[L’avent du vin N°21] : La boxe vin, un cadeau qui dure

Vous cherchez le cadeau de Noël idéal pour un amateur de vin ? Voilà une belle idée de cadeau, qui en plus de ça, dure plusieurs mois et prolonge le plaisir d’offrir : la box de vin. Vous offrez chaque mois un nouveau moment de dégustation à vos proches

Trois fois vins

Depuis 2010, ces abonnements font des heureux à Noël : un cadeau qui dure plusieurs mois, pour découvrir chaque mois de nouveaux domaines confidentiels, avec un livret de dégustation détaillé et offrant les meilleurs vins sélectionnés parmi des milliers. Disponibles en cartes cadeaux, c’est le format idéal pour faire plaisir plusieurs mois de suite ! Chaque mois, la fondatrice de Trois fois vins Marie-Dominique Bradford parcourt les vignobles pour dénicher de vraies pépites, avec à cœur de ne travailler qu’avec des vignerons soucieux de leur impact sur l’environnement.

Voici l’abonnement « coup de cœur des abonnés » : La Box Buissonniers

La Box permet de recevoir, chaque mois, trois bouteilles de vin : deux bouteilles au profil gourmand et une dernière, plus complexe en bouche. C’est l’abonnement vin idéal pour les épicuriens qui souhaitent être surpris, sans se tromper. Vous avez le choix d’offrir un abonnement pour 3, 6, 9 ou 12 mois.

Prix de l’abonnement 6 mois de la box Buissonniers : 39,90€ / mois
Pour découvrir les différents abonnements :
troisfoisvin.com

Chai les filles, la box de vin des vigneronnes

Lancé en décembre 2015 par Mélanie Dauphin, le site marchand Chai les Filles séduit avec son offre de box de vins sur abonnement exclusivement élaborés par des vigneronnes. Les filles adorent et les garçons en redemandent !

La formule d’abonnement fonctionne sur un, trois, six ou douze mois. La box (de deux ou trois bouteilles) est livrée tous les mois en point relais ou à domicile et propose systématiquement deux, voire trois découvertes vigneronnes sélectionnées sur l’ensemble du territoire français, avec une préférence en Languedoc, région de lancement.

Un concept original, qui permet de découvrir le formidable travail des vigneronnes françaises !

Prix : Box vin 2 bouteilles (29,90 €) et box vin 3 bouteilles (39,90 €)
Retrouvez ces boxs sur : chailesfilles.fr

L’abonnement box de vin Sommellerie de France

Pour une idée cadeau originale ou simplement pour se faire plaisir, Sommellerie de France vous propose l’abonnement à une box de vin. Pendant la durée de votre choix, la box œnologie vous offre l’opportunité de découvrir chaque mois de nouvelles bouteilles de vin. Chacune d’elle est soigneusement sélectionnée par des sommeliers, savant comment vous faire plaisir et explorer vos sens. 

4 abonnements box de dégustation de vin sont disponibles :
Gourmande (37,90 €/mois), BIO (21,90 €/mois), Prestige (29,90 €/mois) et Coup de cœur (17,90 €/mois).

Retrouvez-les sur le site internet : sommelleriedefrance.com

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Colin, un champagne de terroir

Voici une maison relativement discrète de la Côte des Blancs où deux frères produisent des cuvées de très belle qualité, marquées par la typicité de leur terroir. Une belle découverte.

A l’approche des fêtes, c’est toujours la même question. Quel champagne choisir pour célébrer dignement les réveillons ? Certains se tourneront vers les grandes Maisons, d’autres s’aventureront davantage vers des vignerons indépendants. Mais le choix est ici très vaste et il n’est pas toujours évident de s’y retrouver. Outre les stars dont il est souvent difficile de trouver les vins (et surtout à quel prix), nombre de passionnés proposent de très belles cuvées pourvoyeuses de belles émotions viniques. Parmi eux, les frères Colin, Richard et Romain, qui ont fait prendre en 1997 un virage sans précédent à l’entreprise familiale qui possède des vignes depuis… 1829 ! Jusqu’ici, comme beaucoup de leurs voisins, 6 générations successives de viticulteurs s’étaient succédé, apportant une matière première de qualité aux coopératives locales de Vertus et Bergères-lès-Vertus, au sud de la Côte des Blancs. Et puis, l’envie de pouvoir produire leurs propres cuvées les a conduits à sortir de ce système pour devenir vignerons. Grand bien leur en a pris puisque la gamme est d’une très belle homogénéité avec des champagnes très bien définis, équilibrés et pourvoyeurs d’émotions.

Finesse et élégance

Une récente dégustation nous a permis de regoûter plusieurs cuvées de la gamme. L’élégance était assurément le qualificatif commun aux différents vins proposés. Une très grande majorité de chardonnay évidemment sur les 11 hectares du domaine, essentiellement plantés autour de Vertus, classé en premier cru, mais aussi sur Oiry et Cramant en grand cru.

La cuvée Castille (33,5€) est un point d’entrée très intéressant puisqu’elle est composée uniquement de raisins issus de Vertus dont 40% proviennent d’une réserve perpétuelle constituée depuis 2004. De quoi apprécier un style très charmeur, oscillant entre des notes de fruits jaunes et exotiques, porté par une belle salinité et des élans épicés précis. L’ensemble est énergique et flatteur. De son côté, la cuvée Parallèle (36,5€), de composition similaire, gagne en vivacité avec un dosage extra-brut (3g/l) et exprime une très belle profondeur de matière. Un vin qui jouera parfaitement la transition entre la fin d’apéritif et l’entrée notamment s’il s’agit de Saint-Jacques.

De quoi poursuivre sur un très beau La Croix Saint-Ladre 2016 (56,7€) qui réussit à exprimer la générosité d’un sol argileux et limono-crayeux, avec un côté sanguin et profond, à la droiture d’un sous-sol crayeux. Le vin est large et frais, bien équilibré avec un dosage à 4g /l juste. Et pour des mets d’exception, comme un très beau foie gras, la cuvée Les Prôles et Chétivins 2008 (65,5€) est tout indiquée. Issue de vieilles vignes de 60 ans qui ont donné leurs noms à l’ensemble, elle emporte le dégustateur dans l’univers de très beaux champagne patinés par plus d’une décennie de vieillissement sur lies. Le nez, très charmeur, évolue sans cesse dans le verre et varie entre notes boulangères et de noisette mais aussi de brioche et de fruits secs. La bouche rappelle pour sa part la grandeur de ce terroir crayeux avec une grande droiture et une allonge très appréciable. Un vrai vin de fêtes !

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Artémis Domaines prend le contrôle de Jacquesson

Après être entrée en début d’année au capital de Jacquesson, Artémis Domaines, la branche de la famille Pinault dédiée aux investissements viticoles, annonce la prise de contrôle intégrale de la maison champenoise.

Artémis Domaines, qui détenait depuis février 2022 une participation minoritaire dans le capital de Jacquesson aux côtés de la famille Chiquet, vient d’acquérir le solde et devient ainsi l’actionnaire unique de cette maison de champagne emblématique, qui était entre les mains de la famille Chiquet depuis 1974. Une façon, détaille un communiqué, de « pérenniser l’avenir » de la maison « et en confier les rênes à un groupe rompu à la culture de terroirs prestigieux et réputé pour produire des vins d’exception dans un respect strict de l’environnement ».

En effet, Artémis Domaines compte déjà dans son portefeuille plusieurs joyaux des vignobles français et américains. Majoritairement détenu par la famille Pinault aux côtés de la famille Henriot, Artémis Domaines est propriétaire de Château Latour, 1er grand cru classé 1855 à Pauillac, du Clos de Tart à Morey-Saint-Denis et du domaine d’Eugénie à Vosne-Romanée en Bourgogne, du vignoble de Château Grillet dans la vallée du Rhône, Bouchard Père et Fils à Beaune, William Fèvre à Chablis, Champagne Henriot à Reims, ou encore le domaine Eisele Vineyard situé dans la Napa Valley en Californie et Beaux Frères dans l’Oregon.

Frédéric Engerer, directeur général d’Artémis Domaines, déclare dans le même communiqué : « L’extraordinaire travail de la famille Chiquet, qui a su faire de la Maison Jacquesson un incontournable de la Champagne, reconnue par les amateurs du monde entier et saluée par les plus grands critiques. Son positionnement d’excellence et le tempérament vigneron de ses vins résonnent parfaitement avec les valeurs et les savoir-faire d’Artémis Domaines. Après une période de transmission des savoirs pendant l’année 2022, nous sommes très honorés de pouvoir prendre la relève. » La direction générale de la Maison Jacquesson continuera d’être assurée par Jean Garandeau nommé en septembre 2022. Jean-Hervé Chiquet continuera de siéger au Conseil d’Administration.

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Nomacorc Blue Line, premiers bouchons synthétiques labelisés « Net Zero Plastic to Nature »

L’entreprise Vinventions productrice des bouchons Nomacorc vient d’obtenir ce label exigeant garantissant un impact environnemental neutre pour sa dernière gamme lancée en mai 2021.

La démarche est courageuse, reconnaissons-le. Une entreprise, dont les produits sont à l’heure actuelle essentiellement réalisés à partir de plastique d’origine fossile, s’expose nécessairement lorsqu’elle communique sur son impact environnemental. Pour autant, c’est avec une transparence encore assez rare que Vinventions a présenté ses initiatives permettant de mesurer et de compenser l’impact lié à la production de sa gamme Blue Line. Déjà, de quoi s’agit-il ? Romain Thomas, chef de produit Nomacorc, nous explique ainsi qu’actuellement, « l’entreprise propose à ses clients 3 gammes différentes. La Red Line (32,5% de la production), la plus ancienne, est composée de bouchons d’entrée de gamme entièrement composés de plastiques d’origine fossile. Conscients de l’empreinte carbone liée et des évolutions indispensables pour lutter notamment contre le réchauffement climatique, la Green Line (60% de la production) a ainsi été développée et mise sur le marché à partir de 2013. Les différents bouchons qui sont ainsi estampillés proviennent de matières premières durables et renouvelables, dérivées de la canne à sucre. Enfin, la Blue Line (7,5% de la production) vient apporter une solution notamment aux attentes de la grande distribution en matière d’utilisation de plastiques recyclés dans tout ce qui touche aux emballages dont les bouchons font partie ». Cette Blue Line se compose donc de bouchons fabriqués à part égale de plastique d’origine fossile ainsi que de plastique recyclé. Green et Blue lines sont en constante progression dans la production globale de l’entreprise, « l’objectif étant de ne plus avoir de Red Line à terme » précise Romain. Si la Green Line était déjà reconnue avoir une empreinte carbone neutre, VInventions a souhaité que sa gamme Blue Line puisse avoir pour sa part une empreinte plastique neutre sur l’environnement.

Un label obtenu après 2 ans de travail

Après avoir identifié plusieurs entreprises susceptibles de délivrer des labels relatifs à l’empreinte plastique, Vinventions s’est tourné vers South Pole, une entreprise reconnue pour la qualité de ses actions en la matière. « Nous avons travaillé pendant 2 ans avec South Pole, initialement à partir d’estimations de production puis en réajustant nos données avec des chiffres réels » poursuit Romain. 3 étapes successives ont été nécessaires. Tout d’abord, estimer la quantité de plastiques utilisés au regard de la production et, in fine, la part rejetée dans la nature. Selon les marchés où les produits sont présents, les politiques publiques de collecte des déchets ne sont pas toutes aussi efficaces. « Si 95% de nos produits sont collectés par les municipalités en France, l’un de nos marchés principaux, ce taux tombe à 75%/80% en Italie, autre marché clé », renchérit Romain. Par conséquent, les actions de collecte complémentaire à mettre en œuvre ne sont pas de dimensions similaires selon les pays. En tout état de cause, dans cet objectif d’empreinte plastique neutre, des bacs de collecte doivent donc être installés pour capter une part complémentaire de produits non classiquement récupérés. C’est ainsi que l’entreprise a par exemple mis en place ces bacs dans les magasins Nicolas en France auxquels s’ajouteront en 2023 une centaine de points de collecte complémentaires grâce à un partenaire dans la grande distribution. Mais bien sûr, il demeure un reliquat de quantité de plastique non traité. C’est là que South Pole indique à Vinventions le montant à investir pour soutenir des associations luttant pour la récupération de plastique dans la nature. La société a souhaité s’associer avec M. et Mme Recyclage, partenaire qui la met en lien avec plusieurs associations spécialisées intervenant sur ces problématiques en Méditerranée (4 à ce jour : MILVI, Clean my calanque, 1 déchet par jour et Sauvage Méditerranée). 12 500€ ont été ainsi donnés pour financer des projets en 2022, le double étant attendu compte tenu de la part croissante de la Blue Line dans la production (et à isopérimètre en matière de taux de collecte publique). In fine, la société utilise bien évidemment du plastique mais celui-ci est en partie recyclable et surtout son engagement permet de limiter l’utilité négative de son action.

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Château Lagrange, quarante ans d’une révolution silencieuse

Au commencement des eighties, Georges Duboeuf donnait au Beaujolais nouveau son grade d’ambassadeur. Emissaire des intérêts rhodaniens, la bouteille de gamay fraîchement vendangé devenait un hit international, best-seller au pays du Soleil Levant. Derrière nos écrans, on découvrait ébahis lesdits Japonais qui, hilares, plongeaient – tête la première – dans un bassin rempli du vin de Brouilly, Morgon ou Fleury. Depuis les rives de la Garonne, on soulignait tant la réussite commerciale que l’hérésie de cette vinothérapie en bikini. L’œnophile nippon touchait le fond, sa crédibilité prenait l’eau, en faisant un amateur de pédiluve. Dans ce contexte, l’arrivée de la famille Saji au château Lagrange suscite le plus grand scepticisme de la part du vignoble médocain. Verrait-on sortir, pendant les primeurs, palmes et bonnets pour un bain de saint-julien, troisième Grand Cru classé de surcroît ?

De ces craintes et angoisses à peine exagérées, il ne fut rien, bien au contraire. En 1983, Keizo Saji – président du Groupe Suntory – fait partie des premiers extrême-orientaux à investir les vignes bordelaises. S’il est un chef d’entreprise sourcilleux,  Saji n’en est pas moins sybarite et amoureux sincère des vins de la Rive Gauche. A la tête de la plus ancienne société de fabrication et distribution de boissons alcoolisées du Japon, l’homme est familier du beau, amoureux du bon. Depuis sa création en 1899, l’identité de la marque Suntory est intimement liée à ces notions.

La  meilleure illustration de la réussite de l’entreprise s’incarne d’abord par le succès de son whisky, nouvel étendard japonais. Shinjiro Torii – père de Keizo – fait bâtir en 1923 la distillerie Yamazaki à Shimamoto, entre Kyoto et Osaka. Un siècle plus tard, son single malt 25 ans d’âge est désigné meilleur whisky du monde lors des World Whiskies Awards. Face au spiritueux nippon, lords écossais et gentlemen irlandais sont renvoyés à leurs chères tourbières.

Alors, qu’importe le flacon, Keizo Saji a conscience du prix de l’excellence. Les 57 hectares de la propriété, en net déclin depuis la fin de la guerre, sont vendus par la famille Cendoya pour 65 millions de francs. Preuve de son ambition pour le cru, l’investisseur japonais investira le triple de ce montant pour redonner au domaine son lustre passé. En leurs temps, Thomas Jefferson ou Pierre Saint-Amant avaient déjà témoigné du potentiel de Lagrange, propriété avant-gardiste par ses systèmes de drainage, essentiels dans le contexte local. 

Pour mener la restructuration du domaine, l’homme d’affaires confie les rênes de la propriété à Marcel Ducasse, épaulé par le professeur Emile Peynaud. Les chais et le château sont rénovés en 1986 et le vignoble s’étend désormais sur 118 hectares, plus vaste surface de l’appellation. Les Fiefs de Lagrange, second vin devenu référence du genre, sont créés dès le premier millésime de l’ère Saji, permettant un travail de sélection accru sur son aîné. Les Arums, assemblage de sauvignon blanc, gris et sémillon sont produits à partir de 1996. Le Pagus de Lagrange, Haut-Médoc de la propriété, vient compléter la gamme.

« Dès le départ, les propriétaires ont consenti à tous les efforts visant à une progression des vins » affirme Matthieu Bordes, actuel directeur technique. Le chai compte 102 cuves soit autant que le nombre de parcelles recensées, une illustration parmi d’autres de l’exigence devenue mot d’ordre du château Lagrange. Les deux croupes de graves günziennes, iconiques du domaine, sont plantées à 67 % de cabernet sauvignon, 28 % de merlot et 5 % de petit verdot.

2021 ne fut pas de tout repos, « un millésime néo-rétro » selon les mots du maître d’œuvre : les affres d’un climat « à l’ancienne » tempérées par les apports certains des technologies nouvelles. Au diable, conservatisme hypocrite ! En résulte un vin d’une élégante rondeur, charnu, marqué par la fraîcheur du fruit noir et des tanins de belle finesse. Sa régularité au fil des ans fait de Lagrange un incontournable de l’appellation, sinon du Médoc. La propriété détonne également par les prix exercés, une quarantaine d’euros pour le premier vin. « Lagrange a été le premier grand cru que j’ai pu m’offrir, c’est une opportunité formidable pour les jeunes amateurs », souligne Matthieu Bordes.

Depuis 1983 et l’arrivée de la famille Saji, Lagrange a entamé sa révolution silencieuse. L’empreinte japonaise s’inscrit avec une étonnante discrétion au cœur du vignoble médocain. Les influences nippones sont suggérées au visiteur, ne s’imposent jamais. Quelques estampes noyées dans un mobilier classique ou encore la cuisine brillante et métissée de Taichi Sato permettent un trait d’union évident entre les deux cultures. La pensée japonaise du wabi-sabi, concept esthétique subtil mêlant le travail des hommes à un héritage passé, traduit le credo de la famille Saji au château Lagrange. Rien ne se perd, tout se transforme.

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[L’avent du vin N°20] : Des idées de cuvées pour les fêtes

C’est bientôt Noël…! Vous manquez d’idées de cadeaux ? Voici quelques cuvées de Noël joliment décorées à glisser sous le sapin ou à servir à table qui réjouirons vos invités et vos palais !

Côtes du Rhône « Cuvée de Noël » 2020

Colombes des Vignes

Une petite pépite que ce Côtes du Rhône rouge. Son assemblage grenache- syrah-carignan lui offre une belle colonne vertébrale avec toute une déclinaison de fruits noirs, cerise bien mûre, olive noire. L’attaque est franche, la bouche souple et ronde, les tanins fondus, sur une finale légèrement chocolatée. Avec la dinde ou le chapon rôtis, accompagnés de châtaignes, ce Noël sera savoureux et très léger vu son prix (6 €).

colombesdesvignes.fr

Vin doux naturel Muscat Beaumes de Venise « Édition limitée de Noël »

Rhonéa

Rose, litchi, pointe de citron, écorce d’orange confite, le cocktail aromatique est complexe, charmeur, gourmand. Légère sucrosité et amertume sont ciselées, bien dosées, laissant place à des notes mentholées sur une finale onctueuse. Addictif ! Servi frais (6-8°C) sur le foie gras, il fera son office pour les amateurs de douceurs. Plus audacieux avec des fromages, sur un bleu d’Auvergne par exemple. En dessert, avec une bûche glacée aux arômes exotiques ou totalement chocolat. Là encore, la douceur du prix (7 €), ne sera pas un frein au plaisir.

rhonea.fr

Côtes du Rhône Villages Plan de Dieu « Calendal » 2021

Domaine des Escaravailles

Calendau est l’équivalent du prénom français Noël, que l’on donnait autrefois à un enfant né le jour de Noël. C’est également un poème provençal de Frédéric Mistral. Voici le dernier millésime de Philippe Cambie, décédé il y a un an, associé au vigneron Gilles Ferran, tous deux œnologues. Amoureux des terroirs comme le Plan de Dieu et des cépages grenache et mourvèdre, ils ont déniché 4,40 hectares de très vieilles vignes pour vinifier cette cuvée confidentielle (19,50 €), au regard de ses tous petits rendements. Les petits fruits rouges s’égrènent subtilement dans une expression soyeuse et veloutée. La matière généreuse susurre des notes de cuir, de garrigue et de zan, sur une longue finale. Il accompagnera du gibier, un rôti de sanglier ou de chevreuil avec une sauce madère, par exemple.

domaine-escaravaille.com

Vinsobres « Christmas » 2021

Domaine Autrand

Christine Aubert et son fils Aurélien signent un vin encore bien jeune mais qui augure un bel avenir gustatif. L’assemblage grenache-syrah, à parité, rempli son office. Il faut profiter de ses arômes pleins de juvénilité, dominés par les fruits rouges et noirs qui aiguisent les papilles. Ils se croquent dans une sphère juteuse, où les tanins sont fondus et la finale chaleureuse. Il accompagnera une pintade aux morilles, une galantine de volaille, des rillettes au foie gras. 7,50 € domaineautrand.fr Crémant de Die « Cuvée de Minuit » Cave Monge Granon Voici une édition limitée (10 €), élaborée à partir d’une sélection du maître de chai. Ce brut composé de 83 % de clairette blanche, 15 % d’aligoté, 2 % de muscat à petits grains est vinifié selon la méthode traditionnelle. L’assemblage offre une belle complexité. Une face florale, une autre de fruits secs et de fruits blancs, dans une belle vivacité portée par une mousse généreuse, avec cette pointe d’agrumes qui enrichit le palais. Idéal pour l’apéritif et les douze coups de minuit, il sera intéressant de l’associer à un filet de sandre au beurre blanc.

clairette-mongegranon.com

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Alsace : succès des vendanges tardives en 2022

En 2022, la tradition alsacienne des vendanges tardives reprend des couleurs avec un volume raisonnable. A quelques jours de Noël, il reste encore deux parcelles qui attendent d’être vendangées.

Attendre pour récolter des raisins en surmaturité pour faire des vins moelleux ou doux est une tradition alsacienne qui se maintient en 2022, même si les volumes sont loin des chiffres de 1997, record absolu avec plus de 50 000 hl. Avec 11 577 hl récoltés à la mi-décembre, les vendanges tardives (VT) et sélections de grains nobles (SGN) sont nettement plus généreuses que l’an dernier. En raison d’un climat marqué par la pluie et le mildiou, elles n’avaient totalisé que 2 700 hl en 2021. La dernière année importante récente était 2018, qui approchait les 30 000 hl.

« Il y a du botrytis, plus que les années précédentes, plus qu’en 2020 » déclare Maxence Werck, Responsable du contrôle interne à l’AVA, l’Association des viticulteurs d’Alsace, content de la qualité de la fin de saison qui a commencé idéalement avec du passerillage et du botrytis. Cette qualité a eu tendance à se détériorer un peu à la fin de novembre, mais il reste deux parcelles sur la liste, deux vignerons qui prennent le risque de patienter encore. Ils sont sur la liste car la production de VT est SGN est très encadrée. Les producteurs doivent appeler l’AVA, afin que ses agents se rendent au moment de la récolte dans le vignoble. Ils constatent que les raisins correspondent aux impératifs réglementaires et reviennent le lendemain après le pressurage, afin de vérifier que les volumes et les degrés sont cohérents. Dans le cas d’une VT, il faut un minimum d’alcool potentiel de 14,5 pour le muscat et le riesling, 16 pour le pinot gris et le gewurztraminer. Le minimum monte à 16,4 et 18,2 pour une SGN.

Moins de vendanges tardives

Tout le monde n’a pas eu envie de tenter les VT cette année. Pour de nombreux producteurs, il n’y a pas eu des conditions de botrytis cette année. Jean-Christophe Bott, du domaine Bott-Geyl à Beblenheim (Haut-Rhin), déclare que « s’il n’y a pas beaucoup d’acidité, il ne faut pas faire de VT ». A Turckheim (Haut-Rhin), Olivier Humbrecht précise : « Une année risquée, pas l’équilibre pour faire une VT avec du botrytis, il a fait trop chaud. Le passerillage est moins complexe. Le dernier vrai millésime était 2010 ». Mais de nombreux vignerons tentent leur chance, d’autant plus qu’ils peuvent ensuite décider de vendre le vin sans la dénomination VT, ou « descendre » un SGN en VT. Et qu’on peut faire de jolis vins en surmaturité. « On essaie un peu tous les ans sauf en 2021, explique Ludivine Dirler du domaine Dirler-Cadé à Berholtz (Haut-Rhin). Pas de botrytis cette année car l’eau est venue trop tard, mais on a fait un gewurztraminer VT sur notre grand cru Kessler ». Jérôme Neumeyer à Molsheim (Bas-Rhin) a ramassé son gewurztraminer début novembre pour faire une VT. Il ne voulait pas attendre car les nuits étaient chaudes. Au domaine Zimmermann d’Orschwiller (Bas-Rhin) on a ramassé deux cuvées, un muscat le VT le 19 octobre, un gewurztraminer VT le lendemain.  Tout le monde s’accorde sur le fait que la demande des consommateurs est en baisse. Mais est-ce une raison de ne pas faire des vins doux quand la nature offre les conditions idoines ? La question reste ouverte…

La possibilité de SGN

En 2022, les volumes de SGN, proche de 40%, sont importants par rapport à l’ensemble des vendanges tardives La preuve que pour certains, les conditions étaient idéales. C’est le cas dans la zone la plus favorable à la pourriture noble, entre Rorschwihr et Bergheim, où l’humidité est mieux retenue dans une sorte de cuvette. On en aura sans doute la preuve lorsque les domaines experts en la matière sortiront leurs cuvées, Rolly-Gassmann et Fernand Engel. Pour le moment, Audrey Weinzaepfel et son frère Loïc ont déjà confiance dans leur gewurztraminer SGN de Soultz-Haut-Rhin. Comme en 2020.

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5 choses qui se passent dans votre tête quand vous dégustez

Il y a quelques jours à Beaune, le neuroscientifique Gabriel Lepousez et le directeur technique de la maison Champy Dimitri Bazas ont animé une master class sur le sujet, à l’occasion des 200 ans de la naissance de Louis Pasteur.

Quand la science ausculte le monde du vin, bien des préjugés volent en éclat. La règle s’est confirmée à Beaune, lors d’une dégustation « neurobiologique » organisée à la maison Champy [lire encadré]. Face aux participants, Dimitri Bazas (directeur technique de la maison) et Gabriel Lepousez (neurobiologiste à l’Institut Pasteur) ont interrogé nos neurones et l’avis qu’ils se faisaient de verres de chardonnay et de pinot noir. Parmi les nombreux enseignements distillés pour l’occasion, nous en retenons cinq :

1. Votre cerveau prend le dessus

« À moins de souffrir d’anosmie (perte de l’odorat), nous sentons tous plus ou moins la même chose », pose Dimitri Bazas. Ainsi, pas besoin d’être un ’’nez’’ surdoué pour comprendre les vins. « La dégustation, ce n’est que du travail, un travail méthodique, de mémoire ». Gabriel Lepousez confirme : « Ce qui distingue un dégustateur novice d’un dégustateur expérimenté, ce n’est pas son nez, c’est son cerveau ».

2. Vous devenez plus précis qu’une machine

« Rien qu’avec 3 récepteurs visuels, nous percevons des millions de couleurs différentes. Or nous avons… 400 récepteurs olfactifs. Ainsi l’homme peut distinguer des nuances aromatiques qu’on ne peut même pas identifier en laboratoire», nous apprend Gabriel Lepousez. Pour exemple, le scientifique cite le cas des énantiomères : « ce sont deux molécules aromatiques identiques, mais dont les atomes sont positionnés différemment, donnant deux odeurs différentes. Seul l’être humain peut percevoir cette subtilité » Et de donner l’exemple de l’arôme dit ’’chlorophylle’’ des chewing-gum : il s’agit en fait d’un simple ’’réaménagement’’ d’une molécule aromatique de carvi, inventé par l’industrie alimentaire.

3. Vos sens vous jouent des tours

L’introduction terminée, place aux vins. Alors qu’un Beaune « Les Cras » arrive dans les verres, Gabriel Lepousez alerte : « il ne faudrait jamais regarder le vin avant de le déguster, car la vue est bien plus prégnante que l’odorat. Quand vous mettez un colorant rouge dans un verre de blanc, la plupart des dégustateurs croient sentir des arômes de fruits rouges ». Idem avec l’ouïe qui paradoxalement entre dans le processus de dégustation, « à travers les commentaires des autres dégustateurs, qui nous influencent ».

4. Votre langage aussi

Alors qu’un Corton grand cru Rognet prend la place de son prédécesseur, Dimitri Bazas rappelle l’importance des descripteurs. « Si, en sentant le vin, j’évoque la confiture de ma grand-mère, on ne pourra pas communiquer. Mais si je parle de fruits, alors on va se comprendre ». Gabriel Lepousez approuve. « Il m’est arrivé de déguster avec des latino-américains. Dans ce cas, inutile de parler d’arômes de fruits exotiques pour évoquer la mangue ou l’ananas. Pour eux, les fruits exotiques, ce sont les fraises et les framboises ! ».

5. Vos narines la jouent perso

Au tour des blancs (un Pernand-Vergelesses village et un premier cru En Caradeux) de rejoindre les verres. Dimitri Bazas décrit le nez plus boisé du premier cru, du fait de son élevage. L’occasion pour Gabriel Lepousez de distiller ses conseils. « On a toujours une narine plus ouverte que l’autre, vous saurez laquelle en plaçant votre doigt sous le nez. Celle-ci laisse passer l’air, donc les arômes, plus rapidement. Elle perçoit davantage les arômes fruités, plus volatils. Mais dans la narine fermée, les molécules odorantes passent plus lentement. On perçoit alors bien mieux le boisé, l’épicé ou le floral. C’est un truc que je donne souvent aux sommeliers ». Et à vous désormais !


Champy célèbre Pasteur

La dégustation était organisée à l’occasion du bicentenaire de Louis Pasteur, dont les travaux sur les vins ont occupé plus de 20 ans de sa vie. Un personnage qui compte pour Champy : le scientifique jurassien a mené dans la maison beaunoise certaines de ses expérimentations sur la conservation des vins. On trouve encore chez Champy les cuves qui ont servi à ses essais.

La Maison Champy fait parti du Top 100 des Trophées de l’œnotourisme 2022 dans la catégorie « Restauration dans le vignoble » ainsi que Prix d’Argent dans la catégorie « Architecture & Paysage » au Trophées de l’œnotourisme 2020.

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[L’avent du vin N°19] Célébrez les fêtes avec des jeux sur le vin

Pour le 19ème jour du calendrier de l’avent du vin, voici quelques idées de jeux sur l’univers du vin à se dénicher et glisser sous le sapin. En famille ou entre amis, apprenez en vous amusant à travers ces différents plateaux ! Même les plus fins connaisseurs prendrons leur pied

VIGN’EN JEU : GÉREZ VOS VIGNES COMME UN VRAI VIGNERON !

Médaille d’argent au concours Lépine.

Jeu de gestion et non jeu de questions, subtil dosage entre le hasard et la stratégie, VIGN’EN JEU permet à tout public sans connaissance particulière de découvrir la culture de la vigne en s’amusant vraiment ! Propriétaire d’un vignoble, chaque joueur est un vigneron qui veut réaliser toutes les tâches d’une année complète de culture, de la taille aux vendanges, et récolter le plus possible de raisins mûrs. Le joueur qui totalisera le plus de points gagnera la partie ! Tout ici est gestion du risque ! La passion vous gagnera d’être vigneron…

Prix : 42 €Retrouvez ce jeu et ses règles sur terresmillesimees.com

WINEIQ LE VIN

Mieux connaitre le vin en s’amusant : WineIQ est un petit jeu de connaissances sur le monde du vin.

Que vous soyez un fin goûteur de bon vins ou pas WineIQ va vous permettre d’en savoir plus sur le vin de manière ludique ! WineIQ est le jeu de quiz ultime pour les amateurs de vin. Il permet à chacun de briller et de passer un bon moment. Doté de 400 questions à choix multiples, il décompte les réponses en points de QI.

Le jeu offre deux niveaux de difficulté et se joue en équipe pour plus de convivialité. Une première manche fait appel à vos connaissances, une deuxième à votre mémoire. Vous pouvez prendre des risques pour marquer plus de points, mais saurez-vous faire confiance à vos partenaires ?

Des classiques aux vins de Napa interdits à Casablanca, de la vigne au verre, découvrez des choses fascinantes grâce à ce jeu. WineIQ est un jeu de questions (QCMs), de risque et d’ambiance avec un principe convivial : le lecteur de questions prend des risques et s’implique donc plus que dans un jeu de questions ordinaire.

Prix : 20,90 €Disponible sur : espritjeu.com

Le jeu du nez du vin : la route des arômes

Le Nez du Vin possède désormais son jeu. Il est nécessaire de posséder un modèle 54 arômes pour pouvoir jouer]

Une course aux arômes et une route des vins font appel à la capacité des joueurs à identifier, mémoriser et associer des arômes aux vins de France et du monde. Les deux niveaux de difficultés permettent de progresser rapidement, d’aiguiser son nez et d’enrichir sa mémoire olfactive… tout en s’amusant.

Le plateau de jeu apporte un complément ludique et pédagogique au livre et à la collection d’arômes du grand modèle 54 arômes. Il peut être utilisé en famille ou entre amis par tous les amateurs de vin, connaisseurs ou néophytes.

Prix : 20 €À retrouver sur : lenez.com

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Winehub: le premier espace de coworking et d’événementiel ouvre à Bordeaux

Si les espaces de coworking sont légion dans toutes les grandes villes de la planète, aucun d’entre eux n’avait été totalement pensé pour les travailleurs du monde du vin. Financé en partie par des investisseurs via la plateforme Winefunding, les locaux doivent ouvrir dès la fin de l’année.

L’adresse est prestigieuse. En face du hangar 16, sur le quai des Chartrons en bord de Garonne, ce qui n’était qu’un vaste ensemble immobilier décrépit il y a seulement 2 ans s’est mué en un lieu cosy, parfaitement pensé pour accueillir toute une communauté de travailleurs du monde du vin. A l’initiative de ce projet, Maxime Debure, le fondateur de la plateforme Winefunding qui permet notamment de lever des fonds via des opérations de crowdfunding en ligne mais aussi en fédérant des investisseurs « offline » autour de projets structurants. Pourquoi donc avoir voulu créer ce Winehub réunissant espaces de coworking et événementiels ? « Tout cela est lié à notre expérience chez Winefunding. Lorsque j’ai lancé l’entreprise en 2016, nous partagions des bureaux à 4 sociétés du monde du vin afin de répartir les charges de location. Cette co-location nous a permis de nous rendre compte de tout l’intérêt de cette proximité. Nous échangions régulièrement sur nos projets respectifs autour de la machine à café par exemple. De vraies synergies ont ainsi émergées. J’ai donc eu cette envie de créer un lieu réellement pensé pour favoriser une émulation entre acteurs du même secteur » explique Maxime. Après 3 ans de recherches et une trentaine de biens immobiliers visités, il a donc jeté son dévolu sur cet espace qu’il a fallu financer. « Depuis 2018 chez Winefunding, nous avons permis à des clubs d’investisseurs d’apporter des capitaux dans une dizaine de projets. C’est ce même schéma que nous avons choisi ici en réunissant 3 investisseurs qui ont apporté 1,2 millions d’euros. Un apport décisif pour pouvoir ensuite obtenir les financements bancaires complémentaires », poursuit-il. Un vaste chantier de 2 ans actuellement en phase de finalisation.

Modularité, luminosité et convivialité

Depuis la rue, difficile d’imaginer la taille imposante du chantier. Et pourtant, c’est un ensemble de bâtiments contigus qui a été réhabilité. Cloisons abattues, murs dégagés de leurs gangues de ciment, rehaussement des toits, percement de murs ont permis de créer un vaste espace où se répartissent 70 postes de travail, tant dans des bureaux fermés de 4 à 12 personnes que dans des bureaux ouverts, tous baignés de lumière naturelle grâce notamment à plusieurs cours intérieures autour desquelles s’organisent les lieux. Des salles de réunion également, tout comme un rooftop et un bar à vin qui permettra aux usagers de profiter d’un lieu de convivialité pour leurs repas. La fibre sera évidemment au cœur du dispositif avec 2 arrivées de 100 Go garantissant une continuité de service. Des places de stationnement de vélo ainsi que des douches ont même été installées pour accompagner les sportifs au quotidien. Avant même son ouverture, les lieux attirent déjà. « Notre objectif est d’atteindre les 80% de taux d’occupation d’ici mars » précise Maxime. « Mais nous serons sélectifs car nous souhaitons justement créer de véritables synergies ». Maxime table ainsi sur des résidents à temps plein (Winefunding bien évidemment mais aussi des agences de communication, sites de vente en ligne de vin…) qui feront des lieux leur bureau, mais aussi des résidents à temps partiel, comme des community managers de châteaux « qui n’ont pas besoin d’être en permanence sur site et pourront ainsi travailler depuis le centre de Bordeaux » ou bien encore des commerciaux. Des partenaires (banques, experts comptables, avocats…) seront amenés également à être présents sporadiquement sur les lieux pour répondre aux besoins des différents occupants. Enfin, ce Winehub devrait rapidement s’imposer comme un lieu d’événementiel prisé de par sa modularité. Tout a été ici pensé pour permettre par exemple de créer un espace de 150 m2 au rez-de-chaussée, de quoi organiser par exemple de belles dégustations notamment pendant la période des primeurs. Nul doute que cette initiative, si elle rencontre le succès attendu, risque fort d’être répliquée ailleurs en France dans les mois à venir.

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