[Bourgogne] Florent Latour prend la tête de la maison Louis Latour

Le frère de Louis-Fabrice Latour, décédé en septembre, devient président du directoire de la propriété beaunoise, restée familiale depuis ses origines en 1797.

En partant à l’âge de 58 ans le 5 septembre 2022, Louis-Fabrice Latour avait laissé un vide, et beaucoup de questions. Qui pour succéder au charismatique représentant de la 11e génération de Latour ? Un temps pressentie, la 12e génération (Louis-Fabrice Latour laissait derrière lui quatre enfants) ne prend pas encore les manettes du négoce bicentenaire. C’est son frère, Florent Latour, qui devient président du directoire. Un choix enteriné par le conseil de surveillance de la maison Latour ce vendredi 9 décembre.

« Mon frère – l’homme et le dirigeant – nous manque. Il a mesuré la maison Latour et la Bourgogne et nous mesurons tout ce que nous lui devons. Je souhaite poursuivre avec l’équipe la route que Louis-Fabrice a tracée dans un esprit de confiance et de continuité», déclare Florent Latour.

Né à Beaune, le dirigeant fraîchement nommé est diplômé d’HEC et titulaire d’un MBA de la Harvard Business School. Avant d’assumer cette nouvelle fonction, il a travaillé dans l’industrie technologique en France et aux États-Unis. La maison Latour annonce qu’il « s’attachera en particulier à préparer l’arrivée de la douzième génération » dans cette propriété restée familiale depuis sa création en 1797.

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Le VIE de l’Anivin poursuit son chemin

L’Anivin, l’interprofession des Vins de France, poursuit ses expérimentations dans le cadre du Vignoble Innovant et Eco-responsable (VIE) dans l’Aude, en collaboration avec les Grands Chais de France (GCF) et Cordier by ViVivo.

« Puisqu’un bon vin est un vin qui se vend, les Vins de France se portent bien au vu de leur croissance de 11 % en volume en France, 4 % à l’export sur un marché compliqué, et grâce à un offre décomplexée qui simplifie l’approche » estime Bruno Kessler, président de l’Anivin, l’interprofession des vins de France. La catégorie pèse désormais 341 millions de cols ( équivalent en 75 cl.) plutôt en cœur de gamme produits par 713 opérateurs (428 en 2011 soit + 67 % en dix ans), « en grande partie grâce au succès des marques, un cap choisi en 2008, et des cépages d’une grande diversité », analyse Bruno Kessler. L’export a vite répondu présent. Il représente désormais les trois quarts des vins de France (15 % du total des vins tranquilles en volume). Parmi les principaux marchés (en valeur), les Etats-Unis, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Suède. « Au départ, nous avions juste l’impression qu’une offre manquait puis nous nous sommes musclés techniquement ».

Chardonnay, cabernet sauvignon et cépages résistants

L’exercice a pour nom VIE, Vignoble Innovant et Eco-responsable. Il y a cinq ans, la création d’ateliers scientifiques avec Olivier Zedig débouche sur un guide pratique (chez Dunod) pour déterminer les bases d’un nouvelle viticulture éco-intensive, à coûts de production moindres mais soucieuse de l’environnement et visant à obtenir un profil de vin plus adapté aux consommateurs occasionnels. Deux sites pilotes ont été choisis dans l’Aude pour la mise en application, en partenariat avec l’IFV (Institut français de la vigne et du vin) pour le suivi technique, celui d’Ouveillan sur 29,5 hectares et celui de Bram sur 28,2 hectares. Le premier, une collaboration entre la filiale languedocienne des Grands Chais de France et la coopérative d’Ouveillan, est planté en chardonnay et floréal ; le second porté par Vendéole, l’union des coopératives de Malepère et Razès avec Vinadeis (intégré à Cordier by InVivo en 2021) comprend du cabernet sauvignon, du chardonnay, du merlot, et deux cépages résistants, l’artaban et le souvignier gris. « Nous avons choisi des cépages avec un objectif qualité-quantité correspondants aux attentes de nos marchés en termes de profils de vin comme le cabernet-sauvignon et le chardonnay, explique Serge Tintané, vice-président de l’Anivin. Nous avons défini une unité de 30 hectares comme un bon choix économique, avec un mode de conduite destinée à optimiser la mécanisation, de la taille à la vendange, avec des rendements réguliers ». Grâce à des capteurs, sondes et analyses fines, les équipes techniques et les jeunes vignerons à qui ont été confiés ces vignobles pilotes ont travaillé sur une meilleure maîtrise des intrants « pour à terme pouvoir les abandonner », sur une éventuelle irrigation, « pas systématique », et sur différents leviers de biodiversité (plantations de haies, d’arbres, couverts végétaux, enherbement pour le suivi de la fertilité des sols, agroforesterie, ruches connectées. « Non seulement le VIE nous permet de baisser nos coûts de revient avec un mode de culture optimisé et moins d’intrants, mais elle nous permet de fidéliser et sécuriser nos approvisionnements avec des engagements commerciaux à 7 ans pour le vigneron, et d’alimenter par exemple la mousseaux Café de Paris [racheté à Pernod Ricard début 2020] en vins de base français et non plus espagnols ou italiens comme avant, complète Bruno Kessler, également en charge du pôle Vin de Cordier by InVivo. On travaille surtout à la neutralité carbone qui devient la vraie demande sociétale ; elle est d’ailleurs en train de dépasser celle en labels environnementaux ». Les deux sites ont démarré les premières micro-vinifications…

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[L’avent du vin N°14] : Cattier, la revanche du meunier

Le carillon de Noël n’aura guère de difficulté à réveiller ce meunier, qui n’a rien de l’indolence du héros de la chanson… Voilà un joli cadeau pour abolir quelques vils préjugés sur un cépage resté longtemps parent pauvre de la Champagne

Le meunier n’a pas la réputation d’être un cépage de garde. Il a longtemps été relégué aux bas de coteaux, où on profitait de son débourrement plus tardif qui le rendait plus résistant au gel printanier. Riche, rond, fruité, parfois un peu rustique, on l’utilisait surtout en complément dans les assemblages, rarement pur. Mais tout est une question de maîtrise. C’est ce que nous prouve la Maison Cattier à travers la sortie d’une première cuvée 100 % meunier millésimée 2016, toute en précision, avec une magnifique minéralité saline et un fruit croquant des plus rafraîchissants, à rebours de tous les préjugés. Les terroirs de la maison en premier cru sur la face Nord de la Montagne de Reims n’y sont pas pour rien, mais également une cueillette précoce, en général avec un ou deux jours d’avance, l’idée étant de ne jamais dépasser les 10 degrés, « au-delà, le meunier a tendance à arriver sur les fruits cuits » explique Alexandre Cattier.

Prix : 99 €
Retrouvez cette cuvée sur :
boutique.cattier.com

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Net Zéro Carbone : le challenge de la Champagne pour 2050

En confiant à Jean-Marc Jancovici la conférence de clôture de son assemblée générale, l’Association viticole champenoise a d’emblée affiché la couleur. Les vignerons réunis étaient d’autant plus enclins à prendre la mesure de la situation, que toutes les prédictions de ce polytechnicien leur avait faites lors de sa précédente venue il y a vingt ans, se sont réalisées. La Champagne qui connaîtra sans doute à la fin de ce siècle un climat tempéré chaud a décidé de prendre le problème à bras le corps avec pour objectif le Net Zéro Carbone en 2050

La neutralité carbone pour une entreprise est une illusion. Dès lors qu’elle produit, elle émet forcément du CO2. Elle peut néanmoins atteindre, comme se l’est fixé jeudi dernier l’ensemble de la filière champenoise à horizon 2050, l’objectif « Net zéro carbone », en réduisant d’une part drastiquement ses émissions (les Champenois visent 75 %), en stockant du carbone, et en compensant le reste.

Compenser est toujours hasardeux, la priorité est donc de réduire. On notera qu’en Champagne, le label Viticulture durable en Champagne, est l’une des rares certifications à inclure les émissions dans son référentiel, ce qui n’est pas le cas par exemple des labels bios. Cette réduction est d’autant plus difficile que les sources d’émissions se multiplient, provoquées elles-mêmes par le réchauffement climatique.

L’exemple le plus flagrant est celui de la thermorégulation dans les installations vinicoles. À la vendange, les pics de température apportent des raisins de plus en plus chauds et certains sont tentés de recourir à des maies refroidissantes pour éviter la casse oxydative. Le Comité Champagne, via son programme Copernic, accompagne les exploitations (déjà 40 structures depuis septembre 2021) afin d’établir des diasgnostics sur la performance de leurs installations viti-vinicoles et trouver avec eux des solutions pour l’améliorer. « Au niveau de la maie et du belon, le refroidissement n’est pas efficace à moins d’avoir à disposition beaucoup d’énergie. Le refroidissement d’un même volume sur 12 heures en cuve de débourbage n’a besoin lui que de la moitié de cette quantité d’énergie. Le refroidissement systématique des moûts à l’écoulement pourrait coûter 10,5 MGWH supplémentaires, soit une augmentation de 6 % de la consommation électrique actuelle nécessaire à l’élaboration de nos vins et je ne vous parle pas du coût financier à partir du 1 er janvier 2023 ! » explique Arnaud Descôtes, directeur général du Comité technique. Des solutions simples existent pourtant, comme la cueillette aux premières heures du jour, ou le recours à des caisses de couleur claire… Les autres points de consommation essentiels sont évidemment la bouteille, les packagings, le carburant des tracteurs, les fertilisants, les transports des personnes et de la marchandise… Sur tous ces aspects, une nouvelle feuille de route devrait être présentée l’année prochaine.

Côté stockage du carbone, on peut déjà l’opérer en partie à travers sa propre activité, en séquestrant par exemple davantage dans les sols. Néanmoins, les sols champenois sont déjà très riches en matière organique du fait de pratiques historiques, tels que les apports d’écorces, d’engrais organiques et plus récemment, grâce à la restitution des bois de taille. La marge de progression se limite ainsi à l’équivalent de 3 % des émissions de la filière. « La priorité va être de maintenir ce stock qui a plafonné voici quelques années et qui a plutôt tendance à décroître. Soit dit en passant, la médiatisation du stockage de carbone dans les sols est inversement proportionnelle à la bibliographie scientifique sur le sujet. » Le deuxième levier de stockage sur les exploitations réside dans la plantation de haies autour des parcelles, avec cette fois davantage de potentiel. « En étant optimiste, on peut espérer stocker l’équivalent de 7 % de nos émissions de CO2 de cette façon. »

Les 15 % restants devront être financés par des projets de compensation extérieurs. « Dans l’idéal, ces projets devraient être en lien avec l’aire de l’appellation. On peut par exemple penser à la gestion durable de forêts et de zones humides régionales, la production locale d’énergie en lien avec les acteurs de notre territoire, des partenariats avec des voisins agriculteurs… Ces projets pourraient même s’inscrire dans la logique d’économie circulaire, le bois issu de ces forêts pourrait par exemple servir à des fûts ou des charpentes de bâtiment, de même, l’énergie produite localement pourrait alimenter nos procédés. J’ai l’impression que beaucoup de monde veut se positionner aujourd’hui sur le marché du carbone. Si nous voulons rester maîtres de notre destin, et éviter d’acheter sur un marché fluctuant des crédits carbones parfois opaques, nous devons sans attendre initier nos propres projets qui porteront leurs fruits dans plusieurs années. Là-encore, on retrouve la force du collectif. Le net zéro carbone est difficile à atteindre à l’échelle d’une entreprise, qui plus est lorsqu’elle est en croissance. En revanche, à l’échelle d’un territoire, d’une appellation, c’est déjà beaucoup plus envisageable. »

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L’œnotourisme de demain sera virtuel (ou pas)

La 8ème édition des « Rendez-Vous de l’Oenotourisme », qui s’est déroulée à Avignon, était placée sous le thème de la prospective et de l’innovation. Enjeux, formation, digitalisation et commercialisation ont ouvert le champ des possibles.

Lieu d’échange participatif, ce rendez-vous dédié à l’oenotourisme et son développement dans les Vignobles de la Vallée du Rhône, réunit professionnels et institutionnels du tourisme, vignerons et négociants. L’innovation et la prospective étaient à l’ordre du jour. Tendances, enjeux, comportement des consommateurs en matière de tourisme, ont été abordés par différents intervenants. La digitalisation, les technologies du futur et autre métaver, ont été mises en perspective et illustrer par 3 start-ups. La Bulle Verte, pour une itinérance électrique et durable, Explor Games, pour scénariser le parcours de visite en jeux d’aventure et Parcel, pour séjourner en tiny house éco-responsable dans le vignoble.

Cette dernière offre un service clé en main, afin de résoudre la problématique de l’hébergement pour des clients recherchant un logement pour une nuitée par exemple. Le concept offre la prise en charge administrative et organisationnelle, le calendrier des réservations et la commercialisation. Le vigneron gère l’accueil, l’entretien et les petits-déjeuners. Ou comment offrir une prestation originale tout en permettant une certaine souplesse.

Générations Z et  Alpha

Quelles seront les attentes des voyageurs de demain? Les dernières études démontrent que les générations Z (12/15 ans) et Alpha (moins de 12 ans) n’ont pour référence (et pour dépendance) qu’Internet, les technologies numériques et les réseaux sociaux. Une génération de l’image en quête de statut, qui a grandi avec les crises (économique, sanitaire, climatique), qui évolue dans l’instantané et la spontanéité, la vidéo, le gaming, les plateformes sociales. Pour ces consommateurs, il faut parler NFT, métavers, cryptomonnaie, blockchain … Les vignerons seraient donc bien inspirés d’intégrer leur monde, par exemple via un magasin virtuel, au risque d’être totalement dépassés ?

Option décroissance

Corine Aujogues, qui a fondé Youpi Tours, des « Échappées belles, humaines par nature » reste dubitative. « A insister sur le fait que les choses vont de plus en plus vite et ne cessent d’accélérer, cela a amplifié mon idée d’un tourisme plus tranquille et d’une adhésion seulement partielle à la technologie. Effectivement , cela peut représenter la majorité de la tendance mais cette présentation là néglige complètement toute la clientèle touristique attachée à la décroissance, au retour aux sources, à la nature, à un tourisme plus équitable, au circuit court et aux expériences authentiques et humaines », explique t’elle.

La deuxième partie de la matinée a été dédiée à la remise du prix « distinction agrotourisme » aux 5 lauréats 2022*. L’opportunité de porter à la connaissance des professionnels du tourisme présents les offres commercialisables pour la prochaine saison touristique.

*Le caveau du Château, Ampuis
Château Mont Plaisir, Valréas
Domaine de Cristia, Courthézon
Mas des Infermières, Oppède
Château de Mille, Apt

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Cahors a désormais son marathon

Pour la première fois, un marathon va être organisé dans le vignoble de Cahors. L’événement aura lieu le 7 mai 2023. Des dégustations de vins sont bien sûr au rendez-vous.

C’est un souhait de longue date pour de nombreux sportifs et dégustateurs. « Des marathons existent déjà dans le Médoc, le Cognac ou encore en Alsace. Cela faisait longtemps que j’avais l’idée en tête pour Cahors », explique Lynda Tabart, présidente de l’association du marathon des vignobles de Cahors, créée pour l’occasion. Le principe sera le même que pour le marathon du Médoc. Tout au long du parcours des points de ravitaillement seront installés pour permettre aux coureurs de déguster les vins et produits du terroir lotois. Même si les noms des domaines participants ne sont pas encore connus, l’événement suscite « une grande mobilisation des vignerons de Cahors autant sur la partie marathon que sur la partie village départ », assure Armand de Gérard, directeur marketing et communication de l’Interprofession des Vins de Cahors, partenaire de l’événement.

Les dégustations sur le parcours seront réservées aux coureurs, tandis que celles sur le village départ seront accessibles à tous. Les particuliers moins sportifs pourront ainsi retrouver près du Pont Valentré, le samedi 6 et le dimanche 7 mai, tous les domaines et producteurs participants.

« C’est un marathon plutôt festif autour du vignoble et du terroir », décrit encore Lynda Tabart qui participe déjà à l’organisation de trois autres événements sportifs dans le Lot.

La course, qui longera en partie la vallée du Lot, permet de découvrir le patrimoine incontournable de la région. Après un départ du boulevard Gambetta à Cahors, les marathoniens se dirigeront vers le nord-ouest et emprunteront la voie verte en contre-bas du Château de Mercuès. Puis, ils s’orienteront vers Caillac et passeront près du Château Lagrézette. Ils prendront ensuite la route de Luzech, sur laquelle se trouve le Château de Caix de la reine du Danemark.

A l’entrée de Luzech, ils retrouveront les coureurs du semi-marathon dont c’est la ligne de départ. Coureurs du marathon et du semi, enfin réunis, feront ensemble la seconde partie du circuit. Celle-ci passe par le bourg de Parnac, puis de Douelle avant l’arrivée sur le Pont Valentré à Cahors.

Pour s’inscrire c’est ici.

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Rue des bulles et boutiques éphémères pour la fin d’année

Les Parisiens ont de la chance, plusieurs lieux originaux et éphémères ouvrent leurs portes juste pour la période des fêtes. L’occasion pour les gourmands de découvrir et de faire son marché de bulles, de vin ou de spiritueux.

A tout seigneur tout honneur, le champagne est aux premières loges à l’approche des fêtes. La maison Veuve Clicquot a ouvert le bal dès le 8 novembre avec sa boutique éphémère au rez-de-chaussée du Printemps Haussmann. Dans cet espace coloré du jaune orangé emblématique de la maison, on découvre la nouvelle collection ICONS en édition limitée. Toujours design et fonctionnelle, désormais plus respectueuse de la nature et personnalisable, elle habille le champagne brut de ses objets fétiches comme l’ice-jacket rafraichissante ou le spectaculaire seau en carton.

Rue des Bulles avec Nicolas Feuillatte

La Rue Montorgueil, dans l’ancien quartier des Halles, devient la #RueDes Bulles. Dans ce coin très parisien niché au pied de l’église Saint Eustache les restaurants et les commerces liés à la gastronomie sont à touche-touche. Ils attirent encore plus de monde depuis le 8 décembre et jusqu’au 1er janvier 2023 grâce au champagne Nicolas Feuillatte qui investit les lieux en collaboration avec les enseignes de la rue. Pas moins de 6 000 ballons blancs et dorés (100% biodégradables) sont suspendus à 6 m de hauteur. Cette canopée inattendue s’illumine de guirlandes led à la tombée de la nuit, comme autant de fines bulles libérées dans le ciel parisien. Rendez-vous pour une « bubbly hour » champagne dans les bars et restaurants et bien sûr tous les soirs de 18 h à 20h à la boutique Florida de Champagne Nicolas Feuillatte.

Spiritueux en fête

Côté spiritueux l’offre est plus diverse. L’édition limité de la distillerie écossaise Glenmorangie A Tale of the Forest est à découvrir sur une carte de cocktails éphémère imaginée par Hakan Sezen, le mixologue du restaurant Inavoué au coin de la place du marché Saint-Honoré (Paris 1er). Trois accords ont été réalisés avec ce premier whisky Glenmorangie élaboré à partir d’orge fumé avec des plantes des bois, avec des cèpes et figues rôties déglacés au whisky, avec des yakitoris au comté ou avec une chiffonnade de saucisson à la truffe et gelée au whisky.

Peinture éphémère

Le gin Bombay Sapphire a investi un atelier de peinture éphémère au Théâtre du Gymnase (Paris 10è) qui restera accessible jusqu’au début de janvier. L’expérience proposée est originale, puisque les participants sont plongés dans un décor à lumière noire, éclairé aux néons. Ils peuvent y créer leur propre œuvre d’art, avant de savourer des cocktails à base de gin Bombay Sapphire. L’atelier Paint in the Dark est lancé par la plateforme de loisirs Fever (sur réservation à partir de 34 € avec 3 cocktails). Une carte blanche dans l’obscurité qui ne laisse pas indifférent.

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[Loire] Baudry-Dutour sort de Chinon et explore de nouvelles appellations

La Maison ligérienne jusqu’ici fidèle à ses origines chinonaises a saisi récemment plusieurs opportunités d’achat qui lui ont permis de s’implanter sur de très beaux terroirs en Touraine et à Bourgueil et de développer sensiblement la part de blanc dans la production.

Parler à Jean-Martin Dutour de sauvignon blanc, c’est lui rappeler l’une de ses madeleines de Proust. Le vigneron qui co-dirige la Maison Baudry-Dutour avec Christophe Baudry se rappelle en effet avec émotion de ses « premières vendanges auprès d’André Vatan à Sancerre ». C’est donc assez naturellement qu’il a souhaité exploiter des vignes de sauvignon, partant du constat que l’offre de la Maison était essentiellement rouge alors que la demande des marchés s’orientait de plus en plus vers les blancs. « Nous avions déjà planté une dizaine d’hectares de sauvignon blanc en 2012 avec lequel nous réalisons l’une de nos cuvées de la gamme signature. Mais nous souhaitions aller plus loin que cette entrée de gamme et proposer des vins plus complexes ». La vente concomitante de 3 domaines voisins en Touraine sera l’occasion à ne pas rater. Celui de Dominique Giraud, le domaine de son voisin ainsi que celui de la Chapinière de Florence Veilex. De quoi disposer d’une surface suffisante pour pouvoir notamment offrir suffisamment de volumes à l’export. En l’occurrence 60 hectares sur lesquels ont été rapidement arrachés 25 ha de gamay avec l’idée de renforcer sensiblement la part de sauvignon. In fine, celui-ci représentera 55 ha, le reste étant composé de cépages comme l’orbois ou le pineau d’Aunis que Jean-Martin et Christophe se plaisent à proposer en monocépages pour les faire redécouvrir aux amateurs. Ce nouvel ensemble a conservé le plus emblématique des 3 noms, la Chapinière et son emblème historique de feuille d’acacia. L’exploitation a été confiée à Justine Baudry, la fille de Christophe, qui connaît particulièrement le sauvignon pour l’avoir travaillé notamment à Cloudy Bay, célèbre domaine néo-zélandais. L’ensemble du domaine sera certifié bio en 2023, les principes de la viticulture de conservation déjà mis en place sur Chinon depuis de nombreuses années étant également adaptés ici. Et comme un clin d’œil au domaine, outre la cuvée classique de Touraine Chenonceaux 2020 (15€) très équilibrée, une cuvée « Acacia » vinifiée en fûts d’acacia a été créée. Un premier millésime 2020 (25€) énergique, au profil floral expressif très charmeur.

Encore du cabernet franc, oui, mais à Bourgueil !

Alors que les 2 associés souhaitaient développer la part de blanc, c’est à un coup de cœur qu’ils ont cédé en rachetant en décembre 2021 les 17 ha du domaine Nau à la famille éponyme (Patrice n’avait pas de successeur), absolument charmés par le potentiel qualitatif de ces côteaux calcaires et argilo-calcaires de l’appellation. De quoi découvrir un terrain de jeu nouveau, différent de celui de Chinon. Une aubaine pour la production de grands cabernets francs avec une cuvée classique mais aussi 2 cuvées parcellaires issues de 2 côtes se faisant face et qui ne sont pas sans rappeler leurs lointaines cousines blonde et brune de Côte-Rôtie. Jean-Martin s’en amuse d’ailleurs en évoquant les étiquettes qui mentionnent respectivement « BLO » pour les Blottières et « BRU » pour les Brunetières. D’un côté des côteaux de calcaires jaunes peu argileux et de l’autre des sols plus lourds et argileux de couleur brune. Les premiers millésimes de l’ère Baudry-Dutour seront les 2022 qui, de l’avis de Jean-Martin présentent « un très beau potentiel ». Là aussi, tout un travail profond des sols a été mis en place de couverts végétaux dans les inter-rangs et arrêt des labours pour ne pas détruire la matière organique et permettre également aux plantes de jouer le rôle de puits de carbone. Un vaste projet qui fait écho à la philosophie générale mise en œuvre sur les 200 ha exploités au global. Et dont on ne pourra véritablement mesurer les résultats que dans 10 à 15 ans.

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[L’avent du vin N°13] : Noël et ses outils de sommellerie

Nous sommes au 13ème jours de décembre, et vous n’avez toujours pas d’idée de cadeaux à offrir à vos proches ? Pas de panique ! Voici une sélection d’outils de sommellerie que les amateurs de vins apprécieront sans aucun doute !

La gamme cave tradition chez La Sommelière

Faites vieillir votre vin dans des conditions au plus proche de celles des caves traditionnelles et souterraines. La gamme TRADITION La Sommelière met en exergue de nombreux atouts technologiques indispensables à la conservation et au vieillissement de vos plus beaux millésimes : système anti-vibrations, protection contre la lumière, thermostat électronique pour régler la température au degré près, filtration des odeurs éventuelles par filtre à charbons actifs… Le large choix proposé (61 à 300 bouteilles) vous permet de trouver le modèle parfait, c’est-à-dire la cave à vin la mieux adaptée à vos besoins.

Cette cave est compatible avec l’application de gestion de cave à vin Vinotag. Plusieurs gammes de caves sont disponibles sur le site internet (prestige, service, professionnel…).

Prix : 1 099 €
Retrouvez toute la gamme sur :
lasommeliere.com

Toute la sommellerie chez Climadiff

La cave à vin CC28

Voici une cave pour mettre vos boissons et bouteilles de vin à température idéale de dégustation. D’une capacité nette de 78 litres ou 28 bouteilles, la cave de service offre de très belles performances techniques et sonore avec ses 26 décibels seulement ! La gamme hybride Climadiff bénéficie d’un design noir avec une porte largement en triple vitrage qui laisse apparaître les frontons de clayettes en bois naturel. Un mariage de couleurs et de matières qui invite au regard et la dégustation.

Moderne et pratique, la cave de chambrage est technologique et offre un panneau de commande tactile en façade de porte ! Les réglages « Soft Touch » permettent de configurer votre cave sans ouvrir la porte et donc sans perdre le froid contenu l’intérieur. Une idée formidable pour un amateur de vins !

Prix : 349 €
Retrouver cette cave et toutes les gammes sur :
climadiff.com

Tire bouchon électronique rechargeable

Découvrez ce tire-bouchon révolutionnaire Climadiff qui séduira les amateurs de bons crus par son côté pratique et ultra-design. 4 en 1, ce tire-bouchon électronique détecte automatiquement la présence d’un bouchon, permettant ainsi de le retirer sans effort. Enfin grâce à sa pompe vide d’air intégrée, vous pourrez également conserver vos bouteilles plus longtemps.

Prix : 129,92 €
Découvrez ce tire bouchon :
climadiff.com

Rafraîchisseur

Toujours chez Climadiff, voici un rafraîchisseur de bouteille. Doté d’une bibliothèque d’une trentaine de températures pré-réglées, le rafraîchisseur de bouteille ECHANSON2 permet de porter rapidement une bouteille de vin ou de champagne à température idéale de dégustation, et de l’y maintenir.

Prix : 129 €
Retrouvez le sur :
climadiff.com

Le bouchon vide d’air

Si vous aimez le vin, alors vous le choisissez avec soin, vous reconnaissez les arômes et parfums qu’il vous offre en bouche et êtes totalement conscient qu’un vin éventé se trouve vite dépourvu de ses qualités organoleptiques : inconcevable ! Si une bouteille de vin entamée doit être refermée pour être consommé plus tard, alors un vide d’air est essentiel. Il extrait en seulement quelques secondes l’oxygène de vos flacons entamés pour retarder l’oxydation du vin et en conserver les qualités bien plus longtemps que si vous ne replaciez votre bouchon de liège.

Avec un bouchon pompe à vide d’air pour le vin, dites « stop » au gâchis et aux fonds de bouteilles jetés dans l’évier à regret.

Prix : 99 €
Retrouvez ce produit sur :
climadiff.com

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