Dans les coulisses du concours ASI du Meilleur sommelier du monde

L’activité ne faiblit pas du côté de l’Union de la Sommellerie Française (UDSF) et de l’Association de la Sommellerie internationale (ASI), avec les sélections pour le Meilleur Jeune sommelier de France et l’organisation du Meilleur Sommelier du Monde qui se déroulera en février prochain à Paris

Des épreuves prévues sur une semaine, du 7 au 12 février, avec pas moins de 67 délégations attendues. Cet événement, organisé tous les trois ans par l’ASI, se déroulera à Paris, en partenariat avec l’association des sommeliers du pays d’accueil : l’UDSF. « C’est une chance, voire un privilège de participer à l’organisation de cette manifestation, mais c’est aussi beaucoup d’organisation, souligne Philippe Faure-Brac, Président de l’UDSF et lui-même Meilleur sommelier du monde 1992. La dernière fois que cet événement a eu lieu en France c’était il y a 34 ans. Nous œuvrons de concert aux côtés de l’ASI afin que le comité technique prépare au mieux l’accueil de cet événement hors norme : une semaine à découvrir les aptitudes des meilleurs sommeliers du monde, c’est un moment unique ! »

La Team France

Après des épreuves de haut vol, le jury a désigné, parmi les six sommeliers candidats, Pascaline Lepeltier (MOF et Meilleure Sommelière de France 2018, restaurant Chambers, à New York) pour représenter la France. Son suppléant sera Benjamin Roffet (MOF 2011, et Meilleur Sommelier de France 2010, restaurant Le Jules Verne). La distance n’est pas toujours gage de facilité pour la jeune femme qui bénéficie d’un entourage très présent afin de la préparer pour cette compétition de haut niveau. « La Team France a été créée pour accompagner Pascaline au mieux et la soulager de tout ce qui peut l’être. Elle a régulièrement des visioconférences avec David Biraud afin de s’entraîner dans les meilleures conditions et de se sentir soutenue », précise Philippe Faure-Brac.

Le déroulé des épreuves

À cette occasion, un programme taillé au cordeau a été organisé afin de recevoir les délégations internationales avec le niveau d’exigence requis. Les sommeliers en lice pour le concours seront reçus à l’hôtel Pullman Montparnasse, lieu où se dérouleront également les quarts et demi-finales. À l’issue de ces épreuves, l’annonce des demi-finalistes se fera à l’Hôtel de Ville de Paris. Pour finir, La Défense Arena accueillera la finale du Meilleur Sommelier du Monde le dimanche 12 février 2023. Une salle d’ampleur afin de pouvoir accueillir du public, car oui ! Cet événement sera accessible à tous sur réservation en billetterie. À vos agendas donc !

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Vrac et jeunes vignerons, nouveautés de Millésime Bio 2023

Avec l’annonce des nouveautés du prochain salon 2023, Millésime Bio a présenté une étude sur la notoriété et la perception des labels bios.

Pour le prochain Millésime Bio, le premier salon de vin bio du monde a commandité une étude CSA pour comprendre la place du bio sur les quatre marchés français, belge, britannique et allemand dans le paysage face à la multiplicité des labels. N’ont été pris en compte que ceux ayant pour facteur commun l’interdiction systématique de l’utilisation de produits de synthèse, le contrôle annuel par un organisme indépendant et une reconnaissance au bout de trois ans, y compris les labels complémentaires prolongeant le cahier des charges bio comme ceux en nature et biodynamie. N’ont pas été retenus dans l’étude les labels vegan, HVE, RSE, Terra Vitis et Vignerons Engagés. Il apparaît que 89 % du panel de 1000 personnes interrogées savent ce que signifie le label bio (avec 96% de reconnaissance du  logo) devant la mention Raisonnée, RSE et biodynamie. Quelque soit le pays, les labels bios apparaissent comme les plus connus, surtout en France et en Allemagne, un peu moins en Grande-Bretagne, la biodynamie étant davantage reconnue en Allemagne, la RSE en France. Les critères majeurs de choix du bio restent l’environnement, la santé du consommateur et les qualités organoleptiques, le prix étant considéré comme justifié selon la déclaration de plus de 60% des répondants. Le label se démarque par une notoriété plus forte et un gage de confiance pour environ 7 personnes sur 10 dans tous les pays. « Les labels bios se sont imposés en termes de référence, même si il faut continuer à éduquer et à sensibiliser pour augmenter leur notoriété et renforcer la communication sur la non utilisation des produits de synthèse » commente Nicolas Richarme, président de SudVinBio. Les consommateurs sont d’ailleurs en attente d’autres démarches de la filière comme la réduction des emballages, une utilisation durable des ressources naturelles, à une production sans soufre, un commerce plus équitable, la préservation de la biodiversité, les circuits courts étant surtout demandés en France et en Belgique, la réduction de l’empreinte carbone en Grande Bretagne.

Un salon unique au monde en pleine progression

Le salon, unique car porté par une association de producteurs, avait démarré avec 15 exposants en 1993, pour atteindre 277 en 2008, 902 en 2017 avant de franchir la barre d’un millier avant le Covid, « Et nous espérons pour le prochain salon atteindre les 1500 avec 18 pays représentés, précise Jeanne Fabre, présidente de Millésime Bio. Nous visons 10 000 visiteurs, un chiffre que nous avions déjà atteint en 2020 avant la crise sanitaire, notamment grâce à l’ouverture à d’autres boissons alcoolisées et cette année, au vrac », sans oublier le salon digitalisé du 23 et 24 janvier.

Autre nouveauté : un nouvel espace spécifique aux jeunes vignerons (de moins de 40 ans et installés depuis sept ans maximum). Pour les 30 ans du salon, il est prévu une soirée à l’opéra Berlioz de Montpellier, et un grand forum sur l’avenir de la filière. Seront également évoqués les problématiques du réchauffement climatique et de la ressource en eau. Dans l’attente des résultats du marché bio 2022, Nicolas Richarme a rappelé que « la production avoisinait 2,2 M hl depuis trois ans, et qu’elle devrait se rapprocher des 3 M hl cette année dont 60% issus d’Occitanie ». Si les ventes semblent peiner sur certains circuits de distribution comme la Grande Distribution ou les cavistes, elles se maintiennent au global grâce au poids des ventes directes en circuits courts qui avoisinent les 45%. « Nous notons toujours une croissance par pallier avec une belle offre bio (le taux de de conversion est stable autour de 4% par an) qui n’est pas en crise dans la viticulture, contrairement à d’autres filières bio » insiste Nicolas Richarme. La France est d’ailleurs devenue le plus grand vignoble bio du monde avec 159 868 ha dont 90 298 en bio et 69 500 en conversion – seulement 13 426 ha en 2001. Elle a ainsi doubler cette année l’Espagne (142 177 ha) et l’Italie (117 318 ha). Le vin représente 20% de la Surface Agricole Utile (SAU). L’Hexagone a enregistré en 2021 un chiffre d’affaires de 1,7 Mds€, en croissance de 23% sur deux ans entre 2019 et 2021 (+ 9% en 2021). « Comparé aux autres filières autour de 10%, le vin apparaît comme un bon élève, souligne Nicolas Richarme. Bridés par le manque de volumes, nous avons d’abord privilégié le marché français, mais aujourd’hui, la marge de développement est à l’export qui a déjà progressé de 57,5% en deux ans avec un CA de 552 M€. Il va falloir se battre à l’international pour aller chercher de nouveaux marchés ».

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Aux Hospices de Beaune, le record collectif et émouvant du négoce bourguignon

La pièce de charité des ventes 2022, un corton grand cru choisi en hommage à Louis-Fabrice Latour, a suscité un élan de générosité de Gilles de Larouzière (Bouchard Père et Fils) et des autres grandes maisons de Bourgogne, qui ont établi un nouveau record.

Un moment dont la Bourgogne se souviendra. Lors de la 162e édition des ventes aux enchères des Hospices de Beaune, dimanche 20 novembre, la prestigieuse pièce de charité a uni acheteurs, maison de vin et personnalités dans le rire et les larmes.

Après une dizaine de minutes d’enchères palpitantes, ce corton grand cru a été remporté par la maison Bouchard Père et Fils et son président Gilles de Larouzières Henriot, qui a accordé 650 000€  pour ce fût de 228 litres. Une somme complétée par les 110 000€ de dons de l’Union des Maisons de Vins de Grande Bourgogne, qui réunit les grands noms du vignoble, et 50 000€ de la maison Drouhin. Total : 810 000 euros. Le record de 2021 (800 000€) est battu, par des Bourguignons qui plus est.  « Ça reste à la maison, c’est merveilleux », s’est exclamé Benoît Magimel, parrain de l’édition aux côtés de Flavie Flament.

Albéric Bichot et Frédéric Drouhin, les yeux embués, ont pris la parole à la suite, rappelant que cette cuvée avait été choisie en hommage à leur confrère et ami Louis Fabrice Latour [lire encadré], décédé en septembre à l’âge de 58 ans.

Un duo Flament-Magimel efficace

La somme sera partagée par deux associations dédiées à la protection de l’enfance. Princesse Margot, créée par Muriel Hattab, aide les enfants atteints de cancer et leurs proches en France. Vision du Monde, plus internationale, crée des projets de soutien aux enfants victimes de la pauvreté et de mauvais traitements à travers le monde.

Deux organisations bien aidées par Flavie Flament et Benoît Magimel. La journaliste et l’acteur ont formé un duo complice, allant à la rencontre des plus gros acheteurs de la salle pour les pousser à enchérir, sous les rires et applaudissements.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, les enchères se poursuivent. Elles promettent de se finir tard dans la soirée, de par les importants volumes en jeu, un total de 802 pièces de vin. Le résultat total, qui bénéficiera à l’hôpital de Beaune, promet lui un record.

La famille de Louis Fabrice Latour invitée à lui rendre hommage

Patricia et Eléonore Latour, épouse et fille de Louis-Fabrice Latour, ont rendu hommage à cette figure de la Bourgogne viticole en ouverture de la vente. «Cette année, Louis-Fabrice n’est plus parmi vous. Mais la vente continue. Les malades et associations qui en bénéficient attendent votre générosité. Je voulais donc remercier les Hospices d’avoir dédié cette pièce à Louis-Fabrice. Ce geste nous a touchés personnellement, ainsi que la maison Latour. L’action des Hospices peut parfois vous paraître désincarnée. Je peut vous dire, pour l’avoir vécue de manière personnelle, qu’elle est bien réelle. C’est à vous de continuer de la faire vivre aujourd’hui», a déclaré Patricia Latour, longuement applaudie par la salle.

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Flavie Flament : « Je serais déçue si on n’atteint pas le million ! »

Marraine des ventes des Hospices de Beaune, qui se dérouleront ce dimanche 20 novembre, l’écrivaine et journaliste soutiendra lors de l’événement l’association d’aide à l’enfance Vision du Monde, représentée par sa directrice Camille Romain des Boscs. Entretien croisé.

Ce soir, lors de la vente des Hospices, Vision du monde va chercher à récolter un maximum de fonds pour la cause de l’enfance via la pièce de charité. Respectivement directrice et marraine de l’association, vous êtes vous préparées à ce moment très médiatisé ?

Flavie Flament : « J’y pense depuis quelques temps déjà, mais je ne cherche pas à tout planifier. C’est un moment d’humanité, il faut y aller au feeling. La performance de Pio Marmaï l’année dernière est inspirante. Mais bien sûr je ne chercherai pas à l’imiter. D’ailleurs, je ne pourrais jamais dire ‘‘c’est mou du cul’’ devant un public d’acheteurs [rires]. »

Camille Romain des Boscs : « Bien sûr, nous préparons l’événement depuis que Vision du Monde a été choisie parmi les association bénéficiaires. Je serai aux côtés de Flavie pendant la vente, en soutien. »

Quel est votre objectif ?

Flavie Flament : « C’est le million, c’est officiel ! Si on n’atteint pas cette somme, je serais déçue ! La cause de l’enfance le vaut bien. On est passé de 600 000€ à 800 000€ en 2021, alors pourquoi pas un cap supplémentaire cette année. »

Camille Romain des Boscs : je ne m’avancerai pas autant [rires]. Pour chaque euro qui ira à notre cause je serai déjà contente. Je suis convaincue que Flavie et Benoît [Magimel, également parrain de l’association pour cette vente, ndla] vont enthousiasmer le public.

Comment vous êtes-vous rapprochées ?
Camille Romain des Boscs : « Une amie commune a fait le lien. »

Flavie Flament :« Je connaissais déjà l’association. Pour moi, accepter la proposition de Camille de devenir marraine était une évidence. »

Une évidence en lien avec votre parcours de vie ?

Flavie Flament : « Oui, j’ai malheureusement été touchée de près, ayant subi des abus plus jeune.  S’il y a bien une cause qui me touche, c’est celle de la protection de l’enfance. Et j’ai toujours considéré que les victimes étaient les mieux placées pour porter cette cause. Je me suis déjà engagée pour faire évoluer le délai de prescription des crimes sexuels. C’est chose faite, et maintenant je continue le combat autrement. »

Camille Romain des Boscs : « La personnalité lumineuse et positive de Flavie correspond à l’ADN de notre association, et son parcours correspond à nos valeurs. C’est une grande fierté de l’avoir auprès de nous. »

Ce week-end est aussi celui des vins de Bourgogne. Font-ils partie de vos péchés mignons ?
Flavie Flament : « En fait, je ne bois que des bourgognes… En particulier les rouges de la Côte de Nuits et de la Côte de Beaune. Je ne suis jamais déçue et j’aime beaucoup leur raffinement. »

Camille Romain des Boscs : « je suis originaire du Sud-Ouest et amatrice des bordeaux. Mais j’ai épousé un bourguignon qui m’a converti à la beauté des vins de Bourgogne et de leurs terroirs. Il ne faut pas lui dire ! [rires] »

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[Avent du vin] Les Calendriers pour patienter !

Le compte à rebours avant Noël est bientôt lancé ! Si vous manquez d’idées pour vos cadeaux, ou que vous souhaitez juste vous faire plaisir, pas de panique. Chaque année, Terre de vins vous trouve LES pépites à offrir. Notre calendrier de l’Avent fourmille de bonnes idées, de belles bouteilles, de beaux ouvrages, et de flacons de champagnes indispensables à savourer… En attendant le notre qui démarre à partir du 1er décembre, voici quelques calendriers originaux à dénicher pour ce mois de fête !

Calendrier numéro 1 – Alsace

Voici la Maison Henri Ehrhart, située au cœur du vignoble alsacien à Ammerschwihr. L’entreprise familiale propose pour les fêtes de fin d’année 2022 un concept inédit : le calendrier des dimanches de l’Avent. Ce n’est pas un calendrier comme les autres. C’est avec 4 fenêtres et non 24 que le calendrier de la maison Alsacienne est constitué.


Quatre bouteilles pour les 4 dimanches de l’AventQuatre vins sélectionnés offrant un tour d’horizon des vins d’Alsace

Pour découvrir les vins, il suffit de détacher l’empiècement dessiné en forme de bouteille: un riesling, un pinot noir, un gewurztraminer et un crémant-d ‘alsace brut.

Des accords mets & vins

Derrière chaque fenêtre, découvrez une recette à réaliser pour un parfait accord mets et vin.

Prix du calendrier : 29,90 € à retrouver ici ➡️ henri-ehrhart.com

Calendrier numéro 2 – 12 grands vins

Eco-friendly et conçu comme une pièce design à part entière, la Maison Wineted lance un Calendrier de l’Avent prestigieux et en édition limitée qui se compose de 12 grands vins français et de 12 mets issus du savoir-faire et de l’excellence de nos régions.

Dans chacun des 24 tiroirs, se trouve ce qu’il se fait de plus raffiné en France. Des petites cuvées de vins exceptionnels comme celle du Château d’Yquem, Château Cheval Blanc, Champagne Louis Roederer… Mais aussi des mets les accompagnant pour des accords délicats : des chocolats signés Alain Ducasse ou encore de la truffe de la Maison Henras. Des produits rares d’un raffinement inégalé pour une exaltation des papilles, poussée à son paroxysme.

Prix du calendrier : 1 500 € 
Disponible sur ➡️ maison-wineted.com

Calendrier numéro 3 – 12 nuits avant Noël

Flakon propose un calendrier de l’Avent qui contient 12 vins de monde entier figurant parmi les 10 % des vins les mieux notés au monde selon Vivino ( comme château Coutet – Saint-Émilion Grand Cru 2019, château Saint-Roch – Côtes du Rhône 2020 ou encore Domaine du Chardonnay – chablis 1er cru vosgros). Vous trouverez donc dans ce coffret de l’Avent 12 bouteilles de vin de 100 ml chacune, de quoi partager avec une autre personne pendant les fêtes.

Ce calendrier conviendra aussi bien aux débutants qu’aux experts. Chaque coffret vient avec un carnet de dégustation ainsi que des fiches explicatives pour apprendre à déguster comme un pro ou approfondir ses connaissances sur le vin.

Avec 100ml, vous aurez une quantité de dégustation professionnelle pour deux personnes, qui vous permettra d’apprécier chaque vin sans avoir à finir ou jeter les bouteilles. Vous pouvez même personnaliser un petit mot et le faire glisser à l’interieur du calendrier !

Vous retrouverez à l’intérieur :

• 6 Rouges
• 2 Blancs secs 
• 2 Rosés
• 2 Liquoreux
+ 1 carnet de dégustation offert

Prix du calendrier : 129 € 
Disponible sur ➡️ flakon.fr

Calendrier numéro 4 – les vins français

Find A Bottle vous propose cette année le Calendrier de l’Avent des meilleurs vins français.

Au programme, un calendrier composé de 24 Vinottes de 2cl à déguster à l’aveugle pour découvrir des vins 100 % Français! Cherry on the bouteille, en cadeau, un Stop-Goutte Find A Bottle pour vous accompagner dans tous vos dégustations et bon de réduction de 10 % valable sur leur site pour commander les vins qui vous auront le plus plu. Mais aussi pour découvrir une cave à vins de plus de 400 références parmi les meilleurs domaines français ! 

Si vous avez décidé d’offrir ce calendrier, vous avez également la possibilité d’insérer un message personnalisé sur papier qui sera glissé avec le calendrier.

Prix du calendrier : 68,90 € 
Disponible sur ➡️ findabottle.fr

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Vins des Hospices de Beaune 2022 : nos coups de cœur

Une fraîcheur préservée, des extractions délicates et une gourmandise immédiate forment le profil des vins qui seront vendus ce dimanche 20 novembre dans les halles de Beaune, à des acheteurs du monde entier.

Des vins primeurs, mais un plaisir immédiat. Voilà l’impression laissée par les 2022 du domaine des Hospices de Beaune, ce samedi 19 novembre, à la veille de leur vente aux enchères. Après cette année de sécheresse, à laquelle la vigne a admirablement résisté, donnant de beaux rendements, les cuvées proposées par l’hôpital-vigneron convainquent.

Des cortons généreux

En rouge, le beaune 1er cru Guigone de Salins se distingue par son volume en bouche et son aromatique généreuse de burlat et fruits noirs écrasés. Autre beaune emblématique, le 1er cru Nicolas Rolin offre une grande complexité, avec des nuances de fleurs séchées au nez et cacao en bouche, ainsi qu’une énergie saline en finale.

Côté grands crus, les cortons ont fait l’unanimité. Le Bressande Charlotte Dumay s’appuie sur une magnifique charpente, tandis que le Chaumes Docteur Peste, charnu, allie minéralité et notes gourmandes de moka et cacao. Le Renardes se révèle quant à lui dans toute sa bonhommie, avec un fruit juteux de l’attaque à la finale.

Les meursaults taillés pour la garde

En blanc, le pouilly-fuissé offre une explosion de fruits jaunes. Le Beaune 1er cru Clos des Mouches – nouvelle cuvée – est à la hauteur de son terroir avec une élégance et une longueur rares. Non loin, les cinq Meursault 1er cru ont bluffé l’assistance de dégustateurs professionnels. Leur profondeur et leur complexité en font sans aucun doute des candidats à une longue garde. Enfin, mention spéciale pour le très affable Corton-Charlemagne grand cru ‘‘Roi Soleil’’, ample et charnu, sur les fruits du verger bien juteux et avec d’élégantes notes salines en finale.

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Beaujolais Nouveaux : illustrer le foisonnement des acteurs

Simple, belle, efficace et symbolique : la nouvelle communication visuelle du Beaujolais Nouveau met en avant toutes les caractéristiques et les forces du primeur. Explications avec la directrice artistique de l’agence Sowine, Céleste Bigo, et illustratrice de la campagne.

Quelles ont été les idées qui ont guidé la création de l’affiche ?

Nous sommes tout de suite partis sur quelque chose de moderne, avec le souhait de mettre fortement en avant la date, car nous avons constaté que beaucoup de personnes connaissent les Beaujolais Nouveaux mais ne l’ont pas forcément associé au troisième jeudi de novembre précisément. C’était donc notre point d’entrée, et nous avons utilisé des couleurs qui fassent écho à cette modernité que nous voulions figurer. Le jaune est la couleur utilisée par Interbeaujolais pour ses primeurs, nous avons donc opté pour un bleu nuit à la fois pour contraster avec ce jaune et donner un côté pop, mais aussi pour rappeler que la célébration de l’arrivées de Beaujolais Nouveaux se fait le soir et la nuit du troisième jeudi de novembre, et que c’est une nuit conviviale et de partage. Idem pour le rouge rosé qui est utilisé : nous ne voulions pas un rouge qui ressemble trop au rouge du vin, mais un rouge polyvalent, qui traduise la diversité des cuvées et l’arrivée des Beaujolais Nouveaux rosé. Et le choix de couleurs primaires nous paraissait résonner tout naturellement avec les vins primeurs.

La diversité semble être le mot-clé de votre démarché créative, vous parlez même de foisonnement.

Oui, c’est clairement ce que nous voulions mettre en avant et qui représente les Beaujolais Nouveaux. A la fois donc sur la diversité des cuvées, en couleur et en profil, mais aussi sur le foisonnement des acteurs qui participent à la création et à la diffusion des vins. Quand j’ai crée l’illustration, je suis partie des vignerons qui figurent en bas de l’affiche, pour arriver aux distributeurs en haut. Ce foisonnement est dynamique, exprimé par les couleurs vives et joyeuses qui renforcent l’énergie de la composition.
Nous voulions aussi souligner la jeunesse et les façons de vinifier des nouveaux vignerons, en reprenant des codes d’expression plus « craft ». Nous voulions donc que l’illustration traduise cette générosité, cette modernité et cette convivialité qui caractérisent les primeurs.

Pour vous, que représente le Beaujolais Nouveau et comment allez-vous le fêter ?

C’est un vin populaire, une fête traditionnelle, une bonne occasion de découvrir les premiers vins de l’année. C’est la convivialité, d’ailleurs nous l’avons célébré hier soir avec l’équipe dans un bar parisien qui porte le même nom que moi (ce n’est pas fait exprès !), le Bigo. La diversité des cuvées donnent envie de les découvrir, pour dénicher celle qui nous plaira le plus et saisir les différences de terroirs et de manière de vinifier entre chacune d’elles.

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Sauternes : de la qualité et enfin du volume!

Après une série de millésimes difficiles, 2022 aura connu lui aussi quelques vicissitudes mais celles-ci ont été compensées par une très belle qualité de vendanges et un rendement moyen que l’appellation n’avait pas connu depuis longtemps : une bouffée d’oxygène dont elle avait bien besoin.

Jean-Jacques Dubourdieu, co-président de l’appellation et propriétaire de Doisy-Daëne, égrène ce que furent les cinq dernières années. 2017, le gel ; 2018, la seule année satisfaisante ; 2019, « il y a eu beaucoup de casse car nous avons dû beaucoup jeter à cause de la pluie » ; 2020, la grêle ; 2021, un gel sévère et pratiquement pas de récolte. Autant dire que 2022 était attendu avec une acuité particulière.

Un calendrier météorologique à suspens

Patrick Lamothe du château Haut Bergeron le décrit, en insistant sur le stress que les viticulteurs ont connu : «Nous avons gelé, début avril. Mais il a fait chaud de suite après les gelées et le contre bourgeon a démarré rapidement ». Il poursuit sur l’épisode qui a suivi : « la sécheresse ? on s’en n’est pas trop soucié au départ. Mais il y a eu de l’inquiétude ». Une inquiétude justifiée car si la vigne a plutôt bien encaissé le déficit hydrique, l’absence de pluie bloquait le développement du botrytis, ce champignon que les viticulteurs de Sauternes Barsac attendent avec impatience car c’est lui qui déshydrate la baie du raisin et permet au jus de gagner en concentration, tout en apportant des arômes particuliers et recherchés (miel, coing, abricot, fruits exotiques et fruits confits).

Sandrine Garbay ne dit pas autre chose et donne la date ou tout a basculé : « il a plu du 24 au 29 septembre ». Si bien qu’il y a un avant et un après et donc deux qualités de raisins, chacune présentant ses avantages. Elle poursuit : « les premières tries avant la pluie ont donné des raisins plutôt passerillés ». Puis il a fallu attendre un peu que la pluie installe un climat humide et que le botrytis se développe sur le grain (voir photo). Tout s’est accéléré sur les 3 ème et 4 ème semaine d’octobre, avec de très belles tries, très homogènes.

Une variété de lots

« On va bien s’amuser sur les assemblages avec des différences de style entre le début et la fin des vendanges » déclare Jean-Jacques Dubourdieu.

Avec ces contraintes de stress hydrique et de fortes chaleurs, les deux cépages emblématiques, le sauvignon et le sémillon, n’ont pas réagi de la même manière : il faudra en tenir compte. De plus, raisins passerillés et raisins botrytisés ne donnent pas les mêmes résultats : « les grains passerillés ont du goût. Ils vont apporter le fruit frais et les notes de raisin sec mais n’ont pas la complexité du grain botrytisé » explique Sandrine Garbay.

En outre, les concentrations un peu juste en début de vendanges (20° potentiel) n’ont cessé de monter vers la fin octobre pour atteindre sans difficulté 24/25°. On a même fini à 28° à Haut Bergeron et à Guiraud. Des degrés qui demandent une vigilance de la part du vinificateur car les fermentations peuvent s’arrêter et laisser le vin sur un niveau de liqueur trop haut.

Enfin, c’est l’acidité et la fraîcheur qui équilibre la liqueur, une acidité qui diminue à mesure que la concentration en sucre augmente : avoir du sucre mais aussi de l’acidité est un exercice d’équilibriste. Mais avec cette multitude de lots, il sera possible d’obtenir un juste équilibre entre alcool / liqueur / acidité.

Enfin, du volume

Sans atteindre les rendements d’une année normale, on sera autour de 15 hl/hectares à Haut Bergeron, 10hl/ hectares à Guiraud et à la Tour Blanche, 17hl/ hectares à Doisy-Daëne. Des rendements jugés satisfaisants surtout après voir vécu des années difficiles.

Miguel Aguirre, à La Tour Blanche, dit que « ce millésime marquera les esprits. C’est impressionnant de vivre pune telle année ». Autant de part l’inquiétude due à la météo que par la variété et la qualité de la vendange. « Cela va donner un millésime généreux et concentré ». Et pour conclure, en évoquant les tracas du gel et d’un été sec et chaud, Patrick Lamothe, à Haut Bergeron, se plait à dire cette maxime : « rien n’est jamais gagné, et avec ce millésime jamais rien n’a été perdu, car il finit en beauté ».

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Majors du Tastevinage en Bourgogne : 11 pépites en vue

Le Tastevinage, grande sélection à l’aveugle de vins de Bourgogne, distingue chaque année ses coups de cœur parmi plus d’un millier d’échantillons : ce sont les ‘‘majors du Tastevinage’’. Les lauréats ont été dévoilés jeudi 17 novembre, au château du Clos de Vougeot.

Le « meilleur du meilleur ». Voilà comment Vincent Barbier, de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin, qualifie les majors du Tastevinage. « Lors de chaque édition du Tastevinage, des dégustateurs professionnels retiennent, à l’aveugle, environ un tiers des centaines de vins présentés. Puis, parmi ces cuvées tastevinées, ils indiquent leurs coups de cœur. » Ce sont les majors du tastevinage.

Ils étaient 11 domaines à recevoir la distinction suprême, jeudi 17 novembre au château du Clos de Vougeot. Nous les avons dégustés.

Crémant de Bourgogne Brut Tasteviné – Maison Veuve Ambal

Le grand classique de la maison, apprécié pour son équilibre. Son attaque franche laisse place à un profil gourmand, sur des notes de citron et de fruits blancs.

Chablis 1er Cru Fourchaume 2019 Tasteviné – La Chablisienne

Un cru réputé chaleureux en année solaire : ce cocktail ne pouvait donner qu’un chablis riche et expressif. Un régal immédiat, et intense. Mais la minéralité propre aux grands terroirs de Chablis structure ce chardonnay, lui laissant de belles années devant lui.

Santenay 1er Cru Clos Faubard 2020 Blanc Tasteviné – Maison Patriarche Père & Fils

Niché entre les Beauregard et les Beaurepaire, ce grand terroir de Santenay offre un blanc de gastronomie : grand volume en bouche, minéralité puissante et aromatique élégante, sur le miel et la fleur de tilleul. Quelle classe !

Corton-Charlemagne Grand Cru 2020 Tasteviné – Domaine Françoise André

Quelle complexité ! En bon Corton-charlemagne, ce blanc dévoile un mille-feuille aromatique (fleurs blanches, amandes grillées, miel, coing, salinité…) et une trame à la longueur infinie.

Bourgogne Pinot Noir 2020 Tasteviné – Domaine Mongeard Mugneret

Un vrai nectar de fruits noirs, savoureux et juteux, avec en prime la délicatesse du pinot pour ce domaine habitué des majors. Exceptionnel à ce niveau d’appellation.

Bourgogne Hautes-Côtes de Nuits Les Dames Huguettes 2020 Rouge Tasteviné – Domaine Fribourg Hacquard

Gourmand et spontané, ce pinot noir est destiné à un plaisir immédiat.

Marsannay Sampagny 2020 Rouge Tasteviné – Maison Pierre Naigeon

Un marsannay racé aux accents épicés.

Aloxe-Corton 2020 Rouge Tasteviné – Domaine Manuel Olivier

5e major pour Manuel Olivier ! Son Aloxe présente un profil sapide et énergique, qui s’accompagne d’une aromatique concentrée, sur les fleurs séchées, les fruits noirs et le cacao. Grande finesse de tanins.

Beaune 1er Cru Clos du Roi 2020 Rouge Tasteviné – Maison Bouchard Aîné & Fils

Un vin profond, aux notes de fruits noirs juteux et de fruits secs toastés. Il exprimera tout son potentiel après quelques années de garde.

Pommard 1er Cru Les Argillières 2020 Tasteviné – Les Héritiers Saint-Genys

Nouvelle reconnaissance pour ce jeune domaine qui avait déjà fait sensation avec ses mercureys Clos Marcilly il y a deux ans. Voici cette fois un pommard terrien, à la matière ample, qui charme par ses arômes de fruits noirs et de cacao, le tout sur une structure tannique fondue.

Clos de la Roche Grand Cru 2020 Tasteviné – Maison Patriarche Père & Fils

Deuxième récompense de l’année pour Patriarche, qui propose ici un Clos de la Roche solaire et très persistant, à attendre bien sûr.

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Qui peut acheter aux Hospices de Beaune?

La vente de charité bourguignonne, dont la prochaine édition se tient ce dimanche 20 novembre, fonctionne sur un principe original : les acheteurs privés laissent bien souvent une maison de négoce opérer à leur place. Celle-ci gardera le vin au moins un an et demi avant que vous ne puissiez le récupérer…

On ne fait pas n’importe quoi avec les vins des Hospices de Beaune. Ces cuvées primeur prestigieuses, issues de vignes offertes à l’institution par des donateurs depuis des siècles, déchaînent les passions chaque année lors d’une vente organisée le 3e week-end de novembre. Qui s’offre ces vins ? D’abord les vignerons et négociants, qui peuvent ainsi diversifier leur gamme.  Mais en principe, n’importe quel amateur peut participer. En principe seulement : savoir enchérir aux Hospices n’est pas donné à tout le monde.

Il faut d’abord évaluer son budget. Car ici, le vin s’achète en pièces, nom donné aux tonneaux de 228 litres. Comptez au moins 20 000 euros pour un beaune ou un santenay. Et plus de 100 000€ pour un grand cru. Ce n’est pas fini : il faut ajouter le prix du fût, la commission de la maison d’enchères, et les frais d’élevage…

Passer par un négociant, la voie la plus sûre

Vous avez les moyens ? Tant mieux. Il est maintenant temps de se préparer. Dans l’ébullition de ces enchères, ne tentez pas d’arriver à l’improviste, car le vin de vos rêves risque de vous passer sous le nez.  A vos côtés dans la salle, des centaines d’acheteurs aguerris ont peaufiné leur plan d’action pendant des semaines.

Avant de vous asseoir sur les chaises rouges des halles, vous devez ainsi avoir déterminé quelle(s) cuvée(s) acheter, à quel budget, et anticipé le comportement des autres acheteurs. Rien que ça. Raison pour laquelle, dans les faits, vous passerez probablement par une maison de négoce bourguignonne, inscrite sur la liste officielle des Hospices, pour vous représenter. Un choix judicieux, car vos achats devront de toute façon poursuivre leur élevage chez un négociant-éleveur bourguignon pendant 18 à 24 mois. D’une pièce deux coups…

Plus d’informations sur sothebys.com


Acheter à la bouteille : un alternative Depuis quelques années, la maison Albert Bichot, acheteur n°1 des dernières ventes, propose un système d’achat de vins des Hospices de l’année en pré-vente, à partir d’une bouteille. Le choix est limité à une petite sélection de cuvées. Inscription et informations sur hospices-beaune.com

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