La cité des climats et vins de Bourgogne annonce ses dates d’ouverture

Les visiteurs pourront accéder aux trois sites de cet ensemble oenotouristique au printemps 2023. L’occasion pour Terre de Vins de lui dédier un numéro spécial exclusif.

Un « pont suspendu » de 20 tonnes installé à 20 mètres du sol, sans soutien intermédiaire. Sur son site de Beaune, la cité des climats et vins de Bourgogne a franchi un cap avec ce geste architectural inédit. L’édifice, presque achevé, se repère désormais de loin, annonçant une prochaine ouverture au public.

Au-delà de ce symbole beaunois, la cité en réseau se rapproche de son aboutissement. C’est officiel : les trois sites ouvriront au public ce printemps. Mâcon le 25 mars 2023. Chablis, le 1er à avril. Et Beaune, site principal, le 13 mai. Le début d’une nouvelle ère oenotouristique en Bourgogne.

Un numéro spécial dédié

En effet, ces trois lieux de vie et de découverte s’articulent autour de la Bourgogne viticole en tant qu’archétype des vins de terroir. Chaque bâtisse proposera un parcours scénographique immersif et sensoriel, ainsi que de nombreux lieux de vie : bars, terrasses, boutiques, salles privatisables etc. De même, l’école de vins de Bourgogne sera présente dans les trois sites pour proposer des ateliers tout publics ainsi que des formations à destination des professionnels.

Un programme complet et ambitieux, qui sera présenté sous tous ses aspects dans un numéro spécial conçu par Terre de Vins. Vous y trouverez un guide des parcours de visite et lieux de vie des trois sites. Vous y comprendrez l’intention des personnalités à l’origine du projet : responsables politiques, vignerons de l’interprofession, bâtisseurs, architectes et scénographes. Enfin, vous y découvrirez des suggestions inédites de parcours oenotouristiques au départ des lieux.

Terre de Vins Cité des Climats et Vins de Bourgogne. En kiosques au printemps 2023, à quelques jours de l’ouverture du site de Beaune.

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4 chefs et 6 Plumes d’Or

La sixième édition des Plumes d’Or du Vin et de la Gastronomie, fondée et orchestrée par Paul Amsellem du Domaine Vernay à Ampuis (Rhône) avec Charlotte Jacques-Leflaive a fait vibrer les papilles au Pavillon d’Armenonville niché au bord du Bois de Boulogne à Paris.

La soirée était organisée en partenariat avec l’association Les Grandes Tables du Monde, présidée par David Sinapian de la Maison Pic de Valence et qui n’est autre que le mari de la cheffe Anne-Sophie Pic. Celle-ci participait d’ailleurs au diner à huit mains avec ses confrères Pierre Gagnaire du restaurant éponyme à Paris, Mathieu Guibert (Anne de Bretagne à La Plaine-sur-Mer) et Marc Haeberlin (L’Auberge de l’Ill à Illhaeusern). Les Tables du Monde a été créée en 1954 d’abord sous le nom de Traditions & Qualité par des restaurateurs d’institutions parisiennes (Prunier, Taillevent, Lasserre, La Tour d’Argent, Le Grand Véfour et Maxim’s) et illustrée sur un bout de nappe du Grand Véfour en 1959 par un certain Jean Cocteau qui offrira ainsi son coq à cocarde comme logo de l’association. Un guide est édité d’abord avec des établissements de l’Hexagone puis rapidement du Monde entier.

Cette édition des Plumes d’Or parrainée cette année par le comédien et humoriste Patrick Timsit et animée par Patrick Chêne, journaliste et vigneron, a récompensé, lors d’une grande soirée au Pavillon d’Armenonville, le chef pâtissier Pierre Hermé pour son livre Toutes les Saveurs de la Vie (chez Buchet Chastel) , le journaliste Jérôme Gagnez (France Inter, Paris Première) pour le vin et l’écrivaine poétesse traductrice japonaise Ryoko Sekugushi pour la gastronomie. Jérôme Gagnez a rappelé en recevant l’un des trophées (un vase Lalique) que son « rêve d’enfance était de faire de la radio et comme je suis un fou de vin, je goûte le plus possible et je raconte deux ou trois histoires sur le domaine et le vigneron le dimache matin à la radio, c’est passionnant ». Les vins du dîner qui rassemblait 400 convives étaient proposés à la dégustation aux professionnels en fin d’après-midi. Parmi les grandes bouteilles d’une trentaine de domaines, les vins du Domaine Trimbach, Lafaurie-Peyraguey, Phélan-Ségur, Pavie, Clos de Tart, Château Grillet, Beaucastel, les champagnes Jacquesson, Egly-Ouriet, Pol Roger… et bien sûr les Condrieu du Domaine Vernay, Paul Amsellem ayant bien sûr clôturer la soirée par une petite chanson.

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Revivez les temps forts de Vinitech-Sifel 2022

Après quatre ans d’absence, le salon Vinitech-Sifel faisait son grand retour au Parc des Expositions de Bordeaux, du 29 novembre au 1er décembre. Trois jours de rencontres professionnels autour des innovations et équipements de la filière vin, dont nous retraçons les temps forts en vidéo.

La dernière fois que Vinitech-Sifel s’est déroulé à Bordeaux, en 2018, la pandémie de Covid-19 n’était pas encore passée par là. Il aura donc fallu quatre ans pour le grand salon mondial vitivinicole, arboricole & maraicher fasse son grand retour au Parc des Expositions, pour une 23ème édition très attendue par les professionnels. 45 000 visiteurs en trois jours, 700 exposants, 70 conférences, ces trois jours ont été riches en rencontres et en découvertes, avec une volonté claire d’axer ce rendez-vous sur les sujets de développement durable, comme le soulignait Philippe Autran, Président de Bordeaux Events And More (organisateur du salon) lors de l’inauguration : « Plus que jamais, des pratiques viticoles aux solutions d’embouteillage, notre salon doit être au diapason des attentes environnementales et mettre l’innovation au service des évolutions de la filière. Partageons nos horizons, en nous souvenant que l’agriculture est avant tout une aventure humaine ».

Un préambule partagé par Alain Rousset, Président de la Région Nouvelle-Aquitaine : « la filière vin est en pleine mutation, elle est confrontée à de multiples problématiques, environnementales et climatiques, la révolution agroécologique qui oblige la vigne à être exemplaire, mais aussi la baisse de la consommation. La question est : comment pouvons-nous accompagner les viticulteurs face à ces mutations ? Notre région est en première ligne sur ces sujets et nous devons tout examiner, y compris l’option épineuse de l’arrachage – il nous faut imaginer une forme de grand « plan social » avec une vraie stratégie de retournement. Si nous arrachons des vignes, que met-on à la place ? Quelles solutions d’évolution propose-t-on aux exploitants concernés ? On ne vas pas mettre des lotissements, il faut préserver nos paysages. De cette difficulté, nous devons faire une chance. Toutes les parties en présence sont concernées et je vais en parler dès cette semaine avec le Ministre de l’Agriculture ».

Durant ces trois jours, les professionnels ont pu être confrontés à toutes les pistes d’innovations qui s’offrent à la filière vin, de la robotisation des pratiques mécaniques aux solutions pour minimiser le bilan carbone des exploitations, en passant par le packaging, la tonnellerie, la verrerie, les bouchons…

Retrouvez les temps forts de Vinitech-Sifel 2022 en vidéo avec « L’ABC de Vinitech-Sifel » :

A comme Audace

B comme Bouteille, Bouchon et Barrique

C comme Carbonne

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Pic Saint-Loup : Puech-Haut officialise le rachat du Mas de l’Oncle

Avec le rachat du Mas de l’Oncle, à Lauret, le Château Puech-Haut continue son implantation sur le terroir du Pic Saint-Loup et se dote d’un outil de vinification de premier plan pour l’ensemble de ses activités viticoles. Rencontre exclusive avec son propriétaire, Gérard Bru, qui a décidé de rebaptiser le domaine le Mas du Bélier.  

A 74 ans, Gérard Bru a l’ambition d’un jeune vigneron. Entouré de ces fameuses barriques entièrement relookées par des artistes du monde entier, le propriétaire du Château Puech-Haut pose, cigare aux lèvres, dans son nouvel écrin : le Mas de l’Oncle, à Lauret. Un rachat effectif depuis le 14 août 2022. « On n’a pas racheté ce domaine pour flamber mais par stratégie, expose l’ancien industriel dont la famille est dans le vin depuis 400 ans. Cela faisait des années que j’avais repéré ce domaine pour son emplacement entre nos deux entités du Pic Saint-Loup, Lavabre à Claret, et les Fontetes à Fontanès, mais aussi pour son outil de vinification ultra-moderne. Soit on construisait un nouveau chai de toutes pièces, soit on achetait un domaine, clef en mains. » Ancienne propriété de Fabrice Bonmarchand, qui était en dépôt de bilan, le domaine d’une douzaine d’hectares tout en bio s’est révélée l’endroit adéquat, situé dans un havre de paix, entouré de garrigue et de nature, à quelques kilomètres de l’emblématique montage du Nord de Montpellier. « En revanche, on a décidé de le rebaptiser le Mas du Bélier, histoire de repartir de zéro et de tirer un trait sur un passé assez tumultueux », poursuit Gérard Bru. A ses côtés, Denis Gigault, le directeur général, précise : « On a payé tous les actifs, le matériel, les bâtiments, les vignes et le listing clients mais pas le stock. On veut vraiment insuffler une nouvelle dynamique ! »

« On n’est pas du genre à céder à la pression du commerce ! »

Pour rappel, c’est le célèbre architecte Rudy Ricciotti (MUCEM à Marseille, le Stade Jean Bouin à Paris, etc…) qui est à l’origine de ce complexe viticole, achevé en 2017, et composé de trois corps de bâtiments regroupant la logistique, la cuverie de vinification ainsi que le chai à barrique surplombé par l’espace de dégustation. « Toutes les installations et le bâti sont dans un état irréprochable, on va d’ailleurs regrouper nos trois unités culturales du Pic St Loup ici pour tout vinifier et élever sur place, prolonge Denis Gigault. En revanche, les vignes ont besoin d’une vraie restructuration, d’une remise en état conséquente. » Le palissage a besoin d’un coup de neuf et certaines vignes vont être arrachées. « Mais ça c’est notre métier, on sait le faire, on ne va pas se précipiter, on n’est pas du genre à céder à la pression du commerce », poursuit Gérard Bru. Ce dernier veut faire de son nouveau vaisseau-amiral un vrai lieu oenotouristique où la culture prendra une large part. « Je suis très attaché à cet esprit artistique, on va enfin pouvoir exposer nos fameuses barriques que l’on a depuis 20 ans et pour lesquelles on a jamais trouvé l’endroit idoine. »

En revanche, il n’y aura pas d’accueil touristique comme l’avait prévu l’ancien pensionnaire des lieux. « Mais on ne s’interdit pas de lancer des ateliers dégustation, de créer des événements estivaux autour du vin et de recevoir des professionnels et des entreprises », prolonge Gérard Bru dont la marque à la tête de bélier produit environ 2 700 000 bouteilles pour un chiffre d’affaires de 22 millions d’euros. Et ce n’est pas tout, d’ici quelques semaines, Puech-Haut va lancer un spiritueux avec une vodka à base de raisins bio (Cognac) en collaboration avec le prestigieux artiste Robert Combas. L’ambition toujours intacte.

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[Avent du vin N°2] : Noël et la magie des spiritueux

Voici une nouvelle idée de cadeau pour le 2ème jour du calendrier de l’avent du vin. Quelques ouvrages sur le thème des spiritueux et du cocktail pour maîtriser cet art à la perfection ! Un joli cadeau glissé sous le sapin qui fera son petit effet … Nous avons d’ailleurs consacré un hors-série sur les spiritueux encore disponible en kiosque ou à découvrir en ligne.

Le grand manuel des cocktails

Pour tous ceux qui rêvent de réaliser des cocktails comme les bartenders, c’est le cadeau idéal !


103 recettes des cocktails les plus emblématiques.20 notions essentielles pour composer son bar de rêve et 20 gestes à connaître pour maîtriser l’art d’assembler softs et spiritueux.

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Prix : 35 €

Bible des cocktails

La Bible des cocktails de Simon Difford, aussi dénommée Diffordsguide, est à ce jour la publication la plus complète et la plus reconnue au monde sur le sujet. Elle est devenue « la bible » de tous les bartenders. Voici aujourd’hui, la cinquième édition en français, revue et augmentée. Simon Difford a acquis depuis de nombreuses années, une réputation incontournable auprès du top de la communauté des barmans. 

Pour retrouver ce livre ➡️ marabout.com
Prix : 39 €

Encyclopédie des alcools et des spiritueux

Ce magnifique volume, richement illustré, présente sur plus de 800 pages tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les alcools et les cocktails : il dresse l’inventaire des bouteilles qui garnissent tout bar qui se respecte, explique l’origine des boissons les plus célèbres du monde, leur mode de fabrication et la manière de les déguster. Un choix de recettes de cocktails classiques, exotiques ou inédits, complète cette formidable compilation de documents captivants.

Cet ouvrage raconte l’historique de la création des spiritueux, les méthodes de fabrication et les meilleures façons de déguster. Il donne des informations sur les producteurs et les marchés locaux et des conseils pour l’achat. Enfin, un chapitre est consacré à plus de 150 recettes de cocktails classiques ou insolites.
©Electre 2022

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Prix : À partir de 70 €

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Dourthe, l’heure du changement d’ère

Avec le départ à la retraite de Patrick Jestin après 35 ans de bons et loyaux services, la maison Dourthe entre dans une nouvelle ère. C’est un binôme composé de Frédéric Bonnaffous et Valentin Jestin qui va désormais présider à la destinée de cette institution bordelaise née en 1840.

« Après 35 années consacrées au développement de Dourthe et des vins de Bordeaux, j’ai décidé de faire valoir mes droits à la retraite« , explique sobrement Patrick Jestin dans une lettre adressée à la filière. Lui qui présidait, depuis 1987, à la destinée de cette belle maison bordelaise fondée en 1840 par le Landais Pierre Dourthe (et désormais associée sous une seule entité de négoce avec CVBG et Kressmann sous le contrôle du groupe champenois Thiénot), a décidé de passer la main. On lui doit notamment, dès 1988, le lancement de la marque Dourthe N°1 avec Denis Dubourdieu, puis plus tard, des cuvées haut de gamme comme « Essence de Dourthe » ainsi que les Parcellaires de la maison. Patrick Jestin a également œuvré au développement des propriétés appartenant à Dourthe, comme le Grand Cru Classé 1855 Château Belgrave ou encore le Cru Bourgeois Exceptionnel Château Le Boscq et Château La Garde en appellation Pessac-Léognan.

« Préparer une transition douce basée sur le temps long et un socle de valeurs communes« , poursuit Patrick Jestin. « Dourthe est aujourd’hui riche d’une équipe de 100 personnes, majoritairement centrées sur ses domaines. Une véritable extension existe avec nos vignerons partenaires avec qui nous travaillons parfois depuis plus de 30 ans dans une relation de confiance et de respect mutuels« .

En tirant sa révérence, Patrick Jestin cède la place à un tandem « à la fois familial et historique » : Frédéric Bonnaffous, ingénieur agronome et œnologue qui dirigeait jusqu’à présent les Domaines Dourthe, devient Directeur des Vins Dourthe et supervisera l’ensemble de la production ; Valentin Jestin, le fils de Patrick, diplômé de Sciences Po’ et de l’EM Lyon Business School, en place au sein de la maison depuis 2014, devient Directeur de la Marque. C’est donc une nouvelle ère « dans la continuité » qui s’ouvre chez Dourthe.

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Mouton Rothschild dévoile l’étiquette du millésime 2020

Le château Mouton Rothschild, Premier Grand cru Classé 1855 (Pauillac), dévoile l’étiquette de son 2020. Conformément à la tradition, c’est un artiste qui signe l’œuvre qui va immortaliser l’habillage de ce millésime. Le peintre britannique Peter Doig ajoute son nom à une liste déjà illustre.

C’est une tradition qui a près de 80 ans : depuis 1945, les étiquettes de chaque millésime de Château Mouton Rothschild sont illustrées par des œuvres originales. Elles enrichissent année après année, une collection unique d’art contemporain qui réunit des artistes très différents et venant de tous les horizons tels que Dali, César, Miró, Chagall, Picasso, Warhol, Soulages, Bacon, Balthus, Tàpies, Jeff Koons, David Hockney, Annette Messager, Olafur Eliasson… Perpétuant cette belle habitude, le Premier Grand Cru Classé 1855 (Pauillac) vient de dévoiler l’étiquette qui habillera son millésime 2020 : c’est le peintre britannique d’origine écossaise Peter Doig, qui signe l’œuvre en question, mariant « des échos de Cézanne et Van Gogh à une fascinante rêverie personnelle sur la naissance nocturne d’un grand vin, que l’étrange magie d’un air de guitare semble éveiller à la vie ».

Né à Edimbourg en 1959, Petr Doig a grandi à Trinidad et au Canada, avant de s’installer à Londres pour suivre des études artistiques à la St Martins School of Art puis à la Chelsea School of Art. Depuis 2002, il vit entre Londres et Trinidad. « Cette œuvre montre un peu les coulisses de la production de vin, ce qui se passe ‘derrière la scène’. C’est une sorte d’ode aux travailleurs, à tous ceux qui interviennent dans les différentes étapes de l’élaboration du vin jusqu’à la mise en bouteille finale. C’est un songe teinté de romantisme, comme si quelqu’un décidait spontanément de chanter dans les vignes. C’est un moment de poésie, où l’on peut prendre son temps. Ce n’est ni vraiment le jour, ni vraiment la nuit, mais plutôt un entre deux, entre le réveil et le sommeil. Il est possible d’y voir un périple, un voyage rêvé dans le monde des vendanges » précise-t-il.

De son côté, Julien de Beaumarchais de Rothschild, copropriétaire de Château Mouton Rothschild, explique ainsi le choix de Peter Doig : « Nous souhaitions un artiste qui utilise la toile et la matière picturale pour exprimer des sujets figuratifs. Peter Doig, coloriste hors pair, est exclusivement concentré sur sa discipline de peintre dont il est devenu un des plus célèbres de sa génération, exposé dans les musées du monde entier. Sa technique et son univers ont quelque chose de très singulier dans la création picturale contemporaine. Ses sujets sont extrêmement variés. Sa peinture échappe à tout classement. Il a réussi la création de ‘son’ monde à lui, inimitable. »

À l’occasion de la révélation de la nouvelle étiquette, Baron Philippe de Rothschild SA propose, en partenariat avec Sotheby’s, une vente aux enchères en ligne exceptionnelle, d’un lot unique de Château Mouton Rothschild 2020. Les fonds récoltés seront intégralement reversés aux pompiers de la région bordelaise pour les doter de moyens additionnels de prévention des incendies. La vente aux enchères se clôturera le vendredi 2 décembre à 19h00. Elle est accessible en suivant ce lien.

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[Luberon] La Citadelle a été reprise

Yves Rousset-Rouard a cédé son domaine de La Citadelle à Valérie et Yannick Panagiotis. Vignoble, jardin botanique et musée du tire-bouchon changent de mains mais pas d’équipe.

Le domaine acquis en 1990 par le producteur de cinéma passé par la politique Yves Rousset-Rouard est situé sur la commune de Ménerbes (84). Certifié bio depuis 2016, les 39 hectares s’étendent sur 11 lieux-dits et 74 parcelles, où sont produits AOC Luberon et IGP Vaucluse dans les trois couleurs. Outre le vignoble, un jardin botanique et le musée du tire-bouchon, composent la propriété.

Père de trois fils, dont l’un Alexis a travaillé sur le domaine, le nonagénaire a donc décidé de vendre. « Place aux jeunes. Il faut savoir se remettre en question régulièrement, c’est fondamental pour soi et pour les autres », explique l’homme qui ne parle pas encore de retraite.

Les nouveaux acquéreurs Valérie et Yannick Panagiotis vont donc s’immerger dans le milieu du vin. Valérie Joslin Panagiotis est actionnaire de la société Aroma-Zone, spécialisée dans les extraits de plantes.

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Estoublon à fond les ambitions

Le château Estoublon a présenté à la Maison russe ses ambitions pour sa nouvelle cuvée rosé Roseblood et pour le domaine en cours de restructuration.

Le dernier rosé d’Estoubon, Roseblood, se veut le vin le plus festif de la gamme pour ce millésime 2021 dans un nouvel écrin. L’assemblage de grenache et cinsault avec quelques grappes de tibouren, est particulièrement expressif, minéral et floral sur des notes de grenade, de rose, de citron et d’abricot (15 €). Un IGP Méditerranée qui évoque sur la nouvelle étiquette le serpent, symbole de métamorphose et de séduction, et la rose ancienne.  « Un nom disruptif que l’on savait un peu choquant [lire le livre d’A.G. Howard] mais facile à mémoriser et qui rappelle le jardin de roses du château » avoue Jean-Guillaume Prats. Le vice-président des Domaines Delon (avec le château Léoville Las Cases, ex-Cos d’Estournel, Estate & Wines de LVMH et Domaines Barons de Rothschild, est l’un des actionnaires d’Estoublon aux cotés de son acheteur principal, l’entrepreneur et investisseur dans l’hôtellerie de luxe Stéphane Courbit (Lov Group) et du couple Sarkozy). Ce rosé, élaboré en collaboration avec quelques coopératives locales bénéficiera de deux nouveaux sites de vinification dès février pour atteindre un million de bouteilles en 2023. Il a été élaboré par Anaïs Maillet, ingénieur agro, œnologue et directrice technique qui était parti vinifier à Mendoza (Terrazas de Los Andes du groupe LVMH) après avoir fait ses armes au Château Lafon-Rochet. En charge de la restructuration du vignoble, Jean-Guillaume Prats a fait revenir dans l’Hexagone en 2020 cette « jeune femme passionnée au parcours remarquable » pour s’occuper du vignoble de 19 hectares en bio (13 actuellement en production avec les arrachages) sur un domaine de près de 200 hectares dans les Baux-de-Provence. Après l’étude des sols, des blancs, notamment des grenaches et des rolles, devraient être replantés au pied des Alpilles en agroforesterie.

La touche Sarkozy

La production actuelle est pour moitié en rosés, 25 % en rouge (avec la cuvée château en syrah, mourvèdre, grenache, cabernet-sauvignon élevé un an en fût de chêne et amphores en béton), et le reste en blanc (roussanne, Marsanne, grenache blanc) qui repasse en AOP Baux de Provence (auparavant en IGP Alpilles). Pour les assemblages en juin dernier, Anaïs Maillet avait été rejoint par une certaine Carla Bruni-Sarkozy «  qui s’implique beaucoup et s’intéresse à l’œnologie tandis que son mari qui ne boit pas de vin commence à venir au domaine avec des distributeurs, confie Jean-Guillaume Prats. Nous allons nous atteler à faire un très grand vin. Pour cela, il faut une bonne équipe technique et une stratégie pour construire la distribution avant de le faire connaître ». La distribution est en cours sur le marché français (notamment en exclusivité dans tous les établissements Paris Society) et au printemps prochain, la marque devrait être présente également aux Etats-Unis, en Europe du Nord, au Japon. Un « commando de jeunes directeurs export a été recruté pour cela ». Estoublon compte également miser sur l’image avec les réseaux sociaux et sur une touche musicale insufflée par Carla.  « Nous comptons sur les compétences conjuguées dans la maison des spécialistes du vin, des affaires et des artistes pour une belle alchimie » commente Jean-Guillaume Prats.

Une goutte d’huile et d’œnotourisme

Mais Estoublon, c’est aussi l’huile d’olive et l’œnotourisme. La première, haut de gamme, est issue des plus de 100 hectares d’oliviers classés également en Baux de Provence depuis 1995. L’hôtel dans le château du XVIIIe à Fontvieille a été repensé et redécoré avec dix suites; il n’est loué que « all included » pour des événements et mariages avec l’accès aux jardins restructurés par l’architecte-paysager Dominique Lafourcade. Le nouveau restaurant La Table d’Estoublon, a été confié au chef Wim Van Gorp. Autant d’atouts qui ont permis à la propriété de rejoindre en 2021 le prestigieux Comité Colbert regroupant 92 maisons de luxe réputées pour leur savoir-faire. Parmi celles-ci, quelques grandes tables (Alain Ducasse, Anne-Sophie Pic, Yannick Alleno, Joël Robuchon, Guy Savoy, Taillevent…), les plus belles maisons de champagne et de cognac, (Bollinger, Ruinart, Krug, Perrier-Jouët, Hennessy, Martell, Rémy Martin) et une poignée de grands domaines viticoles (Châteaux Cheval Blanc, Lafite Rothschild, Yquem).

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