« À Bordeaux, on boit du bordeaux » ! Derrière ce cri de ralliement poussé par de nombreux acteurs de la filière, se profile le particularisme de la capitale girondine, dont l’offre de cavistes, de restaurants et de bars à vins s’est radicalement ouverte aux vins des autres régions, voire des autres pays. Au point de se détourner des crus produits à ses portes ?
Dans un contexte difficile pour la filière vin bordelaise, on entend monter une grogne depuis plusieurs années : Bordeaux est-il trop « fair play » ? Restaurants, cavistes, bars à vins branchés, sans oublier bien sûr la Cité du Vin : on trouve désormais dans la capitale girondine une offre de vins très œcuménique, ouverte à toutes les régions et tous les pays, à tel point que les représentants de la filière girondine déplorent que le Bordelais ne soit pas assez chauvin et ne défende pas assez « ses » vins. « À Bordeaux, on doit boire du bordeaux ! » Tel est le nouveau credo. Qu’en est-il exactement ? Pour répondre à cette interrogation, Xavier Sota et Mathieu Doumenge reçoivent Jean-Baptiste Duquesne, vigneron au château Cazebonne (Graves) et fondateur de l’association « Bordeaux Pirate » qui milite pour un « bordeaux différent ».
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