Archives de catégorie : Infos Oenologie

Margot Duffort : sommelière de l’année

Elle avait déjà remporté le 22 mai le trophée de meilleure sommelière d’Occitanie, elle vient d’être sacrée Sommelière de l’année à la 37e édition des Trophées Le Chef qui célèbre les personnalités qui ont marqué le milieu de la restauration en 2023. Rencontre avec Margot Duffort, cheffe sommelière au Gindreau, restaurant étoilé à Saint-Médard dans le Lot.

Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?
Je suis native des Pyrénées, j’ai fait toute ma scolarité à Lourdes, ou j’avais déjà effectué mon stage de découverte en 3e chez un caviste, puis un BTS en relation client avec aussi un stage chez un autre caviste. Ensuite, j’ai passé un CAP en candidat libre, puis au Lycée hôtelier de Toulouse un BP sommellerie. Je me suis formée ensuite aux côtés de Benoit Castillon à l’Hôtel du Palais à Biarritz. Puis, pour valider ma mention, j’ai réalisé un stage au restaurant Le Gindreau, une étoile au guide Michelin.

Le Gindreau que vous n’avez plus quitté depuis ..
Je suis cheffe sommelière maintenant. Tout s’y est fait de manière très naturelle avec les propriétaires Sandrine et Pascal Bardet depuis 6 ans. Être sommelière n’est pas vraiment mon métier à proprement parler, c’est juste naturel, c’est en moi. Ça m’anime tous les jours et je suis ravie de l’officier au sein du même établissement depuis plusieurs années. J’ai envie de faire plaisir aux gens.

Vous avez reçu le prix de la sommelière de l’année hier, que ressentez-vous ?
Je faisais partie des 6 sélectionnés dans la France entière dans ma catégorie. Dix chefs référencés dans le Guide Michelin ont été appelés à voter pour les personnalités ayant le mieux représenté la restauration en 2023. Je suis très surprise et surtout honorée d’avoir reçu ce titre, je ne réalise pas encore.

Quelle est la suite pour vous ?
Pour le moment, je reste au Gindreau, j’y suis bien et je compte y rester le plus longtemps possible.

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Terra Nostrum reçoit au Meurice

Ce lundi, une rencontre improbable s’est déroulée au cœur du palace parisien. Quelques soixante professionnels, cavistes, sommeliers, restaurateurs, sont venus déguster les meilleurs flacons de quatorze coopératives réunies en association sous le nom de code Terra Nostrum. Un peu déconcertés par cette initiative, les acheteurs ont vite été conquis

©A. Viller


Il est loin le temps où coopés rimait avec manque de qualité, ceux qui sont restés sur cette image surannée n’ont pas pris la mesure de l’énorme révolution que la coopération viticole a effectué sur la dernière décennie. Les coopés innovent tant côté production que marketing, les coopés ont de l’ambition, des services recherche et développement, elles sont à la pointe de la démarche RSE, de l’œnotourisme…tout en s’appuyant sur des valeurs fortes de solidarité, de pédagogie, de durabilité, de proximité. C’est la démonstration, en rencontres et en dégustations qui a eu lieu hier. La Cave de Tain, le Cellier des Princes à Châteauneuf-du-Pape, Villa Sinnae à Laudun, Jaillance à Die, Estandon en Provence, Les Caves du Sieur d’Arques à Limoux, Terre de Vignerons et Tutiac pour le vignoble bordelais, Marrenon en Luberon, Vinovalie pour le Sud-Ouest, Chassenay d’Arce en Champagne, Vignobles Edonis et Loire Propriété pour le vignoble ligérien, Wolfberger pour l’Alsace ont proposé un festival de cuvées sur mesure pour les sélections des cavistes et les cartes de restaurants.
Après un premier tasting en matinée, le déjeuner en collaboration avec les équipes d’Alain Ducasse et Cédric Grollet a permis de tester des accords savoureux : carpaccio de poulpe avec le très floral Anjou Ronceray de Loire Propriété, le bel équilibre tendre de l’assemblage clairette-grenache de Villa Sinnae ou encore la cuvée Clocher de la Digne d’Amont en terroir océanique des caves limouxines du Sieur d’Arques. Un festival également avec une seconde entrée faite d’une déclinaison de betterave et haddock bluffant les convives avec le fameux Saumur Clos Cristal d’Alliance Loire (Vignobles Edonis), un profond Crozes-Hermitage de la cave de Tain puis La mauvaise réputation, un malbec détonnant signé Terre de Vignerons. En plat principal, le filet de canette et oignons de Roscoff caramélisés se sont distingués sur l’Intégrale de Tutiac, Gardarem en Luberon de Marrenon, Hérédita du Cellier des Princes, trois cuvées aux vinifications novatrices donnant des profils aptes à surprendre les papilles les plus contemporaines. Enfin un dessert autour de la pêche s’est accoquiné avec la fine bulle de la cuvée Icone en Clairette de Die de Jaillance, le subtil rosé Symbiose d’Estandon et l’original Astrolabe Loin de l’œil de Vinovalie.

Une journée parisienne que ni les coopérateurs ni les dégustateurs ne sont prêts d’oublier !

Photos ©A. Viller

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Morgan Freeman, nouvelle icône de la cuvée Grand Siècle de Laurent-Perrier

L’acteur américain Morgan Freeman (Invictus, Million Dollars Baby…) sera désormais l’égérie de la cuvée Grand Siècle, la cuvée iconique de la Maison Laurent-Perrier créée par Bernard de Nonancourt.

Lorsque l’on évoque Morgan Freeman, on pense évidemment au raffinement de l’acteur, toujours flegmatique et subtile. Le vin n’est d’ailleurs pas absent de sa filmographie. Dans Seven, il incarne un inspecteur toujours posé face à un Brad Pitt impulsif et mal dégrossi, qui ose lui servir un verre de vin dans une pinte de bière au grand scandale de notre héros.

La carrière même de Morgan Freeman évoque l’art de ce grand champagne de garde. N’a-t-il pas dû attendre un âge avancé pour jouer ses plus grands films après avoir été cantonné pendant plus de vingt ans dans des seconds rôles ? Il en va de même pour Grand Siècle dont la meilleure expression nécessite en général plus d’une décennie de vieillissement sur lies. Tout comme le héros d’Invictus et de Malcolm X, c’est aussi un champagne qui n’a pas eu peur de mettre en avant sa différence, en devenant la première cuvée spéciale construite sur le principe du multimillésimé, puisqu’elle entend grâce à un assemblage de plusieurs grandes années reconstituer sur chaque opus ce que serait un millésime idéal en Champagne.

Au-delà du vin, c’est enfin le cheminement extraordinaire et parallèle de la maison en 80 ans, depuis sa reprise en main par Bernard de Nonancourt auquel fait écho la carrière de Morgan Freeman. Stéphane Deylac, son président, confie : « Chez Laurent-Perrier, nous sommes différents de nos pairs, ou du moins perçus comme tel. Il nous a fallu beaucoup plus de temps, d’effort et de persévérance pour que notre savoir-faire soit reconnu, sans doute en raison de notre différence. ».
À partir du 26 septembre 2023, une campagne publicitaire sera lancée simultanément aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Japon, en Allemagne, en Suisse et en Italie à la fois en print et en digital. Au Nigeria, en digital uniquement.

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Economie : le cognac fait le dos rond

Affectée par la chute des expéditions en Amérique, la filière prépare la reprise. En attendant, elle ne plantera que 100 hectares de nouvelles vignes en 2024.

Le Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC) a annoncé le 22 septembre avoir « ajusté » sa demande de nouvelles plantations de vigne auprès de France Agrimer. Sa requête auprès de l’administration porte sur seulement 100 hectares, contre 3 129 ha en 2023 et une moyenne annuelle de 2 741 ha entre 2018 et 2022. Longtemps, le vignoble charentais s’est taillé la part du lion du contingent français de nouvelles vignes autorisées par l’Europe. Ce temps-là semble révolu.

Face aux vents contraires de l’économie mondiale, la filière cognac marque une pause et fait le dos rond. Les chiffres de la campagne viticole 2022-2023, arrêtés à la fin juillet, sont mauvais. Les expéditions chutent : moins 18,9 % en volume et moins 6,2 % en valeur. Elles s’établissent à 180,2 millions de bouteilles (pour un chiffre d’affaires de 3,6 milliards d’euros), soit moins qu’en 2019-2020 (187,5 millions de cols) au plus fort de la pandémie de Covid.

Moins 39,4% en Amérique du Nord
Les expéditions plongent notamment dans la zone de libre-échange nord-américaine (États-Unis, Canada et Mexique) : moins 39,4 % en volume et moins 28,6 % en valeur. Aux Etats-Unis, premier marché du cognac, les négociants sont confrontés à une « conjonction de difficultés » : inflation, fin des aides à la consommation après la crise sanitaire, surstokage chez les distributeurs et vive concurrence de la tequila. Toutefois, « la consommation retrouve une meilleure dynamique », tempère le BNIC.

Les bons résultats en Asie (+ 8,7 % en volume et + 16,3 % en valeur) limitent la casse mais restent fragiles. En Europe, « les signaux sont contrastés » (- 4,9 % en volume et + 2,2 % en valeur) tandis que les marchés émergents comme l’Afrique subsaharienne prennent toute leur importance et ne sont plus de simples relais de croissance.

Le rebond de 2021 trop vigoureux
Dans ce contexte délicat, où tous les spiritueux sont ballottés (notamment le whisky écossais, dont les volumes vendus au premier semestre 2023 ont baissé de 20 %), le cognac veut croire à une « reprise progressive et non linéaire au cours de l’année 2024 ».

Dans un communiqué diffusé la semaine dernière, le président du BNIC, Christophe Veral, déclare : « Produire et vendre du cognac, c’est encore et toujours se projeter à long terme. Nous avons confiance en la résilience et en la capacité de rebond de notre filière ainsi qu’en la force de notre appellation d’origine contrôlée. »

Il faut ici préciser que cette situation dégradée intervient après un rebond trop vigoureux en 2021, dès les premiers replis de l’épidémie de Covid. « Cette hausse en 2021 et de la baisse en 2022 sont les deux faces d’un même phénomène qui apparaît aujourd’hui comme atypique et anormal en termes d’intensité. De ce point de vue, la dynamique des derniers mois doit être vue comme une étape de normalisation », fait savoir le BNIC dans une note de conjoncture.

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Les 30 millésimes de Denis Lurton

En 1992, Lucien Lurton possède une dizaine de châteaux dans le bordelais, et pas des moindres. Des châteaux qu’il va léguer à ses 11 enfants. Desmirail, 3e cru classé en 1855 de Margaux, sera pour son fils Denis. Depuis, Denis Lurton aura vinifié 30 millésimes : l’occasion de faire un bilan, de marquer aussi le coup et de dessiner un futur.

Denis n’a pas toujours été au château Desmirail. Des études de droit l’ont d’abord amené à être avocat. Il gagnera même le concours d’éloquence du barreau de Bordeaux. Des talents qui le conduisent à abandonner cette carrière pour épouser celle d’acteur. Il le sera pendant trois années, de 1989 à 1992, se formant au cours Florent puis avec Maurice Sarrazin, professeur de théâtre et fondateur du Grenier de Toulouse et décédé en avril dernier.  “Il m’a beaucoup apporté” dit de lui Denis. Et lorsqu’on lui demande s’il y a des similitudes entre le métier d’acteur et celui de viticulteur, Denis réfléchit : “La rencontre avec le public m’a passionné. Comme un public au théâtre, les visiteurs au château attendent aussi quelque chose de nous. L’échange avec le viticulteur créé un lien personnel. Pour eux, on incarne le métier de viticulteur et c’est ce qu’il y a de beau. C’est un métier personnalisé. Ceux qui ont accès à cette clientèle ont un avantage ».

Que retenir de ces 30 vinifications ?
Sur cette question, Denis ne réfléchit pas longtemps : « Les millésimes ! Ils sont un peu comme une famille » comme si chacun était « un enfant avec sa propre personnalité, même si l’on peut dire que le phénomène millésime s’est un peu estompé avec le réchauffement climatique : il y en a moins de mauvais maintenant ». Et puis en contemplatif qu’il est certainement, et toujours apte à s’émerveiller il y a … « la durée ». Il s’explique : « On travaille dans la durée, mais celle-ci peut être parfois pesante. Et elle l’est au moment des vendanges, car il faut savoir ne pas ramasser et attendre la bonne maturité ». C’est un risque certain. Mais « La qualité de la matière première est essentielle. On est de plus en plus stressé surtout quand ça s’est bien passé l’année précédente ». Ce bilan ne signifie pas que le temps s’arrête et l’avenir se dessine.

Le futur
« Je le vois avec ma femme ». Laurence Bastide, son épouse, possède une galerie d’art à Bordeaux, Le Petit Atelier . « Je souhaite lier davantage Desmirail à l’art » explique Denis. C’est elle qui a proposé l’artiste-peintre, Anaïs Vindel pour une exposition au château et pour la réalisation de l’étiquette du 2022 célébrant ces 30 millésimes. « Seulement cette fois-ci. Il s’agissait de marquer un moment précis« . Une étiquette tout en douceur, sur des teintes ocres qui rappellent la terre à laquelle Denis est si attaché.

Blanc sec
« Je suis en pourparlers avec un propriétaire de Cantenac pour acheter 1 hectare. Ce sera vraisemblablement un Vin de France, pas en Bordeaux, ni dans le cadre de la future appellation Médoc blanc ». Le Médoc peut produire des vins blancs hauts de gamme, rattachés à la notoriété de la marque du château.

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Du cognac en images

Production de France 3 Nouvelle Aquitaine, le documentaire de Marie-France Brière revient sur l’histoire de la famille Delamain, entre cognac et littérature. Un voyage à podcaster…

Si une maison méritait une immersion au fond du cognac comme à la surface de la littérature, Delamain s’imposait. Ce documentaire de 52 minutes signé Marie-France Brière revient sur les origines de cette famille en Irlande jusqu’à la saga spiritueuse dans la ville de Jarnac-Charente en passant par l’aventure littéraire parisienne qu’une librairie rue Saint-Honoré témoigne encore aujourd’hui. Pour le cognac, les Delamain font partie de ces familles étrangères qui ont décidé de venir faire le négoce de cette eau-de-vie charentaise, aux côtés des Hennessy, Martell et autres Bache Gabrielsen. Le reste de cette histoire est au fond du verre, une marque indélébile d’eaux-de-vie de très haut rang, essentiellement du premier cru la Grande Champagne. …Des eaux-de-vie distillées sans les lies qui vieillissent sur les bords du fleuve Charente. Côté livre, les héritiers Delamain auront le goût des lettres, de l’histoire, des sciences naturelles, de l’archéologie, etc., etc. Ils laisseront quelques livres dont une Histoire du cognac dans laquelle on nous rappelle le cognac est un produit qui nécessite le temps long. Le beau-frère Chardonne participe aussi à cette histoire littéraire, ce père des Destinées sentimentales mis au ban de la postérité pour fait de collaboration. On ne refait pas l’histoire, on la découvre au fil de ce documentaire qui dévoile surtout le secret de fabrication des plus grands cognacs de la Place. Un podcast aux notes d’agrumes et de rancio. Le voyage proposé par Marie-France Brière mérite un fauteuil Chesterfield, un verre tulipe, quelques centilitres de Pale & Dry et 52 minutes de notre temps.

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Noémie Tanneau, vigneronne engagée… et couronnée !

Désignée « Vigneronne Engagée de l’année » lors des Trophées Bordeaux Vignoble Engagé en juin dernier, Noémie Tanneau a vu son vin sans soufre sélectionné pour être présenté au roi d’Angleterre Charles III lors de son passage à la Cité du Vin de Bordeaux. Une consécration de plus pour cette jeune vigneronne installée il y a quatre ans.

Le roi Charles III n’avait que quelques heures devant lui lors de son passage en région bordelaise ce vendredi 22 septembre, en guise d’escale finale de sa visite officielle de trois jours en France. Et il souhaitait axer cette escale sur le développement durable, entre visite du cru classé bio Smith Haut Lafitte et découverte de la forêt expérimentale de Floirac. Le prestigieux invité a également fait un crochet par la Cité du Vin, où les équipes du CIVB (Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux) l’ont invité à une rapide dégustation : et c’est une cuvée de la jeune vigneronne Noémie Tanneau, du château Saint-Ferdinand à Lussac, qui a été choisie pour être présenté au monarque. Un nouveau coup de projecteur pour celle qui a été sacrée « Vigneronne Engagée de l’année » lors des Trophées Bordeaux Vignoble Engagé en juin dernier.

« C’est extraordinaire », s’enthousiasme Noémie. « Lorsque les équipes du CIVB m’ont contacté pour me dire qu’ils voulaient présenter l’une de mes vins au roi d’Angleterre, j’ai d’abord pensé à ma cuvée prestige, et puis, comme il était question de montrer ce que Bordeaux sait faire en matière de développement durable, j’ai opté pour ma cuvée sans soufre ‘Source’, en cours de certification bio, sans capsule, avec un conditionnement écoresponsable. Je suis extrêmement fière d’avoir pu présenter ce vin, cela montre non seulement un autre visage du vignoble bordelais, différent de celui des crus classés, mais cela montre aussi qu’on peut faire un vin engagé même quand on est à la tête d’une petite exploitation, qu’on est une femme, nouvellement installée, qu’on ne vient pas d’une famille de vignerons… À l’heure où une partie de nos viticulteurs est en souffrance, c’est important de faire passer ce message ».

Les équipes de Buckingham ont-elles déjà contacté Noémie Tanneau pour commander quelques caisses ? Pas encore… En revanche ce coup de projecteur a déjà déclenché quelques coups de fil de particuliers déjà clients, qui ont reconnu l’étiquette à la télévision. Produite à hauteur de 3000 bouteilles environ, Source devrait rapidement se retrouver sold out. C’est ça, le superpouvoir du roi.

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[Lyon Tasting] Les vignobles d’Auvergne-Rhône-Alpes en réalité virtuelle

Présent depuis la 1ère édition de Lyon Tasting, le Comité Vin Auvergne-Rhône-Alpes, représentant l’ensemble des vignobles de la région, innove encore cette année avec une nouvelle animation sur son stand : la découverte de trois vignobles de la région en réalité virtuelle.

Après l’accent mis sur l’œnotourisme sur l’édition 2022 de Lyon Tasting, le Comité Vin a souhaité cette année accompagner la découverte des appellations et dénominations régionales au travers de la dégustation par une immersion à l’aide de trois casques de réalité virtuelle à disposition du public, pour un embarquement de près de deux minutes chacun en Beaujolais, Savoie et le long de la vallée du Rhône, des vignobles septentrionaux à l’appellation drômoise de Grignan-lès-Adhémar.
Cartographie, survol des paysages, aperçu œnotouristique, découverte des paysages et terroirs qui font la spécificité de chacun : embarquez pour un mini-voyage dans ces trois vignobles emblématiques de la région.

Une incroyable diversité
Comme le souligne Isabelle Seigle-Ferrand, directrice du Comité Vin, « l’atout majeur de la région Auvergne-Rhône-Alpes réside dans la diversité incroyable de ses vignobles ». Des confins de l’Auvergne aux frontières alpines, des portes de la Bourgogne à celles de la Provence, les identités viticoles sont nombreuses, avec autant de profils de vins uniques, grâce aux différents cépages et terroirs répartis sur l’ensemble du territoire.

En plus des vignerons, les représentants des ODG (organisme de gestion) de différentes appellations seront présents sur les six stands du Comité, ainsi que la sommelière Caroline Daeschler.
Réunir l’ensemble des acteurs de la filière permet de mieux appréhender cette pluralité de vignobles et mieux comprendre le monde du vin, pour une découverte à 360°, de la dégustation à la vinification, en passant par les caractéristiques des terroirs et des cépages.

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La Tour d’Argent organise la 2e édition de ses « Automnales »

Après deux ans de travaux de rénovation, l’emblématique restaurant du 5e arrondissement de Paris a rouvert ses portes cette année. Du 22 septembre au 23 octobre, il organise à nouveau, uniquement sur le site internet de son épicerie, une opération exceptionnelle de vente de beaux flacons à maturité issus de ses caves. L’occasion de faire de bonnes affaires dès 15 €, livrées à domicile sans frais de port pendant toute la durée de la vente !

Face à la Seine, la Tour d’Argent est un haut lieu de la gastronomie hexagonale depuis la fin du XVIe siècle. Dirigée depuis trois générations par la famille Terrail, cette adresse distille comme nulle autre le raffinement à la française. Et qui dit gastronomie, dit incontournablement cave de haut-vol ! C’est pour faire découvrir quelques-unes des pépites conservées dans des conditions idéales au sein de ses caves, que La Tour d’Argent propose pour la deuxième année consécutive une grande opération promotionnelle. Durant un mois, les internautes pourront découvrir 470 références de vins et spiritueux à maturité (soit près de 1200 flacons), méticuleusement sélectionnées par le Chef Sommelier des lieux Victor González parmi les 14 000 que détient le restaurant. Proposées en petites quantités, toutes ces bouteilles ont été élevées dans les caves historiques du restaurant, et portent le sceau de la Maison, garantissant leur origine et leur vieillissement dans des conditions optimales.

Coups de cœur pour tous
Pour séduire des profils aussi bien néophytes qu’amateurs, voire collectionneurs, le sommelier a imaginé une sélection éclectique, tant par les régions à l’honneur que par les profils de produits et la large gamme tarifaire (de 15 à 4300 €).

La sélection de cette vente se compose ainsi de crus emblématiques du terroir français, avec une prédilection pour la Bourgogne, historiquement amplement représentée dans la bible des vins de la Tour d’Argent (Henri Gouges, Trapet, Méo-Camuzet, Ponsot, Grivot, Groffier, Mortet, Bruno Clair, Lafon, Boillot, Niellon, Pierre Morey…), mais aussi d’autres incontournables, avec par exemple une belle offre venue du Rhône (Chave, Vernay, Clape, Voge, Villard, Clos des Papes, Vieux Télégraphe, Beaucastel…).

Ce mois d’exception sera aussi l’occasion de (re)découvrir des pépites du vignoble français, à l’image de grands vins secs ou liquoreux d’Alsace (Riesling Cuvée Frédéric Emile Trimbach 2008, Riesling Turckhiem Zind-Humbrecht 1997, Riesling Clos Saint-Hune Trimbach 1995, le liquoreux Pinot gris Clos Jebsal S.G.N. Zind Humbrechet 1993), de nectars rouges de Loire à maturité (Bourgueil Vaumoreau Druet 2003, Chinon La Croix Boissée Baudry 2003, Bourgueil La Petite Cave Amirault 2001), ou de jolis flacons venus des terroirs de Bandol, Collioure, Château-Chalon, Cahors, Jurançon…

Venant compléter la proposition de près de cent références confidentielles à prix accessibles et de vins rares, cette sélection inédite se composera aussi de précieux spiritueux et de vieux Portos, comme le Bas-Armagnac Jouanda 1934, le Cognac Fin Bois Quintessence Gourmel, le Calvados Dupont 1976, le Dow’s Vintage 1994 ou encore le Porto Tawny Andresen 1910…

A ne pas manquer : quelques coups de cœur de Victor González

Bandol, Château Pibarnon 1996 – Les vignes en altitude de ce château iconique offrent un superbe rouge soyeux pour cette grande appellation de Provence.

 Cahors, Le Cèdre, Château du Cèdre 1996  – Précurseurs d’une viticulture et vinification saines et non-chimiques dès 1992, les Frères Verhaeghe font honneur à leur terroir des plaines du Lot, avec ce Cahors fait de velours et de passion.

Chambolle-Musigny, La Combe d’Orveau, Domaine Grivot 2006  Le Domaine Grivot sublime comme toujours le Pinot Noir du climat de la Combe d’Orveau, niché entre les Grands Cru Musigny et Clos Vougeot, qui peut encore reposer dans vos caves ou se déguster au gré de vos envies.

Châteauneuf-du-Pape, Clos des Papes 2007 – Paul Avril livre un Châteauneuf-du-Pape exceptionnel, tout en dentelle, sur le grand millésime que fut 2007 pour la Vallée du Rhône.

Marc de Muscat d’Alsace, Domaine Weinbach – La réputation des vins de la famille Faller n’est plus à faire. Leur distillat de Muscat d’Alsace, révélant une eau-de-vie aux arômes profondément exotiques, le prouve une nouvelle fois.

Meursault, Casse-Têtes, Domaine Verget 1994 – Surplombant le village de Meursault au sommet d’une falaise calcaire, le climat Casse-Têtes donne un chardonnay plein de finesse et de minéralité, signé de la patte du grand vinificateur Jean-Marie Guffens. A savourer immédiatement.

Riesling Grand Cru Schlossberg, Cuvée Sainte Catherine, Domaine Weinbach 1997 – Sûrement le Grand Cru le plus réputé de la famille Faller, le Riesling y est complexe et grandiose.

Saumur-Champigny, Le Grand Clos, Château de Villeneuve 2002 – Concentré et à maturité, ce Cabernet-Franc du Château de Villeneuve enchante et enivre.

Informations pratiques :

Prix : de 15€ à 4300€

À retrouver uniquement sur le site de l’Epicerie de la Tour d’Argent : www.epicerie.tourdargent.com

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Enfin un site 100% dédié à l’armagnac !

Lancé il y a quelques mois, le site La Maison de l’Armagnac est un repaire inestimable pour tous les amateurs de l’eau-de-vie gasconne. Une bonne idée à cliquer pour dénicher vos idées cadeaux à l’approche des fêtes de fin d’année.

Delord, Castarède, Laubade, Darroze, Dartigalongue, Tariquet, Arton, Fontan, Charron, Espérance, Monluc, Gelas, Sempé… Les plus beaux noms de l’armagnac et leurs plus beaux trésors sont réunis sur un site 100% dédié à la plus vieille eau-de-vie française, La Maison de l’Armagnac. Lancé il y a quelques mois, ce site est une initiative de Louis Broine, un « enfant du Sud-Ouest », qui a effectué des études de commerce spécialisées dans le vin et les spiritueux à Bordeaux, avant d’approfondir ses connaissances à l’Institut de la Vigne et du Vin. Il débute sa vie professionnelle au cœur du négoce bordelais, puis occupe des postes dans la grande distribution (Grand Chais de France notamment), avant une expérience dans la bière chez Karlsbrau. Il s’offre ensuite une autre vision commerciale dans l’horlogerie (directeur régional pour la marque Tissot pendant plus de trois ans).

Passionné d’armagnac, Louis Broine entend faire « partager l’aventure des femmes et des hommes qui cultivent la vigne, élaborent leurs vins, distillent et élèvent leurs plus belles eaux-de-vie » et surtout « faire découvrir les meilleurs armagnacs des Maisons réputées, mais aussi dénicher pour nos clients de jeunes auteurs d’armagnacs qui n’hésitent pas à emprunter avec audace et talent des chemins nouveaux ».

Le site propose à la vente plusieurs centaines de références, que l’internaute peut dénicher en cherchant par terroir, par nom de maison, par compte d’âge, etc. Il comporte aussi de nombreuses actualités sur l’eau-de-vie gasconne et ses acteurs.

Le site de la Maison de l’Armagnac

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