[Entretien] Nicolas Glumineau « On parle bien d’agriculture »

En 10 millésimes, le directeur général du Château Pichon Comtesse a remis ce Second Grand Cru Classé 1855 de Pauillac sur les rails, voire plus haut encore. Faiseur de vins tactiles et denses, frais autant que profonds, Nicolas Glumineau prône le bon sens paysan et la négation de la certitude.

Contre toute attente, les merlots du millésime 2022 sont superbes, les Cassandre de ce cépage se sont-ils trompés ?

C’est sûrement le propre de notre métier d’être surpris et de se laisser surprendre. On ne maîtrise pas tout, de loin s’en faut et l’agriculture est riche d’empirisme, mais tout commence par planter chaque cépage sur le terroir le mieux adapté pour le développement de la vigne et de la maturation de ses fruits. La question de la juste maturité du merlot et du caractère que nous souhaitons leur conférer est prégnante à Pichon Comtesse. Nos assemblages comptent 20 % de merlot, dont nous souhaitons conserver la fraîcheur aromatique fruitée et la chair veloutée qui viennent compléter la structure racée et étirée du cabernet-sauvignon. Ce sont des années d’ajustements pour obtenir des merlots exceptionnels de richesse et d’équilibre en 2022.

Vous évoquez le travail des sols, où en êtes-vous de votre pratique culturale ?

À la faveur d’un important programme de restructuration du vignoble débuté il y a plus de dix ans, nous avons repensé notre encépagement, mais aussi nos pratiques culturales. D’abord de l’ordre de l’expérimentation, nous avons aujourd’hui généralisé nos pratiques en agriculture biologique et initié notre conversion en 2021 : 2024 sera notre premier millésime certifié AB. De plus, nous mettons en œuvre nos pratiques en biodynamie sur deux tiers du vignoble. Au-delà des concepts, on parle bien d’agriculture et ce sont surtout des pratiques de bon sens qui consistent à placer la vigne dans les meilleures conditions d’équilibre dans son environnement, pour produire les meilleurs raisins, comme réduire considérablement le travail mécanique de nos sols, au profit de sols couverts. « Les grands vins sont faits à la vigne », dit-on, tout commence par un sol viticole vivant, véritable matrice nourricière, qui tempère les excès de température et d’hygrométrie. Dans le contexte de changement climatique que nous vivons, aidons la vigne à puiser dans nos sols viticoles les ressources qui la rendent si adaptable et qui font les grands vins.

Quel regard portez-vous sur l’agroforesterie ?

Cela fait près de dix ans que nous plantons des haies autour de nos parcelles et le long des cours d’eau. Aujourd’hui, ce sont plus de six kilomètres de bocage qui sillonnent notre vignoble. Il s’agit d’une approche agricole globale ; le terroir ne se résume pas à la nature d’un sol, mais est la résultante d’un microclimat, d’un macroclimat, de la biodiversité qui y règne et des pratiques culturales qui y sont menées. Préserver nos ressources naturelles sur plus de 100 hectares est de notre responsabilité. Sertir nos parcelles de haies et d’arbres est sûrement une façon traditionnelle, durable et complémentaire de nos pratiques (jachères, enherbements, composts, prophylaxie et soins apportés à la vigne), pour préserver nos ressources en eau, enrichir la biodiversité dans nos vignobles et assurer vie et fertilité de nos sols.

Il existe aussi un emballement pour les amphores, quelle est votre position à leur endroit ?

Je n’en ai aucune expérience, ni en termes de vinification, ni en termes d’élevage ; je sais seulement que nous n’en sommes pas à envisager d’élever nos vins dans des amphores enterrées, pour, comme autrefois, les protéger des hivers trop rudes et des étés trop chauds, alors que nous maîtrisons les températures. Aujourd’hui, nous vinifions en cuves inox et en cuves bois. Quant à l’élevage, nous utilisons très majoritairement la barrique en chêne français de différents volumes et nous expérimentons divers matériaux (verre, grès). Nous expérimentons sans cesse pour trouver cet équilibre entre traditions et modernité, mais avec la préoccupation permanente d’apporter une valeur ajoutée au vin et de manière pragmatique. L’ensemble de ces sujets fait notre quotidien tant à Pichon Comtesse qu’à Château de Pez.

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Domaine de Pécoula : vainqueur du concours des crus de Monbazillac

Cette fin de semaine, se déroulait au Café Maritime à Bordeaux, la 27ème édition du concours des crus de Monbazillac, millésime 2021.

L’appellation Monbazillac compte 2360 hectares et se situe à moins d’une dizaine de kilomètres de Bergerac, sur la rive gauche de la Dordogne. C’est la plus ancienne région viticole de production de vins liquoreux et la plus étendue au monde. Le ruisseau la Gardonette rejoint la Dordogne et permet de produire les brumes indispensables à l’installation du botrytis (autrement appelé « pourriture noble ») qui déshydrate et concentre les baies. 32 vins étaient présentés pour ce concours pour un seul élu.

Le grand vainqueur

Le domaine de Pécoula est l’heureux gagnant de ce 27ème concours. Un domaine qui incarne bien le dynamisme et le sens de l’adaptation de l’appellation. Les 33 hectares, certifiés en agriculture biologique, sont exploités par Jean-Marie Labaye. La plus grande partie (27 ha) est consacrée au Monbazillac, ce qui constitue la production phare du domaine. Jean-Marie Labaye s’est dit « très surpris et très ému » car le château, souvent primé au concours général agricole et par le guide Hachette, « n’avait pas gagné le concours depuis 20 ans ». Un propriétaire qui garde la tête froide, reste humble, et veut « remercier son chef de culture (Thierry), son épouse, et les saisonniers réguliers ».

La « cuvée millénaire » 2021 se caractérise par un long élevage en cuve (pas de barrique) pendant une période d’au moins deux années au cours desquelles il va s’affiner. « Le vin ne sera mis en bouteille que vers la fin de l’année 2023 ». « Cette cuvée, qui sera vendue autour de 15€ la bouteille, est faite pour la longueur en bouche et le gras » : deux caractéristiques obtenues en agissant sur les assemblages. Le sémillon, cépage emblématique de l’appellation, est « majoritaire avec ses 80 % : il amène la structure. Les 20 % de muscadelle amène le fruité et le côté exotique ». Une muscadelle qui, si elle est abandonnée en sauternais, est revenue sur le devant de la scène à Monbazillac pour jouer sa partie avec talent comme le précise Pierre-Henri Cougnaud, le directeur de l’IVBD (Interprofession des vins de Bergerac et Duras).

Un vignoble qui récolte les fruits de sa mutation.

Le vignoble de Monbazillac a connu une restructuration. « La révision de l’encépagement a commencé il y a une vingtaine d’année. Nous avions 100 % de sémillon » nous dit Pierre-Henri Cougnaud, « bien que le cahier des charges prévoie de la muscadelle et du sauvignon ». Une muscadelle, certes fragile, mais qui a gagné ici en intérêt, a été replantée, et apporte désormais sa finesse aromatique pour contribuer à l’identité des vins de Monbazillac.

Mais si l’encépagement a été repensé, le style des vins a lui aussi évolué pour gagner en équilibre (liqueur/fraîcheur). Le taux de sucre des vins est descendu à 120 gr par litre sans que ceux-ci ne perdent, ni en longueur, ni en complexité, ni en texture. C’est d’ailleurs ce qui caractérise la cuvée du millénaire 2021 du domaine de Pécoula.

Cette évolution réussie ne marque pas pour autant une fin. De nouveaux objectifs apparaissent. Exporter plus (car le Monbazillac se consomme très majoritairement en France). « Nous voulons aussi toucher davantage l’HR (Hôtellerie Restauration) et tous les prescripteurs que sont notamment les cavistes et les sommeliers » avance Pierre-Henri Cougnaud. Et puis « nous devons nous ouvrir à l’évolution du gout des consommateurs tout en n’imposant pas un style ».

Une appellation qui a le vent en poupe car on connait actuellement « un taux de renouvellement des générations. On a pas mal de jeunes vignerons. Et puis, le prix de l’ha reste raisonnable » tout en offrant un beau terroir et un bon potentiel (10 000€ et 15 000 €/ha). Ce qui permet à de jeunes vignerons de s’installer.

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Rhum et whisky : Le goût de la bibliothèque

À l’approche des fêtes de fin d’année, la maison Dugas sort deux bibliothèques de spiritueux. Sous la forme de calendrier de l’Avent, le rhum et le whisky sont à l’honneur pour des voyages sensoriels.

Il y a un mois de cela, nous vous présentions le nouveau pilote de la maison Dugas, Tom van Lambaart. C’est un nouveau visage et les nouvelles créations se poursuivent au sein de la maison de distribution. Et reconnaissons que l’idée de ces bibliothèques est ludique. Au programme, le lancement de deux bibliothèques sous la forme de calendrier de l’Avent pour découvrir le monde des spiritueux. La première est sous le signe du rhum pour un tour du monde de la canne à sucre en 24 jours. Pur jus de canne, miel vierge de canne à sucre, mélasse, de tradition française, britannique ou hispanique, autant de variantes, autant d’éloge de la différence. Les distilleries sont celles de la Favorite en Martinique ou de Santiago de Cuba. On retrouve aussi Diplomático, Don Papa, etc. Ce sont 24 flacons de 3 centilitres pour s’initier ou se perfectionner au rhum. Dans la même veine est créée la bibliothèque du whisky pour une odyssée sur les terroirs de ce spiritueux. Ecosse, Etats-Unis, France, Irlande, Japon, c’est une coupe du monde du single malts et de blends. On y retrouve les parfums de la tourbe, le sherry, l’iode ou le fumé. Ce calendrier de l’Avent retient les distilleries Rozelieures, Isle of Raasay, Stauning, Elijah Craig ou encore Fuji. La belle idée cadeau !

La Bibliothèque de rhum : 143€ les 24 flacons  

La Bibliothèque de whisky : 147€ les 24 flacons.

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[Bordeaux Tasting] L’École du Vin de Bordeaux fait son retour

Bordeaux Tasting, le festival des grands vins, revient les 10 et 11 décembre pour une onzième édition, toujours autour de la Place de la Bourse de Bordeaux. Deux jours de dégustations ponctuées de rendez-vous pédagogiques, offerts par l’École du Vin de Bordeaux.

Les fidèles de Bordeaux Tasting le savent. En plus d’offrir la possibilité, pour un pass 1 ou 2 jours, de déguster un nombre généreux de grands vins de Bordeaux, de Champagne et d’ailleurs, le festival des grands vins, organisé chaque année par « Terre de Vins », propose des ateliers d’initiation à la dégustation animés par l’École du Vin de Bordeaux. Pour la onzième édition de l’événement, qui se déroule les 10 et 11 décembre au Palais de la Bourse de Bordeaux et sur d’autres sites de la Place de la Bourse, on ne déroge pas à cette bonne habitude.

Ainsi, avec leur entrée pour Bordeaux Tasting en poche, les visiteurs auront une nouvelle fois l’occasion de tester les ateliers de l’École du Vin de Bordeaux en échantillons de 30 minutes ! Un moment pédagogique et ludique à partager, mais aussi une bonne idée cadeau « 100% locale » à glisser sous le sapin des épicuriens : qu’ils soient gastronomes ou bons vivants, experts ou amateurs, ils trouveront forcément leur bonheur entre les différentes thématiques (Choco’Bordeaux, Vins et fromages ou encore Bordeaux Tonic…) Le plus dur va être de choisir ! Inscrivez-vous le Jour J lorsque vous arriverez sur les lieux de Bordeaux Tasting, en découvrant les horaires précis des ateliers.

Les thèmes des ateliers de l’École du Vin de Bordeaux :


Bordeaux Quiz – Un atelier interactif pour plonger au cœur des vins de Bordeaux et de leurs singularités !Vins et fromages – Pour revisiter la palette des accords possibles entre ces deux produits iconiques de la gastronomie française. Choco’Bordeaux – Croquez, dégustez, fondez : voyagez à travers les nombreux points communs de ces deux délices.Accords de fête – Marier les saveurs, c’est tout l’objet de cet atelier gourmand qui vous révèle la diversité des accords entre mets et vins : cap sur votre repas de Noël !Bordeaux Pétille – Un atelier festif pour découvrir toutes les facettes des confidentiels Crémants de Bordeaux à ajouter sur vos tables de Noël.Bordeaux Tonic – Transformez-vous en virtuose des cocktails et apprenez à twister vos vins frais de Bordeaux.

Des animations à suivre bien entendu sur les réseaux sociaux, pendant l’événement mais pas seulement. Sur Facebook en suivant ce lien, et sur Instagram par ici !

Pour réserver vos places à Bordeaux Tasting, c’est ci-dessous !

Tarifs
Pass 1 jour : 25 euros
Pass 1 jour + un abonnement de 3 numéros du magazine Terre de vins : 28 euros
Pass 2 jours + un abonnement de 3 numéros du magazine Terre de vins : 39 euros
Pass 1 jour (achat sur place) + un abonnement de 3 numéros du magazine Terre de vins : 32 euros
Réservez vos places.
ATTENTION ! Billets non échangeables, non remboursables.


Billetterie Weezevent

Informations pratiques
• Le Palais de la Bourse – 17, place de la Bourse – 33000 Bordeaux
• Le Musée National des Douanes – 1, place de la Bourse – 33000 Bordeaux
• Bordeaux Patrimoine Mondial – 2-8, place de la Bourse »
Samedi 10 décembre de 10h à 18h30*
Dimanche 11 décembre de 10h à 18h*

L’espace spiritueux sera ouvert de 14h à 18h30 le samedi et de 14h à 18h le dimanche
(* fermeture des portes 45 minutes avant la fin des sessions)

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Les Côtes du Rhône brûlent les planches de la scène parisienne

Les vignerons et négociants de 15 Crus des Côtes du Rhône frappent les trois coups au théâtre Mogador, le lundi 28 novembre.

Ils seront 15 grands acteurs de la scène viticole française au théâtre Mogador, pour une dégustation exceptionnelle. Beaumes-de-Venise, Cairanne, Condrieu, Cornas, Côte-Rôtie, Crozes-Hermitage, Gigondas, Hermitage, Lirac, Rasteau, Saint-Joseph, Saint-Péray, Tavel, Vacqueyras et Vinsobres sortiront le grand jeu et leurs grands terroirs, lors d’une journée en plusieurs actes pour les professionnels et le grand public. Conférence de Dominique Laporte, MOF, meilleur sommelier de France, accords gourmands de la cheffe Chloé Charles (candidate Top Chef 2021), duo inédit d’Yvan Naubron et Margot Ducancel sont au programme.

Grâce à quelques-unes de ses plus belles créations, la famille des Crus des Côtes du Rhône entend mettre en lumière sa séduisante diversité.

Première représentation de 13h à 18h pour les professionnels

ACTE 1 : LES TABLEAUX
Une dégustation déambulatoire de près de 50 cuvées en présence des vignerons et négociants

ACTE 2 : L’EXPOSITION
Un pôle de dégustation libre de 40 cuvées, situé au cœur du Foyer du théâtre Mogador, pour découvrir 30 cuvées supplémentaires des 15 crus des Côtes du Rhône

ACTE 3 : L’ENTRACTE
Un espace dédié à la dégustation à l’aveugle pour pimenter l’immersion et la découverte

ACTE 4 : LEVER DE RIDEAU
De 14h30 à 15h30, conférence de Dominique Laporte (MOF – Meilleur Sommelier de France 2004) sur la scène du théâtre Mogador

Seconde représentation de 19h30 à 23h pour le grand public

ACTE 1 : LES TABLEAUX
Une dégustation déambulatoire de près de 50 cuvées en présence des vignerons et négociants

ACTE 2 : L’ENTRACTE
Des accords mets et vins élaborés par la Cheffe Chloé Charles, candidate Top Chef 2021

ACTE 3 : LE SPECTACLE
Yvan Naubron et Margot Ducancel («Rouge aux lèvres ») formeront un duo théâtral pour une association pétillante et inédite entre l’acteur et l’influenceuse vin.


Tarif : 60€ (places limitées)
www.grandepremiere.fr – préventes en ligne

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Alsace Rocks à Paris

Pour comprendre la nouvelle image de l’Alsace, il fallait être à Paris cette semaine. Au Ground Zero, l’interprofession alsacienne a attiré près de 400 jeunes amateurs pour un salon qui allie dégustation avec les vignerons, ateliers gourmands et restauration originale.

Alors que l’automne avait pris possession de Paris avec ce qu’il a de plus déplaisant, la pluie glacée et le vent, le public s’est pressé pour répondre à l’invitation d’Alsace Rocks, la face moderne du CIVA, Conseil interprofessionnel des vins d’Alsace. Il faut dire que l’offre alléchante avait fait l’objet de concours sur les réseaux sociaux, de sorte que l’entrée était offerte à de nombreux gagnants, ou abordable pour les autres (5€).

Déguster et se sustenter

Le Ground Control est un immense lieu de rencontre connu de la jeune génération parisienne. Il se prête à toutes sorties de manifestations et salons. L’espace et la hauteur sous plafond font qu’on s’y sent bien pour déguster, que les vins restent à bonne température. Surtout cet ancien entrepôt derrière la Gare de Lyon possède sur son pourtour toutes sortes de comptoirs pour se sustenter. On pouvait donc ce soir-là, alterner dégustation et petit en-cas chez Solina, spécialiste des pâtes fraîches des Abruzzes ou à La Résidence du Refugee Food, qui accueille et forme des cuisiniers qui ont obtenu le droit d’asile en France et régalent de leurs plats éthiopiens, tibétains, afghans ou nigériens. Les frites de patate douce ont fait un tabac avec le pinot gris alsacien.

Orientation bio

Au programme pour les amateurs de vin, 16 vignerons avait fait le voyage pour présenter trois de leurs vins. Des blancs et de bulles bien sûr, mais aussi beaucoup de rouges – réchauffement oblige – et pas mal de nature et d’oranges. Comme toujours désormais en Alsace, les vignerons bio, biodynamiques et en fin de conversion bio étaient majoritaires. On retrouvait avec plaisir des piliers comme Schlumberger* ou Weinbach, mais aussi des maisons moins établies comme le Clos des Terres Brunes de Jean Ziegler ou le tout jeune domaine Weinzaepfel, frère et sœur.

Atelier gourmand et DJ set

A quelques mètres des tables de dégustation, des étals de carottes et de poireaux pouvaient surprendre. Ils étaient la base des ateliers anti-gaspi organisés par Les Glaneuses une épicerie tout vrac du quartier Oberkampf. Entre deux dégustations, de nombreux visiteurs ont ainsi appris à élaborer leur premier pesto de fanes de carottes ou leur tapenade de vert de poireaux, qu’ils ont pu rapporter chez eux à la fin de l’atelier. La soirée se terminait au son du DJ set Céline Sundae.

En attendant La Tournée des Terroirs

Près de trois ans après sa première édition en janvier 2020, Alsace Rocks en est seulement à sa 2è édition parisienne, mais le déploiement à l’international est déjà entamé. Rotterdam et Berlin l’ont ont accueilli en attendant les Etats-Unis et le Canada. Au printemps prochain, Alsace Rocks fera son retour avec « La Tournée des Terroirs » dans les villages d’Alsace. Rendez-vous du 23 avril au 30 juillet pour 15 dates au cœur du vignoble d’Alsace.


* Le DOMAINES SCHLUMBERGER est arrivé dans le Top 100 des Trophées de l’Œnotourisme 2022 dans la catégorie « INITIATIVES CRÉATIVES & ORIGINALITÉS »

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Un nouveau cahier des charges pour les 10 ans de la HVE

Les décrets viennent d’être publiés pour définir la nouvelle mouture de la certification HVE (Haute Valeur Environnementale). Le volet B disparait, les contraintes du volet A sont renforcées au grand dam de la filière viticole conventionnelle.

La nouvelle formule de la certification HVE (Haute Valeur Environnementale) est enfin parue au décret et arrêté du 18 novembre dernier après plus d’un an de suspense. La nouvelle mouture sera opérationnelle à partir du 1er janvier 2023 avec de nouvelles exigences, notamment en matière d’engrais azotés, d’Indices de Fréquence des Traitements et de biodiversité. Ces nouvelles règles risquent de mettre un coup d’arrêt au développement de la certification. C’est en tout cas la crainte de la majorité des acteurs de la viticulture, notamment l’association pour le développement de la HVE qui regroupe 95 filières et les Vignerons Indépendants de France, très investis dans le dispositif depuis sa création par le Ministère de l’Agriculture en 2012. « D’autant que ce dispositif alternatif au bio permettait non seulement de récompenser les bons élèves mais surtout d’encourager les vignerons un peu plus à la traîne, voire réfractaires à l’agroécologie, commente Laurent Brault en charge du dossier aux VIF. Ce dispositif leur proposait des efforts acceptables et ça commençait à marcher au vu du nombre de vignerons certifiés. » Car l’objectif de la HVE est de favoriser la transition agroécologique en valorisant le conventionnel ou d’aider les vignerons à s’engager à leur rythme vers une démarche bio. La filière Vin, très impliquée dans la HVE, peut s’enorgueillir de représenter près des trois quarts des 24 827 domaines agricoles recensés au 1er janvier 2022 par le Ministère. Le nombre de certifiés a fait un bond de 73 % en un an, 29 % en six mois, tout particulièrement en Occitanie devenue la première région HVE devant la Nouvelle Aquitaine.

« Un reset complet »

Outre un frein à la dynamique, les VIF se plaignent avant tout « d’avoir été informés des nouvelles règles au dernier moment alors que nous sommes en discussion depuis plus d’un an. Ceux que l’on était en passe de convaincre de s’engager dans la démarche risquent de faire machine arrière car ils ne s’attendent pas à avoir de nouvelles contraintes, définies seulement quelques semaines avant d’être appliquées. Nous n’avons même pas encore eu le temps d’éplucher les changements demandés et nous n’avons aucune info sur le pourquoi des modifications de tel ou tel indicateur. Il nous faudra au moins six mois de suivi opérationnel sur le terrain pour évaluer les mesures. Certaines sur le principe sont intéressantes comme la baisse des IFT mais cela dépend vraiment des régions ou de la localisation des parcelles en plaine ou sur coteaux escarpés par exemple. Comme ils ont bougé toutes les notations de tous les indicateurs, les unes compensant parfois les autres, nous avons perdu nos repères; c’est un reset complet. »

La disparition du volet B

La réforme visait en particulier le volet B de la certification, particulièrement décrié par les associations de défense de l’environnement et les partisans du bio qui l’accusaient d’aider la filière à faire du greenwashing car il était basé sur une approche globale et comptable, contrairement au volet A s’appuyant sur les mesures agroécologiques. Les VIF estiment l’argument «  absurde dans la mesure où ce volet ne représentait que 11 % des exploitations agricoles, et utilisé surtout en arboriculture et horticulture, très peu en viticulture. Il vient d’ailleurs d’être supprimé sans faire de vague ni montée au créneau particulière » insiste Laurent Brault. Le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a écarté l’idée de révision de la mesure dans l’immédiat comme le demandait déjà une partie de la filière, le projet de référentiel ayant reçu l’aval de la Commission Européenne, mais il a précisé que le décret n’était qu’une étape dans la réforme et que les travaux se poursuivraient avec une étude d’évaluation opérationnelle du nouveau cahier des charges. Les domaines candidats à une première certification devront donc répondre aux nouvelles exigences du label HVE tandis que les exploitations déjà certifiées avant le 1er janvier 2023, pourront bénéficier de mesures transitoires, bientôt précisées dans le plan de contrôle. Une fois certifiés, les domaines peuvent apposer le logo HVE composé d’une ferme entourée de champs et d’arbres, surmonté d’un soleil et d’un papillon.

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Champagne : quand Abelé retrouve le sourire !

Parce qu’il concentre toutes les étapes d’élaboration sur un seul et même site historique, le champagne Abelé 1757 pourrait bien rejoindre un jour le club des « Entreprises du Patrimoine Vivant ». Nous sommes allés découvrir cette maison dans ses locaux tout juste rénovés, alors qu’elle prend le chemin prometteur de ces champagnes haute couture que s’arrachent les amateurs, tout en restant fidèle à la tradition d’innovation qui l’avait rendue si célèbre au XIXe siècle.

Créée en 1757 par le négociant liégeois Théodore Vander Veken, Abelé a toujours été rémoise, même si son implantation rue de Sillery sur la butte Saint-Nicaise ne date que de 1942, lorsque la famille a revendu la Maison à la Compagnie des Grands vins, et que la marque a quitté le quartier de Castelnau et Roederer pour les locaux de l’ancienne Maison Saint-Marceaux (un champagne oublié qui comptait 75 ouvriers cavistes en 1919 !). Ce sont ces bâtiments datant de 1872, qui viennent d’être réaménagés, faisant suite à la cession de la Maison par le groupe catalan Freixenet à Nicolas Feuillatte en 2019. Une rénovation toute en délicatesse, qui n’a pas voulu dénaturer le lieu par un geste architectural, mais simplement en retrouver la philosophie. L’ajout de la verrière en bois séparant la salle d’habillage, en est la meilleure illustration. Tout en restant discrète, elle suffit à rappeler l’univers des ateliers du XIXe siècle.

C’est exactement dans le même esprit qu’Etienne Eteneau, le chef de caves, s’est attelé au réajustement du style des vins, sans révolution, en se focalisant d’abord sur les détails. Après avoir dégusté les différents lots de la cave, il a écarté ceux qui ne lui paraissaient pas dignes du repositionnement de la marque. Pour les champagnes aujourd’hui commercialisés, compte tenu des durées de vieillissement (entre trois et quatre ans rien que pour le BSA), sa marge de manœuvre à court terme était réduite. Il a pu toutefois jouer sur la liqueur de dosage. Voulant placer davantage le chardonnay au cœur de la gamme (l’objectif est de passer de 50 % à 60% d’approvisionnement), les liqueurs sont toutes constituées de vins multimillésimes de ce cépage, plus ou moins vieux selon la cuvée. La quantité de sucre a aussi été réduite (6 g pour le BSA). « Le champagne Henri Abelé était assez accompagné. Il faut se remettre dans l’univers d’une maison qui appartenait à un groupe de cavas soit des vins plutôt dosés » explique Etienne.

Même si les raisins plus mûrs que l’on obtient aujourd’hui facilitent cette transition, pour les cuvées à venir, le chef de caves a veillé à compenser les bouches parfois trop maigres et incisives que peuvent donner des dosages plus faibles, en vinifiant à basse température. « Les quelques degrés d’écart entraînent un métabolisme différent de la levure. Elle va produire du glycérol, qui lui permet de se protéger par rapport au froid, ce glycérol, c’est aussi ce qui donne le gras du vin, l’onctuosité, la rondeur. »

Troisième innovation, l’initiation d’une réserve perpétuelle, avec une approche originale, tirant parti d’une œnothèque qui conserve des stocks de 33 vintages différents allant de 1929 à 2000. Ainsi, malgré la création récente de cette soléra, celle-ci intègre déjà des millésimes très anciens ! « Quand j’ai dégusté la vinothèque, j’ai sélectionné des lots de bouteilles que l’on a remis en cercles. Dans cette réserve perpétuelle, il y a donc 28 millésimes allant de 1962 à 2021. »

Pour le reste, la Maison reste sur un schéma classique. La cuverie en inox qui date de 2007 permet de vinifier les vins de chaque vigneron séparément voire parcelle par parcelle. Quelques fûts sont en phase d’essai pour des vins qui pourraient incorporer le millésimé et, à termes, la cuvée Le Sourire de Reims. Les fermentations malolactiques sont systématiquement faites dans la mesure où le réchauffement climatique ne constitue pas encore chez Abelé une menace pour la fraîcheur. Deux facteurs entrent en effet en ligne : l’importance du chardonnay dans les approvisionnements et l’origine des pinots noirs, en grande partie issus de la face Nord de la Montagne.

Les caves creusées dans la craie, plongeant jusqu’à 25 mètres et situées sur deux niveaux, offrent une capacité de stockage de quatre millions de bouteilles, ce qui laisse encore de belles perspectives à l’heure où le tirage se situe autour de 300.000 cols. Si le covid avait durement frappé la maison juste après le rachat alors qu’elle était justement en train d’amorcer son repositionnement, le contexte actuel de croissance du champagne constitue une opportunité inespérée pour choisir avec précision ses cibles, avec cet avantage de disposer encore de stocks conséquents quand la plupart des belles maisons se sont mises sous allocation et frôlent la rupture. En 2022, confie Marie Gicquel, la directrice générale, les ventes ont augmenté de 40 %.

Terre de vins aime : Le Sourire de Reims Brut rosé 2008, la fraîcheur d’un millésime austère égayée par le fruité des vins rouges des Riceys et une subtile pointe d’épices. (145€)

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À Bordeaux, un « jour sans faim » pour les Vins de Bergerac & Duras

Les Vins de Bergerac & Duras organisaient hier avec « Terre de Vins », dans le cadre du Café Maritime à Bordeaux, une grande journée découverte destinée en premier lieu aux professionnels puis, dans une dernière partie, au grand public. 350 visiteurs ont ainsi répondu présent à la soirée « Périgord Attitude ».

Orchestrer la rencontre des amateurs avec la diversité des vins et produits du terroir périgourdin, c’est une habitude prise depuis quelques années par « Terre de Vins » qui, de Paris à Bordeaux, organise régulièrement des événements « Périgord Attitude » avec l’interprofession des Vins de Bergerac & Duras. Une tradition qui s’est confirmée en beauté hier au Café Maritime, sur les Bassins à Flots de la capitale girondine : de 18h à 22h, près de 350 visiteurs ont ainsi répondu présent pour la grande soirée dégustation ouverte au grand public. Celle-ci réunissait 25 artisans vignerons représentant 8 AOP du vignoble (Bergerac, Côtes de Bergerac, Côtes de Duras, Montravel, Pécharmant, Monbazillac, Saussignac, Rosette) ainsi que 5 filières du Périgord venues proposer de délicieux accords gourmands : Marrons Label Rouge, Noix, Agneau, Poulet et Foie Gras du Périgord.

Ce mariage entre vin et produits du terroir périgourdin est une donnée essentielle, comme le rappelait Bertrand Ballesta, Responsable Communication et Marketing de l’IVBD (Interprofession des Vins de Bergerac et Duras) lors de la masterclass destinée aux professionnels qui se déroulait l’après-midi précédant la dégustation « Périgord Attitude » : « bien sûr, les vins de Bergerac & Duras sont des vins naturellement taillés pour la table, pour la gastronomie, et nous avons à cœur, en défendant leur diversité de styles et de terroirs, de décliner toutes les possibilités d’accords gourmands qu’ils permettent d’explorer ». Cette masterclass était ainsi co-animée par Mathieu Doumenge, grand reporter à « Terre de Vins », et Laurent Delarbre, MOF Maître d’hôtel, du Service et des Arts la table, en présence de trois vignerons : Régis Geoffroy du Domaine de Laulan, Chloé Gérault du Château du Rooy et François-Xavier Lesot du château Les Farcies du Pech. Ainsi ont été présentés durant cette dégustation : Domaine de Laulan Côtes de Duras sec 2021, Château Les Farcies du Pech, « Elixir » Pécharmant 2018, Château Court Les Muts « Des Pieds et des Mains » Côtes de Bergerac rouge 2020, Château Moulin Caresse « Cœur de Roche » Montravel rouge 2016, Château du Rooy Rosette 2021 et Domaine de l’Ancienne Cure « Extase » Monbazillac 2017. Six belles facettes du vignoble de Bergerac et Duras, qui venaient illustrer la richesse de cette aire de production évoquée en préambule de la masterclass par Bertrand Ballesta : 7 grands terroirs et 17 AOP sur une surface de plus de 12 700 hectares, réunissant 715 producteurs pour quelque 62 millions de bouteilles en moyenne.

Cette masterclass était le deuxième temps fort de la journée, après le Concours des Crus de Monbazillac, réservé aux professionnels, qui se déroulait en matinée et dont nous vous avons déjà parlé ici. C’est la cuvée « Millénaire » du Domaine de Pécoula qui a remporté la 27ème édition à l’aveugle, faisant du vigneron Jean-Marie Labaye le premier ambassadeur de cette grande appellation de liquoreux.

Photos ©Adrien Viller.

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Les variables générationnelles de la consommation du vin

Une enquête menée par IWSR et Wine Intelligence* dans le cadre de WineParis-Vinexpo Paris a décidé de s’attaquer à la bataille des générations en matière de consommation de vins, y compris aux idées reçues.

Contrairement aux a priori qui veulent que les jeunes ne s’abreuvent que de bière et de vodka, les nouveaux consommateurs apprécient le vin. Les générations Z (18-24 ans) et Y (les milléniaux de 25-39 ans) représentent 28 % des buveurs de vin. « Il n’y a pas de désaffection pour le produit comme on  le craignait depuis les années 2000, rassure  Jean-Philippe Perrouty de Wine Intelligence. Néanmoins, on constate une vraie rupture générationnelle entre les boomers (+ 55 ans) et les autres ». Plus on avance en âge, plus la fréquence de consommation augmente. Un tiers des boomers déclarent prendre du vin au moins trois à cinq fois par semaine (versus un consommateur sur quatre dans les autres groupes d’âge).

Pour le goût, les accords avec les plats et le partage

Le goût du vin, les accords mets-vins et le partage sont des valeurs que l’on retrouve quasi systématiquement dans le top 3 des motivations. Si la notion de découvertes est particulièrement porteuse auprès des générations intermédiaires (Milléniaux et X), près de la moitié des boomers s’orientent plutôt vers des achats de routine. Après 40 ans, la majorité des consommateurs estiment que le vin met les plats en valeur. A partir de 55 ans, cette opinion est prépondérante. Seulement un tiers des 18-24 ans le pensent et 29 % aiment le goût du vin. Mais curieusement, à peine plus de la moitié des personnes interrogées de plus de 25 ans disent en général « aimer le goût du vin ». Quelle que soit la génération, la majorité des consommateurs de vin boivent d’autres boissons, souvent de la bière et du cidre, du whisky chez les plus de 25 ans, de la vodka et des cocktails avant 25 ans.

Une consommation à domicile en baisse

Les lieux d’achat et de consommation varient également selon les tranches d’âge. Si la grande distribution reste dominante, l’étude met en lumière « une consommation plutôt hors domicile des jeunes favorisant surtout les contextes sociaux et en dehors des repas, commente Jean-Philippe Perrouty. De plus, les millenniaux se sentent toujours un peu perdus devant le rayon Vins ». Si 90 % des consommateurs commandent du vin au restaurant, les jeunes le consomme surtout dans les bars et cafés où ils dépensent plus d’argent que leurs aînés (les 18-39 ans contribuent pour moitié aux dépenses en CHR).

Plus de 40 % des 25-54 ans achètent leur vin chez le caviste, alors que les plus âgés ne sont que 32 % à le faire à part égale avec les achats en direct chez les producteurs. Les milléniaux sont sur-représentés dans les salons et les foires aux vins (27% vs moyenne de 21%), les 18-39 ans dans les circuits de proximité (épiceries, supérettes). Quant aux achats en e-commerce, ils sont sans surprise prépondérants chez les jeunes, 49 % chez les milléniaux, jusqu’à 53 % pour la génération Z, à peine plus de 20 % chez les boomers.

Plus on avance en âge, plus on aime le rouge

Les différences entre générations se traduisent aussi en couleurs. Plus on avance en âge, plus on privilégie le rouge, le choix étant plus équilibré chez les Z avec une surconsommation de rosé, une préférence pour les blancs chez les Y.  « Les gens ne connaissent pas les cépages, estime Jean-Philippe Perrouty. Ils ne savent pas ce qu’ils achètent mais ils se rappellent ce qu’ils ont goûté ». En tête des préférences, chardonnay, sauvignon, merlot et cabernet sauvignon, une mention spéciale pour le pinot gris chez les jeunes, pour le moscato et le chenin chez les milléniaux, pour le gamay et les cépages alsaciens chez les plus âgés. Bordeaux et champagne gardent toutes les faveurs; Vins Doux Naturels, champagne et vins aromatisés progressent en demande. « Les bulles qui ont bien résisté à la crise sont particulièrement appréciées des plus jeunes avec une consommation diversifiée en cocktails, spritz, demi-secs ». L’étude constate également une sensibilisation accrue pour les labels environnementaux chez les jeunes consommateurs, la logo AB se révélant le plus incitatif mais également le plus connu avec l’eurofeuille, devant l’IGP, l’AOP et le Zéro Pesticides. « En définitive, on peut en déduire que le vin reste solidement ancré dans notre culture malgré une vraie rupture de consommation entre les générations » conclut Jean-Philippe Perrouty.


*Etude menée par Wine Intelligence auprès de 1000 consommateurs de vin sur le territoire français hors Corse et Dom-Tom

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