[Nos circuits œnotourisme #20] Jura, autour d’Arbois

Vous êtes en vacances au mois d’août et ne savez pas où partir ? Terre de vins est là pour vous ! Durant tout le mois, découvrez chaque jour un nouveau circuit œnotouristique de 5 adresses au cœur d’un vignoble français. Aujourd’hui direction Arbois dans le Jura !

Le Musée de la vigne et du vin du Château Pécauld
Ce musée occupe en partie la belle bâtisse à donjons entièrement restaurée au cœur du village. Des vignes à l’extérieur évoquent les cépages jurassiens et les travaux du vigneron franc-comtois d’hier et d’aujourd’hui. On découvre ensuite, dans les caves et les salles du château, l’histoire du vignoble, les traditions, les méthodes de vinification… L’occasion d’apprendre ce qu’est un banc d’âne, une gouizotte ou une fruitière vinicole. Trois visites guidées quotidiennes l’été (4 €). Une balade de 3,7 km part du château pour traverser les vignes par un charmant chemin de crête avec de beaux panoramas (carte du parcours à l’office de tourisme ou sur le site vignoble-jura.fr).

39600 Arbois – 03 84 66 40 45 – arbois.fr/musee/musee-de-la-vigne-et-du-vin-du-jura/

La maison et la vigne de Louis Pasteur
Au-dessus de la Cuisance, la maison de Louis Pasteur, classée monument historique, abrite un musée. Celui qui est considéré comme le père de l’œnologie moderne y avait installé son laboratoire et mené ses travaux sur la fermentation des vins à partir de sa vigne de Rosières. Visite en autonomie avec tablette ou appli audio pour smartphones, guidées plusieurs fois par jour (7 €) sans oublier de passer par le jardin du savant. Pass couplé avec une dégustation des vins de la Fruitière d’Arbois. En ville, un circuit Pasteur est jalonné au sol par des flèches de bronze et des panneaux sur 2,5 km au départ de l’église Saint-Just d’Arbois.

396100 Arbois – 03 84 66 11 72 – terredelouispasteur.fr

©Terre de Louis Pasteur

Domaine Jacques Tissot
Les portes ouvertes du domaine, chaque premier week-end d’avril, sont renommées, avec balade en calèche, exposition, visite de la cave, marché de producteurs locaux (héliculteur, charcutier, apiculteur, chocolatier, graveuse sur verre…). Deux journées pour découvrir les nouveaux millésimes autour des petits tonneaux du caveau. Le domaine est désormais entre les mains des deux enfants Tissot, Philippe et Nathalie, mais un livre disponible au caveau raconte la vie de Jacques (éditions du Belvédère).

39600 Arbois – 03 84 66 24 54 – domaine-jacques-tissot.fr

Domaine Frédéric Lornet
Frédéric Lornet a racheté il y a plus de trois décennies le cellier de Genne qui avait été la propriété des moines de l’abbaye du mont Sainte-Marie. Sa chapelle voûtée cistercienne abrite désormais le caveau de dégustation où il fait découvrir aux visiteurs sa production issue principalement de sélections massales. Une majorité de blancs, mais sa cuvée emblématique est un trousseau des dames rouge (dégustation gratuite avec visite de cave).

39600 Montigny-les-Arsures – 03 84 37 45 10 – frederic-lornet.com

Domaine Hordé Père & Fils
Yves avait acheté le terrain en cadeau de mariage et planté les premières vignes pour la naissance d’Antoine en 1995. Mais il n’a créé le domaine qu’en 2008. Son fils est revenu s’installer au domaine, le plus grand indépendant du nord jurassien et le seul vignoble de Port-Lesney. Si Yves aime surtout le rouge, et notamment le poulsard, vinifié sans soufre (11,50 €), Antoine avoue un faible pour le Naturé du Port (14 €), un savagnin ouillé mais à macération pelliculaire poussée. Pour vous faire une idée, goûtez les deux.

39439 Port-Lesney – 03 84 73 89 24 – domaine-horde.com

©F. Hermine

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Le Grand Verdus, une audace venue d’Entre-deux-Mers

Fruit d’une passion familiale débutée en 1949 par Philippe Le Grix de la Salle, ce domaine de Sadirac, en Entre-deux-Mers, allie à merveille héritage et esprit novateur. Sa philosophie et sa belle palette de nectars sont à découvrir tout l’été lors de soirées dans sa guinguette aménagée entre vignes et forêt, et le reste de l’année au fil de multiples formats de visites originales.

Après avoir quitté Bordeaux, une trentaine de minutes suffisent pour découvrir, au bout d’une allée en graves blondes bordée de platanes, le château Le Grand Verdus. Avec l’impression de mettre les deux pieds dans un récit romanesque, le regard se pose spontanément sur une spectaculaire enceinte fortifiée protégeant une demeure en pierre bâtie à la Renaissance, classée monument historique. Agrégés avec goût à l’existant, des bâtiments œnotouristiques et techniques modernes surplombant un océan de vignes viennent compléter l’ensemble. Avec sa vaste superficie d’une centaine d’hectares répartis sur trois communes de la région du Créonnais (Sadirac, Bonnetan et Lignan-de-Bordeaux), le domaine dispose d’une large mosaïque de terroirs « dont la plupart identiques à ceux des grands crus de la rive droite », précisent les propriétaires. Ce potentiel, c’est Philippe Le Grix de La Salle, premier vigneron de la famille, qui en a pris conscience et décidé de le valoriser. Quittant la cave coopérative de Créon en 1973, il crée l’étiquette Château le Grand Verdus. Aujourd’hui, en dignes successeurs, son fils Antoine et ses enfants Thomas (à la vinification et la commercialisation) et Édouard (à la viticulture et au management des équipes) continuent avec dynamisme et audace l’œuvre familiale.

Terroir mosaïque et patte familiale

Exploitant la palette de situations, micro-climats et sols, les vignerons combinent cépages traditionnellement usités en Bordelais (merlot, cabernet sauvignon et franc, sauvignon blanc, sémillon) et venus d’ailleurs (syrah depuis 2017, et chenin blanc depuis 2021). Chérissant leur seul ingrédient, le raisin, ils le cultivent avec le plus de naturalité possible, comme en témoignent une certification en agriculture biologique effective sur le millésime 2023 et la pratique de l’agroécologie depuis plusieurs années. À tous les stades, de la récolte aux élevages en barriques, amphores ou cuves, ils se laissent guider par la dégustation. « Quelle que soit la cuvée, nous n’avons pas de recette préconçue, précise Thomas Le Grix de La Salle. Nous sommes en quête permanente d’authenticité et du goût juste, à la façon de ce que pratique un chef dans ses cuisines. » En fil rouge, un fruit éclatant et une caractéristique fraîcheur, ponctués par une pointe saline, transcendent la large gamme de vins en trois couleurs, pour tous les goûts et les budgets, en appellations Bordeaux, Bordeaux supérieur, Bordeaux blanc, Bordeaux rosé et Vin de France.

En six gammes

« Pour donner de la lisibilité à nos clients et dégustateurs, nous avons classé nos vins en six grandes familles », exposent les propriétaires. Composant la gamme « Les Classiques », l’étiquette historique Château Le Grand Verdus se décline en trois couleurs. Fruits d’un élevage en cuves inox et béton, « ces vins contemporains offrent un rendu facile à boire et un plaisir immédiat en toutes occasions ». Dans un style tout en buvabilité dans l’air du temps à Bordeaux, ce triptyque a été rejoint cette année par « Les Petites Cuvées », « vins décomplexés en rouge, blanc, rosé, à partager sans hésiter ».

À côté de ces nectars, en digne ambassadeur bordelais, le domaine propose évidemment des vins de garde et de gastronomie en rouge et blanc. Les deux cuvées Les Originales, naissent de « parcelles minutieusement sélectionnées et d’élevages longs », alors que « Les Grandes Réserves » sont des « vins atypiques » issus de six parcelles différentes, dans un style mêlant « puissance, finesse, arômes complexes et fraîcheur ». Pour montrer « qu’il existe de grands terroirs dans l’Entre-deux-Mers, nous garderons d’ailleurs certaines de ces bouteilles quinze ans en cave avant de les commercialiser », explique Thomas Le Grix de la Salle. Pour poursuivre l’exploration du terroir, 2020 a vu le lancement de la gamme « Les Parcellaires », deux cuvées rouges monocépages « déviant du classicisme bordelais », l’une à base de syrah originaire de la vallée du Rhône plantée sur un terroir atypique de graves granitiques, l’autre de cabernets francs sur socle calcaire.

Affirmant le désir de singularité de Grand Verdus et son envie, une nouvelle fois, de casser les codes, la gamme de monocépages « Les Divergentes » se compose de deux ambassadeurs : une cuvée blanche Macérat, vin de garde de macération à base de sémillon élevé comme un rouge, et la cuvée rouge Essentiel à base de merlot sans sulfites ajoutés, dans un style tout en souplesse.

Déjà bien fournie, cette famille ne pouvait pas être complète sans effervescence, amenée par la cuvée Les Petites Bulles, pétillant naturel blanc de noir frais et fringant, issu des terroirs frais de cabernet franc et merlot avec une touche de sauvignon blanc.

La fibre expérimentale

N’hésitant pas à allier méthodes largement éprouvées et plus expérimentales, les deux frères ont, à la façon de chercheurs, « toujours une idée et un nouveau test derrière la tête », confient-ils en souriant. Après l’introduction de cépages venus d’autres régions viticoles et les élevages en amphores de 750 litres pour la syrah et le cabernet franc, les derniers essais en date ont porté sur la création d’une cuvée à base de merlot passerillé (qui devrait sortir en édition très limitée), et sur le retour de cépages anciens en 2023. Sur un sol argileux, les Le Grix de la Salle ont en effet décidé d’introduire, aux côtés des cinq cépages bordelais, des variétés historiques (carménère, petit verdot, castets, cot, bouchalès, mancin, saint-macaire, pardotte, jurançon noir), pour étudier leur évolution sous le climat actuel via des microcuvées par cépage pendant plusieurs millésimes. Cette parcelle sera aussi un passage pédagogique lors des différents formats de visites œnotouristiques.

chateaulegrandverdus.com

Grand Verdus, Sadirac

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[Nos circuits œnotourisme #19] Sud-Ouest, autour de la cité cadurcienne

Vous êtes en vacances au mois d’août et ne savez pas où partir ? Terre de vins est là pour vous ! Durant tout le mois, découvrez chaque jour un nouveau circuit œnotouristique de 5 adresses au cœur d’un vignoble français. Aujourd’hui direction Cahors et ses alentours !

Château Famaey
Il était une fois un petit âne qui faisait visiter le vignoble des Luyckx, trois ou quatre fois par jour (sur réservation 25 €/ famille) sauf quand il fait trop chaud pour notre ami à quatre pattes. C’est Zoé, la fille de Marteen, qui accompagne la promenade. Le vigneron d’origine belge a pris la suite de son père, passionné de vin et descendu d’outre-Quiévrain au début des années 2000 pour s’installer au bord du Lot. Les adultes goûtent les vins dans la cabane, les enfants du jus de raisin. Tout le monde peut se retrouver autour d’une table de pique-nique au bord des vignes. La propriété possède également deux gîtes (pour 5 personnes)

46700 Puy-Lévêque – 05 65 30 59 42 – chateaufamaey.com

Clos Triguedina
La cave a été récemment refaite avec des espaces de dégustations privatisables dans le nouveau pavillon moderne doté d’une cuisine toute équipée pour les séminaires ou les buffets-déjeuners. La « Magie du jeudi » donne accès aux vieux millésimes de Jean-Luc Baldès mais les formules sont multiples, d’une simple dégustation de trois vins avec visite de vignes (à partir de 5 €) à une découverte des plus grands flacons du domaine, notamment la cuvée Probus. Un petit tour au musée des vieux outils de la vigne et de la tonnellerie ou dans la propriété sous les cèdres centenaires puis on part en balade dans le vignoble, à pied ou à vélo électrique (formule Vinocycle à partir de 60 €).

46700 Viré-sur-Lot – 05 65 21 30 81 – jlbaldes.com

Château de Gaudou
Le domaine de la famille Durou, désormais en bio, s’est fait connaître par le roman d’un autre Lotois, Jean-Pierre Allaux, écrivain et maire de Albas, puis par le feuilleton qui s’en est inspiré. Une cuvée en porte d’ailleurs le nom, Le Sang de ma terre, un 100 % malbec à partir des plus vieilles vignes jusqu’à 60 ans, élevé en œuf béton (23,50 €), ample et puissant mais équilibré. Le château Gaudou est aussi l’un des domaines cadurciens à travailler des lieux-dits en cuvée parcellaires. La visite « Du terroir au vigneron » (10 €) permet de découvrir le métier de vigneron.

46700 Viré-sur-Lot – 05 65 36 52 93 – chateaudegaudou.com

Château de Chambert
Ce château aux murs de brique et de pierre et aux caves voûtées ne manque pas de charme. Il ouvrira bientôt 11 chambres avec spa, une boutique attenante et un restaurant, ouvert toute l’année, bio évidemment, comme les vins (en biodynamie) et à base de produits locaux. Il dispose déjà d’un bistrot-terrasse avec un panorama à 180° sur le vignoble. Dîners truffes l’hiver, cours de cuisine ou d’assemblage (90 €/pers.), sorties en VTT avec casse-croûte, randonnées… Visite commentée avec dégustation gratuite (15 € pour la dégustation des parcellaires ou des anciens millésimes).

46700 Floressas – 05 65 31 95 75 – chambert.com

Maison des Vins de Puy-l’Évêque
Le nouvel office de tourisme, installé dans une bâtisse restaurée en face de l’église et baptisée Vinoltis, abrite une maison des vins de Cahors et de la vallée du Lot. Une carte géante aide à situer les domaines, une vidéo pédagogique raconte le vignoble. La belle maison en bois, pierre et métal avec une jolie terrasse offre une vue imprenable sur le vieux village de Puy-l’Évêque. Le bar à vin en douelles propose à la dégustation une douzaine de cahors conservés en machines Enomatics pour le service au verre, à goûter en autonomie avec une carte achetée a l’entrée.

46700 Puy-l’Évêque05 65 21 37 63 – mes-vins-du-lot-maison-du-vignoble.business.site 

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Le château d’Aigueville, vitrine bio du groupe suisse Schenk

Racheté en 2011 par le groupe Schenk, propriétaire de quarante domaines en Suisse et en Bourgogne, mais aussi en Espagne et en Italie, le château d’Aigueville est en passe de devenir sa référence en matière environnementale.

Située sur les AOC Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages Massif d’Uchaux, la centaine d’hectares est certifiée AB depuis 2019. Des investissements à la vigne et en cave, une nouvelle équipe et une nouvelle stratégie, font du domaine un des fleurons bio du groupe aux 70 millions de cols. Portée par Romain Damiano, œnologue et directeur général, la mue est d’abord visible à la vigne. « Durant deux ans, nous avons redressé le commerce et la qualité du domaine qui fut une source de vrac pour alimenter les filières. Il y a un gros potentiel, il faut du temps, nous sommes patients », assure le jeune directeur. Sur les 135 hectares d’un seul tenant (avec les bois), 95 sont plantés de vignes, soit 67 parcelles. Le reste, en jachère, est voué à la culture de graines qui serviront aux couverts végétaux. L’agroforesterie, la phytothérapie, un peu de biodynamie, un environnement préservé et une source souterraine participent au projet environnemental. L’objectif est le zéro achat de matières premières et 100 % d’autonomie. Autres atouts, outre les 2 500 arbustes plantés, un potager comprenant 600 variétés de plantes a été créé, ainsi qu’un rucher et une tisanière. « Tout est local. On travaille en autarcie. À terme, aucun intrant, que des engrais organiques » assure Romain Damiano. Convaincu et convainquant, il a été promu chef de projet pour les conversions bio, au pôle Recherche & Développement du groupe. Aigueville est désormais la référence du groupe.

Terre de vins a aimé

©MP Delpeuch

Côtes du Rhône blanc 2022 (9 €)
Un assemblage clairette, viognier, roussanne, bourboulenc et grenache. Un festival d’arômes de pêche, fruits jaunes, fleurs d’acacia. La bouche est vive et ronde à la fois, complexe, avec une finale saline et légèrement amère. Un vrai plaisir !

La Rosée d’Aigueville 2022 – Vin de France (6 €)
Un 100 % syrah qui titre à 12°, plus clairet que rosé. Un vin de copains, frais et acidulé.

Côtes du Rhône Villages Massif d’Uchaux rouge 2020 (15 €)
Les notes de pruneau annoncent le début de son évolution. La groseille juteuse domine au palais, sur des tanins fondus, finement boisés.

La Source 2020 – Vin de France rouge (60 €)
Un 100 % grenache élevé en fûts de grès installés dans les conduits de la source souterraine. Très clair, ses petits fruits frais et infusés apportent la fraîcheur. Digeste, entre finesse et minéralité, il pinote et ça lui va bien.

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[Nos circuits œnotourisme #18] Roussillon, la diversité d’un terroir unique

Vous êtes en vacances cet été et ne savez pas où partir ? Terre de vins est là pour vous ! Prenez le temps de découvrir nos idées de circuit œnotouristique avec 5 adresses au cœur d’un vignoble français. Aujourd’hui direction le Roussillon !

Vignerons de Caramany
Caramany, ce «grand rocher» niché au cœur de la vallée de l’Agly. C’est sur ce terroir unique par son exposition, son climat et ses sols que les vignerons de la coopérative (35 adhérents sur 180 hectares) bientôt centenaire proposent des vins élégants, ronds et frais qui valent le détour. Sur place, dégustation gratuite de la quinzaine des cuvées d’altitude où la macération carbonique est une vraie carte d’identité. Journées portes ouvertes en décembre et en juin.

66720 Caramany – 04 68 84 51 80 – vigneronsdecaramany.com

Domaine Riberach
Quand on arrive à transformer l’ancienne cave coopérative de Bélesta en un écolodge 4 étoiles, certifié « Clef Verte », avec restaurant gastronomique, table bistrot, spa, piscine, jardin éco-responsable tout en gardant l’activité viticole, on peut parler de prouesse. On comprend pourquoi les entreprises s’arrachent les deux salles de séminaires, les 18 chambres de l’hôtel et les 4 gîtes face au Canigou. Wine-trek, wine-safari, sunrise experience, yoga et dégustation au programme. Déconnexion assurée.

66720 Bélesta – 04 68 50 30 10 – riberach.com

Caves Byrrh
Bienvenue dans l’univers du Byrrh, apéritif catalan à base de vin et de quinquina, créé en 1866 par les frères Violet. Sur place, vous y verrez notamment le plus grand foudre de chêne du monde, un majestueux kiosque datant de 1891 et une ribambelle d’affiches publicitaires du début du siècle dernier. Visites théâtralisées, sons et lumières, ateliers dégustations, « murder party » (enquête en groupe), escape-game : il y en a pour tous les goûts !

66300 Thuir – 04 68 57 51 73 caves-byrrh.fr

Clos Cérianne
Dans la petite cave quasi-centenaire de son arrière-grand-père, Laurianne Tournier entretient la tradition familiale grâce à un travail minutieux et un accueil chaleureux. Fière de ses racines, elle s’est lancée en 2017 et délivre des cuvées de niche élevées en amphores italiennes que nous vous conseillons de goûter. La jeune femme fait également partie d’une association caritative de vigneronnes, ce qui ne gâche rien.

66300 Trouillas – 06 76 84 91 65 – clos-cerianne.fr

Terres des Templiers
C’est un véritable monument du patrimoine viticole qui vous accueille pour une visite gratuite à la rencontre des secrets de l’élaboration et de l’élevage des grands vins de Banyuls et Collioure. Sur demande, la cave propose des dégustations initiatiques, des visites gourmandes et des balades en trottinette électrique. Raisin sur le gâteau, l’œnothèque propose des vieux millésimes à foison dont un Banyuls Grand Cru 1977 !

66650 Banyuls-sur-Mer – 04 68 98 36 92 – terresdestempliers.fr

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Dans le Lot, la propriété de Nino Ferrer devenue domaine viticole

Pierre Ferrari, fils de Nino Ferrer, a planté des vignes sur le domaine de La Taillade. Cette année, il présente son premier millésime issu de la vendange 2022.

Retrouver ses racines. Il y a un peu moins de 10 ans, Pierre Ferrari, fils aîné de Nino Ferrer, mûrit le projet de cultiver la terre de son enfance. Il a grandi dans le Lot, près de Montcuq dans une maison de pierre typique du Quercy blanc. Dans ce lieu, nommé La Taillade, où la famille a conservé « un patrimoine artistique et musical, il y avait cette terre, une part de gâteau sur la crête », décrit Pierre Ferrari qui poursuit, par ailleurs, ses activités dans le milieu artistique (architecture d’intérieur, scénographie, direction artistique au cinéma). Cet amoureux du vin, très intéressé par le « vin vivant » s’est naturellement tourné vers la vigne. Cette « liane qui monte vers le ciel », décrit le néo-vigneron, tout en « s’enracinant de plus en plus en profondeur », complète sa compagne Erica  Zuccarello Ferrari. C’est dans un bar à vins à Paris qu’elle a rencontré l’architecte d’intérieur, et aujourd’hui, elle l’accompagne en apportant sa réflexion au travail du vigneron. « En septembre, je soutiendrai mon mémoire de master en Gastronomie, Vins, Culture et Société », explique-t-elle.

Plantés au printemps 2017, les trois cépages – chardonnay, syrah et malbec – prennent racine à l’extérieur de la zone d’appellation Cahors. Au début, le vigneron a souhaité cultiver seul ses 1,5 hectare. « J’ai tout fait de façon empirique, la taille, le palissage, chaque étape était une épreuve », se souvient Pierre Ferrari. La propriété de 25 hectares, même si elle avait déjà accueilli de la vigne avant l’arrivée de la famille, n’était pas adaptée aux passages des engins viticoles. « Il n’y a pas d’endroit plat pour mettre un transpalette, par exemple », précise Pierre Ferrari, bientôt âgé de 50 ans. Heureusement, il a pu bénéficier de la solidarité de vigneronnes, comme les sœurs Juliette et Caroline Chenu à Savigny-lès-Beaune, en Bourgogne, qui ont pu prêter du matériel. Dans le Lot, Jérémy Illouz, vigneron en vins nature lui a prodigué ses conseils.

En 2022, les vendanges lui ont permis de créer ses premières cuvées. Elles sont au nombre de quatre. Celle baptisée « La Première » est une 100%  Malbec, réalisée à partir de 60% de grappes entières et de 40% de grappes éraflées. La deuxième, dénommée « La Kiki » est une 100% syrah, passée neuf mois en barrique. La troisième appelée « L’Assemblée » est un assemblage des baies de syrah et de malbec. Enfin, la quatrième sobrement intitulée « Le blanc » est une cuvée 100% chardonnay. Ces quilles sont produites en petite quantité. Un peu plus de 1500 bouteilles pour « La Première », 600 bouteille pour « Le Blanc », ou encore seulement 300 flacons pour « L’Assemblée ». Toutes sont classées en Vin de France.

La Taillade a entamé, cette année, les démarches pour obtenir le label Bio. Méthode qu’a toujours employée Pierre Ferrari. Avec les premières bouteilles, de nouveaux champs de réflexion s’ouvrent comme le modèle commercial ou encore le développement de l’oenotourisme. Pierre Ferrari, lui, conserve une idée en tête : « Le vin, c’est d’abord du plaisir, une passion. »

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[Nos circuits œnotourisme #17] Le champagne ne connaît pas de régime !

Vous êtes en vacances cet été et ne savez pas où partir ? Terre de vins est là pour vous ! Prenez le temps de découvrir nos idées de circuit œnotouristique avec 5 adresses au cœur d’un vignoble français. Aujourd’hui direction la Champagne !

Musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale
Le champagne est le vin de la diplomatie, la finesse de sa bulle met tout le monde d’accord. Une qualité qui lui a permis de traverser tous les régimes politiques, de la monarchie de Louis XIV à l’Empire et jusqu’à la République, sans jamais quitter la table des gouvernants ! Pour vous en convaincre, le Musée du vin de Champagne, à travers une projection d’extraits de films, vous fera voyager dans le temps : des fêtes données pour Marie Antoinette dans l’œuvre de Coppola, au baptême au champagne du France par Yvonne de Gaulle … (9,50 €)
51200 Épernay – 03 26 55 03 56 – archeochampagne.epernay.fr

Champagne De Venoge
Chez De Venoge, la statue de Louis XV trône en majesté dans la cour d’honneur de son hôtel particulier. Et pour cause, il fut le premier à aménager la législation pour faciliter le commerce du champagne. L’établissement offre la démonstration que même dans une ancienne écurie, on peut être reçu royalement ! C’est là en effet qu’est installé le bar à champagnes où vous pourrez déguster les cuvées Princes sur des assiettes de charcuterie fine, du saumon fumé par un artisan champenois, ou de la mozzarella di Buffala.
51200 Épernay – 03 26 53 34 34 – champagnedevenoge.com

©Michaël Boudot

Maison Moët & Chandon
La Maison fut l’étape préférée de Napoléon ! La légende lui prête cette citation : « En cas de victoire, je le mérite, en cas de défaite, j’en ai besoin. » Condisciple de Jean-Rémy Moët à l’école de Brienne, il fut reçu à plusieurs reprises à Épernay. Moët & Chandon a racheté son chapeau lors d’une vente aux enchères à bord du France en 1969 ! Une histoire à découvrir dans le cadre du parcours « L’Instant impérial » où, après avoir visité les plus grandes caves de Champagne (28 km), vous dégusterez le Moët Impérial et son magnifique pendant rosé (40 €).
51200 Épernay – 03 26 51 20 20 – moet.com

©James Bort

Champagne Gardet 
Le champagne Gardet a le goût de la démocratie : il ne fournit aucune cour royale, leur préférant les caves de la Chambre des Communes et celles de la présidence du Sénat, qui a posé récemment son dévolu sur son blanc de noirs. Il faut venir le déguster dans la verrière en ferronnerie des années Eiffel, au siège de la Maison. Issu d’un assemblage de pinot noir et de meunier d’Hautvillers, il vous surprendra. Le fruit et la rondeur sont là, avec de beaux arômes de coing, mais aussi la fraîcheur grâce à une belle trame saline (35,50 €).
51500 Chigny-les-Roses – 03 26 03 42 03 – champagne-gardet.com

Champagne Pol Couronne 
Avec un tel nom, le showroom de cette maison sise à Jonquery ne pouvait être installé que face à la cathédrale des sacres à Reims. Ici vous apprendrez à sabrer le champagne, un art initié par les cosaques pour vider plus vite les caves lorsqu’ils vinrent renverser l’empereur et rétablir la monarchie. Partenaire de Laguiole, Pol Couronne vous propose de repartir avec votre sabre et le bouchon encore serti du goulot enroulé dans du papier de soie en souvenir de cette première fois. Le domaine peut être visité grâce à un casque virtuel.
51100 Reims – 09 83 02 27 54 – champagne-polcouronne.com

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[La bouteille à moins de 10€] Anne de Joyeuse – French Défilé (IGP Pays d’Oc)

C’est chaque année une aventure qui s’inscrit comme la signature estivale de la cave Anne de Joyeuse, à Limoux (11). Une aventure, car il s’agit de sélectionner les raisins qui donneront cette palette aérienne et gracieuse, cet équilibre précis et frais recherché pour l’élaboration de la cuvée French Défilé.

Certes, le vignoble limouxin regorge de terroir et d’orientations propices à la fraîcheur que l’on retrouve souvent dans les blanquettes et crémants du cru, mais à la cave Anne de Joyeuse, on ne produit pas de bulles : cet avantage en nature profite donc exclusivement aux vins tranquilles.

Pour ce rosé habillé chaque année d’une tenue différente mais toujours chic, syrah, malbec, cabernet franc et pinot noir composent par petites touches délicates une palette à la hauteur de cet assemblage original, mariant cépages méditerranéens et atlantiques.

Fruits blancs croquants, fleur sauvage délicate comme l’aubépine, soupçon de zestes d’agrumes bien mûrs, texture fluide et légère, finale désaltérante : le ton est donné, c’est un flacon facile à partager mais dotée d’une vraie personnalité.

Évidement sa présentation est un plus et le positionne aussi dans l’univers de l’art de vivre à la française avec cet hommage à la haute couture et à l’élégance. Et comme il faut se bagarrer pour faire sa place dans le monde des rosés, le prix est étudié au plus juste.

Toutes les salades estivales lui conviennent et, avec sa double culture sudiste et océanique, rien n’empêche de l’associer à des couteaux en persillade, des moules de bouchot, un turbo poché ou encore un ceviche de loup et quelques grains de grenade.

Cave Anne de Joyeuse (11)
Cuvée French Défilé 2022
IGP Pays d’Oc
8,90 €

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Château de l’Hospital : entre patrimoine et innovation

Ce château néo-classique, en appellation Graves, était quasiment à l’abandon lorsque Brigitte et Florent Battistella l’achètent en 2012. Quatre années de rénovation ont été nécessaires pour lui redonner son lustre et lui permettre d’accueillir des évènements. En parallèle, le vignoble d’une quarantaine d’hectares amorçait sa conversion en bio.

Le château, classé monument historique en 1973, faisait pitié à voir lorsque les propriétaires confient sa rénovation à Martin Mogendorf, architecte du patrimoine. Au XVIIIe siècle, la bâtisse était le « bien de campagne » d’un des conseillers du roi, Jacques de l’Hospital. Alphonse de Lamartine y fit plusieurs séjours, et sans doute fut-il séduit par le parc qui descend doucement vers une pièce d’eau de laquelle on peut apercevoir des ruines.

Florent Battistella a eu le nez creux en se lançant dans ce projet audacieux. Aujourd’hui, le château se consacre à l’évènementiel et accueille des mariages et des séminaires professionnels dans un cadre rénové avec goût. Mais, si le château enchante, il ne doit pas faire oublier son vignoble et ses vins, tous certifiés bio depuis 2017.

Des convictions
Lors de son acquisition en 2012, la propriété comptait une vingtaine d’hectares. Des parcelles, judicieusement choisies, ont été acquises depuis et la surface plantée atteint désormais 40 hectares.

Mais, comme souvent dans les Graves, le curseur de l’encépagement se déplace actuellement vers les blancs. Et c’est bien le projet que décrit Julien Zuanet, le directeur technique et gérant du château : « Nous n’avons actuellement que 3 hectares de blanc. C’est insuffisant car nous vendons tout au moment de la mise en marché. Nous allons donc planter en conservant le même encépagement : 80 % de sauvignon blanc et gris et 20 % de sémillon. » Il faut dire que le terroir de graves argileuses sur socle calcaire leur convient parfaitement.

Le passage en bio a été novateur dans la région, même si cette conversion n’est pas évidente sous un climat océanique. Le bio n’est pas la seule expression des convictions de la famille Batistella et de Julien Zuanet. Outre les vignes, on trouve des espaces naturels non cultivés : bandes enherbées, haies, prairies, forêt. Des nichoirs à chauve-souris ont aussi été installés ainsi qu’une centaine de ruches que l’on déplace notamment aux abords des forêts d’acacia typiques des Graves.

Les vignes peuvent aussi être un terrain de jeu pour Julien Zuanet qui expérimente de temps en temps des cuvées éphémères et originales. On mentionnera un liquoreux, Douceur de l’Hospital, et aussi un 100 % malbec. Et puis cette dernière pépite…

Terre de vins a (vraiment) aimé …
… cette toute nouvelle cuvée issue des plus belles parcelles. L’assemblage de 70 % de merlot, 28 % de cabernet sauvignon complété par 2 % de petit verdot et de malbec promet de la rondeur, et il y en a. L’impression générale est un vin juteux et chaleureux. L’extraction, à l’évidence, est très maitrisée. Un point d’équilibre a été trouvé, entre architecture, volume et volupté. La bouche est harmonieuse, sur des tanins enveloppants et une matière texturée dans laquelle on retrouve les notes confiturées et vanillées du nez. Le milieu de bouche glisse vers la fraicheur mentholée puis vers une finale poivrée et réglissée. Le potentiel de garde est bien là, tout en offrant une buvabilité à court terme. Un exercice réussi pour ce vin qui n’est pas sans rappeler une ou deux références haut de gamme de l’appellation.  

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[Nos circuits œnotourisme #16] Graves, Pessac-Léognan, Sauternes, cinquante nuances de plaisir

Vous êtes en vacances au mois d’août et ne savez pas où partir ? Terre de vins est là pour vous ! Prenez le temps de découvrir nos idées de circuit œnotouristique avec 5 adresses au cœur d’un vignoble français. Aujourd’hui direction Graves, Pessac-Léognan et Sauternes !

Château Malartic-Lagravière
Pour partager son histoire et sa conception de l’art de vivre, le cru classé de Graves a composé un joli panel de visites et dégustations (classique, privée, cépages & découverte, et plusieurs formats en lien avec la gastronomie : atelier fromage, break gourmand, pique-nique chic, atelier du chef, repas au château). En 2023, nouveauté à tester : « Les Chemins de Malartic », une balade pour découvrir les vignes de Malartic, son écosystème, les bois et clairières entourant le vignoble, clôturée par une dégustation des vins accompagnés d’une assiette gourmande. Également une offre pour les réceptions (mariages, entreprises).

33850 Léognan – 05 56 64 75 08 – malartic-lagraviere.com

Château Léognan
À vingt minutes de Bordeaux, entre vignes et forêt des Landes, le château Léognan est déjà un incontournable œnotouristique, avec son panel de visites-dégustation, ses chambres et son restaurant bistronomique, Le Manège. À l’issue de travaux pharaoniques, trois nouveaux espaces se laissent découvrir cet été : un hôtel de 17 chambres au sein du château, 26 chambres aménagées dans les anciennes écuries, et un lounge-bar avec grande terrasse sous les pins. Trois cabanes et un spa nature dans le parc viennent compléter la proposition. Déconnexion garantie !

33850 Léognan – 05 56 64 14 96 – chateauleognan.com

Château Jouvente
Benjamin Gutmann aime faire découvrir son métier à travers des visites et dégustations sur la propriété familiale des Graves, mais aussi via des événements culturels et artistiques dans ses vignes (cet été, expo-photo de Guillaume Wangermez sur les travaux à la vigne) et dans des locaux parisiens (18-20, rue Faubourg du Temple). Chaque année, il initie des nouveautés, comme en 2022 la dégustation « In Vino » (4 rouges et blancs en élevage, puis en bouteille), ou en 2023 des accords rafraîchissants vins-sorbets. À retrouver aussi : la visite technique « Transmission » et sa dégustation, ou le jeu de piste « Sur la piste de Jouvenceau ». Le domaine est aussi membre de l’association Œnovisa, passeport oenotouristique pour découvrir de façon ludique le territoire de Graves et Sauternes.

33720 Illats – 05 56 62 49 69 – chateau-jouvente.fr

Château La Tour Blanche
Pour célébrer l’arrivée des beaux jours, coup de cœur pour la cuvée Brumes (15,50 €), du 1er grand cru classé et lycée viticole de Bommes, joli ambassadeur de la nouvelle vague de fraîcheur dans l’univers des sauternes. Issu d’une sélection de jus moins concentrés des trois cépages traditionnels (sémillon, sauvignon, muscadelle) obtenus par tries manuelles successives, puis vinifiés en cuves inox, ce vin fringant et fruité dévoile un bel équilibre entre structure, pureté aromatique, vivacité et sucrosité modérée. Idéal bien frais à l’apéritif, par exemple au coucher du soleil lors d’un des festifs « Apéros dorés » estivaux organisés depuis 2020 par le domaine au cœur de ses vignes. Prochaines dates les 7, 28 juillet et 25 août.

33210 Bommes – 05 57 98 02 73 – tour-blanche.com

Château Lafaurie-Peyraguey
Depuis son rachat par le propriétaire de la cristallerie Lalique Silvio Denz, le 1er grand cru de Sauternes s’est mué en véritable temple de l’épicurisme et de l’art de vivre à la française. À découvrir de mai à septembre à travers trois formats de visites sur rendez-vous (classique, dégustation verticale, gourmande avec accords mets-vins du chef doublement étoilé Michelin et Meilleur ouvrier de France Jérôme Schilling, à la tête du restaurant Lalique abrité entre les murs du domaine). Et pour ceux qui ne veulent plus quitter ce havre de paix, les trois suites et dix chambres de l’hôtel Lalique 5* permettent de prolonger le séjour au cœur des vignes.

33210 Bommes – 05 56 76 60 54 chateau-lafaurie-peyraguey.com

©AgiSimoes

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