, libraire de métier, s’est formée au vin afin d’accueillir les clients au mieux et visiblement, la mayonnaise est bien montée. Elle recommande sans hésiter un vin original, l’Orbois du domaine La Chapinière (IGP Val de Loire, 11 €), un cépage autochtone, mais plutôt oublié en Touraine, avec un roman qui n’en est pas vraiment un, La Seiche, de Maryline Desbiolles (5,40 €, éd. Point) où se mêlent recettes pour accommoder le mollusque et souvenirs plus ou moins gourmands.

Un double concept inspiré de la Belgique

« Au départ, l’idée était d’ouvrir un point de vente au centre de Tours pour nos vins » explique Jean-Martin Dutour « pour être plus proches de nos clients, mais j’étais conscient que le mono-marque a des limites. Nous avons cherché dans toutes les directions et nous nous sommes finalement inspirés de la Belgique, où il y a plein de doubles concepts, comme chocolat et vélo, qui peuvent ou non avoir le même public, mais qui se complètent au niveau des saisons de prédilection ». C’est ainsi qu’est née l’idée d’une boutique qui vendrait nos vins et serait en même temps une librairie autour de la gastronomie. Livres de recettes, cuisine et œnologie, littérature, essais, BD et mangas, la palette est généreuse, grâce à une association avec une grande librairie indépendante de La Rochelle, Les Saisons.

Photo: I. Bachelard

Signatures et conférences

Lorsque les conditions sanitaires le permettent, le boutique s’anime de la venue de personnalités pour des signatures et des conférences. Elle a déjà accueilli en voisin Emile Coddens, le vigneron du Loir & Cher, qui a signé « Le vin ça se partage » (éd. Des Equateurs, 16 €) après avoir conquis des milliers de suiveurs sur TikTok, ainsi que la cuisinière Keda Black et ses fameux « Bouillons gourmands » (éd. Marabout, 16,90 €).

Accords 100% Touraine

L’association de Christophe Baudry, vigneron de Chinon à Cravant-les-Coteaux et de Jean-Martin Dutour date de 2003 pour les premiers vignobles. Depuis, ils ont acquis le Château de la Grille et le Domaine du Roncée à Chinon et plus récemment le domaine de la Chapinière en appellation Touraine, Touraine-Chenonceaux et en IGP Val de Loire pour les cépages orbois, chardonnay (et pineau d’aunis). Avec les rouges du Chinonais et les blancs de Touraine, le choix pour le lecteur-dégustateur n’est pas aussi vaste que les 1 500 références de livres, mais il est suffisant. Il s’enrichira d’autres rouges très bientôt, puisque l’équipe Baudry-Dutour vient d’acquérir le domaine Nau à Bourgueil. De joyeux nouveaux accords en perspective.

Cave-librairie Les Saisons Baudry-Dutour
26 rue des Cordeliers
37000 Tours
Du mardi au samedi de 11h à 13h et de 15h à 20h

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[EXCLUSIF] Michel Reybier rachète le domaine de Lauzade

L’homme d’affaires bordelais Michel Reybier vient de rentrer dans son escarcelle provençale le domaine de Lauzade au Luc-en-Provence dans la Var qui appartenait à la famille Sénéclauze. 

Un nouveau domaine provençal va battre pavillon bordelais. L’homme d’affaires Michel Reybier, propriétaire depuis 2000 du château Cos d’Estournel, deuxième grand cru classé 1855 en Saint-Estèphe, du domaine Impérial de Hétszölö en Hongrie et de la Maison Jeeper en Champagne, avait déjà racheté l’an dernier le Château La Mascaronne au cœur de la Provence verte, confié à l’œnologue Nathalie Longefay (ex-Cabinet d’Agronomie Provençale). Lauzade, entre Luc et Gonfaron, propriété d’une cinquantaine d’hectares dont une quarantaine en production, n’est qu’à quelques kilomètres de La Mascaronne. Il doit son nom aux pierres plates utilisées dans la région pour construire les bergeries. Le domaine avait été dirigé pendant un quart de siècle par Louis Orizet, ingénieur agronome du Beaujolais et inspecteur général de l’Inao avant d’être racheté en 2007 par la famille Sénéclauze qui détient également Marquis de Terme (quatrième grand cru classé 1855 de Margaux) depuis 1935 et Val d’Arenc en Bandol depuis 1991. Il a été confié à Nicolas Perolini depuis 2009.

Sur les 40 hectares de vignoble, 30 sont plantés en cépages rouges et rosés, syrah, grenache, cinsault, tibouren, cabernet sauvignon et quelques vieux carignans, et 10 hectares en cépages blancs, rolle et sémillon. On y produit environ 30%, de rouges, beaucoup plus que la moyenne provençale plafonnant à 6 % ; ils sont notamment revendiqués en terroir Notre-Dame des Anges, cinquième Dénomination Géographique Complémentaire depuis le millésime 2019. Le rosé, embouteillé en flacon bombé comme le blanc, ne représente que 60 % de la production de Lauzade, un chiffre atypique dans une région ou les côtes-de-provence rosés pèsent en moyenne 90% de la production. Le domaine entre les collines du Haut-Var et le massif des Maures, en lisière de la réserve naturelle de la Plaine des Maures, est certifié HVE et Bee Friendly. Michel Reybier se donne quelques semaines pour peaufiner sa vision stratégique pour Lauzade.

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