[L’avent du vin N°18] : Chronothèque, un coffret pour remonter le temps

Un cadeau qui fera plaisir aux Geeks du champagne ! Avec ce triptyque autour de la cuvée Palmes d’Or de Nicolas Feuillatte, où sur chaque millésime, la recette de l’assemblage ne varie guère, on peut apprécier avec certitude la tonalité donnée par l’année

La cuvée Palmes d’Or est un prodige d’équilibre mettant à parité pinots noirs et chardonnays. Les premiers proviennent des grands crus de la Montagne, pour moitié du versant Nord, où l’on prise leur élégance et leur sensualité, et pour l’autre du versant Sud où l’on retrouve des profils plus épaulés et épicés. Les chardonnays sont issus des grands crus de la Côte des Blancs mais aussi d’Ay et d’Ambonnay, deux crus qui apportent une nuance « pinotante ».

On rangera à part la petite proportion de chardonnays de Montgueux, un cru « diplomate » dont la texture acquise avec le vieillissement joue un rôle de liant qui permet à la minéralité des chardonnays et à la structure et l’épice des pinots noirs de ne pas seulement cohabiter, mais de former un ensemble. En proposant une deuxième sortie avec près de dix ans de vieillissement sur lie supplémentaires aux trois opus 1999, 2000 et 2003, Nicolas Feuillatte nous démontre que cette osmose se renforce dans le temps en nous offrant une expression encore plus tranchée de chaque millésime.

Prix du coffret Chronothèque : 800 €
Retrouvez-le sur :
nicolas-feuillatte.com

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L’œnotourisme s’étoffe dans le vignoble de Cahors

A Cahors, de nouveaux lieux d’hébergement apparaissent sur les domaines. Le château de Chambert, le Clos Troteligotte et le Mas Del Périé ont tous trois choisi d’élargir leur offre œnotouristique afin de permettre aux visiteurs de rester pour la nuit.

©Château de Chambert©mas del perie©Clos Troteligotte

Sur l’appellation Cahors, des domaines ont choisi de développer leur offre œnotouristique et notamment l’hébergement. Le chemin emprunté semble naturel pour ces maisons qui ont commencé à étoffer leur offre par des visites au chai et au vignoble. L’idée pour Philippe Lejeune, vigneron du château de Chambert, c’est de « bien recevoir les gens ». Après avoir aménagé une salle de séminaire et un restaurant gastronomique, le domaine fait des travaux dans son château, pour le transformer en hôtel. Onze chambres doivent y trouver leur place aux deuxième et troisième étages. Au rez-de-chaussée, les clients pourront aussi profiter d’un spa et d’un hammam. « C’était important pour moi de proposer quelque chose en plus que le vin aux personnes qui viennent jusque chez nous », insiste Philippe Lejeune, dont le vignoble se situe à 45 minutes de voiture de Cahors. Les travaux menés par l’architecte toulousain Stéphane Déligny devraient se terminer au début de l’année 2023.

Au Clos Troteligotte, plus près de Cahors, tout est quasiment prêt pour l’ouverture du gîte. « Les réservations sont ouvertes pour le mois de janvier », annonce Emmanuel Rybinski, le vigneron. La maison rénovée pour l’accueil des œnotouristes se situe à 500 mètres de l’exploitation, au milieu des bois. Elle peut loger une dizaine de personnes grâce à ses cinq chambres et ses deux salles de bain. A l’extérieur, un terrain de pétanque, un autre de basket et une piscine ont été aménagés. « Le gîte permet de profiter de ce que l’on propose déjà comme nos casse-croûte et les visites du vignoble mais aussi de se rendre dans les domaines voisins comme Le Vent des Jours, La Calmette, Combel-La-Serre et Le Mas Del Périé », explique le vigneron.

Le Mas Del Périé dispose comme lui d’un hébergement depuis le mois d’août. Une Tiny House trône désormais au milieu des vignes. « C’est un habitat autonome en eau et en électricité, installé sur une remorque. Il dispose de tout le confort d’une maison », décrit Géraldine Boyer, co-fondatrice de la start-up Parcel, partenaire du Mas Del Périé sur ce projet. Pour installer la maisonnette, qui peut accueillir un couple avec un enfant et un bébé, un simple travail de terrassement a été nécessaire. Le concept qui permet d’impacter un minimum l’environnement a immédiatement séduit Cynthia Lambert, chargée de communication en œnotourisme au Mas Del Périé. Selon elle, Parcel apporte « une vision du tourisme rural au cœur même des exploitations ». Il donne à « nos hôtes », conclut-elle, « une vision encore plus authentique de notre domaine et du plateau du Causse ».

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[L’avent du vin N°17] : Un Noël autour de gin

C’est bientôt Noël ! Nous sommes le 17 décembre, et vous n’avez toujours pas d’inspiration pour vos cadeaux ? Pas de panique, aujourd’hui nous vous proposons de belles idées de cadeaux autour du gin qui auront tout à fait leur place sous le sapin

Gin Melifera classique et edizione Corsa

Pour célébrer la magie de Noël, le gin français et bio Meliferia installé depuis 2020 sur l’île d’Oléron, lance un magnifique coffret pour ses deux éditions. Ce coffret collector célèbre les abeilles noires pour lesquelles la jeune marque française fut la première à s’engager dans sa préservation. La fleur d’immortelle, récoltée à la main sur l’île, est l’élément principal de ce gin floral. Deux saveurs : Le gin Melifera classique ou le Melifera edizione Corsa, à chacun son édition.

Melifera classique évoque un parcours olfactif inspiré d’une promenade dans les dunes, en Atlantique, avec la passion de la fleur d’immortelle. Son équilibre délicat est issu du mariage parfait de baies de genièvres, de cardamome, d’angélique, d’immortelle et d’autres plantes indigènes. Le nez est floral et subtil sur des notes douces. Fin et très équilibré, Melifera est un véritable déclencheur d’émotions.

Prix : 49 €

Melifera edizione Corsa est aussi inspiré de la fleur d’immortelle, récoltée à la main sur l’île, et constitue la signature de ce spiritueux. Cette « édition corse » dresse une passerelle entre deux univers insulaires, de l’Atlantique à la Méditerranée, en convoquant la myrte et autres plantes du maquis de l’île de Beauté. Il en résulte un gin élégant, porté par des notes de garrigues, de thym, de romarin, une belle pureté de texture, enrobante, subtile, désaltérante. Un gin aromatique et complexe.

Prix : 53 €

Retrouvez ces produits chez les cavistes partenaires et sur :
melifera.fr

ISLE OF HARRIS GIN

Crée récemment en 2015, le gin primé Isle of Harris Gin est le premier spiritueux de la distillerie. Chaque goutte est distillée à Tarbert en Écosse, dans un petit alambic à gin en cuivre appelé le Dottach. Un gin aux plaisirs complexes marqué par la sélection de neufs plantes botaniques, dont une algue, le sugar kelp, qui est ramassée au large de l’île par le plongeur local et expert en plantes marines : Lewis Mackenzie. Isle of Harris Gin est un gin rare, doux et complexe. Il se déguste de préférence pur. Un nez très pur, maritime, iodé, aérien et salin. Grande finesse en bouche, du gras, de la sucrosité balancée par une belle fraîcheur, une agréable délicatesse aromatique.

Prix : 79 €
Retrouvez-le sur :
harrisdistillery.fr

Gin Bio Anaë

Anaë est un gin français certifié bio, distillé artisanalement et embouteillé en Charente. Qu’il s’agisse de respect du terroir, de savoir-faire ancestral ou d’exigence de qualité, Anaë Gin perpétue la recherche d’excellence et d’authenticité commune à toutes les Maisons du groupe familial Bollinger. Les producteurs des 7 botaniques qui subliment cette baie de genièvre sont français, et sont certifiés bio par l’organisme ECOCERT. La recette inédite est marquée par une fraîcheur intense, un équilibre subtil et des notes florales avec une pointe délicate d’agrumes et d’épices.

Retrouvez ce gin et ses points de ventes sur :
anae-gin.fr

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Les salons « phygital » Hopwine de retour dès janvier

Rencontres virtuelles, mais vraies dégustations : les salons Hopwine reprennent en 2023 avec déjà deux dates annoncées.

Les salons Hopwine sont de retour avec une 9e et une 10e édition, du 16 au 18 janvier et du 6 au 8 mars. Ce concept original, créé en 2020, permet à tout professionnel du vin (import, restauration, cavistes, journalistes…) de découvrir des producteurs en ligne avant de recevoir leurs échantillons par colis.

Visite et échantillons gratuits

« On peut parler de salon hybride, ou phygital », résume Mathieu Lojkiewiez, l’un des trois fondateurs de la start-up bourguignonne [voir encadré]. « L’avantage pour les participants, c’est le gain de temps : après une inscription rapide sur le site, on peut accéder au salon directement » Le visiteur peut alors accéder à une page web par vigneron. Ce stand virtuel comprend une carte de visite et les cuvées présentées, accompagnées de leurs fiches techniques. Certains vins vous intéressent ? Un clic suffit pour commander des échantillons. Si le producteur valide votre demande, les vins arrivent à votre adresse « dans un délai d’une semaine ». Vous les recevrez conditionnés en Vinottes de 2cl à 4cl. Précision essentielle : « tout cela est gratuit pour le participant ».

Côté exposant, le gain de temps paraît aussi évident. « Les vignerons inscrits peuvent être présents en visio pour discuter directement avec les visiteurs. Mais ils peuvent aussi passer la journée dans les vignes, et faire un tour sur le site en rentrant le soir, pour voir ou en sont les commandes. »

Le prochain salon Hopwine se déroulera du 16 au 18 janvier. Pour participer en tant que visiteur (gratuit et sans réservation), rendez-vous ici.


Une idée née avant le Covid

La start-up Hopwine est née de la rencontre entre Grégoire Henry et Tristan Destremau, cofondateurs de Vinovae, entreprise créatrice des Vinottes ; et Mathieu Lojkiewiez, fondateur de l’agence de communication Tyméo. Ce dernier se souvient : « on trouvait dommage que, lors des salons classiques, de grosses bouteilles parcourent la terre entière, qu’on déplace des masses de gens sur quelques jours. Cela représente un temps et des frais incroyables ». Alors que les trois associés peaufinent leur concept de salon virtuel, arrive la pandémie de Covid. « On s’est dit, c’est maintenant ou jamais. En deux mois, on a mis un premier salon sur pied. Ça nous a permis d’être les premiers sur marché. » Le siège de Hopwine se situe à Saint-Rémy, en Bourgogne. L’entreprise possède également un entrepôt logistique à Lyon pour le conditionnement et l’envoi des échantillons.

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Moët Effervescence : un gala éblouissant pour les 280 ans de la Maison

La célèbre Maison de champagne a vu les choses en grand pour initier dignement les célébrations qui ponctueront l’année 2023. Parterre de stars, performances incroyables et chefs de renom ont rythmé une soirée hors du commun.

A anniversaire exceptionnel, moyens exceptionnels. Souffler ses 280 bougies, voilà qui méritait de mettre les petits plats dans les grands. Eh bien la soirée Moët Effervescence qui a eu lieu hier au Palais Brongniart, l’ancienne bourse de Paris, a tenu toutes ses promesses. Accueillis par une entrée gigantesque miroitant de doré, les convives ont pu ensuite découvrir un décor de projections de bulles de champagne les plongeant immédiatement dans un univers festif et élégant. D’ailleurs, les robes de soirée et smoking étaient de rigueur dans l’assemblée où de nombreuses stars profitaient également de la fête. On a ainsi pu croiser au hasard des déambulations Naomi Campbell, Guillaume Canet, Vincent Cassel, Yann Arthus-Bertrand, Nagui, Fabrice Santoro, Stéphane De Groodt mais aussi Roger Federer, ambassadeur de la Maison qui a fait un court discours et s’est prêté bien volontiers au jeu des selfies. Placé sous le patronage de Berta de Pablos Barbier, Présidente et CEO de Moët & Chandon et de Laure Baume, PDG de Moët Hennessy Diageo France, le moment se voulait magique, il l’était.

Des saveurs et du bon son

Ce ne sont pas moins de 3 chefs de renom qui avaient été invités pour délecter tous les convives. Le triplement étoilé Yannick Alleno a ainsi travaillé avec Benoît Gouez, le chef de caves de la Maison, pour créer des accords autour du millésime anniversaire, le Grand Vintage Collection 2004, servi pour l’occasion en magnums. Alexia Duchêne, la très talentueuse jeune cheffe, demi-finaliste de Top chef, ainsi que Yann Couvreur, l’un des meilleurs pâtissiers parisiens, avaient de leur côté imaginé des accords autour de la cuvée Moët Imperial. Là aussi, des magnums uniquement qui ont réjoui l’assemblée, bien disposée à faire un accueil triomphal aux artistes invités. C’est Angèle qui a ouvert le bal, enchaînant pendant une vingtaine de minutes ses plus grandes tubes dont « Balance ton quoi » et « Bruxelles je t’aime ». La chaleur est montée encore d’un cran lorsque Gloria Gaynor est montée sur scène. 69 ans et un dynamisme incroyable, mais surtout une voix toujours superbe et chaude qui a transcendé la foule qui a repris en chœur « Can’t take mye yes off of you », « I am what I am » et évidemment « I will survive ». Un air de 1998 flottait à la Bourse hier, faisant espérer à tous une victoire ce dimanche en finale du Mondial… Et vers minuit, Kungs a pris possession de ses platines et a enflammé un public conquis, bien décidé à prolonger tard dans la nuit cette Effervescence incroyable. Un prélude merveilleux qui laisse évidemment imaginer des célébrations majestueuses en 2023 !

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Vins de Bordeaux : bilan et perspectives d’un exercice agité

En ce début de semaine, la Maison Gobineau accueillait une assemblée générale du CIVB particulièrement attendue. Une semaine plus tôt, un millier de viticulteurs manifestaient au cœur de la cité girondine pour faire part de leur désarroi face au contexte actuel.

Les chiffres avancés par Allan Sichel parlent d’eux-mêmes : “Il y a un excédent de 500.000 hectolitres sur les 3.8 millions produits à Bordeaux en 2022 : 300 000 de surplus et 200 000 vendus à un prix non rémunérateur, […] cela correspond à 10 000 hectares de trop”. L’hypothèse d’un arrachage primé ne questionne plus quant à son bien-fondé – “la seule solution”, selon le Président Sichel – mais plutôt par sa réalisation. Le financement de la mesure, à hauteur de 10 000 €/ha, a ainsi occupé une large place dans les débats de ce début de semaine. Les belligérants de cette partie d’échecs réglementaire continuent de se renvoyer la balle, sans – pour l’instant – avoir le dernier mot. Dos au mur, chacun s’accorde sur la nécessité d’un plan social sans pour autant trouver les outils permettant sa résolution matérielle. 

La fin, sans les moyens

A titre d’illustration, le Ministre de l’Agriculture proposait récemment un cofinancement de l’arrachage avec le FEADER – Fonds européen agricole pour le développement rural – dont la gestion est confiée aux instances régionales. Faisant suite à la suggestion de Marc Fesneau, Alain Rousset pointait l’impossibilité réglementaire de l’intégration dudit plan dans le cadre de ce fonds. Idem, selon Fabien Bova, directeur général de l’interprofession, pour les cotisations volontaires obligatoires (CVO) qui constituent une majorité des ressources du CIVB. “Leur utilisation doit correspondre à un objet pour lequel elle a été étendue”, ce qui n’est actuellement pas le cas pour l’arrachage des surfaces évoquées.

Dominique Techer, vigneron de Pomerol et secrétaire départemental de la Confédération paysanne, proposait quant à lui – non sans une pointe d’ironie provocatrice – de s’appuyer sur les  22 millions d’euros de réserves de l’interprofession pour financer la mesure.

En conclusion de ces discussions, Renaud Laheurte, le directeur de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer de Gironde (DDTM), s’en remettait à un constat d’échec : “Les conditions nationales et européennes ne sont pas remplies à ce jour pour permettre ce financement. Le cadre réglementaire n’existe pas”. Affaire à suivre.

Bilans et projections

En 2023, le CIVB pourra compter sur un budget de 28,7 millions d’euros (-17 %) composé des cotisations volontaires obligatoires de ses membres à hauteur de 22,44 millions (-11 %) et de 5 millions d’euros de subventions européennes (-35 %).        

Dans ce contexte morose, Allan Sichel a ciblé différentes pistes visant à contrer la “crise structurelle” dont est victime le vignoble bordelais. L’inventivité des acteurs et la diversification des produits font figures de mot d’ordre pour le président du CIVB : “Il faut explorer une réorientation de la production vers davantage de blancs, de rosés et de crémants, vers des vins sans indication géographique […] étudier d’autres types de cultures afin de répondre aux attentes du marché”.

L’aspect promotionnel des vins a également fait l’objet d’un large volet présenté par Florence Bossard, fixant le “moins mais mieux” comme ligne directrice. La Tournée des Vins de Bordeaux, organisée les 9, 10 et 11 mars, sera l’un des temps forts de l’année 2023. Pendant ces trois jours, 2 000 acteurs de la filière seront mobilisés pour aller à la rencontre des consommateurs sur l’ensemble du territoire français. D’autres évènements sont également prévus, avec entre autres “Frais et Bordelais” autour des blancs secs, rosés et clairets, ou encore “Du rouge de toutes les couleurs”, mettant en valeur les différents profils existants de cette gamme. L’annualisation de Bordeaux fête le vin correspond également à une manifestation de poids, reconduite en 2023. Au total, 1 500 animations sont prévues lors de l’année qui vient. Pour la partie RSE, l’interprofession comptait 56 entreprises labellisées “Bordeaux Cultivons demain” pour l’année 2022.

Ne trouvez-vous pas insolent le fait de parler de RSE lorsque le prix du tonneau se négocie parfois autour de 600 euros ?” relevait Dominique Techer au terme de l’exposé, symbole d’un malaise partagé par une filière en quête de solutions.

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[Châteauneuf du pape] Les vignobles Vellas s’implantent dans les Côtes du Rhône en achetant le Château Les Taillades

Déjà propriétaire d’une douzaine de domaines dans le Languedoc, Nicolas Vellas vient d’acquérir le Château Les Taillades à Bédarrides.

Les transactions se poursuivent sur la très courtisée appellation Châteauneuf du pape. La dernière est à l’actif de Nicolas Vellas qui fait ainsi une infidélité aux vignobles languedociens. Il a jeté son dévolu sur le château Les Taillades, une demeure historique située à Bédarrides, entourée de vignes dans l’aire d’appellation Châteauneuf du pape. Le vignoble doit être totalement replanté et de nouvelles acquisitions sur des parcelles voisines sont prévues. Les travaux de rénovation du bâtiment ont débuté. Le château va être transformé en gîte de luxe, comprenant 16 chambres et suites de 20 à 40 m² pour 2 personnes ainsi qu’une grande salle de réception de 250 m².

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[L’avent du vin N°16] : Les vins et les coffrets de Noël

Noël [J-8] ! Pour ce 16ème jour du calendrier de l’avent du vin, nous vous proposons des idées cadeaux à offrir à vos proches (ou à vous même). Voici quelques coffrets de vins qui sauront faire leur effet au pied du sapin !

Maison Louis Latour et ses prestigieux coffrets

Pour les fêtes de fin d’année, la Maison Louis Latour réunit ses grands crus dans de somptueux coffrets. Raffinés, ils viennent sublimer chacun à leur manière, l’élégance, la finesse et le savoir-faire portés par la Maison depuis 1797. Inspirés par la Cuverie Corton Grancey, lieu iconique de la Maison Louis Latour située à Aloxe-Corton reproduite sur la couverture des coffrets, ces nouveaux écrins invitent à re-découvrir l’histoire et l’architecture de cet édifice. Un carte du vignoble de la Colline de Corton, l’histoire de la Maison Louis Latour ainsi que la présentation des vins emblématiques de la Maison sont présentés dans un livret contenu à l’intérieur des coffrets.

Ces coffrets sont disponibles sur le site en ligne de la Maison Louis Latour et chez les meilleurs cavistes.

Coffret Tutiac & Chocolat

Issus de la collection origine Tutiac, découvrez les Vins origines Mahon et Six Chemin en association avec le chocolat Bean to Bar Asochivite du Guatemala et Idukki d’Inde. Un coffret chocolat-vin élégant et gourmand.

Ce coffret comporte deux cuvées. Origines Mahon – Sémilion. Ce 100 % Sémillon est issu de vignes situées proche du lieu-dit Mahon sur la commune de Pujols-sur-Ciron. Origines Six Chemin – Cabernet Sauvignon. Ce 100 % Cabernet Sauvignon est issu des vignes proches du lieu-dit Six Chemins, sur les communes de Saugon et de Saint-Christoly.

Prix : 45 €
Retrouvez ce coffret sur :
boutique-hasnaa-chocolats.fr

Château Phélan Ségur

Le « Coffret du Parfait Sommelier » du Château Phélan Ségur : des accessoires uniques, utiles et un beau millésime.

Ce magnifique coffret aux couleurs festives propose un Château Phélan Ségur 2017, issu des grands terroirs de graves-argileuses de Saint-Estèphe. Ce millésime exprime parfaitement la noblesse des Cabernet Sauvignon de l’appellation. Ce coffret contient une panoplie d’accessoires pour ouvrir cette bouteille et bien d’autres, de façon professionnelle, esthétique et personnalisée.

Prix : 150 €
Retrouvez ce coffret chez les meilleurs cavistes et sur :
https://boutique.phelansegur.com/fr

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[Beaujolais] Viti-pastoralisme au château de Poncié

Loin de l’image d’Epinal de mers de vignes à perte de vue où le monde animal n’aurait plus droit de cité, certains domaines réintroduisent des espèces au sein des vignobles, à l’instar du château de Poncié qui va loin dans cette démarche.

Bien souvent, l’idée de réintroduire des animaux sur un domaine viticole ne surgit pas du jour au lendemain. Cette démarche accompagne une dynamique plus globale mise en œuvre. Au château de Poncié, beaucoup de choses ont été engageés après le rachat par la famille Henriot en 2014. C’est à cette époque qu’est arrivé Joseph Bouchard, le chef de culture. A l’époque, le vignoble nécessitait d’être retravaillé en profondeur. En l’espace de quelques années, toutes les vignes vont ainsi être passées en bio, l’enherbement va être réintroduit, des haies vont être plantées. Le sol va également faire l’objet d’une attention toute particulière. Joseph explique ainsi que « depuis une dizaine d’années, nous réalisons notre propre compost pour pouvoir fertiliser nos sols granitiques qui présentent de faibles taux de matière organique. Grâce à ces apports, nous avons pu faire remonter ces taux et recréer une dynamique de pousse végétale dans les vignes. L’enherbement et les couverts végétaux, qu’ils soient naturels ou semés, ont permis de créer un garde-manger formidable pour toute la faune. Nos légumineuses, trèfle et luzerne, nourrissent par exemple les lapins. Le blé donne du grain aux pigeons, aux grives ou bien encore aux faisans. La phacélie est, pour sa part, une plante mellifère qui permet aux insectes polinisateurs de butiner ». Toutefois, Joseph souhaitait aller plus loin sur ce domaine de 100 hectares composé de seulement 32 hectares de vignes, le reste étant réparti entre bois et prés.

Moutons, poules, cochons…

« Autrefois, dans toutes les exploitations agricoles, on retrouvait des animaux. Nous avons donc souhaité les faire revenir sur notre domaine viticole ». Totalement investi et passionné par le sujet, Joseph a donc réintroduit des moutons. Mais attention, l’éco-pâturage ne saurait se faire sans une vraie réflexion. Tout d’abord sur la race de moutons. Si certains domaines comme le château Thivin, également dans le Beaujolais, ont choisi les petits moutons d’Ouessant, ce sont les brebis solognotes qui ont été sélectionnées ici, une race rustique bien adaptée aux coteaux ainsi qu’aux hivers rigoureux. « Nous avons un cheptel d’une dizaine de mères que nous souhaitons augmenter. Les animaux vont paître dans les vignes après les vendanges et jusqu’au débourrement des vignes pour éviter qu’ils ne mangent les bourgeons. En broutant l’herbe, ils permettent que la repousse de la végétation soit limitée au printemps, évitant ainsi une concurrence trop importante pour les vignes. Par ailleurs, leur piétinement régulier permet d’avoir des sols plus meubles et plus faciles à travailler. Sans parler de leurs déjections qui permettent de fertiliser naturellement les sols », précise Joseph. Par ailleurs, les parcelles sont précisément sélectionnées, toutes ne pouvant pas accueillir des bêtes. Il est nécessaire d’avoir un accès à l’eau et des abris. En outre, les parcelles doivent être entièrement clôturées pour repousser les prédateurs. A noter également que l’été, les bêtes sont positionnées sur des terres hors du vignoble. Une gestion permanente qui s’applique aussi aux poules que Joseph a introduites. En grattant avec leurs pattes, elles sont un complément au travail du sol effectué. Le domaine leur a créé des poulaillers mobiles totalement autonomes. Mais là aussi, elles sont déplacées avant les vendanges car sinon elles mangent les raisins ! En complément des moutons, des cochons devraient aussi faire leur apparition sur le domaine, comme les canards et les dindons déjà présents. Une démarche chronophage mais utile, totalement soutenue par le nouveau propriétaire Jean-Loup Rogé qui a racheté le château en 2020. Débordant d’énergie, Joseph trouve aussi le temps de mettre en œuvre cette même philosophie sur son domaine familial, le château de Rougeon en Côte châlonnaise. Chapeau !

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