[Saint-Valentin] Cîroc Pomegranate, la vodka signature

La Saint-Valentin approche, alors pour ne pas que vous manquiez d’idées, et que vous alliez à l’encontre de la traditionnelle boite de chocolat ou bouquet de roses, Terre de Vins vous propose dix idées cadeaux. Aujourd’hui direction un spiritueux: une vodka de raisins Cîroc alliée aux saveurs onctueuses de grenade vivifiante.

Depuis sa création en 2003, par Jean-Sébastien Robicquet, Président de Maison Villevert et maître distillateur, dans sa distillerie du sud-ouest de la France près de Cognac, Cîroc signe des vodkas iconiques au caractère singulier. Issue
d’un procédé de vinification à froid réservé aux plus grands vins, inspiré par plus d’un siècle d’expertise et de savoir-faire viticole, la vodka haut de gamme Cîroc, contrairement à la plupart des vodkas qui sont élaborées à partir de céréales, est issue d’une sélection des raisins français les plus fins.

Pour cette édition ultra limitée, le flacon iconique Cîroc se réinvente et s’habille d’un rouge flamboyant imaginé pour célébrer les moments authentiques tels que la Saint-Valentin. Avec ses lignes sobres, sa robe bordeaux mate et son marquage doré, la nouvelle bouteille de Cîroc® Pomegranate se fondra parfaitement dans un décor raffiné et ravira les amateurs de beaux objets.

Cette nouvelle vodka signature célèbre avec finesse et élégance l’alliance subtile d’une vodka unique élaborée à base de raisins français à la gourmandise de la grenade. Au nez, des arômes gourmands de fruits rouges fraichement cueillis laissent place aux parfums suaves d’une compoté de fruits. En bouche, la grenade apporte une incroyable douceur, relevée par des notes subtiles d’amande amère et de cerise griotte. Enfin, la finale est longue, fraîche et élégante.

Cette exclusivité, “Cîroc® Pomegranate” est idéale dans l’élaboration de cocktails créatifs à la richesse
aromatique incomparable

Cîroc® Pomegranate exprime toute la noblesse de la vodka de raisins Cîroc alliée aux saveurs onctueuses de grenade vivifiante. Cette exclusivité Cîroc® Pomegranate est idéale dans l’élaboration de cocktails créatifs à la richesse aromatique incomparable.

37,5% – 70cl
Prix de vente : 49€
Disponible chez les cavistes fins, sur Drinks&Co

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Horizeo : la grogne monte à Pessac-Léognan

Le projet Horizeo, parc photovoltaïque de 1000 hectares à Saucats, en Gironde, suscite un vent de défiance parmi de nombreux acteurs locaux. À commencer par les vignerons de l’appellation Pessac-Léognan, en première ligne face aux conséquences potentielles de ce projet sur l’écosystème environnant.

Le plus grand parc photovoltaïque d’Europe : c’est l’ambition du projet Horizeo, qui pourrait voir le jour d’ici 2027 à Saucats, en Gironde, confirmant le positionnement fort de la région Nouvelle-Aquitaine sur le secteur de l’énergie photovoltaïque ; on se souvient qu’un parc de près de 300 hectares a déjà vu le jour fin 2015 à Cestas. Cette fois, on entrerait dans des dimensions beaucoup plus importantes, puisque Horizeo doit couvrir une surface totale de 2000 hectares en pleine forêt des Landes – dont la moitié accueillerait panneaux et bâtiments, entraînant de facto l’arrachage d’une énorme quantité d’arbres sur une superficie de 1000 hectares. Et c’est là que le bât blesse : de nombreuses associations, de riverains comme de défense de l’environnement, ont déjà manifesté leur opposition au projet, de la LPO à la la Fédération des industries du bois de Nouvelle-Aquitaine. Et, plus récemment, c’est le Syndicat Viticole de Pessac-Léognan qui a tiré la sonnette d’alarme.

Olivier Bernard, propriétaire du Domaine de Chevalier, est en charge du suivi de ce dossier pour le syndicat. Il résume en quatre mots ce qui pose problème dans le projet Horizeo : « trop grand, trop près« . Et de détailler : « nous parlons d’un projet qui va raser 1000 hectares d’arbres en lisière de l’appellation Pessac-Léognan, avec un impact potentiellement grave sur tout l’écosystème environnant. Certaines propriétés ne se trouvent qu’à une poignée de kilomètres de l’emplacement du futur parc photovoltaïque, et nous estimons que nous n’avons pas assez d’éléments tangibles sur les effets potentiels de ce projet sur l’équilibre de notre vignoble« .

Selon le syndicat, malgré le débat public qui a commencé le 9 septembre 2021, s’est terminé le 9 janvier 2022 et dont les conclusions doivent être rendues le 9 mars prochain (voir détails ici), tout le projet manque d’une « étude d’impact sérieuse » portant sur trois points :
– Le parc photovoltaïque d’environ 1GW alimenterait plusieurs « briques » technologiques, dont des batteries de stockage d’électricité, un électrolyseur produisant de l’hydrogène et un data center sur une surface de 5 hectares, autant d’équipements qui peuvent entraîner une forte production de chaleur à proximité du vignoble.
– La suppression de 1000 hectares d’arbres initialement plants sur des terres marécageuses soulève la question de la rétention d’eau et de la gestion d’un bassin hydrique, sur laquelle les viticulteurs ne sont pas rassurés.
– La suppression de 1000 hectares d’arbres soulève, enfin, des interrogations sur de possibles nouveaux couloirs de grêles qui pourraient être créés, exposant les vignes environnantes.

Autant d’inquiétudes qui, comme nous l’affirme Olivier Bernard, « ont été formulées dès l’automne dernier« , mais qui n’ont pour l’instant trouvé « aucune réponse satisfaisante ».

Un enjeu d’un milliard d’euros

Piloté par Engie, Neoen, RET (Réseau Transport d’Electricité) et la Mairie de Saucats, avec le soutien – comme nous l’indiquent nos confrères de Sud-Ouest – de l’observatoire des énergies renouvelables Observ’ER, l’opérateur français indépendant en énergies vertes Valorem, la Chambre régionale de commerce et d’industrie, mais aussi un avis favorable du Conseil régional (sous réserve que les collectivités locales et les citoyens puissent participer à la gouvernance du projet), Horizeo est un projet qui cristallise beaucoup de sujets très actuels, de la nécessaire augmentation de la part d’énergie renouvelable à la dépendance accrue vis-à-vis de la Chine en matière d’équipements photovoltaïques, en passant par la réduction du bilan carbone, pour lequel les équipes de l’INRAE ont été sollicitées, et bien sûr la défense de la biodiversité. Bruno Hernandez, directeur du projet, indiquait à ce sujet en novembre dernier au micro de France Bleu que sur les 2000 hectares couverts par Horizeo à Saucats, seul un millier d’hectares sera effectivement consacré à la construction des équipements : « les hectares auxquels nous ne toucherons pas sont ceux dans lesquels vous trouvez la plus grande richesse en terme de biodiversité« . Et de promettre : « Nous replanterons au moins deux arbres pour chaque pin abattu« .

Interrogé par notre confrère Jean-Pierre Stahl de France 3 sur son site Côté Châteaux, Mathieu Le Grelle, directeur du développement chez Engie et porte-parole d’Horizeo, déclare de son côté : « Nous regrettons que des positions aussi tranchées soient prises avant la réalisation de l’étude scientifique qui aurait pu nous éclairer, le projet Horizeo est situé à 5 km du vignoble de Pessac-Léognan, des inquiétudes ont été formulées lors du débat public, nous avons rencontré l’AOC Pessac-Léognan et eu écho de ces inquiétudes…« 

Si à ce stade, aucun recours en justice n’est officiellement envisagé par les vignerons, ils entendent bien faire preuve de vigilance dans les semaines à venir et défendre les intérêts de leur appellation, face à ce projet à très fort enjeu dont le coût est estimé à un milliard d’euros.

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Cristal 2014 : une alliance de maturité et de fraîcheur

2014 succède à 2013 chez Cristal de Roederer, un millésime maîtrisé qui allie concentration, maturité et en même temps fraîcheur et minéralité. Jean-Baptiste Lécaillon, chef de caves de la Maison, a accepté de nous raconter son histoire.

Comment résumeriez-vous la « recette » de Cristal ?

Cristal, c’est d’abord la constance de sept grands crus : Verzenay, Verzy, Beaumont-sur-Vesle, Aÿ, Cramant, Mesnil et Avize. Ils approvisionnent la cuvée depuis sa création en 1876. En tout, cela représente 45 parcelles, toujours en milieu de coteau. Ces vignes ont minimum 20 ans, le temps nécessaire pour que les racines pénètrent la roche.  Sur ces sols très calcaires, le PH est élevé, par conséquent la minéralisation est douce, avec peu d’azote et de potassium, mais beaucoup de calcium. Un régime maigre auquel il faut ajouter notre viticulture qui utilise à la place des engrais des composts, ce qui redouble la lenteur de l’alimentation. Lorsque vous utilisez un engrais chimique, vous pouvez ajouter des quantités précises d’azote et de potasse directement assimilables par la vigne. En travaillant sur des composts, tout cela est lié à la matière organique et se libère lentement au gré de la météo et du rythme du sol.

On est en plein dans la tradition historique de la Champagne, une petite taille, des petites vignes pas trop puissantes qui produisent un raisin concentré à contrepied de la tendance qui consiste à chercher des rendements supérieurs et donc une dilution de la matière. Si cette dernière approche permet aussi d’obtenir de belles qualités, ce que nous souhaitons pour notre part, c’est obtenir du caractère. Cela nécessite une maturité phénolique aboutie. Les acides organiques, les composés protéiques, les polyphénols, les tanins, sont des éléments qui vont donner un goût prononcé, ce que j’appelle l’extrait sec. On a donc un vin concentré et en même temps avec des PH bas puisqu’on est sur les craies, ce qui confère une fraîcheur, une salinité qui viennent équilibrer cette matière supplémentaire.

Dans Cristal, il y a l’influence du sol, mais aussi de l’année…

L’ADN demeure le sol, l’effet climat du millésime vient derrière. Comme les raisins sont issus uniquement de notre domaine, nous pouvons complètement maîtriser l’adaptation de notre viticulture aux conditions de l’année. 2014 suit le rythme d’une valse à trois temps où la puissance de la craie, qui a cette capacité à la fois d’absorber et de restituer l’eau, a été fondamentale.  Le printemps était lumineux et faible en précipitations jusqu’à la fin juin alors que juillet et août ont été océaniques avec beaucoup de passages de dépressions et deux fois plus de pluie que d’habitude sur la Côte des blancs et la vallée de la Marne. En revanche, la montagne de Reims est restée plutôt sèche. En voyant les pluies arriver, nous avons interrompu le labour pour laisser l’herbe exercer une concurrence hydrique. Comme nous n’avions pas eu d’été, la maturité n’était pas très aboutie. L’eau avait provoqué une forme de dilution. On a pensé que l’extrait sec serait faible. Profitant du retour du climat continental en septembre, nous avons fait le pari de vendanger plus tard, alors que le raisin atteignait 11 degrés. Nous avons rentré des jus fruités avec une belle matière et en même temps très champenois, nets, droits, dotés d’une grande fraîcheur.

Comment procédez-vous à l’assemblage ?

Nous assemblons d’abord les 45 parcelles. Puis nous fonctionnons par soustraction, en en retirant une ou plusieurs pour voir si on arrive à faire mieux, à rééquilibrer, à renforcer l’esprit du terroir. En 2014, j’ai utilisé toutes les parcelles de la Montagne, mais j’en ai éliminé trois d’Aÿ, un peu diluées, et trois d’Avize qui n’avaient pas la pureté de Cristal. Ainsi, nous ne partons pas d’une feuille blanche, il existe déjà un canevas avec les différents terroirs présents, il s’agit plus d’une composition, une forme de réajustement.

Prix : 250€
www.roederer.fr

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Trophées Bordeaux Vignoble Engagé : les inscriptions sont ouvertes

Coup d’envoi de la quatrième édition des Trophées Bordeaux Vignoble Engagé, qui récompense chaque année les initiatives environnementales vertueuses dans le vignoble girondin. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 4 mars prochain.

Récompenser les initiatives prises en faveur du développement durable par les actrices et les acteurs de la filière vin bordelaise, saluer les innovations, les audaces, les engagements en faveur de la pérennisation du vignoble face aux enjeux environnementaux et climatiques : c’est l’objectif des Trophées Bordeaux Vignoble Engagé, créé en 2018 par Terre de Vins.

La quatrième édition donne son coup d’envoi. Elle est organisée par Sud-Ouest, le CIVB (Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux) et Terre de Vins en partenariat avec la Chambre d’Agriculture de Gironde, Kedge Business School, la Région Nouvelle Aquitaine et le Crédit Agricole d’Aquitaine. L’année dernière, quelque 300 candidatures avaient été déposées et examinées par un jury d’experts et de professionnels, avant d’aboutir à une première liste de 100 finalistes puis, quelques semaines plus tard, à un palmarès attribuant 15 médailles dans 5 catégories, ainsi que 2 prix spéciaux. « À Bordeaux, vignerons et négociants évoluent et s’engagent pour contribuer à une société plus durable et équitable, continuer d ’innover, attirer les talents, faire vivre le territoire. Les trophées Bordeaux Vignoble Engagé doivent mettre en lumière les hommes et les femmes de Bordeaux impliqués dans cette démarche« , souligne Christophe Chateau, directeur de la communication du CIVB.

Cette année, les cinq mêmes catégories sont reconduites (Empreinte, Innovation et avenir, Vivre ensemble, Faune et flore, Nature et respect) ainsi que les 2 prix spéciaux : Démarche collective et Vigneron Engagé de l’année.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 4 mars en suivant ce lien : www.trophees-bve.fr

Le jury se réunira dans le courant du mois d’avril, et le palmarès sera dévoilé le 17 mai 2022 dans le cadre d’une cérémonie qui se déroulera à la Cité du Vin de Bordeaux. N’attendez pas pour vous inscrire !

Contact : trophees-bve@terredevins.com / 05 35 31 21 62

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[Beaujolais] Renouvellement des générations pour sauver le vignoble

L’assemblée générale d’Interbeaujolais, qui s’est tenue il y a quelques jours, a rappelé les enjeux principaux du vignoble pour les années à venir, sur lesquels planchent déjà l’interprofession. Poursuite de la valorisation des vins du Beaujolais, adaptation au changement climatique et renouvellement des générations ont été au centre des débats, avec une priorité marquée pour ce dernier axe.

Victime de son succès

Tous les records de sortie de cave ont été battus en 2021. Daniel Bulliat, président d’Interbeaujolais, s’en félicite mais rappelle qu’il existe un revers de la médaille, dont il faut s’occuper en urgence si le vignoble veut pouvoir continuer sur sa belle lancée : « nous manquons de vin en Beaujolais, on ne produit plus assez. Certes il y a l’effet millésime, comme en 2021 où la récolte fut moindre que les 5 millésimes précédents en raison des épisodes climatiques, mais pas seulement. Nous devons nous attaquer à la question du renouvellement des générations, de l’installation et de la transmission. Nous travaillons également avec le négoce sur ce sujet, que l’on encourage à contractualiser avec les jeunes ». Le conseiller à l’installation viticole à la chambre d’agriculture du Rhône, Marc Robin, pose un diagnostic sans appel, en estimant qu’environ la moitié des vignerons vont partir d’ici une dizaine d’années.

Point de bascule atteint

Le vignoble est arrivé au point de rencontre entre plusieurs facteurs, rendant impératif sa redynamisation par son nombre d’exploitations. Les stocks diminuent tandis que les ventes augmentent, et les repreneurs s’installent généralement sur des surfaces plus petites que les vignerons partant à la retraite.

Daniel Bulliat estime qu’il faudrait en moyenne deux vignerons pour reprendre le domaine d’un vigneron sur le départ. Ce qui s’explique par une vision souvent différente du travail envisagé : « la génération d’aujourd’hui a une vision plus sociétale, axée sur l’agriculture bio, l’environnement, et ils veulent aussi moins sacrifier leur vie personnelle. Tous ces facteurs conjugués entraînent une équation impossible : plus de travail mais moins de temps. Le renouvellement des générations est notre priorité aujourd’hui, on estime que dans dix ans, 6 000 à 7 000 hectares vont changer de main. Nous avons déjà démarré notre action avec la mise en place d’un plan de relance pour le renouvellement des générations en partenariat avec la chambre d’agriculture, financé par l’interprofession, afin de faciliter les mises en relations entre cédants et repreneurs. Les cédants ont besoin de connaître leurs repreneurs, et de rendre leurs exploitations transmissibles ».

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[Saint-Valentin] La Sirène de Calissanne

Jour J-10 avant la Saint-Valentin. Pour ne pas que vous manquiez d’idées, et que vous alliez à l’encontre de la traditionnelle boite de chocolat ou bouquet de roses, Terre de Vins vous propose dix idées cadeaux. Entendez-vous le chant de la sirène?

La Sirène de Calissanne » est née de l’histoire d’amour entre un vigneron et une sirène. La légende raconte qu’elle jaillit
de La Durançole, source thermale située au cœur de la propriété de Château Calissanne. Pour séduire l’homme qu’elle aimait, elle demanda au vigneron de créer un vin rosé effervescent. La boisson idéale pour une soirée avec sa moitié !

La Sirène est majoritairement composée de Marselan et complétée de Muscat, deux cépages « sudistes », issus de vignes âgées entre 15 et 20 ans. C’est un rosé dit de pressurage, dont la seconde fermentation permettant la prise de mousse, s’effectue en cuve. Ce procédé, plus rapide que la méthode traditionnelle, permet également de conserver un
maximum de fraîcheur et de fruit. Ce rosé effervescent brut, dosé à 7g/l de sucre, développe des arômes gourmands de pêches blanches et de groseille.

Servie très frais, la Sirène envoûte les amoureux lors d’un « bubble time » réconfortant, autour de pâtisseries et de Calissons d’Aix. Elle charme par sa gourmandise sur un fondant au chocolat et aux fruits rouges

Tarif : 12,50€ TTC, cavistes et sur calissanneboutique.fr

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Prix Primum Familiae Vini : les 100 000€ pour un français ?

Cette année encore, les 12 exceptionnels domaines viticoles familiaux européens qui constituent les l’association Primum Familiae Vini vont décider ce mois de février qui parmi les 5 finalistes remportera le prix. Parmi eux, une magnifique entreprise familiale française pourrait s’imposer.

A la simple évocation de chacun des membres de cette association, tout amoureux des grands vins ne peut que frissonner. Si l’on cite au hasard Egon Müller Scharzhof, Vega Sicilia, pol Roger, Clarence Dillon, Hugel ou bien encore Baron Philippe de Rothschild, les yeux s’illuminent, le sourire vient aux lèvres et l’imagination se plaît à rêver d’une dégustation qui réunirait les vins mythiques de tous ces domaines familiaux ancestraux. Car tel est leur lien indéfectible, celui d’avoir réussi au fil des siècles, génération après génération, à transmettre un incroyable patrimoine familial où l’amour du geste, le respect infini du terroir, la passion du détail continuent de forger un esprit unique. De cette certitude que, dans un monde mouvant, l’exigence constante de la plus haute qualité associée à la pérennité d’un savoir-faire unique était plus que jamais un atout à préserver et mettre en valeur, l’association a décidé de créer le prix « Family is Sustainability ». Une idée simple, celle de célébrer des entreprises engagées depuis des décennies à produire, de père ou mère à fille ou fils, des objets rares, héritiers de savoir-faire ancestraux.

Du Japon à l’Italie en passant par la France

Lors de la précédente édition, l’émotion avait été grande lorsque le nom du gagnant avait été dévoilé. C’est la Maison Bernard, l’un des luthiers les plus prestigieux au monde, qui avait été choisi comme lauréat. Une aubaine pour pouvoir mettre en œuvre des projets touchant justement à la transmission à la jeune génération. Cette année, tous les paris sont lancés. Le jury composé des 12 familles a eu fort à faire pour parvenir à sélectionner pour cette finale les 5 entreprises pouvant prétendre au prix. L’entreprise japonaise Tsutsumi créée en 1909 à Kyoto s’est fait une spécialité du laquage de la vaisselle et des œuvres d’art. Takauya, membre de la nouvelle génération, a collaboré à des projets inattendus comme celui de laquer des planches de surf en bois comme le faisaient les Hawaïens. 2 entreprises italiennes sont aussi en lice. Tout d’abord Giulio Giannini e Figlio spécialisé depuis 1856 à Florence dans les travaux de reliure et de fabrication de papier décoré à la main. Pour perpétuer cet art, tout un projet d’archivage numérique a été mené dans le but d’inspirer de futurs travaux et permettre de nouvelles applications. Autre entreprise transalpine, Busatti fondée pour sa part en 1842 et qui produit des textiles de très haute qualité, désormais en utilisant même des algues dans le processus de production. Le restaurant américain Columbia concourt également, lui qui est l’un des 10 plus vieux établissements du pays avec la 4ème génération à sa tête. Et enfin l’entreprise française Brun de Vian-Tiran, plus que bicentenaire (1808) et qui a déjà vu se succéder 8 générations. Toutes ont porté au plus haut la production d’étoffes. Le tandem père-fils qui la dirige aujourd’hui collabore notamment avec des bergers locaux pour qu’ils continuent à élever des races anciennes de moutons produisant une laine unique. C’est le cas aussi avec des bergers de Mongolie qui grâce au soutien de l’entreprise provençale peuvent maintenir l’élevage des chameaux pour leur laine.

Quel que soit le résultat dans quelques semaines, toutes ces entreprises sont inspirantes et démontrent que l’on peut avoir un pied solidement ancré dans le passé et le second parfaitement en mouvement vers l’avenir.

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6e Tour des Cartes: c’était le bonheur !

Retrouvez en vidéo la cérémonie du Tour des Cartes 2022, organisée chaque année par Terre de vins. Ces trophées récompensent les meilleures cartes de vins en France. Sous le parrainage du chanteur Cali, cette 6e édition s’est révélée festive.

Retrouvez :


le palmarès 20223 questions au parrain de la 6e édition : Cali le live de Cali l’entretien que Cali avait accordé à Terre de Vins en octobre 2020le choix du jury le top 100

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[Saint-Valentin] Box Accords Frappés / Fromages

La Saint-Valentin approche, alors pour ne pas que vous manquiez d’idées, et que vous alliez à l’encontre de la traditionnelle boite de chocolat ou bouquet de roses, Terre de Vins vous propose dix idées cadeaux. Aujourd’hui c’est vers une nouvelle box que nous vous dirigeons. Une véritable expérience gustative inédite et originale que la Distillerie Massenez et la Maison Lorho proposent en remettant sur le devant de la scène des produits un peu
oubliés de la gastronomie : les Eaux-de-Vie de Fruits et le fromage

Christelle et Cyrille Lorho, le seul couple MOF Fromager Affineur de France, réalisent pour chaque accord un travail minutieux qui combine des parfums contrastés et inédits afin de trouver l’accord parfait entre fromages et spiritueux pour réveiller tous les sens !

Les six associations proposées dans la box Accords Frappés / Fromages apportent de la modernité et donnent du pep’s à cet instant de dégustation, en faisant une véritable expérience qui trouve sa place même en dehors des repas.

Chabichou & Eau-de-Vie de Mirabelle Massenez®
Un accord surprenant où le fromage vient révéler tous
les arômes du fruit.

Rodez & Liqueur de Poire Williams Golden Eight®
Une harmonie originale avec la sucrosité de la Liqueur
qui vient développer la puissance aromatique du fromage.

Rodez & Eau-de-Vie de Poire Williams Massenez®
Une rencontre explosive entre le piquant du Rodez et la
rondeur de l’Eau-de-Vie de Poire Williams, qui provoque une émotion intense.

Comté AOP & Eau-de-Vie de Framboise Sauvage Massenez®
Le fromage de caractère, allié à la force du fruit, souligne
l’audace magnifique du framboisier.

Ossau Iraty AOP & Kirsch Vieux Massenez®
Un équilibre audacieux, issu du contraste entre la
richesse du fromage et la puissance du Kirsch.

Camembert & Pvrple Gin®
Un accord de contrastes étonnamment
complémentaires : la tradition face à la modernité, l’intensité face à la douce

Box Accords Frappés – 59 €
Le coffret contient un plateau de fromages, 6 mignonnettes Massenez et 2 verres de dégustation.
Disponible sur les sites www.massenez.com et www.maison-lorho.fr

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Miche-Muche : un rétro-caviste qui fait du bien

Parfaitement ancré dans une tendance marquée d’envie de partage et de convivialité, Miche-Muche joue les cavistes nouvelle génération avec enthousiasme.

Impossible de ne pas craquer en voyant la bouille rétro de cette camionnette Citroën Tub de 1947 vert sapin. Et en s’approchant, on distingue un néon au fond du camion qui donne le la : « Good Vibes Only ». Et c’est vrai que Jean-Michel Kermel ne manque pas de bonnes vibrations. Ce jeune trentenaire avait commencé sa carrière dans le négoce de matériaux mais comme beaucoup aujourd’hui, il ne s’y épanouissait pas vraiment. Alors, comme une évidence, il se décide à se rapprocher du milieu agricole qu’il avait côtoyé toute son enfance passée en vallée de Chevreuse près de Paris avec un père mécanicien agricole. Ses parents l’ont très tôt initié au vin, devenu rapidement une passion. C’est donc caviste qui sera son nouveau métier. Mais alors que le projet se dessine, le COVID fait son apparition. Jean-Michel décide donc de changer son fusil d’épaule. Caviste, oui, mais pas dans le cadre classique d’une boutique. Un caviste ambulant qui va partir à la rencontre des gens, leur proposant une gamme de vins accessibles (presque exclusivement en dessous de 20€ la bouteille) en créant de beaux moments d’échanges. Il va donc constituer un ensemble d’une quarantaine de références de vins et une dizaine de spiritueux avec une envie. Celle de mettre en avant de petites propriétés aux belles histoires familiales : domaine Gasnier à Chinon, Pabiot sur Pouilly-Fumé, Edmond Chalmeau sur Chitry, Clos Sorian en Languedoc ou bien encore Fabien Forest dans le Beaujolais. Des vins français, bios, biodynamiques et natures pour mettre en valeur un terroir encore trop souvent méconnu.

Sillonner l’Ile-de-France… et aller chez vous

Avec son Bar Truck comme il aime l’appeler, Jean-Michel sillonne toute l’île de France, au gré des événements organisés par les collectivités. Une fois installé, les amateurs viennent prendre un verre de vin (5€ à maxima) et déguster de bonnes planches de charcuteries et de fromages. Ces derniers viennent de fermes franciliennes de la vallée de Chevreuse. Pourquoi aller chercher ailleurs ce qui se trouve juste à côté ? L’ambiance bonne franquette qui se dégage de Miche-Muche a aussi déjà séduit des particuliers pour des mariages. Et demain, dès que la situation le permettra, Jean-Michel imagine bien aller dans tout l’Hexagone, dans les campagnes notamment où il n’y plus de commerce. Il apporterait ainsi une présence à la manière de épiciers ou boulangers ambulants qui maintiennent tant bien que mal un lien social important dans ces coins du pays restés à l’écart. Mais en attendant que tous les possibles s’ouvrent de nouveau, il a fallu inventer un modèle complémentaire permettant d’exister même lorsque le temps ne le permet pas. C’est ainsi que Jean-Michel a initié des sessions de dégustation à domicile. Dans le même esprit jovial, il peut ainsi se rendre chez des particuliers et proposer une salve de 6 vins à l’aveugle. Une manière ludique et décomplexée de découvrir le vin sans forcément en posséder les codes. Des formules à la carte qui sont facturées 30€ par personne. Voilà en somme plein de manières sympathiques de fédérer toutes les générations autour de la dive bouteille.

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