[Champagne Tasting] Le Bar Éphémère des vignerons de la vallée du Flagot

L’été approche et vous cherchez des idées pour de jolies échappées bulles. A l’occasion de Champagne Tasting, nous avons pu rencontrer David Gaudinat, du champagne Gaudinat-Boivin, membre de l’association des Vignerons de la Vallée du Flagot qui propose de belles animations…

On connaissait la promenade digestive, en Champagne les vignerons de la Vallée du Flagot (petit affluent de la vallée de la Marne) ont inventé la marche gustative. Le concept ? Sur un circuit de 8 kilomètres, entrée, plat, fromage et dessert ont été étalés en plusieurs étapes, avec évidemment des propositions d’accords sur des champagnes de vignerons. A noter que les vignerons font l’effort à chaque fois de présenter non pas leur champagne mais ceux de leurs collègues. L’événement aura lieu cette année le 9 octobre 2022, il réunit habituellement environ 500 marcheurs, précisons-le, de toutes tendances politiques…

Mais la grande actualité du jour, pour prolonger ce concept, c’est l’inauguration par l’Association pour la deuxième saison consécutive, dès ce soir, d’un bar éphémère dont la remorque est installée sur les quais de la Marne à Mareuil-le-Port. Les 15 vignerons membres y proposent leurs champagnes le vendredi soir, le samedi soir et le dimanche matin à l’heure de l’apéritif, sur des amuse-bouches toujours choisis avec soin (huîtres, pâtés croûtes, terrines de campagne). Le bar est tenu à tour de rôle par deux vignerons différents de l’association.  De nombreux animations sont prévues, y compris musicales ! Deux gammes de prix sont disponibles, 25 et 35 euros la bouteille, mais les vins sont aussi disponibles à la coupe.

Plus de détails sur le site : http://www.flagot.fr 

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[Champagne Tasting] Quelques idées pour un brunch au champagne rosé

Tous les Champenois vous le diront, le champagne ne se déguste jamais aussi bien que le matin, lorsque l’on a encore le palais vierge. C’est même le vin idéal sur un brunch. Sa fraîcheur, son dynamisme, ses notes d’agrume lui permettent aisément de remplacer le traditionnel jus d’orange pressé. Et pour épouser davantage encore le registre fruité qui sied à cette ambiance de petit déjeuner estival, le mieux est encore un champagne rosé. A l’occasion de Champagne Tasting qui a lieu aujourd’hui à l’hôtel Salomon de Rothschild à Paris, Terre de vins vous propose une petite sélection parmi les meilleurs champagnes de vignerons présents sur le salon.

« Le problème du mariage, c’est qu’il meurt toutes les nuits après l’amour et qu’il faut le reconstruire tous les matins avant le petit déjeuner » écrivait Gabriel Garcia Marquez, mais s’il s’agit d’un brunch, tout de suite on y mettra plus de cœur ! Œuf à la coque, plateau de fromage, charcuterie, ganaches et champagne rosé, voilà le secret pour faire revivre l’amour dès les premières lueurs du jour… Nous avons picoré quelques idées au salon Champagne Tasting !

Premier coup de cœur, la cuvée « Rose Marne » de Delavenne à Bouzy, un terroir de grands vins rouges s’il en est, qui fit la réputation de la Champagne bien avant la bulle… Sur ce rosé d’assemblage qui mêle pinot noir et chardonnay, le nez se distingue par ses notes de fraise écrasée, qui se révèlent un tout petit peu plus confiturées en bouche, où elles sont discrètement relevées par la fraîcheur de la mandarine, et épicées d’une pointe de cannelle. Le côté sanguin du vin s’alliera parfaitement avec le jambon cru fumé. (28 €)

Avec la « Cuvée Rosé » de  Chassenay d’Arce, on change de registre. Ce vin d’un rose orangé très pâle a la dureté de la pierre et nous emmène sur des notes plus vives propres à ce terroir considéré comme le plus froid de l’Aube de par la hauteur de cette vallée. La fraîcheur s’exprime sur des notes de groseille et de citron, mais aussi une touche un peu mentholée. L’ensemble est assez salin et salivant. Le côté calcaire d’un Chaource aubois offrirait un bel écho à la salinité de ce champagne viril et cistercien. (27,80€)

Les grands chefs dans leurs compositions se fient toujours à la couleur. Inspiré par la robe plutôt légère et curieusement orangée pour un rosé de saignée de la cuvée Délicatessence de J.M. Tissier, 50% meunier, 50 % pinot noir, nous vous proposons une fine tranche de mimolette pour un accord chromatique parfait ! Une cuvée surprenante qui nous emmène davantage du côté du rosé pamplemousse que de celui du cocktail de fruits rouges. (31,10€)

Après deux rosés d’assemblage, place à un rosé de macération. L’éclat de la robe rubis de la cuvée « Rosé Antique » de Gaudinat-Boivin suscite d’emblée la curiosité. Le nez de cerise fraîche est prometteur, la bouche mure et intense déploie des arômes de coulis de fruits des bois. La couleur pouvait laisser présager un vin assez tannique, il n’en est rien. Le champagne est tout au plus un peu poivré avec des notes d’épices douces comme la noix de muscade. On reste sur une forme de rondeur. Une ganache à la framboise se fondrait parfaitement avec cet ensemble aromatique. (27,50€)

Chez Lejeune Dirvang, on aime les cuvées de caractère. « Les Hauts Barceaux » n’en manque pas. Au nez on pense à la moisson, au blé mûr, au pain frais, en bouche on sent toute la structure des pinots noirs de la Montagne de Reims, les fruits rouges sont assez nets, le caractère à la fois frais et épicé évoque un peu le gingembre, quelques notes salines se dessinent en filigrane, et une pointe de cuir lui donne un côté assez racé sans être tannique. En accord on imagine assez bien une tranche de bacon, dont le côté fumé se mariera très bien avec le côté cuir, le tout évidemment accompagné du traditionnel œuf à la coque. (36,30€)

Benoît Gaullet nous propose quant à lui un rosé printanier au nez très délicat de pêche et de muguet. En bouche, on découvre des arômes de poire juteuse, et des fruits exotiques comme l’ananas. Le vin est un peu iodé avec une fin de bouche rafraîchissante tenue par l’amertume de l’écorce d’orange. Clairement, les traceurs sont davantage ceux d’un vin blanc que d’un vin rouge. On pense un peu aux rosés de Provence. A quoi bon chercher midi à quatorze heures ? Une petite tartine au saumon fumé et au citron et c’est l’accord parfait. (23,80€)

Avec « Perle de saignée », Veuve Olivier & Fils signe un rosé charmeur dont le nez évoque la fraise, mais aussi le figolu, ce biscuit à la figue confite. La bouche nous emmène sur la cerise kirschée, les dattes, le pruneau sec, avec des notes légèrement grillées en toile de fond. On imaginerait bien un « Figou », ce fromage frais à base de lait de chèvre fourré de confiture de figue. (21€)

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Top départ de Champagne Tasting 5e édition

Jusqu’à ce soir 19h, les amateurs de Champagne pourront rencontrer une soixantaine de maisons de champagne et Champagne de Vignerons.

Cette nouvelle édition dévoile un programme riche, ponctué de master classes d’excellence avec à 11h30 le “Chateaunet Challenge”, à 14h “Veuve Clicquot “La Grande Dame” : la gloire du Pinot Noir” et à 15h30 “Ruinart, l’Art du Chardonnay”.

Vous pouvez encore réserver vos places pour Champagne Tasting.

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[Concours du meilleur caviste de France 2022] Dans les starting-blocks

Lundi 9 mai, les candidats à la 5e édition de la compétition biennale créée par le Syndicat des Cavistes Professionnels (SCP), et organisée par Terre de Vins feront face à la première épreuve de pré-sélection via un questionnaire en ligne, pour tenter de gagner leur place parmi les quarante qualifiés. Aperçu de ce qui les attend.

Tous rêvent d’inscrire leur nom à la suite du palmarès des quatre dernières années, ayant vu le sacre de Stéphane Alberti en 2014 (Cave Vin Passion), Philippe Schlick en 2016 (La Boutique du Sommelier), Cyril Coniglio en 2018 (Rhône Magnum) et enfin, Matthieu Potin en 2020 (La Vignery). Ce lundi 9 mai, les aspirants au titre de Meilleur caviste de France auront une heure (de 11h à 12h) pour répondre avec brio à un questionnaire en ligne, mêlant QCM et questions ouvertes exigeant une réponse rédactionnelle. De leur performance dépendra leur place en qualifications.

Savoir transversal

Concocté avec rigueur par des cavistes aguerris, au premier rang desquels le président du SCP Patrick Jourdain et le vainqueur 2014 Stéphane Alberti, les candidats seront testés de façon transversale sur leurs connaissances en matière de vins, spiritueux et autres alcools de qualité, la pertinence de leur conseil, mais aussi leurs bons réflexes en matière de tenue d’un commerce spécialisé, notamment concernant les contraintes législatives et réglementaires. Leurs réponses seront corrigées par un jury composé du président du SCP Patrick Jourdain, des vainqueurs des éditions précédentes, de représentants des chaînes de cavistes, de membres de Terre de vins, et d’un représentant des partenaires. Les candidats ayant obtenu les meilleures notes s’affronteront lors des qualifications, le lundi 12 septembre en région bordelaise, avant la grande finale le lundi 17 octobre 2022 en Vallée du Rhône.

Pour tester votre niveau, rendez-vous ici, avec un extrait du questionnaire des pré-sélections
2020.

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[Rhône] Aqueria acquis par Guigal

La famille Guigal vient de racheter à la famille de Bez le Château d’Aqueria, producteur de Tavel et Lirac en vallée du Rhône méridionale.

« C’est un domaine historique et emblématique de Tavel, mais également un producteur de Lirac, une appellation montante en Vallée du Rhône méridionale et que nous n’avions pas encore en portefeuille » se réjouit Philippe Guigal. Le producteur-négociant était en revanche déjà présent sur Tavel en négoce depuis 1942 mais le domaine n’aura pas vocation tout comme Nalys à Châteauneuf-du-Pape depuis cinq ans à devenir un fournisseur mais restera autonome.

L’empreinte de Bez

Aqueria appartenait depuis quatre générations à la famille de Bez. Jean Olivier, docteur en droit, avait acheté en 1919 la propriété aux moines de l’abbaye de Villeneuve-lès-Avignon. C’est Joseph Louis d’Aqueria qui lui avait donné son nom en rachetant ce quartier de Tavel dit du Puy Sablonneux en 1595. Le château actuel avec son double perron et son jardin à la française avait été érigé au XVIIIe siècle avant de passer entre les mains de nombreuses familles. Aqueria a été transmis par Jean Olivier à ses filles Mireille de Bez et Nicole Boccon-Gibod, son gendre, Paul de Bastier de Bez en prenant alors la direction, suivi dans les années 80 par Vincent et Bruno, ses petits-fils. L’an dernier, après le départ de Raphaël, le fils de Vincent revenu au domaine en 2018, « nous avions entamé de longues discussions avec la famille, notamment avec Vincent qui incarnait le domaine depuis près de 40 ans et qui est décédé au début de l’année » précise Philippe Guigal. Son frère Bruno, chef de culture, restera au domaine tout comme l’équipe actuelle; Ralph Garcin, le directeur du château Nalys qui habite à 5 mn de la propriété fera le lien.

Vers le bio

Le domaine s’étend sur 98 ha dont 68 ha de vignoble d’un seul tenant. Il produit des tavels rosés mais également des liracs blancs et rouges, environ 380 000 bouteilles dont les trois-quarts en Tavel. 55 % des bouteilles sont expédiées à l’export, principalement aux Etats-Unis où Aqueria est distribué depuis plus de 40 ans par Kobrand, en Belgique, au Canada, en Suisse, au Luxembourg… La famille Guigal ne prévoit guère de changements. « Contrairement à Nalys où nous avions du reprendre en mains la viticulture et l’œnologie et où il y avait peu ou pas de réseau commercial, Aqueria est déjà reconnu pour ses vins d’excellente qualité, les installations de pressurage, de maîtrise des températures…sont opérationnelles et qualitatives et le château a un beau réseau de distribution. Nous avons juste l’ambition de convertir le vignoble en bio après le millésime 2022 ». Ce sera d’autant plus facile que le domaine labellisé HVE depuis 2014 est déjà riche en matière de biodiversité avec un tiers de forêts et de taillis.

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[J-1 Champagne Tasting] Master Class Grande Dame Veuve Clicquot : Gloire du pinot noir

Chez Veuve Clicquot, le pinot noir est le cœur même de l’ADN de la marque. A l’occasion de Champagne Tasting qui aura lieu ce samedi à l’hôtel Salomon de Rothschild, Gaëlle Goossens, responsable recherche et développement de la Maison et directrice de son centre de pressurage et de vinification de Verzy, nous emmène à sa découverte à travers une verticale de vins clairs et de deux grands millésimes de la Grande Dame.

Le chef de caves du champagne Veuve Clicquot, Didier Mariotti, était auparavant chef de caves de G.H Mumm. Gaëlle Goossens, directrice du département R & D, a quant à elle fait ses armes chez Bollinger. A croire que la marque jaune ne recrute ses œnologues que dans les maisons spécialisées dans le pinot noir ! Et pour cause, depuis la fondation de cette entreprise qui fête cette année ses 250 ans, celui qu’on appelait autrefois le « morillon » coule avec générosité dans ses veines. Les premières vignes de la Maison, héritées de la famille Muiron, l’épouse du fondateur Philippe Clicquot, se trouvaient en effet dans les grands noirs à Bouzy et Verzenay. La cuvée la Grande Dame, constituée en très grande majorité de ce noble cépage, le met à l’honneur.

Pour comprendre la finesse et l’incroyable potentiel de vieillissement du pinot noir, Gaëlle Goossens, lors d’une masterclass qui aura lieu samedi à l’hôtel Salomon de Rothschild à Paris à l’occasion de l’événement Champagne Tasting, nous propose à la fois une verticale de vins clairs et la dégustation de deux millésimes de la Grande Dame. On commencera par un Verzy 2021, afin d’apprécier le cépage sur la jeunesse. Même s’il est encore un peu fermé, on perçoit déjà ses petits fruits rouges, sa fraîcheur, sa structure et ses beaux amers que la maison va chercher à travailler. Face Nord, à Verzy, le pinot noir a une élégance particulière que l’on retrouvera tout à l’heure en dégustant la Grande Dame. Le vin suivant, un Verzy 2008, nous montre comment le cépage s’ouvre dans le temps. Le vin tout en conservant une tension remarquable propre au millésime atteint ici le stade de la maturité avec déjà quelques arômes tertiaires de confit et beaucoup de profondeur. On termine la dégustation de vins clairs sur un assemblage de Côte des Bar 1996, qui nous fait accéder au stade « épices ». Une larme de ces vins de réserve dans l’assemblage d’une cuvée de Brut sans année peut suffire à rajouter une jolie complexité.

Côté Grande Dame, la comparaison entre la fraîcheur et la précision du 2012, avec la puissance et le caractère empyreumatique du 1990 (tiré en jéroboam), devrait être riche d’enseignements et d’émotions, nous démontrant que la structure du pinot noir, comparativement au meunier et au chardonnay, en fait certainement le cépage le plus fiable lorsqu’il s’agit d’imaginer des très longues gardes.

L’intérêt de cette dégustation réside aussi dans la compréhension de l’apport des lies dans les vins de réserve, sujet sur lequel Gaëlle Goossens mène avec ses équipes un programme de recherche. « Nous essayons d’identifier l’origine des arômes de nos vins de réserve, quels en sont les précurseurs aromatiques. On ne connaît pas grand-chose des lies et on ne sait pas caractériser une bonne lie d’une mauvaise. Une meilleure connaissance permettrait ainsi de mieux évaluer le potentiel de vieillissement d’un vin jeune. Nous avons débuté ce projet en septembre et notre premier travail a été de mettre au point une méthode analytique pour séparer les lies dans la mesure où il existe différentes fractions avec différentes densités. »


Vous pouvez réserver vos places pour Champagne Tasting ce samedi 7 mai à Paris et pour la master class Veuve Clicquot en cliquant sur ce lien.

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« Tout » pour les Vignerons de Tutiac

C’est au cœur du Blayais, à la cave des Vignerons de Tutiac, que Matthieu Cosse prête ses services pour la création de la gamme « Tout », forte de noms en patois : Anqui, Roupit, Le Daron pour les rouges, Adichats pour le blanc et Pibale pour le rosé. L’ancien rugbyman devenu vigneron – avec la création du célèbre Domaine Cosse-Maisonneuve à Cahors – nous explique sa démarche.    

Vous signez une gamme de vins à la cave des Vignerons de Tutiac, comment avez-vous atterri là ?

Avec les vignerons de Tutiac, c’est une longue histoire. En effet j’ai toujours eu beaucoup d’affinités avec les responsables techniques de cette belle entité. En particulier avec Olivier Bourdet-Pees qui dirige désormais la Cave de Plaimont et Jérôme Ossard qui œuvre, depuis presque trente ans maintenant, au sein de cette entreprise pour sa bonne marche, la valorisation qualitative du vignoble, le bien-être des adhérents avec un engagement et un dévouement absolument exceptionnel. Je tiens particulièrement à lui rendre hommage, tout comme l’équipe dirigeante actuelle qui a la volonté ferme d’avancer et qui présente un projet ambitieux, nouveau et qualitatif au sein du vignoble de Bordeaux. Je ne peux qu’adhérer.

Vous connaissez bien les lieux car vous avez consulté pour un vignoble non loin, le Domaine Cazulet à Saint-Bonnet-sur-Gironde, n’est-ce pas ?

Ce fut à titre amical, j’ai aidé Lucien Cazulet à construire un petit domaine qualitatif sur les beaux terroirs argilo-calcaires du secteur de Saint-Bonnet en effet. Il a su planter du beau matériel végétal de sauvignon blanc et de sémillon pour en tirer le meilleur, avec un soin apporté à la vigne (il est en bio), une vinification et un élevage de tout premier ordre. Je recommande à tout amateur de vin de déguster sa cuvée « Quintessence du Roc » sur le millésime 2019 et bientôt sur le millésime 2021, une cuvée pure de sémillon à découvrir absolument. Je sais qu’il reste aussi quelques bouteilles de millésimes antérieurs. À Stéphane, son fils, de prendre le relais et de maintenir le haut niveau qualitatif de ses cuvées.

Quel est l’esprit vinique de cette gamme « Tout » ? 

Le but de la gamme « Tout » est de montrer la potentialité viticole des meilleurs terroirs de Tutiac, de le proposer au marché traditionnel et aux consommateurs des vins identitaires, racés, complexes, complets et profonds avec un caractère naturel dans leur expression. La mise en valeur des cépages cabernet-sauvignon, cabernet-franc, malbec et petit-verdot pour les rouges est une constante dans chacune des cuvées, et la proportion de ceux-ci est significative dans chacune d’entre-elles. Il y a une adhésion totale de l’ensemble de l’équipe technique pour la construction de cette gamme, à la vigne comme au chai. Une attitude perfectionniste est adoptée à tous les niveaux de l’élaboration avec une sélection draconienne des meilleures parcelles pour chacun des cépages, un investissement total des différents adhérents concernés qui adoptent la meilleure viticulture pour fournir un raisin de grande qualité qui donnera et sera représentatif du meilleur du millésime. Le ramassage se fait systématiquement à maturité optimale de façon à obtenir la meilleure expression de terroir possible. La vinification est soignée, précise. Elle est conduite de façon à éviter toute sur-extraction caricaturale qui nuirait à l’équilibre du vin. Nous cherchons la finesse d’expression et la qualité de la texture. L’élevage en barriques est mené de façon à affiner le vin et les tannins, il vise à n’apporter aucun caractère tapageur ou exogène au vin qui puisse nuire à l’expression du fruit.

Et pour ce qui est des noms ? 

Les noms ont été choisi dans un esprit « identitaire », avec une appartenance à ce magnifique terroir « girondin » au sens large du terme. Anqui est une manière fleurie de ponctuer les phrases. Le Roupit est un rouge-gorge en bordeluche. Le Daron, c’est le patron, Adichats est un salut et une Pibale est une petite anguille qui passe partout…

Vous avez été un pionnier du bio avec le domaine cadurcien que vous menez avec Catherine Maisonneuve, quel regard portez-vous aujourd’hui sur toutes ces conversions, sur les labels, etc. ?

En ce qui concerne la viticulture biologique et le vin bio, je crois surtout aux démarches sincères, vigneronnes, dans un but qualitatif et de respect du vivant, du vigneron et du consommateur. Je crois surtout en une démarche bio qui redonne vie aux sols, une vigne qui s’exprime au mieux, qui donne les meilleurs raisins possibles afin de produire un vin de grande expression, c’est la finalité du métier de vigneron, il ne faut pas l’oublier. Il faut encourager les bonnes volontés et la qualité, cela doit être une constante de ce métier. La démarche de Tutiac à ce niveau est sincère, avec aujourd’hui qui plus de 600 hectares menés en viticulture biologique, c’est plus que significatif et aussi force est de constater que ça rentre réellement dans une dimension et une démarche qualitative en termes de production.

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La croix de Corton de retour après un accident insolite

Emblème de cette colline de grands crus bourguignons, l’édifice avait été renversé par un sportif amateur fin 2021.

L’un des panoramas les plus célèbres de Bourgogne retrouve son vrai visage. Au sud de la colline de Corton – célèbre pour ses grands crus rouges et blancs – la Croix de Charlemagne fait à nouveau partie du quotidien des vignerons, des promeneurs et des photographes. Jeudi 5 mai, l’édifice fraîchement restauré par un tailleur de pierre a été inauguré par son propriétaire Louis-Fabrice Latour, président de la maison homonyme, en compagnie de viticulteurs et d’élus locaux.

« Mon message est un message de territoire. Il y n’y a pas de grand terroir sans soin apporté au territoire. Ainsi, sur cette colline, la profession défend le bois, la biodiversité, surveille les carrières… C’est aussi pour ça qu’il était important que cette grande croix revienne parmi nous », a souligné Louis-Fabrice Latour lors de son discours. L’événement s’est conclu par la bénédiction de la croix par le père Yves Frot, curé de Beaune.

Détruite lors d’un exercice sportif en 2021

En septembre dernier, un fait-divers aussi rare qu’insolite avait remis cette croix sur le devant de la scène. Retrouvée en morceau, elle avait fait l’objet d’une plainte puis d’une enquête. Enquête qui a fini par mener à un sportif d’une cinquantaine d’années. L’homme avait utilisé l’édifice pour faire des exercices de musculation, le faisant chuter, et se blessant gravement au passage.

À l’origine propriété des Hospices de Beaune, la croix de Charlemagne a été cédée à la commune d’Aloxe-Corton puis à la famille Latour.  « Jacques Copeau, grand homme de théâtre, avait demandé à mon grand-père et à mon grand oncle, à l’époque impliqués dans la direction des Hospices, de déplacer la croix, située dans la cour d’honneur, pour pouvoir y jouer», a révélé Louis-Fabrice Latour.

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[Vidéo Primeurs 2021] Le Médoc : Faits marquants

À l’occasion de la campagne des primeurs, Terre de Vins revient sur le millésime 2021. Analyse, tendances du marché et coups de cœur de notre rédaction vous apporteront un éclairage pour vous permettre de faire vos achats. Aujourd’hui: Sylvie Tonnaire, rédactrice en chef de Terre de Vins, nous donne son éclairage sur les Primeurs 2021 dans le Médoc.

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J-1 pour la Cité de la gastronomie et du vin de Dijon : nos images

Fruit de douze années de réflexion, la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin (GIVG) de Dijon ouvre ses portes demain, vendredi 6 mai 2022. Ce vaste complexe accueille expositions, lieux de dégustation, espaces de formation et commerces autour d’un fil rouge : le « Repas traditionnel des Français », inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco en 2010. 13 points à retenir:

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1. 13 € : c’est le prix du billet de visite des expositions, incluant la dégustation de 2 vins et la remise d’un verre de dégustation.

2. L’ensemble prend place au sein d’un ancien hôpital réhabilité.

3. On trouve en son cœur le « village gastronomique des français », un ensemble de commerces de bouche. À chaque boutique son produit :  maraîchers, moutarde… Différents producteurs s’y succéderont. Autour de ces commerces, les visiteurs trouveront plusieurs restaurants et leurs terrasses, ainsi que la Cave de la Cité.

4. Avec plus de 3000 références, dont 1000 rien qu’en Bourgogne, cette cave se déploie sur trois étages. Ici, on déguste en autonomie : une carte prépayée vous donne accès aux échantillons, placés dans des Enomatic. Vous pourrez par exemple goûter un échantillon de 3 cl de Chablis pour 1,5€ environ.

5. Au sous-sol, la cave VIP en impose.

6. On y trouve les 1er crus et grands crus les plus renommés de Bourgogne. Cette salle voûtée sera mise à disposition de groupes pour certaines dégustations.

7. Et pour ajouter la théorie à la pratique, l’École des vins de Bourgogne dispose de locaux au sein de la cité. Dans une salle à l’ambiance feutrée, avec projections de vidéos à 360°, ses formateurs proposent quatre ateliers thématiques immersifs.

8. Les trois premiers durent 35 à 40 minutes : « initiation à la dégustation », « Bourgogne vins de terroir » et « l’effet millésime » (20€/personne). Un peu plus long, le 4e est dédié aux accords mets et vins (29€/personne).

9. Des moments de partage,  plutôt qu’une formation académique. Les participants sont amenés à décrire les vins proposés avec leurs propres mots,.

10. Dans le même bâtiment, quatre expositions, dont trois permanentes. En photo : l’exposition temporaire « C’est pas du gâteau », créée en partenariat avec le pâtissier Pierre Hermé.

11. On y découvre l’histoire et les secrets de la pâtisserie française. Une exposition très visuelle, mais également interactive : vous pourrez reproduire les plus grands desserts sur des pianos de cuisine virtuels.

12. Du côté de l’école Ferrandi, le matériel est bien réel. L’école de cuisine fait partie des lieux de formation de la cité. Les stagiaires y apprennent les fondamentaux de la gastronomie en compagnie de chefs expérimentés.

13. La CIGV de Dijon prend place dans un vaste quartier réhabilité : au total 7 hectares, comprenant aussi des logements et un cinéma. Rendez-vous à partir de ce vendredi 6 mai.

https://www.citedelagastronomie-dijon.fr/

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