[Wine Paris] Le nouveau pôle vins et spiritueux des familles Piffaut et Battault

Les maisons Piffaut Vins et Domaines (Veuve Ambal) et Gabriel Boudier Dijon se sont rapprochées pour constituer un nouveau pôle vins et spiritueux en Bourgogne

Les familles Piffaut et Battault qui se connaissent depuis longtemps étaient en discussions exclusives depuis plusieurs mois : l’intégration de Gabriel Boudier (40 M€ de CA), déjà distribué en GD depuis 2020 par le groupe Piffaut (100 M€ de CA) présidé par Eric Piffaut a été signée début février et devient une filiale. François et Yves Battault seront actionnaires du nouvel ensemble qu’ils accompagneront dans la transition, leur nièce Claire Battault, la 4e génération à l’opérationnel, intègre le groupe aux côtés d’Aurélien Piffaut, président du directoire de FPVD qui devient président de Boudier. « Ce rapprochement de deux entreprises très complémentaires est le fruit de longues années de collaboration amicale entre les deux familles » confirme Yves Battault. « Il est la poursuite commune de deux belles aventures entrepreneuriales » ajoute Eric Piffaut.

Boudier, exportateur de gins et liqueurs

Gabriel Boudier, fondée en 1874 et dans le giron de la famille Battault depuis 1936, est l’un des quatre producteurs de cassis de Bourgogne avec Maison Briottet et Lejay-Lagoute, L’Heritier-Guyot (chez La Martiniquaise). La crème de cassis reste son produit phare. Elle s’est fait connaître pour sa bouteille carrée, créée à la fin de la deuxième guerre mondiale pour répondre à l’appel d’offre de l’armée américaine qui avait fourni la verrerie. Elle a développé depuis déjà plusieurs décennies une offre de spiritueux premiums, en particulier le gin éponyme, puis le Saffron gin, ou l’an dernier la liqueur de gin à la clémentine façon boule a neige à paillettes pour Marks & Spencer qui avait remporté un franc succès (la maison est exportatrice à 80%). Boudier a également des parts dans les nouvelles liqueurs H.Theoria. « Nos maisons ont l’avantage d’être connues pour leurs produits traditionnels tout en sachant innover » précise Florian Migeon, directeur marketing. Avec cet achat de diversification, le groupe fort de 280 ha en Bourgogne, présent jusqu’à maintenant en crémants de Bourgogne avec Veuve Ambal (leader avec plus d’un tiers des volumes de l’appellation Crémant de Bourgogne), en vins effervescents avec Rivarose et en vins tranquilles (Prospérer Maufoux, André Delorme) va ainsi étendre son offre en liqueurs et spiritueux et à terme dans la bière. « Il y a forcément des synergies liqueurs et crémants mais on ne nous attend pas forcément là-dessus, précise Florian Migeon. Même si en caveau et sur site internet, nous avons crée un coffret en cobranding pour créer deux cocktails, le Val Suzon (crémant, guignolet, crème de cassis) et le Spritz du verger (crémant. safran gin, crème de pêche) ».

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[Wine Paris] « Instants d’éternité » : la nouvelle gamme de Piot-Sévillano

« L’amour ne veut pas la durée ; Il veut l’instant et l’éternité » écrivait Friedrich Nietzche. Une phrase qui a inspiré Christine et Vincent du champagne Piot-Sévillano à Vincelles, dans la création d’« Instants d’éternité », leur première gamme premium qu’ils présentent aujourd’hui au salon Wine Paris.

Les quatre nouvelles cuvées à tirage limité de la maison Piot-Sévillano reposent sur un concept simple : « En vieillissant – explique Christine –  je m’aperçois que les souvenirs qui nous restent sont liés à des émotions, derrière lesquelles il y a des couleurs, des odeurs, des arômes. Nous avons tous en mémoire une dégustation d’un vin avec le plat qui allait bien, les bons amis… Ces champagnes ont été conçus pour être dégustés dans ces moments et se transformer en autant de madeleines de Proust ».

Avec « Le temps pour elle », Piot-Sévillano signe une 100 % soléra de meunier alors que d’habitude en Champagne, la complexité et la puissance des réserves perpétuelles, empêchent de les utiliser autrement qu’en épices. En recourant au meunier, cépage réputé peu propice au vieillissement, la maison achève de nous surprendre. « Cette soléra est séparée en deux parties, l’une en cuve, l’autre en fût, et dorénavant même en foudre. Comme le bois est encore jeune, nous préférons que cette proportion soit pour l’instant limitée, mais elle augmentera à l’avenir. Elle apporte au meunier plus de structure. Lorsque vous dégustez à l’aveugle la cuvée, les arômes sont proches de ceux d’un pinot noir, avec des notes de violette et de rose même si on retrouve la poire fondante du meunier. Nous ne renouvelons la soléra que de 5% chaque année, pour autant la cuvée garde beaucoup de fraîcheur. » Une caractéristique liée au faible dosage. « Nous sommes descendus à 3,2g. Nous avons failli aller plus loin. Mais, si nous élaborons des champagnes selon notre goût, ils doivent aussi procurer des émotions à ceux qui nous suivent. »

Le rosé de saignée est issu d’une parcelle de vignes, « Les Raies Tortues », plantée voici cinquante ans. L’objectif était de donner la sensation de croquer dans le fruit. « J’ai mis beaucoup de temps à maîtriser la maturité de ces vignes et à trouver le bon moment pour les cueillir. Les arômes de moka de ce rosé sont étonnants. Ce n’était vraiment pas ce que j’avais imaginé au départ. Je pense que c’est dû à l’âge de la vigne ! »

Troisième cuvée : « Le Petit Eden », un parcellaire complanté à parts égales de chardonnay et de pinot noir sur le lieu-dit « Paradis ». Là-encore, Piot-Sévillano prend le contrepied de la tradition champenoise. Sur ces cépages adaptés aux longues gardes, la maison propose un millésime récent : 2018. « Nos sols argilo-calcaires font mûrir plus vite le chardonnay que la craie de la Côte des blancs, tout en offrant des rendements moindres. Cette maturité et cette concentration permettent des vieillissements plus courts. Certains veulent récolter à 9,5 parce qu’ils cherchent la tension. Soit ! Ma philosophie est de cueillir le plus mûr possible pour avoir davantage d’arômes. Quoi qu’on en dise, l’identité d’un terroir réside d’abord dans les arômes et non dans la fraîcheur ! Par ailleurs, avec le travail des sols, nous arrivons à compenser et gagner en acidité » On appréciera la palette de saveurs citronnées, qui va du citron vert au citron confit, mais aussi les expressions de fleurs d’acacia. Curieusement, alors que le pinot noir prend facilement le dessus sur le chardonnay, c’est ce dernier qui domine.

« L’Ecole Buissonnière » nous fait prendre la clef des champs. La cuvée est en partie issue de la parcelle les Arpents du Diable, autrefois plantée de pêchers, où le grand-père de Christine allait se régaler en sortant de classe. Vegan, mais sans certification, ce champagne est aussi un clin d’œil à l’ancienne école transformée en caveau de dégustation où trônent les vieilles cartes Vidal-Lablache. Pour cette cuvée réunissant les trois cépages, Christine et Vincent n’ont retenu que des vignes de plus de trente ans. Les fruits jaunes et blancs rappellent ceux du verger du grand-père !

Prix : 75 € – www.piot-sevillano.com

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Gérard Bertrand, 100 ans en bouteille

Avec ses 400 collaborateurs, une série de propriétés languedociennes aux terroirs choisis, deux restaurants permanents, un troisième en saison sur la plage, un festival de jazz couru et un bar dédié, un hôtel de luxe, une maison d’hôte et dès mai un spa dernier cri, le vigneron et négociant, ancien capitaine du stade français, ne ralentit pas sa course.

Vinifier un raisin centenaire est toujours un moment d’émotion. C’est un petit coup d’œil dans le rétro que s’offre Gérard Bertrand avec la Cuvée 100 « Les Arbousiers » en AOP Corbières millésimée 2019 (39 euros) présentée lors de Wine Paris. Dans cet assemblage élégant, profond et tendu, les carignans dominent, issus d’une parcelle plantée en 1920 par Paule Bertrand la grand-mère de notre capitaine, sur le terroir audois de Fonfroide, proche de l’abbaye de Gaussan.

A l’opposé de cette démarche patrimoniale, surfant sur la double vague du rosé et de la bulle, le vin de France Papilou (13 euros), petnat bio assemblant pinot noir et cinsault, casse les codes : une simple capsule crown (comme pour une bière) à faire sauter pour se désaltérer de ses saveurs légères et fruitées, avec une petite finale sur l’amertume du pamplemousse rose : « le vin des Millenials » dixit son créateur.

Entre les deux il faut déguster Plantabelle 2019, en AOP Languedoc Cabrières (95 euros), sélection parcellaire du château des deux Rocs jouxtant le terroir du Clos du Temple, dédié rosé « le plus cher du monde » que Gérard Bertrand élabore depuis quatre ans. Grenache et syrah cinquantenaires, implantés sur les fameuses « écailles de Cabrières » les plus anciens schistes du vignoble, sont vinifiés pour leur fruit et l’expression terroir unique de ce secteur : « on remarquait ce grenache chaque année depuis quatre ans comme étant le meilleur, il fallait isoler la parcelle »

NB : une fois par mois, un cassoulet d’anthologie est préparé au domaine de la Soujeole (20 places uniquement). Au Clos du Temple, la pianiste Stéphanie Elbaz accompagne les repas gastronomiques ; toutes les expériences  oenotouristiques sont à retrouver sur château-hospitalet.com

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[Cognac] Braastad dévoile son nouveau bébé

L’embargo est levé ce lundi 14 février par la maison Braastad qui, à l’occasion de Wine Paris, sort le Braastad x A-MO. Mais quèsaco ?

La maison lovée sur les bords de la Charente à Jarnac fait le choix du cognac engagé. Elle s’associe avec l’artiste A-MO pour soutenir un projet visant à la protection d’une espèce en voie de disparition : le Hibou des Neiges. A-MO, artiste néo-aquitain, est particulièrement sensible au monde animal. Appartenant au courant du street-art, cet artiste s’est fait remarquer pour sa superposition de tags. On peut notamment voir quelques-unes de ses œuvres dans la collection privée de Bernard Magrez. Sensible au talent de l’artiste et à ses convictions, la maison Braastad a sollicité A-MO pour illustrer l’étiquette de son produit phare, le Paradis. Ce cognac contient des eaux-de-vie de 25 à 90 ans issues des crus de Grande Champagne, de Petite Champagne, de Fins Bois et de Bons Bois. C’est un assemblage qui révèle aussi les générations qui se succèdent dans la maison familiale Braastad. Cette dernière a jeté son dévolu sur l’emblème de la Scandinavie, origines de la famille obligent, avec ce rapace nocturne sublime. Espèce classée vulnérable depuis 2017, le Hibou des Neiges fait partie des combats menés par l’association bordelaise Human Initiative to Save Animals. Ainsi, une partie des gains de la vente de cette éditions limitée à 3 600 exemplaires sera reversée à cette association. Les visiteurs du salon Wine Paris pourront profiter du déplacement sur le stand Braastad pour découvrir la délicieuse crème de cognac qui est devenue en quelques années une institution.

Flacon A-MO : 155€
https://braastad.com/

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[Wine Paris] Fleurie sur la bonne pente

Fleurie fait partie des 4 crus les plus pentus du Beaujolais avec Chiroubles, Côtes de Brouilly et Juliénas. Reposant à 90 % sur des sols de granit rose, avec pour cépage unique le gamay noir à jus blanc, elle joue de son relief vallonné aux multiples altitudes et expositions dans un processus d’identification de ses 32 lieux-dits.

Avec un peu plus de 800 hectares potentiels, le vignoble se niche exclusivement sur le territoire de la commune de Fleurie, coiffé par la chapelle de la Madone. La dégustation des cuvées de 26 domaines dimanche 13 février en préambule au salon Wine Paris atteste d’une grande diversité des profils, de la délicatesse du terroir de La Madone aux typicités plus concentrées des Moriers ou des Garants. L’éventail à explorer est conséquent, l’ambition est claire : monter en gamme et revendiquer des identités distinctes, avec une tendance prononcée aux longs élevages bois dont le gamay raffole ici.

Cependant, pour ceux qui recherchent une expression sans élevage, il faut goûter aux cuvées gourmandes du domaine Lathuilière Gravallon (Fleurie La Madone 2020, 11 €) à l’équilibre net, tout en fruit frais, au 2019 de Gamaylinand où Aymeric Melinard signe son second millésime avec beaucoup de justesse et ce qu’il faut de mâche, et au remarquable Fleurie Les Garants 2020 (10 €) de la Cave des Producteurs des Grands Vins de Fleurie : beaucoup de franchise, de croquant, un grand fruit sur une mâche suffisamment musclée, une vraie pépite.

Dans la catégorie des flacons aux longs élevages, difficile de distinguer les cuvées car le niveau général est excellent en particulier sur 2020. Citons le puissant Clos du Pavillon du domaine des Marrans (19 €), aromatique, dynamique au palais, doté d’une attaque pleine, porté par une fine acidité exaltant ses saveurs de cerise noire et de réglisse fraiche. Au château de Poncié, Les Moriers (25 €) en agriculture biologique rivalise de profondeur et d’équilibre ; au domaine des Grands Fers, Christian Bernard exprime la minéralité du lieu-dit Les Roches (cuvée éponyme, 23 € sur le millésime 2018, étonnant de jeunesse), ou encore au château de Fleurie où la cuvée Les Garants 2020 (20 €) réussit son équilibre entre fraicheur, puissance et richesse.
Parmi les derniers arrivés sur l’appellation, Xavier Guyot du Clos des Garants et Sylvain Paturaux au domaine des Deux Fontaines, tous deux installés en 2020 sont à suivre de près !

À retrouver avec tant d’autres sur le stand de l’InterBeaujolais et Hall 6 à Wine Paris, Porte de Versailles, du 14 au 16 février.

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Concours du Meilleur Caviste de France : top départ des inscriptions

Pour tenter de devenir le Meilleur caviste de France, ne ratez pas la première étape indispensable : l’inscription au Concours sur www.meilleurcavistedefrance.fr, dès aujourd’hui et jusqu’au lundi 18 avril inclus. A vos claviers !

Ce jour de Saint-Valentin marque pour les candidats au Concours du Meilleur Caviste de France le lancement officiel de l’édition 2022. Créé par le Syndicat des Cavistes Professionnels (SCP) et organisé par Terre de vins, ce grand challenge est ouvert aux cavistes adhérents au SCP depuis ou pour au moins deux ans, qu’ils soient propriétaires, gérants ou employés, indépendants, intégrés, chaînés ou franchisés, de France métropolitaine ou de Corse. Quelques « clics » et quelques minutes leur suffiront pour s’inscrire en ligne.

Une fois leur inscription validée, les candidats auront encore quelques semaines pour se préparer à la pré-sélection digitale sur www.meilleurcavistedefrance.fr le lundi 9 mai (1h, de 11h à 12h). Les 40 cavistes retenus s’affronteront ensuite en qualifications le lundi 12 septembre en région bordelaise. Enfin, les huit meilleurs en découdront lors de la grande finale le lundi 17 octobre 2022.

Quatre bonnes raisons de participer


 un challenge pour faire le point sur ses connaissancesune exposition médiatique d’envergured’importantes retombées en termes de chiffre d’affaires pour les trois cavistes sur le podium et pour le prix spécial du meilleur jeune cavisteune compétition conviviale

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Meilleur Sommelier du Monde : 7 candidats pour représenter la France

En ouverture de Wine Paris & Vinexpo Paris, Philippe Faure-Brac, président de la sommellerie française, a annoncé les grandes lignes du programme du Concours ASI de Meilleur Sommelier du Monde, qui se tiendra à Paris dans un an. Et dévoilé les noms des 7 candidats en lice pour représenter la France.

« One Year To Go » : le coup d’envoi est donné ! Dans un an exactement, on connaîtra le nom du nouveau Meilleur Sommelier du Monde, qui succèdera à l’Allemand Marc Almert, sacré en 2019 à Anvers. C’est Paris qui accueillera le Concours ASI de Meilleur Sommelier du Monde 2023, et tout le monde se prend à rêver de voir revenir à la France le titre qui lui échappe depuis Olivier Poussier en 2000 (le regretté Gérard Basset, vainqueur en 2010, représentait le Royaume-Uni). Pour préparer au mieux cet événement majeur et donner toute ses chances à la team France, Philippe-Faure Brac, président de l’Association de la Sommellerie Française, a mis les petits plats dans les grands. C’est donc en préambule du salon Wine Paris & Vinexpo Paris, qui vient d’ouvrir ses portes pour trois jours à Paris Porte de Versailles, qu’il a dévoilé les grandes lignes du programme.

La première grande annonce est celle de la liste des 7 candidats en lice – un record – pour représenter la France lors du Concours. Une sommelière et sept sommeliers, qui en en commun d’avoir déjà été sacrés Meilleur Sommelier de France et/ou MOF Sommelier : Pascaline Lepeltier, Florent Martin, Benjamin Roffet, Manuel Peyrondet, Gaëtan Bouvier, Romain Iltis et Dominique Laporte. « Une belle brigade », pour reprendre les termes de Philippe Faure-Brac. Ces sept prétendants seront départagés lors d’épreuves de sélection qui se tiendront le 21 mars prochain à Paris. Le nom du candidat retenu et de son suppléant seront ensuite soumis à l’approbation du Comité Technique Mondial, qui annoncera l’ensemble des candidats en juin – on sait déjà que l’Italien Salvatore Castano, récemment sacré Meilleur Sommelier d’Europe, est qualifié d’office, ainsi que les futurs Meilleur Sommelier des Amériques et Meilleur Sommelier d’Asie-Océanie qui seront connus prochainement.

Paris La Défense Arena pour une finale en public

Au total, ce sont 70 candidats issus de 63 pays (membres de l’Association de la Sommellerie Internationale et invités) qui sont attendus sur la ligne de départ. Les délégations arriveront à la capitale dès le 7 février 2023. Les quarts de finale se dérouleront les 8 et 9 février à l’hôtel Pullman Paris Montparnasse, avant une soirée à l’Hôtel de Ville de Paris. Entre 10 et 15 d’entre eux (traditionnellement une douzaine) s’opposeront le 10 février, dans le même cadre, pour les demi-finales. Le 11 février sera une journée de relâche avec animations et master classes, pendant que le jury fera son difficile travail d’élimination. Enfin, le 12 février 2023 en début d’après-midi, tout le monde sera réuni dans l’enceinte de la Paris La Défense Arena. Les 70 sommeliers seront salués sur scène, puis les demi-finalistes, et enfin les trois finalistes seront dévoilés juste avant la finale qui se disputera dans la foulée et en public. En choisissant Paris La Défense Arena, les organisateurs du concours espèrent ouvrir les portes de l’événement à une audience plus large que celle des délégations et professionnels qui assistent traditionnellement à la finale : ce sont plus de 3000 spectateurs qui pourraient assister aux épreuves à l’issue desquelles sera dévoilé le nom de celle ou celui qui règnera sur la sommellerie mondiale pendant quelques années. Après la finale, un grand dîner de gala se tiendra, toujours dans l’enceinte de la Paris La Défense Arena.

En parallèle de cette organisation, Philippe Faure-Brac a annoncé la liste des partenaires du Concours ASI de Meilleur Sommelier du Monde : l’Union des Grands Crus de Bordeaux, Wine Paris & Vinexpo Paris, le groupe Accor, Paris La Défense Arena, Japan Saké & Shochu Association, Les vins du Beaujolais, les Vignobles Cruse-Lorenzetti, EuroCave et les Vignobles Foncalieu. La Mairie de Paris, l’Office de Tourisme de Paris soutiennent l’événement, mais aussi le gouvernement de la République Française puisque Guillaume Gomez, ex-chef de l’Élysée et Représentant Personnel du Président de la République pour la Gastronomie et l’Alimentation, fera partie du comité d’organisation. Ce dernier réunira, autour de Philippe Faure-Brac bien sûr, le gratin de la sommellerie française, de Fabrice Sommier à Serge Dubs, en passant par Jean-Luc Jamrozik, Michel Hermet, Olivier Poussier et bien sûr David Biraud, qui a plusieurs fois représenté les couleurs de la France lors des grandes épreuves de sommellerie.

À un an du coup d’envoi de la compétition, la tension et l’impatience commencent à monter. « Terre de Vins » suivra bien sûr de près la suite de l’organisation du Concours ASI de Meilleur Sommelier du Monde, et son déroulement.

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Le gin, spi pour citadins hédonistes et branchés

Le gin est de plus en plus tendance en France. La preuve en est, l’institut d’études internationales YouGov lui a consacré une enquête spécifique* pour mieux cerner ses consommateurs.

Selon l’institut de sondages YouGov, les consommateurs de gin seraient plutôt masculins (63 % vs 47 % dans la population nationale), citadins de grandes villes (38 % vs 27%) avec une sur-représentation des 28-35 ans (38 % vs 25 %). Le gin se consomme pour moitié des personnes interrogées entre amis, pour 46% à domicile et 45 % en famille. Parmi les acheteurs faisant leurs emplettes principalement chez Monoprix, Franprix et plus surprenant chez Bio c’ Bon, des enseignes bien implantées en ville, les marques privilégiées restent Bombay Sapphire et Gordon’s qui sont d’ailleurs parmi les marques les plus vendues en volume en Grande Distribution (avec le leader Gibson’s qui n’apparait pas dans le panel YouGov). Ces consommateurs déclarent à 44 % se tenir informés par internet, 29 % par la radio et 27 % par l’affichage, ce qui semblent conforter les marques à gros volumes les plus citées. Ils avouent être très influencés par les pubs (pour un tiers) et recherchent des expériences à partager sur les réseaux sociaux (pour 36 %). Ces buveurs de genièvre apparaissent plus hédonistes et branchés que la moyenne, aimant découvrir de nouvelles boissons (pour 61 % vs 43 % de la population) et boire dans les bars (44 % vs 25 %). 36 % d’entre eux fréquentent les bars au moins une fois par semaine (vs 12 %), plus d’un tiers y dépensent entre 20 et 75 € par mois.

De plus en plus transgénérationnel

Olivier Sida, caviste du G34.3 à Paris, spécialisé dans les alcools blancs et en particulier dans les gins (300 références dont une centaine de français sur les 250 produits sur le territoire) confirme certaines conclusions comme le profil « plutôt branché et curieux, posant de nombreuses questions sur les ingrédients, les origines et les savoir-faire mais rarement fidèles, voulant toujours découvrir de nouvelles références ». Olivier Sida a aussi constaté  que le gin était toujours consommé à 90 % en gin-tonic, surtout entre amis ou collègues après le bureau mais « de plus en plus de clients de plus de 45-50 ans me disent tester souvent d’autres cocktails chez eux ‘pour changer’ ». Le gin tend ainsi à devenir transgénérationnel avec option premiumisation. Oubliés les mauvais souvenirs des soirées « gin-to » des années 80-90. Alexandre Gabriel, l’un des pionniers du gin premium avec Citadelle avoue « qu’au départ, le gin haut de gamme intéressait surtout les hédonistes et les nomades du goût mais il attire maintenant de plus en plus d’amateurs de spiritueux en quête permanente de nouveaux produits avec différentes botaniques ou de spis bios. Il faut avouer que le gin qui n’est pas encadré par une définition précise dans la législation européenne est un vrai terrain de liberté, idéal pour les amateurs curieux ».

* réalisée à partir d’un panel de 1337 consommateurs de gins

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[Cognac] « Une région bénie des dieux »

On profite du lancement d’une édition exclusive, Iconic VSOP Larsen, pour prendre le pouls de la maison éponyme et de la région auprès de son directeur général, Jérôme Durand. D’autant qu’il fut par le passé à la direction de la communication du BNIC (Bureau National Interprofessionnel du Cognac). 

Comment s’est comporté le marché du cognac en 2021 ?

Avec près de 240 millions de flacons de cognac expédiés en 2021, un nouveau record historique a été établi. Ce chiffre vertigineux symbolise le succès incroyable du roi des spiritueux à travers le monde qui allie méthodes de productions ancestrales, prise en compte du temps long et désirabilité des maisons et marques proposant des expériences œnologiques riches, associées à un sens esthétique ultime. Outre la présence du cognac sur tous les continents, c’est aussi une belle reconnaissance pour ce petit paradis de France que sont les Charentes, une région, selon moi, bénie des dieux pour ses paysages, ses climats et sa douceur de vivre.

Et dans cette euphorie, la maison Larsen va bientôt souffler ses 100 bougies n’est-ce pas ?

C’est exact, dans seulement 4 ans, un siècle est pourtant très jeune à Cognac. La maison a connu un incroyable parcours depuis quelques années. Historiquement les flacons Larsen étaient uniquement disponible en Scandinavie du fait de l’origine norvégienne de son fondateur. Désormais, les assemblages Larsen sont disponibles dans les 30 principaux pays du marché du cognac. Avec notamment la Chine depuis 2017 et une présence qui va s’accentuer début 2022 avec l’ouverture de notre premier « Flagship Store » sur l’île de Hainan. C’est inouï et nous en sommes particulièrement fier. C’est l’occasion de découvrir la gamme Larsen Reserve exclusivement disponible en Asie…

Et les États-Unis…

Nous avons plus récemment ouvert les États-Unis en 2021 avec la présentation du Larsen Aqua Ignis A.I qui est, vous en avez parlé, le premier cognac et plus largement spiritueux au monde à être élevé dans des fûts toastés à la vapeur. Ce processus unique et déposé par la maison permet un résultat œnologique époustouflant. C’est un vrai pas de côté par rapport aux classiques VS, VSOP et XO. Cet assemblage versatile a notamment été élu meilleure innovation Cognac de l’année aux États-Unis par le « Consumer Choice Award ». 

Comment envisagez-vous cette nouvelle année ?

Comme 2021, avec passion et enthousiasme… Avec le temps, toutes les années ne se déroulent pas comme nous l’avions prévu. À Cognac, nous avons le devoir de nous adapter pour qu’une année reste seulement l’écume de notre travail de long terme nécessaire à l’élaboration du cognac.

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Six Nations Rugby : quel vin pour France/Irlande ?

Au tournoi des Six Nations, la France rencontre l’Irlande au Stade de France ce samedi à 18h. Guiness de rigueur ? Si vous préférez un verre de vin, nous avons demandé conseil à Isla Gordon, Irlandaise installée à Faugères, au Domaine de la Sarabande avec son Australien de mari, Paul.

Capitaine Grenache

Dans ce match je vois une équipe de France jeune, combative, dynamique autour du pivot qu’est son exceptionnel capitaine Antoine Dupont. Elle me fait penser à notre Misterioso 2018 (9 €), un vin tendu, jeune et ancré dans son schiste, comme l’équipe de France sera ancrée à jouer à domicile ! Et puis Misterioso est un vin équilibré à l’attaque, au centre et en finale, grâce à sa charnière Grenache-Syrah avec Antoine Dupont, demi de mêlée comme le Grenache, pivot de l’assemblage ! Et chaque verre de Misterioso appelle le suivant, c’est un vin sapide, un vin rapide, comme votre équipe !” On ne saurait être plus à propos !

Vin roux pour l’Irlande

Quant à l’équipe irlandaise ? “Nous avons aussi une équipe jeune mais avec quelques vétérans comme Johnny Sexton [Sexton a été déclaré forfait depuis l’interview, mais le choix de vin d’Isla tient toujours, lisez plutôt la suite ! NDLR]. Pour cette raison et pour une autre, évidente, quand je pense à l’équipe d’Irlande je pense à notre vin roux, notre vin orange si vous préférez ! Nous avons une gamme PIG wines (PIG comme Paul and Isla Gordon, 12 €) avec un assemblage de Roussanne très mûre, macérée 2 semaines et demie sur ses peaux et de Marsanne vendangée plus tôt et macérée 3 ou 4 jours. Pour un wine-maker, faire un vin orange est un défi et je suis particulièrement fière de notre Orange PIG cette année car il est remarquablement propre et net. Et les Irlandais auront intérêt à faire un jeu propre s’ils veulent gagner !”

Pronostic ?

Justement, qui va gagner, Isla ? “Oh, l’Irlande, définitivement!”, elle rit puis renchérit, enthousiaste, “J’ai hâte de voir ce match car ce sont deux équipes qui aiment jouer l’une contre l’autre, ça va être un beau match! Je regarde les derniers tournois et les premiers matches de ces Six Nations, je me dis que si l’Irlande gagne, ce sera seulement de trois points et que mes gars ont intérêt à sortir leur meilleur jeu !

Que le meilleur gagne ! Rendez-vous dès 17h45 aujourd’hui, pour les hymnes !

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