[Champagne Tasting] Trois cuvées bios qu’ils ne fallait pas rater à Champagne Tasting !

Dans la gamme des maisons aujourd’hui présentes à Champagne Tasting, les cuvées bios ne cessent de gagner du terrain. Ce sont souvent des champagnes avec un style bien à eux et beaucoup de caractère. Ils viennent ainsi enrichir la diversité des expressions du terroir champenois et l’on ne peut que s’en réjouir. Terre de vins partage avec vous ses trois coups de cœur.

Le Triple B 2015 de Besserat de Bellefon 
Un champagne assemblant les trois cépages qui, comme « BB », n’a besoin de personne ! Quelle opulence en effet, quel fruit éclatant pour ce troisième opus qui suit 2013 et 2012, avec une fin de bouche très minérale, presque fumée. 2015 est une année solaire et le risque aurait pu être de manquer de fraîcheur. Sans qu’on sache très bien l’expliquer, la conduite en bio a cet avantage de ramener un surcroît de tension, bienvenu sur ce millésime. La maturité de l’année se prête aussi à merveille à l’absence de dosage. Le style est sans doute un peu plus oxydatif que le reste de la gamme, mais il trouvera sans peine ses amateurs. Le 2013, moins consensuel, n’avait pas suscité un enthousiasme immédiat sur les marchés. Le 2015 au contraire a déjà déclenché un engouement incroyable. « On est à plus de 120 % d’augmentation des ventes par rapport à l’année dernière » confie Nathalie Doucet, la présidente de la Maison. Quant au chef de caves Cédric Thiébaut, il explique. « L’appréhension d’un vignoble bio nécessite du temps. En 2015, on commençait à avoir quatre ou cinq années de recul, forcément cela joue. C’était aussi un millésime très facile pour faire du bio, la sécheresse a fait que l’on n’a eu aucune maladie sur les vignes. »

Esprit nature bio Blanc de noirs de H. Blin
La coopérative H. Blin à Vincelles est une véritable pionnière du bio. « Nos vignerons sont des fous furieux, des jardiniers derrière chaque pied ! » De la folie, il en faut en effet un peu pour se lancer dans pareille aventure, surtout dans la vallée de la Marne, là où l’humidité est la plus forte en Champagne déclenchant souvent de terribles épidémies de mildiou. Et pourtant, la dynamique est bel et bien engagée ! « Nous avons commencé il y a dix ans avec trois hectares, aujourd’hui nous en avons dix certifiés, et d’ici deux ou trois ans, nous en aurons 20 ! Nous lançons de plus en plus de choses atypiques, à côté de nos deux cuvées bios (un blanc de blancs et un blanc de noirs), nous aurons ainsi d’ici quelques mois des cépages oubliés. » explique Valérie Mazocky Aubry, responsable commerciale France. Nous avons pu déguster la cuvée Esprit Nature Blanc de noirs, un Extra Brut 50% meunier, 50 % pinot noir et nous n’avons pas été déçus du voyage. Le vin combine à merveille le charme et la rondeur du meunier à la puissance du pinot noir, avec de très séduisantes notes de poire, le tout sans lourdeur grâce à une acidité bien marquée (les malos sont bloquées). Nous avons aussi particulièrement apprécié la crémosité de la texture. (35€)

Origine de Chassenay d’Arce
Sur la Côte des Bar aussi le bio est de plus en plus à l’honneur. Nous sommes allés rencontrer la coopérative Chassenay d’Arce qui nous a présenté sa cuvée Origine, un 100 % pinot noir avec une majorité de 2015 auquel s’ajoutent un peu de 2014 et de 2013, le tout dosé à cinq grammes seulement. L’assemblage est astucieux. Sur une année solaire comme 2015, choisir de faire un 100 % pinot noir était périlleux, le risque sur un cépage aussi structuré que le pinot noir est d’obtenir un vin avec un peu trop d’épaule et de puissance, là où une pointe de chardonnay ramènerait un peu de légèreté et de fraîcheur. Mais si on le combine avec deux années un peu froides comme 2014 et 2013 pour ramener de l’acidité et de la minéralité tout en dosant très faiblement, on peut arriver à compenser, surtout sur la vallée de l’Arce, réputée la plus froide de la Côte des Bar du fait de son altitude. Le résultat est probant. Le vin s’exprime sur des notes de pierre à fusil, de citron vert, avec une salinité bien nette et l’amertume de l’écorce d’orange qui vient retendre la fin de bouche. Alors qu’on imagine d’habitude plutôt le chardonnay pour accompagner un plateau de fruits de mer, ce blanc de noirs sied parfaitement !

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« Chateaunet Challenge » : les visiteurs de Champagne Tasting se testent à l’aveugle

Parmi les animations de Champagne Tasting, qui se tient toute la journée au Palais Brongniart à Paris, le « Chateaunet Challenge » permettait aux visiteurs de tester leurs talents de dégustateurs à l’aveugle. Cinq cuvées étaient à identifier.

C’est un rendez-vous ludique et compétitif qui séduit de plus en plus d’amateurs dans le cadre des événements Terre de Vins : en partenariat avec Chateaunet, site de vente de vins en ligne appartenant à la maison de négoce Duclot (représenté par Sandrine Julia), le « Chateaunet Challenge » invite les visiteurs à tester leurs talents de dégustateurs dans le cadre d’une session à l’aveugle. Cinq champagnes étaient à identifier aujourd’hui en marge de Champagne Tasting, qui se déroule toute la journée au Palais Brongniart à Paris. Quatre champagnes blancs et un champagne rosé, pas si faciles à trouver – les dégustateurs disposaient de questionnaires à choix multiples pour orienter leurs réponses, qu’il s’agisse de la maison de Champagne, du dosage, du profil (assemblage, blanc de noirs, blanc de blancs), du cépage dominant, etc.

À l’issue de la dégustation, les cinq cuvées étaient dévoilées, en présence des représentants des différentes maisons :
– Champagne Charles Heidsieck – Brut Réserve
– Champagne Moutard-D’Angin – « La Croix aux Curés » (monoparcellaire 100% pinot blanc)
– Champagne De Barfontarc – Blanc de Noirs Brut (100% pinot noir)
– Champagne Delavenne Père & Fils – Rose Marne
– Champagne Moutard – « Champ Persin » Blanc de Blancs (100% chardonnay)

Quant aux dégustateurs, à l’issue du dépouillement, ils se répartissent dans le Top 5 suivant, avec des notes comprises entre 57/80 et, pour la gagnante, 70/80. Ils remportent des lots offerts par Chateaunet, entre bons d’achats et coffrets de champagne.
– N°5 : Damian Blanchon, étudiant et amateur de vin
– N°4 : Océane Duprat, éudiante en école de commerce, spécialisation dans la filière vin
– N°3 : Amaury Despas, professionnel de la communication dans le vin
– N°2 : Eric Lebrasseur, informaticien et grand passionné de vin
– N°1 : Sylvie Fourniat, architecte et dégustatrice amatrice.

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[Champagne Tasting] Le champagne Thiénot dévoile l’histoire d’un joyau du patrimoine rémois

Champagne Tasting, c’est l’occasion de découvrir de grands vins, mais aussi de belles histoires. La Maison Thiénot qui présente aujourd’hui ses vins au Palais Brongniart rénove en ce moment un hôtel particulier en plein cœur de la capitale des sacres, dont les caves nous racontent une partie de l’épopée champenoise. Celles-ci devraient bientôt constituer l’une des plus belles adresses oenotouristiques de la Champagne.

Le 3 de la rue du Marc a une histoire particulière. Il y a d’abord le nom de la rue qui prête à confusion. D’aucuns le relient au marc du raisin, mais il fait en réalité référence à l’ancien hôtel de la monnaie, tout proche et où le « marc » (qui a donné le marck en Allemand !) constituait une unité de mesure pour peser les métaux précieux. L’endroit a cependant bien hébergé par le passé des maisons de champagne et il a même constitué la matrice de plusieurs grandes marques historiques de l’appellation. 

Si la bâtisse a été reconstruite dans les années 1920 dans le plus pur style Art Déco, les caves en revanche ont miraculeusement résisté aux bombardements, sauvant au passage le million de bouteilles qui y était alors stocké. On y trouve des témoignages de toutes les époques. Ainsi, dès le premier caveau qui plonge en direction de l’hôtel des Comtes de Champagne, on découvre une voûte brisée, vestige du Moyen Âge. 

L’escalier qui descend ensuite est surmonté par des départs de voûtes inachevées. Le dégradé qu’elles forment permettait au visiteur qui palpait le plafond de se repérer et d’identifier la descente des marches dans l’obscurité. On retrouve ce système dans les anciennes caves de l’abbaye Saint-Nicaise, à l’intérieur des crayères de la Maison Taittinger. Jolie curiosité, la maçonnerie comprend un bout de chapiteau, placé à l’envers. « Il s’agit d’un réemploi. Dans la société médiévale, rien ne se perdait ! » explique l’historien Patrick Demouy. « Quant aux motifs de feuillage très simples, si on se base sur ce que nous connaissons de la cathédrale, ils sont caractéristiques du XIIIe siècle ».

Dans les caveaux suivants, on est frappé par la quantité d’évents. Ils devaient provoquer des variations de température trop importantes pour ne pas nuire à la bonne conservation du vin. On peut en déduire qu’il ne s’agissait pas de la première vocation de ces galeries. Rien de surprenant : le quartier a d’abord été tourné vers le commerce des draps. Aussi, pour éviter les moisissures, une bonne ventilation des caves était indispensable si on souhaitait y stocker ces marchandises. Il faut se souvenir que la première activité économique de Reims, depuis le Moyen-Âge jusqu’aux années 1950, était le textile, loin devant le vin de Champagne. L’organisation par les Comtes des fameuses foires de Champagne en ont assuré la prospérité, faisant de la région le point de rencontre entre les drapiers des Flandres et les marchands du Nord de l’Italie. 

Mais on rappellera que les premiers négociants à produire et vendre du champagne furent aussi les négociants du textile qui mirent à la disposition du vin du diable leur réseau commercial international déjà constitué. Les risques que représentaient en effet le commerce du champagne, compte tenu de la maîtrise empirique de la prise de mousse et du taux de casse, nécessitaient d’avoir d’autres activités parallèles. D’une certaine manière, ces caves qui ont d’abord servi au textile avant d’être employées pour le champagne, sont l’un des plus beaux symboles de cette union sacrée entre la laine et le vin qui fit la fortune des bulles champenoises. 

D’autres caveaux sont plus tardifs. L’une des galeries comporte ainsi deux niches qui servaient à poser les lampes, dont une reprenant la forme d’un coquillage, tout à fait dans le style du XVIe XVIIe siècle. Peut-être ce caveau a-t-il été le premier à recevoir du vin. Il est en effet connecté à l’hôtel Le Vergeur, ancienne propriété de Nicolas Le Vergeur. Or un « vergeur » est un courtier en vins qui trempait une verge en bois dans les tonneaux pour vérifier leur profondeur et donc leur volume.

La connexion avec le monde du vin semble cependant se préciser surtout au XIXe siècle. Les deux frères Irroy qui ont fondé en 1820 une maison de champagne (aujourd’hui propriété de Taittinger) à Mareuil sur Ay, ont déménagé en 1837 leur affaire à Reims pour l’installer dans cette demeure. Mais compte tenu du développement de la Maison qui connaît un grand succès en Angleterre, dans les colonies britanniques et aux Etats-Unis, ils ne tardent pas à s’y sentir à l’étroit. C’est probablement ce qui motive la revente en 1854, lui préférant le quartier proche de l’actuelle Maison Roederer. 

La famille Henriot a alors pris le relais. Ces négociants ont débuté dans le textile, mais sont aussi liés au Chanoine Godinot, oncle d’Apolline Henriot, fondatrice de la Maison. On doit à ce religieux janséniste le tout premier traité décrivant en détail la technique du pressurage champenois qui permet d’obtenir du vin blanc à partir de raisin noir. On sait qu’Ernest Henriot a fondé en 1851 avec son beau-frère Charles Heidsieck la Maison Charles Heidsieck, l’une des premières à avoir exploré le marché américain et à s’y être forgé un nom. Il n’est pas impossible qu’une partie des bouteilles aient été stockées ici avant que les deux familles choisissent de poursuivre leurs affaires séparément.

Enfin, dernier grand nom de la Champagne à partir de 1910 et jusqu’en 1928, Henri Alexandre Geoffroy, lequel était propriétaire à la fois de l’hôtel des Comtes de Champagne, du 3 de la rue du Marc et de l’hôtel Le Vergeur, l’ensemble de ces caves formant alors un vaste réseau relié. Il y exploitait deux marques célèbres, le champagne Couvert (créé en 1820) et le champagne Forest & Fourneaux (une marque rachetée depuis par Taittinger qui récupéra au passage l’hôtel des Comtes de Champagne). Cette deuxième maison est l’une des plus anciennes de l’appellation. Fondée en 1734 (Ruinart date de 1729), elle cultivait des vignes à Rilly-la-Montagne, et figurait aussi parmi les très grands noms du textile. Cette maison partage un bout de son histoire avec le champagne Veuve Clicquot. A la mort de François Clicquot, son épouse Barbe Nicole Ponsardin (la Veuve Clicquot), a choisi de s’associer avec Jérôme Alexandre Fourneaux. Cette collaboration a duré quatre ans de 1806 à 1810. Elle ne sera en effet pas aussi profitable qu’espérée. La société doit affronter alors l’instabilité géopolitique en Europe provoquée par les guerres napoléoniennes qui gêne beaucoup les exportations mais aussi les approvisionnements en sucre et en bouchons. Un choix malheureux pour Alexandre Fourneaux, lorsqu’on sait le succès qu’a connu ensuite la Veuve…

Le 3 de la rue du Marc, transformé par la suite en immeuble d’habitation, a donc retrouvé avec la famille Thiénot qui l’a racheté en 2011 sa vocation initiale, ouvrant une nouvelle page de sa grande histoire.

https://www.champagne-thienot.com

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Champagne Tasting saison 6 c’est parti !

Toute la journée, Champagne Tasting réunit au coeur de majestueux Palais Brongiart, une soixantaine d’exposants : Maison de Champagne, Coopératives de Champagne, Champagne de Vignerons pour vous raconter leurs terroirs et vous révéler leur savoir-faire. 

Cinq master class d’exception
11h15 – 12h00 Veuve Clicquot – L’art du Vieillissement
12h45 – 13h30 Henriot – Un demi siècle de transmission des terroirs fondateurs
14h30 – 15h15 Ruinart – Champagne & variations climatiques : l’exemple du chardonnay
16h00 – 16h45 Moët et Chandon – Une histoire de lumière – Les Grands Vintage par Moët & Chandon
17h45 – 18h30 Lombard – Blanc de Blancs et Terroirs de Champagne : l’impact du sol sur le goût en accord avec Caviar Prunier

Deux ateliers découverte avec le Syndicat Général des Vignerons de la Champagne
11h30 : Vif, fruité ou intense ? A l’instar de nos vignerons, tous les champagnes ont leurs caractères. 

Les cuvées dégustées :

Champagne Palg Devitry, Cuvée Blanc du Lys, Côte des Bar, Urville

Champagne Dom Caudron, Cuvée Epicurienne, Vallée de la Marne, Passy-Grigny

Champagne Lejeune Dirvang, Cuvée Le Clos des Fourches,  Montagne de Reims, Tauxieres-Mutry

14h30 : Nos rosés ont du caractère ! Vif, fruité ou intense, découvrez les champagnes rosés de nos vignerons.

Les cuvées dégustées :

Champagne Delavenne, Cuvée Rosé, Montagne de Reims, Bouzy

Champagne Veuve Olivier, Cuvée Brut Rosé, Vallée de la Marne, Trélou-sur-Marne

Champagne Marina D., Cuvée Rosé de Saignée, Vallée de la Marne, Vandières

Un concours de dégustation
12h45 – 13h30 : Chateaunet Challenge

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D’Avignon au Luberon : trois bons plans pour ouvrir la saison oenotouristique

D’Avignon au Luberon, en passant par le Ventoux, trois destinations originales pour petits et grands.

Luberon en tous sens, le 14 mai
Reconnu destination oenotouristique d’excellence et labellisé « Vignobles & Découvertes, le Luberon booste le printemps, avec une nouvelle manifestation. Le Syndicat des vins de l’AOC Luberon, les offices de tourisme de Destination Luberon et le réseau de partenaires labellisés « Vignobles & Découvertes » s’associent pour une évènement festif, le 14 mai. Sous l’accroche Luberon en tous sens, plusieurs temps forts se déclineront durant cette journée : une randonnée permettant une lecture des paysages viticoles, une découverte (ou redécouverte) gustative des produits du terroir lors d’un pique-nique proposé par un chef de renom.

Rendez-vous entre 8h30-9h15 : départ pour une randonnée pédestre de 9 km (durée 3h), à la Cave vinicole de Bonnieux. Halte sur les terrasses du Château de Sade à Lacoste pour une lecture des paysages et un atelier dégustation, proposés par le Syndicat des vins de l’AOC Luberon et les équipes du Parc Naturel Régional du Luberon.

A partir de 12h30 : pique-nique. Composé de 5 mets, proposé et présenté par le chef étoilé Xavier Mathieu, du restaurant « Le Phébus » à Joucas, il permettra aux participants de savourer les produits du terroir et les vins d’une quinzaines de caves et domaines de l’appellation, au son des musiques du groupe Tchava Genza.

Les Estivales du Rhône, les 3-17 juin & 1er juillet

Concoctées par l’association Les Compagnons des Côtes du Rhône, voici 3 soirées avec 3 bars à vins et 3 thèmes. La première aura lieu à Jonquerettes, le 3 juin. Elle sera agrémentée d’une course pédestre familiale de 3 km, qui permettra de partir à la découverte des vignes et des chemins de l’appellation Côtes-du-Rhône Village Gadagne. Pour ajouter de la fête à la course, les meilleurs déguisements seront primés. Dégustation et vente de vins, autour des stands gourmands de produits locaux.

Sur la place du Palais des papes, à Avignon, capitale des Côtes-du-Rhône, le 17 juin, les arts sont à l’honneur avec des artistes locaux et nationaux, aux côté d’une trentaine de vignerons. A partir de 17h. 

La Tablée des chefs, le 1 juillet. A la veille de l’ouverture du festival de théâtre, de grands chefs préparent un panier pique-nique à savourer avec les vignerons, dans le cadre bucolique des bords du Rhône, face au pont d’Avignon. Des animations pour petits et grands ponctueront la soirée.

L’accès aux événements est gratuit. Verre aux couleurs des Estivales du Rhône 5€.

Le Grand Rendez-vous des vins AOC Ventoux, le 24 juin
Gourmande, festive et sonore, telle sera la 3ème édition du Grand Rendez-Vous des vins AOC Ventoux, le samedi 24 juin, à l’Hôtel-Dieu de Carpentras. Autour des domaines, caves et maisons, des food truck et restaurants éphémères, les DJ Monsieur et Madame Benoit, Yuksek, Cebb & Delon assureront la mise à feu !

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[Concours du Meilleur Élève Sommelier en Vins et Spiritueux de France] Un doublé pour la 30ème édition !

Parrainé par Xavier Thuizat, le concours créé par Michel Chapoutier a démontré le haut niveau des candidats. Après deux jours de compétition, Julie Piqueras et Yohan Delobel ont remporté le titre.

32 candidats venant de toute la France se sont affrontés, dans la bonne humeur, les 11 et 12 mai à Tain l’Hermitage. Ce concours réservé aux élèves sommeliers qui suivent leur scolarité dans les lycées hôteliers ou CFA préparant la Mention Complémentaire sommellerie ou le Brevet Professionnel sommelier a mis en évidence les qualités de ces futurs professionnels.

Après les épreuves écrites du jeudi, les étudiants ont participé à une master class de Xavier Thuizat, parrain du concours. Six ont accédé en finale. Vendredi matin, les 3 filles et 3 garçons sélectionnés se sont confrontés à quatre épreuves. Un accord mets-vins, en français et en anglais, la décantation et le service d’un vin, la dégustation commentée de 2 vins et 2 spiritueux, le comportement et la prestance étant évalués sur la globalité des ateliers.

Les jeunes candidates et candidats ont montré et démontré qu’ils étaient bien préparés à la compétition. Aisance et concentration ont pris le pas sur le stress, détectable mais bien maîtrisé. Le vocabulaire, les connaissances vitivinicoles et surtout l’envie de bien faire sont acquis. A niveau égal, les jeunes femmes ont fait preuve de plus de maturité, se permettant des traits d’humour appréciés par le public.

Les lauréats sont … Julie Piqueras, en BP au Lycée des Métiers de l’Hôtellerie et du Tourisme d’Occitanie (Toulouse) et Yohan Delobel, en MC au Lycée Hôtelier JP Passedat (Marseille), premier ex aequo. Cassandra Caquineau en BP au CFA Rabelais (Dardilly) remporte la 3ème place. Julie travaille en alternance, chez L’envie du Sud, un caviste toulousain et Yohan fait ses classes au restaurant La Table de Yoann Comte** à Annecy.

Ils remportent de nombreux lots dont un week-end gastronomique à la Maison Pic (Valence), un séjour en Australie et des vins prestigieux remis par la Maison Michel Chapoutier et METRO, partenaire de l’évènement.

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[Primeurs] Léoville Barton 2022 et les autres sorties de la semaine

La campagne des Primeurs 2022 a démarré sur les chapeaux de roues avec beaucoup de jolies sorties cette semaine. Les deux grands crus classés de la famille Barton, dont la qualité a été saluée par les dégustateurs de Terre de Vins, sortent à une hausse mesurée, conforme à la philosophie de la maison.

Dans l’entretien « sur le divin » qu’elle a accordé à Terre de vins dans le n° 85 (spécial Primeurs) qui sort prochainement dans les kiosques, Lilian Barton nous indique que, parmi les leçons qui lui ont été transmises par son père Anthony Barton, décédé il y a un an, il y a une grande attention « à ce que renvoient les consommateurs – fidèle à cette idée que l’on peut toujours vendre son vin plus cher, mais qu’à la fin il est fait pour que l’on tire le bouchon et pour qu’il soit bu ». Cette philosophie est une nouvelle fois mise en application par la famille Barton à l’heure de dévoiler les prix de son millésime 2022 en Primeurs : Château Léoville-Barton, 2ème Grand Cru Classé de Saint-Julien (salué d’un « coup de cœur » par la rédaction de Terre de Vins avec la note de 97-98), sort au prix de 89,90 € TTC. À titre de comparaison, le 2021 était sorti à 66 € HT, le 2020 à 70,20 € HT et le 2019 à 60,20 € HT. On se situe donc dans une hausse de prix raisonnable. Idem pour Langoa-Barton (3ème Grand Cru Classé de Saint-Julien, noté 95-96 par Terre de Vins) qui sort à 49,20 € TTC (35 € HT en 2021, 34,60 € HT en 2020, 32,90 € HT en 2019), une bonne aubaine pour les amateurs.

Outre Cheval Blanc et Angélus qui ont frappé fort en sortant tôt, d’autres propriétés ont dévoilé le prix de leur 2022 cette semaine. Petit récapitulatif :

Château Camensac (5ème Grand Cru Classé – Haut-Médoc) : 29,30 € TTC
Château Cantemerle (5ème Grand Cru Classé – Haut-Médoc) : 30,60 € TTC
Château Tronquoy (Saint-Estèphe) : 27 € TTC
Château Meyney (Saint-Estèphe) : 32,40 € TTC
Château Siran (Margaux) : 32,80 € TTC
Château Fonbadet (Pauillac) : 42 € TTC
Château Citran (Haut-Médoc) : 18,70 € TTC
Clos Manou (Médoc) : 23,40 € TTC
Château d’Agassac (Cru Bourgeois Exceptionnel – Haut-Médoc) : 19,50 € TTC
Château d’Arsac (Cru Bourgeois Exceptionnel – Margaux) : 20,70 € TTC
Château Fourcas Dupré (Listrac-Médoc) : 15,50€ TTC
Château Poujeaux (Moulis) : 28,20 € TTC
Château Maucaillou (Moulis) : 25,40 € TTC
Château du Retout (Cru Bourgeois Supérieur – Haut-Médoc) : 10,92 € TTC
Château Petit Bocq (Cru Bourgeois Supérieur – Saint-Estèphe) : 20,40 € TTC
Château Croix de Labrie (Grand Cru Classé – Saint-Émilion) : 114 € TTC
Château Soutard (Grand Cru Classé – Saint-Émilion) : 46,80 € TTC
Chateau Larmande (Grand Cru Classé – Saint-Émilion) : 32,40 € TTC
Château Mangot (Grand Cru Classé – Saint-Émilion) : 28,20 € TTC
Château Bellefont-Belcier (Grand Cru Classé – Saint-Émilion) : 50,40 € TTC
Château Tour Saint-Christophe (Grand Cru Classé – Saint-Émilion) : 40,30 € TTC
Château Bellevue (Grand Cru Classé – Saint-Émilion) : 52,90 € HT
Château La Dominique (Grand Cru Classé – Saint-Émilion) : 50,80 € TTC
Château Clos de Sarpe (Grand Cru Classé – Saint-Émilion) : 69,48 € TTC
Château La Serre (Grand Cru Classé – Saint-Émilion) : 65,52 € TTC
Château Couvent des Jacobins (Grand Cru Classé – Saint-Émilion) : 32,50 € TTC
Château Grand Corbin (Grand Cru Classé – Saint-Émilion) : 23,50 € TTC
Château Moulin Saint-Georges (Saint-Émilion Grand Cru) : 33,60 € TTC
Château de Fonbel (Saint-Émilion Grand Cru) : 20,20 € TTC
Château Haut-Brisson (Saint-Émilion Grand Cru) : 29,20 € TTC
Château Latour à Pomerol (Pomerol) : 87,36 € TTC
Château Bourgneuf (Pomerol) : 65,52 € TTC
Château Lafleur-Gazin ( Pomerol) : 42 € TTC
Château La Cabanne (Pomerol) : 40,50 € TTC
Château de Fieuzal blanc (Pessac-Léognan) : 61,80 € TTC
Château de Fieuzal rouge (Cru Classé de Graves – Pessac-Léognan) : 38,80 € TTC
Château Larrivet Haut-Brion rouge (Pessac-Léognan) : 36 € TTC
Château Larrivet Haut-Brion blanc (Pessac-Léognan) : 46,80 € TTC
Château Climens (1er Grand Cru Classé – Barsac) : 150 € HT
Château Suduiraut (1er Grand Cru Classé – Sauternes) : 67,20 € HT
Château Guiraud (1er Grand Cru Classé – Sauternes) : 55,80 € TTC
Château La Tour Blanche (1er Grand Cru Classé – Sauternes) : 52,20 € TTC
Château Sigalas Rabaud (1er Grand Cru Classé – Sauternes) : 51,60 € TTC
Château Rayne Vigneau (1er Grand Cru Classé – Sauternes) : 47,65 € TTC
Clos Haut Peyraguey (1er Grand Cru Classé – Sauternes) : 39,60 € TTC
Château Doisy-Daëne (2e Grand Cru Classé – Barsac) : 43,20 € TTC
Château Bastor-Lamontagne (Sauternes) : 28,68 € TTC
Château Clos de Boüard (Montagne Saint-Émilion) : 21 € TTC
Château Canon Pécresse (Fronsac) : 21,30 € TTC
Château La Vieille Cure (Fronsac) : 23 € TTC
Château Dalem (Fronsac) : 23 € TTC
Château Alcée (Castillon Côtes de Bordeaux) : 17,28 € TTC
Château La Prade (Francs Côtes de Bordeaux) : 13,20 € TTC
Château Sénéjac (Haut-Médoc) : 16,20 € TTC
Château de Chantegrive (Graves) : 15,48 € TTC
Clos Floridène rouge (Graves) : 17,64 € TTC
Clos Floridène blanc (Graves) : 18,84 € TTC
Château Marjosse (Bordeaux) : 9,36 € TTC

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Le groupe Pernod Ricard annonce son retrait de la Russie

Le géant français, Pernod Ricard a annoncé ce vendredi qu’elle avait cessé d’exporter toutes ses marques vers la Russie et ne pourrait plus les distribuer suite à la pression publique sur ses activités commerciales là-bas.

Le groupe, qui possède de nombreuses marques de boissons haut de gamme, dont Havana Club rhum, whisky Jameson et champagne Mumm, a cessé d’exporter vers la Russie à la fin du mois d’avril. « Nous évaluons comment adapter notre organisation locale à la lumière de ces décisions, tout en respectant pleinement toutes les réglementations légales », ajoutant que mettre fin à la distribution « prendrait quelques mois pour que ce soit totale. »

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Et maintenant, Brad Pitt lance son propre gin

Toujours en association avec la famille Perrin qui l’accompagne dans l’aventure Miraval depuis 2012, mais aussi avec le distillateur de renommée mondiale Tom Nichol, Brad Pitt lance « The Gardener », un gin qui entend capturer l’esprit de la French Riviera.

Où s’arrêtera Brad Pitt ? Après Miraval, son domaine en Provence dont les rosés remportent un succès mondial et qui s’est récemment doté d’un studio d’enregistrement de haut vol, après Fleur de Miraval, son champagne rosé, après sa ligne de cosmétiques « Le Domaine », la star hollywoodienne lance sa propre marque de gin, baptisée « The Gardener ». Toujours en association avec la famille Perrin (Château de Beaucastel), qui l’accompagne depuis plus de dix ans dans ses projets provençaux, et avec l’expertise du maître distillateur Tom Nichol (qui a fait ses armes chez Tanqueray), Brad Pitt a souhaité signer un gin qui soit « un retour au grand classique, alliant pureté des saveurs et élégance grâce à la qualité exceptionnelle de ses agrumes frais », comme le précise le communiqué de lancement. Élaboré à partir de blé dans des alambics en cuivre, « The Gardener » s’appuie sur une base de genévrier, réglisse, angélique et coriandre à laquelle se combinent des notes « d’agrumes frais et séchés, de pamplemousse rose, de citron associés au yin et au yang de l’orange douce et de l’orange amère de la région du Cap d’Antibes ».

De fait, « The Gardener » se veut un hommage à l’esprit de la French Riviera, comme le souligne Matthieu Perrin, co-fondateur de la marque : « la lumière de la Côte d’Azur, c’est la vie. Ici, dans ce lieu béni des dieux, la terre est entretenue comme un jardin où l’on travaille en harmonie avec les changements de saison, l’échange de chaud et de froid, les plaisirs de la vie en harmonie avec la nature. Avec la sagesse de l’expérience, le don de l’intuition, la fantaisie de l’expérimentation, la recette de ‘The Gardener’ allie le mystère de la nature au plaisir de la connaissance. Hommage intemporel au terroir et à un mode de vie qui n’existe nulle part ailleurs. »

« The Gardener » sera officiellement présenté au Carlton lors du Festival de Cannes qui se tient du 16 au 27 mai, en parallèle de la réouverture de ce légendaire hôtel de la Côte d’Azur. Un cocktail emblématique « Secret Garden » a été imaginé pour l’occasion par les barmen du Carlton, toujours en collaboration avec Tom Nichol.

the-gardener.com

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Madina Querre “La Randonnée Bordeaux Vignoble Engagé partage les objectifs que nous avons toujours eu en créant Biotope Festival”

Anthropologue en santé publique de métier et fondatrice de Biotope Festival, association partenaire de la Randonnée Bordeaux Vignoble Engagé, Madina Querre nous éclaire sur l’origine et les actions menées par ce projet unique en son genre.

Son nom ne dit pas tout de l’amplitude de son champ d’action. Si Biotope Festival sera à nouveau, à l’occasion de sa 8ème édition du 4 au 8 juin prochain, le rendez-vous du Grand Saint-Emilionnais avec des conférences, des projections et des ateliers sur les thématiques environnementales, l’association, qui s’appuie sur 50 bénévoles actifs et compte aujourd’hui 120 adhérents, oeuvre tout au long de l’année à travers plusieurs actions déployées en Nouvelle-Aquitaine. Entretien avec sa présidente.

Pouvez-vous nous expliquer la genèse de Biotope Festival dont vous êtes la fondatrice ? 
C’est une association qui s’est créée en 2016 avec à l’origine, l’idée de créer un espace d’échanges entre les viticulteurs et habitants pour réfléchir aux pratiques de viticulture et aux pratiques du quotidien qui nous concernent tous, en lien avec les questions environnementales et de biodiversité. En 2016 ces questions n’étaient pas du tout à la mode, bien au contraire, donc nous avons voulu déclencher une réaction d’ouverture à l’interaction et à l’échange sur ces sujets. Pour ce faire, nous avions organisé une conférence avec Nicolas Hulot qui a très bien marché et à laquelle tout le monde avait répondu favorablement. Nous avons alors été émus de constater que les personnes en conventionnel et les personnes en bio pouvaient se fédérer autour d’un événement et communiquer ensemble donc nous avons choisi d’engager à ce moment-là une action associative qui compte aujourd’hui parmi les associations de tête de réseau de la région.

Quelles sont aujourd’hui les actions déployées par l’association ?
Nous avons décliné plusieurs actions qui ont lieu toute l’année. Il y a une action pédagogique auprès des scolaires (des maternelles aux lycéens), des enseignants et des familles en traitant la question de l’environnement et de la biodiversité de façon transversale, de l’eau à l’économie, en passant par les pratiques chez soi. C’est la notion du “One Health” qui guide nos actions depuis 2016. Nous intervenons donc dans les établissements avec une vingtaine d’ateliers qui intègrent toujours les notions de sensibilisation, d’éducation et d’action. Il y a toujours une action à faire dans nos ateliers pour essayer d’éveiller une démarche constructive. Nous avons décliné, en partenariat avec la Jurade de Saint-Émilion une autre action qui s’appelle “La marche des arbres” qui a une fonction d’accompagnement du reboisement du territoire, que ce soit avec des haies, des arbres fruitiers ou encore des plantes. Ensuite nous avons toute une action autour de l’alimentation, “Mon resto responsable”, à destination des restaurations collectives, et plus particulièrement des scolaires. Nous accompagnons la réinstallation de maraîchers sur notre territoire pour que nos cantines puissent se fournir auprès d’eux.

Cette année le festival débute le 4 juin avec la Randonnée Bordeaux Vignoble Engagé organisée par Terre de vins, pouvez-vous nous expliquer ce qui a motivé ce partenariat ?
C’est par le biais de notre partenaire, le Conseil des Vins de Saint-Émilion, que nous sommes entrés en contact avec Terre de vins qui avait pour objectif de s’allier à une association environnementale pour défendre la première édition de la Randonnée Bordeaux Vignoble Engagé. Lorsque ce projet nous a été décrit, le lien s’est fait vraiment spontanément puisque nous avons eu l’impression d’entendre une vision, des objectifs que nous avions eu, et que nous avons toujours, en créant cette association. C’était comme le prolongement de notre projet, avec une définition d’objectif envers les gens, l’environnement et la biodiversité tellement proche de la nôtre que ça nous est paru totalement évident d’adhérer à ce projet. En plus cette année le festival s’articule autour de la thématique “Sports, spores et champignons” donc avec cette marche à travers les vignobles nous sommes complètement dans la dynamique de cette édition 2023.

La billetterie de la Randonnée Bordeaux Vignoble Engagé, dont l’intégralité des ventes sera reversée à Biotope Festival, est d’ores et déjà ouverte. 

Billetterie Weezevent

Terre de vins est à la recherche de gentils bénévoles pour encadrer, à des points fixes, la Randonnée Bordeaux Vignoble Engagé à Saint-Émilion le 4 juin de 9h à 11h. Chaque bénévole encadrant se verra offrir un package cadeau. Infos et inscriptions en cliquant ici.

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