1Jour1Vin: la nouvelle dimension

Le pionnier de la vente privée de vin, 1Jour1Vin, propriété de La Grande Cave, poursuit son développement enrichissant son offre et nous donne rendez-vous le 5 septembre sur son site pour un Tour des régions à la rencontre de domaines partenaires.

Au mois de février 2020, Terre de vins informait ses lecteurs sur une acquisition de poids qui réunissait le monde du négoce bordelais dans son plus grand classicisme avec celui du e-commerce. En effet, la famille Castéja, propriétaire (Batailley, Lynch-Moussas, Trotte Vieille…) et négociant (Grands Vins de Gironde, A. De Luze, Mälher-Besse), s’offrait le site de vente de vins en ligne 1Jour1Vin. Il faut dire que la famille Castéja était déjà de la partie du e-commerce avec la création en 2016 de leur plateforme lagrandecave.fr qui propose des vins livrables comme des vins en primeurs. Ainsi, avec 1Jour1Vin, la toile Castéja élargissait son offre avec des vins de tous les prix, de toute la France et du monde entier. Aujourd’hui, forts de leur expérience, les Castéja entendent appuyer sur l’accélérateur. D’abord lagrandecave.fr va se recentrer dans la vente en Primeurs et 1Jour1Vin va enrichir son catalogue de plus de 200 nouveautés bordelaises. La foire aux vins de cette rentrée va être également l’occasion à ce site de montrer sa puissance et cette capacité à offrir des vins d’une grande diversité de prix et de terroirs. Du 5 au 25 septembre, en allant sur 1Jour1Vin, nous découvrirons en exclusivité les cuvées clins d’œil des dégustateurs du comité, du moulis Château Chasse-Spleen à la côte-rôtie La Giroflarie de Jasmin en passant par le blanc de noirs en Champagne de Pascal Lejeune. Pour saliver, nous irons aussi chez Alain Brumont à Madiran, Alphonse Mellot à Sancerre, Clos du Mont-Olivet à Châteauneuf-du-Pape ou chez le Bourguignon Albert Bichot…

Plus que jamais avec l’épisode de la crise sanitaire, le e-commerce est central dans le monde du vin et la famille Castéja entend maintenir leur leadership dans la vente de vin en ligne en accélérant leur croissance en France et à l’étranger. « Être complémentaires et interconnectés grâce à des passerelles qui permettront aux clients de naviguer facilement d’un site à l’autre, perfectionner l’expérience utilisateur avec des sites ultraperformants, de la personnalisation, des services de qualité et des offres exhaustives », assure-t-elle.   

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Tour des Cartes Occitanie: le 5 Wine Bar

Dans ce nouvel épisode de notre série « D’accords » sur les accords mets et vins, partez à la découverte du lauréat du prix spécial « Vin au verre » du Tour des Cartes Occitanie 2021: le 5 wine bar à Toulouse.

Un jury composé de représentants de l’IGP Pays d’Oc et journalistes de Terre de vins ont élu le bar à vin 5 Wine Bar pour leur 4000 références et 40 oenomatics proposant une sélection se renouvelant chaque jour et tout le long de la soirée, le tout en trois volumes…

Rencontre avec son chef sommelier Nathan Menou et son chef cuisinier Guillaume Cloutou qui proposent un accord gourmand autour des vins IGP Pays d’Oc.

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Dauzac labillisé Entreprise du Patrimoine Vivant

Le château Dauzac, 5ème cru classé en 1855 en appellation Margaux, surprend de nouveau en obtenant le label EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant), une marque de reconnaissance de l’Etat pour distinguer des entreprises françaises qui détiennent des savoir-faire industriels et artisanaux d’excellence.

Il est vrai que ce château aura innové tout au long de son histoire. Dauzac c’est le lieu de création de la bouillie bordelaise (1884), de la méthode de thermorégulation (1939), de la double douelle transparente (2013), de la plantation d’une vigne franc de pied (sans porte greffe) (2017), d’une méthode alternative au remontage (2018) et enfin 120 hectares, certifiés « Refuge LPO » (Ligue pour la Protection des Oiseaux) depuis 2019. Un parcours qui démontre qu’on n’a pas cessé d’y inventer les solutions de demain.

Ce label EPV, mis en place en 2006 et porté par l’Institut National des Métiers d’Art, a pour objectifs de reconnaitre les qualités du « fabriqué en France », de valoriser la haute technicité, la créativité ou la portée culturelle, autant d’objectifs dans lesquels château Dauzac se reconnait et qui, sur le fondement d’un riche passé, n’ont pas échappé à son Directeur Laurent Fortin. « La tradition d’aujourd’hui, c’est l’innovation d’hier » se plaît-il à dire.

Un parcours de longue haleine.

Cette démarche de labellisation « qui, une fois obtenue, apporte plus de devoirs que de droits, est assez contraignante et longue » précise Laurent Fortin. Le château Dauzac s’est d’ailleurs constitué une équipe : trois femmes ont ainsi œuvré pour valoriser et faire vivre le patrimoine vivant. « On a mis deux ans pour constituer le dossier auquel il faut ajouter une année d’étude par le secrétariat du label EPV ». Il y a eu bien entendu une visite sur le site, faite par 2 experts missionnés par le Secrétariat du label EPV. Leur avis et compte-rendu de visite sont intégrés au dossier d’instruction. « Ces 2 évaluateurs vérifient l’adéquation entre la déclaration et la réalité. Ils étudient aussi tout ce qui est périphérique : par exemple, les articles parlant de Dauzac » précise Laurent Fortin. « Il y a eu également une dégustation faite par deux personnes compétentes ». Les décisions de labellisation sont remises par les Préfets de Région.

Cette démarche de candidature à ce label « a été impulsé avant le rachat de Dauzac en 2019 en toute connaissance par le futur propriétaire M Christian Roulleau. « Il a un vrai sentiment de continuer dans la perfection et une volonté de faire croître la notoriété » indique Laurent Fortin. Ce nouveau propriétaire ne dit-il pas que « notre famille est très honorée d’avoir pu obtenir ce Label d’Etat, très rare dans le monde du vin, qui distingue le savoir-faire historique de Château Dauzac et sa capacité d’innovation pour construire l’avenir. Nous nous inscrivons, avec nos équipes, dans une dynamique d’excellence et de transmission dans le respect des valeurs de responsabilité sociétale et de développement durable ».

Pour quelle visibilité ?

Sur les 1370 entreprises françaises ayant obtenu ce label, celles du monde du vin sont rares en effet : un monde qui excelle pourtant, où la Champagne est bien représentée avec les maisons Gosset, Bollinger, Roederer, Pol Roger, et la Tonnellerie de champagne. On trouvera également le Château de Laubade, le célèbre domaine en Armagnac dans le Gers, le château Viran dans les Bouches du Rhône et quelques distilleries. Aussi, Laurent Fortin se plaît à dire que Dauzac est « le seul cru classé 1855 et le seul château en Médoc à avoir le label EPV ».

La viticulture française est reconnue sur la planète entière pour sa tradition certes mais aussi par sa capacité à actualiser ses compétences au point que bon nombre de domaines, où qu’ils soient sur notre terre, viennent chercher ce savoir-faire réputé. On s’étonnera donc que ce label ne soit pas davantage représenté. Et lorsqu’on interroge Laurent Fortin sur la valorisation et la communication qu’il compte faire de ce label celui-ci répond que « c’est au Ministère qui porte ce label d’en faire la promotion afin qu’il soit plus visible et mieux reconnu ».

En attendant, le label est mis en avant au château, non sans une certaine fierté.


Cette année, le château Dauzac a reçu le Prix Spécial Vignoble Engagé à la 4e édition des Trophées Bordeaux Vignoble Engagé.

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D’un zeste de cognac

La maison Delpeuch-Joyeux joue la carte de la fraîcheur avec sa nouvelle création, la liqueur Deljoy Cognac & Citrus. Avec un minimum de sucre et un maximum d’agrumes, cette nouveauté est surtout à déguster en cocktail.

C’était d’abord une maison de négoce de cognac basée à Mainxe en Charente et fondée en 1890. De l’eau-de-vie a coulé sous les ponts et sous l’impulsion de la cinquième génération, la maison s’est réinventée en produisant et commercialisant Deljoy, une liqueur à base de cognac et d’agrumes. Pour l’eau-de-vie, ce sera le choix de la Grande Champagne, le 1er cru. Les agrumes sont issus d’une sélection d’ingrédients naturels. Le zeste gravé sur la bouteille rappelle l’idée première de créer une liqueur sur la fraîcheur, la pureté, la légèreté. Avec une faible teneur en sucre et un taux d’alcool de 24%, Deljoy Cognac & Citrus entend se fondre dans le monde du foodpairing, plus encore celui du cocktail.

Au programme, pour terminer le mois d’août, quelques suggestions qui donnent le sourire. Le Deljoy Fizz avec 4 cl de liqueur, 8 cl d’eau gazeuse, 2 traits de bitter et 1 zeste d’orange. Le Deljoy Spritz retient également 4 cl de liqueur, 4 cl de vin pétillant, 4 cl d’eau gazeuse et 2 cl de ginger beer. Deljoy a aussi son Sidecar avec 3cl de liqueur, 4 cl de cognac VS ou VSOP, 2 cl de jus de citron jaune et 1 cl de sirop de cannelle. Enfin le Sour façon Deljoy pour 5 cl de liqueur, 1 cl de sirop d’orgeat, 2,5 cl de jus de citron jaune, 2 traits de bitter et un blanc d’œuf. Il reste la perspective sur la mer.  

 Deljoy Liqueur Cognac & Citrus : 39,90€

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Disparition du sommelier Georges Pertuiset

La communauté des sommeliers a perdu l’un de ses précieux membres. Georges Pertuiset, un grand monsieur dans le monde du vin, s’en est allé ce 28 juillet sur les terres bourguignonnes.

Né à Lugrin, en Haute-Savoie en 1941, Georges Pertuiset commence son parcours dans la restauration sur les rives du Léman. Il entre en 1955 à l’Hôtel La Verniaz, à Evian-les-Bains en tant que commis et y découvre l’univers du vin. C’est pourtant en Bourgogne qu’il s’établit et forge son expérience, en particulier de 1979 à 1985 à la Maison Lamoise, restaurant trois étoiles situé à Chagny (71). Une vocation soutenue par un palmarès impressionnant, puisqu’il a été Meilleur Sommelier de France en 1980, Maître Sommelier de l’UDSF, Conseiller de l’Enseignement technologique (domaine sommellerie) à l’académie de Dijon, Président de l’Association des Sommeliers de Bourgogne et Franche-Comté de 1986 à 1998, il a également été Président de l’Union de la Sommellerie Française de 1995 à 2004.

Le partage avant tout

Sommelier passionné, c’est pourtant vers une autre approche du métier qu’il marque son réel engagement : l’enseignement. Il publie donc des livres afin de simplifier l’approche de ce savoir-faire, notamment La dégustation du vin, aux éditions Quintette. De cette volonté de transmettre ses connaissances, il crée avec des amis une association dédiée à la dégustation. Dans cette continuité, il devient formateur pour le Brevet Professionnel de Sommelier au CFPPA de Beaune. Un rôle particulier que Philippe Faure-Brac, président de l’Union de la Sommellerie française, n’a pas manqué de rappeler sur les réseaux sociaux dans son hommage : « il a favorisé le rapprochement entre l’UDSF et l’Éducation nationale et notamment envers la formation des jeunes sommeliers pour préparer au mieux les professionnels de demain. » Une verve qui a ouvert la voie à la nouvelle génération de sommeliers afin qu’ils arrivent à bon port.

Terre de vins présente toutes ses condoléances à la famille et aux proches de Monsieur Pertuiset.

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Pessac-Léognan: vendanges très précoces

Jamais on aura vendangé les blancs aussi tôt dans le Bordelais. Jacques Lurton, le président de l’appellation Pessac-Léognan fait un point sur cette situation inédite.

Quand les vendanges ont-elles commencé pour les blancs ?

Elle ont commencé, mardi matin 16 août. On est en avance de 2 jours par rapport à 2003 qui était la date la plus précoce que l’on connaissait. Dans les années 80 on ouvrait le ban (NDLR : le ban est l’autorisation administrative de commencer la récolte du raisin) vers la mi-août. En 40 ans, on est passé du 15 septembre au 15 aout.  

Peut-on préciser les raisons de cette date très précoces ?

C’est la conjugaison de 2 facteurs. L’excès de chaleur et le déficit hydrique. Tous les jours, il faisait beau et toutes les nuits il faisait chaud. Cela a grandement favorisé la maturation du raisin. Généralement, à Bordeaux, la nuit, on tombe à 15 °C. Cet été, on a eu systématiquement des nuits à 23 ou 24 °C et de très nombreuses journées qui ont dépassé les 35 °C. C’est une situation exceptionnelle, avec une climatologie inédite. Un stress  hydrique a favorisé lui aussi la concentration en sucre. De ce fait, on a perdu logiquement en acidité.

Les fortes chaleurs ont-elles affecté la santé de la vigne ?

Sur très peu de terroir oui, sur l’ensemble non. La vigne est une plante extraordinaire qui a plutôt bien résisté. Par contre, il y a eu des demandes de dérogation à l’interdiction d’irriguer pour des vignes à l’enracinement peu profond ou sur des sols d’alios, ou des vignes pas encore établies. Mais on parle d’une situation qui ne représente même pas 1 %. Cela reste un épi phénomène. On s’en sort pas trop mal car vers le 20 juin, on a pris 70 mm d’eau, ce qui a permis à la vigne de tenir jusqu’à ces pluies du 13 août où il est tombé sur Pessac Léognan environ 25 mm. 

Le sauvignon et le sémillon résistent-t-il de la même manière à la sècheresse et aux fortes chaleurs ?

Bordeaux s’est engouffré dans le sauvignon dans les années 80, alors que le cépage d’origine est le sémillon. Le sauvignon est un cépage international très apprécié, très aromatique, qui plaît beaucoup pour sa fraicheur. Mais c’est un cépage de climatologie fraîche et non de climatologie chaude. Le sémillon, lui, est un cépage très calme aromatiquement : c’est plutôt un cépage de bouche et de vieillissement. Il résiste beaucoup mieux à la chaleur et au stress hydrique et n’a pas cette déficience aromatique due au stress hydrique. Mais plus il est mur, meilleurs il est : il devient même très aromatique. Je pense que, cette année, on va faire des vins plus généreux, plus riches. On n’aura peut-être pas l’aromatique et la fraîcheur que l’on avait en 2019 par exemple. C’est donc plus une année à sémillon qu’à sauvignon. On risque donc de favoriser le sémillon dans les assemblages.

Les viticulteurs doivent-ils s’adapter au changement climatique ?

Nous avons une climatologie en dents de scie, mais elle est montante. Je prêche donc pour cette nécessité d’adaptation. Le consommateurs s’y retrouve parce que la qualité est toujours là mais les couts de production sont devenus importants avec des déficits de récoltes impressionnants. On devra avoir des vignes capables de lutter et être capable de baisser nos coûts de production. Il faudra rebaisser les palissages, redonner du feuillage, remonter les rendements pour que les raisins murissent plus lentement, baisser la densité de plantation pour limiter le stress hydrique et peut-être se préparer à l’irrigation à Bordeaux, non pas pour faire du rendement mais plutôt pour maintenir la vigne en vie et faire un raisin équilibré entre sucre et acidité. Mais peut-être que l’on aura un problème de ressource en eau. Néanmoins il faut y réfléchir et s’y préparer. Il faudra essayer de conserver et adapter nos cépages sans aller en chercher d’autres afin de conserver l’identité de Bordeaux. Sur ce dernier point, la recherche doit aider à trouver des solutions.

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Vendanges en Beaujolais: top départ officiel

Sans surprise au regard de la météo de l’année, les vendanges sont officiellement lancées en Beaujolais avec de l’avance, ce mercredi 17 août, conformément à la date fixée par arrêté préfectoral.

Mais comme souvent, cette date de départ prend en compte les parcelles les plus précoces; l’essentiel des vendanges démarrant plutôt à partir de lundi prochain 22 août.

Des maturations hétérogènes et un rendement plus faible

Daniel Bulliat, président d’InterBeaujolais, rappelle que « chaque parcelle a sa propre date de vendange ». D’autant que cette semaine sont attendues des pluies que tout le monde espère salvatrices, notamment ce mercredi et ce jeudi.

Les conditions climatiques de l’année ont déjà apposé leur marque sur la quantité espérée: les vignerons s’attendent à un rendement général inférieur de 23% pour le millésime 2022, comparé aux cinq dernières récoltes. En cause: les épisodes de grêle localisés qui ont touché 400 hectares de vignes en juin dernier, et bien sûr les vagues de sécheresse et de fortes chaleurs estivales. Cette réduction de quantité n’enlèverait rien en revanche à la qualité attendue, puisque le temps sec et ensoleillé a permis de maintenir un bon état sanitaire et de protéger la vigne des maladies.

Précocité prévisible

2022 est le deuxième millésime le plus précoce depuis 1992, date de création du réseau maturation, après 2003. 181 parcelles de gamay et 60 de chardonnay font partie de ce réseau, où dès le début de la véraison les vignerons analysent leurs raisins deux fois par semaine, permettant ainsi de déterminer la date optimale des vendanges après transmission des données à la chambre d’agriculture du Rhône qui les compile.

Les vendanges précoces sont un phénomène qui ne cesse de se multiplier et de se rapprocher depuis vingt ans, les démarrages de vendanges fin août devenant plus fréquents voire quasi automatiques, soit environ un mois plus tôt que dans les années 60 par exemple.

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[Circuit Beaujolais] Par monts et par vaux

Durant tout le mois d’août, Terre de vins souhaite mettre en lumière le dynamisme et la créativité de l’œnotourisme en France. Plus de 300 propriétés et caves coopératives se sont inscrites aux Trophées de l’œnotourisme 2022. À partir du panel des 100 finalistes, nos journalistes ont construit des circuits: étapes chez les vignerons, cuvées incontournables, bonnes tables, randonnées, festivals… Aujourd’hui direction le Beaujolais.

Cap Moulin-à-Vent

L’union fait la force, en l’occurrence celles de 13 vigneron(ne)s du cru Moulin-à-Vent. Réunis par un même amour de leurs terroirs – ils en représentent à eux tous 69 – les membres de l’association Cap Moulin-à-Vent ont donc créé un événement à la fois œnophile et culturel : la diversité géologique de l’appellation peut être découverte à la dégustation lors d’une journée « Jazz in MAV » (samedi 28 mai), se terminant par un concert en soirée affichant des artistes célèbres, comme Ben l’Oncle Soul pour 2022. Billet dégustation + concert : 35,64 €.

03 85 35 50 68 – capmoulinavent.com – jazzinmoulinavent.com

Château du Moulin-à-Vent

Au milieu du domaine se tient une chapelle. Emblème de l’histoire du vignoble et de ses lieux-dits, elle est le point de départ idéal pour les visiteurs qui souhaitent rentrer dans l’intimité du domaine. Visite des vignes et de la cave, mais surtout dégustation d’anciens millésimes : c’est l’occasion de découvrir la richesse des parcellaires et leur évolution. Comme les cuvées Champ de Cour, pour son élégance et sa finesse, ou les Thorins, pour son velouté et son fruit marqué. (Visites sur rendez-vous)

03 85 35 50 68 – chateaudumoulinavent.com

Château des Bachelards

Amoureux de la nature et amoureux de l’épicurisme, rendez-vous au château des Bachelards. Combiner les deux reste la garantie d’une grande expérience, en commençant par une visite du domaine à l’aune des principes de la biodynamie et d’une exploration de l’écosystème local en compagnie d’Alexandra de Vazeilles, et en terminant par un cours de cuisine au château suivi d’un dîner articulé évidemment autour de mets accordés aux vins du château.

09 81 49 47 00 – bachelards.com

Domaine Christophe Savoye

Christophe et Sophie vous offrent une expérience œnotouristique à 360°. Pour les œnophiles option sport, partez en randonnée pédestre avec pique-nique puis dégustation ou optez pour la séance de yoga qui ouvrira vos chakras et vos sens à la dégustation, ou encore avalez les reliefs beaujolais sur un segway ou une trottinette. Les autres embarqueront à bord d’un 4×4 vintage, tandis que certains attendront autour d’une planche de charcuteries et fromages locaux et des vins du domaine.

04 74 69 11 24 – vins-chiroubles.com

Château de la Chaize

Le château de la Chaize renaît tel un phénix, avec les ambitions d’un aigle royal. Après d’énormes travaux, l’ensemble du domaine renoue avec son faste d’antan. Restauration complète du chai de 1771, des bâtiments dessinés par l’architecte de Louis XIV, restructuration du domaine pour une gestion écologique, ainsi que du vignoble avec un passage en bio. Les visites se font uniquement sur rendez-vous, pour la garantie d’un moment privilégié chargé d’histoire, de dégustations, et d’excellence.

06 13 07 92 76 – chateaudelachaize.fr

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André Hugel disparait

Figure du vignoble alsacien, André Hugel s’est éteint à l’âge de 92 ans ce lundi. Il représentait la 11ème génération d’une famille ancrée dans le vignoble de Riquewihr depuis 1639.

A quelques jours de ses 93 ans qu’il aurait fêtés le 19 août, le patriarche de la famille Hugel, maison emblématique de l’Alsace en France comme à l’international, s’est éteint des suites du Covid-19. La Famille Hugel évoque André Hugel avec tristesse et admiration : « De lui, nous garderons le souvenir d’une vie incroyablement riche, une dévotion sans faille à l’histoire familiale et une tendresse sans limite pour ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Avec André Hugel, s’aventurer pendant de longues heures dans les ruelles pittoresques du village de Riquewihr et pousser la porte de nos caves plusieurs fois centenaires, c’était partir à la découverte des extraordinaires terroirs alsaciens et de l’histoire de notre magnifique région. » La famille est ancrée dans le vignoble de Riquewihr (Haut-Rhin) depuis 1639. Après plusieurs siècles dans la rue des Cordiers, la maison Hugel s’est installée en 1902 au cœur de Riquewihr. Personne ne passe au coin de la rue du général de Gaulle et de la rue de la Première Armée sans lever les yeux vers l’enseigne Hugel et se rappeler les étiquettes jaunes emblématiques des cuvées de la maison, aujourd’hui dirigée par Marc, Marc-André et Jean-Frédéric Hugel, représentants les 12ème et 13ème générations.

Hugel et la renommée de l’Alsace

A une époque où la formation à l’œnologie n’était guère répandue, André Hugel avait suivi des études professionnelles en France à Beaune et en Allemagne à Geisenheim. Il a très tôt intégré l’entreprise familiale, qu’il contribua à développer avec ses deux frères Jean et Georges. Il ne l’a jamais quittée jusqu’à ses derniers jours et a considérablement contribué au dynamisme de la maison ces dernières années, en étant un fervent défenseur de deux cuvées emblématiques à l’accent fortement alsacien – les cuvées « Grossi Laüe » qui signifie « les meilleurs vignobles » en dialecte alsacien et « Schoelhammer » – qui sont aujourd’hui des fers de lance de la maison. Avec ses frères, André Hugel fait partie de cette poignée d’Alsaciens qui avait œuvré à la qualité et à la reconnaissance officielle des mentions « Vendanges Tardives » et « Sélections de Grains Nobles ».

L’histoire de l’Alsace

Egalement président de la société d’archéologie de Riquewihr depuis 1978 et président du Musée du vignoble et des vins d’Alsace depuis 1979, il assuma aussi les fonctions de grand maître de la confrérie Saint-Etienne en 1985 puis celles d’adjoint au maire de Riquewihr de 1989 à 1995 et de conseiller municipal de 1995 à 2001. Hormis son intérêt pour l’histoire du vignoble alsacien, il s’est particulièrement attaché à l’histoire des incorporés de force alsaciens. Ses recherches dans ce domaine ont donné lieu à plusieurs publications.

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Boire un verre à Paris oui, mais en plein ciel ou dans un lieu éphémère !

Bien après d’autres mégalopoles qui avaient compris depuis longtemps l’attrait irrésistible des rooftops, Paris tente depuis quelques années de se rattraper avec une véritable inflation d’adresses. Les lieux éphémères ne sont pas en reste, de quoi enchanter votre été.

Parfois, le désamour pour un monument peut se transformer en irrésistible attraction. Vous pensez que cela ne se passe que dans les contes ? Eh bien pas tout à fait puisque l’austère Tour Montparnasse a décidé de se réinventer pour que nos regards sur elle changent drastiquement. Direction donc le dernier étage, celui depuis lequel vous verrez tout Paris… sauf la Tour Montparnasse. Première raison évidemment d’aller jeter un coup d’œil. Mais surtout, vous allez pouvoir découvrir au 59ème étage de ce monolithe de verre et d’acier le rooftop LBF qui a investi les lieux depuis quelques semaines. 800 m² repensés par La Brasserie Fondamentale qui y propose ses excellentes bières artisanales. Mais comme tout le monde n’est pas nécessairement fou de houblon, les équipes ont pensé à tout et propose une courte carte des vins, en partenariat notamment avec Oé Vins qui propose des vins bio et vegan et qui s’engage toute l’année pour favoriser la biodiversité à laquelle l’entreprise consacre 1% de son chiffre d’affaires. On boit donc bon et utile pour la planète dans une ambiance guinguette musicale festive.

Côté lieu éphémère, comment ne pas succomber au charme du Palais Galliera, hôte habituel d’expositions sur la mode, et qui ouvre pour quelques semaines ses somptueux jardins du 16ème arrondissement voisins de la Tour Eiffel. On vient y découvrir la cuisine inspirée et inspirante de la dynamique Justine Piluso qui pour l’occasion s’est associée au talentueux chef pâtissier Jeffrey Cagnes. Une cuisine subtile, aux accents méditerranéens, qui s’accompagne de vins bien pensés. En 11 références seulement, le voyage peut se faire du Maroc (Tandem d’Alain Graillot) à l’Italie (Barbera d’Alba de Rocca), de la Catalogne (Tanca els ulls, Catalogne) à la Loire (Bertrand Couly).                

Et dès la rentrée…

Pour les plus patients ou pour ceux qui reviendront de vacances à la fin du mois d’août, la rentrée de septembre s’annonce enthousiasmante avec notamment le retour à Paris de la péniche La Bougeotte, plus précisément sur le quai de l’Oise dans le 19ème arrondissement. Après un été du côté d’Auxerre, la péniche offrira de nouveau ses 120 références principalement bio, biodynamiques ou en méthode vin nature. Une très jolie carte qui fait la part belle à la Bourgogne mais aussi à la Loire, à l’Alsace, au Jura sans oublier les bulles où se côtoient champagnes et Pet’ Nat’ (Emoustillant de Philippe Gilbert, Petite Nature de Martin Texier…). Les amateurs de spots immanquables quant à eux guetteront l’ouverture du rooftop de l’hôtel SO/Paris annoncée pour début septembre. Cet immense complexe ouvert dans le quartier Morland Mixité Capitale dans le 4ème arrondissement non loin de l’île Saint-Louis offrira une vue à couper le souffle sur la capitale. De quoi profiter d’un verre de vin avec Paris à ses pieds en oubliant que l’année vient de recommencer…

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