Bordeaux : face à la crise, quelles pistes pour rebondir ?

Alors qu’une partie de la filière vin girondine, confrontée à une crise historique, manifestait aujourd’hui dans les rues de Bordeaux, Allan Sichel, président de l’interprofession, dresse l’état des lieux et les pistes de rebond pour le vignoble bordelais.

Ventes en berne, défi climatique, prix du tonneau à la baisse, crise des vocations et des transmissions, vignes abandonnées… Pour une partie du vignoble bordelais, celle qui se trouve loin du prestige des grands crus, c’est un état de crise inédit, historique, qui s’est installé depuis quelques années. Une situation qui fait monter détresse et de grogne, dont l’écho résonnait aujourd’hui dans les rues de Bordeaux, à l’occasion d’une large manifestation mobilisant une partie de la profession. Allan Sichel, président du CIVB (Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux), répond aux questions de « Terre de Vins ».

Face à la détresse grandissante qui se ressent dans une partie de la filière bordelaise, n’y a-t-il pas eu une prise de conscience trop tardive des difficultés qui allaient s’annoncer ?
C’est toujours facile de dire qu’une prise de conscience est trop tardive… Cela fait quelques années que l’on est conscient des difficultés de la filière, que rencontrent de nombreux acteurs et qu’ils nous font remonter. Même lorsque l’on examine les chiffres de manière très froide, avec une baisse de consommation en France et surtout le déclin d’un marché majeur comme la Chine, il était très difficile de se dire que les choses allaient autant empirer. En Chine, en l’espace de quatre ans, les choses ont dégringolé, aggravées par la crise de la Covid-19, la fermeture du pays qui nous a fait perdre énormément de volume sur ce marché qui est notre première destination export. En France, la déconsommation est réelle, mais elle n’est pas une fatalité, nous avons des arguments pour aller à la reconquête des consommateurs : certes, Bordeaux c’est 85% de vin rouge, mais on a aussi des vins blancs, des rosés, des pétillants, qui peuvent nous aider à répondre à un plus grand nombre d’occasions de consommation. Nous devons aussi continuer à travailler la perception des vins de Bordeaux, pas seulement des vins de prestige pour de grandes occasions, mais des vins artisanaux, à visage humain.

Aujourd’hui, la production ne rencontrant plus une demande suffisante, la solution de l’arrachage semble inéluctable : on parle d’une surface de plus de 10 000 hectares de vignes à arracher, représentant jusqu’à 10% du vignoble bordelais. Quelle est la position de l’interprofession sur ce sujet ?
Nous sommes pleinement conscients de cette situation, tous nos relais y sont confrontés. Notre position est d’être un soutien total et entier à cette demande d’arrachage. Nous travaillons sur ce dossier avec le Ministère de l’Agriculture et toutes les instances concernées, mais il faut que tout le monde, politiques compris, se fédère pour donner un message audible, derrière un objectif commun. En ce qui nous concerne, nous sommes partisans de cet arrachage de plus de 10 000 hectares. Si je recolle avec ce que je disais précédemment, soit nos perspectives de regain de marchés, on sait que cela va être long, il va falloir plusieurs années pour faire cette reconquête – donc dans l’intervalle il faut assainir la situation économique de la filière. On parle de 10 000 hectares à arracher soit 10% de notre surface, de 500 viticulteurs en détresse soit 10% de nos opérateurs, et on mesure aussi qu’il y a également 10% de surdisponibilité de nos vins. Tous ces chiffres convergent vers une même volumétrie, qui pèse sur l’ensemble de la filière, tire actuellement les prix vers le bas et déstabilise les volants d’affaires « normaux ». Si on ne prend pas les choses en main maintenant, cela va continuer de plomber toute la filière, alors que si l’on arrive à activer cet arrachage dans les 12 mois, cela peut redonner un élan à toute la filière et redonner de l’optimisme pour l’avenir.

Vous évoquez un plan dans les 12 mois, mais comment est-ce qu’on l’établit ? Comment le finance-t-on ? Que fait-on des terres où les vignes seront arrachées, dont parlait Alain Rousset la semaine dernière à Vinitech-Sifel ? Quid de la reconversion des vignerons dans les exploitations qui n’ont pas de repreneurs ?
Il y a de nombreuses configurations. Je ne crains pas vraiment les conversions de terres viticoles en lotissements, comme l’a évoqué M. Rousset. Si les gens qui veulent arracher veulent convertir en terrain à bâtir, ils n’ont pas besoin de prime d’arrachage, et puis il y a de très fortes restrictions à ce niveau dans les collectivités. Les possibilités sont nombreuses pour la reconversion des 10 000 hectares concernés : on peut imaginer y installer d’autres formes d’agriculture et donc davantage de diversité, ce qui implique certes des efforts financiers et des formations, mais aussi une capacité des structures à se réinventer… Il est évident que cette solution ne s’adresse pas à tout le monde, lorsqu’on voit toutes les exploitations qui peinent déjà à trouver repreneur, y compris en fermage. On entre ici dans la dimension sociale de familles qu’il faut accompagner pour un arrachage définitif… Les autres reconvrsions possibles de ces terres arrachées pourraient être la plantation d’arbres pour le stockage carbone, ce qui n’est pas sans contrainte non plus. On peut aussi imaginer de l’agrivoltaïsme pour de la production d’énergie verte… Il y a beaucoup de pistes possibles à examiner.

Et sur la question du financement, sachant que la Politique Agricole Commune (PAC) ne permet plus, depuis la réforme de 2008, d’utiliser des subventions pour l’arrachage de vignes ?
C’est un vrai problème, et il faut que l’on arrive à faire bouger les lignes, déjà au niveau français puis européen. Aujourd’hui, face à cette crise, Bordeaux est en première ligne. Mais d’autres vignobles français sont confrontés à ce problème de baisse de la consommation, et sans doute d’autres vignobles européens. Il faut voir si l’on peut parler d’une même voix pour mettre cette question de l’arrachage au centre des discussions. Et examiner si les budgets de la PAC affectés à la modernisation, la promotion et la compétitivité des vignobles, ou en tout cas une partie de ces budgets, peut être utilisée pour l’arrachage pendant les trois prochaines années : cela permettrait de restructurer et aider le vignoble français à repartir sur de bonnes bases. C’est compliqué, les véhicules juridiques n’existent pas au niveau européen, mais nous nous y employons.

En attendant que les choses évoluent, comment sécuriser le viticulteur bordelais en pleine détresse qui n’arrive même pas à vendre son vin 600 € le tonneau ?
Comme ce n’est pas à très court terme que l’on va trouver des solutions d’arrachage massif, il faut que ces vignerons se sentent soutenus, accompagnés. Il nous faut les moyens de prodiguer une aide d’urgence, sur laquelle nous travaillons avec les autorités : ce sera plutôt une aide au cas-par-cas, pour éviter les désastres familiaux et les catastrophes individuelles, qu’une grande couverture qui va concerner tout le monde de la même façon. Il n’y a pas de solution magique, il va falloir être créatifs, trouver des solutions en se mettant autour de la table, et chaque point de progrès, chaque hectare converti, ce sera ça de pris.

Face à cet avenir incertain, quels sont les motifs d’optimisme ?
Comme je l’ai dit précédemment, Bordeaux a des atouts pour rebondir. Lorsqu’on interroge les consommateurs français, c’est un vignoble qui a encore une grande notoriété, qui n’a pas été aussi abîmé qu’on le croit par le « Bordeaux Bashing ». C’est à nous de répondre à toutes les attentes des consommateurs et des différents moments de consommation, en diversifiant davantage nos produits, en misant sur les blancs, les rosés, les crémants. Le vin rouge représentant moins de la moitié des occasions de consommation dans le monde, on voit tout ce qui nous reste à conquérir. L’un des indices éloquents est que les producteurs de crémants n’arrivent pas aujourd’hui à satisfaire la demande : c’est une belle piste de conquête. Il va nous falloir du temps pour rééquilibrer l’offre et la demande, et dans cet intervalle nous devons être au côté des plus fragiles de la filière, qui n’ont plus le temps d’attendre et ont besoin de soutien.

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[J-4 Bordeaux Tasting] Les Grands Crus Classés de Saint-Émilion en masterclass

Ce dimanche 11 décembre à 11h, Bordeaux Tasting accueille une masterclass qui mettra en valeur six propriétés membres de l’Association des Grands Crus Classés de Saint-Émilion. Six déclinaisons du millésime 2019, autant de facettes de cette grande appellation de la rive droite.

C’est un rendez-vous désormais bien installé, que l’on retrouve à l’occasion de la onzième édition de Bordeaux Tasting, le festival des grands vins organisé par « Terre de Vins » qui se tient ces 10 et 11 décembre. Dimanche à 11h, l’Association des Grands Crus Classés de Saint-Émilion (AGCCSE) convie les amateurs à une masterclass mettant en lumière six propriétés autour du millésime 2019. Six déclinaisons des terroirs et des styles de Saint-Émilion, avec un guide précieux : François Despagne, président de l’AGCCSE. Il sera accompagné, pour animer cette dégustation, de Serge Dubs, Meilleur Sommelier du Monde 1989, et de Mathieu Doumenge, grand reporter à « Terre de Vins ».

Voici les six vins qui seront dégustés dans le cadre de cette masterclass :
Château Bellefont Belcier 2019
Château Corbin 2019
Château Laroque 2019
Château Sansonnet 2019
Château Ripeau 2019
Château Petit Faurie de Soutard 2019

Pour réserver vos places à Bordeaux Tasting, cliquez ci-dessous !


Billetterie Weezevent

Informations pratiques
• Le Palais de la Bourse – 17, place de la Bourse – 33000 Bordeaux
• Le Musée National des Douanes – 1, place de la Bourse – 33000 Bordeaux
• Bordeaux Patrimoine Mondial – 2-8, place de la Bourse »
Samedi 10 décembre de 10h à 18h30*
Dimanche 11 décembre de 10h à 18h*

L’espace spiritueux sera ouvert de 14h à 18h30 le samedi et de 14h à 18h le dimanche
(* fermeture des portes 45 minutes avant la fin des sessions)


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Retour en février de la 25e Percée du vin jaune

La 25e édition de la Percée du Vin jaune revient en hiver, le premier week-end de février 2023 à Voiteur, près de Lons-le-Saunier.

Après l’infidélité de 2022 où elle avait été décalée exceptionnellement début avril pour raison sanitaire (ce qui ne l’avait pas empêcher d’échapper au froid et même à quelques flocons de neige), la manifestation traditionnelle jurassienne a été recalée à sa date habituelle début février, le week-end du 3 au 5 (après le vote de 80 % des vignerons). Pour l’instant, pas encore de parrain ou marraine annoncé(e) après que Jean-Luc Reichmann a du renoncer à sa participation pour cause de tournage à la même date. « Mais il nous est déjà arrivé de trouver quelques jours avant la Percée », avoue le président de l’édition 2023, Bastien Baud qui se souvient même de l’édition 2016 où pour la première fois, faute de parrainage, le public avait été « intronisé ». Pour février prochain, il n’est pas inquiet avec deux-trois noms en réserve qui n’ont pas été divulgués en attendant confirmation.

Plutôt Voiteur-Le Vernois

La Percée a déjà eu lieu deux fois à Voiteur, la première fois en 1999 sous la présidence du père de Bastien, Alain Baud, et en 2013. Le jeune président de la Percée a repris en 2016 le domaine familial avec sa soeur Clémentine, le premier à la vigne et en cave, la seconde au commerce et à la gestion du domaine rebaptisé Baud-Génération 9. Leurs vignes, comme celles de la demi-douzaine de vignerons de la commune du Vernois sont en fait situées en appellation Côtes-du-Jura sur Voiteur qui compte également 2-3 caves indépendantes et une coopérative (la Fruitière Viticole de Voiteur avec une soixantaine d’adhérents sur 75 ha). « Nous avons l’avantage d’être un village historique plein de charme au pied du célèbre Château Chalon, à seulement 7 km de Lons-le-Saunier et avec une gare TER, celle de Domblans, à moins d’1 km de la Percée, annonce fièrement Bastien Baud. Nous bénéficions également d’un beau patrimoine culturel avec des maisons vigneronnes, des caves voutées et souterraines ».

Restauration maison

La manifestation sera toujours limitée à 25 000 visiteurs qui doivent réserver leur entrée sur internet « mais le site web percee-du-vin-jaune.com vient d’être complètement modernisé », précise Olivier Badoureaux, directeur de l’interprofession des vins du Jura (CIVJ). Le site de réservation est en effet plus lumineux et facile d’utilisation avec en prime l’explication du vin jaune et deux recettes (risotto de grenouilles et fricassée de volaille de Bresse). Au vu du succès de la soirée prestige donnant un accès privilégié aux vignerons le vendredi soir autour de quelques plats, elle a été reconduite pour cette édition. Le menu ne sera plus concocté par des MOF (Meilleur Ouvrier de France) mais fait « maison » avec des saucisses de Morteau cuites dans l’alambic de la distillerie de Domblans qui arriveront dans les caveaux en bacs isothermes, en partenariat avec le GPPR (Gastronomie et Promotion des Produits Régionaux). Elles seront accompagnées de la traditionnelle soupe de pois cassés et d’un dessert aux raisins. La formule pourra accueillir 16 personnes sur trois créneaux horaires dans une trentaine de caveaux à réserver directement sur le site, les premiers inscrits seront les premiers servis.

Le périmètre de la prochaine Percée a par ailleurs été été recentré pour éviter qu’il n’y ait trop d’écarts entre les caveaux comme cela a pu être le cas, notamment en avril dernier à Cramans. Autre nouveauté, deux jeunes barmen viendront proposer 4 à 5 recettes de cocktails à base de vin jaune, marc ou macvin lors d’une séance quotidienne sous chapiteau. « Ils ont eu carte blanche avec comme seule consigne d’utiliser des ingrédients que tout le monde peut trouver », précise Olivier Badoureaux. On attend les recettes avec impatience sur le site.

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[Châteauneuf-du-Pape] Clos de l’Oratoire des papes chante les louanges du calcaire

Déjà producteur d’un très beau châteauneuf-du-Pape blanc, le prestigieux domaine du Clos de l’Oratoire des Papes a souhaité donner naissance à une cuvée haut de gamme, pendant en blanc de celle des « Chorégies » rouge.

A tous ceux qui pensent que les Châteauneuf-du-Pape blancs sont nécessairement des vins lourds, épais et alcooleux, nous ne pouvons que leur conseiller de déguster au moins une fois les vins de cette très belle propriété. Sans céder à une quelconque mode, ce n’est pas d’hier que l’on produit ici des vins au profil droit et racé, frais et élégant. Jusqu’ici, il était notamment possible de le constater sur le Clos de l’oratoire des Papes blanc, une très belle cuvée montrant, millésime après millésime, tout le potentiel des sols calcaires de l’Urgonien de l’appellation à produire de grands vins. Cet assemblage de grenache blanc, bourboulenc, roussanne et clairette s’avère ainsi tendu et salin sur le millésime 2020 (50€). Toutefois, François Micquel, le Directeur Général de la Maison Ogier propriétaire du domaine, et Edouard Guérin son Directeur Technique, ont souhaité aller encore plus loin dans l’expression de cette typicité. « Initialement, nous avions imaginé aller sur d’autres parcelles que notre cuvée classique pour trouver davantage de richesse. Nous avons également tenté des essais avec une part plus importante de grenache. Mais nous sommes finalement revenus à ce qui nous caractérise le mieux et avons donc décidé d’aller le plus loin possible dans l’expression du caractère salin et calcaire de nos vins » explique François. 3 ans de réflexion et de recherches auront été nécessaires pour parvenir à ce tout premier opus des Chorégies blanc.

Complexité et fraîcheur

Sur les sols calcaires du domaine, Edouard a sélectionné uniquement 2 cépages à part égale pour ces Chorégies 2021 (100€). Du bourboulenc qui a l’avantage de ne pas exprimer une identité aromatique trop imposante, et de la clairette qui « lorsqu’elle est vendangée tôt conserve un profil tendu » précise-t-il. Le vin est vinifié puis élevé majoritairement en fûts neufs et d’un vin (60%, soit une proportion sensiblement plus élevée que sur la cuvée classique) ainsi qu’en amphores céramique de 6 hl pendant 8 mois sur lies totales. A la dégustation, le vin se révèle immédiatement charmeur, porté par des notes finement citronnées et mentholées. Un nez complexe et puissant qui annonce une grande ampleur en milieu de bouche. Avec, et c’est tout l’intérêt, une grande droiture en finale particulièrement notable. Un vin très digeste, ciselé et porté par de fins amers très précis. Une grande réussite qui sera très prochainement disponible. Gage du niveau d’exigence que s’imposent les équipes, si le vin ne s’avère pas suffisamment qualitatif au cours des prochains millésimes, cette cuvée spécifique ne sortira pas. D’ailleurs, Edouard ne s’interdit pas non plus de faire varier l’assemblage. Quoi qu’il en soit, il n’y aura absolument aucune urgence à boire ce vin. Comme le Clos de l’oratoire des Papes blanc, celui-ci devrait évoluer à merveille et présenter progressivement un profil pétrolé absolument délicieux. Avant de retrouver davantage de fraîcheur. Un (grand) vin taillé pour la garde, 15 ou 20 ans sans aucun problème.

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[L’avent du vin N°6] : Les coffrets gourmands de Noël

Notre 6ème idée de cadeau du calendrier de l’avent rime avec gourmand ! Dans des paniers garnis de vins et de produits locaux, offrez douceur et gastronomie à vos proches pour ces fêtes de fin d’année. Avec ce cadeau, vous serez certain de ne décevoir personne !

Jaillance et son panier drômois

La coopérative de vignerons producteurs de Clairette de Die rassemble autour d’elle des confrères et voisins, fabricants de spécialités locales bio et responsables comme eux, pour nous mitonner un coffret cadeau de découverte des saveurs de leur terroir.

Sélectionnée par Jaillance, cette épicerie traditionnelle transforme et met en pot dans son laboratoire de Crest son pesto à l’ail des ours, sa confiture de framboise, et l’incontournable crème de châtaigne. Tous se bousculent pour entrer dans le panier drômois. Juste à côté les mendiants pralinés de Façon Chocolat, une autre institution de Crest, se fraient une petite place. Chocolatier spécialise dans la fabrication a la main de chocolats bio équitables, végan sans gluten sans lécithine et sang lactose, Facon Chocolat a imaginé une recette à la fois inventive et sobre. Presque rustiques, ces mendiants-la se veulent luxe, bio, artisanaux et accessibles. La biscuiterie biologique Esprit Biscuit de Pontaix, à seulement quelques encablures de Die vient douter ure louche craquante au panier drômois frémissant, fondant et pétillant de la lance grâce à ses très fameux biscuits composés de farine 100 % française et BIO (et donc garantis sans OGM).

Pour retrouver ce panier :
➡️ jaillance.fr

Prix : 39,99 €

Panier gourmand du Périgord

À Sarlat, ville réputée pour sa gastronomie, le Cellier du Périgord propose divers produits locaux, vins et et paniers gourmands. Pour les fêtes, offrez à vos proches un voyage en sarladais par les sens, et découvrez ce délicieux coffret autour des spécialités régionales :

Grignotages


1 Terrine Sylvestre aux Cèpes 90 g1 Terrine de Campagne au Magret Fumé 90 g

Autour du Foie Gras


1 Bloc de Foie Gras de Canard 120 g1 Confit d’Oignons 40 g

Vin


1 Vin Blanc Le Cerf Noir IGP Périgord Moelleux 75 cl1 Chèque Cadeau d’une Valeur de 5€ à Valoir sur le site foie-gras-sarlat.com1 Coffret Carton Savoureux Noir et Cuivre (31 x 18 x 10 cm)

Pour retrouver ce panier, en boutique ou sur internet :
➡️ foie-gras-sarlat.com

Prix : 41,95 €

Coffret Champagne et Gourmandises

Que serait un bon champagne s’il n’était pas accompagné de quelques douceurs pour appuyer pleinement sa fraicheur et sa rondeur ? BienManger.com vous propose de découvrir ou de redécouvrir, un emblématique du champagne : le R de Ruinart !

Mais ce produit d’exception mérite d’être accompagné de friandises d’exception : Un coffret de 8 chocolats à la palette aromatique intense et vibrante, accompagné d’une boîte de marrons glacés à la qualité légendaire, signés Corsiglia, suffiront à faire passer votre dégustation à un tout autre niveau de gourmandise. Et pour ceux qui voudraient varier les plaisir, une belle bouteille de Sauternes vient compléter ce luxueux coffret.

Pour retrouver ce panier :
➡️ foie-gras-sarlat.com

Prix : 130 €

Coffret « Tout est permis », Caviar de Neuvic

Découvrez le Caviar Baeri Signature, ses notes subtiles de beurre et de noisette, et le Caviar Osciètre Signature.

Les cuillères en nacre, nobles et légères, accompagnent ce coffret pour préserver la texture et les qualités gustatives des oeufs dans un écrin prestigieux. La vodka Neuvik accompagnera parfaitement ces 2 caviars.

Ce coffret contient :


1 boîte de 250g Caviar Baeri Signature4 cuillères en nacre 9cm1 bouteille de 50 cl de vodka Neuvik

Retrouvez tous les produits et coffrets sur :
➡️ caviar-de-neuvic.com
Prix du coffret : 672,90 €

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[J-5 Bordeaux Tasting] La collection Veloce de Riedel : plus qu’un verre, un outil de dégustation

Lorsqu’il acquiert des verres pour son service de table, le réflexe du consommateur est de les sélectionner sur des critères esthétiques. Grave erreur, comme vous le démontrera la Master Class proposée par la Maison Riedel à Bordeaux Tasting. Pour en savoir plus, nous sommes allés rencontrer Victor Ulrich, directeur général de Riedel France.

Quelle philosophie guide la création des verres de Riedel ?

De manière générale, on se plaint beaucoup plus du vin que du verre. Sauf que, dans bien des cas, la qualité du vin n’est pas en cause, l’outil de dégustation utilisé n’est tout simplement pas adéquat et ce détail a la même importance par exemple que la température du service. L’une des spécificités de la maison, c’est que l’intégralité des verres que nous créons sont développés dans des workshops comparatifs, en général directement dans le vignoble. Lorsque j’ai commencé dans l’entreprise, au bout d’un mois nous avons chargé le van avec Maximilian Riedel (11ème génération !), en embarquant les différents prototypes de verres à Viognier et à Syrah puis nous nous sommes rendus dans la vallée du Rhône pour valider les choix des formes en les testant chez différents vignerons. Notre façon de travailler est assez empirique. Il existe peu de théorie scientifique qui permette d’expliquer tel ou tel effet, en revanche, le travail de dégustation est primordial et son résultat sans équivoque.

En somme, la dégustation prime sur l’esthétique…

C’est vraiment ce qui fait notre différence, nous ne considérons pas comme d’autres verriers le verre comme un objet décoratif et nous avons opéré ce tournant très tôt, dans les années 1950. A l’époque, pour répondre aux canons de l’art de la table à la française, il fallait du verre taillé avec beaucoup d’ornements. Riedel est venu amener quelque chose de beaucoup plus minimaliste en proposant des très grands verres, soufflés, sans gravure, sans couleur, avec plutôt une forme d’œuf resserrée sur le dessus pour être vraiment au service du vin. Bien entendu, aujourd’hui, la plupart des verres sur le marché ont cette silhouette, mais nous en sommes à l’origine.  L’autre innovation, toujours dans cette mise en avant d’abord du vin, a été de produire des verres avec beaucoup de légèreté et de finesse au buvant. Les gens préféraient les verres épais, lourds, et le poids du verre était souvent considéré comme gage de qualité, je pense par exemple au cristal au plomb. En réalité, le verre ne se vend pas au poids, et un verre léger et fin est plus onéreux à produire et nécessite davantage de temps. Dans le cas du champagne, nous avons aussi été les premiers à choquer lorsque Maximilian Riedel a affirmé dans une interview qu’il fallait tuer la flûte. Au début, nous avons dû affronter une levée de boucliers. Même si les Champenois savaient déjà depuis longtemps qu’un verre à vin blanc était plus efficace pour la dégustation, ils ne voulaient pas s’affranchir de l’image de la flûte et de ce moment de consommation qu’elle symbolisait dans les cocktails. Aujourd’hui, ils se sont pleinement appropriés cette approche. Riedel est devenue ainsi « the wine glass company ». On nous apparente d’ailleurs plus aujourd’hui au monde du vin qu’aux arts de la table et ce n’est pas un hasard si, en France, notre distribution est assurée par des agents qui ont tous dans leurs portefeuilles des marques de vins.

A l’occasion de Bordeaux Tasting, Anastasiia Semenova, votre responsable marketing, animera une Master class, quel en sera le contenu ?

Il s’agira justement de comprendre l’impact du verre sur le vin, comment celui-ci peut participer à son rééquilibrage. Nous nous appuierons sur une dégustation comparative de trois vins dans quatre verres différents, un verre à sauvignon, un verre à chardonnay, un verre à cabernet et un verre à pinot noir. C’est une expérience que très peu de consommateurs ont l’occasion de faire. Même certains sommeliers ne l’ont jamais réalisée ! Nous en profiterons ainsi pour présenter aux participants notre nouvelle collection « Veloce ». Ils pourront même repartir avec un coffret de quatre verres d’une valeur de 110 € offert par la maison. L’innovation qu’incarne Veloce, c’est cette capacité que nous avons aujourd’hui à produire à la machine des verres qui ont les qualités de finesse et de légèreté que nous ne parvenions jusqu’ici à obtenir que par le soufflé bouche. C’est un véritable enjeu pour nous, parce que le soufflé bouche a toujours été le nec plus ultra sur le papier, mais, en réalité, son aspect artisanal fait que la taille du buvant peut varier de quelques millimètres d’un verre à l’autre, ce qui peut changer les conditions d’appréciation du vin. Nous avons du soufflé bouche depuis toujours, mais aujourd’hui il ne représente plus qu’un pourcent de notre production pour 10% de la valeur, grâce au succès de nos collections mécaniques lancées depuis les années 1970, la première ayant été Vinum, toujours présente sur le marché.


Pour réserver votre place à la Master Class Maison Riedel à Bordeaux Tasting le samedi 10 décembre à 11h c’est ici.
Chaque participant repartira avec son set comprenant les quatre verres Riedel d’une valeur de 110€ »

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Nom d’un Hobbit, voici le vin du Seigneur des Anneaux

Après les séries « Game of Thrones » et « Peaky Blinders », les vignobles Bardet s’emparent des romans de J.R.R. Tolkien (« Le Seigneur des Anneaux », « Bilbo le Hobbit ») pour produire trois cuvées inspirées de différents lieux de la Terre du Milieu.

Si vous êtes fan d’heroic fantasy, carrément geek ou seulement amateur de la saga du « Seigneur des Anneaux », voici une bonne nouvelle : vous allez bientôt pouvoir goûter les vins officiels de la Terre du Milieu. Bien que ce monde imaginaire soit l’œuvre du romancier anglais J.R.R. Tolkien, ce sont des vignerons français qui ont eu l’idée de produire ces nectars directement inspirés des lieux inventés par l’auteur : les vignobles Bardet à Saint-Émilion. Il ne s’agit pas d’un coup d’essai pour les audacieux Thibault et Paul-Arthur Bardet, qui incarnent la nouvelle génération aux commandes des vignobles familiaux*, puisqu’ils avaient déjà lancé il y a trois ans un vin inspiré de la série « Game of Thrones » puis, plus récemment, un vin « officiel » de la série « Peaky Blinders ».

« Comme nous avions obtenu les droits pour les vins ‘Peaky Blinders’, que nous détenons au moins jusqu’au printemps prochain, j’ai tenté ma chance avec l’entreprise qui gère les droits des livres – pas des films, ni des séries – de Tolkien« , explique Thibault Bardet. « Ils ont tout de suite été emballés par notre idée, en nous disant qu’ils connaissaient déjà ce que l’on fait. L’univers des franchises est un petit milieu, c’est d’abord pour cela que l’on a créé une filiale dédiée à part entière à cette activité. Ce vin de la Terre du Milieu est donc une production Vinopop et Vignobles Bardet« .

C’est donc après un an et demi de négociations puis de réflexion, et via un deal de deux années reconductibles avec Middle Earth Enterprises, au sein duquel les descendants de Tolkien exercent un droit de regard sur les produits dérivés, que les Bardet se sont lancés dans la production de trois cuvées : The Shire, un 100% pinot noir en Vin de France supposé évoquer la Comté et le mode de vie paisible et gourmand des Hobbits (19 €) ; Numenor, un 100% merlot (principalement en cuve et un peu en barrique) en AOC Bordeaux issu de vignes de l’Entre-deux-Mers (28 €) ; et Dorwinion, un assemblage de merlot, cabernet franc et cabernet sauvignon (9 barriques, 7 barriques et 3 barriques respectivement, en clin d’œil aux anneaux de pouvoirs figurant dans les romans de Tolkien) en Saint-Émilion Grand Cru, issu des vignes de la famille Bardet (43 €), évoquant « le vin préféré du roi des Elfes ». D’ailleurs, Thibault Bardet a fait inscrire une phrase en langage elfique sur l’étiquette, annonçant que « la seule arme dont vous aurez besoin ici est un tire-bouchon ».

Produites à hauteur de 10 000 bouteilles chacune, ces cuvées sont disponibles depuis quelques jours en précommande en suivant ce lien et seront livrées au premier trimestre 2023.

*Lire aussi notre saga dédiée à la famille Bardet dans « Terre de Vins » n° 74 (voir ici)

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La renaissance de Val-Joanis

Le château Val-Joanis est revenu sur le devant de la scène parisienne pour une soirée exceptionnelle de dégustation au Mandarin Oriental animée par Margot Ducancel et son club Rouge aux Lèvres. Le directeur général Hervé Lasserre en a profité pour revenir sur l’évolution du domaine depuis le rachat par la famille Roozen.

Le domaine préparait en silence sa renaissance depuis quelques années. Val-Joanis, à Pertuis, au coeur du Parc Régional du Luberon, s’étend sur 400 hectares d’un seul tenant dont une centaine de vignes, ce qui en fait le domaine privé le plus important de de la région (labellisé HVE). Il appartenait, à partir des années 70, à la famille Chancel qui, outre la plantation de nouvelles vignes et la construction des chais, y avait également créé, avec le paysagiste Tobbie Loup de Viane, un parc inspiré du XVIIIe et classé depuis 2005 « Jardin Remarquable ». Le domaine avait suscité un temps l’intérêt du couple Brad Pitt-Angelina Jolie avant l’acquisition de Miraval; il a finalement été vendu en 2011 au hollandais Leonard Roozen qui a fait fortune dans le monde des pépinières et de l’horticulture. Après plus de 10 ans de gros investissements pour restructurer le vignoble, identifier les plus beaux terroirs, moderniser le chai et le matériel en vignes, les Roozen, Léonard rejoint par son fils Jan Friso, ont embauché il y a deux ans un nouveau directeur, Hervé Lasserre, venu des Vignobles Terrassous près de Perpignan.  « Nous avons 14 cépages plantés sur 71 parcelles, à majorité syrah pour environ 40 % avec du cinsault, du grenache, du mourvèdre, du rolle… mais également quelques originalités comme du marselan, du gamay, du viognier, du muscat petit grain, du petit manseng…, détaille Hervé Lasserre. Val-Joanis élabore 45 % de rosés, 35 % de rouges et 20 % de blancs, avec l’objectif d’être à un tiers de chaque dans une décennie ».

Une gamme revisitée

Les vins sont classés à 80 % en AOP Luberon, le reste en IGP Méditerranée. Le domaine a entièrement revu sa gamme : les Val Jo en IGP dans les trois couleurs (8,50 €) dont les étiquettes ont été illustrées par Matthieu Forichon (le dessinateur des Parisiennes), sur la base des lieux emblématiques du domaine. Les 2,75 ha de viognier à 250 m d’altitude ont été vinifiés séparément depuis le millésime 2021 pour la cuvée Viognier Réserve. La gamme Château en AOP Luberon sort également en rouge et rosé (9-10 €) et en Prestige, on retrouve le Joséphine rosé, Aubépines, sélection parcellaire de roussanne-rolle élevé en fût, et Les Griottes en syrah majoritaire avec quelques pour-cents de grenache mention spéciale sur une verticale de 2013 à 2019, au 2016 tout en puissance veloutée sur des fruits noirs, des notes de cacao et des tanins soyeux  (12,90 €-14,90 €). Un Sweet de Val Joanis est également élaboré à partir d’un hectare de petit manseng ainsi qu’un brut rosé en syrah-muscat. « Avec une large palette de cépages, une grande diversité de terroirs, une modernisation de l’outil et les conseils de Jean-Marc Ollivier (ex-Courvoisier), on aimerait faire de Val Joanis une vraie référence en Luberon» conclut Hervé Lasserre .

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Anseillan, la nouvelle cuvée de Lafite Rothschild

Le château Lafite Rothschild, emblématique Premier Grand Cru Classé 1855, dévoile une nouvelle cuvée issue d’un parcellaire dédié. Baptisée Anseillan, du nom du lieu-dit où elle prend naissance, elle se veut « une nouvelle expression du terroir de Lafite » pour Saskia de Rothschild et ses équipes.

« On ne sort pas de nouvelle cuvée très souvent à Lafite Rothschild. La dernière fois cela devait être à la fin du XIXème siècle avec Carruades, notre second vin. C’est donc un petit événement », sourit Eric Kohler, directeur technique du Premier Grand Cru Classé 1855 à Pauillac. La nouvelle cuvée dont il parle est le fruit de plusieurs années de réflexion et, pour paraphraser Saskia de Rothschild, « une nouvelle expression du terroir de Lafite ». Anseillan, c’est son nom, vient d’un lieu-dit et d’un hameau du XVIème siècle acquis par la famille dans les années 1970. Pendant des années, ces terroirs singuliers, composés de graves, d’argiles et de calcaires, à l’encépagement dominé par le merlot, donnaient naissance à des raisins qui pouvaient aller aussi bien aller dans du Lafite que dans du Carruades. Puis, en 2014, est apparue l’idée d’en tirer un vin à part entière, avec son caractère propre. Pas un « troisième vin » mais une authentique cuvée, plus accessible en style comme en prix, tout en conservant « l’esprit Lafite ».

Suite à un travail de fond mené par les équipes du château, enrichies depuis 2017 par l’arrivée de Louis Caillard au poste de chef de culture, d’abord sur l’approche viticole (débouchant sur un gros effort de restructuration d’une grosse partie des 15 hectares d’Anseillan, visant à optimiser l’encépagement et le matériel végétal) puis sur les assemblages, c’est sur le millésime 2018 que tout le monde est tombé d’accord.

Voici donc une première mouture d’Anseillan, récemment mise en marché, qui se présente aux amateurs du monde entier : « notre objectif est de placer ce vin, au prix accessible*, sur les tables des restaurants du monde entier qui ont parfois oublié à quel point il est bon de partager une bouteille de bordeaux », souligne Saskia de Rothschild. Et de fait, ce vin, déjà « prêt à boire » mais non dénué de potentiel de garde, a tout pour séduire la restauration. Le millésime 2018, assemblage de merlot (48%), cabernet sauvignon (39%) et petit verdot (3%), présete une belle gourmandise de crème de cassis, tout en chair tendre et enrobée, le tout rehaussé par un joli grain de tannins et une rectitude qui nous rappelle que l’on est bien dans le Médoc, et pas dans n’importe quel coin du Médoc.

Pour l’instant, ce 2018 est un coup d’essai concluant, mais loin d’être un aboutissement : « nous avons la chance d’avoir un beau terrain de jeu avec Anseillan, le genre de terroir qui est favorisé par les effets du changement climatique, nous allons donc continuer d’explorer et d’apprendre », précisent Eric Kohler et Louis Caillard, qui rappellent que la restructuration du vignoble ne portera – littéralement – ses fruits que dans quelques années, que les assemblages peuvent évoluer d’un millésime sur l’autre, et qu’on ne s’interdit pas de faire des essais d’élevages en amphores. De fait, les deux millésimes suivants (qui sont en bouteille mais ne sont pas encore disponibles) se distinguent aussi bien dans leur assemblage (85% merlot 15% cabernet en 2019 ; deux-tiers un-tiers en 2020) que dans leur style, avec une prime à la « buvabilité » pour le 2019 qui devrait faire de nombreux adeptes lorsqu’il sera mis en marché l’année prochaine. Pour le 2020, il faudra attendre 2024 – le temps qu’il fonde un peu de sa robustesse et de son opulence pour ravir les convives autour d’une belle tablée, comme il se doit.

*Le vin doit être proposé entre 90 et 100 € sur table, en moyenne.

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[L’avent du vin N°5] : Le carnet des vins de fêtes !

1- Mon carnet d’œnologie 1- Mon carnet d’œnologie 1- Mon carnet d’œnologie 2- Carnet de dégustation 2- Carnet de dégustation 2- Carnet de dégustation 3- Carnet de dégustations de vins 3- Carnet de dégustations de vins

Pour cette 5ème idée cadeau, Terre de vins vous propose des carnets sur le vin ! Cette idée cadeau très abordable permettra aux amateurs de vins de ne pas perdre le fil de leurs dégustations et aux plus curieux d’apprendre sur les méthodes de dégustation !

1- Mon carnet d’œnologie

Pour ne plus oublier les vins que l’on a goûtés, voici un joli carnet qui permet de noter facilement les caractéristiques d’un vin. Il aide à mieux comprendre ce que l’on boit, et garder une trace des meilleures découvertes. À destination des amateurs comme des plus connaisseurs : il suffit de se laisser guider par les différents champs à compléter. Vous trouverez une introduction détaillée pour mieux comprendre le vin et sa dégustation.

Pour retrouver ce carnet :
➡️ edition-artemis.com

Prix : 9,90 €

2- Carnet de dégustation

Un carnet pensé pour les amateurs de vin.
Nouveau format : 200 pages pour ne plus perdre une goutte de vos découvertes.

Avec en supplément :

– Des astuces de dégustation
– Le vocabulaire des sommeliers
– Un guide des températures de service
– La liste des arômes pour mieux reconnaitre chaque cépage
– Une partie « Livre de cave » pour lister vos vins et leur temps de garde

Un carnet imprimé en France dans notre leur atelier en Gironde. 
Disponible en 3 couleurs : rouge, vert, marron. (Format fermé : 21,0 x 11,0 cm)

Pour retrouver ce carnet :
➡️ lacartedesvins-svp.com

Prix : 14,90 €

3- Carnet de dégustations de vins

Un livre, journal, cahier et carnet de notes pour les amoureux du vin. Parfait pour recenser ses dégustations !
108 pages – Format 19×23 cm

Gray & Gold Publishing (20 avril 2022)

Pour retrouver ce carnet :
➡️ livre.fnac.com

Prix : 14,99 €

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