[Bordeaux Tasting] Veuve Clicquot, l’idylle champagne/pinot noir

La célèbre maison, propriété de LVMH, se distingue en Champagne par la proportion de pinot noir accordée à ses cuvées. L’objet d’une master class organisée ce samedi 10 décembre lors de Bordeaux Tasting. Un moment d’exception.

« Si on doit résumer Veuve Clicquot, c’est le pinot noir ». Pierre Casenave, œnologue de la maison, est bien placé pour faire comprendre cette singularité champenoise. La propriété de LVMH offre au cépage rouge une place de choix dans la plupart de ses cuvées. Une signature qui a fait l’objet d’une master class, samedi 10 décembre lors de Bordeaux Tasting.

Entrée en matière avec La Grande Dame 2012. La cuvée prestige, créée en 1972, met en valeur les grands crus de la maison, lors des meilleurs millésimes. Elle contient 90 % de pinot noir, pour 10 % de chardonnay. Mais qui le devinerait ? Fraîche, longue, verticale, cette bulle distille des arômes d’agrumes et de fruits secs, avec une superbe finale aux accents d’iode et de poivre blanc. « Ces pinots proviennent pour la plupart de la face nord de la montagne de Reims, ce qui en garantit leur fraîcheur », dévoile Pierre Casenave. Au tour d’Yves Tesson, journaliste chez Terre de Vins, de prendre la parole. Pour le spécialiste de la Champagne, une valeur sûre s’impose en accord : « des huîtres fonctionnent à merveille avec cette salinité et ces nuances citronnée ».

Suite logique avec un Grande Dame 2012, cette fois en rosé. À quelques milliers de bouteilles par millésime, la cuvée se fait rare et les participants comprennent leur chance. On trouve plus de rondeur et d’amplitude dans ce champagne rosé d’assemblage, où un vin rouge a été ajouté au vin blanc. « La Champagne est la seule à pouvoir faire ça », rappelle Yves Tesson, pour qui cette cuvée « pinote, à l’image des bourgognes ». On distingue en effet les fruits rouges comme la cerise ou la fraise des bois, ainsi que des agrumes et épices douces. Le journaliste recommande à ses côtés un ris de veau. Pierre Casenave, lui, la verrait bien aux côtés d’un jambon pata negra. Et l’œnologue de conseiller de le garder ces bulles une dizaine d’années. « Vous aurez toutes les chances de retrouver des arômes plus complexes. On a les polyphénols du vin rouge, qui permettent un potentiel de garde incroyable. En 1941 ou 1947, c’est formidable. »

Vient l’instant insolite de cette master class. Un rouge tranquille, le Parcelle « Clos Colin » 2012, rejoint les verres. Ce Coteaux Champenois est inconnu de tous. Sa trame est dense et croquante, ses tanins feutrés. On distingue aussi les petits fruits rouges de la cuvée précédente. Et pour cause : le Clos Colin entre dans l’assemblage du Grande Dame rosé, à hauteur de 13 %. Voilà un rouge qui étonne, ce qui n’a pas toujours été le cas. « La Champagne a été une grande terre de vins rouges jusqu’au XVIIe siècle, bataillant alors avec les bourgognes, avant de se spécialiser dans la bulle », rappelle Yves Tesson. Sa recommandation d’accord : un gibier aux airelles.

Conclusion magique avec un Grande Dame 1990. « Un bolide », sourit Pierre Casenave, approuvé par les participants. En jéroboam, le trentenaire dévoile une aromatique d’une complexité inouïe : pierre à fusil, moka, truffe blanche, pêche, fruits secs, salinité en finale… Le tout sans le moindre creux, la moindre faiblesse en bouche, d’une énergie insolente. Le vieux champagne laisse sans voix. Yves Tesson imagine un brie truffé pour l’accompagner. Pierre Casenave promet qu’il « va voyager en cave encore quelques années », et reconnaît volontiers qu’il sera « compliqué de se procurer une telle cuvée, hormis, peut-être, dans les réseaux de collectionneurs… »

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[Bordeaux Tasting] Les winemakers font voyager

Pendant Bordeaux Tasting, deux stands de « winemakers » permettent aux visiteurs de découvrir toute la diversité du vignoble bordelais vue à travers le prisme des consultants : Œnoconseil et Derenoncourt Consultants. Un petit voyage concentré, qui s’aventure même au-delà des frontières girondines.

Sur le stand Œnoconseil, l’œnologue Antoine Médeville et son équipe offrent aux visiteurs un parcours dégustatif à travers les terroirs du Médoc, en présence de plusieurs producteurs venus présenter leurs vins sur le stand. Benjamin Richer de Forges vient ainsi parler du château La Tour de By, qui est depuis quatre générations dans la même famille. 60 hectares en AOC Médoc (115 hectares au total, en ajoutant les autres propriétés) délivrant des vins figurant parmi les très bons rapports qualité-prix du Bordelais, autour de 20 € TTC la bouteille. Le millésime 2019 affiche un beau classicisme de cabernet sauvignon dominant, élancé, à l’élevage fondu. Dans un registre plus rugueux, « viril mais correct », le château Cissac 2018 en appellation Haut-Médoc (propriété de 65 hectares dans la même famille depuis cinq générations, située au croisement de Pauillac et Saint-Estèphe) affiche une jolie droiture et une trame traçante, relevée par un certain « grip » de tannins qui lui va bien. Laurent Saint-Pasteur, directeur technique, assure la gérance de la propriété depuis plus de 20 ans, accompagné par Œnoconseil depuis 2012. On part ensuite à Moulis pour déguster l’une des stars de l’appellation, le château Maucaillou – dans la famille Dourthe depuis 1929. Accompagné depuis 2018 par Œnoconseil, et justement c’est le millésime présenté aujourd’hui, un assemblage 51 % cabernet sauvignon, 42 % merlot et 7 % petit verdot, tout en équilibre entre un fruit mûr, réglissé, gourmand et un matelas tannique de belle définition (prix TTC entre 20 et 25 €). À Saint-Julien, la famille Saintout (également propriétaire du côté de Saint-Laurent-Médoc) veille depuis au moins 1640 sur le château La Bridane, 15 hectares faisant partie des rares crus non classés de l’appellation. Une pépite, donc, au prix très accessible (environ 25-30 €) et qui mérite d’autant plus d’attention qu’une nouvelle génération, incarnée par Pierre et Noëlie Saintout, est aux manettes depuis peu, bousculant les habitudes, développant l’œnotourisme et s’attachant même depuis cette année à produire une cuvée parcellaire que l’on a hâte de découvrir. En attendant, le millésime 2017 de La Bridane affiche une belle droiture en bouche, une certaine distinction dans la texture, avec une agréable fraîcheur et une digestibilité très « saint-julien ». À noter, la famille Saintout a aussi planté 40 ares de chardonnay en Médoc, pour une production confidentielle de vin blanc. Avec La Bridane, l’un des plus anciens clients d’Œnoconseil est le château Haut-Marbuzet, pépite indémodable d’Henri Duboscq en appellation Saint-Estèphe. Une valeur sûre qui se retrouve dans le millésime 2018, pulpeux à souhait.

L’autre stand « winemaker » de cette onzième édition de Bordeaux Tasting est celui de Derenoncourt Consultants, dont l’équipe est venue en force ce week-end pour présenter cinq propriétés déclinant à chaque fois plusieurs millésimes. L’occasion de se balader dans le vignoble bordelais mais aussi au-delà. Ainsi le domaine Belmont, en IGP Lot, présente sa cuvée Montagne et sa cuvée Dolmen en blanc (deux interprétations du chardonnay sur sols différents, plutôt caillouteux ou plutôt argilo-marneux, nous avons eu aujourd’hui une préférence pour le second qui semblait présenter un meilleur équilibre entre gras et salinité) ainsi qu’un rouge 2018 100 % cabernet franc, centré, poivré et sapide, signé par de fins amers en finale (24 €). Côté bordelais, l’équipe Derenoncourt illustre son savoir-faire aussi bien chez un Cru Bourgeois du Médoc comme Château de Malleret (le 2015, premier millésime accompagné par la « team », affiche une jolie mâche conclue par une touche vanillée, mais le 2020 se révèle plus précis dans l’éclat aromatique et la définition tannique) que chez une pépite de Fronsac comme Château La Rousselle (en 2016 comme en 2018, il ne faut pas passer à côté de ce vin de lieu signé par une matière impeccablement mûre, tonifiée par la minéralité d’un terroir de grand style, ou encore un Grand Cru Classé de Saint-Émilion comme Château Le Châtelet (suivi par Derenoncourt depuis 2019, ce dernier déployant un parfum crémeux, sensuel, tandis que le 2020, plus concentré, demande encore de l’attente). Enfin, cette expertise se retrouve du côté de Châteauneuf-du-Pape où le château Gigognan en bénéficie depuis 2017. Sur le Clos du Roi, cuvée 70 % grenache, 20 % mouvèdre et 10% syrah, l’équilibre entre maturité sudiste et travail sur la texture en bouche et la préservation de la fraîcheur est déjà intéressant dès le premier millésime, mais l’on discerne une très forte montée en progression sur le 2019, plus ciselé et racé, bénéficiant d’une rénovation de l’outil technique et d’une part de vendange entière.

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[Bordeaux Tasting] Des bulles et du saumon

À l’approche des fêtes, il est toujours judicieux de revenir aux fondamentaux gastronomico-effervescents. Les visiteurs de Bordeaux Tasting ont pour cela pu compter sur Geoffrey Orban et le Syndicat général des Vignerons qui proposaient samedi matin un atelier « Saumon & Champagne ».

Connaissez-vous le Saumon champenois ? Il existe bel et bien. Non pas remontant à la nage le cours de la Marne, mais dans le « labo » et la boutique de Dominique et Angelina Libra, à Mardeuil (51). Et si ce saumon-là a un fort accent écossais, il s’est néanmoins parfaitement adapté à la Champagne. Salé, fumé et préparé – selon une recette secrète aux 20 épices – par les Libra, c’est ce fabuleux produit qui a régalé les convives de Bordeaux Tasting, venus écouter les enseignements de Geoffrey Orban, œnologue et expert en dégustation géo-sensorielle, éminent spécialiste du champagne.

Une heure durant, il aura réenchanté un exercice des plus anodins en apparence : l’accord saumon et champagne. Car si nous avons tous déjà conjugué saumon fumé et bulles, la grammaire de Geoffrey en la matière ouvre des univers de dégustation illimités.

S’appuyant sur trois champagnes – Paul Goerg, Palg Devitry et Moutard-Dangin – il a entraîné l’assistance dans les calcaires, les argiles et les marnes champenois, d’influence rocheuse en résonance rocheuse, pour, tel un vrai wedding-planner, la convier finalement à trois mariages de passion. Sous son office, le blanc de blancs de Paul Goerg a épousé un saumon fumé, citron et aneth, la cuvée Urivilla de Palg Devitry s’est donnée toute entière à un saumon fumé, poivre timut, tandis que le Rosé de Moutard-Dangin enlaçait un saumon fumé et grenade…

Témoin de ces unions, et encouragés à mélanger les deux en bouche, c’est finalement le public qui est tombé en pâmoison devant ces accords. « On pourrait continuer comme ça toute la journée ! » s’écriera au final notre guide. Vous ne croyez pas si bien dire Geoffrey : jusqu’à dimanche soir, Bordeaux Tasting multipliera les expériences savoureuses entre vin et gastronomie, avec notamment un nouvel atelier du SGV samedi après-midi, consacré à la rencontre fois gras et champagne.

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[Bordeaux Tasting] Champagne Ayala, quand le chardonnay est roi

Présent aujourd’hui à Bordeaux Tasting, le champagne Ayala (stand CH5) est célèbre pour son art de vinifier le chardonnay en lui donnant toujours le juste équilibre entre vivacité et crémosité. Le blanc de blancs 2016, récemment sorti, en est l’une des expressions les plus abouties. Julian Gout, le tout nouveau chef de caves, nous en dit plus.

Votre maison est installée à Aÿ, un cru majoritairement axé sur le pinot noir mais votre cépage-phare est le chardonnay…

Le Blanc de blancs est l’icône de la marque, une sorte de condensé du style pur, précis et délicat de ses cuvées en général. Et le chardonnay est effectivement le pilier de la maison. Même dans le brut sans année, sa proportion a tendance à se renforcer au point qu’il sera majoritaire dans les bases qui sortiront prochainement. Pour autant, nous ne nous interdisons rien et si un millésime l’exige, nous n’aurons aucun scrupule à réduire à nouveau la part de ce cépage.

Comment est construite la recette de ce Blanc de blancs 2016 ?

L’objectif consiste à obtenir un assemblage de la Côte des blancs avec des chardonnays qui soient à la fois les plus représentatifs du millésime, mais aussi de ce terroir caractérisé par sa minéralité crayeuse et sa tension, même si cette dernière ne se retrouve pas sur tous les crus. Nous avons la chance de posséder des vignes à Chouilly, et de travailler avec des vignerons partenaires de talent au Mesnil, à Oger, Cramant et Cuis. Dans ce 2016, nous avons même du Grauves. A chaque fois, nous obtenons des expressions différentes du cépage en fonction de l’épaisseur du sol qui sépare les vignes de la craie. Souvent, je m’imagine, sans avoir une carte pédologique sous les yeux, qu’il existe une sorte d’épicentre de la craie au Mesnil, où elle est quasiment affleurante. Sur ce cru que j’affectionne particulièrement pour y avoir travaillé par le passé, les vins clairs de l’année ont une dimension acidulée et un côté tranchant qui vient vous mordre les gencives. On a presque l’impression d’y croquer la craie. D’aucuns considèrent qu’on y trouve la tonalité la plus austère de la Côte des blancs. Ensuite, plus on va d’un côté ou de l’autre, au nord ou au sud, plus on récupère un peu de terre, et des profils de vins plus modérés. Ainsi, lorsque l’on arrive sur Avize, on se trouve sur une sorte de point d’équilibre de la Côte des blancs où l’aspect minéral est toujours présent mais contenu. A Cramant et Chouilly, on aura souvent plus de fruits jaunes, de fruits à chair. Notre objectif, par le jeu des assemblages, sera de combiner cette trame minérale et acidulée avec cet aspect plus gourmand.

On est ici sur un extra-brut, un dosage plutôt faible sur des terroirs où la fraîcheur peut être vive…

Nous avons décidé de doser ce 2016 à 5,5 g, soit moins que les Blancs de blancs 2014 et 2015 qui étaient pourtant des millésimes plus ronds. Alors que nous procédons toujours en deux fois, à deux mois d’écart, et à l’aveugle, à chaque dégustation, nous sommes tombés à moins de six. Nous avons essayé de comprendre pourquoi. Je pense qu’une part de la réponse réside dans la date du tirage de plus en plus tardive. Il a lieu désormais au mois de juin. Comme nous ne réalisons aucun soutirage supplémentaire de nos chardonnays depuis la fin de la fermentation malolactique jusqu’en mai, les vins ont le temps de se peaufiner, de s’élever correctement au contact des lies dans les cuves.

Comment décririez-vous cette cuvée et comment l’accorderiez-vous ?

Le Blanc de blancs 2016 est dans la lignée des précédents opus, avec des notes florales et surtout beaucoup d’agrumes, en particulier des notes de citron jaune bien mûr. Malgré le fait que l’on soit sur un millésime frais et que le vieillissement sur lattes ait à peine atteint six ans, il a déjà eu le temps de prendre des arômes tertiaires, pâtissiers, beurrés et miellés. Pour l’accompagner, il y a deux écoles. Soit on imagine l’accord tout simple du vendredi soir sur le canapé, je verrais bien alors un vieux parmesan dans lequel on sent presque les cristaux de sel croquer sous la dent. Sur ce blanc de blancs tendu et en même temps crémeux, cela peut être un moment sublime. Après, si on veut partir sur la gastronomie, j’adore les poissons crus. Pourquoi ne pas tenter un ceviche de dorade, agrémenté d’un filet d’huile d’olive, d’un zeste de citron vert et de fleur de sel ?

Prix recommandé : 58 €

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[Bordeaux Tasting] Les Crus Bourgeois en force

Avec une quinzaine de représentants en dégustation ce week-end au Palais de la Bourse, la grande famille médocaine aux excellents rapports qualité-prix répond une nouvelle fois présente à l’invitation de Terre de Vins. Nous sommes allés à la rencontre de deux Crus Bourgeois présents depuis les origines de la manifestation, et de deux nouveaux participants.

Duo d’historiques

Château d’Arsac – Cru Bourgeois Exceptionnel, Margaux – Stand F6

Philippe Raoux, propriétaire

C’est en 1986 que Philippe Raoux a fait l’acquisition du château d’Arsac, un domaine alors à l’abandon. Patiemment, avec passion et savoir-faire, cet esthète lui redonne vie au fil des millésimes. « J’ai mené une résurrection passionnante, raconte-t-il. Château d’Arsac, c’est à la fois une aventure viticole, humaine et artistique, puisque tous ans depuis 1991 , un nouvel artiste installe  l’une de ses œuvres dans la propriété. » Aujourd’hui, le domaine a regagné une surface de 250 hectares, dont 108 de vignes, pour 54 en appellation margaux, 50 en haut-médoc et 4 en bordeaux blanc. En sont issues trois références en rouge et une en blanc, avec pour traits communs « un style élégant, presque féminin » selon Philippe Raoux. Et qui peuvent se targuer de contenir zéro pesticides dans la bouteille, d’après des tests requis depuis trois ans par le propriétaire en laboratoire.

Pourquoi revenir fidèlement à Bordeaux Tasting ?

« Nous revenons inlassablement depuis le départ à cette manifestation bordelaise, car nous tenons à entretenir un flux constant de sympathie avec Bordeaux, pour ancrer encore d’avantage la propriété dans son terroir. »

Quelles actualités et quels projets sur le domaine ?

« Nous recevons en janvier notre deuxième sculpture du fondeur d’Ivry-sur-Seine Romain Barelier. Nous avons aussi un projet original l’été prochain, du 15 juin au 15 septembre : avec la chaire de droit de l’Université Montesquieu Bordeaux IV, nous organisons le festival du vin de messe, autour de conférences et dégustations. Ce vin était à ses origines un vin très pur, sans intrants, comme l’est celui d’Arsac. Nous continuons également les représentations du spectacle ‘’Si Arsac m’était chanté’’, en français et en anglais. »

Pourquoi revenir fidèlement à Bordeaux Tasting ?

« Nous revenons inlassablement depuis le départ à cette manifestation bordelaise, car nous tenons à avoir un flux de sympathie à Bordeaux, pour ancrer encore d’avantage la propriété dans son terroir. »

Quelles actualités et quels projets sur le domaine ?

« Nous recevons en janvier notre deuxième sculpture du fondeur d’Ivry-sur-Seine Romain Barelier. Nous avons aussi un projet original l’été prochain, du 15 juin au 15 septembre : avec la chaire de droit de l’Université Montesquieu Bordeaux IV, nous organisons le festival du vin de messe, autour de conférences et dégustations. Ce vin était à ses origines un vin très pur, sans intrants, comme l’est celui d’Arsac. Nous continuons également les représentations du spectacle ‘’Si Arsac m’était chanté’’, en français et en anglais. »

Château Tour des Termes – Cru Bourgeois Supérieur, Saint-Estèphe – Stand G7

Christophe Anney, propriétaire

L’une des plus vieilles familles vigneronnes médocaines, les Anney étaient déjà vignerons à Vertheuil en 1678. C’est vers 1850 qu’ils s’implantent à Saint-Estèphe au château Haut-Baradieu, avant que les arrières grands-parents de l’actuel propriétaire Christophe Anney fassent l’acquisition en 1930 du château Tour des Termes.  Aujourd’hui, ce joyau de Saint-Estèphe compte 26 hectares (dont neuf en Haut-Médoc) plantés, fait atypique pour cette appellation, à majorité en merlot (60 %), accompagné de cabernet sauvignon (30%) et à égalité de cabernet franc et petit verdot. A partir des meilleures parcelles situées sur deux plateaux, l’un argilo-calcaire à Saint-Corbian et l’autre de graves à Pez, la famille Anney produit son grand vin Château Tour des Termes, présenté ce week-end sur ses millésimes 2016, 2018 et 2019. Grâce à la dominante historique de merlot, les Anney peuvent proposer, de leurs propres dires « un Saint-Estèphe plutôt sur la finesse et l’élégance que sur la virilité et le côté rustique à l’ancienne. »

Pourquoi revenir fidèlement à Bordeaux Tasting ?

« Nous avons de bons rapports avec Terre de Vins, et apprécions la belle visibilité que nous propose le magazine. Bordeaux Tasting est un événement prestigieux qui nous permet de faire déguster nos vins aux côtés de grands crus classés, pour montrer que nous offrons nous aussi une belle qualité, mais avec des tarifs totalement différents. »

Quelles actualités et projets sur le domaine ?

« 2022 est mon 40e millésime de vinification, et peut-être l’un de mes meilleurs, car je connais mes micro-terroirs sur le bout des doigts. On peut toujours continuer à progresser sur ce chemin. Comme beaucoup de nos confrères, nous avons aussi abandonné le désherbage et pratiquons le travail du sol. Qualitativement, nous sommes en progression constante. Actuellement, nous commercialisons notre grand vin, notre second vin, une cuvée à dominante petit verdot produite à 20 000 bouteilles, et notre haut-médoc, dans une gamme de prix allant de 13 et 50 €. Sous la houlette de notre œnologue-conseil Hubert de Boüard, l’un de nos projets est de créer un jour un peu de vin blanc, qui viendrait compléter cette palette. »

Duo de nouveaux

Château Doyac – Cru Bourgeois Supérieur, Haut-Médoc – Stand D15

Max, Astrid et Clémence de Pourtalès

Cette propriété exploitée en famille par les de Pourtalès est localisée à Saint-Seurin-de-Cadourne, dans la partie nord de l’appellation Haut-Médoc. Sa trentaine d’hectares est située sur un beau plateau argilo-calcaire planté majoritairement en merlot, « mais nous sommes en restructuration du vignoble, précise Astrid de Pourtalès. Nous avons tendance à arracher du merlot et du cabernet sauvignon pour replanter du cabernet franc, afin d’arriver à un encépagement de 60 % de merlot, et 20 % de chacun des cabernets. » Permettant la production du château Doyac rouge, présenté sur ses millésimes 2019 et 2020 à Bordeaux Tasting, ces parcelles sont agrémentées d’1,6 hectares de sauvignon blanc. Ce cépage emblématique de Bordeaux a été introduit par Clémence de Pourtalès, la fille œnologue de Max et Astrid, à son retour sur la propriété en 2016. Il est à l’origine de la micro-cuvée Le Pélican, « un vin minéral sur la tension et la salinité », produit en quantités si limitées qu’il est en rupture de stocks à chaque millésime, mais que les heureux dégustateurs de Bordeaux Tasting pourront découvrir !

Pourquoi participer pour la première fois à Bordeaux Tasting ?

« Nous sommes très attachés à Terre de Vins et aux événements qu’ils organisent. Ils nous suivent beaucoup et nous soutiennent, c’est important pour nous de leur rendre la pareille. Une manifestation comme Bordeaux Tasting est importante et intéressante pour interagir en direct avec les particuliers, un lien que nous cherchons à développer car nous avons historiquement beaucoup travaillé avec le négoce et les cavistes. »

Quelles actualités et projets sur le domaine ?  

« Chaque millésime est nouveau, c’est une actualité sans cesse renouvelée ! Outre la restructuration enclenchée de notre vignoble et la plantation de haies, nous utilisons de plus en plus d’amphores et allons introduire des foudres ronds de 20 hL. Nous allons d’ailleurs probablement produire pour la première fois en 2022 une cuvée 100 % cabernet franc élevée en amphores. Nous avons également planté du chardonnay et du pinot noir, dont nous sortons les premiers millésimes en vin de France sur 2022. »

Château Pontoise Cabarrus – Cru Bourgeois Supérieur – Haut Médoc – Stand G24

Laurent Tereygeol, propriétaire

Cette propriété familiale de Saint-Seurin-de-Cadourne, à la frontière entre les appellations Haut-Médoc et Médoc, bénéficie de « croupes de graves très qualitatives, dans la continuité des saint-juliens, margaux et saint-estèphes côté rivière », explique Laurent Tereygeol. Les 27 hectares du domaine sont plantés à égalité en merlot et cabernet sauvignon, agrémentés d’un hectare de petit verdot vinifié en monocépage. Composé majoritairement de cabernet sauvignon élevé douze mois avec un tiers de barriques neuves, le grand vin, « qui privilégie le fruit rouge mûr très expressif », sera en dégustation sur ses millésimes 2018 et 2019 à l’occasion de ce week-end de Bordeaux Tasting.

Pourquoi participer pour la première fois à Bordeaux Tasting ?

« J’apprécie le magazine Terre de Vins et sa philosophie. Je suis ravi de venir en direct à la rencontre des consommateurs. Nous sommes conseillés, comme de très grands noms de la région, par l’œnologue Eric Boissenot. J’ai à cœur de faire découvrir aux amateurs nos rapports qualité-prix exemplaires. »

Quelles actualités et projets sur le domaine ?

« Sur le millésime 2022, j’avais pour projet, en plus du monocépage petit verdot, de créer des cuvées monocépages merlot et cabernet sauvignon, pour proposer aux clients de réaliser leurs propres assemblages à domicile. Malheureusement, nous avons été grêlés en 2022, donc ce projet est reporté à 2023. »

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Top départ pour le 11e Bordeaux Tasting

Retrouvez-nous tout le week-end jusqu’à 18h30 ce samedi 10 décembre et de 10h à 18h demain 11 décembre place de la Bourse de Bordeaux, ainsi qu’à Bordeaux Patrimoine Mondial et au sein du Musée des douanes.

Il est encore possible de réserver vos billets en cliquant sur ce lien.

Pour tout le week-end vous pouvez retrouver :


La liste complètes des exposants iciLe programme des ateliers de l’Ecole du Vin de Bordeaux, des Master Class: 3 bordeaux de légende, Les Grands Crus Classés de Saint-Émilion, Château Margaux, une masterclass d’exception, La collection Veloce de Riedel : plus qu’un verre, un outil de dégustation et des quatre ateliers organisés par le SGV autour du champagne, et des invités du Café de la Bourse pour « causer vin ».

Nous fêterons les dix ans de Bordeaux Tasting au travers de multiples animations et surtout … des surprises.

Vous pouvez nous suivre tout au long des deux journées via nos réseaux sociaux « Terre de Vins » et avec les hashtags #bordeauxtasting et #VivezBordeauxTasting

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[L’avent du vin N°10] : Noël autour du cocktail

Noël approche à grands pas ! En ce 10 décembre 2022, nous vous proposons des idées de cadeaux autour du cocktail. Pour ceux qui manquent d’inspiration, voici quelques propositions pour faire plaisirs à vos proches !

Kit cocktail Maison Noilly Prat

Pour débuter dans les cocktails, Noilly Prat, maison historique de Marseillan et « icône » du vermouth français, propose ce kit parfait rassemblant un shaker, un jigger et deux intemporels verres à Dry Martini.

Prix : 39 €
Retrouvez le kit sur :
boutique.noillyprat.com

Bien doser : Oh de Christofle

Christofle, célèbre maison d’argenterie parisienne depuis le XIXe siècle, propose une gamme d’outils pour mixologues, la ligne OH, en acier. Son jigger ergonomique est un double doseur pour mesurer les liquides avec précision. Avec l’extension de OH de Christofle, cette collection vous accompagne tout au long de votre soirée de partage : de la préparation de vos cocktails à la présentation de vos plus belles bouteilles.​

Prix : 60 €
Retrouvez la gamme sur :
christofle.com

Riedel et ses cocktails

Riedel, la référence autrichienne du verre à dégustation de vin, conçoit avec le même sérieux sa gamme cocktail et dédie un verre au plus populaire d’entre eux, en Autriche comme en Italie, le spritz.

Ce verre stylisé, sans décoration mais avec une belle tige élégante, est à privilégier pour toutes les boissons de l’Aperol au Lillet. Chaque boîte inclut 4 recettes pour réaliser des Spritzs afin de profiter des beaux après-midis de printemps ou les déjeuners durant l’été.

Prix : 39,90 € (le coffret de 4)
Retrouvez la gamme sur :
riedel.com

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Les rosés d’Aix chez Vasarely

Les Coteaux d’Aix-en-Provence viennent de signer un partenariat pour trois ans avec la fondation aixoise Vasarely. Ils financeront la mise en lumière du bâtiment et la restauration d’œuvres tandis que les rosés seront servis dans les événements.

Désormais Vasarely boira du rosé et plus exactement du coteaux-d’aix-en-provence. L’appellation vient de s’engager dans un partenariat sur trois ans avec la fondation du peintre située le long de l’autoroute A8 en arrivant sur Aix. La signature de ce mécénat qui porte sur une enveloppe de 50 000 € par an était l’occasion de réunir dans le temple du Op Art (optical art) une quarantaine de vignerons (sur un total d’environ 70 metteurs en marché, caves particulières et coopératives) et cinq négociants majeurs (AdVini, Grands Chais de France, Estandon, Bréban et Aix). « C’était la première fois que nous rassemblions les opérateurs de l’appellation autour d’un diner, souligne le dynamique président des Vins d’Aix Olivier Nasles, à l’initiative de cet accord. Le cadre de la fondation se prêtait à la convivialité et aux échanges. L’idée est d’associer nos rosés à la modernité de l’œuvre de Victor Vasarely. »

On servait déjà du rosé à la fondation car son vice-président n’était autre que Pierre Guénant, le propriétaire de Villa Baulieu disparu en septembre dernier, et surtout grand mécène de la culture. « L’idée est d’en faire profiter tous les vins de l’appellation en veillant aux coûts de chaque opération au regard de l’impact possible, précise Olivier Nasles. C’est la raison pour laquelle nous avons arrêté la présentation du millésime et les Jolis Soirs d’Aix qui ne touchaient pas assez de monde ». 

Les vins aixois servis à la fondation

Les vins seront servis lors des événements de la fondation et à l’occasion d’accueil en BtoB en échange de la restauration des œuvres et de la mise en lumière du bâtiment. « Le partenariat se construira au fil du temps », précise le président aixois qui rêve d’un jeu de lumières en rose sur les alvéoles noires et blanches de la façade. Le plasticien, mort en 1997 est l’un des rares à avoir pu créer de son vivant sa fondation, inaugurée en 1976 et classée monument historique en 2013. Résidant à Gordes, entre Aix et Avignon, il avait choisi de construire son centre architectonique sur la colline du Jas-de-Bouffan chère à Cézanne. Olivier Nasles rappelle que la fondation est amenée à se développer grâce au partenariat avec le centre Beaubourg. Le musée national d’art moderne lui prête déjà des collections en période estivale depuis 2019 et pourrait effectuer davantage de dépôts quand il fermera en septembre 2024 pour 3 ans de travaux de désamiantage.

Les coteaux d’Aix en quelques chiffres

Les vins d’Aix devraient s’approcher des 230 000 hl pour le millésime 2022 après le petit millésime 2021 impacté par le gel à 213 000 hl. Ils représentent environ 18 % des vins de Provence et 87 producteurs (caves et coopératives). Ils avoisinent les 86 % de rosés, les blancs étant en légère progression de 5 à 7 % au détriment des rouges qui ont chuté de 10 à 7 %. « Nous avons été longtemps à majorité rouge, autour de 60 % dans les années 90, avant de chuter à 30 % dans les années 2000 et aujourd’hui nous sommes surtout rosés comme le reste de la Provence ».

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[L’avent du vin N°9] : Du whisky pour les fêtes

En panne d’idée pour les cadeaux de Noël ? Pas de panique ! Pour ce 9ème jour du mois de décembre, Terre de vins a sélectionné quelques flacons qui pourront se glisser sous votre sapin et ravir vos proches pour les fêtes de fin d’année

Domaine des Hautes Glaces : MOISSONS MALT

MOISSONS MALT est la première des 2 cuvées iconiques du Domaine des Hautes Glaces. Une micro-cuvée élégante à l’image des Hautes Glaces et de son projet : un whisky en lien avec leur terre, sur le fruit, la céréale, qui séduit par sa fraîcheur et sa suavité. Un single malt (100 % Orge Maltée) créé par la sélection et l’assemblage de seulement 11 fûts, mariant des whisky issus de 4 parcelles du Domaine (climat Andrieu, climat Gabert, climat Vuslon, climat Saint-Jean) et sur 6 millésimes, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016.

Prix : 92 €
Pour retrouver ce flacon :
hautesglaces.com

LE MURRAY 2005 DOUBLE WOOD

Tullibardine se trouve fièrement dans le village de blackford, la porte d’entrée des highlands. Depuis des décennies, cette distillerie familiale indépendante produit du whisky scot-mât unique fabriqué à la main. Tullibardine propose une gamme d’édition limitée que vous pouvez retrouvez sur leur site internet.

Distillé en 2005, le Murray Double Wood est vieilli dans des fûts de bourbon de premier remplissage avant d’être transféré dans des fûts de sherry de premier remplissage pour une deuxième période de maturation.

Au nez, l’expression présente une délicieuse et riche douceur de miel posée sur de la glace à la vanille, des notes de chocolat noir et de figues séchées. Au fil du temps, de subtils arômes de sherry, combinés à des agrumes et des pêches fraîchement lavées, dérivent vers le haut en laissant persister un délicat parfum boisé.

En bouche, de douces notes de miel, de fruits sherry et de cannelle avec des notes d’espresso et de fraises fraîches arrosées de crème. Les saveurs de sherry aux épices douces persistent sur la langue pour créer une finale douce et exceptionnelle.

Prix : 60 €
Pour retrouver ce flacon :
shop.tullibardine.com

Waterford MICRO CUVÉE RUE DU NIL ANTIPODES

[Édition exclusive limitée à 1 400 bouteilles]

Née de la collaboration entre la distillerie irlandaise et le restaurant parisien « Frenchie », cette micro cuvée baptisée « Rue du Nil » succède au « Voyages Extraordinaires », premier embouteillage exclusif réalisé par Waterford pour un partenaire, dévoilé l’an dernier dans notre catalogue création.

Vieillie dans trois types de fûts, ex bourbon (24 %), chêne français (27 %) et moscatel (49 %), elle a été élaborée à 100 % à partir d’une orge cultivée en biodynamie.

Mélange de fraîcheur et de maturité, sa palette aromatique et gustative évolue avec prestance, tout au long de la dégustation, sur un rythme syncopé, entraînant avec elle des séquences fruitées, herbacées et vanillées toutes plus exaltantes les unes que les autres. Frais et complexe. Poire, vanille, eucalyptus.

Prix : 99 €
Pour retrouver ce flacon :
whisky.fr

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A Bordeaux Tasting, au Café de la Bourse, on aime aussi jouer avec le vin…

A Bordeaux Tasting, on trouve les stands de plus de 200 domaines, mais aussi un café éphémère, « le Café de la Bourse », où on peut prendre de la hauteur, débattre avec passion, expérimenter, confronter ses visions du vin, et même se challenger autour de dégustations à l’aveugle. Tout cela en échangeant avec de grands invités. Terre de vins vous révèle le programme de ces animations.

Cette année, le Café de la Bourse vous propose deux rencontres majeures. D’abord un atelier (samedi de 13h à 13h45) qui vous instruira sur les mille et une façons de déguster le Cognac. Il sera animé par David Boileau du BNIC qui fera déguster deux maisons incontournables, le cognac Delamain et le cognac Deau signé de la Distillerie des Moisans. La première fondée en 1824 est l’une des plus anciennes marques de l’appellation, elle est membre du prestigieux Comité Colbert et spécialisée dans les vieilles eaux de vie, exclusivement issues des terroirs de la Grande Champagne. La deuxième, la Distillerie des Moisans, célèbre cette année ses 60 ans. Elle est très présente sur les crus Petite Champagne et Fins Bois, une région « connue pour la rondeur des eaux de vie qu’elle produit et pour la délicatesse et la souplesse des cognacs qu’on y élève. » La distillerie exploite trois marques, Deau, Roland Bru et Moisans, avec trois identités très différentes. Les Français consomment très peu de Cognac et lui préfèrent le whisky, à la différence des anglo-saxons qui l’adorent ! Gageons que cette expérience saura nous convaincre de devenir plus locavores.

Le Dimanche de 14h30 à 15h30, vous pourrez venir rejoindre les deux équipes qui s’affronteront dans une « battle de dégustation » sans merci, avec chacune pour leader David Morin, élu meilleur caviste de France et Xavier Thuizat, meilleur sommelier de France et meilleur ouvrier de France. Le dénouement de cet affrontement permettra enfin de déterminer qui des sommeliers ou des cavistes possèdent la plus vaste culture et le meilleur palais !

A noter que chacune de ces animations est gratuite et ne nécessite aucune inscription préalable, il suffit de vous rendre au Café de la Bourse une dizaine de minutes avant l’animation pour y assister.

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