Vacqueyras La Terre des Ondines, un projet éco-participatif

Jérémy Onde a le dessein que son domaine Les Ondines, en conversion biodynamique, devienne autonome et auto-suffisant en énergie. Avis aux investisseurs pour l’aider dans cette entreprise.

Vigneron-berger, tel se définit Jérémy Onde. À l’approche de ses 50 ans, il compte bien réaliser son rêve ultime, que son domaine des Ondines soit autonome. Pour cela, et pour boucler son budget, il fait appel aux investisseurs via Fundovino, une plateforme de financement participatif spécialisée dans le monde du vin.

Si le projet « La Terre des Ondines » trouve sa source en 2021, quand débute la conversion en biodynamie, le vigneron a déjà posé ses jalons dès la reprise du domaine familial de 56 hectares (deux tiers sont en AOC Vacqueyras). Sa démarche a débuté avec la création de la cave, la conversion bio et la constitution d’un troupeau de 90 têtes de Mérinos qui pâturent dans ses vignes de novembre à mi-avril. « Cela évite deux passages de tracteur, donc le tassement des sols et apporte un engrais naturel », explique t-il. Le hangar qui va les accueillir aura une toiture en panneaux photovoltaïques et l’éolien complétera le dispositif d’autosuffisance en énergie. Foin, semences pour l’enherbement, agroforesterie, Jérémy Onde tient à préserver l’équilibre de ses sols et son terroir. Son objectif ultime est de faire ses propres plans avec ses vieilles vignes.

Le passage à la biodynamie induit l’achat de matériels. Ainsi, Jérémy Onde souhaite utiliser l’eau de pluie pour ses préparas. Récupération, contenants de stockage, recyclage pour l’utilisation au chai, par exemple pour le nettoyage à la vapeur, font partie du projet. De même, afin d’éviter l’installation d’une climatisation dans la cave naturellement isolée car semi-enterrée, il souhaite créer une tonnelle bioclimatique naturelle.

Pour finaliser ce beau projet et réduire son endettement bancaire global, le vigneron a fait appel à Fundovino. Ainsi, les investisseurs soutiennent Jérémy en achetant des actions d’une société foncière, au prix de 2 860 € l’unité. En contrepartie, ils reçoivent chaque année en dividende des bouteilles en AOC Vacqueyras. Puis, entre la 5 ème et la 15 ème année, Jérémy rachète l’action avec une plus-value calculée en fonction de l’évolution du prix de la terre. Celui-ci ayant progressé de 35 % sur les 10 dernières années, cet investissement s’annonce d’ores et déjà fructueux. Clients, amis, entreprises ont répondu à l’appel, la moitié des parts ont été souscrites depuis septembre.

domaine-les-ondines.net
fundovino.com

Cet article Vacqueyras La Terre des Ondines, un projet éco-participatif est apparu en premier sur Terre de Vins.

[L’avent du vin N°3] : Noble Champagne Brut Vintage 2004 : so old, so good !

Avec le temps va, tout s’en va… Sauf les vieux champagnes ! Noël approche et vous manquez d’idées, dans son flacon relooké arborant fièrement la croix de l’ordre de Malte, cette cuvée spéciale de la Maison Lanson produira certainement son petit effet sous le sapin…

Parmi toutes les cuvées spéciales de Champagne, elle est celle qui, en première édition, sort après le plus long vieillissement. Le blocage des malos, une tradition Lanson, n’y est pas étranger, donnant à ces vins une tension et un potentiel de garde hors norme. La deuxième originalité réside dans cet équilibre 70 % chardonnay, 30 % pinot noir, alors que l’on est davantage habitué au rapport inverse. Il est rendu possible par la forte proportion de pinot noir de Verzenay, sur la face Nord, qui a tendance à « chardonniser » et à rester délicat.

Noble est en effet un vin qui ne cherche pas la concentration. Voilà pourquoi le nouveau millésime 2004 lui va si bien ! Hervé Dantan, le chef de caves, explique : « On a sous-évalué 2004, du fait de l’abondance du rendement à la vendange. C’est le style « champagne » par excellence avec tout ce que cela implique de finesse, d’élégance, et surtout ce côté facile à boire, « drinkable » comme disent les Anglais. »

Prix : 185 €
Retrouvez ce champagne sur www.lanson.com

Cet article [L’avent du vin N°3] : Noble Champagne Brut Vintage 2004 : so old, so good ! est apparu en premier sur Terre de Vins.

Haley Bennett incarnera la Veuve Clicquot au cinéma !

On pourrait presque s’étonner que l’histoire de la Veuve Clicquot n’ait pas inspiré le cinéma plus tôt. Le réalisateur Thomas Napper entame dans l’ancien collège des Jésuites à Reims, le tournage d’un film consacré à cette légendaire femme entrepreneur, avec dans le rôle principal l’actrice Haley Bennett.

Ce n’est pas la première fois que le monde du cinéma s’intéresse aux parcours flamboyants des premiers grands négociants de champagne. Charles Heidsieck avait déjà fait l’objet d’un ambitieux biopic avec en tête d’affiche Hugh Grant. Aujourd’hui, c’est sur le cas de la Veuve Clicquot que se penche le réalisateur Thomas Napper. Il a confié le rôle à l’actrice et chanteuse américaine Haley Bennett, qui a connu son premier succès dans la comédie romantique « Le Come-Back » où elle donne la réplique, clin d’œil du destin, justement à Hugh Grant.

Si on en croit « Le Parisien », le film sera une adaptation de la biographie rédigée par Tilar J. Mazzeo « The Widow Clicquot : the story of a Champagne Empire and the Woman Who Ruled It ». Il est vrai que l’itinéraire de cette femme (1777-1866) qui à 28 ans à peine, à la mort de son époux et contre les conseils de sa famille, décide de reprendre les rênes de la maison de champagne créée en 1772 par son beau-père Philippe Clicquot, a de quoi inspirer. Alors que les conditions des guerres napoléoniennes ne sont guère favorables au commerce international, elle parvient à maintenir à flots l’entreprise avant de s’imposer avec habileté sur le marché russe à la chute de l’empereur en 1814 en étant la première à envoyer un navire à Saint-Petersbourg. Elle construit aussi la réputation de ses vins sur des innovations techniques. Son chef de caves, Antoine de Müller, est le premier à avoir l’idée de rendre les trous des tables de remuage obliques afin de pouvoir varier l’inclinaison des bouteilles. Ses vins deviennent ainsi les plus limpides du marché.

Le tournage du film se déroulera dans les locaux de l’ancien collège des jésuites à Reims aujourd’hui occupé par le campus de l’école Science-Po. Sa directrice, Crystal Cordell, nous confie : « J’ai vraiment trouvé un intérêt dans ce projet. L’histoire de la Veuve Clicquot, c’est l’histoire d’une mère et d’une entrepreneuse qui doit innover, composer avec un contexte géopolitique complexe, et surmonter les préjugés de l’époque qui ne sont pas révolus vis-à-vis des femmes d’affaires. J’ai une amie viticultrice qui a repris la ferme familiale il y a quinze ans. Tout le village était contre elle parce que c’était une femme ! Ce n’est pas de l’histoire ancienne, ce sont encore des enjeux actuels. Pour nous, c’est aussi une occasion de partager notre patrimoine. Le tournage aura en effet lieu dans l’ancien réfectoire, une salle très modulable et classée aux monuments historiques où les installations ont déjà commencé. La bibliothèque qui date du XVIIe siècle sera peut-être également utilisée. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que des cinéastes effectuent des tournages chez nous. Récemment, le film « Champagne » de Nicolas Vanier a eu recours au lieu, de même qu’il y a plus longtemps, le tournage de la Reine Margot. Quant au monde du champagne, nous avons évidemment de nombreuses connexions avec lui. Nos étudiants participent au défi de Bacchus, nous travaillons avec le Printemps des champagnes et nous avons la plus ancienne vigne de France voire du monde, un pied qui a plus de 400 ans ! »

Cet article Haley Bennett incarnera la Veuve Clicquot au cinéma ! est apparu en premier sur Terre de Vins.

[ENTRETIEN] « Faire de Lascombes le château le plus iconique de Margaux »

Repris il y a tout juste un mois par de nouveaux investisseurs américains, le château Lascombes, 2ème Grand Cru Classé 1855 (Margaux), entre dans une nouvelle ère pleine d’ambition et de projets. On entre dans le détail avec le nouveau directeur associé de la propriété, le Maître Sommelier Carlton McCoy, qui a accordé un entretien à « Terre de Vins ».

C’est sans doute l’une des transactions les plus spectaculaires de ces dernières années dans le monde du vin. Il y a quelques semaines, le château Lascombes, jusqu’ici détenu par la MACSF (Mutuelle d’assurances du corps de santé français) et dirigé par Dominique Befve, était repris par de nouveaux investisseurs, la famille Lawrence, à la tête notamment de plusieurs vignobles en Napa Valley via leur structure Lawrence Wine Estates. Pour la première fois, Carlton McCoy, Maitre Sommelier et directeur associé du « nouveau Lascombes », prend la parole.

Carlton McCoy, vous êtes associé à la famille Lawrence au sein de Lawrence Wine Estates, qui a récemment racheté la majorité du capital de Château Lascombes. Quel est votre parcours dans le vin ?
Je suis originaire de Washington DC, j’ai d’abord suivi une formation de cuisiner, très spécialisée dans la cuisine française, pour vraiment devenir un « French Chef ». J’ai travaillé à New York dans quelques établissements très réputés, puis je me suis intéressé de plus en plus au vin car il est difficile de prétendre maîtriser la cuisine française si l’on ne maîtrise pas également le sujet du vin. Je suis tombé amoureux du vin, et j’ai passé le concours de Maître Sommelier à 28 ans. Cela m’a permis d’accéder à la direction d’une très grande cave de prestige dans la station de sports d’hiver d’Aspen, dans le Colorado. J’y supervisais l’une des plus belles cartes des vins des États-Unis, avec de grands bourgognes et de grands bordeaux… C’est là que j’ai rencontré en 2016 Gaylon Lawrence et sa famille.

À cette époque, la famille Lawrence n’avait pas encore commencé à investir dans le vin ?
Non, leurs activités se concentraient essentiellement sur l’agriculture et les investissements bancaires. Mais Gaylon était passionné de gastronomie vin, et cela a créé une forte connexion entre nous. Nous avons eu en 2018 l’opportunité d’acquérir Heitz Cellar en Napa Valley, puis d’autres domaines historiques de la région (au nombre de six aujourd’hui), avec une philosophie particulière : ne produire que des vins que nous aimons, qui sont dans un style « traditionnel » et non « moderne » de Napa, c’est-à-dire des vins sur la fraîcheur, l’acidité, plutôt que sur l’extraction et la puissance. C’est ce que nous aimons boire, et ce que nous voulons produire – nous sommes des « wine lovers » avant tout – et nous sommes arrivés en Napa Valley avec le souhait d’inspirer un retour vers ce style de vins. Finalement c’est ce qui nous a également conduits à venir ici, à Lascombes : nous aimions déjà les vins, sans quoi nous n’aurions pas investi.

Qu’est-ce qui vous a spécialement attirés, Gaylon Lawrence et vous, vers Bordeaux et le vignoble de Margaux ?
Il y a toujours eu une relation particulière, depuis des siècles, entre les États-Unis et le vignoble de Bordeaux. Il y a ici une très riche histoire, c’est une région qui produit des vins exceptionnels – à titre personnel, j’ai toujours eu un faible pour les vins de Margaux et l’une de mes premières grandes émotions de dégustateur était un Château Palmer 1989. Donc, quand l’opportunité de reprendre Château Lascombes s’est présentée à nous, nous ne pouvions la laisser passer. Nous arrivons ici avec un immense respect pour la longue histoire de la propriété, ce qui y a été accompli, et pour toutes les personnes qui y travaillent, à commencer par Delphine Barboux qui va continuer de diriger tout le volet production de la vigne au chai. Nous sommes actuellement en phase de recrutement d’une personne qui assurera la direction générale de la propriété. Même si Gaylon Lawrence et moi-même voulons pleinement nous impliquer, nous ne pouvons être présents en permanence, aussi nous voulons nous appuyer sur l’équipe en place, en qui nous pouvons avoir confiance et avec laquelle nous sommes en train de définir une vision, une philosophie commune pour les années à venir. C’est une aventure collective passionnante qui se dessine.

Quel est le nouveau cap que vous entendez donner à Château Lascombes ?
D’abord tout part de la vigne, de la viticulture. C’est une approche « vigneronne » que nous voulons avoir avant tout. Quand nous sommes arrivés, nous avons passé des heures dans les vignes, pour appréhender ce terroir, et ce vignoble qui est assez vaste (120 ha en appellation Margaux et 10 ha en appellation Haut-Médoc, NDLR). Si votre viticulture n’est pas précise, votre vin ne sera pas grand – et il est important que la personne qui est à la vigne soit aussi au cuvier et au chai, que ce ne soient pas des mondes séparés. Il faut une seule vision, du pied de vigne à la bouteille. Notre priorité est donc de gagner en précision et en exigence à la vigne, pour avoir la meilleure matière première à vinifier. Nous avons la chance que Lascombes se soit récemment doté d’un nouvel outil technique, qui permet d’accompagner cette quête de précision. Le millésime 2022, qui est le premier que nous accompagnons, est un extraordinaire encouragement : c’est un très beau millésime que nous avons hâte de présenter en primeurs.

C’est un challenge particulier, de continuer à écrire l’histoire d’un domaine aussi ancien que Lascombes – surtout lorsqu’on parle d’une transaction aussi élevée* ?
Nous ne commentons pas le prix de la transaction. Bien sûr, c’est une immense responsabilité de reprendre le flambeau dans une telle propriété. L’image, la réputation d’un domaine est avant tout définie par la qualité de ses vins, donc nous nous devons de mettre en bouteille chaque année quelque chose qui n’est pas seulement bon, mais grand. Notre premier objectif est, je le répète, de perfectionner notre approche viticole, de conquérir tous les points de détail qui vont nous permettre de faire progresser les vins de Lascombes, pas en regardant ce que font les voisins mais en définissant ce qui constitue, pour nous, le meilleur. Cela passe certainement, aussi, par le fait d’être plus sélectifs dans ce que nous estimons devoir aller dans le premier vin, au risque d’en réduire les volumes en fonction des millésimes. Nous ne sacrifierons pas la qualité. Nous avons l’ambition de faire de Château Lascombes la propriété la plus « iconique » de Margaux. Pour y parvenir, nous avons des fondations très solides, avec un grand terroir sur lequel nous appuyer. Mais tout le monde va devoir se retrousser les manches pour y parvenir, et nous allons y parvenir.

Avez-vous l’intention de redéfinir la stratégie commerciale de Château Lascombes et, à terme, son positionnement prix ?
Le prix n’est certainement pas la chose dont il faut parler en premier. Si l’on indexe ses décisions sur un prix que l’on a défini, cela ne peut pas marcher. Il faut privilégier la qualité avant tout, et si le vin est bon, les prix suivront, les marchés suivront. Concernant la stratégie commerciale, Lascombes est déjà diffusé dans le monde entier grâce aux négociants bordelais, mais il y a certainement des ajustements à réaliser. Tout d’abord, nous voulons que Lascombes redevienne un château de référence ici, en France. C’est très important pour moi. Ensuite, compte tenu de la connexion évidente avec les États-Unis, nous pensons que nous pouvons encore renforcer la présence sur le marché américain. Et si le succès est au rendez-vous pour Lascombes, ce sera forcément vertueux pour Margaux, et pour Bordeaux.

Quel regard portez-vous de façon générale sur la situation des vins de Bordeaux, notamment aux États-Unis ?
Chaque région viticole, chaque appellation connaît des cycles faits de hauts et de bas, de périodes fastes et d’autres moins, et Bordeaux n’y échappe pas. Ces derniers temps, dans un contexte très compétitif où l’on voit arriver de très bons vins du monde entier, les vins bordelais étaient un peu en perte de vitesse, mais on assiste à un vrai retour en force de Bordeaux récemment. Le taux de change, notamment, joue en faveur d’une reprise sur le marché américain. Et puis il y a toute une nouvelle génération d’amateurs qui constituent un énorme potentiel de conquête : ils sont avides de découverte, de créer leur propre expérience, et Bordeaux a les arguments pour les séduire.

Quelle va être l’implication de la MACSF, qui possédait intégralement Château Lascombes jusqu’ici et garde environ un tiers de l’actionnariat ?
Nous avons de très bonne relation avec les gens de la MACSF, et nous nous sommes très bien entendus à chaque étape de cette reprise. Ils gardent en effet des parts dans la propriété mais n’interviennent plus dans l’opérationnel, qui nous revient. Ils ont fait du bon travail ici, avec beaucoup de fierté, et ils ont estimé que nous allions respecter cet endroit, et continuer à le tirer vers le haut.

Quels sont les autres projets prioritaires que vous allez mener ici ?
Nous allons entreprendre de grands travaux de rénovation du château, qui a besoin d’être rafraîchi. Nous ne voulons pas le dénaturer, il n’y aura pas de vaisseau spatial sur le toit, mais respecter son style classique tout en lui apportant une touche de fraîcheur et de modernité. C’est une très belle propriété, qui est une véritable « vitrine » pour le vignoble margalais, et il est important pour un Grand Cru Classé de Bordeaux d’ouvrir ses portes. Tout en étant sélectif, bien sûr : Lascombes est un « luxury estate » et nous entendons maintenir ce standing, mais il faut que les amateurs du monde entier puisse venir ici, rencontrer nos équipes, pour être encore plus des ambassadeurs de nos vins. C’est quelque chose qui est naturellement dans l’ADN californien, mais c’est aussi un pan important de ce que nous voulons développer dans les années à venir.

*Le montant évoqué du rachat de Lascombes se situerait au-dessus de 200 millions d’euros d’après les estimations du prix du foncier sur un Grand Cru Classé de Margaux.

Cet article [ENTRETIEN] « Faire de Lascombes le château le plus iconique de Margaux » est apparu en premier sur Terre de Vins.

La cité des climats et vins de Bourgogne annonce ses dates d’ouverture

Les visiteurs pourront accéder aux trois sites de cet ensemble oenotouristique au printemps 2023. L’occasion pour Terre de Vins de lui dédier un numéro spécial exclusif.

Un « pont suspendu » de 20 tonnes installé à 20 mètres du sol, sans soutien intermédiaire. Sur son site de Beaune, la cité des climats et vins de Bourgogne a franchi un cap avec ce geste architectural inédit. L’édifice, presque achevé, se repère désormais de loin, annonçant une prochaine ouverture au public.

Au-delà de ce symbole beaunois, la cité en réseau se rapproche de son aboutissement. C’est officiel : les trois sites ouvriront au public ce printemps. Mâcon le 25 mars 2023. Chablis, le 1er à avril. Et Beaune, site principal, le 13 mai. Le début d’une nouvelle ère oenotouristique en Bourgogne.

Un numéro spécial dédié

En effet, ces trois lieux de vie et de découverte s’articulent autour de la Bourgogne viticole en tant qu’archétype des vins de terroir. Chaque bâtisse proposera un parcours scénographique immersif et sensoriel, ainsi que de nombreux lieux de vie : bars, terrasses, boutiques, salles privatisables etc. De même, l’école de vins de Bourgogne sera présente dans les trois sites pour proposer des ateliers tout publics ainsi que des formations à destination des professionnels.

Un programme complet et ambitieux, qui sera présenté sous tous ses aspects dans un numéro spécial conçu par Terre de Vins. Vous y trouverez un guide des parcours de visite et lieux de vie des trois sites. Vous y comprendrez l’intention des personnalités à l’origine du projet : responsables politiques, vignerons de l’interprofession, bâtisseurs, architectes et scénographes. Enfin, vous y découvrirez des suggestions inédites de parcours oenotouristiques au départ des lieux.

Terre de Vins Cité des Climats et Vins de Bourgogne. En kiosques au printemps 2023, à quelques jours de l’ouverture du site de Beaune.

Cet article La cité des climats et vins de Bourgogne annonce ses dates d’ouverture est apparu en premier sur Terre de Vins.

4 chefs et 6 Plumes d’Or

La sixième édition des Plumes d’Or du Vin et de la Gastronomie, fondée et orchestrée par Paul Amsellem du Domaine Vernay à Ampuis (Rhône) avec Charlotte Jacques-Leflaive a fait vibrer les papilles au Pavillon d’Armenonville niché au bord du Bois de Boulogne à Paris.

La soirée était organisée en partenariat avec l’association Les Grandes Tables du Monde, présidée par David Sinapian de la Maison Pic de Valence et qui n’est autre que le mari de la cheffe Anne-Sophie Pic. Celle-ci participait d’ailleurs au diner à huit mains avec ses confrères Pierre Gagnaire du restaurant éponyme à Paris, Mathieu Guibert (Anne de Bretagne à La Plaine-sur-Mer) et Marc Haeberlin (L’Auberge de l’Ill à Illhaeusern). Les Tables du Monde a été créée en 1954 d’abord sous le nom de Traditions & Qualité par des restaurateurs d’institutions parisiennes (Prunier, Taillevent, Lasserre, La Tour d’Argent, Le Grand Véfour et Maxim’s) et illustrée sur un bout de nappe du Grand Véfour en 1959 par un certain Jean Cocteau qui offrira ainsi son coq à cocarde comme logo de l’association. Un guide est édité d’abord avec des établissements de l’Hexagone puis rapidement du Monde entier.

Cette édition des Plumes d’Or parrainée cette année par le comédien et humoriste Patrick Timsit et animée par Patrick Chêne, journaliste et vigneron, a récompensé, lors d’une grande soirée au Pavillon d’Armenonville, le chef pâtissier Pierre Hermé pour son livre Toutes les Saveurs de la Vie (chez Buchet Chastel) , le journaliste Jérôme Gagnez (France Inter, Paris Première) pour le vin et l’écrivaine poétesse traductrice japonaise Ryoko Sekugushi pour la gastronomie. Jérôme Gagnez a rappelé en recevant l’un des trophées (un vase Lalique) que son « rêve d’enfance était de faire de la radio et comme je suis un fou de vin, je goûte le plus possible et je raconte deux ou trois histoires sur le domaine et le vigneron le dimache matin à la radio, c’est passionnant ». Les vins du dîner qui rassemblait 400 convives étaient proposés à la dégustation aux professionnels en fin d’après-midi. Parmi les grandes bouteilles d’une trentaine de domaines, les vins du Domaine Trimbach, Lafaurie-Peyraguey, Phélan-Ségur, Pavie, Clos de Tart, Château Grillet, Beaucastel, les champagnes Jacquesson, Egly-Ouriet, Pol Roger… et bien sûr les Condrieu du Domaine Vernay, Paul Amsellem ayant bien sûr clôturer la soirée par une petite chanson.

Cet article 4 chefs et 6 Plumes d’Or est apparu en premier sur Terre de Vins.

Revivez les temps forts de Vinitech-Sifel 2022

Après quatre ans d’absence, le salon Vinitech-Sifel faisait son grand retour au Parc des Expositions de Bordeaux, du 29 novembre au 1er décembre. Trois jours de rencontres professionnels autour des innovations et équipements de la filière vin, dont nous retraçons les temps forts en vidéo.

La dernière fois que Vinitech-Sifel s’est déroulé à Bordeaux, en 2018, la pandémie de Covid-19 n’était pas encore passée par là. Il aura donc fallu quatre ans pour le grand salon mondial vitivinicole, arboricole & maraicher fasse son grand retour au Parc des Expositions, pour une 23ème édition très attendue par les professionnels. 45 000 visiteurs en trois jours, 700 exposants, 70 conférences, ces trois jours ont été riches en rencontres et en découvertes, avec une volonté claire d’axer ce rendez-vous sur les sujets de développement durable, comme le soulignait Philippe Autran, Président de Bordeaux Events And More (organisateur du salon) lors de l’inauguration : « Plus que jamais, des pratiques viticoles aux solutions d’embouteillage, notre salon doit être au diapason des attentes environnementales et mettre l’innovation au service des évolutions de la filière. Partageons nos horizons, en nous souvenant que l’agriculture est avant tout une aventure humaine ».

Un préambule partagé par Alain Rousset, Président de la Région Nouvelle-Aquitaine : « la filière vin est en pleine mutation, elle est confrontée à de multiples problématiques, environnementales et climatiques, la révolution agroécologique qui oblige la vigne à être exemplaire, mais aussi la baisse de la consommation. La question est : comment pouvons-nous accompagner les viticulteurs face à ces mutations ? Notre région est en première ligne sur ces sujets et nous devons tout examiner, y compris l’option épineuse de l’arrachage – il nous faut imaginer une forme de grand « plan social » avec une vraie stratégie de retournement. Si nous arrachons des vignes, que met-on à la place ? Quelles solutions d’évolution propose-t-on aux exploitants concernés ? On ne vas pas mettre des lotissements, il faut préserver nos paysages. De cette difficulté, nous devons faire une chance. Toutes les parties en présence sont concernées et je vais en parler dès cette semaine avec le Ministre de l’Agriculture ».

Durant ces trois jours, les professionnels ont pu être confrontés à toutes les pistes d’innovations qui s’offrent à la filière vin, de la robotisation des pratiques mécaniques aux solutions pour minimiser le bilan carbone des exploitations, en passant par le packaging, la tonnellerie, la verrerie, les bouchons…

Retrouvez les temps forts de Vinitech-Sifel 2022 en vidéo avec « L’ABC de Vinitech-Sifel » :

A comme Audace

B comme Bouteille, Bouchon et Barrique

C comme Carbonne

Cet article Revivez les temps forts de Vinitech-Sifel 2022 est apparu en premier sur Terre de Vins.

Pic Saint-Loup : Puech-Haut officialise le rachat du Mas de l’Oncle

Avec le rachat du Mas de l’Oncle, à Lauret, le Château Puech-Haut continue son implantation sur le terroir du Pic Saint-Loup et se dote d’un outil de vinification de premier plan pour l’ensemble de ses activités viticoles. Rencontre exclusive avec son propriétaire, Gérard Bru, qui a décidé de rebaptiser le domaine le Mas du Bélier.  

A 74 ans, Gérard Bru a l’ambition d’un jeune vigneron. Entouré de ces fameuses barriques entièrement relookées par des artistes du monde entier, le propriétaire du Château Puech-Haut pose, cigare aux lèvres, dans son nouvel écrin : le Mas de l’Oncle, à Lauret. Un rachat effectif depuis le 14 août 2022. « On n’a pas racheté ce domaine pour flamber mais par stratégie, expose l’ancien industriel dont la famille est dans le vin depuis 400 ans. Cela faisait des années que j’avais repéré ce domaine pour son emplacement entre nos deux entités du Pic Saint-Loup, Lavabre à Claret, et les Fontetes à Fontanès, mais aussi pour son outil de vinification ultra-moderne. Soit on construisait un nouveau chai de toutes pièces, soit on achetait un domaine, clef en mains. » Ancienne propriété de Fabrice Bonmarchand, qui était en dépôt de bilan, le domaine d’une douzaine d’hectares tout en bio s’est révélée l’endroit adéquat, situé dans un havre de paix, entouré de garrigue et de nature, à quelques kilomètres de l’emblématique montage du Nord de Montpellier. « En revanche, on a décidé de le rebaptiser le Mas du Bélier, histoire de repartir de zéro et de tirer un trait sur un passé assez tumultueux », poursuit Gérard Bru. A ses côtés, Denis Gigault, le directeur général, précise : « On a payé tous les actifs, le matériel, les bâtiments, les vignes et le listing clients mais pas le stock. On veut vraiment insuffler une nouvelle dynamique ! »

« On n’est pas du genre à céder à la pression du commerce ! »

Pour rappel, c’est le célèbre architecte Rudy Ricciotti (MUCEM à Marseille, le Stade Jean Bouin à Paris, etc…) qui est à l’origine de ce complexe viticole, achevé en 2017, et composé de trois corps de bâtiments regroupant la logistique, la cuverie de vinification ainsi que le chai à barrique surplombé par l’espace de dégustation. « Toutes les installations et le bâti sont dans un état irréprochable, on va d’ailleurs regrouper nos trois unités culturales du Pic St Loup ici pour tout vinifier et élever sur place, prolonge Denis Gigault. En revanche, les vignes ont besoin d’une vraie restructuration, d’une remise en état conséquente. » Le palissage a besoin d’un coup de neuf et certaines vignes vont être arrachées. « Mais ça c’est notre métier, on sait le faire, on ne va pas se précipiter, on n’est pas du genre à céder à la pression du commerce », poursuit Gérard Bru. Ce dernier veut faire de son nouveau vaisseau-amiral un vrai lieu oenotouristique où la culture prendra une large part. « Je suis très attaché à cet esprit artistique, on va enfin pouvoir exposer nos fameuses barriques que l’on a depuis 20 ans et pour lesquelles on a jamais trouvé l’endroit idoine. »

En revanche, il n’y aura pas d’accueil touristique comme l’avait prévu l’ancien pensionnaire des lieux. « Mais on ne s’interdit pas de lancer des ateliers dégustation, de créer des événements estivaux autour du vin et de recevoir des professionnels et des entreprises », prolonge Gérard Bru dont la marque à la tête de bélier produit environ 2 700 000 bouteilles pour un chiffre d’affaires de 22 millions d’euros. Et ce n’est pas tout, d’ici quelques semaines, Puech-Haut va lancer un spiritueux avec une vodka à base de raisins bio (Cognac) en collaboration avec le prestigieux artiste Robert Combas. L’ambition toujours intacte.

Cet article Pic Saint-Loup : Puech-Haut officialise le rachat du Mas de l’Oncle est apparu en premier sur Terre de Vins.

[Avent du vin N°2] : Noël et la magie des spiritueux

Voici une nouvelle idée de cadeau pour le 2ème jour du calendrier de l’avent du vin. Quelques ouvrages sur le thème des spiritueux et du cocktail pour maîtriser cet art à la perfection ! Un joli cadeau glissé sous le sapin qui fera son petit effet … Nous avons d’ailleurs consacré un hors-série sur les spiritueux encore disponible en kiosque ou à découvrir en ligne.

Le grand manuel des cocktails

Pour tous ceux qui rêvent de réaliser des cocktails comme les bartenders, c’est le cadeau idéal !


103 recettes des cocktails les plus emblématiques.20 notions essentielles pour composer son bar de rêve et 20 gestes à connaître pour maîtriser l’art d’assembler softs et spiritueux.

Pour retrouver ce livre ➡️ marabout.com
Prix : 35 €

Bible des cocktails

La Bible des cocktails de Simon Difford, aussi dénommée Diffordsguide, est à ce jour la publication la plus complète et la plus reconnue au monde sur le sujet. Elle est devenue « la bible » de tous les bartenders. Voici aujourd’hui, la cinquième édition en français, revue et augmentée. Simon Difford a acquis depuis de nombreuses années, une réputation incontournable auprès du top de la communauté des barmans. 

Pour retrouver ce livre ➡️ marabout.com
Prix : 39 €

Encyclopédie des alcools et des spiritueux

Ce magnifique volume, richement illustré, présente sur plus de 800 pages tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les alcools et les cocktails : il dresse l’inventaire des bouteilles qui garnissent tout bar qui se respecte, explique l’origine des boissons les plus célèbres du monde, leur mode de fabrication et la manière de les déguster. Un choix de recettes de cocktails classiques, exotiques ou inédits, complète cette formidable compilation de documents captivants.

Cet ouvrage raconte l’historique de la création des spiritueux, les méthodes de fabrication et les meilleures façons de déguster. Il donne des informations sur les producteurs et les marchés locaux et des conseils pour l’achat. Enfin, un chapitre est consacré à plus de 150 recettes de cocktails classiques ou insolites.
©Electre 2022

Pour retrouver ce livre ➡️ babelio.com
Prix : À partir de 70 €

Cet article [Avent du vin N°2] : Noël et la magie des spiritueux est apparu en premier sur Terre de Vins.