[Avent du vin] Nos idées de calendriers à J-3

À quelques jours de l’ouverture des calendriers de l’Avent, « Terre de vins » vous propose une nouvelle sélection variée pour enchanter votre mois de décembre en attendant Noël. Entre champagne, bière, accords mets-vins, et rhum, tous les goûts seront comblés !

Le calendrier du champagne Piot-Sévillano
Qui dit fêtes de fin d’année dit forcément champagne ! Alors pour trinquer au son des bulles sans attendre le réveillon, voici le calendrier 100 % champagne signé Piot-Sévillano. Vignerons indépendants, Christine Sévillano et son associé Vincent, vous proposent de découvrir la large gamme de bulles de la maison basée à Vincelles. Ce sont au total 13 cuvées différentes que vous pourrez retrouver au format quart de bouteille (20 cl) dans les 24 cases du calendrier, avec notamment 2 cuvées inédites ainsi qu’une autre habituellement destinée aux professionnels. 
Prix indicatif : 239 €
piot-sevillano.com 

Le calendrier de l’Avent accords mets et vins V&B
Le mois de décembre est généralement synonyme de retrouvailles débouchant sur des repas et apéritifs entre amis ou en famille. Pour passer ces moments dans les meilleures conditions, V&B a imaginé un coffret mets et vins comprenant vins et terrines apéritives. Sur 4 cases consécutives, vous découvrirez 3 vins en tube en verre de 10 cl ainsi que la terrine qui se marie le mieux avec. Ce sont donc au total 18 vins, de toutes les couleurs et toutes les régions viticoles, ainsi que 6 terrines qui n’attendent qu’une seule chose, vous faire plaisir et vous offrir de savoureux moments.
Prix indicatif : 79.95 €
vandb.fr 

Le calendrier des meilleures bières Une Petite Mousse
Pour varier les plaisirs et sortir des chemins vinicoles, voilà un calendrier bière qui saura combler les amateurs. Et pour cause, Une Petite Mousse a concocté une sélection de haut vol : 24 bières artisanales toutes inédites, françaises en grande majorité, mais aussi belges, irlandaises, danoises, polonaises, croates, estoniennes et espagnoles. Ce petit tour d’Europe vous offre une large diversité que vous pourrez découvrir en détails à travers un « biérologue interactif » à scanner. Ce QR code vous donne accès à un chat interactif avec une présentation de chacune des bières, ainsi que des notes de dégustation, des anecdotes sur les produits et des suggestions d’accords culinaires. 
Prix indicatif : 69.95 €  
unepetitemousse.fr

Le calendrier 24 nuances du Rhum de Boutique Rhum
Les passionnés de spiritueux ne seront pas en reste ! Après un calendrier 100 % whisky dans notre première sélection de calendriers, en voici un dédié au rhum. « 24 nuances de Rhum » vous fera passer par les terroirs français comme la Guyane et la Martinique, mais également par Cuba, la Barbade, la Jamaïque ou encore le Vénézuela. Ce tour du monde comprend 24 flacons de 10 ml et promet la découverte de belles pépites, mais aussi de certaines cuvées d’exception à l’image du Diplomatico Single Vintage ou encore le Damoiseau 12 ans. 
Prix indicatif : 133 €
boutique-rhum.com 

Cet article [Avent du vin] Nos idées de calendriers à J-3 est apparu en premier sur Terre de Vins.

Nord-Sud, France-Belgique, ça match !

C’est en découvrant la cuvée « Guerrières » que le parcours de la famille De Boel France nous a intrigué. Entre Saint-Joseph et Côtes du Rhône Villages Sainte-Cécile, Nelly et Arnaud font le grand écart. Leur ligne de conduite, par contre, est bien droite.

Nelly la Bretonne et Arnaud le Belge se sont rencontrés en Nouvelle-Zélande. L’histoire d’amour s’est poursuivi en France, les deux amateurs de syrah et marsanne choisissant le nord de la Vallée du Rhône pour travailler dans différents domaines. L’installation définitive se fait en 2016 avec l’acquisition d’une ferme, entourée d’un hectare d’IGP, au-dessus de Tournon, sur les hauteurs de Saint Joseph. Ils restent doubles actifs jusqu’à ce que leur bonne étoile et de belles rencontres leur amènent quelques parcelles supplémentaires sur les AOC Saint-Joseph et Cornas, mais également dans le Vaucluse, à Sainte-Cécile-les-Vignes et Uchaux. Dans le Sud, le grenache est roi et les vieilles vignes sont plus faciles à trouver et à acquérir. 

Travaillés en biodynamie (Demeter), les 9 hectares sont vendangés à la main et transportés en camion frigo dans leur cave ardéchoise. « Une sacrée gymnastique » confesse Nelly. « C’est enrichissant pour nous  d’avoir d’autres terroirs, plat au sud, en coteaux au nord, la philosophie est différente ». L’appellation Massif d’Uchaux entourée de bois, est un bonheur pour les deux vignerons qui apprécient son terroir et la fraîcheur des vins. « En 2021, durant l’épisode de gel, nos parcelles n’ont pas été touchées. Face au réchauffement climatique, il faut trouver des solutions ». D’où l’idée de transposer ce biotope dans la partie septentrionale en favorisant l’agroforesterie. Entre défrichage et conservation des vieux arbres et autres îlots d’arbustes, Nelly et Arnaud bouturent et plantent des variétés anciennes de fruitiers.

À la cave, les vinifications sont le plus naturelles possible, avec levures indigènes et un peu de soufre, en cuves inox et vieux fûts de chêne. Depuis, dolia en terre cuite et œufs en grès ont complété le dispositif d’élevage. « La première année, nous avons vinifié séparément nos parcelles pour comprendre notre parcellaire. Nous nous sommes lancés dans la recherche de fraîcheur. Nous faisons des essais d’enherbements, de couverts végétaux. Les vignes sont pâturées par des moutons, mais aussi de la volaille ».  Leur gamme est commercialisée chez les cavistes, bistrots et restaurateurs, en Franc et à l’export, dans une douzaine de pays.  

Les 2 coups de cœur de Terre de Vins 

Guerrières – Le meilleur de nous – Côtes du Rhône Villages Sainte-Cécile 2022 16€
Grenache 50%, syrah 40%, carignan 10%. La densité et la richesse des mûres et des cassis mêlés de prune qui commence à compoter, s’épanouissent en bouche dans un jus frais. Équilibre, justesse et précision, vif avec une pointe d’épices en finale. A savourer aussi le texte de la contre étiquette remettant en place quelques idées préconçues…

Aleph – Côtes du Rhône Villages Massif d’Uchaux 2022 18€
60 % de syrah et 40 % de grenache avec une élevage en demi-muids (7 ans) et dolia (10 mois). Des fruits noirs entêtants, de l’olive noire, de la réglisse, au nez et en bouche. Soyeux, tendre, les tanins sont tout en finesse offrant une belle fraîcheur. Une aération prolongée lui ouvrira encore plus ses chakras.

Cet article Nord-Sud, France-Belgique, ça match ! est apparu en premier sur Terre de Vins.

Champagne Castelnau : « Vers une augmentation de 50% des ventes »

La Maison avait présenté sa nouvelle plateforme de marque il y a six mois. Elle annonce aujourd’hui un partenariat avec l’Union des Sommeliers de France. Nous avons interrogé Hannelore Chamaux, sa nouvelle directrice générale, pour mieux comprendre les enjeux de ce repositionnement initié à la suite de la fusion de la CRVC et du Centre vinicole Nicolas Feuillatte.

Comment a été reçu le nouveau positionnement de la marque Castelnau dévoilé au mois de Juin 
Nous avons obtenu un vrai succès. Notre nouveau positionnement a été d’autant mieux apprécié des journalistes et des professionnels qu’il est en parfaite cohérence avec ce que sont nos vins. Nous nous acheminons vers une augmentation de 50 % de nos ventes, sachant que l’année dernière nous étions à 435.000 cols. De 6,7 millions d’euros de chiffre d’affaires, nous allons passer la barre des 10 millions d’euros. Si la Champagne subit en ce moment un recul, nous n’en ressentons pas l’impact. Nous sommes une marque ancienne qui est en train d’être redécouverte. Notre positionnement plaît, avec un prix d’entrée aux alentours de 35 euros qui reste très raisonnable pour la qualité. De la part des revendeurs, il n’y a d’ailleurs aucun débat, ce qui montre que nous sommes bien ajustés. J’ajoute que notre progression est très homogène sur tous les réseaux, cavistes comme restauration, marché français comme exportation, en sachant que ce dernier constitue 60 % de nos ventes et représente encore un boulevard pour nous. 

Assiette Champenoise ©agencediscovery

Comment décririez-vous ce repositionnement ?
L’objectif de notre marque consiste à œuvrer à l’exploration d’un autre volet de l’appellation. Le champagne est connu pour la célébration. Mais, pendant longtemps, le côté vin a été oublié du public. Castelnau est là pour développer davantage cette dimension, faire apprécier le champagne en tant que vin, dans des moments plus intimes, des dégustations où l’on va prendre le temps entre amis. Cette manière de consommer correspond tout à fait à nos champagnes qui sont des cuvées de longue garde, avec, ne serait-ce que pour le BSA, cinq ans d’âge. On ne déguste pas un champagne Castelnau comme ces cuvées plus légères, un peu moins aromatiques, que l’on boit dans les cocktails. Il faut se poser, prendre le temps. Notre marque vient travailler ce segment, qui est en fin de compte, dans le champagne, assez récent, et qui s’intéresse beaucoup aux accords mets/vins. Il y a peu encore, champagne rimait avec dessert, depuis, on est passé à l’apéritif, et désormais on repart vers le repas. Nous avons la chance d’avoir cette expérience du vieillissement et de posséder une œnothèque extraordinaire. Grâce à ce trésor, nous pouvons nous adresser à des épicuriens. Je souhaite que d’ici dix ans, nous soyons définitivement ancrés parmi les grandes références des amateurs de fine wines et des collectionneurs. Nous voulons ainsi démontrer de manière plus large, que les coopératives elles aussi, peuvent élaborer des vins de haute précision, au même titre que les maisons ou les vignerons indépendants. Le travail sur les vins ayant déjà été réalisé, cela passe aujourd’hui par la distribution. Nos vins ont besoin d’avoir quelqu’un à côté d’eux. Si on se contente de les exposer dans les rayons, leur histoire, toute l’énergie que Carine Bailleul, notre cheffe de caves, met dans ses cuvées, tout ce temps qu’il a fallu attendre pour qu’ils voient enfin le jour, tout cela échappera au consommateur. D’où notre choix exclusif des circuits traditionnels. Notre place est chez les cavistes et chez les restaurateurs qui ont des sommeliers et peuvent conseiller, expliquer…. Voilà pourquoi ce partenariat avec l’Union des Sommeliers de France dans lequel nous venons de nous engager nous paraissait si cohérent.

Justement, en quoi va consister ce nouveau partenariat avec l’Union des Sommeliers de France ?
L’UDSF a un nouveau président, Fabrice Sommier, qui a pour objectif de faire évoluer un peu l’association. Tout en maintenant l’objectif de formation, il souhaite changer la perception que l’on peut avoir du monde de la sommellerie, qui peut paraître un peu distant. Il s’agit de comprendre comment les sommeliers peuvent se rapprocher de leurs clients, comment ils peuvent transmettre de la technicité sans être trop techniques. Notre cheffe de caves, Carine Bailleul, maîtrise très bien cet art, grâce à la poésie dont elle fait preuve dans ses explications. Tout en étant à la pointe de la recherche et de la technicité comme on l’a vu récemment à travers son partenariat avec le Professeur Gérard Liger-Belair, elle sait en même temps rester très accessible dans ses propos en recourant aux images. Nous accompagnerons également les sommeliers dans leur formation sur la partie champagne, en prenant Castelnau comme porte d’entrée pour ensuite leur faire connaître toute la globalité et la diversité de l’appellation. Je pense que notre œnothèque sera un formidable outil pédagogique pour les aider à comprendre tous les mécanismes du vieillissement du champagne et la multiplicité des accords auxquels cela peut conduire. Nous aurons sur ce sujet tout un travail de workshops à la fois sur des accords insolites mais aussi plus classiques. Enfin, ils ont leur équipe de France pour aller gagner le titre de meilleur sommelier du monde et là aussi nous allons participer à la Team France sur la partie champagne !

Assiette Champenoise © agencediscovery

Cet article Champagne Castelnau : « Vers une augmentation de 50% des ventes » est apparu en premier sur Terre de Vins.

Saint-André : on fête l’Écosse avec 5 whiskys

Ce jeudi 30 novembre, jour de la Saint-André, les Écossais célèbrent leur fête nationale, en hommage à leur saint-patron. L’occasion de sélectionner quelques whiskys, à savourer au son des cornemuses et si possible en kilt.

Le calendrier faisant bien les choses, cette semaine est aussi celle de la sortie en kiosques du hors-série spiritueux de « Terre de Vins », où l’Écosse occupe une place de choix, entre un reportage sur l’île d’Arran et un portrait de John Glaser, fondateur de Compass Box. Vous y trouverez aussi une sélection de quelques malts écossais, dont certains sont repris ici, en compagnie de deux inédits. Ces whiskys ont en commun de présenter des profils assez fédérateurs, qui pourront séduire les dégustateurs débutants souhaitant se « faire le palais » comme les amateurs chevronnés. Comme on dit en Écosse au moment de trinquer, « Sláinte » !

Highland Park15 ans « Viking Heart » (130 €)
Direction les Orcades pour découvrir l’un des derniers nés de Highland Park, la plus septentrionale des distilleries écossaises – et l’une des doyennes aussi, puisqu’elle remonte à 1798. Dans un flacon en céramique qui se veut un hommage aux contenants en faïence historiques retrouvés à la distillerie, se trouve une sélection minutieuse réalisée par le Master Distiller Gordon Motion de jus ayant bénéficié d’un élevage en fût de chêne ex-sherry européen de premier remplissage, ainsi que de fûts de chêne ex-sherry américain et de fûts de second remplissage. Une intensité caressante (cannelle, miel, cassonade, citron confit) vient enrober de fines notes tourbées. C’est du velours.
www.highlandparkwhisky.com

The Balvenie12 ans Doublewood (65 € coffret avec 2 verres pour les fêtes)
Lorsqu’on parle de « grand classique », voici un whisky qui pourrait revendiquer aisément ce titre. C’est une référence iconique de la distillerie : 12 ans en fûts de chêne traditionnels, puis finish 9 mois en fûts d’oloroso. Du moelleux, une bouche confortable mais pas pesante, dotée d’une jolie clarté de bois blond, de fins amers de peau d’orange sur un matelas de cannelle. Un sherry nappant, rassurant mais pas omniprésent, une touche de réglisse et de girofle sur la longueur, du caramel au beurre salé. Finale en dentelle.
fr.thebalvenie.com

Aberlour18 ans (120 €)
Aberlour est le single malt le plus vendu en France. Fleuron du groupe Pernod Ricard, il déroule sa partition sans fausse note, peut-être de façon trop consensuelle diront les puristes ? Toujours est-il que ce 18 ans est un véritable tapis de billard. Du confort, de la douceur, de l’onctuosité, un environnement aromatique de pudding anglais, de raisin de Corinthe, de pâte de fruit, le tout soutenu par un léger tabac blond. On a le velouté typique de la maison, avec des évocations d’abricot, de muscade, de praline rose sur la finale. C’est du tout bon.
www.aberlour.com

Lochlea Harvest – Édition 2023 (61 €)
La ferme distillerie Lochlea aime dévoiler des éditions qui célèbrent le moment de la récolte de l’orge. De la nervosité voire même une petite astringence en attaque, c’est un whisky qui du grip et du caractère. La palette aromatique décline des agrumes saillants, des épices, un boisé rigoureux, puis viennent des céréales, des touches miellées, de l’amande, des notes torréfiées en finale sur le café et le cacao. Persistance sur la réglisse.
www.lochleadistillery.com

Tamdhu – 12 ans (67 €)
Jolie bouteille au design vintage pour ce speyside ayant vieilli 12 ans en fûts d’Oloroso et présentant un profil gourmand. Nez de pâte d’amande, de crème de noisette, de chocolat blond. La bouche est ronde, assez crémeuse, suave et souple, enveloppée par une belle onctuosité et irisée par un tour de poivre et d’épices. On retrouve du fruit à coque, de la noix, de la figue séchée, de très fins amers de peau d’agrume en finale.
www.tamdhu.com

Cet article Saint-André : on fête l’Écosse avec 5 whiskys est apparu en premier sur Terre de Vins.

[J-12] Bordeaux Tasting : les bons plans gastronomiques

Vous êtes libre le weekend du 9 au 10 décembre ? Filez à Bordeaux Tasting, au Palais de la Bourse, pour découvrir les vins de plus de 200 propriétés des plus grands crus de Bordeaux, de Champagne et d’ailleurs. L’événement n’est pas seulement consacré aux wine lovers, mais plus généralement aux épicuriens qui pourront profiter de très belles offres gastronomiques et de nombreux ateliers consacrés aux accords mets/vins.

L’adresse incontournable pour déjeuner à Bordeaux Tasting, c’est évidemment le Gabriel. Situé dans le pavillon central de la Place de la Bourse, il offre une vue imprenable sur le miroir d’eau et la Garonne. Si le cadre avec ses moulures et ses parquets de chêne est assez traditionnel, la cuisine est très contemporaine. L’établissement s’adresse à tous les publics et tous les budgets. On y trouve à la fois un bar à cocktails et tapas, un bistrot dédié à une cuisine de saison généreuse, et une table étoilée Michelin. 

Pour cette occasion, deux menus spéciaux sont proposés. L’un à 67 euros avec amuse-bouche, entrée, plat et dessert (uniquement disponible pour le déjeuner), l’autre à 80 euros avec amuse-bouche, entrée, plat, fromage et dessert (également disponible pour le dîner). Nous avons pu jeter un coup d’œil à la carte, et nous n’avons pas été déçus. Les plats sont à la fois gourmands et raffinés : raviole de foie gras, velouté de champignons ; thon blanc vivifié aux agrumes et crudités ; pièce de veau poêlée, gnocchi aux artichauds et sauge, jus au vinaigre balsamique et enfin tourtière de pomme, glace à l’amandon. Autant de mets qui pourront sublimer les cuvées de Château Olivier, Château de Chantegrive, Château Haut Bailly, Château Larrivet Haut Brion, Château Phelan Ségur, Château Soutard, Château Fleur de Lisse, Château Bellevue, Château Clos de Bouard, Château Fleur Cardinale, Vignoble Comtes Von Neipperg/Aiguilhe, Château Monlot, Château Dompierre ! Excusez du peu… (Toutes ces propriétés sont présentes sur Bordeaux Tasting)

On peut aimer le vin et ne pas bouder les cocktails. Les équipes du Gabriel vous invitent à découvrir deux de leurs créations, le Grog du Gabriel au vin et le Spritz Sour. Nous vous en communiquons les recettes en exclusivité : 

Le Grog du Gabriel au vin 
3cl de rhum gold spiced
2 cl liqueur de reine ( cerise griotte et rose ) 
2 cl liqueur gingembre des Indes 
1.5 cl jus de citron 
2 cl sirop de cannelle 
6 cl de tempo d’angelus (nous avons le Carillon d’Angelus à BT) 
Dans un verre rocks  fumé à la cannelle 

Spritz Sour
Revisite de l’Aperol spritz en sour (blanc d’œuf et citron , fine mousse sur le dessus du cocktail) 
4cl aperol
3cl gin
2cl citron 
1 cl sirop pamplemousse
1cl sirop de sucre 
2 cl blanc d œuf 
Top crémant 
Dans un verre à vin  

Enfin, ne ratez pas les « Ateliers food » de l’Ecole du vin de Bordeaux. Ici aussi, il y en a pour tous les goûts. Les visiteurs qui voudront tester leurs connaissances pourront s’essayer au Bordeaux Quizz. Les amateurs de bonne chair suivront avec délice les sessions consacrées aux accords, « Vins et fromages » pour les becs salés, « Choco’Bordeaux » pour les becs à sucre et « Accords de fête » pour les noceurs. Ceux qui veulent rester centrés sur les mystères du jus de Bacchus ne rateront pas « Bordeaux pétille » qui les plongera dans l’univers de ces bulles confidentielles que sont les Crémants de Bordeaux. Enfin, « Bordeaux Tonic » offrira une opportunité rare de percer les secrets alchimiques permettant de twister les vins de Bordeaux pour les transformer en de savoureux cocktails. Les inscriptions se font à l’entrée de Bordeaux Tasting où les horaires vous seront précisés.

Cet article [J-12] Bordeaux Tasting : les bons plans gastronomiques est apparu en premier sur Terre de Vins.

[Publi-Info] À noël, offrez un atelier d’œnologie étonnant !

Pour les fêtes, surprenez vos proches avec les cartes cadeaux de l’École du Vin de Bordeaux. Au programme ? Des ateliers ludiques mêlant dégustations, découvertes et bonne humeur. Bref, le meilleur assemblage à glisser au pied du sapin…

Les membres de votre famille et vos amis ont tous un point commun : celui d’aimer partager de bonnes bouteilles. Alors, qu’ils soient novices en matière d’œnologie ou véritables initiés, rien de tel qu’un atelier dédié aux vins de Bordeaux pour leur faire plaisir !

Enfin un cadeau qui ne finira pas à la cave
L’École du Vin de Bordeaux a imaginé chacun de ses ateliers d’œnologie comme une expérience hors des sentiers battus. Leur terrain de jeu ? L’incroyable diversité des vins de la région, propice à de nombreuses thématiques passionnantes : savoir choisir ses vins, maîtriser leurs accords, explorer de nouveaux modes de dégustation, ou encore mettre des mots sur ses sensations.

Bien éloignés des traditionnels cours magistraux, ces ateliers décomplexés sont menés avec enthousiasme par des experts de la filière : vignerons, œnologues, maîtres de chai… De quoi faire la différence et embarquer vos proches dans un moment inoubliable !

Des cartes cadeaux disponibles en quelques clics
Pour offrir un de ces ateliers, rien de plus simple. Faites d’abord votre choix parmi la collection qui vous est proposée sur le site internet de l’École du Vin de Bordeaux, avant de procéder au paiement. Vous recevrez quelques instants plus tard votre bon cadeau par email, que vous pourrez alors imprimer ou transférer à son heureux bénéficiaire (pratique pour une petite attention de dernière minute !). Ce dernier sélectionnera lui-même la date et l’heure de son atelier.

Si vous êtes un inconditionnel du format papier, une jolie carte cadeau peut vous être envoyée par voie postale. Il vous est également possible d’en retirer une directement au siège de l’École du Vin de Bordeaux.

Top 4 de nos ateliers coups de cœur

Bordeaux Tonic (39 €)

Avec cet afterwork rafraîchissant, place à des assemblages inattendus pour sublimer les vins frais de Bordeaux ! L’occasion passionnante de comprendre les secrets de l’équilibre aromatique, aussi important dans un vin que dans un cocktail…

Choco’Bordeaux (49 €)

La gourmandise est de mise lors de cette exploration des points communs qui unissent les vins de Bordeaux et le chocolat. Thierry Lalet, maître chocolatier de la Maison Saunion, en profite pour y partager ses délicieuses connaissances.

Vins et fromages (49 €)

Fromages et vins de Bordeaux : en voilà un duo qui fait saliver les Français ! Pourtant, il réserve bien plus de surprises qu’on ne le croit. Cet atelier offre une plongée au cœur de savoir-faire cousins, pour casser les codes des accords traditionnels…

Initiation à la dégustation (39 €)

En deux heures, ce tour d’horizon du vignoble bordelais donne aux débutants toutes les clés pour apprécier pleinement les multiples facettes des vins de la région. Le tout au fil de dégustations captivantes, sans chichis !

Envie de tester certains de ces ateliers en échantillon de 30 minutes ? Rendez-vous sur Bordeaux Tasting à Bordeaux, toute la journée des samedi 9 et dimanche 10 décembre prochains !

Terroirs de Bordeaux et ses 65 produits en Appellation d’Origine Protégée
Vins de châteaux, vins de marques, cuvées atypiques, crus classés… 5100 viticulteurs et 300 maisons de négoce signent une exceptionnelle diversité de vins de Bordeaux sous 65 produits en AOP.
A explorer à travers les ateliers de l’Ecole du Vin de Bordeaux !

Cet article [Publi-Info] À noël, offrez un atelier d’œnologie étonnant ! est apparu en premier sur Terre de Vins.

Promenades dans le Paris de la vigne et du vin

Voici une vision originale et méconnue de la capitale. André Deyrieux* remonte le temps jusqu’au Moyen Age pour conter la vie parisienne de la vigne et du vin. En véritable historien, usant de l’anecdote pour fil rouge, il nous délecte d’un joli ouvrage.

Les parisiens, eux-mêmes, seront surpris à la lecture de votre livre. Pourquoi Paris ?
J’ai découvert un immeuble Art Déco qui représentait sur une façade des scènes de vendanges sur 40 mètres de haut, dans le XVIe. Surtout, c’était l’endroit où il y avait toutes les vignes des moines de Sainte-Geneviève au Moyen Age et donc une perspective d’histoire à raconter. Il y a encore des maisons vigneronnes à Belleville. Et puis toutes les petites vignes replantées un peu partout. Il faut avoir le nez en l’air. D’ailleurs, je commence l’ouvrage sur l’histoire de l’obélisque de Louxor érigé au centre de la place de la Concorde. 

C’est un énorme travail de rat de bibliothèque !
Il s’est fait via les sites Internet comme Gallica de la BNF avec des livres numérisés. C’est vrai que j’ai toutes les cartes des bibliothèques de Paris ! J’ai consulté des archives et travaillé avec des savants, érudits locaux, géologues, historiens. Ce ne sont pas des informations qui existent. Il n’y a pas eu d’ouvrages sur l’histoire du vin à Paris, dans la façon amusante avec des anecdotes éclairantes dont je voulais le faire, comme un flâneur. 

On constate que la vigne était quasiment partout et que le vin était bon !
Il y a un texte très important qui est La bataille des vins de Henri d’Andeli qui raconte la dégustation organisée par le roi à Paris (aujourd’hui La Conciergerie). Les vins comme autant de personnages discutent et se battent entre eux pour savoir quels sont les meilleurs. C’est un vin chypriote qui est élu, car riche, doux et sucré. Mais il y a une grande bataille avec les vins de Suresnes, d’Argenteuil. On s’aperçoit que le vignoble d’île de France était considérablement présent sur les tables nobles et royales, c’était de très bons vins. Comme dit Bernard Pivot, il n’y a aucune raison pour que l’on ne fasse pas de bons vins, car on est sur la même latitude que la Champagne. Ce qui a fait reculer le vignoble à Paris, c’est l’urbanisation, le chemin de fer qui a amené du vin bien moins cher et pas très bon.

D’ailleurs, aujourd’hui il y a une IGP Île-de-France
Dans Paris, il y a une vingtaine de tout petit vignoble et autour, il y a à peu près 200 vignes qui sont pas très grandes non plus, gérées par 200 associations, soit pas mal d’acteurs qui valorisent ce patrimoine. La volonté du syndicat (SYVIF) des vignerons d’Île-de-France est que tout le monde souscrive à ce cahier des charges, pour qu’il y est une unité de qualité. On a des vrais domaines, tel le domaine La bouche du Roi, sur la plaine de Versailles, qui fait des vins commercialisés tout à fait agréable. Sur ces petites terres, on peut faire du très bon vin. C’est une IGP récente avec tous les cépages des environs, ce qui laisse une latitude très large. Ils sont aussi très ouverts aux expérimentations des hybrides contemporains. Je m’attendais à ce que cela soit folklorique, mais en fait, il y a un sens d’être investi par une mission de patrimoine, d’histoire de culture. Au niveau très local de commémorer des gens qui ont laissé leurs traces comme de célèbres vignerons. C’est un vrai travail de restauration d’une part de notre histoire.

« Promenades dans le Paris de la vigne et du vin » BBD éditions (23€)

*André Deyrieux est consultant en valorisation des patrimoines culturels des vignobles, formateur à l’Université du Vin de Suze-la-rousse. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont : A la rencontre des cépages modestes et oubliés, Cinquante jours pour comprendre autrement le vin, Le calendrier perpétuel de la vigne et du vin.

Cet article Promenades dans le Paris de la vigne et du vin est apparu en premier sur Terre de Vins.

Une nouvelle Saint-Vincent se prépare à Cahors

Du 19 au 21 janvier 2024, les vignerons de l’appellation Cahors proposent un week-end de festivités à l’occasion de la Saint-Vincent. 

La deuxième édition de la Saint-Vincent des Vins de Cahors aura lieu du 19 au 21 janvier 2024. Cette manifestation est un moment « de convivialité et de partage entre les vignerons et le public », présente, enthousiaste, Armand De Gérard, directeur marketing et communication de l’Union interprofessionnelle des vins de Cahors (UIVC) qui organise l’événement. Comme l’année dernière, le week-end sera rythmé par plusieurs rendez-vous, à commencer par le repas de gala du vendredi soir. Le menu en cinq services, autour de la truffe, élaboré par les chefs des bonnes tables du Lot s’accordera avec les vins de Cahors. Chaque table sera animée par une vigneronne ou un vigneron. 

Le samedi, une dégustation itinérante se tiendra de 11 heures à 17 heures, dans le centre-ville autour de cinq lieux. Comme l’an passé, les participants seront invités à accompagner leur verre de Cahors, ou d’IGP côtes du Lot, de suggestions culinaires qui devraient évoluer par rapport à l’édition 2023. « Nous nous dirigeons vers des offres plus gourmandes », promet Armand De Gérard. Cette journée sera animée par plusieurs groupes de musique, ce qui annonce une ambiance festive. Et petite nouveauté, les vignerons de l’AOP Cahors et IGP côtes du Lot accueilleront une délégation de viticulteurs de Touraine-Amboise à l’occasion de cette dégustation itinérante. 

En fin d’après-midi, les réjouissances devraient se poursuivre dans les bars et restaurants. Une trentaine d’établissements partenaires de l’événement se joignent en effet à l’événement et vont proposer des activités comme des apéros-concerts ou encore des repas accords mets-vins. 

Portes ouvertes aux domaines le dimanche
Le dimanche aura lieu la traditionnelle messe de la Saint-Vincent à la cathédrale de Cahors. L’office sera suivi d’un repas et d’un chapitre organisé par la confrérie des vins de Cahors au restaurant La Chartreuse. L’après-midi, plusieurs domaines de Cahors ouvriront leurs portes aux visiteurs pour faire découvrir leur métier et leurs vins « in situ ». 

Avec le marathon des vignobles de Cahors et Lot of Saveur, la Saint-Vincent est désormais le troisième temps fort de l’année pour l’appellation. Pour Armand De Gérard, ces trois événements, qui rythment l’année, sont essentiels pour faire de Cahors « une destination oenotouristique ». L’appellation, portée « par des vignerons qui développent leur offre oenotouristique, des paysages et une nature préservés, des produits emblématiques de qualité », décrit-il, peut se développer sur le plan oenotouristique. Pour cela, ajoute-t-il, il est nécessaire « de l’animer et d’afficher l’identité du vin ». 

Cet article Une nouvelle Saint-Vincent se prépare à Cahors est apparu en premier sur Terre de Vins.

Sur les sentiers de Cairanne

Faisant suite à la signature d’une charte paysagère et environnementale, à la plantation d’arbres et à l’installation de nichoirs et autres gîtes à chauves-souris, les vignerons Cairannais ont inauguré deux sentiers pédestres.

La préservation des paysages et de sa biodiversité est au cœur de l’AOC Cairanne. Pour qui connaît les beautés de cet espace du nord Vaucluse, il eut été dommage de ne pas le respecter et de le garder au secret. C’est dans cet esprit qu’est née l’idée de créer des sentiers pédestres. Baptisés “Sentiers du Cairanne”, ils se composent de deux boucles de 6 et 10,5 km. Randonneurs aux mollets musclés ou simples promeneurs, petits ou grands, chacun appréciera la singularité du vignoble de Cairanne. Identifiés « Bouteille » et « Magnum », leur point de départ fait face à la Maison du Cairanne, située au cœur du village. Le parcours dévoile remparts, calades et anciennes portes d’accès au vieux village, face aux dentelles de Montmirail et au Ventoux. En cheminant aux abords des parcelles, il démontre aussi l’importance du terroir, des cépages, du savoir-faire et de l’engagement des vignerons dans l’élaboration de leurs vins. Un projet rendu possible par le soutien de la région PACA, du département de Vaucluse, de la commune de Cairanne et de divers acteurs de la filière.

Planter un arbre
Pour ceux qui souhaiteraient contribuer à l’embellissement des paysages, le projet Je Plante mon arbre à Cairanne, permet d’acheter un arbre qui sera planté par un vigneron, à proximité d’une parcelle de vigne.

Je Plante mon arbre à Cairanne

Cet article Sur les sentiers de Cairanne est apparu en premier sur Terre de Vins.

Domaine de Chevalier : 40 ans en doubles magnums mis aux enchères

Jeudi 30 novembre aura lieu, chez Christie’s à Londres, une vente aux enchères exceptionnelles de 75 lots du Domaine de Chevalier en appellation Pessac-Léognan.

Gérant du domaine de Chevalier, cru classé de Graves depuis 1983, Olivier Bernard est reconnu comme l’un des plus grands professionnels et passionnés du vin de Bordeaux. Il met en vente 75 lots de grands formats, nabuchodonosors, impériales puisés dans la cave du domaine dont un incroyable de 40 doubles magnums rouge des 40 millésimes d’Olivier Bernard, de 1983 à 2022. « C’est unique au monde, un lot pareil. J’avais envie de raconter mes 40 années à la tête du Domaine de Chevalier à travers ces doubles magnums. J’ai ouvert, vérifié et goûté toutes les bouteilles moi-même accompagné par mes équipe, avant de les reboucher avec un nouveau bouchon individuel. « 
Le montant de ce lot sera reversé à la Croix-Rouge.

Le bâtisseur Olivier Bernard
Voilà un vigneron qui connaît son terroir, et l’apprécie par dessus tout. Il n’a que 23 ans en 1983 lorsque sa famille, spécialisée dans la distillation et la production d’eau de vie de vins et le négoce avec Millésima, souhaite se diversifier. Olivier Bernard se retrouve propulsé à la direction de Chevalier, la première propriété achetée par le groupe familiale. Claude Ricard, l’ancien propriétaire du domaine, lui passe le relais en douceur sur les cinq années qui suivent. Progressivement, Chevalier s’étend, passant de 18 à 67 hectares. C’est le début d’une vaste conquête, guidée par la passion. En 1993, la famille, par l’entremise d’Olivier et de son épouse Anne, reprend le domaine de la Solitude. Puis, toujours en Pessac Léognan, le château Lespault-Martillac en 2009. Deux ensembles très proches qui totalisent 40 hectares. Il possède une participation dans château Guiraud (100 hectares à Sauternes) et créé, sur un peu plus de 30 hectares, le Clos des Lunes. Sur les terroirs Sauternes, il produit des vins blancs secs. Sans concessions, avec un franc-parler assumé, il permet à Pessac-Léognan de rayonner à travers le monde.

La vente aux enchères se déroule sur ce lien le jeudi 30 novembre.

Cet article Domaine de Chevalier : 40 ans en doubles magnums mis aux enchères est apparu en premier sur Terre de Vins.