Le Fascinant week-end à l’assaut de la France

Du 13 au 16 octobre, les vignobles donnent rendez-vous à tous les amateurs d’œnotourisme, d’évènements festifs et d’aventures insolites pour quatre jours d’immersion au cœur des meilleurs terroirs viticoles de France.

Plonger dans des galeries souterraines de Saint-Emilion, découvrir la différence entre le Loir et la Loire, comprendre ce qu’est l’agroforesterie en Champagne, écouter les musiques qui s’associent aux terroirs d’Alsace, voici quelques-unes des originalités proposées par la 9è édition Fascinant Week-end Vignobles & Découvertes qui a lieu du jeudi 13 au dimanche 16 octobre. On pourra aussi parcourir le vignoble par tous les moyens de locomotion imaginables, à bicyclette, en trottinette, mais aussi en train ou en marchant avec un âne. Pratiquer le yoga ou pique-niquer entre deux rangs de vignes, comprendre l’architecture d’un chai, dormir dans une propriété viticole, (re)découvrir la dégustation après une séance de sophrologie, visiter un lieu historique, dîner avec des chefs étoilés, jouer un escape-game ou voir un film dans un chai, la liste des possibilités est immense. Quelles qu’elles soient, elles sont placées sous le signe de la rencontre et de la convivialité.

7 thématiques pour tous les goûts

Le principe de ce Week-end, c’est de mettre en avant le vin et tout ce qui l’entoure. Cette année est organisée autour de 7 grandes thématiques : musique & patrimoine / autour du sport / culture /gastronomie / en famille / insolite / tout sur le vin / soirées. Amateurs ou novices, en famille ou entre amis, les visiteurs peuvent choisir leurs visites selon leur centre d’intérêt et de la région sur le site dédié de Fascinant Week-end. Nombre d’activités, payantes ou gratuites, nécessitent une réservation préalable.

Né en Rhône Alpes

Le Fascinant Week-end est né en 2014 dans la région qui s’appelait encore Rhône-Alpes. L’idée était de faire connaitre les six vignobles de la région qui avaient reçu le label Vignobles & Découvertes. En les réunissant dans un même évènement sur une période donnée – entre les vendanges et les vacances de Toussaint – on stimulait leur promotion.  Rapidement, le Fascinant Week-end a pris de l’ampleur, gagné l’Alsace, la Champagne, le Bordelais… En 2022, il devient un véritable évènement national qui se déroule dans 9 régions viticoles majeures de l’Hexagone, soit encore 3 de plus que l’an dernier : Alsace, Auvergne-Rhône-Alpes, Bordelais, Bourgogne, Champagne, Cognac, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie et Val de Loire. Sur l’ensemble de ces régions, ce sont plus de 720 animations qui vont être proposées par les 61 destinations labellisées Vignobles & Découvertes. Bon week-end.

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Re #VivezLyonTasting

Vous avez été près de 3500 à déambuler à travers les allées de Lyon tasting ce week-end au Palais de la Bourse de Lyon. Sur les réseaux sociaux de Terre de vins vous pouvez (re)vivre les plus beaux moments de ce grand festival de vin à travers le #VivezLyonTasting.

Nous vous donnons rendez-vous pour la sixième édition de Lyon Tasting les 7 et 8 octobre 2023 au Palais de la Bourse de Lyon!

Photos: ©A. Viller

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Pic Saint-Loup : le domaine de l’Hortus en deuil

Deux mois à peine après le décès de la maman Marie-Thérèse, la famille Orliac, propriétaire du domaine de l’Hortus en pic Saint-Loup, est touchée par un nouveau drame avec la mort accidentelle de Marie, la fille, vigneronne au Clos du Prieur, à Saint-Jean-de-Buèges.

La triste nouvelle a été confirmée ce lundi matin sur les réseaux sociaux du Domaine de l’Hortus. Deux mois après la mort de sa maman, Marie-Thérèse, Marie Orliac, fille de Jean, créateur de ce domaine iconique du pic Saint-Loup, est tragiquement décédée ce samedi 8 octobre dans la cave de son domaine, le Clos du Prieur, à Saint-Jean-de-Buèges. Selon les informations de Midi Libre, la vigneronne de 49 ans aurait été retrouvée inanimée, dans une cuve, par son père, inquiet de ne pas la voir arriver au domaine comme prévu. Un malaise pourrait être à l’origine de ce drame qui bouleverse toute la communauté des vignerons du Pic et d’ailleurs. Pour toutes celles et ceux qui voudraient lui rendre un dernier hommage, une célébration religieuse aura lieu ce jeudi 13 octobre à 14h30 en l’église Saint-Pierre de Valflaunès.

L’équipe de Terre de Vins s’associe à la peine de sa famille et ses proches et leur présente ses plus sincères condoléances.

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Des MOF de l’institut Bocuse aux Régalades de Montpeyroux

Le 10ème anniversaire des Régalades de Montpeyroux se célébrera ce dimanche 16 octobre 2022. Ce rendez-vous attendu – après 2 ans de report pour cause de pandémie – permettra de déguster un repas gastronomique signé par 3 Meilleurs Ouvriers de France et 1 Vice-champion de France Traiteur, tous venant du Centre de Formation Continue de l’Institut Paul Bocuse, avec les vins de l’AOC Languedoc-Montpeyroux.

Un anniversaire signé par les chefs MOF du Centre de Formation Continue de l’Institut Paul Bocuse

Créé en 2001 au sein de l’Institut Paul Bocuse à Ecully, près de Lyon, le centre accueille chaque année plus de 2000 professionnels. Naïs Pirollet, qui représentera la France au concours mondial des Bocuse d’Or, lors du Sirha, à Lyon, les 22 et 23 janvier 2023 est major de la promotion 2017 de l’Institut Paul Bocuse, et a exercé au restaurant d’application Saisons.

Pour célébrer les10 ans des Régalades , les chefs de l’Institut Paul Bocuse vont proposer leur « plat-signature », reflet de leur identité́ et de leur parcours, de leur génération, ses tendances et ses références. Florent Boivin, MOF 2011, signe l’entrée, Alain Le Cossec MOF 1991, propose son plat autour du poisson, Sébastien Charretier, finaliste 2011 et demi-finaliste 2015 MOF Cuisine, vice- champion de France Traiteur 2020-2021, a créé le plat de viande et le dessert est l’œuvre de Vincent Durant MOF 2019.

Les vins de l’appellation AOC Languedoc-Montpeyroux ont été sélectionnés par Gaëtan Bouvier, Meilleur Sommelier de France 2016, sommelier du restaurant Seasons de l’Institut Paul Bocuse  (étoilé Michelin) et seront présentés pendant le repas par Georges Gracia, Maître sommelier et Président de l’Union des Sommeliers Languedoc-Roussillon Vallée du Rhône Sud. Nul doute que ces accords mets et vins seront dans l’esprit Terre de Vins, célébré par les trophées du Tour des Cartes.

Les Régalades de Montpeyroux, une tradition gastronomique

Depuis la première édition en 2010, Les Régalades ont installé une tradition de repas avec chefs renommés.  Le chef montpellierain Eric Cellier a cuisiné la première édition en 2010, suivi par Jacques & Laurent Pourcel, des chefs de toute la région Occitanie : Franck Putelat** (La Table de Franck Putelat, Carcassonne, Aude),  Jérôme Nutile*(restaurant gastronomique, Nîmes, Gard), Bernard Bach**( Le Puy-Saint-Jacques à Pujaudran, Gers, aujourd’hui consultant pour le restaurant l’Alto, Château de la Garrigue à Villemur sur Tarn, Haute-Garonne),  Lionel Giraud** (Maison St Crescent, Narbonne, Aude)  Laurent Lemal* (La Balette – Hôtel Relais des 3 Mas, à Collioure, Pyrénées-Orientales)  Jérôme Ryon* (restaurant La Barbacane Carcassonne, Aude), ainsi que des chefs invités venant de plus loin : Régis Douysset* ( L’Escarbille, Meudon, 92) et le jeune prodige bruxellois Gary Kirchens* pour la dernière édition avant pandémie.

Les Vins de Montpeyroux

Au cœur de l’AOC Languedoc, le vignoble de Montpeyroux se situe à 40 kms de Montpellier. Il est adossé aux contreforts sud du Larzac et aux monts de Saint-Guilhem le Désert. Le vignoble est implanté entre 120 et 350 mètres d’altitude. Le climat est typiquement méditerranéen, marqué par les vents dominants nord et nord-ouest. Les sols sont argilo-calcaire, complexes et drainants, avec 296 ha en production en 2016, sur les communes de Montpeyroux et Arboras, pour environ  14.000 hectos.

L’ AOC Languedoc-Montpeyroux est en rouge, grenache et mouvèdre assemblé pour au moins 70%, complété par syrah, cinsault, carignan.

L’appellation compte 21 caves particulières et une coopérative historique, une des dernières construite  en Languedoc, en 1950, Les Coteaux de Castellas, aujourd’hui CastelBarry Coopérative Artisanale. Labelisée Vignerons en Développement Durable, engagée en démarche RSE,  CastelBarry est une coopérative dynamique et créative (tel sa cuvée A Tête reposée, AOP Langudoc sans soufre ajouté, ou Seul l’avenir m’intéresse, AOC Terrasses du Larzac , en Culture durable certifiée Terra Vitis).

L’AOC Languedoc-Montpeyroux a été reconnue par l’INAO en 1984. Les vignerons sont engagés dans une démarche en AOC Communale, ont reçu à ce titre la Commission d’enquête de l’INAO en janvier 2020.

Pratique

Déjeuner à midi en l’Eglise Saint-Martin du Barry à Montpeyroux – 34
(155 € par personne), sur inscription obligatoire 

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Foire aux Seconds Vins : sélection Pessac-Léognan

Samedi 15 octobre, la Foire aux Seconds Vins est de retour au Hangar 14, sur les quais de Bordeaux. Un événement organisé par « Terre de Vins » en partenariat avec Cash Vin. Une cinquantaine de propriétés bordelaises présentent leur second vin à la dégustation et à l’achat. Pour accompagner les visiteurs, la rédaction fait partager ses commentaires de dégustation.

1 – Les seconds vins en appellation Pessac-Léognan

Château Pontac-Monplaisir
Prémices de Pontac-Monplaisir 2017

Nez un peu sur la verdeur et le menthol, végétal frais, une touche sanguine et terrienne, cuir, prune, prunelle, note acidulée de petit fruit à noyau, légères épices. Bouche assez acérée, élancée, sur une chair svelte, avec une finale plutôt courte. On a du plaisir, une certaine buvabilité à défaut de grosse matière, la chair s’étirant sur une arête acide prononcée. Sur un millésime compliqué à négocier, il est allé chercher une certaine maturité. Un caractère alcooleux se discerne en bouche. A marier avec une saucisse aux lentilles.
14,5/20
15 € à l’unité, 12,50 € prix remise.

Château Léognan
Le Calice de Léognan 2018
Nez généreux, plutôt sur le fruit noir, le tabac blond, beaucoup de jeunesse et de vitalité, on devine aussi un côté croquant. En bouche, un jeu d’équilibre entre une trame acidulée, un profil salivant, digeste, un joli toucher de tannins qui demande encore à se fondre un peu. Deux ans d’attente ou un bon passage en carafe lui feront du bien. A attendre de préférence, mais on va avoir un vin frais et juteux. Avec un tartare de bœuf.
15,5/20
19,50 € à l’unité, 16,25 € prix remise.

Château Bouscaut
Les Chênes de Bouscaut – Rouge 2018
Le nez nous a semblé de prime abord un peu déséquilibré, sur l’alcool et une touche vernie. Un léger vanillé se devine. Joli fruit noir à l’eau de vie et confiture de cerise. La bouche est assez fluide, sur une chair souple et des tannins légèrement grenus. Une certaine rugosité qui exige un carafage. On est sur une expression de fruit assez riche, gourmande à défaut d’une grande profondeur. Avec un filet de bœuf juste saisi.
14,5/20
17 € à l’unité, 14,17 € prix remise.

Château Bouscaut
Les Chênes de BouscautBlanc 2020

Dans un style très sauvignon au premier abord, ce vin s’installe dans un certain classicisme qui lui va plutôt bien. La chair est savoureuse, entre pêche blanche et poire, bien mûr, salin, légèrement poivre blanc, avec des notes vanillées et de fins agrumes qui se dessinent. Finale sur la tonicité, pour un bon équilibre d’ensemble. C’est abouti et très recommandable. Avec un cabillaud à la basquaise.
15/20

Château Malartic-Lagravière
La Réserve de Malartic – Rouge 2018
Une certaine profondeur sanguine, un profil séveux et saignant se devine sur le fruit rouge et noir à point, avec des notes confiturées. On a presque un côté pâte sablée caramélisée qui se devine, mais aussi des notes d’herbes médicinales. La bouche est de belle facture, tonique et vivace, juteuse, déroulant un profil énergique et poivré. Bon milieu de bouche charnu, tendu, assez élégant, porté par une jolie trame tannique. Avec une épaule d’agneau confite aux herbes.
15/20
25 € à l’unité, 20,83 € prix remise.

Château Malartic-Lagravière
La Réserve de Malartic – Blanc 2019
Toujours une valeur sûre. Très bien balancé entre sa chair blanche juteuse et son acidité très bien maîtrisée, ce second vin de Malartic illustre bien le savoir-faire de la famille Bonnie, dans un registre accessible, axé sur la buvabilité et le plaisir immédiat. Les fins amers en finale lui donnent de sérieux arguments à table.
Avec un pavé de cabillaud aux salicornes.
15,5/20

Château Carrosse Martillac
L’Equipage du Carrosse Martillac 2019

Nez mûr et avenant, sur la prune confite voire le pruneau, il décline une belle dose de menthol et d’eucalyptus. En bouche, une jolie texture en finesse, un élevage fondu, une bonne maturité savoureuse et poivrée, de la jutosité, des tannins encore un peu stricts mais qui vont rapidement se dompter. Un vin de joli charme, presque prêt à boire. Avec un sauté de veau aux épices et poivrons.
15,5/20
26 € à l’unité, 21,67 € prix remise.

Château de France
Château Coquillas – Rouge 2019

Nez assez cabernet (46% de l’assemblage), sur une touche menthol et un végétal mûr qui souligne le cassis. Le fruit est plutôt croquant, pimpant, sur un profil assez svelte, acidulé, frais. C’est un vin facile et plaisant, sans une énorme ampleur, sur la vivacité. Avec une chiffonnade de jambon de pays.
13,5/20
14,50 € à l’unité, 12,08 € prix remise.

Château de France
Château Coquillas – Blanc 2021

Très zeste d’agrumes, avec une pointe de jasmin et une touche herbacée et une franche note de bonbon anglais, ce blanc n’est pas dénué de charme. La bouche est vive, mordante, construite sur une jolie chair svelte et une colonne acidulée qui étire la matière et saisit la finale. Simple, mais bien exécuté. Avec des œufs mimosa aux crevettes.
14/20

Château Seguin
Angelot de Seguin 2019

Nez sur un profil acidulé, noyau, cerise fraiche. Campé sur une trame acide très prononcée, sur une chair assez svelte, le vin s’étire en longueur, déployant son profil croquant et sapide, jusqu’à la finale qui décline de fins amers. Énergique ! Avec des haricots coco au chorizo.
14,5/20
19,90 € à l’unité, 16,58 € prix remise.

Château Olivier
Dauphin d’Olivier
2019
Très joli nez assez floral, délicat, sur un fruit à point, frais et appétissant. Bouche droite, sapide, tendue, joliment construite sur une franche acidité, une matière al dente, savoureuse, sertie de tannins fins et d’une belle note poivrée, légèrement réglissée en finale. Un pur plaisir, taillé sur l’équilibre, pensé pour la table. Avec une moussaka.
16/20
16,90 € à l’unité, 14,08 € prix remise.

Château Carbonnieux
Tour Léognan – Rouge 2020

Un registre acidulé se devine, sur un petit fruit rouge croquant. En bouche, c’est saillant, le fruit est mordant et plutôt plein, c’est dans un style moderne, campé sur une jolie acidité, avec de petits tannins granuleux. Un bien joli vin accessible, à prix doux. Avec une pizza regina.
14,5/20
15,90 € à l’unité, 13,25 € prix remise.

Château Carbonnieux
Tour Léognan – Blanc 2021

Avec son sauvignon dominant, en équilibre sur le fil du variétal, sa jolie palette de fleurs blanches et d’agrumes frais, ce 2021 assume son registre mordant, saillant, croquant. Taillé pour des produits de la mer ou un apéritif entre amis, il fait le job assurément. Quelques coquillages et des terrines de poisson !
14,5/20

Château Luchey-Halde
Les Haldes de Luchey – Rouge 2018

Nez sur la confiture de fraise, touche de menthe, c’est assez joli et avenant. Bouche fluide, digeste, à la limite du fluet et du dilué. Un vin plutôt pour la soif, sans complexité mais porté par son agréable buvabilité qui en fait un bon partenaire tout-terrain. Pour les charcuteries de l’apéro, et mieux, un pâté de campagne.
14/20
15,50 € à l’unité, 12,92 € prix remise.

Château Luchey-Halde
Les Haldes de Luchey – Blanc 2018

Les équipes de Bordeaux Scoences Agro ont bien interprété ce millésime assez généreux, qui confère à ce blanc une certaine opulence de fruit blanc très mûr, un léger miellé lorgnant vers la cire d’abeille, une bouche plutôt équilibrée entre le charnu et l’acidulé. Ce n’est pas d’une très grande longueur mais c’est franchement gourmand et digeste. Avec un cake au crabe et aux épices.
14,5/20

Château Brown
La Pommeraie de Brown – Rouge 2019

Nez qui allie de la race et de la concentration. Un léger fumé, un boisé fin, escortent un nez de fruit noir, de tabac, de racine, c’est assez complexe et complet. La bouche est de belle extraction, c’est juteux mais droit, net, d’une bonne concentration tendue par une jolie acidité mordante et salivante. Un équilibre très intéressant, souligné par une belle définition de tannins. Une très bonne affaire. Sur le rôti de bœuf du dimanche, pommes dauphines.
16/20
18 € à l’unité, 15 € prix remise.

Château Brown
La Pommeraie de Brown – Blanc 2020

Plutôt stylé, ce blanc au nez profond et épicé, déroulant un fruit jaune ample sans tomber dans l’excès. On devine une touche d’épice, un boisé fin, du bonbon au miel. En bouche, les notes d’ananas rôti et d’orage confite se marient avec une acidité citronnée, très saillante. C’est un blanc mûr mais droit, centré, plutôt bien ajusté.
15/20

Château Haut-Nouchet
Arpège de Haut-Nouchet – Rouge 2019
De la vivacité, un fruit rouge croquant avec une note de noyau, cela s’annonce à la fois mûr et acidulé, sur un fil ténu mais appétissant. La bouche confirme : sans énorme volume, on a un joli fruit saillant, désaltérant, plutôt espiègle, sans tannins affirmés et surtout signé par une ligne acide qui vivifie l’ensemble. C’est joli et certainement très agréable à table. Avec des cuisses de caille à la plancha, légèrement relevées.
14,5/20
13 € à l’unité, 10,83 € prix remise.

Château Haut-Nouchet
Florilège de Haut-Nouchet – Blanc 2019

Très pèche blanche teintée d’une touche de sirop, et d’une teinte boisée, ce blanc mûr décline des notes de fruit confit, un léger voile caramélisé et miellé. Un profil gourmand, exotique, qui appelle la table. Avec un porc aux ananas.
14/20

Château Couhins
Château Couhins La Gravette – Rouge 2018

Fruit noir capiteux, de la réglisse, cela s’annonce gourmand et séduisant. En bouche, une jolie matière, confiture de cerise noire, réglisse à nouveau, léger végétal mûr évoquant le bois de cèdre. Les tannins ont une petite rugosité mais le dessin du vin est droit, porté par une jolie droiture, et le tour de poivre en finale est bienvenu. Avec un petit salé aux lentilles.
14,5/20
18 € à l’unité, 15 € prix remise.

Château Couhins
Château Couhins La Gravette – Blanc 2018
Le second vin de Château Couhins combine sauvignon blanc et gris pour un panier de fruit blanc à noyau, petite cerise, zeste de citron et herbe printanière fraichement tondue. On connaît le registre, il a ses adeptes, et il va de soi que sur un plateau d’huîtres ouvertes au bord de l’eau, cela fera très bien l’affaire.
13,5/20

Infos pratiques
La Foire aux Seconds Vins
15 octobre 2022
10H-19H
Hangar 14, Bordeaux.
Liste des exposants et billetterie en suivant ce lien


À nos lecteurs : les vins présents à la Foire aux Seconds Vins dont le commentaire ne figure pas dans cette série d’articles n’ont pas présenté d’échantillon à temps à la rédaction, ou ont présenté un échantillon défectueux qui n’a pu être re-dégusté.


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[Lyon Tasting] Master class : 4 crus du Beaujolais se mettent à table

Le Beaujolais est pour beaucoup synonyme de bonne chère. Sa proximité avec Lyon en fait un partenaire historique et privilégié des traditionnels bouchons lyonnais.

Cette master class a eu pour double ambition d’illustrer les accords entre mets locaux et cuvées beaujolaises, tantôt sur l’originalité, tantôt sur la tradition, ainsi que d’illustrer le travail des vignerons et des appellations sur l’identification de parcellaires aux identités marquées au sein des crus.

Animée par Mathieu Doumenge, grand reporter à Terre de Vins, avec les explications de Nathalie Chuzeville, directrice de l’ODG des crus du Beaujolais, et les talents conjugués de Florence et de son fils Maxime Périer, à la tête du Café du Peintre, qui ont concocté les bouchées, l’auditoire a pu expérimenter et commenter les différents vins et accords avec les commentaires de dégustation de Laurent Derhé, sommelier meilleur ouvrier de France.

Terrine de lapin aux pruneaux et Côte de Brouilly

C’est la cuvée Brulhié du domaine Ruet en 2019 qui a ouvert le bal, accompagné de la terrine de lapin aux pruneaux.
Cette appellation dont la signature géologique est la présence de pierres bleues, témoins d’une activité volcanique ancienne, dispose de nombreux lieux-dits dont Brulhié, et l’accord entre cette cuvée et la terrine fonctionne à merveille. La tension vient trancher le gras de la terrine et la sucrosité du pruneau, dont la gourmandise fera écho en retour aux tanins soyeux et aux arômes délicats de graphite et pivoine.

Goujonnette de carpe, vinaigrette au vin rouge et Régnié

Le dernier-né des crus, qui vient de fêter ses 40 ans, a la particularité d’être composé quasiment à 100% de sols granitiques, et se situe entre 250 et 400 mètres d’altitude. L’accord a volontairement été fait entre poisson et vin rouge, qui s’entendent très bien dès lors que la cuvée présente un bon niveau d’acidité, exhaustant les saveurs iodées.
De l’aveu de Maxime Périer, cette recette et cet accord avec la cuvée « Crêt d’Oeillat » de Guillaume Striffling en 2019 étaient sa « plus grosse prise de risque du jour », la carpe n’étant pas toujours suffisamment appréciée, de même que les accords vins rouges et poissons. Pari gagné.

Salade de lentilles, sabodet et Moulin-à-Vent

Avec le sabodet rôti pour lui apporter du croustillant, son goût prononcé et la salade de lentille parfaitement assaisonnée au vinaigre de Xeres, il fallait un vin avec du caractère, mais qui sache rester souple.
Association parfaite avec le Moulin-à-Vent 2020 de la maison Le Nid, qui offre encore une autre expression du gamay, plus charnue, plus concentrée, sur des arômes de fruits noirs plutôt que de fruits rouges, dont les tanins plus marqués permettent de tenir tête au sabodet, et l’acidité bienvenue de l’assaisonnement des lentilles résonne avec celle du Moulin-à-Vent, amplifiée par sa fraîcheur.

Financier à la griotte et Morgon

Encore un accord original destiné à souligner à la fois les nombreuses possibilités de mariage entre mets et vins, et les caractéristiques de la Côte du Py. Comme le rappelle Maxime Périer, on dit parfois des vins de Morgon qu’ils « morgonnent », signifiant qu’ils développent ces arômes typiques de cerise, de kirsch et de griottes. Accord de mariage donc avec ce financier pour l’aromatique, tout en jouant sur l’opposition tension du gamay et sucrosité du financier qui se complètent pour mieux s’équilibrer. Cet accord particulièrement réussi ponctue une master class interactive et enrichissante, dernière de cette édition de Lyon Tasting 2022.

Photos ©A. Viller

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Incontournable Lyon Tasting

Près de 3 500 épicuriens lyonnais- se sont donné rendez-vous pour cette 5e édition du festival des grands vins Lyon Tasting qui s’est tenue ce week-end, au Palais de la Bourse de Lyon.

3 500 visiteurs qui ont pu profiter d’un festival incroyable et qui ont eu la chance de rencontrer une centaine de vignerons pour déguster quelque 300 références de vins et champagnes proposées à la dégustation. Une édition à succès faite de rencontres, d’expériences et de découvertes à travers le regard des acteurs de cet événement.

6 masterclass ont rythmé le week-end:


Riedel – L’importance de la forme des verres sur le nez et le goût du vin.Grands blancs de Bourgogne et caviar de FrancePomerol Séduction – A la rencontre de neuf PomerolGigondas 2012- Cinq grandes cuvées au pied des dentelles de MontmirailChateaunet Challenge, le concours de dégustation a l’aveugle en partenariat avec le site de vente en ligne Chateaunet à mis en lumière 5 visiteurs aux connaissances accrues du vin et des terroirs. 4 crus du Beaujolais se mettent à table

8 ateliers tournés vers les Côtes du Rhône:

Huit ateliers de 45 minutes dédiés à la découverte des Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages étaient animés tout au long du week-end avec une petite introduction théorique, avant de passer au cœur du sujet illustré par la dégustation de quatre vins. Animés par Géraldine Clément et Bertrand Boisleve, sommeliers, ils étaient l’occasion parfaite de découvrir l’ensemble du vignoble ou d’en approfondir votre connaissance par la thématique qui vous inspire le plus.

La gastronomie lyonnaise mise à l’honneur

Les quinze chefs emblématiques lyonnais présents sur l’événement ont pu ravir les papilles visiteurs du salon, en accord avec les vins dégustés. Membres des Toques Blanches Lyonnaises ou des Bouchons Lyonnais, ils ont proposé tout au long du week-end des bouchées gourmandes réalisées dans les règles de l’art.

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[Lyon Tasting] Vent de fraîcheur sur les Châteauneuf rouge

La tête de pont des Côtes-du-Rhône recèle de plus en plus de cuvées travaillées sur la fraîcheur et destinées à un plaisir immédiat. Quelques illustrations lors de ce Lyon Tasting 2022.

Nouveaux contenants d’élevage, dates de vendange raisonnées, main légère en vinifications … Les producteurs de Châteauneuf-du-Pape usent de différentes techniques pour créer des cuvées au profil digeste, à déguster sans attendre, sans pour autant rogner sur la complexité. Voici quelques franches réussites en la matière :

Famille JM Cazes (E13) – Châteauneuf-du-Pape rouge domaine des Sénéchaux 2019 (45€)

Un assemblage classique et des parcelles pour la plupart situées sur la veine de Rayas donnent ce profil à la fois gourmand et racé. La bouche est généreuse, on y distingue le cacao, le cassis et la cerise à l’eau de vie, ainsi que des tanins d’une grande élégance. La finale, tendue et poivrée, laisse une longue sensation salivante.

Château de la Gardine (D5) Châteauneuf-du-Pape rouge cuvée tradition 2020 (39€)

Cet assemblage classique à dominante de grenache s’affine pour moitié en fût, et pour moitié en cuve béton. Donne une expression purement fruitée, au nez comme en bouche. L’attaque et franche, la trame tendre, avec des tanins enveloppants et feutrés. Avant l’élevage, ce profil est obtenu en « privilégiant le froid en macération et en évitant les extractions trop poussées ».

Olivier Ravoire (E2) – Châteauneuf-du-Pape rouge 2020 Caparaçon (32€)

Olivier Ravoire, 2e génération du négoce familial, propose ici un assemblage à 60 % de grenache, 10 % de mourvèdre, et 30 % de syrah, passée 18 mois en fût. Mais « on essaie de ne pas trop marquer, et on achète pour ça des fûts d’un vin en Bourgogne ». Les dates de vendanges sont aussi choisies avec soin. Résultat : une bouche charnue, tendre, sur la figue et la prune fraîche. Fins mais encore puissants, les tanins devront s’arrondir, mais la finale acidulée rafraîchit l’ensemble.

Maison Brotte (C8) – Domaine Barville, Châteauneuf-du-Pape rouge (39€)

Grenache 80 %, syrah 15 %, mourvèdre 5 %. On est dans l’élégance, avec un nez complexe à dominante florale, et une trame souple, aux tanins soyeux, dont l’aromatique évoque le cacao et le coulis de fruits rouges. La très longue finale, poivrée et florale, impressionne. Un coup de coeur !

Maison Ogier (F1) – Châteauneuf-du-Pape rouge 2020 (30€)

Un châteauneuf issus de terroirs de galets roulés et schiste élevé à 100 % en cuve béton, « chose rare » dans l’appellation, d’après Mathilde Robert, chargée marketing. Le nez s’ouvre sur le sous-bois et le champignon, le tabac… En bouche, place à la gourmandise avec un fruit juteux et digeste et une nuance de poivre doux, ainsi que des tanins puissants et soyeux. «C’est un parti pris, cela change du châteauneuf qu’on déguste avec un gibier. Cette cuvée est à boire plus vite, même si elle sera très intéressante dans 5 ans. »

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[Lyon tasting] Concours à l’aveugle de Chateaunet : and the winners are…

L’édition 2022 du concours à l’aveugle organisé par Terre de vins à Lyon Tasting en partenariat avec Chateaunet n’aura pas été décevante. Elle a été remportée par Loïc Robert, jeune maître d’hôtel qui a même réussi à deviner le nom de l’un des domaines !

Premier constat de ce concours 2022, comme on l’avait déjà observé lors de Champagne Tasting, si on regarde l’âge moyen de la quarantaine de participants, les jeunes sont toujours aussi nombreux à s’intéresser au vin et font souvent preuve d’une expertise supérieure à leurs aînés !

En dégustant à l’aveugle cinq cuvées différentes, les participants devaient identifier le cépage, la région, le millésime et pour les meilleurs, le domaine. Le premier vin, la cuvée Grand Deffand blanc de Château La Verrerie (32€), était une roussanne millésimée 2021 assemblée avec de la grenache. Ce domaine est l’une des pépites du groupe EPI qui outre sa branche vêtements (Weston, Bonpoint), s’est constitué un bel empire dans le monde du vin (Piper-Heidsieck, Charles Heidsieck, Isole e Olena…). Autant le cépage était clairement identifiable, autant selon Sylvie Tonnaire, rédacteur en chef de Terre de vins, la situation sur l’AOC Lubéron, au sud de la vallée du Rhône, était moins aisée à deviner, compte tenu de la fraîcheur étonnante du vin.

La deuxième cuvée mettait justement le cap plus au Nord, à Condrieu, pour nous proposer un viognier, millésimé 2021 (234€). Un très beau vin, avec un nez sur l’abricot sec, et une bouche festive éclatante de fruits exotiques. L’auteur n’est autre qu’Aurélien Chatagnier, un véritable « self made vigneron » qui a créé de toutes pièces à l’âge de 22 ans son propre domaine.

La troisième cuvée mystère nous emmène à Nuits-Saint-Georges. Le pinot noir est à tomber, avec ses arômes de cerise croquante, ses tanins parfaitement fondus. Normal, nous sommes chez Edouard Delaunay, une maison historique de l’appellation. C’est encore une belle histoire : fondée en 1893, la famille avait été obligée de revendre au début des années 1990, avant de réinvestir dans le Languedoc. Mais trente ans plus tard, alors que la marque avait cessé d’être exploitée, elle est parvenue à la racheter ! L’année 2019, très solaire, a donné un fruit magnifique tandis que la parcelle des Crots (45,20€) qui se situe sur des sols très blancs apporte une finale crayeuse.

Le quatrième vin était la cuvée « Champelrose » du domaine Courbis sur l’appellation Cornas, millésimée 2020 (35€). « Le disque violine à bleuté est tout de suite un marqueur qui doit nous mettre sur la piste de la Syrah. Avec son volume en bouche, sa structure, son velouté, c’était sans doute le vin le plus facile à deviner. La jeunesse du millésime était également très lisible compte de tenu de l’expression très nette des arômes primaires, le cassis en particulier ».  

Enfin, last but not least, la cinquième cuvée était un Margaux, le Château Brane-Cantenac 2015 (92€), dominé par le cabernet sauvignon. Christophe Capedeville nous décrit cet étalon pur-sang : « Sur ces graves argileuses très profondes, le vin a une endurance incroyable et les potentiels de garde peuvent facilement atteindre 50 ans. »

Avec 65 points sur cent, et un domaine deviné (le Château Brane-Cantenac), Loïc Robert, maître d’hôtel formé à l’école de Vienne, a remporté le concours. Passionné par toutes les appellations mais appréciant particulièrement les vins de Cornas, il nous a confié travailler à l’ouverture de son propre restaurant avec sa compagne, elle-même seconde de cuisine. Les deuxièmes et troisièmes prix ont été remportés par Philippe Rossiaud, qui nous a expliqué avec humour s’occuper des pieds, mais pas des pieds de vignes (il est podologue), Hugo Jeanguyot (Club d’œnologie de l’EM Lyon). Les quatrième et cinquième sont Augustine Rosa et Ludovic Ressiaud.

Les heureux vainqueurs ont remporté des caisses de vins (une caisse mystère, une caisse découverte, et une caisse dégustation), ainsi que des bons d’achat pour le site de Chateaunet. Au programme : des Pomerol, des Châteauneuf du Pape, des Chablis… Sandrine Julia nous a présenté en quelques mots ce site de vente en ligne, référence incontournable pour tous les amateurs de vins. L’entreprise est en effet une filiale du groupe Duclot, marchand de vins depuis 1886. Le site bénéficie de 4000 références dans toutes les appellations, dont 500 bordeaux, avec de belles allocations. Pour se donner une idée de la puissance de la plateforme, on relèvera simplement qu’elle possède un chai de six millions de bouteilles d’une surface de 20.000 m2 et qu’elle s’adresse à tous les clients pour toutes les occasions, puisqu’on y trouve aussi bien des cuvées à six euros que certains vins d’exception dépassant les 2000 euros.

www.chateaunet.com

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[Lyon Tasting] Patriarche, la pente ascendante

La maison beaunoise, aux caves célèbres mais aux vins restés ces dernières années relativement discrets auprès du grand public, voit ses cuvées gagner en reconnaissance, notamment lors de ce 5e Lyon Tasting. Le résultat d’un travail de fond.

L’affluence auprès de Patriarche (stand D15) pendant ce 5e Lyon Tasting est très représentative de la période que vit actuellement la maison beaunoise. Les récompenses s’accumulent pour ses vins, avec pour exemple le dernier Tastevinage, grand concours bourguignon, à l’issue duquel la maison a récolté 7 distinctions. « Chez les particuliers aussi, on ressent un engouement », observe Jean-Michel Gallette, responsable de l’activité oenotouristique de la maison.  « De plus en plus, on accueille des visiteurs qui viennent voir les caves [les plus grandes de Beaune, 40 000 visiteurs annuels, ndla] parce qu’ils ont aimé les vins ». De même, « on monte en puissance chez les restaurateurs et cavistes depuis les 6 ou 7 dernières années ».

Un Beaune blanc fait l’unanimité

Le résultat « d’un travail de fond » se félicite-t-il. La maison, qui produit exclusivement en négoce, a « particulièrement travaillé sur les approvisionnements de raisins et vins, privilégiant des collaborations étroites et de long terme avec les viticulteurs », choix dont la maison commence à récolter les fruits.

Ainsi, le Nuits Saint-Georges 1er Cru Les Vaucrains 2019 (62€) a séduit lors du salon, pour son caractère solaire, charmeur, son fruit mûr et des notes cacaotées. Sur le même millésime, le Beaune 1er Cru « Les Pertuisots » (38€) en a bluffé plus d’un. Ce climat voisin de Pommard distille des arômes pâtissiers complexes, de pêches et poires cuites rehaussées d’amandes torréfiées, ainsi qu’une belle onctuosité. Une gourmandise bien contrebalancée par un accent minéral et énergique qui sous-tend l’ensemble et se précise en finale.

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