[J-3 Bordeaux Tasting] 3 bordeaux de légende en masterclass

Samedi 10 décembre, dans le cadre de Bordeaux Tasting, se tiendra une masterclass de haut vol consacrée à « Trois bordeaux de légende » : les châteaux Pichon Baron, Troplong-Mondot et Les Carmes Haut-Brion seront à l’honneur, chacun à travers deux millésimes.

C’est une masterclass de haut vol qui attend les amateurs lors de la première journée de Bordeaux Tasting 2022 : cette onzième édition du festival des grands vins, qui se déroule les 10 et 11 décembre autour du Palais de la Bourse de Bordeaux, met un coup de projecteur sur « 3 bordeaux de légende ». Les châteaux Pichon Baron (2ème Grand Cru Classé 1855, Pauillac), Troplong-Mondot (Premier Grand Cru Classé, Saint-Émilion) et Les Carmes Haut-Brion (Pessac-Léognan) seront à l’honneur, en présence de leurs talentueux directeurs – respectivement Pierre Montégut, Aymeric de Gironde et Guillaume Pouthier. Ce trio de choc fera déguster six vins au total : chaque propriété présentera son millésime 2012, plus un millésime laissé au choix, plus récent, afin de faire toucher du doigt aux dégustateurs présents les évolutions stylistiques, techniques et les « effets millésimes » chez chacune d’entre elles. Cette masterclass sera co-animée par Sylvie Tonnaire, rédactrice en chef de « Terre de Vins », et Mathieu Doumenge, grand reporter.

Dans le cadre de cette masterclass, seront proposés à la dégustation :
Château Troplong-Mondot 2019
Château Pichon Baron 2019
Château Les Carmes Haut-Brion 2015
Château Troplong-Mondot 2012

Château Les Carmes Haut-Brion 2012
Château Pichon Baron 2012

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Billetterie Weezevent

Informations pratiques
• Le Palais de la Bourse – 17, place de la Bourse – 33000 Bordeaux
• Le Musée National des Douanes – 1, place de la Bourse – 33000 Bordeaux
• Bordeaux Patrimoine Mondial – 2-8, place de la Bourse »
Samedi 10 décembre de 10h à 18h30*
Dimanche 11 décembre de 10h à 18h*

L’espace spiritueux sera ouvert de 14h à 18h30 le samedi et de 14h à 18h le dimanche
(* fermeture des portes 45 minutes avant la fin des sessions)


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[REPLAY] « Vino Veritas » : Cognac et Armagnac, le défi des spiritueux

Ce mois-ci, l’émission « Vino Veritas » sur TV7 s’intéresse au cognac et à l’armagnac, les deux spiritueux emblématiques du Sud-Ouest. Chacun avec son histoire, sa trajectoire, ses enjeux, comment ces deux vignobles s’adaptent-il à un marché des spiritueux de plus en plus concurrentiel ?

Deux alcools emblématiques, deux eaux-de-vie prisées des amateurs, deux histoires différentes. D’un côté le cognac, poids lourd de la balance commerciale française, avec ses 80 600 hectares de vignes répartis entre Charente et Charente-Maritime, ses 4200 viticulteurs et bouilleurs de cru, 270 négociants, 853 000 hectolitres d’alcool pur produits en 2021-2022, soit l’équivalent de 305 millions de bouteilles récoltées, avec un taux de vente à l’export de 97% ; de l’autre l’armagnac, plus vieille eau-de-vie de France dont les origines attestées remontent au moins à 1310, avec ses quelque 1800 hectares en production pour 5000 hectares potentiel sur l’aire d’appellation (répartie entre Gers, Landes et Lot-et-Garonne), ses 850 détenteurs de stock et ses 16 à 18 000 hectolitres d’alcool distillé, soit un peu moins de 6 millions de bouteilles, aux ventes réparties de façon quasi égale entre France et export…

Cognac et armagnac, ces « frères ennemis » ou plutôt cousins aux trajectoires et aux histoires différentes et complémentaires : comment s’adaptent-ils à un univers des spiritueux de plus en plus concurrentiel, où le whisky et désormais le rhum tiennent le haut du pavé en termes de consommation en France ? Comment se réinventer, proposer de nouveaux modes et moments de consommation, conquérir de nouveaux amateurs ? C’est pour évoquer tous ces sujets que Xavier Sota et Mathieu Doumenge reçoivent Hervé Bache-Gabrielsen (Cognac Bache-Gabrielsen) et Denis Lesgourgues (Armagnac Château de Laubade).

Revoyez toutes les émissions « Vino Veritas » en suivant ce lien.

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Mouton Cadet : « évoluer sans perdre son identité »

Pour la première fois de son histoire et pour fêter ses 90 ans de Mouton Cadet, Baron Philippe de Rothschild ouvre un pop-up store à Paris au Molière, lieu d’événementiels situé 40 rue de Richelieu à Paris. Pendant deux semaines, il proposera animations, ateliers de création pour habiller sa table de Noël, vaisselle et objets dédiés, carnet de recettes, dégustations de la gamme et du millésime 2020, 90e de la marque, personnalisable, accompagnés des bouchées du chef Joris Noblet,… sur réservation jusqu’au 11 décembre. L’occasion d’interviewer le « gardien du temple » comme il se définit lui-même, Philippe Sereys de Rothschild.

Pourquoi le choix de cet endroit pour fêter les 90 ans de Mouton Cadet?

J’ai vécu pendant des années dans ce quartier de la Comédie Française puisque mes parents y travaillaient ma mère en tant que pensionnaire à la Comédie Française et mon père, sociétaire et metteur en scène. J’ai donc été particulièrement sensible au lieu que l’on m’a proposé pour cet événement, dans la maison où Molière a longtemps vécu et où il est mort terme. Et ouvrir ce premier « pop up store », terme anglo-saxon, dans la maison de Molière est un clin d’oeil plutôt cocasse.

Comment voyez-vous l’évolution de la marque à travers les générations de Rothschild ?

Si mon grand père qui a fait Mouton Cadet en 1930 le voyait aujourd’hui, il n’en reviendrait pas. En même temps, il serait très content car il aimait les choses qui bougent mais il serait sans doute surpris et désarçonné. Il voulait avant tout créer un vin accessible à tous, même si on ne parlait pas de rapport qualité-prix à l’époque et permettre au plus grand nombre de boire de bonnes choses à des prix raisonnables. A travers les trois générations, lui, ma mère Philippine et moi, aujourd’hui avec ma soeur Camille et mon frère Julien, nous faisons vivre vivre cette marque. Nous la faisons même évoluer aujourd’hui avec mes enfants et ceux de ma soeur. Nous les avons mis autour d’une table pour réfléchir à rajeunir le produit comme cela a été le cas avec le rosé. Cela m’a semblé la meilleure façon de les associer pour mieux comprendre ce qui pouvait plaire aux 25-30 ans. Au début, personne n’osait parler et à la 6e ou 7e séance, il s’est instauré un vrai dialogue constructif. Il fallait renouveler l’étiquette pour le lancement du rosé mais qu’elle reste du Mouton Cadet sans perdre les codes et l’élégance. Je reste néanmoins le gardien du temple, quitte parfois à me faire traiter de ringard. Et ensuite, nous proposons les nouvelles bouteilles aux marchés tests pour vérifier que nous sommes sur la bonne voie.

Quelle est votre vision de la marque Mouton Cadet aujourd’hui ?

C’est un parcours étonnant. Il est parti de Pauillac puis du Médoc et de Bordeaux, plutôt même de St Emilion, d’abord avec un vin standard puis la gamme s’est enrichie avec des réserves et les autres couleurs. La marque n’a pas arrêté d’évoluer pour suivre les goûts et les marchés. Il est important d’avoir toujours des consommateurs qui rajeunissent. Il faut savoir sortir une marque de sa zone de confort sans perdre son identité et ses points de repère, c’est ça le jeu d’équilibriste qu’il faut réussir comme toutes les grandes marques. Ça vaut aussi pour Chanel et KWay qui s’écrivent depuis des décennies de la même façon mais qui savent évoluer. Quand on a réfléchi au nouvel habillage, on a tout disséqué… et on est retombé sur la même calligraphie. Le seul changement a été la suppression du tiret entre les deux. La calligraphie est aussi un repère. On peut tirer un peu sur l’élastique mais sans le faire craquer.

Le produit a-t-il beaucoup évolué ?

L’autre point de repère, c’est le produit. Nous faisons un travail de fond en commun avec nos 250 partenaires sur 1500 hectares. Ce sont leur terroir, leurs vignes, leur savoir faire et nous les accompagnons pour faire mieux et autre chose. Avoir également 200 hectares à Bordeaux, en Californie et au Chili fait que nous savons ce qu’est la vigne et la fragilité d’un produit agricole et donne à nos équipes d’œnologues la légitimité pour dialoguer avec eux. Ce qui va nous permettre par exemple de passer à 30 % des surfaces en bio d’ici 2024 – ce qui représente quand-même 500 hectares, et ils sont déjà tous labellisés HVE. Même si le vin est un produit technique et qu’il passe par un laboratoire, il reste avant tout un produit de partage. Nous avons produit jusqu’à 12 millions de bouteilles de Mouton Cadet, ce qui était beaucoup trop, et nous sommes revenus à 8-9 millions, vendus principalement en Allemagne, au Japon, au Canada, en Chine… avec désormais 40 % des ventes en France. Mais la Chine risque de devenir notre premier marché d’ici quelques années, c’est inévitable.

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Hors-série Champagne : en kiosque aujourd’hui !

L’année se termine en feu d’artifice en Champagne avec un chiffre d’affaires en passe de battre tous les records. Le nouveau Hors-Série Champagne, en kiosque dès aujourd’hui, se devait d’être le reflet de cette incroyable effervescence en vous offrant un numéro toujours plus original, décalé et ludique tout en restant profond et instructif…

L’avantage du format magazine, c’est de pouvoir prendre le temps de mettre les grandes actualités de la Champagne en perspective. La Maison Krug a connu cette année une transmission importante, Maggie Henriquez, après treize ans de présidence, a cédé sa place à Manuel Reman. L’occasion de revenir sur la saga de cette pépite rémoise, sans doute la plus familiale du groupe LVMH, qui, depuis 1843, n’a de cesse que de perpétuer le rêve de son fondateur : obtenir chaque année l’expression la plus généreuse de la Champagne. Le deuxième grand événement était les 250 ans de la Maison Veuve Clicquot. Jean-Marc Gallot a accepté de s’asseoir « sur le divin » pour nous raconter comment, aujourd’hui encore, lorsqu’il prend une décision, il se demande au préalable si Barbe-Nicole l’aurait trouvée suffisamment audacieuse… 

Le Hors-série champagne se veut une invitation au voyage. Cela tombe bien, parce que l’appellation est en passe de devenir l’une des destinations œnotouristiques les plus prisées. On la croyait austère, elle est d’abord festive ! Ce numéro consacre plusieurs articles au foisonnement de projets hôteliers, avec deux inaugurations majeures cette année, qui offrent deux visages complémentaires de la Champagne : l’hôtel Loisium à Mutigny, perdu au cœur des vignes, la résidence Eisenhower, en plein centre de Reims, dans l’intimité d’un hôtel particulier de la grande bourgeoisie du champagne. Sans parler des projets à venir ! Le président de Bollinger nous annonce l’ouverture à Aÿ en 2026 d’un hôtel de vingt chambres, proposant des séjours thématiques pour partir à la découverte de ses savoir-faire…

Des vacances au pays des bulles, c’est formidable, mais le visiteur se demande souvent par quel bout attaquer ce vaste terroir. Voilà pourquoi Terre de vins a imaginé deux escapades, offrant chacune une nouvelle clef pour partir à la découverte de l’appellation. Parce que l’on a tendance à réduire la Champagne à la craie, nous avons voulu explorer les terroirs sableux de l’Ouest de la Montagne et du Massif Saint-Thierry (Ullens, Bonnet-Ponson, Jacquinet-Dumez …). La seconde escapade n’est pas seulement un voyage géographique, mais aussi un voyage dans le temps sondant les mystères de la réserve perpétuelle… Enfin, le vin étant d’abord un objet culturel, Terre de vins recommande au visiteur l’exposition du domaine Pommery. Dans ses crayères de la butte Saint-Nicaise, les œuvres d’art contemporaines le plongeront dans l’univers de la rêverie, jouant de l’aspect labyrinthique des lieux.

On en arrive ainsi tout naturellement non plus seulement au champagne, mais à l’esprit du champagne, toujours extravagant, inattendu… Cet esprit doit beaucoup aux descendants de ces grandes familles de l’aristocratie qui sont venus se placer au service de l’appellation, distillant autour de ce vin de légende leur art de vivre, leur esprit de conquête et leur anticonformisme. Leurs histoires sont toutes différentes, et en toute humilité, parce qu’elles font désormais partie du patrimoine champenois, ils ont accepté de nous les partager.

Un Hors-série Champagne, c’est aussi un outil pour vous aider à choisir parmi la jungle des cuvées celles qui seront à votre goût. Il y a d’abord notre incontournable dégustation des Brut sans année, cartes de visite des maisons, dont tout l’art est de parvenir malgré les aléas des années à en conserver la constance du style. Sur la centaine de champagnes dégustés, nous avons retenu quelques beaux coups de cœur (Le Brut Réserve de Mailly Grand Cru, pour les amoureux de la Montagne de Reims, le Mosaïque Brut de Jacquart à la fois onctueux et vif…). Côté cuvées particulières, Geoffrey Orban vous propose deux sélections de « pépites », l’une parmi les champagnes de coopératives, l’autre autour de 2013, une année qui porte étonnement chance à ceux qui ont osé la millésimer. On n’oubliera pas aussi les verticales, et comme nous n’aimons pas enfoncer les portes ouvertes, plutôt que d’appliquer cet exercice aux cuvées spéciales iconiques des grandes marques, nous avons préféré réaliser cette rétrospective sur leurs millésimés (en l’occurrence ceux de Taittinger et Canard-Duchêne), moins souvent mis en lumière, mais tout aussi riches !

Dans le Hors-série Champagne enfin, on n’a pas peur de parler technique. Avec la Maison Ruinart, nous nous sommes intéressés à l’apport du tirage sous liège pour les longs vieillissements. Avec Benoît Gouez, le chef de caves de Moët & Chandon, nous nous sommes demandés comment les amers pouvaient nous aider à récupérer davantage de fraîcheur. Chez Alexandre Bonnet, aux Riceys, nous avons exploré les spécificités d’un terroir passerelle entre les savoir-faire champenois et bourguignons. Et aux côtés de Billecart-Salmon, nous nous sommes penchés sur le Clos Saint-Hilaire, une cuvée mythique, mais aussi un lieu d’expérimentation au service d’une viticulture de précision.

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[J-3 Bordeaux Tasting] Les spiritueux à l’honneur

Pendant Bordeaux Tasting, les 10 et 11 décembre, les spiritueux bénéficieront pour la première fois d’un emplacement leur étant intégralement dédié, dans le décor du Musée des Douanes. Un atelier pédagogique « Cognac dans tous ses états » est également prévu le samedi en tout début d’après-midi.

Ce n’est plus un secret, à « Terre de Vins », on aime beaucoup les spiritueux ! Notre second hors-série 100% consacré à ces beaux produits est actuellement en kiosques pour en témoigner. Les visiteurs de Bordeaux Tasting pourront également le constater à l’occasion de la onzième édition, qui se déroule ces 10 et 11 décembre : pour la première fois, un espace intégralement dédié à l’univers des spiritueux s’installe au Musée des Douanes – face au Palais de la Bourse, de l’autre côté de la Place de la Bourse. Une quinzaine d’exposants y seront réunis pour faire découvrir toute la diversité des « spi » : armagnac, cognac, whisky, rhum, gin, les amateurs pourront découvrir toute une diversité de saveurs au gré d’un circuit de dégustation inédit.

En parallèle, samedi 10 décembre de 13h à 13h45, le Café de la Bourse, espace convivial situé au cœur du Palais de la Bourse, accueillera un atelier « Cognac dans tous ses états » afin d’initier les visiteurs aux différentes facettes de l’eau-de-vie charentaise.

Liste des exposants de l’espace Spiritueux au Musée des Douanes :
TULLIBARDINE – Whisky
ANAË – Gin
GIN MIRA – Gin
ARMAGNAC DARROZE – Armagnac
ARMAGNAC DELORD – Armagnac
CHÂTEAU DE LAUBADE – Armagnac
DOMAINE DU HOUR – Armagnac

LABALLE – Armagnac
LES CHAIS DES PERSENADES – Armagnac
MARQUESTAU & CO – Armagnac
RHUM TROIS RIVIÈRES – Rhum
DELAMAIN – Cognac
DISTILLERIE DES MOISANS – Cognac & autres Spiritueux
DISTILLERIE MOUTARD – Spiritueux

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Informations pratiques
• Le Palais de la Bourse – 17, place de la Bourse – 33000 Bordeaux
• Le Musée National des Douanes – 1, place de la Bourse – 33000 Bordeaux
• Bordeaux Patrimoine Mondial – 2-8, place de la Bourse »
Samedi 10 décembre de 10h à 18h30*
Dimanche 11 décembre de 10h à 18h*

L’espace spiritueux sera ouvert de 14h à 18h30 le samedi et de 14h à 18h le dimanche
(* fermeture des portes 45 minutes avant la fin des sessions)


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[L’avent du vin N°7] : Canard Duchêne X Da Rosa Jr

Vous n’avez pas envie de passer la journée du 24 aux fourneaux pour accoucher d’une dinde aux marrons bourrative ? Et si cette année on faisait simple et raffiné ? En trois clics, grâce à cette jolie collaboration entre la Maison Da Rosa et Canard-Duchêne, votre réveillon apéritif est livré

La première qualité des Brut sans année réside dans leur capacité à être au niveau des accords de remarquables tout terrains. Leurs assemblages en font en effet des mille feuilles, entre les arômes plus évolués des millésimes anciens et les notes plus fraîches et fruitées des millésimes récents, sans parler de la diversité des nuances qu’apportent la palette étendue de crus qui les composent. Vous en voulez la preuve ? Testez le nouveau coffret apéritif composé par Canard-Duchêne en collaboration avec la Maison Da Rosa Jr autour de sa cuvée Léonie et qui associe aussi bien produits de la mer que les produits de la terre : manchego, poulpe de Galice, tarama à la truffe, pastrami de Wagyu. Chaque élément vient ainsi révéler une facette insoupçonnée de la cuvée !

Retrouvez-le produit sur :
➡️
canard-duchene.fr
Prix : 64 €

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Bordeaux : face à la crise, quelles pistes pour rebondir ?

Alors qu’une partie de la filière vin girondine, confrontée à une crise historique, manifestait aujourd’hui dans les rues de Bordeaux, Allan Sichel, président de l’interprofession, dresse l’état des lieux et les pistes de rebond pour le vignoble bordelais.

Ventes en berne, défi climatique, prix du tonneau à la baisse, crise des vocations et des transmissions, vignes abandonnées… Pour une partie du vignoble bordelais, celle qui se trouve loin du prestige des grands crus, c’est un état de crise inédit, historique, qui s’est installé depuis quelques années. Une situation qui fait monter détresse et de grogne, dont l’écho résonnait aujourd’hui dans les rues de Bordeaux, à l’occasion d’une large manifestation mobilisant une partie de la profession. Allan Sichel, président du CIVB (Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux), répond aux questions de « Terre de Vins ».

Face à la détresse grandissante qui se ressent dans une partie de la filière bordelaise, n’y a-t-il pas eu une prise de conscience trop tardive des difficultés qui allaient s’annoncer ?
C’est toujours facile de dire qu’une prise de conscience est trop tardive… Cela fait quelques années que l’on est conscient des difficultés de la filière, que rencontrent de nombreux acteurs et qu’ils nous font remonter. Même lorsque l’on examine les chiffres de manière très froide, avec une baisse de consommation en France et surtout le déclin d’un marché majeur comme la Chine, il était très difficile de se dire que les choses allaient autant empirer. En Chine, en l’espace de quatre ans, les choses ont dégringolé, aggravées par la crise de la Covid-19, la fermeture du pays qui nous a fait perdre énormément de volume sur ce marché qui est notre première destination export. En France, la déconsommation est réelle, mais elle n’est pas une fatalité, nous avons des arguments pour aller à la reconquête des consommateurs : certes, Bordeaux c’est 85% de vin rouge, mais on a aussi des vins blancs, des rosés, des pétillants, qui peuvent nous aider à répondre à un plus grand nombre d’occasions de consommation. Nous devons aussi continuer à travailler la perception des vins de Bordeaux, pas seulement des vins de prestige pour de grandes occasions, mais des vins artisanaux, à visage humain.

Aujourd’hui, la production ne rencontrant plus une demande suffisante, la solution de l’arrachage semble inéluctable : on parle d’une surface de plus de 10 000 hectares de vignes à arracher, représentant jusqu’à 10% du vignoble bordelais. Quelle est la position de l’interprofession sur ce sujet ?
Nous sommes pleinement conscients de cette situation, tous nos relais y sont confrontés. Notre position est d’être un soutien total et entier à cette demande d’arrachage. Nous travaillons sur ce dossier avec le Ministère de l’Agriculture et toutes les instances concernées, mais il faut que tout le monde, politiques compris, se fédère pour donner un message audible, derrière un objectif commun. En ce qui nous concerne, nous sommes partisans de cet arrachage de plus de 10 000 hectares. Si je recolle avec ce que je disais précédemment, soit nos perspectives de regain de marchés, on sait que cela va être long, il va falloir plusieurs années pour faire cette reconquête – donc dans l’intervalle il faut assainir la situation économique de la filière. On parle de 10 000 hectares à arracher soit 10% de notre surface, de 500 viticulteurs en détresse soit 10% de nos opérateurs, et on mesure aussi qu’il y a également 10% de surdisponibilité de nos vins. Tous ces chiffres convergent vers une même volumétrie, qui pèse sur l’ensemble de la filière, tire actuellement les prix vers le bas et déstabilise les volants d’affaires « normaux ». Si on ne prend pas les choses en main maintenant, cela va continuer de plomber toute la filière, alors que si l’on arrive à activer cet arrachage dans les 12 mois, cela peut redonner un élan à toute la filière et redonner de l’optimisme pour l’avenir.

Vous évoquez un plan dans les 12 mois, mais comment est-ce qu’on l’établit ? Comment le finance-t-on ? Que fait-on des terres où les vignes seront arrachées, dont parlait Alain Rousset la semaine dernière à Vinitech-Sifel ? Quid de la reconversion des vignerons dans les exploitations qui n’ont pas de repreneurs ?
Il y a de nombreuses configurations. Je ne crains pas vraiment les conversions de terres viticoles en lotissements, comme l’a évoqué M. Rousset. Si les gens qui veulent arracher veulent convertir en terrain à bâtir, ils n’ont pas besoin de prime d’arrachage, et puis il y a de très fortes restrictions à ce niveau dans les collectivités. Les possibilités sont nombreuses pour la reconversion des 10 000 hectares concernés : on peut imaginer y installer d’autres formes d’agriculture et donc davantage de diversité, ce qui implique certes des efforts financiers et des formations, mais aussi une capacité des structures à se réinventer… Il est évident que cette solution ne s’adresse pas à tout le monde, lorsqu’on voit toutes les exploitations qui peinent déjà à trouver repreneur, y compris en fermage. On entre ici dans la dimension sociale de familles qu’il faut accompagner pour un arrachage définitif… Les autres reconvrsions possibles de ces terres arrachées pourraient être la plantation d’arbres pour le stockage carbone, ce qui n’est pas sans contrainte non plus. On peut aussi imaginer de l’agrivoltaïsme pour de la production d’énergie verte… Il y a beaucoup de pistes possibles à examiner.

Et sur la question du financement, sachant que la Politique Agricole Commune (PAC) ne permet plus, depuis la réforme de 2008, d’utiliser des subventions pour l’arrachage de vignes ?
C’est un vrai problème, et il faut que l’on arrive à faire bouger les lignes, déjà au niveau français puis européen. Aujourd’hui, face à cette crise, Bordeaux est en première ligne. Mais d’autres vignobles français sont confrontés à ce problème de baisse de la consommation, et sans doute d’autres vignobles européens. Il faut voir si l’on peut parler d’une même voix pour mettre cette question de l’arrachage au centre des discussions. Et examiner si les budgets de la PAC affectés à la modernisation, la promotion et la compétitivité des vignobles, ou en tout cas une partie de ces budgets, peut être utilisée pour l’arrachage pendant les trois prochaines années : cela permettrait de restructurer et aider le vignoble français à repartir sur de bonnes bases. C’est compliqué, les véhicules juridiques n’existent pas au niveau européen, mais nous nous y employons.

En attendant que les choses évoluent, comment sécuriser le viticulteur bordelais en pleine détresse qui n’arrive même pas à vendre son vin 600 € le tonneau ?
Comme ce n’est pas à très court terme que l’on va trouver des solutions d’arrachage massif, il faut que ces vignerons se sentent soutenus, accompagnés. Il nous faut les moyens de prodiguer une aide d’urgence, sur laquelle nous travaillons avec les autorités : ce sera plutôt une aide au cas-par-cas, pour éviter les désastres familiaux et les catastrophes individuelles, qu’une grande couverture qui va concerner tout le monde de la même façon. Il n’y a pas de solution magique, il va falloir être créatifs, trouver des solutions en se mettant autour de la table, et chaque point de progrès, chaque hectare converti, ce sera ça de pris.

Face à cet avenir incertain, quels sont les motifs d’optimisme ?
Comme je l’ai dit précédemment, Bordeaux a des atouts pour rebondir. Lorsqu’on interroge les consommateurs français, c’est un vignoble qui a encore une grande notoriété, qui n’a pas été aussi abîmé qu’on le croit par le « Bordeaux Bashing ». C’est à nous de répondre à toutes les attentes des consommateurs et des différents moments de consommation, en diversifiant davantage nos produits, en misant sur les blancs, les rosés, les crémants. Le vin rouge représentant moins de la moitié des occasions de consommation dans le monde, on voit tout ce qui nous reste à conquérir. L’un des indices éloquents est que les producteurs de crémants n’arrivent pas aujourd’hui à satisfaire la demande : c’est une belle piste de conquête. Il va nous falloir du temps pour rééquilibrer l’offre et la demande, et dans cet intervalle nous devons être au côté des plus fragiles de la filière, qui n’ont plus le temps d’attendre et ont besoin de soutien.

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[J-4 Bordeaux Tasting] Les Grands Crus Classés de Saint-Émilion en masterclass

Ce dimanche 11 décembre à 11h, Bordeaux Tasting accueille une masterclass qui mettra en valeur six propriétés membres de l’Association des Grands Crus Classés de Saint-Émilion. Six déclinaisons du millésime 2019, autant de facettes de cette grande appellation de la rive droite.

C’est un rendez-vous désormais bien installé, que l’on retrouve à l’occasion de la onzième édition de Bordeaux Tasting, le festival des grands vins organisé par « Terre de Vins » qui se tient ces 10 et 11 décembre. Dimanche à 11h, l’Association des Grands Crus Classés de Saint-Émilion (AGCCSE) convie les amateurs à une masterclass mettant en lumière six propriétés autour du millésime 2019. Six déclinaisons des terroirs et des styles de Saint-Émilion, avec un guide précieux : François Despagne, président de l’AGCCSE. Il sera accompagné, pour animer cette dégustation, de Serge Dubs, Meilleur Sommelier du Monde 1989, et de Mathieu Doumenge, grand reporter à « Terre de Vins ».

Voici les six vins qui seront dégustés dans le cadre de cette masterclass :
Château Bellefont Belcier 2019
Château Corbin 2019
Château Laroque 2019
Château Sansonnet 2019
Château Ripeau 2019
Château Petit Faurie de Soutard 2019

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Informations pratiques
• Le Palais de la Bourse – 17, place de la Bourse – 33000 Bordeaux
• Le Musée National des Douanes – 1, place de la Bourse – 33000 Bordeaux
• Bordeaux Patrimoine Mondial – 2-8, place de la Bourse »
Samedi 10 décembre de 10h à 18h30*
Dimanche 11 décembre de 10h à 18h*

L’espace spiritueux sera ouvert de 14h à 18h30 le samedi et de 14h à 18h le dimanche
(* fermeture des portes 45 minutes avant la fin des sessions)


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Retour en février de la 25e Percée du vin jaune

La 25e édition de la Percée du Vin jaune revient en hiver, le premier week-end de février 2023 à Voiteur, près de Lons-le-Saunier.

Après l’infidélité de 2022 où elle avait été décalée exceptionnellement début avril pour raison sanitaire (ce qui ne l’avait pas empêcher d’échapper au froid et même à quelques flocons de neige), la manifestation traditionnelle jurassienne a été recalée à sa date habituelle début février, le week-end du 3 au 5 (après le vote de 80 % des vignerons). Pour l’instant, pas encore de parrain ou marraine annoncé(e) après que Jean-Luc Reichmann a du renoncer à sa participation pour cause de tournage à la même date. « Mais il nous est déjà arrivé de trouver quelques jours avant la Percée », avoue le président de l’édition 2023, Bastien Baud qui se souvient même de l’édition 2016 où pour la première fois, faute de parrainage, le public avait été « intronisé ». Pour février prochain, il n’est pas inquiet avec deux-trois noms en réserve qui n’ont pas été divulgués en attendant confirmation.

Plutôt Voiteur-Le Vernois

La Percée a déjà eu lieu deux fois à Voiteur, la première fois en 1999 sous la présidence du père de Bastien, Alain Baud, et en 2013. Le jeune président de la Percée a repris en 2016 le domaine familial avec sa soeur Clémentine, le premier à la vigne et en cave, la seconde au commerce et à la gestion du domaine rebaptisé Baud-Génération 9. Leurs vignes, comme celles de la demi-douzaine de vignerons de la commune du Vernois sont en fait situées en appellation Côtes-du-Jura sur Voiteur qui compte également 2-3 caves indépendantes et une coopérative (la Fruitière Viticole de Voiteur avec une soixantaine d’adhérents sur 75 ha). « Nous avons l’avantage d’être un village historique plein de charme au pied du célèbre Château Chalon, à seulement 7 km de Lons-le-Saunier et avec une gare TER, celle de Domblans, à moins d’1 km de la Percée, annonce fièrement Bastien Baud. Nous bénéficions également d’un beau patrimoine culturel avec des maisons vigneronnes, des caves voutées et souterraines ».

Restauration maison

La manifestation sera toujours limitée à 25 000 visiteurs qui doivent réserver leur entrée sur internet « mais le site web percee-du-vin-jaune.com vient d’être complètement modernisé », précise Olivier Badoureaux, directeur de l’interprofession des vins du Jura (CIVJ). Le site de réservation est en effet plus lumineux et facile d’utilisation avec en prime l’explication du vin jaune et deux recettes (risotto de grenouilles et fricassée de volaille de Bresse). Au vu du succès de la soirée prestige donnant un accès privilégié aux vignerons le vendredi soir autour de quelques plats, elle a été reconduite pour cette édition. Le menu ne sera plus concocté par des MOF (Meilleur Ouvrier de France) mais fait « maison » avec des saucisses de Morteau cuites dans l’alambic de la distillerie de Domblans qui arriveront dans les caveaux en bacs isothermes, en partenariat avec le GPPR (Gastronomie et Promotion des Produits Régionaux). Elles seront accompagnées de la traditionnelle soupe de pois cassés et d’un dessert aux raisins. La formule pourra accueillir 16 personnes sur trois créneaux horaires dans une trentaine de caveaux à réserver directement sur le site, les premiers inscrits seront les premiers servis.

Le périmètre de la prochaine Percée a par ailleurs été été recentré pour éviter qu’il n’y ait trop d’écarts entre les caveaux comme cela a pu être le cas, notamment en avril dernier à Cramans. Autre nouveauté, deux jeunes barmen viendront proposer 4 à 5 recettes de cocktails à base de vin jaune, marc ou macvin lors d’une séance quotidienne sous chapiteau. « Ils ont eu carte blanche avec comme seule consigne d’utiliser des ingrédients que tout le monde peut trouver », précise Olivier Badoureaux. On attend les recettes avec impatience sur le site.

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[Châteauneuf-du-Pape] Clos de l’Oratoire des papes chante les louanges du calcaire

Déjà producteur d’un très beau châteauneuf-du-Pape blanc, le prestigieux domaine du Clos de l’Oratoire des Papes a souhaité donner naissance à une cuvée haut de gamme, pendant en blanc de celle des « Chorégies » rouge.

A tous ceux qui pensent que les Châteauneuf-du-Pape blancs sont nécessairement des vins lourds, épais et alcooleux, nous ne pouvons que leur conseiller de déguster au moins une fois les vins de cette très belle propriété. Sans céder à une quelconque mode, ce n’est pas d’hier que l’on produit ici des vins au profil droit et racé, frais et élégant. Jusqu’ici, il était notamment possible de le constater sur le Clos de l’oratoire des Papes blanc, une très belle cuvée montrant, millésime après millésime, tout le potentiel des sols calcaires de l’Urgonien de l’appellation à produire de grands vins. Cet assemblage de grenache blanc, bourboulenc, roussanne et clairette s’avère ainsi tendu et salin sur le millésime 2020 (50€). Toutefois, François Micquel, le Directeur Général de la Maison Ogier propriétaire du domaine, et Edouard Guérin son Directeur Technique, ont souhaité aller encore plus loin dans l’expression de cette typicité. « Initialement, nous avions imaginé aller sur d’autres parcelles que notre cuvée classique pour trouver davantage de richesse. Nous avons également tenté des essais avec une part plus importante de grenache. Mais nous sommes finalement revenus à ce qui nous caractérise le mieux et avons donc décidé d’aller le plus loin possible dans l’expression du caractère salin et calcaire de nos vins » explique François. 3 ans de réflexion et de recherches auront été nécessaires pour parvenir à ce tout premier opus des Chorégies blanc.

Complexité et fraîcheur

Sur les sols calcaires du domaine, Edouard a sélectionné uniquement 2 cépages à part égale pour ces Chorégies 2021 (100€). Du bourboulenc qui a l’avantage de ne pas exprimer une identité aromatique trop imposante, et de la clairette qui « lorsqu’elle est vendangée tôt conserve un profil tendu » précise-t-il. Le vin est vinifié puis élevé majoritairement en fûts neufs et d’un vin (60%, soit une proportion sensiblement plus élevée que sur la cuvée classique) ainsi qu’en amphores céramique de 6 hl pendant 8 mois sur lies totales. A la dégustation, le vin se révèle immédiatement charmeur, porté par des notes finement citronnées et mentholées. Un nez complexe et puissant qui annonce une grande ampleur en milieu de bouche. Avec, et c’est tout l’intérêt, une grande droiture en finale particulièrement notable. Un vin très digeste, ciselé et porté par de fins amers très précis. Une grande réussite qui sera très prochainement disponible. Gage du niveau d’exigence que s’imposent les équipes, si le vin ne s’avère pas suffisamment qualitatif au cours des prochains millésimes, cette cuvée spécifique ne sortira pas. D’ailleurs, Edouard ne s’interdit pas non plus de faire varier l’assemblage. Quoi qu’il en soit, il n’y aura absolument aucune urgence à boire ce vin. Comme le Clos de l’oratoire des Papes blanc, celui-ci devrait évoluer à merveille et présenter progressivement un profil pétrolé absolument délicieux. Avant de retrouver davantage de fraîcheur. Un (grand) vin taillé pour la garde, 15 ou 20 ans sans aucun problème.

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