Languedoc Saint-Drézéry, l’appellation qui monte !

Le mercredi 8 février dernier était officiellement présentée au Château de Castrie l’extension de l’aire géographique de l’appellation Languedoc Saint-Drézéry à deux autres communes héraultaises. 

Voisine du Pic Saint-Loup et mitoyenne des Grés de Montpellier, l’appellation régionale à dénomination géographique intègre maintenant Sussargues et Castries dans son territoire. Ce sont donc plus d’une trentaine d’hectares supplémentaires qui seront ajoutés au 120 déjà en production au sein de la petite AOC.

Petite appellation certes mais une grande nouvelle pour les 7 exploitations viticoles réparties sur les communes de l’est de la métropole montpelliéraine. Fièrement attaché à son terroir, le président de l’AOC Jean Lacauste (vigneron au Mas Marcay) était ému lors de son discours, prestation assurée devant un bon nombre d’élus locaux de la métropole, de la députée de la circonscription et des représentants de la chambre d’agriculture et d’AOC viticoles, rien que cela. Il faut quand même le dire, tout ce qui touche aujourd’hui au développement des vignes de la métropole est d’ailleurs sacré, puisque Montpellier ambitionne de devenir une capitale du vin, au même titre que Bordeaux ou Beaune.

Alors petit terroir donc mais au grand caractère pour l’une des premières zones d’appellation revendiquée dans le Languedoc. “Saint-Drézéry est enregistrée comme VDQS depuis 1951, reconnue bien avant d’autres appellations donc celle du Languedoc”. Un paysage reconnaissable par ses galets roulés entourés de garrigues et des vignes nichées sur de jolis coteaux qui offrent, comme au Mas de Carrat, de jolies panoramas sur le Ventoux sur le Canigou.

En sommeil depuis plus de 60 ans et sous l’impulsion de son président, la gestion est réactivée en 2009. L’agrandissement est donc une étape supplémentaire dans le processus d’obtention d’appellation autonome et indépendante espérée pour les prochaines années.

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Winechain dévoile ses premiers domaines

Winechain, la plateforme dédiée aux grands vins du monde verra le jour au premier trimestre 2023 avec la sortie du premier wiNeFT. La liste officielle des premiers domaines inscrits est dévoilée.

Créée par Xavier Garambois, ex patron d’Amazon Europe, associé à Guillaume Jourdan, directeur général de l’agence VitaBella à Paris, Marc Perrin, Château de Beaucastel et Nicolas Mendiharat, directeur général de Palate Club à San Francisco, WINECHAIN a pour ambition de connecter les grands domaines aux nouvelles générations de passionnés de vin à travers le monde. La plateforme a dévoilé la liste officielle des premiers domaines habilités à émettre des wiNeFT sur sa marketplace indépendante. 

Les domaines membres du projet wiNeFT :

Weingut Egon Müller (Allemagne) 
Château de Beaucastel (France) 
Champagne Louis Roederer (France) 
Champagne Fleur de Miraval (France) 
Champagne Henri Giraud (France) 
Cos d’Estournel (France) 
Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande (France) 
Château Smith Haut Lafitte (France) 
Domaine Vincent Girardin (France) 
Domaine Didier Dagueneau (France) 
Trimbach (France) 
Roberto Voerzio (Italie) 
Ceretto (Italie) 
Parusso (Italie) 

Cette liste s’étoffera au fur et à mesure que les candidatures auront été étudiées et acceptées. Si tous les vins de ces domaines continueront à être proposés dans leurs réseaux de distribution habituels, les propriétaires auront également la possibilité d’émettre en 2023 des wiNeFT qui leur permettront de proposer, aux particuliers du monde entier, des bouteilles rares provenant directement de leur cave ainsi que des créations et des expériences uniques. 

Pour Antoine Pétrus, Directeur des Grands Domaines Internationaux: « WineChain a mis en place un processus rigoureux de sélection et de onboarding depuis quatre mois qui a permis d’aboutir à la liste officielle des tout premiers domaines qui proposeront quelques unes de leurs plus belles bouteilles sous forme de wiNeFT. Tous considèrent que la traçabilité immuable du Web3, la transparence et l’accessibilité au monde du vin, dans le but de l’ouvrir à toute une nouvelle génération d’amateurs, sont l’avenir. Dans cette démarche, WineChain est résolument décidé à offrir cette innovation disruptive basée sur la blockchain à tous les châteaux, les domaines et toutes les maisons de champagne pour lesquels la quête d’excellence est permanente. »

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Et si c’était une sommelière ?

Trois sommelières figurent parmi les 17 demi-finalistes du concours de Meilleur Sommelier du Monde, dont les épreuves se poursuivent aujourd’hui à Paris. Cette édition 2023 pourrait être marquée, dimanche, par la première consécration d’une femme dans cette compétition.

On pouvait compter une douzaine de sommelières parmi les 68 candidats figurant sur la photo de famille inaugurale, mardi soir, de ce dix-septième concours de Meilleur Sommelier du Monde. Depuis la première édition en 1969, du chemin a été parcouru sur la place et la représentation des femmes dans le monde de la sommellerie, mais le delta masculin-féminin saute toujours férocement aux yeux ; il est d’ailleurs à peu près du même ratio concernant la liste des demi-finalistes qui a été annoncée hier soir à l’Hôtel de Ville de Paris : sur les 17 candidats encore en lice, trois sont des femmes – Pascaline Lepeltier, Meilleure Sommelière de France ; Valeria Gamper, Meilleure Sommelière des Amériques (de nationalité argentine) ; et Nina Jensen, Meilleure Sommelière du Danemark. Trois femmes extrêmement talentueuses qui n’ont plus à prouver ni leur expérience, ni leur détermination : Pascaline Lepeltier, en plus d’avoir été sacrée Meilleure Sommelière de France et Meilleur Ouvrier de France en sommellerie en 2018, a brillamment décroché le statut de candidate française il y a un an contre ses concurrents et exerce son métier de sommelière à New York ; Valeria Gamper, après avoir décroché le titre de Meilleure Sommelière d’Argentine en 2019, a décroché celui de Meilleure Sommelière des Amériques en 2022 et exerce son métier de sommelière en Espagne (El Molino de Urdániz) ; quant à Nina Jensen, elle a fini à la deuxième place du concours mondial en 2019 à Anvers, deuxième du concours européen en 2021 à Chypre, et exerce son métier de sommelière dans un grand établissement de Copenhague. Autant dire qu’en termes de parcours professionnel, ces trois femmes n’ont rien à envier à des hommes. Reste à briser le « plafond de verre » de la compétition, tout d’abord en se hissant en finale dimanche, ce que deux candidates seulement ont réussi à faire jusqu’à présent : la Canadienne Véronique Rivest, deuxième en 2013, et le Française Julie Dupouy (sous la bannière de l’Irlande), troisième en 2016.

It’s a Man’s Man’s Man’s World, but…

Les lignes sont-elles en train de bouger dans un monde de la sommellerie encore majoritairement masculin, mais où l’on voit de plus en plus de femmes dans les écoles, dans les formations et s’illustrer dans les compétitions ? « Tout dépend d’où l’on regarde », souligne Valeria Gamper. « En Argentine, on voit beaucoup de femmes dans les compétitions de sommelier, et d’autres femmes ont déjà montré la voie de l’excellence, comme Paz Levinson qui est une inspiration pour nous toutes. J’ai très à cœur de continuer à montrer l’exemple, à être utile, à inspirer aux futures sommelières cette passion du vin qui a été pour moi un véritable coup de foudre lorsque je l’ai découvert, mais aussi à encourager le développement des formations en Argentine – car beaucoup doivent encore se faire à l’étranger lorsqu’on veut élever son niveau ». Un sentiment que partage sa compatriote Andrea Donadio, Meilleure Sommelière d’Argentine en titre, qui n’a malheureusement pas validé son billet pour les demi-finales : « J’ai eu la chance d’apprendre mon métier quasi-exclusivement avec des femmes, elles ont été mes professeurs, mes mentors. C’est comme cela en Argentine mais je sais que ce n’est pas forcément le cas dans d’autres pays, même ici en Europe – d’ailleurs on peut voir l’important décalage entre le nombre d’hommes et de femmes dans ce concours. Et même si la sommellerie en Argentine est assez féminisée, cela ne m’empêche pas en tant que jeune maman d’entendre des remarques comme ‘mais votre petite fille, où est-elle ?’ Eh bien elle va très bien, elle est à Buenos Aires avec son père (rires). Lorsqu’on est une femme et que l’on veut accomplir certains rêves, réaliser des ambitions, on se heurte encore à ce type de situations. J’espère que le fait qu’une femme puisse gagner la compétition permettra de faire évoluer cela. »

Marina Revkova, l’exemple ukrainien

Surmonter son statut de femme dans un monde très masculin et encore très patriarcal, c’est ce qu’a dû faire Marina Revkova, Meilleure Sommelière d’Ukraine, lorsqu’il y a sept ans seulement, elle a changé de carrière professionnelle pour se lancer dans une formation de sommelière : « le métier de sommelier est accessible aux femmes mais c’est aussi un métier très physique, et il faut être prête à l’accepter. Quelquefois il faut faire deux fois plus d’efforts pour faire le même boulot que les garçons. Mais même lorsqu’on y arrive, on est souvent confrontée à des clients – et des clientes – qui préfèrent avoir les conseils d’un homme au moment de choisir une bouteille de vin. Encore plus lorsqu’on est blonde aux yeux bleus… C’est à nous, en tant que sommelières, de leur montrer notre expertise et que l’on peut être aussi professionnelles qu’un homme ». La trajectoire de Marina a été fulgurante une fois qu’elle a découvert l’univers du vin : « ça a changé ma vie. Je viens d’un petit village d’Ukraine, très loin de la capitale, et j’avais toujours rêvé de voyager à l’étranger. Aujourd’hui je suis à Paris, avec de très grands sommeliers, on déguste de grands vins, on rencontre des vignerons, c’est incroyable d’être là ». Malgré la difficulté des épreuves et la déception de ne pas avoir passé le stade des quarts de finale, Marina Revkova savoure cette extraordinaire expérience, elle qui a dû quitter l’Ukraine pour fuir la guerre et vit actuellement en région bordelaise (elle suit depuis quelques mois un stage au château Latour, notamment grâce au soutien de la Fondation Gérard Basset), loin de sa famille qui a payé un lourd tribut aux affrontements : « c’est bien sûr une pression supplémentaire que de représenter mon pays dans une telle compétition. Je ne veux pas de traitement de faveur, je ne veux pas que les gens s’apitoient sur mon sort, mais je veux montrer que les Ukrainiens sont courageux, qu’ils se battent, qu’ils travaillent dur dans le pays qui les accueille. Mon cœur est là-bas, et je sais que j’y retournerai lorsque la guerre sera terminée, pour y exercer mon métier de sommelière ».

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Comment le cognac protège son nom

Au Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC) une équipe lutte contre les contrefaçons, les détournements de notoriété et le dépôt de marques trop évocatrices.  

L’affaire est entendue : il n’y a de cognac qu’à Cognac et dans sa région. Victime de son succès, l’or ambré des Charentes a toujours été copié, imité, usurpé. Très tôt, négociants et viticulteurs comprirent qu’il fallait protéger leur trésor. Cela fut fait dès 1909, avec le décret dit Fallières, qui fixait les limites géographiques de l’aire de production et ouvrait la voie à la reconnaissance de l’appellation d’origine contrôlée (AOC) en 1936.

Aujourd’hui, la contrefaçon n’a pas disparu. Dernier exemple en date : au printemps 2022, pas moins de 2 000 bouteilles de faux cognac ont été saisies et détruites près de l’aéroport de Copenhague (Danemark). Les flacons avaient été embouteillés dans les Balkans, étiquetés au Danemark et devaient être écoulés en Suède. « Ce succès doit beaucoup à la collaboration active avec les autorités danoises et l’agence européenne de police criminelle Europol », souligne Amandine Duthilleul, chargée de la protection de l’appellation cognac au Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC).

Une bière “flavour cognac” en Israël

« Plus que jamais, l’AOC est un patrimoine à chérir et à défendre. Nous devons redoubler de vigilance », insiste la juriste, dont le service qu’elle dirige traite environ 200 dossiers par an. La contrefaçon n’est pas le seul fléau. Le détournement de notoriété inquiète aussi. Cet été, le BNIC a obtenu l’arrêt de la fabrication, de la commercialisation et de la promotion d’une bière vendue en Israël. La boisson promettait un « goût cognac » (“flavour cognac”) sur l’étiquette. Elle n’en contenait pas une goutte ! Neuf palettes ont été jetées. « L’affaire s’est réglée à l’amiable et la partie adverse s’est engagée à ne plus utiliser le mot cognac », indique Amandine Duthilleul.

Expliquons-nous : les actions du BNIC ne visent pas à interdire l’usage du terme cognac, « mais les modalités relatives à la présentation et promotion des produits doivent faire l’objet d’une attention particulière. L’AOC, c’est notre patrimoine commun. C’est la garantie qu’une bonne partie de la valeur ajoutée générée sur les marchés soit partagée en France et dans notre région », poursuit la juriste.

Un produit de beauté “Cognac Diamond” à Taïwan

L’équipe d’Amandine Duthilleul, de taille modeste mais efficace, avec un troisième expert recruté en 2022, s’appuie sur tout un réseau en France et à l’étranger : ressortissants, ambassades, autorités de contrôle et une cinquantaine de cabinets d’avocats. Récemment, l’office local de la propriété intellectuelle de Taïwan a refusé l’enregistrement de la marque « Cognac Diamond », déposée pour une marque de cosmétique.

Dernier exemple en France : en septembre, l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) a rendu une décision favorable à une demande conjointe du BNIC et de l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO), en refusant l’enregistrement d’une marque française « Cognapea ». Les ressemblances phonétiques avec le nom cognac constituaient une « évocation, au sens juridique du terme ».

Il a été rappelé à cette occasion que « l’évocation d’une appellation protégée est interdite non seulement pour les produits qui ne répondent pas au cahier des charges de l’appellation mais aussi pour ceux bénéficiant de l’appellation cognac. La multiplication de ces usages qui consisterait à dénaturer l’appellation risquerait d’affaiblir sa notoriété », prévient le BNIC.

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Meilleur Sommelier du Monde : Pascaline Lepeltier en demi-finale

La candidate française fait partie des 17 demi-finalistes annoncés ce soir à l’Hôtel de Ville de Paris. Elle fait aussi partie des trois femmes qui disputeront les épreuves dès demain après-midi, pour décrocher une place en finale ce dimanche 12 février.

Après le Quai d’Orsay pour le coup d’envoi, l’Hôtel de Ville pour l’envol. C’est dans ce bel écrin au cœur de Paris qu’a été annoncée ce soir la liste des 17 demi-finalistes du concours de Meilleur Sommelier du Monde, consécutive aux quarts de finale qui se sont déroulés hier matin. Des épreuves particulièrement relevées, comme ont pu en témoigner les différents candidats. Favoris, challengers ou outsiders, toutes et tous étaient sous tension ce soir jusqu’à ce que les membres du comité technique Shinya Tasaki et Olivier Poussier, respectivement Meilleur Sommelier du Monde en 1995 et 2000, montent sur la scène pour annoncer les noms des candidats encore en lice.

Ils seront donc 17, sur les 68 candidats qui se trouvaient sur la ligne départ, à disputer les demi-finales dès demain. 14 hommes et 3 femmes, dont la candidate française Pascaline Lepeltier, qui a rejoint ses confrères et consœurs sous les applaudissements nourris de ses nombreux supporters. Les autres candidates sont l’Argentine Valeria Gamper, Meilleure Sommelière des Amériques, et la Danoise Nina Jensen, finaliste de la dernière édition à Anvers. L’autre finaliste malheureux de 2019 et Meilleur Sommelier d’Europe 2017, Raimonds Tomsons, est toujours dans la course. À noter la présence d’un autre candidat français concourant sous la bannière suisse, Reza Nahaboo, et de deux candidats italiens, Francesco Marzola (sous la bannière de la Norvège) et Andrea Martinisi (pour la Nouvelle-Zélande). Enfin, l’Asie est fortement représentée au prochain tour, avec la Chine, le Japon, la Malaisie et Taiwan.
Reste à passer une bonne nuit de sommeil et à reprendre des forces, car demain tout recommence : il y a seulement trois places pour la finale, qui se tiendra dimanche en public à La Défense Aréna.

Voici les candidats qualifiés pour les demi-finales :

Valeria Gamper (Argentine)

Suvad Zlatic (Autriche)

Tom Ieven (Belgique)

Reeze Choi (Chine)

Sotiris Neofytidis (Chypre)

Nina Jensen (Danemark)

Pascaline Lepeltier (France)

Manuel Schembri (Islande)

Wataru Iwata (Japon)

Raimonds Tomsons (Lettonie)

Chuan Ann Tan (Malaisie)

Francesco Marzola (Norvège)

Andrea Martinisi (Nouvelle-Zélande)

Jo Wessels (Afrique du Sud)

Reza Nahaboo (Suisse)

Kai-Wen Lu (Taiwan)

Mark Guillaudeau (Etats-Unis)

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Meilleur Sommelier du Monde : leaders, challengers et outsiders

Parmi les 68 candidats et 65 pays présents au concours de Meilleur Sommelier du Monde, certains sont de grands habitués, d’autres sont venus en force, d’autres enfin sont là pour la toute première fois. De quoi déjouer tous les pronostics que l’on pourrait se hasarder à faire.

Ils étaient 68 sur la ligne de départ mardi soir, et dès ce jeudi soir, au moment de l’annonce des demi-finalistes, ils ne seront sans doute plus qu’une vingtaine à être encore dans la course. Il y aura des déceptions, sans doute, il y aura aussi des rêves brisés, mais il y aura pour tous les candidats la satisfaction d’avoir représenté leur pays (d’origine ou d’adoption) dans la plus grande compétition de sommellerie, qui plus est à Paris. 65 délégations sont présentes, certaines étant de grandes habituées de l’exercice, d’autres étant présentes pour la toute première fois.

L’Italie puissance 5

On trouve, aussi, des sommeliers originaires du même pays qui concourent sous des bannières différentes. C’est le cas des cinq candidats italiens, sans doute une première et un record pour nos voisins transalpins : Salvatore Castano, qualifié en tant que Meilleur Sommelier d’Europe & Afrique ; Mattia Antonio Cancia, désigné Meilleur Sommelier d’Italie ; Francesco Marzola, représentant la Norvège ; Andrea Martinisi, représentant la Nouvelle-Zélande ; Paolo Saccone, représentant l’Australie. « La sommellerie italienne est présente en force, et c’est fabuleux d’être là tous ensemble, défendant des pays différents. La sommellerie a longtemps été dominée par la France mais l’Italie a une ancienne tradition de service, et bien sûr une grande tradition viticole« , expliquent de concert Paolo et Andrea, qui sont partis aux antipodes pour exporter et développer leur expertise en sommellerie. Salvatore Castano, qui représente son pays et l’Europe toute entière, a une explication pour cette forte présence italienne : « la plupart d’entre nous ont en commun d’exercer en dehors d’Italie, c’est certainement le fait de nous être forgé une expérience internationale, sous d’autres latitudes, qui nous a permis de nous ouvrir aux grands vins du monde entier, de hausser notre niveau et d’être présents pour cette compétition« . Le fait d’arriver auréolé du titre européen constitue-t-il une pression supplémentaire ? « La pression, je me la mets déjà tout seul sans me dire que je suis plus attendu que d’autres candidats. Il est certain que le niveau de difficulté est encore plus élevé que pour le concours européen. Les épreuves de quart de finale étaient très relevées, c’est impossible de tout savoir et de trouver toutes les réponses au test théorique, avec seulement 90 minutes pour répondre à 100 questions. Nous avions ensuite 6 minutes pour identifier 4 vins à l’aveugle, puis un vin muté. Nous avions enfin un exercice de service avec mise en situation, qui durait 3 minutes. Difficile de dire comment ça s’est passé, d’autant que tout le monde a l’impression d’avoir répondu des choses différentes. »

Singapour, nouvelle place forte en Asie ?

Parmi les autres pays fortement représentés figure aussi Singapour, défendu par le tenant du titre de Meilleur Sommelier du pays, Joel Lim, mais aussi par le Meilleur Sommelier Asie-Océanie, Mason Ng. Ils sont tous les deux présents au concours mondial pour la première fois. Singapour serait-il en train de devenir la nouvelle place forte de la sommellerie en Asie, damant le pion au Japon ? « Singapour est petit en surface, mais il y a beaucoup de restaurants, d’hôtels, bientôt Vinexpo va s’y dérouler, cela devient un hub international où la qualité de service et de connaissance des vins, mais aussi de tous les produits asiatiques, ne cesse de progresser », souligne Mason Ng. « La communauté des sommeliers est encore modeste (moins de 150 personnes) mais elle grandit rapidement, tout le monde échange beaucoup, il y a beaucoup de dégustations à l’aveugle, d’entraînements en commun, avec une mise en commun des ressources qui nous tire tous vers le haut. C’est un honneur en tout cas d’être ici à Paris, et même si je ne remporte pas le concours, j’ai déjà énormément appris et progressé, ne serait-ce qu’après les épreuves d’hier qui était très exigeantes ».

Première fois à ce niveau également pour Grégory Mio, candidat français qui défend les couleurs du Luxembourg après avoir été désigné Meilleur Sommelier du pays moins d’un an après s’y être installé : « j’appréhende ce concours comme une formidable expérience et un apprentissage accéléré. On se confronte à du très haut niveau, on rencontre des confrères du monde entier. Les épreuves nous mettent vraiment face à nos limites, que ce soit sur le plan théorique ou pratiques. Lorsqu’on nous demande par exemple de connaître 16 bières de 16 pays différents ou de classer par ordre alphabétique les sous-parties d’une appellation sud-africaine, avec un timing très serré, c’est très exigeant. Quoiqu’il arrive ce soir au moment de l’annonce des demi-finalistes, pour moi cette participation est une source de progression, qui me servira pour les éditions suivantes ».

Cinquième participation pour Eric Zwiebel

Sur la notion d’expérience, Eric Zwiebel en connaît un rayon. Le sommelier alsacien, qui concourt sous la bannière du Royaume-Uni, participe pour la cinquième fois au concours de Meilleur Sommelier du Monde ! « Lorsqu’on a participé aussi souvent que moi, on a presque fait le tour de toutes les émotions. On a connu les grands moments de réussite, les moments où on est tombé dans le trou, où il a fallu se redresser, lutter contre le doute, garder espoir. Toute cette expérience, personne ne peut me la prendre, mais forcément on se pose des questions : a-t-on toujours la mémoire assez opérante ? Les bons réflexes ? Est-on encore assez frais face à la jeune génération qui arrive ? C’est presque une méditation philosophique, et c’est la beauté de ce concours : même si l’on ne veut pas stresser, on stresse quand même. Une fois qu’on y est, tout le monde perd un peu ses certitudes, on sait que tout peut arriver, il peut y avoir des déceptions de la part de grands noms très attendus, ou des surprises venues de nulle part. On a des cas de figure comme Gérard Basset qui a gagné à force de persévérance, ou comme Marc Almert qui a gagné très jeune dès sa première participation. Ça pose des questions… Mais j’essaie de me mettre moins la pression qu’autrefois, même si je suis venu bien préparé, avec ce que cela signifie de sacrifices sur votre temps de travail, votre vie privée : la compétition c’est presque une drogue… C’est très certainement ma dernière candidature. Bien sûr que j’ai envie de gagner, mais quoiqu’il arrive, je resterai un homme heureux et un papa comblé ».

Eric Zwiebel et Grégory Mio sont, avec bien sûr Pascaline Lepeltier, Bruno Scavo (Monaco) et Reza Nahaboo (Suisse), les cinq candidats d’origine française, à égalité avec l’Italie, présents à ce concours.

« Il y a 10 ans, jamais je n’aurais imaginé être ici »

Parmi les pays qui sont présents pour la première fois au concours figure l’Équateur, invité en tant que « pays observateur » sur les rangs pour rejoindre l’Association de la Sommellerie Internationale (ASI). José Maria Aguirre, qui représente ce petit pays sud-américain, savoure le moment : « je viens d’un pays qui n’a pas de tradition viticole, ni de tradition de la sommellerie. J’ai rapidement su que je voulais travailler dans le service et l’hospitalité, et c’est en voyageant et étudiant aux États-Unis que j’ai vraiment commencé à envisager de travailler dans cette filière. J’ai travaillé aux États-Unis pendant 15 ans puis, avec la pandémie, je suis rentré chez moi et j’ai ouvert une activité d’importation de vins fins. La sommellerie équatorienne démarre à peine, nous avons encore beaucoup de points de progrès, mais nous voulons nous faire une place sur la carte de la sommellerie sud-américaine et mondiale. Pour moi, être ici à Paris est déjà une formidable opportunité, avec une exposition hors du commun, au côté de grands professionnels du monde entier : si je suis en demi-finale ce soir, ce ne sera que du bonus ; si je n’y suis pas j’aurai tout de même gagné – il y a dix ans, jamais je n’aurais imaginé être ici. Et j’ai le sentiment de poser les bases pour ceux qui viendront après moi ».

Beaucoup de nouveaux candidats partagent ce parcours, comme Tawanda Maruma, qui représente le Zimbabwe. Après être « tombé dans le vin » en 2008-2009, il se prend de passion pour cet univers et suit une formation à Cape Town en Afrique du Sud, apprenant les arcanes du métier, l’art des accords mets & vins. Après l’entrée du Zimbabwe au sein de l’ASI en 2020, Tawanda participe d’abord au championnat Europe & Afrique à Chypre, avant de récidiver à Paris cette semaine : pionnier de la sommellerie dans son pays, il souligne cette fierté « de représenter mon pays pour la deuxième fois, surtout ici, en France, en présence de si grands sommeliers. J’ai toujours rêvé de représenter le Zimbabwe et c’est formidable d’être là, j’apprends énormément. Après le concours européen, celui-ci est encore plus relevé, tout ce que l’on peut faire est donner le meilleur de soi pour s’entraîner. Quoiqu’il arrive pour moi dans cette compétition, ce n’est pas une conclusion, ce n’est que le début : j’ai le privilège d’ouvrir la voie à tous les jeunes sommeliers africains qui suivront, leur dire qu’ils doivent croire en eux : j’ai regardé les images de la finale de 2019, il y avait Raimonds Tomsons et Nina Jensen, je me disais ‘qu’ils sont forts !’ et cette année je suis en compétition avec eux. C’est incroyable. »

C’est le même sentiment de fierté et d’enthousiasme que l’on trouve chez Khahn Vi Le Hoang, qui incarne la toute première candidature du Vietnam : « dans mon pays, il n’y avait pas vraiment de la culture de la sommellerie, alors avec des amis passionnés de vin comme moi, nous avons fondé l’association des sommeliers vietnamiens en 2017, qui est devenue officielle en 2019. C’est extrêmement récent, et après avoir participé à plusieurs compétitions nationales, c’est moi qui ai la chance de porter cette candidature. C’est vous dire l’honneur d’être ici, à Paris, parmi les plus grands sommeliers du monde, pour défendre les couleurs du Vietnam et contribuer à développer la culture du vin dans mon pays ».

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Champagne Chassenay d’Arce : Romain Aubriot nommé chef de caves !

Alors que le champagne Chassenay d’Arce sur la Côte des Bar connaît un bel essor avec des ventes qui ont presque doublé à l’export en trois ans, la coopérative vient de se doter d’un nouveau chef de caves, Romain Aubriot, qui succède à Brice Bécard, celui-ci ayant rejoint « La Chablisienne ». Nous sommes allés rencontrer ce jeune œnologue qui connaît les terroirs de l’Aube comme sa poche.

On peut dire que vous êtes tombé dans la marmite du champagne quand vous étiez petit…

Mon père était vigneron à Voigny, sur la Côte des Bar. Il m’a transmis son métier. Ma grande déception, c’est qu’il n’avait pas assez de surface pour élaborer son propre champagne. Depuis 2017, j’ai repris son exploitation avec mon frère, ce qui me permet de garder un pied dans les vignes. Mais, dès mon plus jeune âge, j’ai rêvé d’aller plus loin. A 15 ans déjà, je voulais devenir œnologue. J’ai suivi un cursus très champenois en passant d’abord par le BTS viticulture œnologie du Lycée d’Avize. J’ai alors fait un stage dans le Beaujolais pour découvrir autre chose que nos vinifications en blancs. Puis je me suis inscrit au DNO de l’Université de Reims. A ma sortie, j’ai tout de suite été recruté par un laboratoire d’analyse, l’Institut œnologique de Champagne. Pendant dix ans, j’ai couvert toute la Côte des Bar, du Bar-sur-Aubois au Barsequanais en passant par les Riceys et en faisant un détour par Montgueux. On ne peut rêver meilleure école que l’œnologie conseil ! Dans ce métier, on découvre tous les types de cépages y compris les plus rares, des structures de toute taille, et évidemment des terroirs et micro-terroirs très différents. J’ai eu aussi un très bon formateur en la personne de Philippe Narcy, qui arpente ces coteaux depuis 38 ans…

En somme, vous avez exactement le même cursus que Cyril Delannoy, qui vient de devenir chef de caves de la coopérative Le Brun de Neuville, après dix années passées comme œnologue conseil sur la Côte des Bar !

En effet, d’ailleurs, nous étions dans la même promotion de DNO ! Il était chez un concurrent, la Station oenotechnique, ce qui ne l’empêche pas d’être resté un ami.

Qu’est-ce qui vous a attiré chez Chassenay d’Arce ?

C’est une maison que j’avais le plaisir de suivre dans mon ancien travail. Je faisais leurs analyses de vins et j’en commentais les résultats. Brice Bécard, l’ancien chef de caves, avait aussi l’habitude de nous inviter lors de ses séances d’assemblage. J’ai été attiré chez Chassenay d’Arce par le lien entretenu avec les adhérents. Je ne voulais pas perdre ce contact avec les vignerons que j’adorais dans mon précédent métier, et que je n’aurais peut-être pas retrouvé dans d’autres structures. C’est aussi une belle maison, très prometteuse, dont les ambitions me correspondent bien. Le projet que m’a présenté le directeur lorsque je l’ai rencontré m’a plu, de même que cette gamme très étoffée, où chaque cuvée a un caractère bien affirmé. 

J’aime sa mise en avant du pinot blanc. Ce cépage représente pour moi une des clefs de notre terroir aubois. Il produit des vins aussi exceptionnels qu’atypiques. En Champagne, il n’existe sans doute pas plus de cinquante cuvées 100 % pinot blanc, et 45 doivent se trouver autour des deux villages de Ville-sur-Arce et Celles-sur-Ourse. Le pinot blanc se plaît en effet particulièrement bien sur nos sols argilo-calcaires du kimméridgien. Certains l’ont testé sur la craie de la Côte des blancs, mais ils se sont aperçus qu’il donnait là-bas des vins trop maigres. A l’inverse, sur des sols argileux, il manquera de fraîcheur. Il faut un juste milieu que seuls nos sols apportent vraiment. La culture du pinot blanc implique aussi un savoir-faire, à l’image du meunier, il exige une maîtrise de la juste maturité à la vendange qui ne pardonne pas et qui se joue à deux jours près, sans quoi on tombe très vite sur quelque chose de trop riche et de trop lourd. Chassenay d’Arce y parvient grâce à un suivi précis des parcelles. Nous possédons aussi des pressoirs de petite taille permettant de presser à part ces cépages rares pour lesquels les surfaces restent réduites. La place du pinot blanc parmi nos cuvées devrait encore se renforcer puisque d’ici deux ans, en plus de notre pur pinot blanc de la gamme Caractères, une nouvelle cuvée dans la gamme bio associant pinot blanc et chardonnay fera son apparition. On ne résumera bien-sûr pas Chassernay d’Arce au pinot blanc. Nos pinots noirs sont également magnifiques ! Beaucoup de consommateurs ont l’image d’un cépage assez rond et puissant. Mais lorsque l’on discute avec d’autres chefs de caves, notamment de la Marne, ils reconnaissent au pinot noir de la vallée de l’Arce une fraîcheur particulière avec une finale saline, et un joli fruit qui reste suffisamment léger pour ne pas faire perdre au vin son élégance.

Y-a-t-il une touche un peu personnelle que vous souhaiteriez apporter ?

J’adore les vinifications sous bois. Nous possédons déjà un joli chai, mais nous serons sans doute amenés à le développer !

https://chassenay.com

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35 vins de Bourgueil lauréats au concours des Ligiers

Les membres du jury du concours des Ligers ont dégusté plus de 2000 échantillons de vins du Val de Loire pour établir le palmarès des meilleurs vins de Loire de 2023.

Parmi les 664 vins récompensé, le jury a attribué 35 médailles à des Vins de Bourgueil dont :

13 médailles d’Or

14 médailles d’Argent

8 médailles de Bronze

La liste des vignerons de Bourgueil, lauréats du concours des Ligers, est disponible ICI.

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Louis Bouillot (Boisset) lance ses crémants de terroir millésimés

Pour faire valoir leur spécificité dans le monde de la bulle, quelques rares producteurs de crémant de Bourgogne tentent une approche parcellaire et millésimée. La gamme de Louis Bouillot, lancée ce mois de février 2023, en devient l’un des exemples les plus aboutis.

Bienvenue dans l’élite des crémants de Bourgogne. Avec sa nouvelle gamme Les Grands Terroirs, la maison de Nuits-Saint-Georges Louis Bouillot (groupe Boisset) frappe fort. Ces trois cuvées, commercialisée à partir de ce mois de février 2023, sont à la fois issues d’une parcelle unique et millésimées. Une approche rare dans un monde d’assemblage.

Près de 10 années de travail

Pour Pierre Jury, directeur adjoint des vins effervescents au sein du groupe Boisset, il s’agit de « s’inspirer des vins tranquilles pour premiumiser les crémants de Bourgogne ». Une démarche au long cours. « Nous avons commencé à construire cette gamme en 2014 avec la plantation, de notre propre vignoble destiné au crémant dans différents secteurs de Bourgogne, sur 170 hectares au total. S’en est suivi un travail d’identification des meilleures parcelles, avant de procéder à l’élaboration elle-même. » Résultat : ces trois cuvées haut de gamme, chacune produite à quelques milliers d’exemplaires. Un coffret de 6 flacons (deux de chaque) a été créé pour l’occasion.

La collection :

Louis Bouillot – crémant de Bourgogne Les Lavots 2017 (19,9 €) Le coup de cœur de la rédaction : ce 60 % pinot noir / 40 % chardonnay est issu d’une parcelle de Molesme, village du nord de la Bourgogne et voisin de la Champagne, où l’on dit trouver les meilleurs terroirs à crémant. Derrière sa robe or blanc aux subtils reflets rosés, c’est sans conteste le pinot noir qui domine, et distille toute son élégance aromatique : petites baies rouges, cerise croquante, pivoine. Le tout doté d’une belle allonge. Un crémant d’une grande énergie, taillé pour la garde, et à ouvrir avec un peu d’avance.

Louis Bouillot – crémant de Bourgogne Chenôvre 2017 (19,9 €) : 100 % de chardonnay, issu d’une parcelle située à Savigny, non loin de la colline de Corton. Colline dont on retrouve ici la générosité comme l’élégance : la couleur or paille annonce un nez très expressif sur les fruits jaunes, et une bouche où la richesse (pâte de coing, abricot séché, amande toastée) le dispute à la minéralité. Le plus gourmand de cette collection.

Louis Bouillot – crémant de Bourgogne En Bollery 2018 (23,5 €) : Une parcelle en contrebas du Clos de Vougeot donne le jour à cette cuvée d’un très bel habit or pâle. À l’aveugle, difficile de deviner qu’il s’agit exclusivement de pinot noir : le profil est tout en délicatesse et en tension, sur des notes subtiles d’agrumes, griottes, et pommes croquantes. Le plus vif de la gamme.

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Sandrine Chamfrault: nouvelle Directrice du Syndicat Viticole des vins de Graves

La Syndicat Viticole des Graves vient d’annoncer la nomination de Sandrine en tant que nouvelle Directrice. Avec plus de 20 ans d’expérience dans le secteur de la communication et du marketing, Sandrine apportera une expertise précieuse pour le développement de l’appellation Graves.

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