Château Monbazillac 2022 remporte la 28e édition du concours de Monbazillac

32 cuvées du millésime 2022 ont participé au concours et ont été dégustées par 45 sommeliers formateurs. Venus de toute la France et accueillis sur deux jours par l’Interprofession à l’occasion du congrès de leur association dans le vignoble bergeracois, le concours de Monbazillac a constitué un temps fort de leur programme de découverte du vignoble.

La cuvée lauréate est celle du Château Monbazillac appellation Monbazillac 2022. Elle est issue des vignes qui entourent le Château de Monbazillac et appartiennent à la cave depuis l’acquisition du château, porte étendard de l’appellation, par cette dernière en 1960.

Fabrice Sommier, Président de l’UDSF, (au centre) remet le trophée à
Guillaume Barou, Président de la Cave de Monbazillac. A gauche, Eric
Chadourne, Président de l’Interprofession des Vins de Bergerac Duras

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[Publi-Info] Laurent-Perrier Grand Siècle Itération N°26 : Recréer l’année parfaite

Si le millésime est généralement considéré comme synonyme d’excellence en Champagne, a contrario, la conviction de Laurent-Perrier est que l’assemblage permet de créer ce que la nature ne donnera jamais : l’année parfaite.

Quand Bernard de Nonancourt reprend les rênes de la Maison familiale en 1948, il a pour ambition d’amener Laurent-Perrier au plus haut niveau à travers une « Grande Cuvée » unique. C’est par l’observation de la Nature qu’il réalise qu’aucun Millésime, même exceptionnel, ne sera jamais suffisant pour atteindre la perfection qu’il a en tête. En effet, en Champagne, les années millésimées révèlent de grandes différences tant en caractéristiques qu’en style. En s’appuyant sur « l’Art de l’assemblage », Bernard de Nonancourt comprend qu’il peut rassembler ces attributs pour leur complémentarité afin de créer la perfection dont il rêve. Une perfection que la Nature, seule et à travers le Millésime, ne pouvait lui apporter. Grand Siècle est né sur cette idée unique en 1959 : recréer l’année parfaite.

L’expression de l’année parfaite est celle d’un grand vin de Champagne ayant développé une profonde intensité et complexité aromatique, tout en réussissant à préserver sa fraîcheur et son acidité à travers le temps, lui assurant une grande capacité de garde.

Depuis 1959, il n’a été possible de recréer Grand Siècle que 26 fois en bouteille et 23 fois en Magnum.

Après plus de 10 ans de vieillissement sur lies, Grand Siècle Itération N°26 est dévoilé en septembre 2023. Cette 26ème Itération, disponible uniquement en format bouteille, repose sur l’assemblage de 3 années exceptionnelles choisies pour leur complémentarité parmi les rares millésimes de Laurent-Perrier : 2012 (65%), 2008 (25%), 2007 (10%). Afin d’offrir fraîcheur et complexité, Laurent-Perrier fait le choix d’une majorité de Chardonnay (58%) complétée de Pinot Noir (42%) provenant de 8 Grands Crus parmi les 319 Crus de la Champagne.

La robe or blanc révèle des bulles délicates et persistantes. Le nez est complexe et mêle des arômes de chèvrefeuille, de citron, de clémentine et de beurre frais auxquels se succèdent des notes de noisette et de miel. Grand Siècle Itération N°26 offre fraîcheur et finesse, des arômes de citron confit et de noisette fraîche. La bouche est soyeuse et minérale avec des notes de chèvrefeuille et de clémentine. 

Site internet : www.laurent-perrier.com 
Instagram : @champagnelaurentperrier
Contact : direction.communication@laurent-perrier.fr

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Dans les coulisses du jury de l’incubateur de start-up de Bernard Magrez

Terre de vins était, en observateur, ce jeudi 26 octobre, avec le jury de sélection des candidats pour le programme Primeurs de l’incubateur de Start-up créé par Bernard Magrez. 

« Bernard Magrez a décidé de créer un incubateur référent dans le monde du vin et de fédérer les initiatives ainsi que les aides à des jeunes entrepreneurs, dans la sphère régionale. Les projets doivent être dans le champ de la viticulture, de la bière, des spiritueux, et de l’œnotourisme. On est dans la philanthropie entrepreneuriale. M Bernard Magrez ne gagne pas d’argent sur ce dispositif et il se souvient de ses débuts où les spiritueux ne voulaient pas rentrer dans les supermarchés : lui l’a fait » décrit Fabrice Guez, directeur de l’incubateur :
Une fois sélectionnées, ces start-up découvrent un lieu de travail et d’échange avec un double accompagnement Bernard Magrez-UNITEC, financé par l’incubateur et assuré par des professionnels. Ce lieu, c’est le château Le Sartre, à Léognan, acquis en 2017 par Bernard Magrez. « Ces start-up bénéficient d’une visibilité accrue et, au cours des deux années que dure le programme, nous leur faisons rencontrer des banques, et, chaque semaine, des intervenants sur divers domaines » ajoute Fabrice Guez. 
L’incubateur a donc vocation à permettre de 

construire un business model viable et rentable, 

structurer la start-up afin de la préparer à son développement

lancer une phase de croissance. 

Des projets innovants d’abord
Les projets présentés doivent servir le monde du vin. C’est souvent le cas. Mais parfois le lien est ténu, et force de constater, lors du jeu de questions/réponses, la bienveillance des membres du jury qui s’efforcent de voir comment on peut raccrocher le projet aux objectifs de l’incubateur pourvu qu’il touche à l’éco citoyenneté ou à la préservation de l’environnement et qu’il est « innovant ». Le candidat doit alors montrer sa « capacité à pivoter/à s’adapter ». Parmi les autres critères d’évaluation, on mentionnera « la disponibilité de l’équipe » qui devra se déplacer à l’incubateur, le « réalisme de l’offre », « l’analyse de la concurrence », la « pertinence du business plan », « peut-on leur apporter quelque chose ? » et « besoin/envie d’être accompagné ». Autant de critères qui amènent des débats au sein du jury.  

Des avis discutés
C’est avec beaucoup de professionnalisme et de respect pour les divers avis que les membres d’horizons multiples débattent dans une vraie démocratie. Le point central est que ne pas savoir n’est pas perçu comme un handicap chez le candidat : « Il a besoin d’aide, sinon il ne serait pas là ». La capacité à apprendre et la pertinence du projet (l’étude de marché surtout) sont jaugées. 

« Tout est à bâtir, il faut mâturer l’idée », « il a mal analysé le marché », « il est trop au stade de l’idée, nous pourrions l’inciter à faire une étude de marché ». « Y a-t-il vraiment un besoin sur le marché ? ». « Son positionnement n’est pas clair » mais « il a bien répondu aux questions ». « Il va coordonner toute la chaîne de valeurs », « il propose une entreprise qui répond à de vrais enjeux ». « Il se trompe sur le client final, ce n’est pas celui-là ». « Il n’a pas identifié la concurrence ». « Il ne s’est pas exprimé sur ses attentes sur l’incubateur » (aïe !). 

Autant de manques perçus qui sont en fait des marges de progrès que l’incubateur travaillera avec le candidat. Le portrait robot du candidat idéal est difficile à cerner, mais un membre tente de le définir : « c’est un candidat régional qui a un bon potentiel, mais qui a des choses à améliorer ». Quelqu’un complète : « une capacité d’écoute et de la disponibilité pour être là lors des rendez vous ». Un autre ajoute : « Il faut que le projet soit sur la base d’une idée qui va dans le bon sens, prouvée par une étude de marché, avec un premier prototype ou une application ou des clients testeurs qui montrent la viabilité du projet.  Et qu’il y ait quelque chose en plus».

Le Directeur de l’incubateur conclut « montrer que cela peut fonctionner ».   

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Halloween en quelques flacons

Quelques idées de flacons à glisser entre cucurbitacées et toiles d’araignée sur votre table d’Halloween pour ne pas vous contenter d’un bouillon de sang aux yeux de crapaud pour accompagner votre gratin de mygales et votre steak de chauve-souris.

Ce rite païen, en fait ancienne fête celte et gauloise remplacée par la fête chrétienne de la Toussaint, a été ressuscité à partir du XIXe aux États-Unis via le conte irlandais « Jack o’Lantern », ivrogne condamné à errer éternellement après avoir joué quelques mauvais tours au diable. De nos jours, pour défier les morts, les vivants préfèrent s’accompagner d’un bataillon de créatures effrayantes pour tenter d’éloigner les mauvais esprits. Pendant que vos enfants font le tour des maisons criant aux voisins « trick or treat », (une farce ou une friandise), vous pouvez dresser une jolie table d’Halloween à faire pâlir  d’envie toutes les sorcières et démons des environs avec bien sûr quelques belles bouteilles à faire damner plus d’un palais.

Condrieu Les Chailliées de l’Enfer du domaine Vernay
Une cuvée rare de Condrieu qui porte le nom des terrasses où sont plantées les vignes entre les murets en pierre sèche sur les cteaux escarpés de la vallée du Rhône Nord. Une merveille d’équilibre élevée 12 à 18 mois en barriques, se développant sur les fruits jaunes, les agrumes, des touches florales sur une note de safran   (106 €)

La cuvée Vin de France Arcane XV Le Diable 2015 de Xavier Vignon
L’œnologue chateauneuvois l’a élaboré à partir de mourvèdres centenaires issus de 17 parcelles, en macérations longues… XV comme Xavier Vignon mais aussi comme l’arcane du tarot représentant le diable. Puissant sur les fruits noirs (cassis, mûres, myrtilles), les épices (clou de girofle, poivre noir) tout en tension et en précision sur une belle trame tannique (105 €)

Côtes de Provence blanc La Pointe du Diable du château Malherbe de la famille Ferrari. Un ugni blanc-sémillon bio et même en biodynamie Demeter depuis 2021, issu du littoral varois sur un terroir de sables et de quartz en face du fort de Brégançon. Il a été travaillé sur lies fines en cuves en collaboration avec le brillant œnologue bourguignon Philippe Pacalet. Une belle tension iodée, des fleurs blanches, des agrumes et une note miellée (25 €)

Le côtes-de-provence L’Hydropathe Elite Rosé du Domaine des Diables de Guillaume et Virginie Philip au pied de la montagne Sainte-Victoire face à un paysage à couper le souffle. Un syra-grenache en pressurage directélevé sur lies pour un vin fin, rond et minéral sur les petits fruits rouges et les agrumes.  (17,50 €)

Le Veilleur de nuit blanc de la cave de Turckheim pour le plaisir de la légende qui raconte qu’au cours d’une ronde, par une nuit sans lune, le veilleur de Turckheim rencontra une sorcière qui jeta un sort sur le village faisant couler l’eau des fontaines vers le haut. Pour cojurer le mauvais sort, la cave a élaboré un assemblage à la fois sec et tendre de pinot blanc, pinot gris et gewurztraminer. Elle pourrait aussi évoquer Jack o’lantern qui signifie veilleur de nuit. Vous pouvez toujours l’accompagner de quelques citrouilles éclairées et d’une choucroute de la sorcière, haxasurkrut, spécialité alsacienne de Rouffach pour le moins roborative mêlant chou fermenté, spaetzel (nouilles locales) et charcuteries (7,90 €)

Des cuvées accessibles du Sud-Ouest comme Démon noir de Vinovalie, un comté tolosan rouge et intense provenant des coteaux et terrasses du lot, un malbec-merlot rond sur des notes de fruits noirs et d’amandes grillées – le démon évoque un détail et l’histoire du Pont Valentré à Cahors (5,60 €) et caché derrière un vigneron en béret, le Rosé d’enfer de Plaimont, un saint-mont en tannat, pinenc et cabernet-sauvignon, vif et gourmand sur les arômes de cassis, groseille et framboise (8,50 €)

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Rémi Lamerat et Aymeric de Gironde au Bacchus Business Club de Bordeaux 

Ambiance sportive pour le rendez-vous de début du mois d’octobre du Bacchus Business Club de Bordeaux. Et pour cause, Nicolas Béraud, fondateur et PDG de Betclic, est également vice-président du Club de Bordeaux. Il a reçu les 80 membres bordelais du Bacchus Business Club sur le rooftop du siège du site leader des paris sportif en France pour un apéritif dînatoire avec vue panoramique sur la Cité du Vin. 

Côté ballon ovale et crampons, c’est l’ancien rugbyman Rémi Lamerat qui présente sa toute première cuvée. Originaire de Sainte-Foy-la-Grande (33), son grand-père possédait déjà un domaine classé en Côtes-de-Duras. Celui, qui a toujours souhaité travailler dans le monde du vin, y trouve une reconversion/passion parfaite « la relation entre la plante et son terroir me fascine. J’ai envie de faire du beau fruit et donc du bon vin »  Il devient officiellement vigneron en 2022 avec l’acquisition de 10,5 hectares de vignes ainsi qu’une propriété qui deviendra familiale, à Yvrac, un village proche de Bordeaux. Le Domaine Grand Jour est né. « Ce que je fais déguster aux membres bordelais du Bacchus Business Club est un vin en AOP Bordeaux, issu de notre première vendange en 2022, un 100 % merlot. J’ai choisi de le faire sur le profil gourmand et plaisir. C’est tout de même notre tout premier bébé. On voulait une cuvée qui pouvait toucher les copains, copines, la famille… qu’il soit agréable à boire, facile. Ça fait 5 mois qu’il est en bouteille seulement, mais l’opportunité était trop belle de pouvoir commencer à montrer ce que nous avons dans le ventre. ». Mais Rémi a aussi l’âme d’un aventurier « Nous avions envie de travailler l’AOP Bordeaux dont je suis très fière, mais aussi le Vin de France pour sortir des sentiers battus. Nous avons par exemple travaillé un rosé avec le cépage marselan qui sort complètement du cahier des charges. Ensemble au domaine, nous faisons des tests sur des micros-cuvées. Et si ce sont des réussites commerciales et techniques, nous continuerons dans ce sens-là. Je fais partie de la génération qui va devoir se réinventer sans renier la tradition, ce qui est d’ailleurs le cas de mon ami Aymeric de Gironde dont j’admire les vins ».


Aymeric de Gironde, est président de directoire du Château Troplong Mondot, 1er Grand Cru Classé de Saint-Emilion, il le dit de lui-même « Je suis amoureux de Trolong-Mondot. Les jardins, le restaurant, sa terrasse et les chambres d’hôtes font de Troplong Mondot un endroit merveilleux situé en plus sur le point culminant de Saint-Émilion ». Il présente trois vins aux amateurs présents, les 2017, 2012, et 1998. «  Le 2012 est une des meilleures années à Troplong Mondot. C’est un vin très équilibré offrant une grande complexité de saveurs sur une bouche onctueuse et d’une belle ampleur. Un superbe Saint-Émilion complexe, riche et dense. » Une page se tourne pour le 2017 puisque ce sera le premier d’Aymeric de Gironde. « La seule chose que je sais bien faire c’est l’assemblage, et c’est fascinant de le faire à Trolong Mondot. Le terroir du Château se situe sur une colline avec des orientations et altitudes différentes, des cépages plantés différents et qui apportent donc la typicité au vin, et surtout un type de sol unique dans la région, parce qu’il n’est pas encore érodé. Le vin c’est l’expression de son lieu, son terroir. » La découverte se termine par le millésime 1998, la grande année à Troplong Mondot. Un vin extraordinaire, d’une finesse, d’une élégance folle, mais avec de la puissance. « C’est la signature de Troplong Mondot, un vin naturellement puissant mais sans que ce soit trop intense. Nous aimons le dissimuler derrière de la délicatesse et de l’aromatique ».

Les chefs d’entreprises, venus de tous les secteurs d’activité et membres du Bacchus Business Club de Bordeaux, présidé par Jack Bouin, ont pu allier ce soir-là, plaisir, création de liens et synergies entre le monde du sport et celui du vin. En effet, Nicolas Béraud proposait une visite privée des locaux de Betclic avec un arrêt autour des équipes de bookmaker en plein match de Ligue 2 Bordeaux – Caen. Un moment ultra privilégié que les membres du Bacchus Business Club ont pu vivre en direct avant de rejoindre le rooftop pour un apéritif accompagné de la cuvée Brut Réserve de la Maison Charles Heidsieck. Un vin frais et minéral, puissant et généreux sur des bulles fines et vives, des arômes briochés sur des notes de fruits secs et de fruits jaunes. Le gin Acrobate et le rhum El Passador de Oro de la Maison Les Bienheureux ont offert aux participants une jolie fin de soirée à la lueur de la lune se reflétant dans les volutes dorées des panneaux de verres de la Cité du vin de Bordeaux.

Photos ©Solène Guillaud

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Muscadet sur tous les fronts

Entre son « Nouvel ancrage », la dégustation professionnelle du 23 octobre, l’E-Paulée, et la soirée de rencontre entre amateurs, vignerons et restaurateurs qui aura lieu le 6 novembre, le Muscadet et l’ensemble des vins de Nantes sont sur tous les fronts pour faire découvrir ou redécouvrir la qualité de leurs terroirs et de leurs vins, encore trop méconnue.

Avec son doux climat océanique, le Muscadet vendange toujours de bonne heure. Résultat, dès octobre-novembre les vignerons trouvent le temps de quitter un peu leurs cuves de vinifications pour des opérations d’information et de promotion, mais aussi de solidarité et de convivialité. 

Le lundi 23 octobre, les vignerons de Nantes ont profité de la tenue dans leur capitale du salon Serbotel pour attirer les professionnels des métiers de bouche et de l’hôtellerie vers la 2è édition de leur « Nouvel Ancrage ». Cette dégustation se déroulait sur l’ile de Nantes et a en effet réuni plus que les 200 sommeliers, cavistes et restaurateurs plein de curiosité. On a pu y déguster les Muscadets et ses appellations sous-régionales et l’ensemble des dix crus, mais aussi les Gros-Plants et les rares Coteaux d’Ancenis, qui naissent à l’extrémité est de l’appellation, à la limite de l’Anjou. On célébrait les 25 ans de l’association de vignerons qui s’étaient réunis pour revendiquer le cru Gorges, finalement officialisé en 2011. 

©I. Bachelard

Des cuvées élevées jusqu’à 50 mois 
Parmi les crus, il y avait les 7 terroirs les plus anciennement reconnus Clisson, Gorges, Le Pallet, Monnières-Saint-Fiacre, Goulaine, Mouzillon-Tillières, Château-Thébaud ainsi que les trois derniers qui en sont à la dernière étape d’officialisation à l’INAO, Institut national de l’appellation et de la qualité, La Haye Fouassière, Vallet et Champtoceaux. Des cuvées de 2017 (domaine Barreau à Gorges, 2018 (domaine du Colombier à Vallet) ou même 2015 (Jérémy Huchet à Monnières Saint-Fiacre ou Christian Gauthier à Clisson) vieillies jusqu’à 60 mois en cuve souterraine sont des vins formidables de densité et de fraîcheur mêlés. 

On a pu apprécier aussi la qualité de l’appellation sous-régionale Muscadet Cotes-de-Grandlieu. Les vins du domaine du Haut Bourg des frères Choblet font penser qu’elle pourrait bien un de ces jours rejoindre la famille des crus communaux…

Une é-Paulée gourmande et solidaire 
Pour sa 6è édition, l’é-Paulée nantaise prend de l’ampleur. Née en 2017 pour soutenir les vignerons touchés par le gel, elle réunit chaque année plus de participants. Le jeudi 9 novembre 2023, ce sont 44 chefs et 44 vignerons de la région nantaise qui s’associent pour une soirée de gourmandise mettant en valeur les produits du terroir et les vins de Muscadet. Les organisateurs insistent que ce n’est pas une énième soirée d’accords mets & vins, mais une expérience unique de partage chaleureux et gourmand. En effet, chaque restaurateur invite un vigneron, les participants réservent directement dans un des restaurants, le menu est établi dans chaque établissement pour faire briller les plats et les cuvées du vigneron invité. Celui-ci présente et explique ses cuvées, son domaine, sa façon de travailler. Et surtout tous les convives arrivent en même temps afin de partager véritablement la même soirée, comme ils le feraient s’ils étaient invités chez des amis. 

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Dourthe s’ouvre à la place de Bordeaux

Dourthe appartient à la holding familiale Thiénot Bordeaux Champagne. Une holding qui possède les champagnes Thiénot, Marie Stuart, Joseph Perrier, Canard Duchêne et qui a pris, en 2017, une participation majoritaire chez le négociant producteur CVBG-Dourthe-Kessmann: déjà un solide réseau de distribution donc, mais Dourthe souhaite étendre, pour trois de ses châteaux, la distribution à la place de Bordeaux. Les raisons de ce choix. 

Parmi les huit châteaux que Dourthe possède, trois châteaux ont retenu toute son attention pour les faire bénéficier d’une diffusion élargie grâce à la place de Bordeaux :  

Le château Le Boscq à Saint Estèphe (classé en 2020 cru bourgeois exceptionnel), acheté en 2021 après 26 années de fermage. 20 ha plantés.

Le château Belgrave, 5ème  cru classé en 1855, en appellation Haut-Médoc, en fermage depuis 1979. 60 ha plantés

Le château La Garde en Pessac Léognan, acquis en 1990. 54 ha plantés. 

Trois châteaux bénéficiant déjà d’une bonne notoriété. Mais pour Valentin Jestin, le directeur de la marque Dourthe, cela ne suffisait pas. « En 2019 nous avons décidé d’ouvrir la distribution de ces 3 châteaux en nous appuyant sur CVBG (NDLR : Compagnie des Vins de Bordeaux et de la Gironde), l’une des entités de notre holding, pour commencer à préparer les marchés à une logique d’open market. Cette année, nous avons étendu cette distribution à un nombre restreint de négociants de la Place de Bordeaux ». Mais que recherche-t-on ?

La diffusion et surtout la notoriété
« Il s’agit d’accroitre le nombre de clients par pays et notre visibilité. La place de Bordeaux, c’est un club de grands vins et cela nous a permis, dès les primeurs, d’augmenter le nombre de clients. La notoriété d’un cru passe aussi par sa visibilité ». 21 négociants sont mobilisés avec un nombre différent selon le château. « Un nombre qui n’a pas vocation à se développer car on veut faire un travail main dans la main avec chacun d’eux » chacun ayant sa spécialité et son réseau. « Pour chaque château on a regardé sa distribution actuelle et nous avons étudié ce que chaque négociant pouvait apporter à l’exportavec une ouverture totale sur tous les pays du monde ». Valentin Jestin parle volontiers du château La Garde avec « son énorme potentiel, ses 27 sols différents, et sa magnifique croupe de graves qui fait des vins sublimes ». Le projet a permis de restructurer le vignoble « qui a atteint aujourd’hui son plein potentiel ». Et tout récemment, le nouveau chai de vinification est entré en fonction. « C’était le bon moment pour ce château d’aller sur la Place de Bordeaux ». 

Idem pour le château le Bosq en ce qui concerne le vignoble (des travaux vont commencer sur le chai et une salle de réception). Pour Belgrave, le vignoble a lui aussi été restructuré et l’identité du vin a été retrouvée, sur « une assiette foncière qui est exactement celle de 1855 » . Les trois châteaux « n’ont pas de vignobles morcelés : on a des blocs d’un seul tenant. Cela nous permet d’exprimer le goût d’un endroit » tient à préciser Valentin Jestin. 

Pour parfaire cette recherche de notoriété, le château La Garde, à l’entrée de la route des crus classés entre Martillac et Léognan, verra s’ouvrir très prochainement trois chambres d’hôtes haut de gamme dans la vieille et très belle bâtisse. L’occasion de voir la création d’une filiale Dourthe Hospitality

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Deux Meilleurs Apprentis de France en Sommellerie 2023

La finale Nationale du Concours ‘Un des Meilleurs Apprentis de France en sommellerie’, qui s’est tenu le lundi 23 octobre 2023, au CFA Henriman Formation à Nantes, a été l’occasion pour les sommeliers en herbe de mettre en avant leurs compétences et leur connaissance approfondie du monde du vin.

Les 13 candidats venant de toutes la France, ce sont affronté autour de plusieurs ateliers, analyse sensorielle de deux vins, technique de décantation d’un vieux vin, ouverture et service d’un vin effervescent, reconnaissance de boissons autres que le vin, argumentation commerciale en français et en anglais autour d’un menu, proposition autour de boissons chaudes et épreuves écrite.

Sous l’œil attentif de Bruno LAIGNEAU, responsable métier et de nombreux jury, tous experts de la sommellerie, les candidats ont rivalisé d’ingéniosité pour démontrer leur connaissance du vin, leurs compétences de dégustation et leur aptitude à harmoniser les vins avec les mets.

Après une journée dense en activités, les jurys sous la présidence de Nadine GAILLARD, présidente de l’UDSF Bretagne sont fier d’annoncer les résultats du Concours.

2 candidats reçoivent la médaille d’or et le Titre de Meilleur Apprentis de France en Sommellerie 2023.

Madame TUSSEAU Ines, mention complémentaire sommellerie au CFA HENRIMAN Formation à NANTES, en alternance au Restaurant les Chants d’Avril à Nantes

Monsieur ROUSSEL Dimitri, mention complémentaire sommellerie au lycée Albert de Mun à PARIS, en alternance au Cheval blanc à Paris.

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Séquentis, les nouveaux vins à partir de cépages résistants

Une nouvelle gamme de vins bios à partir de cépages résistants est en train de naître en Charente-Maritime. Son nom est Séquentis et son co-créateur Arthur Houvet nous explique le pourquoi du comment.

Parallèlement à votre activité de distillateur, vous produisez du vin, comment cette idée a-t-elle germée ?
Parallèlement à notre activité de distillateur, l’idée de produire du vin issu des cépages résistants est née spontanément, portée par notre engagement envers le bien-être de nos vignes et de nos sols. Ayant déjà une connaissance approfondie du terroir et des pratiques agricoles de notre région, il nous semblait logique d’explorer la production de vin en utilisant le même souci de qualité et de respect de l’environnement qui caractérise notre activité de distillation. Cette extension de nos activités nous permet de proposer une gamme de produits novateurs avec une philosophie qui est la nôtre. Le naturellement bio. Sequentis est donc né.

Vous avez choisi des cépages dits résistants, pouvez-vous nous expliquer ? 
Choisir ces cépages résistants était une évidence. Ces cépages sont naturellement résistants aux maladies et aux ravageurs, supprimant ainsi le besoin d’appliquer des produits chimiques dans nos vignes, ça réduit énormément l’impact environnemental. De ce fait, Il y a de cela quatre ans, nous avons acquis des plants de ces cépages que nous avons soigneusement plantés sur notre domaine à Arthenac, avec 15 hectares de cépages résistants, dont 10 cépages différents. De plus, ils s’adaptent mieux aux variations climatiques, garantissant une production plus stable. Cette approche plus respectueuse de l’environnement répond aux attentes des consommateurs pour des produits durables, tout en garantissant des vins de haute qualité et en améliorant la sécurité alimentaire grâce à une réduction des résidus de pesticides.

La finalité est de produire des vins bios, que recherchez vous en termes de typicité, d’architecture, d’arômes ? 
Nous recherchons une typicité florale distinctive, avec un vin facile à boire qui séduit les amateurs. Nous avons toujours suivi une démarche de viticulture biologique, bien que l’obtention du logo bio sur notre bouteille soit encore en cours et nécessite quelques mois supplémentaires. En utilisant le terroir du cognac, plus précisément de la petite champagne, caractérisé par un sol argilo-calcaire, nous sommes en mesure de créer des vins riches en arômes, capturant les caractéristiques uniques de notre région. Pour l’instant, notre gamme se compose de deux vins blancs et d’un vin rouge. L’un de nos blancs est élaboré à partir de 100% de Floréal, tandis que le second est un assemblage de Souvignier Gris et de Floréal. Notre vin rouge est créé à partir des cépages Monarch et Vidoc. Notre objectif est de continuer à développer notre gamme en mettant en avant ces cépages spécifiques.

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[Publi-Info] Château de Buzet, la renaissance d’un patrimoine millénaire

Ce joyau architectural, situé dans la région de l’Albret entre Toulouse et Bordeaux, au Sud-Ouest de la France, est le symbole d’une viticulture nouvelle depuis l’achat, en 2018, de la bâtisse et de son parc par Les Vignerons de Buzet.

Un patrimoine millénaire
Le Château de Buzet, ses Fabriques et son parc de 11 hectares, incarnent un des symboles de l’AOC Buzet. Le château, dont les racines plongent dans une histoire millénaire, a traversé les époques. Successivement habités par des seigneurs et des grandes familles, ses murs portent les empreintes du temps. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, le château formait le cœur du bourg castral du « Haut Buzet ». En 1852, Alfred de Noailles devient propriétaire par alliance du château. Passionné par la vigne, il transforme le domaine en une exploitation viticole modèle puis exporte le vin du château jusqu’en Chine, au Japon, ou encore aux Etats-Unis. Au décès du couple, la bâtisse fut progressivement abandonnée par les héritiers puis les différents propriétaires. En 2018, les Vignerons de Buzet rachètent le Château de Buzet dans le but de poursuivre l’écriture de l’histoire de ce patrimoine étroitement liée à celle du vignoble de Buzet.

Château de Buzet, en appellation Buzet…
Rares sont les châteaux ou domaines qui portent le nom de leur appellation ! Les recherches historiques menées par Pierre Courroux, Maître de conférences à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour avec laquelle Les Vignerons de Buzet collaborent depuis de nombreuses années, montrent que des parcelles de vignes, autrefois rattachées au château, sont détenues et exploitées aujourd’hui par les vignerons du collectif. L’existence du vin du Château de Buzet avant la création de l’appellation Buzet a par ailleurs été démontrée par des documents trouvés lors de consultations d’archives et attestant sa commercialisation dans divers pays du monde dès le XIXème siècle. C’est sur la base de ces éléments que l’INAO (Institut National de l’Origine et de la Qualité) permet au château de restituer sa mémoire viticole et de porter son nom d’appellation.

Une expérience de dégustation immersive
Sur la contre-étiquette de la bouteille se trouve un QR code, scannez-le et immergez-vous dans l’univers du Château de Buzet. Un mini-site conçu exclusivement pour cette cuvée vous emporte dans la découverte de l’histoire du Château et vous guide dans la dégustation du vin au travers de vidéos animées.

Cuvée à retrouver en restauration et chez les cavistes ou sur le site internet de la coopérative
56 avenue des Côtes de Buzet, 47160 Buzet-sur-Baïse

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