Good Wines Only débarque à Lille

Après avoir suscité l’enthousiasme à Bordeaux fin juin, le festival Good Wines Only prend ses quartiers au cœur de l’emblématique Maison de la Photographie le mercredi 9 novembre, avec près de 40 crus bourgeois du Médoc à découvrir. 

Rendez-vous imaginé par Les Crus Bourgeois du Médoc en association avec le magazine Terre de vins, Good Wines Only est en train de s’imposer au fil de ses éditions comme un rendez-vous immanquable pour les amateurs. Le temps d’une soirée (18-22h), les propriétaires ou représentants de ces jolis rapports qualité-prix bordelais feront découvrir aux curieux l’histoire de cette belle et grande famille, expliqueront son classement, présenteront ses différents terroirs et son engagement sur une viticulture durable et responsable. Ils feront également bien sûr déguster leurs vins, dans un cadre convivial et décomplexé.

N’attendez plus pour réserver vos places en suivant ce lien !

TARIF : pass soirée : 15 € – 18-22 h

Liste des propriétés présentes


ChâteauAOCClassement 2020 des Crus Bourgeois du MédocChâteau d’AgassacHaut-MédocCru Bourgeois ExceptionnelChâteau ArnauldHaut-MédocCru Bourgeois ExceptionnelChâteau BeauvillageMédocCru BourgeoisChâteau Belle-VueHaut-MédocCru Bourgeois ExceptionnelChâteau Biston-BrilletteMoulis-en-MédocCru Bourgeois SupérieurChâteau La BranneMédocCru Bourgeois SupérieurChâteau de BraudeHaut-MédocCru BourgeoisChâteau Cambon La PelouseHaut-MédocCru Bourgeois ExceptionnelChâteau La CardonneMédocCru Bourgeois SupérieurDomaine de CartujacHaut-MédocCru BourgeoisChâteau CasteraMédocCru Bourgeois SupérieurChâteau Coutelin-MervilleSaint-EstèpheCru BourgeoisChâteau Le CrockSaint-EstèpheCru Bourgeois ExceptionnelChâteau DoyacHaut-MédocCru Bourgeois SupérieurChâteau EscotMédocCru BourgeoisChâteau Fleur La MotheMédocCru Bourgeois SupérieurChâteau GrivièreMédocCru BourgeoisChâteau Laffitte CarcassetSaint-EstèpheCru Bourgeois SupérieurChâteau Lamothe-BergeronHaut-MédocCru Bourgeois SupérieurChâteau Les LattesMédocCru BourgeoisChâteau Lilian LadouysSaint-EstèpheCru Bourgeois ExceptionnelChâteau MagnolHaut-MédocCrus BourgeoisChâteau de MalleretHaut-MédocCru Bourgeois ExceptionnelChâteau MongraveyMargauxCru Bourgeois SupérieurChâteau PaloumeyHaut-MédocCru Bourgeois SupérieurChâteau Patache d’AuxMédocCru BourgeoisChâteau Paveil de LuzeMargauxCru Bourgeois ExceptionnelChâteau Du PérierMédocCrus BourgeoisChâteau Pontoise CabarrusHaut-MédocCru Bourgeois SupérieurChâteau PreuillacMédocCru Bourgeois SupérieurChâteau RamafortMédocCru BourgeoisChâteau Saint AhonHaut-MédocCru BourgeoisChâteau du TaillanHaut-MédocCru Bourgeois ExceptionnelChâteau Tour des TermesSaint-EstèpheCru Bourgeois SupérieurChâteau Tour Saint-FortSaint-EstèpheCru BourgeoisChâteau Vieux LandatHaut-MédocCru Bourgeois

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[Paris] Bar le Syndicat : quand de grands chefs inspirent de grands cocktails

La scène cocktail parisienne n’en finit plus de se réinventer. Le Syndicat, l’une des adresses les plus iconiques de la capitale toute juste classé à la 84 ème place mondiale dans la liste des World’s 50 Best bars, le prouve une fois encore. Sa nouvelle carte a été co-construite avec des chefs de renom. Une première

A eux seuls, leurs noms font rêver tous les gastronomes. Qu’ils soient distingués par 2 étoiles Michelin (Amaury Bouhours au Meurice, Michel Sarran à Toulouse), brillants ex-candidats de Top chef (Louise Bourrat, gagnante 2021 et chef du Boubou’s à Lisbonne, Adrien Cachot, finaliste 2020) ou brillants techniciens (Amandine Chaignot chez Pouliche, Pierre-Jean Quinonero, champion de France 2021 et pâtissier du Burgundy), tous ont accepté ce défi un peu fou. Partager leur philosophie derrière les fourneaux avec l’équipe de barmen et créer ainsi chacun 2 cocktails. 12 cocktails au total donc et une expérience nouvelle pour célébrer les 8 ans du Syndicat. Depuis 2014, cet établissement s’est fait le défenseur des alcools français. C’est donc comme une évidence qu’il s’est associé à certains des plus créatifs représentants de la scène gastronomique pour imaginer des breuvages inédits.

Des recettes interprétées en cocktails

Pas évident de donner à ressentir le style d’une cuisine à travers un cocktail. Pour arriver à ce pari un peu fou, les équipes du Syndicat ont beaucoup échangé avec les chefs pour capter la quintessence de leur travail. Il en ressort des créations ultra novatrices à l’image du cocktail Coté Obscur travaillé avec Amaury Bouhours. De sa cuisine forte en goûts, on va retrouver le pamplemousse noir obtenu par fermentation, de la gentiane et le miel de son meilleur ami. Une ode évidente à l’amertume. De son côté, le cocktail Picapica c’est un peu du Michel Sarran liquide… Un condensé de ce Sud-Ouest qui lui est si cher. Autant dire que ça détonne avec, notamment, un vin de Fronton, de la liqueur de violette et de la béchamel au lait de brebis et gingembre ! Pour Amandine Chaignot, c’est l’esprit palace des très belles Maisons où elle a travaillé qui s’exprime. Le Kissin’ Pink promet par exemple un grand moment de dégustation et un hommage aux mondes végétal et océanique version daïquiri : rhum 3 rivières cuvée de l’océan, calvados, aneth, oxalis, feuille d’huître. La patte sucrée de Pierre-Jean Quinonero est évidente à la découverte de ses co-créations. L’une d’elles est une gourmandise annoncée : cognac Hennessy, liqueur d’abricot, orgeat de pistache, baies de verveine et citron vert. Et forcément, on attendait de Louise Bourrat pas moins que de dynamiter les habitudes. Et c’est le cas. Son « I know I can » risque de faire date. Il fallait oser mélanger du cointreau, de la blanche d’armagnac, de l’eau-de-vie d’acacia, du lactosérum de corn flakes, de la crème de CBD, du miso et de la caroube, rien que ça ! On vous laisse la surprise pour son « Astras Perdidas » mais, promis, il est encore plus détonnant. Une carte baptisée « sous la même étoile » qui montre que la France sait encore et toujours être à l’avant-garde. A découvrir jusqu’au printemps 2023.

Bar le Syndicat
51 Rue du Faubourg
Saint-Denis, 75010 Paris
Ouvert tous les jours de 18h à 2h : cocktails à 14 €

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[Œnotourisme] les Terrasses du Larzac lancent leur application web

L’AOP Terrasses du Larzac s’associe à la start-up montpelliéraine VinoWays pour créer une application web (sans téléchargement encombrant pour votre téléphone) de visite du vignoble : Itinérances en Terrasses du Larzac, accessible sur Internet et via un QR-Code

L’AOP Terrasses du Larzac avait présenté au printemps dernier une première maquette de son application oenotouristique. Celle-ci est officiellement lancée, avec des podcasts pédagogiques de présentation des Terrasses du Larzac, pour en rêver depuis chez vous ou mieux la découvrir sur place. Deux itinéraires thématiques à travers cette très vaste appellation ont été scénarisés par Alexandre Héraud, fondateur d’Écran Sonore : Roches et Paysages, et Vignes et Biodiversité. Deux autres audio-itinéraires sont en cours de finition.

Si vous êtes sur place, l’application contient aussi un annuaire qui référence les producteurs, ainsi que les restaurants, bars à vins et lieux patrimoniaux, à proximité grâce à la géolocalisation. En cliquant sur les domaines, on accède à leur présentation, à tous les renseignements utiles et à une fonction de prise de rendez-vous.

Tous les domaines ne sont pas équipés pour accueillir des visiteurs. Aussi, VinoWays s’est associée à Ecran Sonore pour construire, en plus des parcours thématiques autonomes à travers l’appellation, des visites audio-guidées des domaines qui ont choisi cette option. Elles permettent au visiteur de parcourir le vignoble avec les explications du vigneron ou de la vigneronne sur les thématiques qui lui sont chères (le terroir, la biodiversité, les cépages…) avant d’arriver au caveau où ils peuvent déguster les vins”, précise Sébastien Fillon, président du Syndicat des Terrasses du Larzac et vigneron au Clos du Serres.

L’application a été créée en partenariat avec l’office du tourisme du département de l’Hérault, le soutien de la Région et l’implication de l’association Demain la Terre dont la géologue participe à la présentation de la richesse géologique de l’appellation. Cette association défend la reconnaissance d’une partie de l’appellation, située en Pays Cœur d’Hérault, en tant que Géoparc – Zone Géologique Remarquable, par l’UNESCO. “ Les deux tiers des vignerons de l’appellation ont d’ores et déjà adhéré au projet et nous nous attendons à ce que d’autres nous rejoignent. La formule des visites autonomes audio- guidées a séduit les plus timides et/ou ceux à qui manquaient le personnel pour assurer les visites ”, précise Krystel Brot-Weissenbach, en charge de l’œnotourisme au syndicat et vigneronne au Clos Rouge.

Pour accéder à Itinérance en Terrasses du Larzac, il vous suffit de scanner le QR Code ci- dessous ou directement sur le site de l’AOC Terrasses du Larzac, bonne balade en Terrasses du Larzac !

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[Limoux] le domaine Rives-Blanques rejoint les Artisans-Partisans de Pierre Bories

Le domaine limouxin fondé par Jan et Caryl Panman est acheté par Pierre Bories, propriétaire du Château Ollieux-Romanis et d’autres domaines en Corbières-Boutenac réunis sous l’ombrelle Artisans-Partisans.

Durant 22 ans, Jan et Caryl Panman ont façonné le domaine Rives-Blanques, 18 hectares de mauzac, chenin et chardonnay en agriculture biologique à 350 mètres d’altitude, sur la commune de Cépie, la plus au nord de l’AOP Limoux. Connu pour ses effervescents, Blanquette et Crémant de Limoux mais aussi ses vins tranquilles, en monocépage ou en assemblage, le domaine est l’un des fleurons de l’appellation.

Pour Jan et Caryl Panman : “Nous sommes les gardiens d’un environnement si pur et si naturel, fait sur mesure pour de grands cépages blancs”. Pierre Bories avait compris ce potentiel et connaissait le couple qui venait régulièrement déjeuner ou dîner au restaurant Les Ollieux de son Château Ollieux-Romanis en Corbières-Boutenac. “J’ai souvent dit que nous possédions le vignoble le plus beau sur terre, mais maintenant je dis que c’est le vignoble qui nous possède”, ajoute Caryl Panman. Au moment de trouver un repreneur pour le domaine, les Panman voulaient être absolument certains d’être sur la même longueur d’ondes que lui. Avec Pierre Bories, ils ont trouvé un acheteur qui partage leurs valeurs et leur respect du terroir. Le propriétaire du Château Ollieux-Romanis (85 hectares dont 65 en AOP Corbières-Boutenac) et du Champs des Murailles (80 hectares acquis en 2012) tout proche, cultive ses vignes des Corbières en bio et passe en biodynamie. “Dans la continuité et le respect du travail de Jan et Caryl, nous entamerons la bascule en biodynamie du domaine Rives Blanques dès l’an prochain”, précise Pierre Bories.

Pierre Bories signait déjà des vins rouges d’exception en AOP Corbières et Corbières-Boutenac, sous l’ombrelle Artisans-Partisans qui rassemble ses domaines, “mais aussi les hommes et les femmes qui travaillent avec moi chaque jour. Chacun dans son métier, du commercial au tractoriste, apporte sa contribution avec un engagement d’Artisan Partisan.” Il se jette désormais dans le blanc bain, “sur le terroir exceptionnel du plateau de Cépie, en altitude, sur un terroir idéal pour produire de très grands vins blancs”.

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Renaissance de la Cité de la Gastronomie à Lyon

Après une première tentative qui a tourné court en quelques mois d’ouverture en 2020, la Cité de la Gastronomie lyonnaise reprend du service pour un deuxième round que l’on espère plus pérenne.

Un phénix à la renaissance très attendue

La Cité avait originellement ouvert ses portes en novembre 2019. Après quelques mois d’errements et de proches, notamment de ticket d’entrée trop cher, le coup de grâce fut porté par l’arrivée de la pandémie de Covid et la fermeture du lieu.
Passée la période d’incertitudes, pas question de rester sur un échec, et le deuxième coup d’envoi de la Cité a eu lieu ce vendredi 21 octobre, avec l’ambition de s’inscrire cette fois dans la durée, mais aussi avec « humilité », comme le souligne Régis Marcon, le chef triplement étoilé et à la tête de la Cité.

Un programme alléchant… en fonction des appétits

La Cité version 2.0 reste sur son créneau de satisfaire les appétits intellectuels, en passant du musée dans sa V1 à un parcours plus interactif et destiné à plusieurs publics, au travers d’expositions, permanentes et temporaires, d’une « cité à hauteur d’enfants » (comprenant un lieu d’éducation au goût), une « cité totem de la filière alimentaire » (avec un espace ouvert à la participation de tous les professionnels de la gastronomie, de la restauration, de l’agriculture, de l’alimentation et de la santé), et enfin une « cité ouverte à l’expérimentation et à la formation », qui se veut au service d’une alimentation durable et accessible à tou(te)s.

Elle s’ouvre d’abord sous le signe de la gratuité jusqu’au 27 novembre (avant de reprendre des tickets d’entrée payants mais au tarif inférieur à ceux pratiqués initialement , soit 7€ par adulte, avec conservation de la gratuité les premiers dimanches du mois), et sous le signe du « Banquet », jusqu’à novembre 2023, l’exposition au vif succès qui s’est d’abord tenue à Paris, à la Cité des Sciences et de l’Industrie.

Passez à table avec l’exposition « Banquet » et les showcooking

Tous les sens seront sollicités pour cette exposition aux différents formats d’interaction.
Vivre la vie d’un apprenti cuisinier d’abord, afin de découvrir les temps de cuisson, l’art et la manière de dresser un plat, le maniement des ustensiles, etc. Puis un espace sensoriel pour se mettre un conditions pour le bouquet final : un spectacle immersif et multi-sensoriel, composés d’odeurs, de sons, d’images projetées et de mapping, et au menu imaginé par Thierry Marx.
Pour prolonger l’expérience, l’exposition temporaire « Bonnes tables, belles tables » se penche quant à elle sur l’art du dressage et du service, sans lesquels le plaisir gastronomique ne saurait être complet.

Dernière exposition temporaire à visiter: « SEB Discovery », retraçant les 165 ans de l’histoire du groupe éponyme (jusqu’au 22 janvier).

Enfin, un jeudi par mois et sur inscription, vous pourrez assister à un showcooking orchestré par le chef Alain Alexanian, destinés à promouvoir les produits de saison et apprendre à les sublimer, avant de les déguster à l’issue de l’heure de démo.

Pour se régaler de mets plus consistants et moins intellectuels, direction les Halles de l’Hôtel Dieu, ou les restaurants abrités dans les cours intérieures du bâtiment, au rez-de-chaussée de la Cité.


Infos pratiques
4 Grand Cloître du Grand Hôtel-Dieu, Lyon 2e

Horaires
Mercredi : 11h00 – 19h00
Jeudi : 13h00 – 21h00
Vendredi : 11h00 – 19h00
Samedi : 11h00 – 19h00
Dimanche : 11h00 – 19h00

Jours de fermetures : 1er janvier, 1er mai, 25 décembre
Gratuité pour tous : 1er dimanche du mois


plein tarif : 7 €tarif réduit : 4,5 €pass annuel : 14 € (accès libre et illimité aux espaces de la Cité de la Gastronomie, dans la limite des horaires d’ouverture au grand public, ainsi qu’aux animations gratuites accessibles sur inscription).

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Les Ateliers Gaité : nouveau lieu de vie de Montparnasse

Son ouverture était annoncée depuis des mois. L’ouverture officielle de cet îlot commercial mixte d’un nouveau genre a eu lieu ce mercredi 19 octobre. Visite d’un lieu qui va faire parler

Pour celles et ceux qui ne fréquentaient plus le quartier de Montparnasse, autour de la gare du même nom, voilà une bonne raison d’y retourner. En lieu et place d’un ancien centre commercial totalement daté dans sa conception des années 1960/1970 sur le principe des dalles, place à un nouveau lieu mixte où les gourmets et amateurs de vins et spiritueux n’ont pas été oubliés.

Lors de la conférence de presse inaugurale, le président du Directoire d’Unibail-Rodamco-Westfield (promoteur du projet) Jean-Marie Tritant a tenu à rappeler l’importance de ce projet mené sur plus de 5 ans et pour lequel 500 millions d’euros ont été investis. « Sur 1,5 hectare, nous avons souhaité proposer toutes les fonctions essentielles d’une ville : logements en bois (il y en a 62), bureaux (WOJO a ouvert son vaisseau amiral de coworking), crèche, salle de sport, centre de santé, hôtel, plus haut rooftop de Paris (à 115 mètres), restauration et divertissements. » L’ensemble s’avère réussi avec une reconnexion intelligente au reste du quartier.

Et les épicuriens dans tout ça ?

L’un des intérêts évidents de ce nouvel espace est son foodcourt. Sur 3 500 m2 se déploient 15 comptoirs de gastronomie du monde entier dont 3 espaces portés par des chefs de renom : Mory Sacko avec un concept autour de la volaille, Adrien Cachot avec un bar à tapas et Fabrizio Ferrara et son osteria. Et au milieu de cet espace de béton brut à l’atmosphère très industrielle où pourront prendre place 800 personnes à l’intérieur et 300 personnes sur la terrasse, un grand bar à la carte des vins courte mais bien pensée.

On retrouve quelques vins nature, beaucoup de bio et de belles origines comme le cité orientale de Lionel Osmin, le Berg de Mélanie Pfister ou bien encore le très beau Saint Aubin 1 er cru d’Au pied du Mont Chauve côté blancs. Et côté rouges, une très rafraîchissante Syrahvissante de Louis Chèze, un intéressant Marsannay « le Finage » de René Bouvier ainsi que quelques vins étrangers comme ce blaufränkisch autrichien de Weninger ou le Nuovo paradisetto « Triple A », vin italien porté par Luca Gargano.

Ajoutons à cela un très attendu nouvel opus de Combat, le bar à cocktails très engagé de la talentueuse Margot Lecarpentier. Et parmi les 60 enseignes du centre commercial, un caviste, le comptoir des vignes qui ouvre ici sa première cave parisienne. Une offre large et des sessions œnologiques viendront en outre s’ajouter aux autres animations prévues chaque semaine dans le centre, notamment des concerts en soirée. Un lieu hybride, où enseignes traditionnelles côtoient des concepts différents, un lieu d’expériences et de partage qui devrait, à n’en pas douter et comme le soulignait Anne-Sophie Sancerre, Directrice Générale Europe du Sud d’Unibail-Rodamco-Westfield, « réenchanter le quartier de Montparnasse qui avait perdu de sa superbe. »

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Champagne Le Brun de Neuville célèbre les terroirs méconnus de la côte de Sézanne

La Champagne n’a pas encore livré tous ses secrets. La Côte de Sézanne reste la plus discrète des régions qui la composent. Elle n’en demeure pas moins d’une diversité passionnante, mise en lumière grâce à la nouvelle cuvée Côte à Côte de Le Brun de Neuville

De la Champagne, on connaît généralement les célébrissimes Montagne de Reims et Côte des Blancs. La vallée de la Marne vient après en termes de notoriété. Et puis, comme un peu oubliée, peut-être compte tenu de son éloignement, la Côte de Sézanne du nom de cette autre centre névralgique viticole de la région. Géographiquement, vous êtes là à la confluence de 3 départements : Marne, Aube et… Seine-et-Marne que l’on oublie souvent comme possédant quelques vignes champenoises. Provins n’est d’ailleurs qu’à une trentaine de kilomètres à l’ouest. Nous sommes ici dans le secteur de la très belle coopérative Le Brun de Neuville qui, année après année, propose des cuvées très qualitatives et montre tout le potentiel de cette région. C’est presque par hasard que leur toute nouvelle cuvée Côte à Côte a vu le jour. En 2008, des vins de 2 crus différents avaient été mis en réserve en cuve. D’un côté Bethon, secteur toujours opulent avec des vignes orientées majoritairement sud, sud-est. Et de l’autre, Villenauxe-la-Grande qui regarde davantage vers l’est ce qui lui confère un surcroît de tension et de fraîcheur. Des vins non déclarés comme millésimés en 2008 mais qui étaient conservés pour pouvoir apporter une patine supplémentaire aux autres cuvées de la gamme. Pourtant, après 6 années de vieillissement, la dégustation a mis en lumière des vins d’une remarquable fraîcheur, n’ayant quasiment pas bougé. La décision a donc été judicieusement prise de les mettre en bouteille pour conserver ces expressions typées.

2 crus, 2 bouteilles et 1 magnum

Le Brun de Neuville vient donc de dévoiler sa ou plutôt ses cuvées Côte à Côte. Une expérience de dégustation tout à fait intéressante pour tout amateur qui souhaite mieux comprendre les complémentarités de profils entre villages. Chacune des bouteilles qui n’affiche pas de millésime rappelle toutefois qu’elles sont constituées d’une « base 2008 ». D’un côté Villenauxe, dont le dégorgement a été réalisé en 2017 et qui a terminé son vieillissement en bouteille, de l’autre Bethon qui aura patienté davantage sur lattes pour ne connaître qu’un dégorgement récent en 2022.

Le premier offre un très beau nez miellé aux élans floraux et s’allonge en bouche grâce à une belle fraîcheur et une tension vibrante. Le second assume également son identité plus large et évoluée, articulée autour de notes de sous-bois emmenant vers des épices subtiles. Là aussi, l’équilibre est évident, la vivacité mesurée portant l’ensemble. 2 terroirs, 2 visages originaux qu’un magnum vient unir avec respectivement une base 2008 et 2009. Là, la magie de l’assemblage et du contenant se révèle avec les années. Au nez, le fruité s’avère beaucoup plus éclatant et la bouche vibre d’un dynamisme singulier. Le tout dans une gangue de verre élégante qui n’enlève rien au charme de l’ensemble. Voilà donc un exercice de style réussi avec des tarifs relativement tenus puisque ces bien belles bouteilles sont proposées à 55 € et les magnums à 120 €.

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[Concours du Meilleur Sommelier de France] Pierre Vila Palleja, forgé chez les plus grands

Le 6 novembre 2022 à Paris , aura lieu la finale tant attendue du Concours du Meilleur Sommelier de France. Mikael Grou, Xavier Thuizat et Pierre Vila Palleja se sont brillamment qualifiés. Ce dernier s’est forgé chez les plus grands, comme le Ritz, le Crillon et même Lasserre aux côtés d’Antoine Pétrus. À l’âge de 25 ans, il reprend Le bistrot du petit sommelier, l’affaire familiale de ses parents, nommé ainsi en son honneur. La réputation du lieu n’est plus à faire et Pierre a réussi son pari : « faire une carte de restaurant étoilé dans un bistrot »

Vous avez déjà été sélectionné quatre fois pour cette dernière ligne droite au concours du MSF, avez-vous été surpris du niveau des sélections ?

Je m’attendais à quelque chose de dur, d’original. J’ai fait de nombreux entraînements et concours, mais à chaque fois c’est différent. Il y a toujours beaucoup d’imagination pour faire de nouvelles épreuves. À l’image de celle proposée lors des sélections de demi-finale sur l’accord saké-mimolette. Mais dès qu’on se penche un peu sur la question on se rend compte que la tyrosine, une cristallisation des acides aminés, va très bien avec l’umami de celui-ci. Derrière il y a aussi tout le questionnaire sur les appellations, le mode de service, les accords possibles et pourquoi… C’était une épreuve riche avec énormément de choses à dire. Personnellement, je connais un peu le saké mais je n’en sers pas dans mon restaurant, donc il faut savoir s’adapter au plus vite afin de répondre au mieux aux épreuves. Après nous avons chacun des épreuves sur lesquelles nous sommes plus à l’aise. 

Sur quelles parties vous êtes-vous senti le plus à l’aise ? Et laquelle vous demande le plus de préparation ?

Étant donné que je suis à mon compte, toute la partie gestion a bien marché pour moi. Par exemple, il était demandé de créer une carte de digestifs pour un nouveau point de vente à l’aéroport Roissy- Charles-de-Gaulle. Naturellement, je me suis demandé comment répondre au mieux à la demande, la pertinence, trouver des références modestes et de grands noms afin de satisfaire tous publics. Ce qui me demande le plus de préparation c’est la dégustation à l’aveugle. Parce qu’on peut être bon sur une dégustation une fois mais il faut essayer d’être bon tout le temps, afin qu’il n’y ait pas de surprise le jour J. Et c’est surtout qu’il faut aller vite. Avec le stress on perd déjà 30 % de nos capacités, c’est à peu près pour tout le monde pareil. Puis lorsqu’on fait une dégustation à l’aveugle entre amis, on peut mettre dix minutes à trouver la bouteille, là je dispose de dix secondes. Il y a une gymnastique, un entraînement afin d’acquérir des automatismes et réduire au mieux le champ des possibles, un peu comme un entonnoir. L’actualité est importante aussi lors de ce concours, avec pleins de questions notamment sur le changement climatique, l’embauche des jeunes, les nouvelles tendances en termes de vinification. Il est donc nécessaire d’être au courant sur ce qui se passe et se crée dans notre secteur. Il faut être curieux et ouvert. 

Vous êtes en lice pour le MSF mais aussi pour le concours Un Meilleur Ouvrier de France (MOF) qui avait lieu les 17 et 18 octobre dernier. La préparation est-elle la même ?

Non, c’est différent. Déjà le MOF se passe à huis clos, donc l’aspect scénique ne fait pas partie du challenge. Puis on connaît à l’avance le déroulé des épreuves. On sait qu’on doit présenter une carte des vins en fonction d’un contexte, qu’on va avoir une formation de personnel, une épreuve de service, avec quelques surprises évidemment ! Mais il y a une trame qui nous est connue. Pour le MSF, on ne sait pas sur quoi on va tomber. Il y aura de la dégustation mais sur quel format, quel vin, on ne sait pas. Pour le service pareil, ça peut être de faire des accords mets-vins uniquement végans, ou de proposer une sélection de blancs en accord sur de la viande rouge… C’est une période de challenge, à l’image d’une compétition de haut niveau. Car entre les services, la préparation et le stress, il s’agit d’être suffisamment solide afin de ne pas faire de la contre-performance. Comme les grands athlètes, il faut savoir qu’il y a des jours où l’on est moins performant, et ne pas se miner le moral pour ça. 

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[Châteauneuf du pape] Captain grapes, héros de la nouvelle gamme nature des Grandes Serres

Badass, Crazy Pope, Rock’n Rhône, sous ces vocables anglo- saxon se cachent les quatre nouvelles cuvées du négociant-producteur les Grandes Serres. Avec un graphisme de bande dessinée, tendance Marvel, voici des vins très nature

Quatre cuvées, quatre appellations pour un même univers. Si ce n’est les bouteilles syndicales de Gigondas et Châteauneuf du pape, difficile de retrouver de prime abord, les appellations sur les étiquettes de cette nouvelle gamme. Le graphisme domine, accrochant l’œil de ses couleurs vives, avec ses personnages ou plutôt des espèces de monstres intersidéraux, dont un certain Captain grapes.

Un univers de comics américains, façon Marvel, transposé dans l’univers du vin, pourquoi pas ! Les amateurs seront attirés et sûrement séduits par le contenant. C’est le but avoué de Romain Leroy, responsable technico-commercial de la maison de négoce. « Cela faisait longtemps que je voulais faire un vin autour de la BD, dont je suis fan. J’ai sympathisé avec l’artiste Ben Sanair, professeur aux Beaux Arts d’Avignon, dont les créations sont géniales. Il a un univers vraiment à part. Je lui ai fait déguster les vins et proposé de créer les étiquettes », explique t’il.

Pour les Grandes Serres, les vins sans sulfites ajoutés ne sont pas une lubie. Le négociant maîtrise son approvisionnement de raisins certifiés bio et travaille, entre autres, avec la cave Camille & Cécilia de Cairanne, réputée pour ses vinifications nature. Il lui manquait juste de trouver la bonne cible. En choisissant un Côtes du Rhône, un Villages Visan et deux crus, du millésime 2021, sur la finesse et sur le fruit, le négociant propose de la nouveauté et s’inscrit dans une mouvance. Destinées à l’export et la CHR, ces cuvées au petit tirage de 1 200 à 6 000 bouteilles sont amenées à se développer si les jeunes amateurs en réclament plus. « Le but est d’arriver à construire une BD au fil des ans », assure Romain Leroy.

Terre de Vins a aimé Rock’n Rhône (7,50 €) : un Côtes du Rhône à dominante syrah (85 %), avec grenache, mourvèdre et cinsault (5 % chacun). D’emblée la gourmandise pointe son nez, sur une gamme de petits fruits où domine la cerise. En bouche, l’esprit est le même, avec en plus, des tanins présents sur une finale chaleureuse.

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À Cahors, de belles promesses pour le millésime 2022

Sur l’appellation Cahors, les pluies de début septembre ont permis de produire une meilleure récolte que ce qui était attendu, après un été 2022 très chaud

La vendange des rouges s’est déroulée du 12 septembre au 10 octobre. Malgré la chaleur – et la grêle qui a touché plusieurs vignes en juin et début septembre – Pascal Verhaeghe, coprésident de l’Union interprofessionnelle des vins de Cahors (UIVC) annonce « une belle récolte ». Une analyse confirmée par Maurin Bérenger qui partage la présidence de l’UIVC avec le vigneron du Château du Cèdre. « À cause de la grêle et de l’insolation directe qu’a subi le raisin, lorsque les températures sont montées à 40°C , nous étions inquiets. »

Cependant, le mois de septembre a été très bénéfique pour ce millésime 2022. « Les pluies qui sont tombées à cette période ont été décisives. La vigne a réagi de manière inattendue. Le malbec a bien résisté, poursuit le vigneron de la Bérangeraie. Les baies sont devenues plus juteuses. Les maturités se sont débloquées à partir du 15-20 septembre, quand les nuits ont été plus fraîches. »

Sur l’appellation, « on risque tout de même d’être en-dessous du rendement de base, fixé à 50 hectolitres par hectare à cause des conditions climatiques compliquées de l’été », regrette Maurin Bérenger. Mais la qualité est là. « Le millésime était extrêmement sain. » Pour Pascal Verhaeghe : « On va pouvoir faire tous types de vins. Des vins de soif, mais aussi des vins de garde grâce aux vendanges plus tardives. »

Au domaine Combel-La-Serre, on fait le même constat sur la qualité. « Les baies sont jolies, saines », fait savoir Sophie Ilbert. La chaleur de cet été devrait donner un « millésime solaire », indique encore la vigneronne. « Nous sommes installés en altitude, sur les plateaux calcaires. Ce terroir va nous permettre de donner aux vins la fraîcheur que nous avons d’habitude. »

Fabien Jouves, au Mas Del Périé, décrit, lui, le millésime 2022 comme « atypique ». « Il se caractérise par une grosse période de sécheresse. Les pluies, en septembre, ont permis de rééquilibrer tout ça. Mais ça reste déséquilibré au niveau des maturités. C’est un millésime un peu complexe à vinifier. » Au niveau des rendements, c’est tout de même « mieux que ce qu’on pensait », précise-t-il. Certaines baies ont grillé à cause de la sécheresse, « mais l’eau qui est tombée en septembre a permis de faire gonfler les raisins qui restaient. »

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