[L’avent du vin N°6] : Les coffrets gourmands de Noël

Notre 6ème idée de cadeau du calendrier de l’avent rime avec gourmand ! Dans des paniers garnis de vins et de produits locaux, offrez douceur et gastronomie à vos proches pour ces fêtes de fin d’année. Avec ce cadeau, vous serez certain de ne décevoir personne !

Jaillance et son panier drômois

La coopérative de vignerons producteurs de Clairette de Die rassemble autour d’elle des confrères et voisins, fabricants de spécialités locales bio et responsables comme eux, pour nous mitonner un coffret cadeau de découverte des saveurs de leur terroir.

Sélectionnée par Jaillance, cette épicerie traditionnelle transforme et met en pot dans son laboratoire de Crest son pesto à l’ail des ours, sa confiture de framboise, et l’incontournable crème de châtaigne. Tous se bousculent pour entrer dans le panier drômois. Juste à côté les mendiants pralinés de Façon Chocolat, une autre institution de Crest, se fraient une petite place. Chocolatier spécialise dans la fabrication a la main de chocolats bio équitables, végan sans gluten sans lécithine et sang lactose, Facon Chocolat a imaginé une recette à la fois inventive et sobre. Presque rustiques, ces mendiants-la se veulent luxe, bio, artisanaux et accessibles. La biscuiterie biologique Esprit Biscuit de Pontaix, à seulement quelques encablures de Die vient douter ure louche craquante au panier drômois frémissant, fondant et pétillant de la lance grâce à ses très fameux biscuits composés de farine 100 % française et BIO (et donc garantis sans OGM).

Pour retrouver ce panier :
➡️ jaillance.fr

Prix : 39,99 €

Panier gourmand du Périgord

À Sarlat, ville réputée pour sa gastronomie, le Cellier du Périgord propose divers produits locaux, vins et et paniers gourmands. Pour les fêtes, offrez à vos proches un voyage en sarladais par les sens, et découvrez ce délicieux coffret autour des spécialités régionales :

Grignotages


1 Terrine Sylvestre aux Cèpes 90 g1 Terrine de Campagne au Magret Fumé 90 g

Autour du Foie Gras


1 Bloc de Foie Gras de Canard 120 g1 Confit d’Oignons 40 g

Vin


1 Vin Blanc Le Cerf Noir IGP Périgord Moelleux 75 cl1 Chèque Cadeau d’une Valeur de 5€ à Valoir sur le site foie-gras-sarlat.com1 Coffret Carton Savoureux Noir et Cuivre (31 x 18 x 10 cm)

Pour retrouver ce panier, en boutique ou sur internet :
➡️ foie-gras-sarlat.com

Prix : 41,95 €

Coffret Champagne et Gourmandises

Que serait un bon champagne s’il n’était pas accompagné de quelques douceurs pour appuyer pleinement sa fraicheur et sa rondeur ? BienManger.com vous propose de découvrir ou de redécouvrir, un emblématique du champagne : le R de Ruinart !

Mais ce produit d’exception mérite d’être accompagné de friandises d’exception : Un coffret de 8 chocolats à la palette aromatique intense et vibrante, accompagné d’une boîte de marrons glacés à la qualité légendaire, signés Corsiglia, suffiront à faire passer votre dégustation à un tout autre niveau de gourmandise. Et pour ceux qui voudraient varier les plaisir, une belle bouteille de Sauternes vient compléter ce luxueux coffret.

Pour retrouver ce panier :
➡️ foie-gras-sarlat.com

Prix : 130 €

Coffret « Tout est permis », Caviar de Neuvic

Découvrez le Caviar Baeri Signature, ses notes subtiles de beurre et de noisette, et le Caviar Osciètre Signature.

Les cuillères en nacre, nobles et légères, accompagnent ce coffret pour préserver la texture et les qualités gustatives des oeufs dans un écrin prestigieux. La vodka Neuvik accompagnera parfaitement ces 2 caviars.

Ce coffret contient :


1 boîte de 250g Caviar Baeri Signature4 cuillères en nacre 9cm1 bouteille de 50 cl de vodka Neuvik

Retrouvez tous les produits et coffrets sur :
➡️ caviar-de-neuvic.com
Prix du coffret : 672,90 €

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Nom d’un Hobbit, voici le vin du Seigneur des Anneaux

Après les séries « Game of Thrones » et « Peaky Blinders », les vignobles Bardet s’emparent des romans de J.R.R. Tolkien (« Le Seigneur des Anneaux », « Bilbo le Hobbit ») pour produire trois cuvées inspirées de différents lieux de la Terre du Milieu.

Si vous êtes fan d’heroic fantasy, carrément geek ou seulement amateur de la saga du « Seigneur des Anneaux », voici une bonne nouvelle : vous allez bientôt pouvoir goûter les vins officiels de la Terre du Milieu. Bien que ce monde imaginaire soit l’œuvre du romancier anglais J.R.R. Tolkien, ce sont des vignerons français qui ont eu l’idée de produire ces nectars directement inspirés des lieux inventés par l’auteur : les vignobles Bardet à Saint-Émilion. Il ne s’agit pas d’un coup d’essai pour les audacieux Thibault et Paul-Arthur Bardet, qui incarnent la nouvelle génération aux commandes des vignobles familiaux*, puisqu’ils avaient déjà lancé il y a trois ans un vin inspiré de la série « Game of Thrones » puis, plus récemment, un vin « officiel » de la série « Peaky Blinders ».

« Comme nous avions obtenu les droits pour les vins ‘Peaky Blinders’, que nous détenons au moins jusqu’au printemps prochain, j’ai tenté ma chance avec l’entreprise qui gère les droits des livres – pas des films, ni des séries – de Tolkien« , explique Thibault Bardet. « Ils ont tout de suite été emballés par notre idée, en nous disant qu’ils connaissaient déjà ce que l’on fait. L’univers des franchises est un petit milieu, c’est d’abord pour cela que l’on a créé une filiale dédiée à part entière à cette activité. Ce vin de la Terre du Milieu est donc une production Vinopop et Vignobles Bardet« .

C’est donc après un an et demi de négociations puis de réflexion, et via un deal de deux années reconductibles avec Middle Earth Enterprises, au sein duquel les descendants de Tolkien exercent un droit de regard sur les produits dérivés, que les Bardet se sont lancés dans la production de trois cuvées : The Shire, un 100% pinot noir en Vin de France supposé évoquer la Comté et le mode de vie paisible et gourmand des Hobbits (19 €) ; Numenor, un 100% merlot (principalement en cuve et un peu en barrique) en AOC Bordeaux issu de vignes de l’Entre-deux-Mers (28 €) ; et Dorwinion, un assemblage de merlot, cabernet franc et cabernet sauvignon (9 barriques, 7 barriques et 3 barriques respectivement, en clin d’œil aux anneaux de pouvoirs figurant dans les romans de Tolkien) en Saint-Émilion Grand Cru, issu des vignes de la famille Bardet (43 €), évoquant « le vin préféré du roi des Elfes ». D’ailleurs, Thibault Bardet a fait inscrire une phrase en langage elfique sur l’étiquette, annonçant que « la seule arme dont vous aurez besoin ici est un tire-bouchon ».

Produites à hauteur de 10 000 bouteilles chacune, ces cuvées sont disponibles depuis quelques jours en précommande en suivant ce lien et seront livrées au premier trimestre 2023.

*Lire aussi notre saga dédiée à la famille Bardet dans « Terre de Vins » n° 74 (voir ici)

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[J-5 Bordeaux Tasting] La collection Veloce de Riedel : plus qu’un verre, un outil de dégustation

Lorsqu’il acquiert des verres pour son service de table, le réflexe du consommateur est de les sélectionner sur des critères esthétiques. Grave erreur, comme vous le démontrera la Master Class proposée par la Maison Riedel à Bordeaux Tasting. Pour en savoir plus, nous sommes allés rencontrer Victor Ulrich, directeur général de Riedel France.

Quelle philosophie guide la création des verres de Riedel ?

De manière générale, on se plaint beaucoup plus du vin que du verre. Sauf que, dans bien des cas, la qualité du vin n’est pas en cause, l’outil de dégustation utilisé n’est tout simplement pas adéquat et ce détail a la même importance par exemple que la température du service. L’une des spécificités de la maison, c’est que l’intégralité des verres que nous créons sont développés dans des workshops comparatifs, en général directement dans le vignoble. Lorsque j’ai commencé dans l’entreprise, au bout d’un mois nous avons chargé le van avec Maximilian Riedel (11ème génération !), en embarquant les différents prototypes de verres à Viognier et à Syrah puis nous nous sommes rendus dans la vallée du Rhône pour valider les choix des formes en les testant chez différents vignerons. Notre façon de travailler est assez empirique. Il existe peu de théorie scientifique qui permette d’expliquer tel ou tel effet, en revanche, le travail de dégustation est primordial et son résultat sans équivoque.

En somme, la dégustation prime sur l’esthétique…

C’est vraiment ce qui fait notre différence, nous ne considérons pas comme d’autres verriers le verre comme un objet décoratif et nous avons opéré ce tournant très tôt, dans les années 1950. A l’époque, pour répondre aux canons de l’art de la table à la française, il fallait du verre taillé avec beaucoup d’ornements. Riedel est venu amener quelque chose de beaucoup plus minimaliste en proposant des très grands verres, soufflés, sans gravure, sans couleur, avec plutôt une forme d’œuf resserrée sur le dessus pour être vraiment au service du vin. Bien entendu, aujourd’hui, la plupart des verres sur le marché ont cette silhouette, mais nous en sommes à l’origine.  L’autre innovation, toujours dans cette mise en avant d’abord du vin, a été de produire des verres avec beaucoup de légèreté et de finesse au buvant. Les gens préféraient les verres épais, lourds, et le poids du verre était souvent considéré comme gage de qualité, je pense par exemple au cristal au plomb. En réalité, le verre ne se vend pas au poids, et un verre léger et fin est plus onéreux à produire et nécessite davantage de temps. Dans le cas du champagne, nous avons aussi été les premiers à choquer lorsque Maximilian Riedel a affirmé dans une interview qu’il fallait tuer la flûte. Au début, nous avons dû affronter une levée de boucliers. Même si les Champenois savaient déjà depuis longtemps qu’un verre à vin blanc était plus efficace pour la dégustation, ils ne voulaient pas s’affranchir de l’image de la flûte et de ce moment de consommation qu’elle symbolisait dans les cocktails. Aujourd’hui, ils se sont pleinement appropriés cette approche. Riedel est devenue ainsi « the wine glass company ». On nous apparente d’ailleurs plus aujourd’hui au monde du vin qu’aux arts de la table et ce n’est pas un hasard si, en France, notre distribution est assurée par des agents qui ont tous dans leurs portefeuilles des marques de vins.

A l’occasion de Bordeaux Tasting, Anastasiia Semenova, votre responsable marketing, animera une Master class, quel en sera le contenu ?

Il s’agira justement de comprendre l’impact du verre sur le vin, comment celui-ci peut participer à son rééquilibrage. Nous nous appuierons sur une dégustation comparative de trois vins dans quatre verres différents, un verre à sauvignon, un verre à chardonnay, un verre à cabernet et un verre à pinot noir. C’est une expérience que très peu de consommateurs ont l’occasion de faire. Même certains sommeliers ne l’ont jamais réalisée ! Nous en profiterons ainsi pour présenter aux participants notre nouvelle collection « Veloce ». Ils pourront même repartir avec un coffret de quatre verres d’une valeur de 110 € offert par la maison. L’innovation qu’incarne Veloce, c’est cette capacité que nous avons aujourd’hui à produire à la machine des verres qui ont les qualités de finesse et de légèreté que nous ne parvenions jusqu’ici à obtenir que par le soufflé bouche. C’est un véritable enjeu pour nous, parce que le soufflé bouche a toujours été le nec plus ultra sur le papier, mais, en réalité, son aspect artisanal fait que la taille du buvant peut varier de quelques millimètres d’un verre à l’autre, ce qui peut changer les conditions d’appréciation du vin. Nous avons du soufflé bouche depuis toujours, mais aujourd’hui il ne représente plus qu’un pourcent de notre production pour 10% de la valeur, grâce au succès de nos collections mécaniques lancées depuis les années 1970, la première ayant été Vinum, toujours présente sur le marché.


Pour réserver votre place à la Master Class Maison Riedel à Bordeaux Tasting le samedi 10 décembre à 11h c’est ici.
Chaque participant repartira avec son set comprenant les quatre verres Riedel d’une valeur de 110€ »

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La renaissance de Val-Joanis

Le château Val-Joanis est revenu sur le devant de la scène parisienne pour une soirée exceptionnelle de dégustation au Mandarin Oriental animée par Margot Ducancel et son club Rouge aux Lèvres. Le directeur général Hervé Lasserre en a profité pour revenir sur l’évolution du domaine depuis le rachat par la famille Roozen.

Le domaine préparait en silence sa renaissance depuis quelques années. Val-Joanis, à Pertuis, au coeur du Parc Régional du Luberon, s’étend sur 400 hectares d’un seul tenant dont une centaine de vignes, ce qui en fait le domaine privé le plus important de de la région (labellisé HVE). Il appartenait, à partir des années 70, à la famille Chancel qui, outre la plantation de nouvelles vignes et la construction des chais, y avait également créé, avec le paysagiste Tobbie Loup de Viane, un parc inspiré du XVIIIe et classé depuis 2005 « Jardin Remarquable ». Le domaine avait suscité un temps l’intérêt du couple Brad Pitt-Angelina Jolie avant l’acquisition de Miraval; il a finalement été vendu en 2011 au hollandais Leonard Roozen qui a fait fortune dans le monde des pépinières et de l’horticulture. Après plus de 10 ans de gros investissements pour restructurer le vignoble, identifier les plus beaux terroirs, moderniser le chai et le matériel en vignes, les Roozen, Léonard rejoint par son fils Jan Friso, ont embauché il y a deux ans un nouveau directeur, Hervé Lasserre, venu des Vignobles Terrassous près de Perpignan.  « Nous avons 14 cépages plantés sur 71 parcelles, à majorité syrah pour environ 40 % avec du cinsault, du grenache, du mourvèdre, du rolle… mais également quelques originalités comme du marselan, du gamay, du viognier, du muscat petit grain, du petit manseng…, détaille Hervé Lasserre. Val-Joanis élabore 45 % de rosés, 35 % de rouges et 20 % de blancs, avec l’objectif d’être à un tiers de chaque dans une décennie ».

Une gamme revisitée

Les vins sont classés à 80 % en AOP Luberon, le reste en IGP Méditerranée. Le domaine a entièrement revu sa gamme : les Val Jo en IGP dans les trois couleurs (8,50 €) dont les étiquettes ont été illustrées par Matthieu Forichon (le dessinateur des Parisiennes), sur la base des lieux emblématiques du domaine. Les 2,75 ha de viognier à 250 m d’altitude ont été vinifiés séparément depuis le millésime 2021 pour la cuvée Viognier Réserve. La gamme Château en AOP Luberon sort également en rouge et rosé (9-10 €) et en Prestige, on retrouve le Joséphine rosé, Aubépines, sélection parcellaire de roussanne-rolle élevé en fût, et Les Griottes en syrah majoritaire avec quelques pour-cents de grenache mention spéciale sur une verticale de 2013 à 2019, au 2016 tout en puissance veloutée sur des fruits noirs, des notes de cacao et des tanins soyeux  (12,90 €-14,90 €). Un Sweet de Val Joanis est également élaboré à partir d’un hectare de petit manseng ainsi qu’un brut rosé en syrah-muscat. « Avec une large palette de cépages, une grande diversité de terroirs, une modernisation de l’outil et les conseils de Jean-Marc Ollivier (ex-Courvoisier), on aimerait faire de Val Joanis une vraie référence en Luberon» conclut Hervé Lasserre .

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Anseillan, la nouvelle cuvée de Lafite Rothschild

Le château Lafite Rothschild, emblématique Premier Grand Cru Classé 1855, dévoile une nouvelle cuvée issue d’un parcellaire dédié. Baptisée Anseillan, du nom du lieu-dit où elle prend naissance, elle se veut « une nouvelle expression du terroir de Lafite » pour Saskia de Rothschild et ses équipes.

« On ne sort pas de nouvelle cuvée très souvent à Lafite Rothschild. La dernière fois cela devait être à la fin du XIXème siècle avec Carruades, notre second vin. C’est donc un petit événement », sourit Eric Kohler, directeur technique du Premier Grand Cru Classé 1855 à Pauillac. La nouvelle cuvée dont il parle est le fruit de plusieurs années de réflexion et, pour paraphraser Saskia de Rothschild, « une nouvelle expression du terroir de Lafite ». Anseillan, c’est son nom, vient d’un lieu-dit et d’un hameau du XVIème siècle acquis par la famille dans les années 1970. Pendant des années, ces terroirs singuliers, composés de graves, d’argiles et de calcaires, à l’encépagement dominé par le merlot, donnaient naissance à des raisins qui pouvaient aller aussi bien aller dans du Lafite que dans du Carruades. Puis, en 2014, est apparue l’idée d’en tirer un vin à part entière, avec son caractère propre. Pas un « troisième vin » mais une authentique cuvée, plus accessible en style comme en prix, tout en conservant « l’esprit Lafite ».

Suite à un travail de fond mené par les équipes du château, enrichies depuis 2017 par l’arrivée de Louis Caillard au poste de chef de culture, d’abord sur l’approche viticole (débouchant sur un gros effort de restructuration d’une grosse partie des 15 hectares d’Anseillan, visant à optimiser l’encépagement et le matériel végétal) puis sur les assemblages, c’est sur le millésime 2018 que tout le monde est tombé d’accord.

Voici donc une première mouture d’Anseillan, récemment mise en marché, qui se présente aux amateurs du monde entier : « notre objectif est de placer ce vin, au prix accessible*, sur les tables des restaurants du monde entier qui ont parfois oublié à quel point il est bon de partager une bouteille de bordeaux », souligne Saskia de Rothschild. Et de fait, ce vin, déjà « prêt à boire » mais non dénué de potentiel de garde, a tout pour séduire la restauration. Le millésime 2018, assemblage de merlot (48%), cabernet sauvignon (39%) et petit verdot (3%), présete une belle gourmandise de crème de cassis, tout en chair tendre et enrobée, le tout rehaussé par un joli grain de tannins et une rectitude qui nous rappelle que l’on est bien dans le Médoc, et pas dans n’importe quel coin du Médoc.

Pour l’instant, ce 2018 est un coup d’essai concluant, mais loin d’être un aboutissement : « nous avons la chance d’avoir un beau terrain de jeu avec Anseillan, le genre de terroir qui est favorisé par les effets du changement climatique, nous allons donc continuer d’explorer et d’apprendre », précisent Eric Kohler et Louis Caillard, qui rappellent que la restructuration du vignoble ne portera – littéralement – ses fruits que dans quelques années, que les assemblages peuvent évoluer d’un millésime sur l’autre, et qu’on ne s’interdit pas de faire des essais d’élevages en amphores. De fait, les deux millésimes suivants (qui sont en bouteille mais ne sont pas encore disponibles) se distinguent aussi bien dans leur assemblage (85% merlot 15% cabernet en 2019 ; deux-tiers un-tiers en 2020) que dans leur style, avec une prime à la « buvabilité » pour le 2019 qui devrait faire de nombreux adeptes lorsqu’il sera mis en marché l’année prochaine. Pour le 2020, il faudra attendre 2024 – le temps qu’il fonde un peu de sa robustesse et de son opulence pour ravir les convives autour d’une belle tablée, comme il se doit.

*Le vin doit être proposé entre 90 et 100 € sur table, en moyenne.

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[L’avent du vin N°5] : Le carnet des vins de fêtes !

1- Mon carnet d’œnologie 1- Mon carnet d’œnologie 1- Mon carnet d’œnologie 2- Carnet de dégustation 2- Carnet de dégustation 2- Carnet de dégustation 3- Carnet de dégustations de vins 3- Carnet de dégustations de vins

Pour cette 5ème idée cadeau, Terre de vins vous propose des carnets sur le vin ! Cette idée cadeau très abordable permettra aux amateurs de vins de ne pas perdre le fil de leurs dégustations et aux plus curieux d’apprendre sur les méthodes de dégustation !

1- Mon carnet d’œnologie

Pour ne plus oublier les vins que l’on a goûtés, voici un joli carnet qui permet de noter facilement les caractéristiques d’un vin. Il aide à mieux comprendre ce que l’on boit, et garder une trace des meilleures découvertes. À destination des amateurs comme des plus connaisseurs : il suffit de se laisser guider par les différents champs à compléter. Vous trouverez une introduction détaillée pour mieux comprendre le vin et sa dégustation.

Pour retrouver ce carnet :
➡️ edition-artemis.com

Prix : 9,90 €

2- Carnet de dégustation

Un carnet pensé pour les amateurs de vin.
Nouveau format : 200 pages pour ne plus perdre une goutte de vos découvertes.

Avec en supplément :

– Des astuces de dégustation
– Le vocabulaire des sommeliers
– Un guide des températures de service
– La liste des arômes pour mieux reconnaitre chaque cépage
– Une partie « Livre de cave » pour lister vos vins et leur temps de garde

Un carnet imprimé en France dans notre leur atelier en Gironde. 
Disponible en 3 couleurs : rouge, vert, marron. (Format fermé : 21,0 x 11,0 cm)

Pour retrouver ce carnet :
➡️ lacartedesvins-svp.com

Prix : 14,90 €

3- Carnet de dégustations de vins

Un livre, journal, cahier et carnet de notes pour les amoureux du vin. Parfait pour recenser ses dégustations !
108 pages – Format 19×23 cm

Gray & Gold Publishing (20 avril 2022)

Pour retrouver ce carnet :
➡️ livre.fnac.com

Prix : 14,99 €

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La rencontre improbable du champagne Leclerc Briant et du grand maître du Kôdo

Confronter les cultures, c’est se laisser déplacer et enrichir son approche. La rencontre organisée par la maison Leclerc Briant dans l’ancien réfectoire des Jésuites à Science Po Reims avec le grand maître du kôdo s’est ainsi révélée inspirante pour la marque de champagne. Frédéric Zeimett, son directeur, nous raconte.

Qu’est-ce que le kôdo ?

Cela signifie littéralement « la voie de l’encens ». Il s’agit d’un cérémonial, un peu comme celui du thé, appliqué avec toute la méticulosité de la culture japonaise. Les gestes sont extrêmement lents et s’effectuent dans un silence absolu, ce qui permet à chacun de se recentrer sur soi. Le vecteur de cette méditation est cet élément qui nous est offert par la nature, ce tout petit morceau de bois d’encens qui doit faire la moitié d’un ongle, que le maître chauffe et qui passe de main en main en suivant un protocole réglé au millimètre.

Le maître de la cérémonie est Souhitsu Isshiken Hachiya, quel est son parcours ?

Il a 47 ans et s’apprête à succéder en tant que grand maître à son père qui en a 84. Comme il est le fils aîné, il se prépare depuis son plus jeune âge. Il représentera la 21ème génération, la charge se transmettant de père en fils depuis 500 ans ! En même temps, ce qui est étonnant, c’est qu’il vit dans son temps. Il porte des Weston sans chaussettes, un pantalon pied de poule, il a un côté très dandy. Il est accompagné d’une disciple en kimono, alors qu’elle est par ailleurs ingénieure spécialisée dans l’aérospatial ! Il nous a expliqué qu’il avait failli ne pas suivre les traces de son père et devenir footballeur professionnel, après avoir joué à un niveau assez élevé au Japon. Naturellement, nous lui avons organisé, au 25 bis, le visionnage du match Japon/Allemagne qui avait lieu le jour même.  Il était aux anges, surtout que le Japon a gagné. Et nous lui avons offert le maillot du stade de Reims, avec la signature de Junya Ito, ce japonais qui joue pour notre club et qui est en ce moment au Qatar.

A quoi ressemblent ces parfums d’encens ?

On est loin de l’odeur puissante que l’on respire dans les églises. C’est un peu comme lorsque l’on respire un vieux vin, on est sur un parfum très subtil. Le bois qu’il a fait chauffer est une toute petite portion d’un tronc qui est dans sa famille depuis 500 ans. Il fait une centaine de kilos et 50 cm de longueur et il est gardé précieusement dans un temple au Japon. Il ne sort qu’une fois par an pour être taillé à l’aide d’un ciseau à bois extrêmement léger.

Quel parallèle avec le monde du champagne cette expérience vous-a-t-elle suggéré ?

Je me suis demandé pourquoi, à certaines occasions, nous ne ritualiserions pas nous aussi la consommation du champagne, pour la rendre plus apaisée. Lorsqu’il a dégusté nos cuvées, il a utilisé les mêmes gestes, en mettant sa main au-dessus du verre pour s’en servir d’entonnoir et mieux respirer les arômes. Il explique aussi qu’on ne sent pas l’encens, on l’écoute. Lui-même qualifie chaque morceau d’encens par un paysage, une chanson qu’il a connue, et pour trouver ce mot qui restera pour l’éternité, cela peut lui prendre un année au cours de laquelle il respire les arômes à intervalle régulier. Avant de nommer une cuvée, on devrait peut-être procéder de la même manière, prendre le temps de vraiment écouter le vin… Nous nous sommes serrés la main en nous promettant de nous retrouver. Pourquoi pas au printemps pour les assemblages ? En tout cas, notre chef de caves Hervé Jestin était enchanté de cette belle rencontre, il a passé trois jours les yeux fermés en apesanteur.

Qu’a pensé le maître de votre champagne ?

Il est tombé amoureux de la cuvée Abyss dont nous sortons une version rosée. Là-aussi, c’est un voyage. La cuvée ressemble au rosé de la gamme classique, composé de chardonnay avec une larme de pinot noir vinifiée en rouge, sauf qu’on avait peur que le côté très léger du rouge soit emporté par l’iode et le sel avec l’expérience du fond marin, le propre de cette cuvée étant d’être immergée un an au large de la Bretagne. On a donc ajouté davantage de rouge pour atteindre 15 %.

La bouteille est étanche, le côté salin ne peut donc pas venir de l’océan…

Il n’y a aucun échange physico-chimique, dans la mesure où à 60 mètres de fond on a exactement la même pression à l’intérieur de la bouteille qu’à l’extérieur. En revanche, la mer d’aujourd’hui réveille le souvenir dans le vin de celle d’il y a quarante millions d’années, les raisins du champagne poussant sur les sédiments laissés autrefois par l’océan.

Terre de vins aime : Abyss Rosé (330€)

www.leclercbriant.fr

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[J-6 Bordeaux Tasting] Château Margaux, une masterclass d’exception

La onzième édition de Bordeaux Tasting accueillera, dimanche 11 décembre, une masterclass dédiée au mythique Château Margaux, Premier Grand Cru Classé 1855. Découvrez le détail de ce moment exceptionnel, qui permettra aux amateurs présents de découvrir un vin de légende.

Chaque édition de Bordeaux Tasting comporte son lot de temps forts et les masterclasses qui rythment les deux jours de ce festival des grands vins sont toujours l’occasion, pour les amateurs, de participer à des moments d’exception. La onzième édition, qui se tiendra ces 10 et 11 décembre autour du Palais de la Bourse de Bordeaux, restera fidèle à cette promesse, en accueillant pour la première fois une masterclass entièrement dédiée à Château Margaux, Premier Grand Cru Classé 1855.

Dimanche 11 décembre à 16h, quatre vins de cette mythique propriété seront présentés aux amateurs, dans le cadre d’une dégustation orchestrée par Rodolphe Wartel, directeur général de « Terre de Vins », et Sylvie Tonnaire, rédactrice en chef, en présence de Serge Dubs (Meilleur Sommelier du Monde 1989) et d’Alexis Leven-Mentzelopoulos, qui représentera la famille Mentzelopoulos présidant à la destinée de Château Margaux depuis 1977.

Dans un portrait publié dans « Terre de Vins » n°80 (toujours disponible en kiosque), Alexis Leven-Mentzelopoulos, qui avec sa sœur Alexandra Petit-Mentzelopoulos a rejoint leur mère Corinne Mentzelopoulos à la tête de Château Margaux, déclare : « Château Margaux, c’est 500 ans d’Histoire, c’est un lieu unique qui était là bien avant nous et notre devoir est de le transmettre aux générations futures. » Conscients qu’ils sont désormais les dépositaires d’un héritage séculaire, celui de l’un des plus grands vins du monde, Alexis et Alexandra estiment que leur rôle est de « nous projeter à dix, vingt, trente ans et au-delà. Il est d’abord de continuer à faire le plus grand vin possible pour que Margaux continue de faire rêver. Il est aussi de chercher les réponses viticoles et techniques aux enjeux environnementaux et climatiques qui se présentent devant nous. C’est un défi majeur face auquel notre génération est en première ligne : des choix de plantation à la conduite des vignes, tous les sujets de développement durable sont mis sur la table par nos équipes. Un Premier Grand Cru Classé comme Margaux se doit de donner l’exemple« .

Dans le cadre de cette masterclass, seront proposés à la dégustation :
Pavillon Rouge 2009
Château Margaux 2004
Château Margaux 1989
Pavillon Blanc 2019

Pour réserver vos places à Bordeaux Tasting, cliquez ci-dessous !


Billetterie Weezevent

Informations pratiques
• Le Palais de la Bourse – 17, place de la Bourse – 33000 Bordeaux
• Le Musée National des Douanes – 1, place de la Bourse – 33000 Bordeaux
• Bordeaux Patrimoine Mondial – 2-8, place de la Bourse »
Samedi 10 décembre de 10h à 18h30*
Dimanche 11 décembre de 10h à 18h*

L’espace spiritueux sera ouvert de 14h à 18h30 le samedi et de 14h à 18h le dimanche
(* fermeture des portes 45 minutes avant la fin des sessions)


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[L’avent du vin N°4] : Des fêtes autour du rhum

Les amateurs de rhums seront ravis. Pour ce 4ème jour du calendrier de l’avent du vin, Terre de vins vous propose des idées de coffrets à offrir à vos proches. Amateurs, mais aussi curieux pourront déguster ces superbes bouteilles !

Coffret Hampden Estate

Pour la première fois de son histoire, Hampden Estate dévoile un écrin réunissant les 8 célèbres marques iconiques de la distillerie. Ce coffret offre le plaisir de déguster et de découvrir ses flacons phares, d’une manière privilégiée. Le coffret cadeau « The 8 marks collection » propose une dégustation inédite au cœur des secrets de fabrication précieusement gardés par Hampden Estate.

Édition limitée à 5 000 exemplaires.

Prix du coffret : 139 €
Disponible dans les boutiques de La Maison du Whisky, chez les cavistes fins et sur :
➡️ whisky.fr

Coffret Rhum Trois Rivières

Le rhum Trois Rivières V.S.O.P se pare d’un joli coffret avec :


1 bouteille de rhum Trois Rivières V.S.O.P (70cl, alc 40 % vol)2 verres de dégustation

Véritable pionnier du rhum agricole, la distillerie Trois Rivières est reconnue auprès des amateurs de rhum pour son savoir-faire hérité de plusieurs centaines d’années.

Ce VSOP est un digne représentant de ce style développé à travers les âges. Avec son caractère suave, gourmand et herbacé, propre au rhum agricole. Trois Rivières offre un rhum accessible à tous.

Vieilli durant minimum 5 ans, VSOP Réserve Spéciale est le résultat d’assemblages minutieux, développant un panorama aromatique très large, entre les fruits exotiques, les épices chaudes, le bois toasté et les fruits secs.

À déguster pur, sur glace et même en cocktail pour une explosion de saveur !

Prix du coffret : 47,90 €
Disponible sur : ➡️ vandb.fr

El Dorado – Coffret Découverte 12, 15 et 21 ans

Ce Coffret Découverte est composé de 3 rhums de la gamme El Dorado, constituée d’une collection unique de rhums âgés de 12, 15 et 21 ans. Ils sont produits par la distillerie Diamond au Guyana. Chaque bouteille est d’une contenance de 35 cl :


El Dorado 12 ans 40°El Dorado 15 ans 43°El Dorado 21 ans 43°

Prix du coffret : 159 €
Disponible sur : ➡️ lamaisondurhum-paris.com

Si vous recherchez davantage de coffrets / bouteilles, retrouvez sur le site internet de la maison du rhum une grande sélection de rhums du monde entier : lamaisondurhum-paris.com

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Le rhum en majesté à la Maison du whisky

Les amateurs de rhum peuvent venir découvrir depuis quelques jours un temple dédié à leur spiritueux favori. Sélection exceptionnelle dans un décor superbe, bienvenue au R+1.

En dépit de son nom, la Maison du Whisky est l’un des acteurs majeurs ayant accompagné le développement de la consommation de rhums de qualité en France au cours de ces 2 dernières décennies. Pour accompagner le changement de nom de sa boutique de l’Odéon dans le 6ème arrondissement, l’entreprise a décidé de repenser totalement l’étage afin d’offrir un très bel écrin aux 450 références de rhum proposées. Le résultat est à la hauteur des attentes avec une association très réussie de pierres apparentes, de métal et de bois notamment pour la grande table centrale sur laquelle vont pouvoir être organisées des dégustations. Un lieu dans lequel on a envie de s’installer pour s’extraire de l’effervescence du boulevard Saint-Germain juste en contrebas. Et surtout pour se laisser guider par les conseils passionnés de Benoist Saillour, le responsable de la boutique.

Des pépites pour les fêtes

Tout ce que vous avez toujours voulu goûter en matière de rhums ou presque se trouve dans cet antre spécialisé. Impossible de ne pas trouver bouteille à son goût. Qu’il s’agisse de rhums agricoles ou de rhums de mélasse, de rhums blancs ou vieux, la sélection est étourdissante. Les grandes zones de production traditionnelles sont évidemment bien représentées, qu’il s’agisse des Caraïbes (Martinique, Guadeloupe, Marie-Galante, Haïti, Jamaïque…) ou d’Amérique centrale et latine (Guatemala, Nicaragua, Panama…). Toutes les références incontournables sont là (Neisson, Clément, Zacapa, Flor de Cana, Plantation…). Mais c’est aussi à un voyage dans toute la planète rhum auquel l’amateur est invité avec des incursions en Asie (en Thaïlande notamment avec le Chalong Bay) ainsi qu’en Afrique (avec par exemple le rhum Mhoba d’Afrique du Sud). Pour les afficionados, les rhums high esters sont bien là avec notamment une très belle proposition de rhums de chez Hampden. Et bien sûr, le saint des saints, des bouteilles collectors embouteillées sous étiquette Caroni, Demerara ou bien encore Bielle. Si vous cherchiez encore le paradis de la cane à sucre fermentée et distillée à Paris, vous venez de le trouver.

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