Des vins effervescents pour débuter 2024 en apesanteur 

Vous cherchez des bouteilles originales pour célébrer la nouvelle année ? Voici pour vous deux cuvées de coopérative à un prix aussi doux que leurs bulles.

Fondée en 2006 à la suite de la fusion de quatre coopératives de Sud-Ouest (Côtes d’Olt, Fronton, Rabastens et Técou), Vinovalie regroupe aujourd’hui 315 vignerons valorisant trois vignobles et les cépages emblématiques de la région. Parmi sa très large gamme de vins, elle propose deux jolies vins effervescents en appellation « Vin de France » disponible sur son site internet et en grandes surfaces.

Apesanteur Blanc : L’assemblage équilibré – 5,95 €
Issu du vignoble Tarnais, Apesanteur Blanc est le résultat d’un assemblage subtil des cépages Loin de l’Oeil et Sauvignon. Offrant ainsi une robe jaune claire effervescente, aux arômes fruités mêlés à des notes florales et de fruits à chair blanche. En bouche, la délicatesse des bulles précède une explosion de fraîcheur et des notes d’agrumes, offrant une sensation ronde et équilibrée. Apesanteur Blanc s’accorde parfaitement avec les fruits de mer et les poissons blancs grillés.

Apesanteur Rosé : L’Intensité fruitée – 5,95 €
Apesanteur Rosé est le fruit d’une vinification soigneusement maîtrisée. Sa robe rose claire et effervescente dévoile des arômes intenses de fruits exotiques, avec une prédominance sur le pamplemousse. En bouche, l’attaque pétillante et fraîche laisse place à une sensation ronde et agréable sur des notes de fruits rouges. Apesanteur Rosé est le compagnon idéal pour sublimer vos salades ou vos grillades.

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Apprendre le vin en s’amusant… et en décorant !

Le début d’année est toujours synonyme de nouvelles résolutions… pas toujours tenues ! Toujours est-il que si apprendre sur le vin fait partie de vos nouvelles ambitions, voici des idées cadeaux parfaites pour vous y aider. 

Entre les différents cépages, les différentes appellations, les différents sols ou même simplement les différentes étapes de la vinification, le vin est un sujet aussi vaste que complexe. S’il existe un très grand nombre de portes d’entrée pour intégrer la galaxie de connaissances reliées au vin, en voici une aussi ludique qu’esthétique. « La carte des vins s’il vous plaît » propose sur sa boutique en ligne une large sélection de cartes viticoles et d’affiches pédagogiques en lien avec le vin. Chaque vignoble français est disponible dans une version détaillée ou bien dans une carte de l’Hexagone. Les vignobles étrangers ne sont pas en reste (Italie, Espagne) et pour ceux qui préfèreraient connaître les cépages ou les nuances de couleurs des robes du vin, des posters élégants se fondront à merveille sur les murs de votre salon.

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Dans les secrets d’une œnothèque

L’œnothèque du champagne Lanson figure parmi les plus belles de la Champagne, tant par l’ancienneté des millésimes qui y figurent (on remonte jusqu’à 1904 !), que par son volume (200 000 flacons). La maison a récemment entrepris un travail pour mieux la valoriser, mais aussi mieux la connaître et comprendre l’évolution des vieux champagnes

Pour abriter son œnothèque, Lanson a aménagé trois caveaux : un destiné à la collection patrimoniale de 1904 à 1979 et deux autres consacrés à la Lanson Vintage Collection, dont les millésimes actuellement commercialisés vont de 1976 à 2002. Un quatrième, en cours de construction, accueillera les éditions de Noble Champagne. Le chef de caves, Hervé Dantan, explique : « Il s’agissait d’abord de ranger ces vieux champagnes, disséminés en différents endroits de notre cave et d’établir un inventaire. Nous avons vite constaté qu’un travail de restauration était également nécessaire. En consultant les autres maisons, nous nous sommes aperçus que les connaissances en la matière étaient très empiriques. Notre démarche a donc débouché sur un troisième travail lié à la recherche développement. » 

On observe toutes sortes de cas de figure. Il y a les moins graves, comme ces branches de muselets corrodées par l’humidité qu’il suffit de remplacer tout en ayant soin de garder les plaques pour leur valeur historique. Et il y a les cas plus complexes, quand le bouchon est altéré. Tout l’art est alors de parvenir à perdre le moins possible de pression, en utilisant par exemple de la carboglace pour inerter l’espace de tête de la bouteille.

Afin d’évaluer la qualité des vins sans les abîmer, on dispose d’outils de pointe, comme l’aphromètre laser, qui permet de connaître le niveau de pression sans ouvrir les flacons. Cet instrument s’appuie sur « l’absorption de la lumière infrarouge par la molécule du dioxyde de carbone ». Il a ainsi été possible d’établir des cartes d’identité individuelles pour chaque flacon rassemblant toutes les données, y compris gustatives, lorsqu’un reliquat de rempotage a donné la possibilité de déguster. Le souvenir le plus émouvant d’Hervé ? « Le 1928 ! La conjugaison de plénitude et de fraîcheur, malgré un dosage appuyé, était incroyable ! »

Des avancées pour la R&D
Ces informations collectées sur une échelle d’un siècle sont riches d’enseignements. Elles permettent par exemple de constater une fois de plus la supériorité du magnum qui n’influe pas seulement sur la limitation de l’oxydation mais aussi sur la conservation du CO2, lequel s’échappe deux fois plus lentement. On observe également que les bouteilles entreposées sur pointe gardent mieux leur pression et que les lots anciennement dégorgés ont une effervescence moins homogène que les lots plus récemment dégorgés. Les autres variations sont liées à la qualité des obturateurs. « Sur la période étudiée, on est passé de l’agrafe à la capsule à joint en liège (1976) puis à joint synthétique (1999). »  Anecdote amusante, la maison a retrouvé un lot de magnums de 1961 bouchés à l’aide d’obturateurs expérimentaux : des capsules en plastique dotées d’une bille de verre à l’intérieur. « La pression pousse sur la bille qui fait l’étanchéité avec le plastique. Lorsque l’on mesure avec l’aphromètre on s’aperçoit que ce système est particulièrement efficace. »

La maison a aussi analysé la capacité des vins à consommer l’oxygène, en sachant que plus cette capacité d’absorption est importante, plus le vin est instable et fragile. On a tendance à penser que les vins les plus vieux consomment plus lentement l’oxygène, puisqu’ils en ont déjà été saturés. Or, c’est plutôt le contraire ! 

Après la comparaison des analyses chimiques, la maison a comparé les notes de dégustation ce qui a là encore permis de dégager quelques règles générales. Il existe ainsi un débat concernant l’intérêt du récemment dégorgé pour les vieux millésimes. Le comité de dégustation a pu observer que les bouteilles récemment dégorgées ont un profil plus oxydatif que les bouteilles dégorgées d’époque. « Il faut comparer le dégorgement à une opération chirurgicale. Lorsqu’on est jeune, on se remet plus vite. Il en va de même du choc oxydatif pour les vins. » Il est probable aussi, même si cela n’a pas encore été démontré scientifiquement, que le sucre du dosage protège de l’oxydation. Quant à l’effervescence, si sa conservation est plus aléatoire sur les dégorgements anciens, à la dégustation, elle semble mieux intégrée. Un constat qui a amené la maison à modifier sa politique initiale sur la Lanson Vintage Collection dont le principe était jadis de proposer des bouteilles dégorgées à la demande. Aujourd’hui, les bouteilles ont un dégorgement d’environ trois ans. « Nous n’avons pas voulu aller jusqu’à conserver des bouteilles avec des dégorgements historiques, l’avantage en effet d’un dégorgement qui ne soit pas trop ancien est de pouvoir contrôler par la dégustation chaque bouteille et vérifier qu’il n’y a pas eu de déviation. Par ailleurs, conserver vingt ans des bouteilles avec leur bouchon d’expédition serait prendre le risque d’avoir des goûts de bouchon. » 
Enfin, une troisième étape a consisté à mettre en relation les résultats de la dégustation et ceux des analyses chimiques afin d’identifier les molécules à l’origine des différentes saveurs acquises par le vin en vieillissant. « Nous n’avons obtenu aucun résultat. En réalité, chaque arôme n’est pas forcément lié à telle ou telle molécule individuellement, mais à l’association de plusieurs molécules, ce qui complique le travail d’identification. C’est d’ailleurs ce que je retiens de cette étude globale sur notre œnothèque, si elle nous a permis de progresser dans nos connaissances, elle nous a surtout permis de nous rendre compte que l’on ignorait encore beaucoup de choses ! »

Terre de Vins n°91 spécial Champagne, 160 pages, 6,90 €.
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Évadez-vous sur la route des vins

De la Corse au vignoble bordelais, nos étrennes du jour vous invitent à la rencontre de propriétés confidentielles qui ont tant de choses à vous raconter.

Domaine Terra di Catoni
Dégustation – 25 €
Dégustation en terrasse face à la mer des vins du domaine accompagnés de produits du terroir, tels que charcuterie et fromages, ainsi que les produits oléicoles du domaine, huiles, tapenades, confitures d’olives.

Visite du domaine – 15 €
Visite très spectaculaire en 4X4 des vignes, et visite du chai.

Autour des vins – 25 €
Déjeunez des plats du terroir corse accordés avec les vins du domaine, en vous prélassant à l’ombre des platanes de notre terrasse, face à la mer et aux îles.

Découverte de la vigne – 50 €
En compagnie du chef de culture, vous participerez au travail dans les vignes. C’est une très bonne occasion de découvrir le métier de vigneron en admirant la mer Tyrrhénienne et l’archipel toscan. Un spuntinu (casse-croûte corse) de vigneron vous sera proposé vers 10 h.

Château Guibeau
Visite privée de la vigne au verre avec la propriétaire – 12€
Le château Guibeau vous propose une visite conviviale qui vous présentera l’histoire de la famille, la culture de la vigne, la vinification ainsi que l’élevage de ses vins certifiés agriculture biologique depuis le millésime 2012. Comme le dit si bien Brigitte Destouet, gérante de la propriété : « Le terroir qui nous a été confié est un grand terroir qui fait naître de grands vins. Notre devoir est de l’honorer en produisant des vins généreux et élégants qui accompagneront les moments heureux de votre vie ».

Visite gourmande avec la propriétaire – 25€
Sur le même modèle que la visite de la vigne au verre, cette visite gourmande vous propose un panorama complet de la propriété entre son histoire, sa culture de la vigne et sa vinification. À l’issue de la visite, un pique-nique gourmand (charcuteries, fromages, pain, fruits, cannelés de Bordeaux) vous sera proposé dans le parc du château accompagné d’une bouteille de la propriété.

Château Panet, Vignobles Carles
LE TOUR DES DÉGUSTATEURS – 16 €
Après une visite de la vigne et des chais, l’art de la dégustation sera détaillée à travers 6 grands vins de la propriété. Saint Emilion Grand Cru et Pomerol vous seront dévoilés ! Véritable initiation à l’œnologie, vous pourrez ainsi ressentir l’expression du terroir et celui du millésime.

ACCORDS VINS & CHOCOLATS – 16 €
Après une visite de la vigne et des chais, vous dégusterez 3 vins choisis avec soins: Un Château Panet 2015 en AOC Saint Emilion Grand Cru, puis un Château Coudert 2009 en AOC Saint Emilion Grand Cru, ainsi que le château Croix des Rouzes 2014, en AOC Pomerol. Chaque vin sera accompagné d’un chocolat haut de gamme, choisi spécialement pour accompagner ces vins et créer une harmonie et un plaisir en bouche incomparable. Vous comprendrez alors tout l’intérêt d’un tel accord. Les chocolats proviennent de la chocolaterie Dorin, fabriqués à Bordeaux de manière artisanale avec le plus grand soin.

LES SECRETS DE LA BARRIQUE – 20 €
Après des explications sur le vignoble et la visite des chais, vous prendrez le temps de découvrir tout spécialement le chai à barriques. Vous saurez tout sur ce mode d’élevage et vous dégusterez deux vins prélevés à même la barrique, puis 3 vins finis. Les vins seront choisis avec soin. Ainsi vous dégusterez 2 Saint Emilion Grand Cru et un Pomerol, dont un ancien millésime d’au moins 10 ans et un millésime d’exception.

Des visites découvertes, un jeu des senteurs et un pique-nique sont également proposés.

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Réveillez l’œnologue qui sommeille en vous

Vous avez toujours rêvé de devenir un as de la dégustation ? Celui ou celle pour qui cépages et appellations n’ont plus aucun secret ? Nous avons de quoi vous aider avec la multitude d’ateliers œnologiques proposés par l’École du vin de Bordeaux.

Dégustation mode d’emploi (en soirée) – 150 €
Pendant 1 mois, vous avez rendez-vous chaque semaine avec une soirée de dégustation de vin.
Chacun de ces 4 ateliers de 2 heures est l’occasion de plonger au cœur d’une thématique passionnante. Et bien sûr, au fil de l’ensemble de ces séances d’œnologie, vous aurez le plaisir de déguster 13 vins de Bordeaux (AOC) !

Soirée 1 : les clés de la dégustation

Faites connaissance avec les grandes typicités des vins de Bordeaux ;

Familiarisez-vous avec les 3 étapes de la dégustation;

Découvrez les différentes couleurs des vins bordelais;

Décelez plus finement les arômes en bouche;

Apprenez à nommer vos sensations.

Soirée 2 : les spécificités des terroirs et cépages

Naviguez de la rive droite du vignoble bordelais à sa rive gauche;

Reconnaissez les arômes primaires des principaux cépages;

Suivez les grandes étapes du vignoble au cours d’une année complète.

Soirée 3 : les secrets de l’assemblage

Percevez chaque nuance du parcours aromatique, entre arômes secondaires et tertiaires;

Composez vous-même l’assemblage qui vous ressemble.

Soirée 4 : les légendes fondatrices du Bordelais

Voyagez à travers les méandres fascinants de l’histoire des vins bordelais;

Explorez leurs AOC et leurs particularités

Comprenez leurs différents classements.

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Les arômes du vin – 39 €
Pendant 2 heures et autour de 5 vins de Bordeaux (AOC), place à un atelier d’initiation à la dégustation ludique !

Identifiez les mots qui expriment vos émotions et sensations pendant une dégustation ;

Apprenez à reconnaître les arômes primaires, secondaires et tertiaires du parcours aromatique ;

Découvrez des exercices à la fois simples et amusants pour aiguiser votre sensibilité olfactive.

L’atelier assemblage – 39 €
Pendant 2 heures passionnantes, et au fil de la dégustation commentée de 5 vins de Bordeaux (AOC) :

Embarquez pour un tour d’horizon des cépages bordelais afin de mieux les connaître ;

Découvrez les secrets surprenants de l’assemblage des vins bordelais ;

Réalisez enfin votre propre assemblage, selon vos préférences olfactives et gustatives !

Initiation à la dégustation – 39 €
Ce cours d’initiation aux vins de Bordeaux vous embarque à travers une exploration en deux temps :

Les incontournables du vignoble bordelais
– Faites connaissance avec les cépages bordelais ;
– Plongez dans les coulisses de la vigne et des chais ;
– Percez les secrets de l’assemblage, signature des vins de Bordeaux ;
– Découvrez les AOC de la région et leurs savoureuses spécificités.

Les fondamentaux de la dégustation de vin
– Familiarisez-vous avec les différentes étapes du parcours aromatique ;
– Apprenez à mettre des mots sur vos sensations ;
– Dégustez 5 vins de Bordeaux (AOC)*, accompagnés par les commentaires de votre formateur.

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Bordeaux Tonic – 39 €
Pendant 2 heures, cet atelier cocktail pas comme les autres vous dévoile sous un tout nouveau jour les vins frais de Bordeaux (blancs, rosés, crémants et clairets) !

Commencez par découvrir les principales saveurs et la notion d’équilibre, élément clé en mixologie ;

Apprenez à déguster pas à pas vins et cocktails ;

Prenez la mesure de la diversité des vins frais de Bordeaux (AOC), en goûtant à 4 d’entre eux ;

Récoltez de nombreuses astuces pour des idées d’assemblages inattendus ;

Réalisez vous-même 3 cocktails en fonction de vos envies !

Dégustation mode d’emploi (en journée) – 180 €
Pendant 9 heures, cet atelier de dégustation de vin vous offre un panorama complet des multiples facettes du vignoble bordelais, du savoir-faire de ses vignerons et de ses cuvées.

Les clés de la dégustation
– Découvrez les principales typicités des vins de Bordeaux;
– Apprenez à maîtriser les 3 étapes de la dégustation;
– Explorez les différentes couleurs des vins bordelais;
– Percevez avec précision les arômes en bouche;
– Posez avec aisance des mots sur vos sensations.

Les spécificités des terroirs et cépages
– Voyagez de la rive droite du vignoble à sa rive gauche ;
– Identifiez les arômes primaires des cépages;
– Embarquez pour une année complète dans le vignoble, au fil des grandes étapes du cycle de la vigne.

Les secrets de l’assemblage
– Saisissez toutes les nuances des arômes secondaires et tertiaires du vin;
– Réalisez votre propre assemblage, selon vos goûts et vos envies.

Les légendes fondatrices du Bordelais
– Remontez le temps pour comprendre l’histoire des vins de Bordeaux;
– Faites plus ample connaissance avec leurs AOC;
– Repérez-vous en un clin d’œil à travers leurs différents classements.

Cet atelier d’initiation à l’œnologie est bien sûr ponctué par la dégustation de 13 vins de Bordeaux (AOC), mais aussi par une succulente mise en pratique au déjeuner, dans un restaurant bordelais.

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Les bistrots de pays ont enfin leur guide national !

Pour qui a sillonné la France rurale, s’attabler à un restaurant dans des contrées souvent désertées est une gageure. Gastronomes sans GPS, vous êtes sauvés ! Le guide des bistrots de pays est né.

La France perd 1000 bistrots par an. Il n’en reste que 8 900 dans les communes rurales de moins de 2000 habitants*. Pourtant ces bistrots, patrimoine vivant de nos terroirs, sont les derniers remparts à l’oubli et à la désertification. L’oubli de ces petits villages où la boulangerie et l’épicier ont tiré leur rideau, faute de rentabilité. Souvent, ne reste que le café, point et trait d’union des irréductibles habitants. Ils réunissent tous les services de proximité et parviennent ainsi à mieux résister. Voici le principe même des bistrots de pays, la restauration en plus.

Le label Bistrot de Pays a été créé par Bernard Reynal en 1993 pour soutenir les bistrotiers indépendants situés dans les territoires ruraux. Une bonne idée et un concept basique. Pour entrer dans le réseau, ils s’engagent à respecter une charte qualité. Ses préceptes sont simples : être un lieu de rencontres, d’animations et de découvertes, de service où l’on peut manger une cuisine maison, avec des produits locaux, à un prix raisonnable. Chaque établissement remplissant ces critères de convivialité est labellisé et référencé sur un site Internet dédié et désormais disponible dans sa version papier (gratuit – 9€ de port). 

Ils sont 130 à ce jour, localisés sur 8 régions et 36 départements, majoritairement en PACA. Sachant que depuis 2021 l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires abonde financièrement à la mise en œuvre de la stratégie de changement d’échelle, les établissements labellisés se retrouvent sur tout le territoire.

Bistrot de Pays Buisson ©kolandjian

Nous nous en réjouissons d’autant plus que les bistrots situés dans les régions viticoles proposent les vins du cru à leur carte. Comme à Buisson dans le Vaucluse (267 habitants) où l’établissement Le bistrot de Buisson vient juste d’être labellisé. Grâce à la Mairie, porteuse du projet, Antonia et Mariette ont redonné vie à l’ancienne salle des fêtes. Ici, on s’y régale d’une cuisine métissée et inventive et de cuvées de l’AOC Côtes du Rhône Villages Vaison-la-Romaine, entre autres !

https://www.bistrotdepays.com/guide-national

*Source division services INSEE

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[Entretien] Premiumisation, innovation et internationalisation pour Canard-Duchêne

À l’occasion des 20 ans du rachat de la Maison Canard-Duchêne par le groupe familial Thiénot, nous avons fait la connaissance de son nouveau directeur général, Jérôme Durand.

Vous avez navigué toute votre carrière entre les spiritueux et le champagne…
Je suis d’abord tombé dans les spiritueux. J’ai commencé chez Pernod Ricard au marketing où je m’occupais notamment du rhum Havana Club. Puis j’ai dirigé la communication du BNIC, l’interprofession du Cognac, ce qui m’a rapproché pour la première fois du monde viticole. J’y ai découvert la notion d’appellation, et la relation passionnante qu’elle entretient avec les marques. Le poids de l’un par rapport à l’autre, cette interconnexion qui fait que ce sont deux leviers formidables qui permettent de créer de la valeur. Parmi mes faits d’armes, je citerais la création d’un événement caritatif, « La Part des anges », une hybridation entre la fête de la fleur et les hospices de Beaune. Le cognac, roi des spiritueux, m’a fait entrer dans le monde du luxe. La transition vers le champagne est donc venue naturellement lorsque Bruno Paillard et Philippe Baijot m’ont confié la direction marketing de Lanson, Tsarine et Besserat de Bellefon. Après un nouvel intermède dans le Cognaçais pour le groupe finlandais Anora, me revoici sept ans plus tard, de retour en Champagne !

Qu’est-ce qui vous a surpris en arrivant chez Canard-Duchêne ?
La richesse des atouts de la maison ! Des caves pleines de vins de qualité, un domaine viticole en propre dont la superficie correspond au ratio habituel du négoce, puisqu’il assure 10 % de ses approvisionnements (400 hectares en tout). Et puis, il y a cet écrin à Ludes, dans un parc historique composé d’arbres multi-centenaires, avec ses pins maritimes qui ont vu la Révolution française, ses cèdres du Liban… Les forces commerciales sont fortes en France, tandis que la structure du groupe Thiénot à l’international lui donne pour l’avenir de belles perspectives à l’export. J’avais un biais de perception, en raison de la forte présence en grande distribution, qui n’est qu’une face de la réalité de la maison, puisqu’elle est reconnue aussi chez les cavistes et la restauration, et qu’elle est dans sa façon de travailler très artisanale et familiale. Le chemin parcouru depuis la reprise en 2003 est incroyable. Le pacte aujourd’hui, c’est d’accélérer la stratégie de valeur en s’appuyant sur trois moteurs : la « premiumisation », l’innovation, l’internationalisation.

À termes, envisagez-vous de quitter la grande distribution ?
Absolument pas, nous sommes contents d’avoir les clients que nous avons et nous les respectons. Nous tenons à continuer à les servir. C’est grâce à la grande distribution que nous avons 500 000 foyers acheteurs en France. Cela signifie que chaque année, beaucoup de Français ont un lien fort avec la maison d’une manière ou d’une autre. Pour ce qui est du moyen terme et de la refonte de notre offre, tout est sur la table et nous allons vérifier certains axes de développement. Parmi les leviers de création de valeur, il y a l’œnotourisme. Je suis stupéfait de son développement en Champagne par rapport à ce qu’il était lorsque je suis parti en 2015. En Charente, nous avons des acteurs similaires capables de mettre beaucoup de moyens, pour autant nous n’avons pas tous ces touristes internationaux. Chez Canard-Duchêne, cela représente 10 000 visiteurs par an. Le parc donnant sur les vignes et les caves historiques longues de 6 km à 35 mètres de profondeur où 100 % de nos vins sont vieillis doivent être encore plus valorisés. Nous sommes la seule grande maison de champagne installée à la campagne, ouverte au public, ce qui rend notre offre originale et attrayante.

Terre de Vins n°91 spécial Champagne, 160 pages, 6,90 €.
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Des cadeaux lumineux

Nos étrennes vous proposent aujourd’hui des jolis objets de décoration écoresponsables puisqu’ils sont fabriqués à partir de bouteilles de vin usagées. 

Les bougies du vin – à partir de 36 €
Alors qu’aujourd’hui 40% du bilan carbone d’une entreprise viticole provient de la bouteille en verre, « Les Bougies du Vin » est née de la volonté de maximiser l’usage de chaque bouteille de vin. C’est ainsi qu’ont vu le jour ces bougies « éco-responsables », véritables objets de décorations modernes et élégants. Et pour rester dans l’univers viticole, les parfums des bougies évoquent les plus grands cépages hexagonaux et offrent ainsi certaines sensations olfactives qui peuvent rappeler la dégustation d’un verre de vin. Comme pour la consommation de vin, des formats bouteilles ou magnum sont disponibles. Le site propose également des verres (9 €) et des vases (25 €).

Cépages disponibles : 

chardonnay

merlot

sémillon-sauvignon

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Quatre flacons pour démarrer 2024 du bon pied 

Noël est désormais passé, mais les étrennes de janvier arrivent à grands pas. Voici quatre cuvées de la célèbre coopérative du Sud-Ouest, Plaimont, à ne surtout pas manquer pour bien démarrer l’année.

Monastère – AOC Saint Mont – 17,30 €
« La puissance de mille ans d’Histoire ». Perché au sommet du village escarpé de Saint Mont, le vignoble du Monastère remonte aux origines de la fondation du monastère au XIème siècle. Le terroir du Monastère de Saint-Mont est unique sur l’appellation par sa richesse exceptionnelle en argiles à feuillets (smectite) et son exposition fraîche (pentes Nord-Est et plateaux). Ici, le cépage tannat développe une structure tannique et une puissance inégalables grâce à une alimentation régulée et limitée en eau. Jeune, ce vin mettra en valeur les plus belles pièces d’entrecôte ou de gibier. Après quelques années, il accompagnera à merveille des mets plus raffinés (Pigeonneau au jus de truffes…) et des fromages affinés. Disponible chez les cavistes et à la table des restaurants.

Le Faîte Blanc 2017 – AOC Saint Mont – 19 €
Avec sa robe est jaune pâle aux reflets argentés, il délivre une belle expression aromatique sur le fruit, des notes d’agrumes et beaucoup de minéralité qui préjuge d’une belle évolution dans le temps. Un grand vin blanc du Sud-Ouest qui s’accordera parfaitement avec une truite meunière, un filet de limande à l’estragon ou encore filet de bar à la crème de cèpes. Après quelques années de maturité, il accompagnera une escalope de veau à la crème, une cassolette de langoustine puis des fromages affinés. Disponible chez les cavistes et à la table des restaurants.

Le Faîte Rouge 2018 – AOC Saint Mont – 19 €
C’est un vin ample et structuré, au parfait équilibre, entre vivacité et richesse, le tout soutenu par un fruité et beaucoup d’élégance. Une belle capacité de vieillissement qui lui permettra de développer des arômes de sous-bois, de chocolat amer et de cuir noble autour d’une grandeur fraicheur de bouche. Ce vin se mariera merveilleusement avec des copeaux fins de jambon de pays, un magret de canard farci aux champignons ou encore des fromages affinés. Disponible chez les cavistes et à la table des restaurants.

Cuvée de la Saint Sylvestre – AOC Pacherenc du Vic-Bilh – 35 €
La cuvée Saint Sylvestre illustre la maîtrise de l’Union de Vignerons Plaimont en matière de récolte tardive. Elle symbolise le potentiel exceptionnel des grands terroirs de Pacherenc du Vic-Bilh pour rivaliser avec les plus grands liquoreux. Cette cuvée est le fruit des ultimes vendanges de l’année, le 31 décembre, un temps fort unique de l’appellation. Vif et très aromatique, le Pacherenc du Vic-Bilh La Saint Sylvestre est le compagnon idéal des repas de fêtes de fin d’année. Il se marie parfaitement avec des foies gras régionaux et des fromages à pâtes persillées (Roquefort). Un accord subtil et digeste peut également se trouver dans la fin du repas autour de desserts peu sucrés comme une douceur au chocolat noir.
Disponible chez les cavistes et sur la boutique en ligne Plaimont.

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La « Charte d’Excellence durable des Bordeaux Grands Crus Classés en 1855 » 

Le Conseil des Grands Crus Classés en 1855 (Médoc et Sauternes) qui réunit 85 membres s’est doté en 2020 d’une Charte Ethique d’Excellence durable. Le premier rapport faisant état de son application est sorti en 2023. Quelle est la finalité de cette Charte ? 

Une charte est un texte solennel qui décrit l’ensemble de règles et principes fondamentaux d’une institution. Celle du Conseil des Grands Crus Classés (GCC) se veut dense. Elle n’a pas vocation à imposer ni à se substituer aux initiatives individuelles des châteaux. Philippe Castéja, le président du Conseil des GCC en 1855, précise la finalité de cette charte : « Nous avons 85 GCC qui s’inscrivent dans différentes démarches vertueuses, certifiées ou non. Il est normal que l’organisme dans lequel sont les adhérents ait une charte qui les accompagne ». Il parle volontiers « d’une enveloppe » qui rassemble les valeurs et les actions des châteaux. « Tout le monde va dans le même sens » ajoute-t-il. Sylvain Boivert, le Directeur du Conseil des GCC précise que « le Conseil des GCC en 1855 s’est inscrit dans la démarche iso 26000 » . Une norme faite pour des organisations qui s’engagent à fonctionner de manière socialement durable et faite pour évaluer leur engagement en faveur du développement durable. D’ailleurs, un lecteur un peu rapide ne verrait que le mot durable et l’appliquerait instinctivement au développement. Or, si le développement durable est transversal à deux des trois axes de la Charte, le thème central est de veiller à ce que ce soit l’excellence des GCC qui soit durable. Une philosophie différente même si elle s’appuie pour partie sur le concept de développement durable. La raison ?  « Vous ne durez pas si vous n’êtes pas dans l’excellence » rappelle Philippe Castéja. Et il est vrai que l’histoire des GCC a montré que certains châteaux avaient pu s’affaiblir à certains moments, oubliant ou ne pouvant pas faire ce qu’il fallait pour soutenir cette excellence sans laquelle … on ne dure pas.
Pour soutenir cette excellence durable, trois axes forts.

La valorisation d’un terroir d’exception

La protection d’un patrimoine unique et universel

La considération et le respect des parties prenantes

Chacun de ces axes étant complété par « … aux côtés des GCC 1855, le Conseil agit pour … ». Une précaution qui vise à rappeler que le rôle du Conseil est là « pour accompagner les châteaux car il n’est pas chargé d’imposer l’excellence » précise Philippe Castéja.

Une Charte adoptée par tous
Cette Charte a été rédigée par « plusieurs membres contributeurs et des professeurs de droit ». Pourquoi des professeurs de droit ? « Nous devons être prudents à ce que nous faisons. Le comportement du conseil ne doit pas être préjudiciable à un des membres car nous défendons leurs intérêts » indique Philippe Castéja. Tout en rappelant les trois axes de la Charte, le rapport fait état des actions menées par les châteaux pour illustrer l’application de cette Charte d’Excellence durable. 75 pages dont la conclusion met un coup de projecteur sur la « protection durable » du terroir. Les évolutions des pratiques sont « en lien direct avec les attentes des consommateurs et les préoccupations sociétales et les rendent plus vertueuses. La réelle prise en compte des enjeux environnementaux et humains souligne l’exigence de qualité des GCC en 1855 (…) » . Cette Charte a vocation à être actualisée, au fil des nécessités. 

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