(F)EAT by Hennessy V.S. : restaurant éphémère parisien pour foodistas et amateurs de cognac

La célèbre maison cognaçaise Hennessy fait bouger les codes en s’associant au talentueux chef Xavier Pincemin dans un lieu très éphémère qui s’annonce comme l’un des incontournables de cette rentrée parisienne.

Sa tête vous dit forcément quelque chose, du moins si vous êtes accro à Top Chef. Si, rappelez-vous, Xavier est le gagnant de l’édition 2016 au cours de laquelle il avait ébloui les jurés avec sa cuisine audacieuse et pleine de saveurs. Eh bien, l’homme a fait du chemin depuis cette période de gloire cathodique. Désormais propriétaire de deux restaurants à Versailles (le Pincemin et le Lafayette), il s’associe aujourd’hui avec la maison Hennessy pour donner vie et saveurs à un restaurant éphémère dénommé (F)EAT. Le lieu s’installe rue du Faubourg Montmartre, au cœur de 9ème arrondissement bouillonnant de créativité culinaire, prompt à réenchanter les plus blasés des gastronomes par un foisonnement de restos pointus. Comme une évidence. Une expérience qui s’annonce multiple puisqu’il y aura 3 ambiances différentes. Le restaurant évidemment, cœur battant du lieu, où Xavier va distiller une carte courte multipliant les influences du monde entier pour une cuisine totalement ancrée dans son temps. Des crevettes qui se parent de mayonnaise épicée, de yuzu et de sriracha. Du poireau grillé au barbecue dans une influence du nord-est de l’Espagne. Du thon sushi, pané et frit avec sauce chimichurri comme en Amérique du sud. Du bœuf sous forme de bao, un kebab végétarien, un maki ananas en dessert. Un voyage des sens en quelques bouchées et une rencontre avec une cuisine à mi-chemin entre street-food et gastronomie. Le tout évidemment en accord avec les cocktails à base de cognac Hennessy V.S. que l’on retrouve dans les 2 autres espaces, le bar et le sous-sol.

Le cognac en majesté

Côté cocktails, c’est une autre pointure qui opère en la personne de Yonni André Bella Ola, bartender de l’établissement Rio Dos Camaraos qui propose une belle cuisine camerounaise à Montreuil. De quoi susciter des rencontres inédites de saveurs pour redécouvrir le Hennessy VS. 5 recettes créées spécialement pour l’occasion, chacune dotée d’une forte personnalité. Le premier associe de la purée de tamarin, du triple sec et un bitter cacao. Pour une rencontre détonante, épicée et exotique, Yonni André a mixé le cognac avec du sirop de vanille, du citron vert, du jus d’ananas, de la liqueur d’ananas et … de la bière. Les 3 autres cocktails ne sont pas en reste, l’un mettant en avant le jus de bissap, boisson essentielle en Afrique au goût de fruits rouges acidulés. A expérimenter aussi sans hésitation, un cocktail conçu autour du piment et d’une étonnante infusion ndole, plante à la base de l’un des plats camerounais les plus connus. Quant à la dernière création, elle associera toujours le Hennessy V.S. mais avec du whisky, du café grains, du Xeres fino, une liqueur banane et un Bitter café. De quoi mettre en émoi vos sens.

Mais attention, (F)EAT ne sera ouvert que pendant 2 semaines, du 22 septembre au 4 octobre prochains.


(F)EAT by Hennessy V.S.
43 rue du Faubourg Montmartre, 75009 Paris
Tous les jours aux dates indiquées à partir de 19h
AU restaurant, formule à 70€ comprenant 1 entrée, 1 plat, 1 dessert & 2 cocktails Hennessy V.S.
Réservation en cliquant sur ce lien.

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[Alsace] Magnifiques vendanges

Commencées en août, les vendanges précoces se poursuivent dans la bonne humeur en Alsace. La qualité est là et les volumes heureusement supérieurs à l’année dernière.

Les anciens évoquent 1947 ou 1959. Les jeunes voient des ressemblances avec 2018 ou 2020. Certains se rappellent 2003. Ce qui est sûr, c’est que le précoce millésime 2022 se présente bien « Magnifique » résume Philippe Blanck au domaine Paul Blanck de Kientzheim (Haut-Rhin).

Des conditions exceptionnelles

Le caractère exceptionnel de 2022 est flagrant. La région est déficitaire en eau depuis septembre 2021. On a battu nombre de jours à plus de 30 degrés, avec des températures en juillet supérieures à 2003. A la mi-septembre, selon les situations géographiques, c’est entre la moitié et les deux tiers de la récolte qui est terminée. Comme les conditions sont bonnes, il n’y a pas de précipitation, mais il n’a pas fallu lézarder pour commencer la famille des pinots (noir, blanc, gris) bien avant la date officielle des vendanges, 29 août pour les crémants, 5 septembre pour l’appellation Alsace

« Les vendanges avancent lentement, on a commencé le riesling le 19 septembre » indique Remy Gresser à Andlau (Bas-Rhin). Avec la chaleur et la sécheresse, les maturités ont parfois été décalées. « Les rieslings avaient un peu bloqué, la maturation s’est remise en route avec les pluies de fin août et début septembre. Il y a eu des vendanges hâtives sur des secteurs habituellement tardifs, les pinots gris du grand cru Rosacker à Hunawihr par exemple » indique Arthur Froehly, responsable du pôle technique au CIVA Conseil interprofessionnel des vins d’Alsace. Il constate de très bonnes conditions sanitaires, mais il y a des pluies depuis le 8 septembre qui demandent d’être vigilent si l’humidité se combine avec de la chaleur. Il remarque une évolution de maturité très rapide, qui fait que les gens ont vendangé rapidement.

Volume satisfaisant

Question volume « On craignait de ne pas récolter car au 15 août il n’y avait pas eu de pluie depuis 2 mois. La pluie a été salvatrice. Certes on ne fera pas le plein » déclare Alain Renou, directeur du Synvira, le syndicat des vignerons indépendants. Pour Geneviève Barmès, du domaine Barmès-Buecher à Wettolsheim (Haut-Rhin), c’est simple, deux fois plus de récolte que l’an dernier, qui était vraiment déficitaire.

A Westohoffen (Bas-Rhin) Etienne Loew se réjouit : « Les pinots noirs sont magnifiques, des jus noirs, tanins denses, tout juste décuvés, il y a de la finesse et de la fraicheur kirschée ». Il vendange deux jours et demi par semaine, à mesure des maturités qui lui conviennent : « Les raisins sont magnifiques, jaune or, ils ont de l’acidité. On craignait qu’ils en manquent. On voit la différence entre nos vignes et celles désherbées ou l’herbe jaunie à souffert ». Il explique qu’il a effeuillé à la main en début de saison, mais qu’ensuite il n’a pas rogné, mais juste tressé les sommités, ce qui a protégé les grappes de l’extrême ensoleillement. Quant aux rieslings, tout se joue maintenant. Les maturités sont belles, mais il espère que les acidités tartriques remontent un peu. Les peaux sont épaisses, les pépins brunis. « La météo annonce frais et sec. Cela nos convient » conclut-il.

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G.H. Mumm Cordon Rouge Stellar, le champagne à la conquête de l’espace

Vous connaissez ce moment génial où dans Tintin objectif Lune, le malheureux capitaine Hadock qui a clandestinement emporté à bord de la fusée son whisky dans un faux livre, poursuit la sphère du précieux breuvage en suspension dans l’air. Le problème ne devrait pas se poser pour le champagne G.H. Mumm qui a pensé à tout en mettant au point le Cordon Rouge Stellar, le premier champagne adapté à l’impesanteur.

Depuis 2017, en collaboration avec le CNES, le spationaute Jean-François Clervoy et Octave de Gaulle, fondateur de l’agence SPADE spécialisée dans le design d’objets spatiaux, G.H. Mumm a mis au point une bouteille de champagne capable de voyager dans l’espace. Octave de Gaulle raconte : « Je travaille sur la manière d’emporter un peu de notre humanité et plus largement de notre confort terrestre, dans un endroit qui met quand même, si on considère l’apesanteur et les voyages loin de la terre, dans un état compliqué que ce soit physiquement ou psychologiquement. D’une rencontre avec la Maison Mumm, l’idée est ainsi née d’emmener du champagne dans l’espace, mais pas seulement le produit en tant que tel, également le rituel culturel, parce que c’est d’abord de cela dont les astronautes ont besoin. »

Pour parvenir à emmener cette gestuelle en plus du vin, il a fallu être très créatif. Hors de question par exemple d’utiliser les dosettes employées pour les liquides, celles-ci ne véhiculant pas la même convivialité et renvoyant aux doses des médicaments. « Très tôt dans le projet, nous avons analysé ce qui était essentiel : le fait de pouvoir verser, partager le même contenant et impliquer le nez dans la dégustation alors qu’aujourd’hui tout se boit dans l’espace à l’aide d’une paille. Les mille et une formes de coupes de champagne nous racontent combien l’analyse des arômes qui arrivent vers le nez est importante dans la dégustation et le verre un précieux allié. »

Mais dans le même temps, les chercheurs doivent respecter deux cahiers des charges, tous les deux aussi stricts. Celui de l’AOC Champagne, qui vise à garantir la qualité et celui du CNES qui veille à la sécurité dans l’espace, les deux pouvant entrer en contradiction. Un exemple ? On ne peut conserver le champagne selon les règles de l’AOC que dans du verre, or celui-ci est l’ennemi des stations spatiales parce qu’il se brise facilement. D’où la constitution d’une coque en aluminium autour de la bouteille et un travail technologique de pointe pour répondre aux normes. « Le verre est fabriqué dans le bassin lyonnais avec une précision en dessous du dixième de millimètre. Idem pour la coque conçue avec des ingénieurs toulousains où on est là au centième ».

Dans l’espace, les produits sous pression doivent aussi être protégés par un double confinement. « La bouteille est fermée à la fois par une valve et par le bouchon de liège. On fait sauter le bouchon comme on le ferait sur terre, puis on appuie sur un bouton situé dans le culot. Ce geste a été créé pour pouvoir être opéré d’une main et continuer à s’accrocher de l’autre. Mais on a voulu ne pas trahir la gestuelle du champagne, en ne plaçant pas le bouton sur le haut de la bouteille ce qui aurait donné l’impression de libérer de la mousse à raser. Lorsqu’on retire le bouchon de liège, on déploie une bague qui servait à le retenir, cet anneau vient se positionner à l’orée du goulot, il permet de doser la quantité. En apesanteur, le liquide va en effet former une sphère, et il est difficile d’évaluer pour celui qui sert la quantité de liquide. On a ensuite créé un verre très simple avec un état de surface capable de retenir le vin, de l’accrocher. »

Arrive enfin le travail de Laurent Fresnet, le chef de caves, qui a dû affronter le challenge de l’atténuation de nos fonctions olfactives dans l’espace du fait de l’hyper vascularisation. Comme pour les aliments, il est donc nécessaire d’amplifier certains arômes si on veut obtenir les mêmes sensations que sur terre d’où un prolongement de trois ans du vieillissement sur lie de la cuvée. 

La Maison vient de signer un partenariat avec Axiom Space qui embarquera la bouteille sur ses prochains vols.

www.mumm.com

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[Lyon tasting] Des master classes prestigieuses

Lyon Tasting, le festival des grands vins organisé par Terre de Vins, fait son grand retour au Palais de la Bourse de Lyon les 8 et 9 octobre. Un événement ponctué par plusieurs master classes de prestige. Découvrez le programme en détail.

Pour sa 5ème édition, le festival des grands vins organisé par Terre de Vins est de retour au Palais de la Bourse de Lyon. Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les amateurs de vin et de gastronomie. 6 master classes de prestige vont venir ponctuer ces deux jours de dégustation.

Samedi 11h30

Riedel – L’importance de la forme des verres sur le nez et le goût du vin.

Impossible de le nier, la démonstration est évidente : la forme du verre pour la dégustation d’un vin est importante. Et pour le démontrer de façon neutre et mécanique, c’est de l’eau extrêmement fraîche qui est mise dans quatre verres Riedel aux formes, volumes, et diamètres différents. Pour le reste, il faudra le voir et le sentir pour le croire !

Samedi 13h30

Grands blancs de Bourgogne et caviar de France

Six vins de prestige seront présentés dont trois avec des accords avec caviar de France.


Maison Edouard Delaunay – Chassagne-Montrachet 1er Cru « Les Baudines » 2018 Maison Edouard Delaunay – Chablis Grand Cru « Les Preuses » 2020 Maison Joseph Drouhin – Corton-Charlemagne 2018 Maison Joseph Drouhin – Chablis Grand Cru « Vaudésir » 2018 Maison Louis Latour – Meursault 1er Cru « Goutte d’Or » 2020 Maison Louis Latour – Chevalier-Montrachet Grand Cru « Les Demoiselles » 2018

Samedi 16h

Pomerol Séduction – A la rencontre de Pomerol


Château La Pointe 2019 – La Pointe, paysages pomerolais Château Vieux Maillet 2018 – Vieux Maillet, toute une diversité Clos du Clocher 2017 – Clocher, par amour des terroirs Château Rouget 2016 – Rouget, quand l’expérience bourguignonne conforte la vision pomerolaise Château La Conseillante 2016 – Conseillante en familleChâteau Mazeyres 2014 – Mazeyres, libre comme l’air Château Clinet 2011 – Merlot au coeur Château Beauregard 2010 – Vivre au vignoble Château Gazin 2009 – Gazin, par respect pour l’histoire  

Dimanche 11h30

Gigondas 2012- Cinq grandes cuvées au pied des dentelles de Montmirail


Château de Saint Cosme – Gigondas 2012 Domaine Les Goubert – Gigondas 2012 Domaine Montirius – Gigondas « Terre des Aînés » 2012 Maison Gabriel Meffre – Domaine de Longue Toque Gigondas 2012 Pierre Amadieu – Gigondas « Le Pas de l’Aigle » 2012

Dimanche 13h30

Chateaunet Challenge

Concours de dégustation a l’aveugle en partenariat avec le site de vente en ligne Chateaunet avec à la clef, une bouteille de vin et un bon d’achat valable sur le site de Chateaunet.

Dimanche 16h30

Quatre crus du Beaujolais se mettent à table avec des accords proposés par le Café du Peintre faisant parti de l’association des Toques blanches Lyonnaises fondée en 1936 par sept cuisiniers de la région Rhône Alpes.

Quatre lieux dits seront présentés: Brouilly, Morgon, Moulin-à-Vent et Régnié.


Pour prendre vos places sur la Master Class de votre choix, c’est ici !

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Brad Pitt et Famille Perrin : le raisin dans la peau

Déjà associés dans le succès de Miraval en Provence et du champagne Fleur de Miraval, la star planétaire Brad Pitt et la famille Perrin, lancent une gamme de cosmétique baptisée Le Domaine, combinant « science et terroir ».

On l’a vu rajeunir à rebours du temps qui passe dans « L’Étrange Histoire de Benjamin Button », et il affiche, à bientôt 59 ans, une remarquable résistance aux affres de l’âge, faisant rayonner sa blondeur décontractée sur les plateaux et les tapis rouges du monde entier. Actuellement à l’affiche de la comédie d’action « Bullet Train », Brad Pitt n’en oublie pas pour autant ses autres projets, et notamment ses associations avec la famille Perrin. Après le succès international de Miraval et le lancement du champagne Fleur de Miraval (avec le concours du vigneron Rodolphe Peters), Brad Pitt et les Perrin dévoilent Le Domaine, une nouvelle gamme de cosmétiques combinant « science et terroir ». Ancrés en vallée du Rhône depuis plus de cent ans, où ils ont fait de Beaucastel l’un des emblèmes de Châteauneuf-du-Pape, les Perrin accompagnent Brad Pitt depuis 2012 dans l’aventure Miraval, en Provence. De ce partenariat et de cette amitié est née l’idée d’une gamme de produits qui seraient « plus qu’une marque de cosmétiques dédiée à la lutte contre les signes visibles du temps, […] une philosophie qui prône le bien vivre, l’authenticité, l’intégrité et la pureté. Sa raison d’être est portée par une vision simple : l’évidence de revenir à l’essentiel, à la Nature et à sa propre nature » avec l’ambition « d’unir la science et le terroir, l’efficacité et la naturalité dans un souci d’honnêteté et de transparence, de simplicité et de sensorialité ».

C’est en travaillant avec deux scientifiques de renom, le Professeur Pierre-Louis Teissedre (spécialiste du vin et de la santé travaillant notamment sur les vertus antioxydantes des polyphénols) et le Professeur Nicolas Lévy (qui a dirigé le service de génétique médicale à l’hôpital de la Timone à Marseille et le Centre de génétique médicale de Marseille, et mène depuis plus de 20 ans des recherches sur la progéria, une maladie génétique qui provoque l’accélération ultra-rapide du vieillissement des enfants), que Brad Pitt et les Perrin sont arrivés à la combinaison de deux actifs, le le GSM10® (un actif surpuissant anti-oxydant et contrant les métallo-protéinases matricielles participant à la dégradation du collagène) et le ProGr3® (actif à base de resvératrol tiré de sarments de vigne, d’apigénine issue d’un extrait de camomille, et de catéchine extraite du thé vert, réduisant la toxicité de la progérine, la protéine marqueur du vieillissement). Ainsi, « plus qu’une ligne de soins anti-âge, Le Domaine veut faire en sorte de ralentir le processus de vieillissement de la peau, et ouvrir à tous, sans distinction de genre ou de peau, la possibilité de bien vieillir« , nous explique un communiqué.

D’autres ingrédients « issus de la science ou de la nature » complètent le GSM10® et le ProGr3® : des cellules mères de deux souches de fleur de vigne, des acides hyaluroniques de différents poids moléculaires, de la niacinamide, mais encore du beurre de karité ou de la chirette verte, une plante ayurvédique… Tout cela a donné naissance à une gamme de quatre produits – un sérum, une crème fluide, une crème et une émulsion nettoyante – présentés dans des emballages écoconçus, et disponibles à des tarifs allant de 70 € (pour la crème nettoyante) à 350 € (pour le sérum). Brad Pitt, qui s’est impliqué dans « chaque étape de la conception de ces produits » après que les Perrin lui aient parlé de leurs travaux avec le Professeur Teissedre notamment, n’entend pas « mettre son visage au service de la marque. Le Domaine n’est pas une marque de célébrité, c’est une gamme destinée à chaque homme et chaque femme, sans distinction de genre – et j’aime particulièrement cette idée« . Marc Perrin, qui représente la cinquième génération de la famille, précise : « Nous avons travaillé cette nouvelle marque comme une startup avec une vision d’un monde meilleur et de cosmétiques à moindre impact pour la planète. La marque se veut également philanthropique avec un soutien financier à Progelife qui œuvre pour la recherche sur les maladies rares« .

https://le-domaine.com/

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Les Crus Bourgeois à l’offensive

La présentation, hier, du millésime 2020 en « livrable » accompagné des millésimes 2019 et 2018, a permis aux 249 Crus Bourgeois du Médoc de faire une démonstration de leur force collective. Elle a également été l’occasion de faire le point avec la vice-présidente de l’Alliance, Armelle Cruse. Entretien.

Dans un contexte économique et géopolitique chahuté, comment se présente le marché pour les Crus Bourgeois du Médoc ?
Le contexte est effectivement compliqué, avec l’inflation, les difficultés d’exportation vers l’Asie, les conséquences de la guerre en Ukraine… C’est pour toutes ces raisons que nous avons voulu organiser cette grande dégustation destinée aux professionnels au Hangar 14, qui ne met pas seulement en lumière le nouveau millésime disponible, 2020, mais aussi les deux précédents, 2019 et 2018. C’est un très beau trio, de grande qualité, qui permet à nos adhérents de montrer ce qu’ils ont à vendre, et aux distributeurs d’avoir une plus large palette de millésimes à travailler.

Quels sont les terrains de conquête pour les Crus Bourgeois ?
Nous misons fortement sur les Etats-Unis, qui sont un marché historique et très porteur. Nous espérons aussi une reprise en Asie, et travaillons à l’organisation d’une opération de promotion à Hong Kong, qui envoie des signaux prometteurs. Mais nous voulons aussi prendre le temps de reconquérir le marché français. Cela commence par Bordeaux, où notre opération Good Wines Only organisée en juillet dernier avec « Terre de Vins » a été un franc succès. C’est une « opération séduction » du grand public que nous souhaitons décliner très bientôt à Lille, pour commencer… De façon plus globale, l’enjeu pour les Crus Bourgeois est de renforcer le collectif, de faire preuve de solidarité : c’est l’ambition de nos universités d’été, lancées l’année dernière qui permettent de réfléchir à l’avenir des Crus Bourgeois, de renforcer un « esprit de famille » en soutenant les propriétés qui rencontrent des difficultés face à l’augmentation du prix des matières premières ou face aux aléas climatiques. Confrontés à une concurrence mondiale, c’est collectivement que l’on s’en sortira.

Deux ans et demi après la promulgation du classement 2020, vous avez déjà en ligne de mire le classement 2025. Où en êtes-vous de ce dossier ?
Nous sommes en pleines vendanges du millésime 2022, qui sera le dernier millésime soumis au classement de 2025. C’est en effet l’une des grandes différences de ce classement avec celui de 2020 : alors que, pour ce dernier, les propriétés candidates pouvaient présenter cinq millésimes choisis sur dix ans, pour celui de 2025 elles présenteront « à égalité » les cinq millésimes s’étalant de 2018 à 2022. Les choses vont aller vite : les candidatures doivent être déposées à l’automne 2023, le volet dégustation se dérouler au premier semestre 2024, puis le dépôt et l’examen des dossiers pour une mention complémentaire (Cru Bourgeois Supérieur ou Cru Bourgeois Exceptionnel) aura lieu au second semestre de 2024 pour une promulgation en février 2025.

Quels sont les points de progrès du classement ?
Outre le volet dégustation mentionné plus haut, toutes les propriétés candidates seront dans l’obligation d’avoir une certification environnementale. Ce classement des Crus Bourgeois du Médoc doit être un tremplin, et donc chacun doit pouvoir se « challenger » tous les cinq ans pour accéder à l’un des trois niveaux de classification. Ensuite, au-delà du classement, c’est à chacun de travailler sa marque. Il n’est pas toujours simple d’être à la fois viticulteur, commerçant, communicant, mais c’est pourtant la clé pour conquérir les consommateurs. Nous nous en rendons compte quotidiennement dans ma propriété du château du Taillan (Cru Bourgeois Exceptionnel, NDLR). Le digital est un facilitateur, c’est pourquoi nous investissons dans les réseaux sociaux, pour créer du lien mais aussi de la demande : c’est en donnant envie au consommateur que l’on incitera aussi les professionnels à nous référencer, d’où l’importance de nos opérations « B to C » !

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Vendange abondante mais stocks au plus bas en Bourgogne

Lors de sa conférence de rentrée, l’interprofession bourguignonne s’est félicitée des rendements de 2022, alors que les stocks à la propriété atteignent un seuil critique.

« Notre région a produit un millésime d’une qualité et d’un volume relativement exceptionnels. » François Labet, président du BIVB (bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne) pour la viticulture, a le sourire. Après un mois de vendanges précoces en Bourgogne, le ressenti des vignerons se confirme : les quantités sont là, très probablement supérieures aux moyennes, malgré un été particulièrement sec. En effet, « la saison s’est déroulée de manière idéale, avec très peu de maladies, et peu d’accidents. » Les rares bémols : « de la grêle dans l’Auxerrois et en nord-Mâconnais, ainsi que des épisodes de pluies intenses en Côte de Nuits. »

Proche de 1959

La qualité, quant à elle, « est évidente, avec les mois solaires que nous avons connus. » Si les vinifications ne sont pas encore terminées,  «on déguste à ce stade des vins superbes, pétillants de fruit, de saveurs ». Le vigneron de Vougeot confie que, d’après certains confrères, « 2022 présente des similitudes avec 1959, l’un des plus grands millésimes du XXe siècle, abondant et de grande qualité. »

De bonnes nouvelles qui tombent à pic pour Laurent Delaunay, l’autre président du BIVB, représentant du négoce.  Car « après 2021, une année parmi les plus faibles connues, viticulture comme négoce sont au plus bas de leurs stocks. Ce qui engendre une augmentation mécanique des prix.»

Conséquence directe : pour la première fois depuis des années, les ventes de Bourgogne se contractent à l’export ainsi qu’en grande distribution. Sur ce circuit, « la Bourgogne fait -25 % en  volume entre 2021 et 2022 », relate le propriétaire de la maison Édouard Delaunay. Un virage, car « jusqu’à présent, notre vignoble faisait figure d’exception dans une tendance de déconsommation nationale. » Et d’espérer, d’ores et déjà, « une autre belle récolte en 2023, indispensable pour réapprovisionner les marchés à hauteur de leurs attentes. »


Hommage à Louis-Fabrice Latour

Le décès de Louis-Fabrice Latour, dirigeant de la maison Latour et ancien président du BIVB, était dans tous les esprits en cette conférence de rentrée. « Nous dédions ce millésime à Louis-Fabrice ainsi qu’à tous les professionnels de la vigne et du vin qui sont partis cette année sans connaître le résultat final », a témoigné François Labet.  « Pour avoir côtoyé Louis-Fabrice en tant que président de l’interprofession pendant quatre ans, je peux dire que c’était vraiment intense et passionnant de travailler avec lui, du point de vue personnel comme professionnel. On ne s’est pas encore remis de sa disparition.» De son côté, Laurent Delaunay évoque « un grand serviteur, comme on parle des grands serviteurs de l’État. Il était au service d’une cause qui le dépassait ». Et de conclure : « C’est une belle destinée ».

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Ramatuelle s’ancre en terre tropézienne

La Cave de Ramatuelle (83) devient sociétaire des Maitres Vignerons de Saint Tropez. 80 coopérateurs fort de 200 hectares en Côtes-de-Provence et IGP Var ont rejoint le principal propriétaire foncier de la région, gérant un millier hectares.

« Ce partenariat renforce notre ancrage historique et notre légitimité dans la presqu’île de Saint-Tropez, estime le directeur de la structure Frédéric Schaeffer. Nous allons recruter un responsable technique et devenir à terme leur bras armé commercial avec une montée crescendo de notre partenariat. Pour 2022, Ramatuelle va surtout nous fournir des volumes pour alimenter nos marques mais nous resserrerons ensuite nos liens pour les aider à se développer ».

Le principe de cette collaboration réside en la prise de parts de la coopérative ramatuelloise dans la structure en échange d’un engagement à fournir des volumes. Ramatuelle représente une production d’environ 10 000 hl par an (à 90 % rosés comme le schéma classique provençal, eu surtout en Côtes-de-Provence). « Cela reste finalement une ‘petite cave’ au regard des 60 000 hl que pèse Terra Provincia à Cuers, également membre des Maîtres Vignerons » précise le directeur.

Ces derniers collaborent également sur le territoire tropézien avec le Château Saint Maur (en apport partiel, pour la cuvée M), La Sultadine, Le Mas de Pampelonne et les domaines Siouvette et Carteyron. Volterra après la vente de la propriété s’est retiré du monde viticole; le domaine Sainte-Marie (en bio) est en partenariat extérieur. « En peu de temps, nous avons doublé notre nombre d’adhérents, ce qui va permettre de développer les marchés, notamment à l’export et en particulier aux Etats-Unis, précise Frédéric Schaeffer. Malgré la sécheresse, la récolte a été plutôt bonne mais nos besoin en apports ne cessent de croître pour répondre à une demande en forte hausse ».

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Les Hospices de Beaune en bio dès 2024

Le célèbre hôpital-vigneron officialise sa conversion après des années de pratiques proches du label.

De « flexibio » à bio. Le domaine des Hospices de Beaune, qui bannit les produits de synthèse de ses vignes depuis plusieurs années, passe officiellement le cap. Après une première année de conversion cette saison 2022, la certification est prévue pour le millésime 2024. « Cette philosophie était déjà très ancrée dans nos pratiques », rappelle Ludivine Griveau-Gemma, régisseuse du domaine bourguinon. « Avant mon arrivée, il y a huit ans, mon prédécesseur avait déjà fortement réduit les intrants chimiques de synthèse. Depuis 2017, on n’en utilise plus .»

Alors, pourquoi attendre autant pour demander le label ? «Quand on veut convertir 60 hectares d’un coup, il faut être prêt. Cela implique beaucoup d’observation dans les vignes, ainsi qu’une aide aux  techniciens viticoles [aux Hospices de Beaune, chaque vigne est attribuée à un vigneron salarié, ndla] pour ils aient du matériel performant, de traitement en particulier. Mais je dois dire que j’ai trouvé rapidement une adhésion forte des équipes. »

« On ne ferme pas la porte à la biodynamie »

Les cuvées des Hospices seront certifiées AB dès le millésime 2024. Enfin, presque toutes… Comme les vins, achetés en primeur, terminent leur élevage chez un négociant bourguignon choisi par l’acheteur, « le vin va sortir bio du chai, mais sera certifié en bouteille seulement si l’élevage se poursuit dans cette démarche ». Ce qui sera le cas la plupart du temps : beaucoup d’éleveurs partenaires des Hospices sont déjà certifiés ou en conversion. Ce détail technique demandera toutefois un certain effort de communication. « Il va falloir être très pédagogues pour expliquer que deux bouteilles de la même cuvée et du même millésime n’auront pas forcement le même label. »

Si l’effort est de taille, il ne constitue pas une fin en soi au domaine. « L’enjeu de demain est de réduire les traitements, même bios. Le bio n’est pas parfait», assume Ludivine Griveau-Gemma. La question de la biodynamie se pose également, mais dans un avenir moins proche. « On a déjà cette approche sur quelques parcelles. Mais l’appliquer sur 60 hectares, c’est  extrêmement compliqué matériellement, en termes de personnel, de matériel.. La porte n’est pas fermée, mais il faut faire les choses les unes après les autres… »


La cause de l’enfance au programme de la vente 2022

La 162e vente des Hospices de Beaune aura lieu dimanche 20 novembre 2022, à Beaune. Et comme à l’accoutumée, une pièce (tonneau de 228 litres) sera vendue au profit d’une cause de charité. Cette année, il s’agira de l’enfance. Reste à savoir le nom des associations qui récolteront la recette.  «Nous avons reçu 21 dossier, pour deux places. Il s’agira d’une association de dimension internationale, et d’une autre de dimension nationale ou régionale », avance François Poher, directeur des Hospices de Beaune. Quand aux personnalités animant la vente, les fameux président(e)s, « nous les avons déjà choisi(e)s », annonce-t-il, tenant à garder le suspens quelques semaines de plus.

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Disparition de Pierre Guénant

Pierre Guénant, propriétaire de la Villa Baulieu en Coteaux-d ’Aix-en-Provence, est décédé ce 19 septembre à l’âge de 72 ans.

Cet ancien industriel qui avait fait fortune dans l’automobile s’était reconverti dans le vin au début des années 2000. Ancien camarade de promotion de Jean-Pierre Raffarin, il avait fait toute sa carrière dans la distribution automobile d’abord chez Heuliez et Citroën puis en créant le premier « village auto » à Chatellerault puis dans d’autres villes de Poitou-Charentes. Un réseau qui va vite s’étendre sur tout le territoire. PGA (Pierre Guénant Automobiles)  dont le siège était basé au Futuroscope à Poitiers était devenu en quelques années le premier distributeur automobile français et européen avec plus de 8000 salariés et 3 Mds € de chiffre d’affaires. Il en donne le contrôle en 2000 à la famille Porsche (groupe Volkswagen) tout en restant à la tête du groupe (devenu Emil Frey en 2019) avant de céder ses dernières parts en 2010. Il se diversifie d’abord dans la distribution de matériel de travaux publics, la robinetterie industrielle, l’aide au financement…avant de se passionner pour le vin.

Il achète en 2001 la Villa Baulieu en Coteaux d’Aix, à Rognes, en pleine campagne à 20 mn de la métropole aixoise. Il transforme la bâtisse de style Renaissance provençale du XVIIe, ancienne propriété des Comtes de Provence, pour en faire un lieu d’œnotourisme haut de gamme de 11 chambres qu’il confie à sa fille Bérangère (dont une cuvée porte le prénom).  Il restructure à partir de 2011 les 140 hectares de vignes du domaine et remet aux normes son chai avec l’aide d’un certain Stéphane Derenoncourt et du maître de chai Michel Fabre. Le terroir à 400 m d’altitude sur le seul volcan de Provence fait d’abord la réputation des blancs de Villa Baulieu (la moitié de la production) puis des rouges. La gamme Baulieu a été créée quelques années plus tard pour élaborer une gamme à partir des jeunes vignes. Pierre Guénant avait également succédé en 2016 à Bernard Jeanjean au poste de président du conseil de surveillance d’Advini. Il avait été également président du Medef de Poitou-Charentes de 2004 à 2010.

La rédaction de Terre de Vins adresse ses pensées sincères et ses condoléances à sa famille et ses proches.

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