Crus Bourgeois : en vue du prochain classement…

Il tombera en 2025 et il s’agit déjà de se préparer aux engagements. Ainsi, l’Alliance des Crus Bourgeois du Médoc dévoile sa feuille de route en cinq points que Terre de Vins vous délivre.

L’environnement, à juste titre, est dans toutes les pensées et c’est le premier point de cette feuille de route. Trop engageant d’imposer l’agriculture biologique sur 249 propriétés, l’Alliance en reste aux « bonnes pratiques » du label d’État HVE et s’appuiera aussi sur les démarches mises en place par le CIVB. « Il est essentiel pour notre famille d’intégrer la dimension environnementale dans notre classement. Nous ressentons le besoin des consommateurs mais aussi la volonté́ de nos adhérents d’avoir une viticulture plus durable », souligne Franck Bijon, président de l’Alliance des Crus Bourgeois du Médoc. Le deuxième point, non loin du premier, concerne l’engagement solidaire et collectif. Les problématiques de production et de commercialisation sont différentes selon les tailles des domaines et l’Alliance entend mettre en place des projets de solidarité et d’entraide viticole comme le prêt de matériels par exemple. Aussi, des webinars seront organisés autour des sujets techniques, technologiques ou de commercialisation. « Une des richesses des Crus Bourgeois est notre diversité. Nous souhaitons à l’avenir miser davantage sur le collectif pour faire face aux difficultés de production mais aussi pour anticiper les problématiques futures. Ensemble nous irons plus loin », confie Franck Bijon. Le troisième point est celui de l’engagement pour l’innovation. Les questions de communication et de packaging ont une grande importance, un sticker d’authentification sera apposé sur toutes les bouteilles avec de nombreux contenus (vidéo, carnet de dégustation…). Plus largement, l’Alliance compte s’engager sur l’ensemble du territoire médocain, ce qui constitue le quatrième point. Des projets en commun sont à l’étude avec des acteurs locaux comme le Parc naturel régional du Médoc. Cet engagement sera formalisé annuellement autour de guides de bonnes pratiques en lien avec des associations. Enfin, le cinquième et dernier point consacre le lien avec le consommateur avec des opérations de promotion nationales et régionales. On peut citer Good Wines Only, le premier festival des Crus Bourgeois du Médoc en partenariat avec Terre de Vins, qui a fait une première étape à Bordeaux pour la Fête de la musique et qui compte aller à Paris d’ici 2024.

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Bienvenue en Beaujonomie : expression de la richesse géologique

Ce week-end a eu lieu la troisième édition de Bienvenue en Beaujonomie. Placé sous le signe d’une très forte chaleur, il le fut aussi sous celui de la convivialité, de la découverte, de la bonne chère et évidemment des belles cuvées. Côté découverte, nous avons démarré avec l’espace Pierres Folles, à Saint-Jean des Vignes.

Comprendre la richesse géologique du Beaujolais

Riche d’une histoire géologique mouvementée et complexe, le Beaujolais est désormais réputé pour la grande diversité de ses terroirs. Ce qui explique la reconnaissance des dix crus, et l’ambition de plus en plus partagée de valoriser climats et lieux-dits, voire de les faire évoluer en premiers crus. Granits (roses), pierres bleues (volcaniques), schiste, gneiss, argilo-calcaire, sables, limons : tous ont leurs particularités et influencent le style de vin produit.

L’Espace Pierres Folles comprend un musée géologique ainsi qu’un sentier géologique. Il est né de la découverte d’un fossile dans ce qui était à l’époque une carrière, de l’entreprise Lafarge, qui fut alors ouverte aux scientifiques et étudiants pour poursuivre les recherches. L’espace fut inauguré en 1988 par Haroun Tazieff et le musée crée en 1992,

Le sentier (de moins d’un kilomètre) offre une rétrospective grandeur nature de l’histoire géologique de la région, où l’on peut lire plus de 165 millions d’années d’histoire par les affleurements et les panneaux explicatifs, du jurassique à l’ère tertiaire. On y apprend par exemple que plusieurs millions d’années avant notre ère, le Beaujolais était une région côtière et la France majoritairement sous les eaux.

Comprendre l’impact du sol sur le profil des vins

Pour illustrer cet impact, Sylvain Flache, directeur de la cave coopérative des Vignerons des Pierres Dorées, nous a présenté quatre cuvées : Gravette, Gneiss, Schiste et Pierre Bleue, de la gamme « les pépites des pierres dorées ». Chaque terroir est élevé en foudre dédié de 3000 litres pendant un an minimum.

La cuvée Pierre Bleue est la plus reconnaissable d’entre toutes, cette roche laissant une empreinte particulière déjà connue des amateurs de Côte-de-Brouilly. Intensité, charnue, épicée et fruitée (cerise principalement) : la signature de cette roche d’origine volcanique est évidente.

La gravette désigne les cailloux anguleux calcaires du Jurassique, et l’on retrouve dans cette cuvée la fraîcheur et la minéralité portant les fruits rouges éclatants, dotée d’une belle tension.

La cuvée Gneiss (bio) sera à la croisée des deux, avec une belle acidité et fraîcheur minérale, tout en développant des arômes épicés enrobés.

La cuvée Schiste enfin, roche sédimentaire parmi les plus anciennes, tient sa promesse de mêler finesse et complexité, aux tanins fins et à la concentration aromatique marquée.

Chaque cuvée : 9,50€
https://www.vignerons-pierres-dorees.fr


Une Grande Dégustation des 10 crus du Beaujolais est organisée à Paris le 4 juillet 2022. Si vous êtes professionnels, vous pouvez vous y inscrire en envoyant un mail à mmurgia@terredevins.com. Toutes les informations en cliquant sur ce lien.

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Cognac: une autoroute de grêle

Les épisodes de gel avaient déjà mis à rude épreuve les nerfs des vignerons cognaçais avec au final des conséquences supportables. Cette fois, l’orage de grêle de la soirée du 20 juin a fait beaucoup de mal.

On évoque souvent l’image du couloir pour signifier le passage des averses de grêle où, sur quelques kilomètres de largeur, la nature mâche les vignes. Le quart d’heure d’orage du soir du 20 juin 2022 a pris une autre dimension, celle d’une autoroute de grêle partant des bords d’estuaire pour fondre jusqu’à Cognac, broyant au passage des vignobles autour de Saint-Genis de Saintonge, Clion-sur-Seugne, Marignac, Réaux-sur-Trèfle, Jarnac-Champagne, Salles-d’Angles, Angeac-Champagne, Gimeux, etc. « Souvent la grêle nous impacte ici ou là car nous avons un vignoble dispatché sur Genté, Salles-d’Angles et Germignac, cette fois pas une parcelle n’est épargnée, c’est de la folie, des vignes sont impactées à 30%, d’autres à 60% et certaines à 100% », explique Patrick Drouet qui a assisté à cette terrible tempête en compagnie de sa fille qui souhaite prendre la suite. « Le ciel était jaune à l’horizon plein ouest, j’ai téléphoné à un ami de Saint-Genis, il m’a dit qu’il grêlait à plein temps, je savais que ça arrivait, ma fille a compris les moments douloureux du métier », ajoute Patrick Drouet.

Au matin du 21 juin, les vignerons sont allés voir l’étendue des dégâts quand les routes n’étaient pas obstruées par des arbres couchés. Les premiers chiffres qui circulent évoquent autour de 10 000 hectares de perte avec par endroits, entre Angeac-Champagne et Juillac-le-Coq, des grêlons s’apparentant à des balles de golf. « On a le moral en berne », confie un vigneron de Jonzac. Certains viticulteurs sont assurés, d’autres non… Du côté de l’estuaire, au Château de Beaulon, un deuxième orage est venu frapper le vignoble au soir du 21 juin. « C’est celui qui nous a fait le plus de mal, j’ai fait le tour du domaine, on pourrait être autour de 20% de pertes », souligne Christian Thomas, le propriétaire du Château de Beaulon.

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Accords réussis en bord de Garonne

Hier soir, sous les lumières de la guinguette « La Belle Saison », rive droite de la Garonne, (Bordeaux), Terre de Vins et Les Crus Bourgeois du Médoc ont accueilli près de 700 amateurs pour une soirée alliant vins, gastronomie et musique. En ce jour de fête de la musique, nous avons demandé à quelques domaines parmi les 74 de cette grande famille médocaine au rendez-vous, et à un sommelier participant à la manifestation, de nous confier quelle chanson leur rappelait leur millésime en dégustation ce soir-là.

Henri Thomas, responsable techniqueChâteau d’Agassac 2019 Cru Bourgeois Exceptionnel Haut-Médoc

« Ce 2019 ressemble à Bohemian Rhapsody de Queen. Il est droit, élégant, fin et parfumé, affirmé, sincère. Il affiche le style Agassac dans toute sa splendeur. C’est une star humble ! »

Le parallèle musical de Benjamin Corenthin, sommelier et caviste mélomane (Joan Lartigau, Le Bouscat)

« Délicat, frais, raffiné,  ce château d’Agassac 2019 a le chic à la française, comme le titre « Mon Soleil » d’Ashley Park (Emilie in Paris) ».

Aurélie Anney, directrice commercialeChâteau Tour des Termes 2018, Cru Bourgeois Supérieur (Saint-Estèphe)

« Ce 2018 m’évoque le titre de Muse « New Born », car c’est mon premier millésime en tant que directrice commerciale à la propriété. C’est un millésime exceptionnel, certainement le plus beau fait par mon père depuis sa première vendange en 1982. Tous les facteurs humains et naturels étaient réunis pour la réussite de ce 2018. Il affiche un potentiel énorme, avec sa couleur très soutenue, sa belle structure tannique. Dans un équilibre parfait, il combine un profil riche et velouté, et une belle fraîcheur amenée par la combinaison de nos sols argilo-calcaires et graves. Il fera date ! »

Le parallèle musical de Benjamin Corenthin, sommelier et caviste mélomane (Joan Lartigau, Le Bouscat)

« Réglissé, presque anisé, ce vin plein de fraîcheur et gourmand en même temps rappelle un titre dansant, exotique, un peu épicé, avec une rythmique sud-américaine, comme  « La Rua Madureira » de Bon Entendeur vs Nino Ferrer. »

Julien Meyre, chef d’entreprise (présent avec deux domaines)Château Cap Léon Veyrin 2018 (Cru Bourgeois Supérieur, Listrac-Médoc)

« Ce millésime est riche, puissant, intense, comme une chanson de hard-rock, très métal, par exemple un titre d’Aerosmith. »

Le parallèle musical de Benjamin Corenthin, sommelier et caviste mélomane (Joan Lartigau, Le Bouscat)

« Complexe, à la fois concentré, avec des tanins puissants, intense, aromatique, mais à la fois élégant, ce vin a tout en même temps. Il arrive en conquérant, comme l’orchestration d’un Carmina Burana. »

Château Bibian 2018 ( Cru Bourgeois Supérieur, Haut-Médoc)

« Un vin souple, avec de la couleur, fin. C’est le bonbon pour un plaisir immédiat, comme un titre de Mika. » (Julien Meyre)

Le parallèle musical de Benjamin Corenthin, sommelier et caviste mélomane (Joan Lartigau, Le Bouscat)

« Un vin festif, jeune, facile, fait pour la fête, qui m’évoque le titre « Never Growing Up », de Mathieu Koss & Aloe Blacc. »

Avec cette première édition de « Good Wines Only », les Crus Bourgeois avaient à cœur de « partager, de façon fun et ludique, leurs valeurs, leur passion et d’apporter de la force à leur marque collective, pas forcément encore très connue du grand public », expliquait Franck Bijon, le président de cette grande famille médocaine. Une mission sans nul doute réussie, à observer les sourires sur les visages des propriétaires et représentants des propriétés, tout comme sur ceux des amateurs, à l’issue de la soirée.

Photos : @Solene Guillaud

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Symposium Act for change : un think-tank mondial au service de la filière

L’auditorium Thomas Jefferson de la Cité du Vin avait ces derniers jours un air de GVin. Le 20 et 21 juin, l’amphithéâtre accueillait le Symposium Act for Change à l’occasion duquel décideurs internationaux et acteurs majeurs de la filière s’étaient donné rendez-vous pour discuter des perspectives et évolutions qui marqueront les prochains millésimes. Cette deuxième journée était placée sous le sceau de la diversité des enjeux, actuels et futurs, auxquels est confronté le secteur viti-vinicole.

Au terme de deux années marquées par un contexte international tendu, entre taxes Trump et conflit ukrainien, certaines considérations géopolitiques devaient être abordées en premier lieu par Christophe Navarre, Président du Conseil d’Administration de Vinexposium et Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI).

Faisant suite à ce premier échange, les experts présents ont assisté à une conférence portant sur les innovations en lien avec l’agroécologie. Autour de la journaliste Tamlyn Currin, un panel d’intervenants concernés par les enjeux environnementaux ont pu ainsi exposer différentes mises en œuvre de solutions liées à ces questions majeures. Parmi les orateurs, Ilai Englard, co-fondateur et PDG de Trellis, a présenté un outil de prédiction destiné au secteur agro-viticole, “capable de fournir des informations et des perspectives factuelles, documentées et performantes”. Cet algorithme, permettant des solutions locales de développement durable, traite des millions de données chaque jour, qu’elles soient  biologiques, climatiques, œnologiques ou économiques.

Les axes de commercialisation, entre ultra-mondialisation et retour au local, étaient au centre des discussions de l’après-midi. Patrick Schmitt, Master of Wine et rédacteur-en-chef de la revue The Drinks Business, était entouré notamment de Fabrice Bernard, Président de Millesima, Anthony Maxwell, Directeur commercial de Liv-Ex et d’autres acteurs concernés par la thématique. L’essor du commerce électronique, des NFT ou la décarbonisation de la chaîne logistique, occupaient une place centrale dans les débats. Les panélistes s’accordaient aussi sur l’importance portée à la transparence des prix, de la qualité et à l’impérieuse nécessité de favoriser la diffusion de l’information destinée aux consommateurs

En conclusion, Christophe Navarre, ancien président directeur général de Moët-Hennessy, a pu dresser une prospective globale de l’avenir des vins et spiritueux à l’horizon 2030 en rappelant la place de l’humain dans la filière.

Les replays des différentes sessions sont à retrouver en cliquant sur ce lien.

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Primeurs 2021 : Vieux Château Certan pour conclure

La campagne des Primeurs 2021 arrive à son terme avec la sortie de Vieux Château Certan, l’une des stars de Pomerol. La propriété de la famille Thienpont joue la carte d’une sortie tardive, comme l’année dernière – avec une légère baisse de prix.

C’est la conclusion d’une campagne débutée début mai, et qui en sept semaines aura vu la sortie des plus importantes propriétés bordelaises en primeurs. Il sera intéressant de dresser le bilan détaillé d’un millésime 2021 marqué par des volumes globalement restreints et surtout par une image généralement moins « porteuse » que les trois précédents, bien qu’il comporte de très belles réussites et soit doté d’un style en phase avec les attentes de beaucoup de consommateurs. Quoique l’on en pense a priori, ce 2021 a d’indéniables qualités et il faut prendre le pari que dans quelques années, certaines bouteilles seront ouvertes avec un immense plaisir. En attendant, la tendance a plutôt été à la stabilité des prix, voire à de très légères baisses, sauf sur les blancs secs qui ont été plutôt à la hausse. Dans ce contexte, Vieux Château Certan vient fermer le ban, comme l’année dernière. La propriété figurant parmi les stars de Pomerol, menée de main de maître(s) par Alexandre Thienpont et son fils Guillaume, sort au prix de 266 € HT, en baisse de -5% par rapport au millésime 2020.

Le n°77 de Terre de Vins « spécial Primeurs » est depuis le 18 mai 2022 dans les kiosques.

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Des éditions limitées pour fêter l’été

Pour créer l’événement, attiser la curiosité et embellir la table de la terrasse à l’arrivée de l’été, rien de tel qu’une édition limitée avec un contenant revisité ou un jus inédit.

Nombre d’acteurs du vin et surtout des spiritueux les réservent pour les linéaires de fins d’années ou pour fêter l’anniversaire d’un domaine mais quelques-uns décident d’honorer l’arrivée des beaux jours – et c’est peu dire par la météo qui court, avec une cuvée spéciale afin de susciter la curiosité entre plage et terrasse. On en profite pour valoriser un cépage ou une parcelle, pour mettre un peu de gaieté et d’originalité dans le packaging ou pour confier l’habillage de la cuvée à un artiste. Pour fêter l’été, voici donc une petite sélection de cuvées particulières

Minuty M par Léa Amati et Elsa Leydier

Pour la 5ème édition, Minuty a fait appel à deux créatrices pour poursuivre le voyage artistique de sa cuvée emblématique Minuty M. La tatoueuse parisienne Léa Amati qui a revisité le paysage méditerranéen dans des nuances bleutées est accompagnée pour l’occasion d’Elsa Leydier, photographe vivant entre le Brésil et La France. Sa création habille un assemblage de grenache, cinsault et syrah fraîs, rond et intense sur des notes gourmandes de pêche, groseille et écorces d’orange confite.

14,50€ TTC www.minuty.com

Ackerman cuvée X Noir cuvée estivale

Créé il y a une quinzaine d’années, cette cuvée de la Maison Ackerman, premier acteur des fines bulles de Loire, s’est fait remarquer d’emblée par son habillage décalé en fuchsia et noir. Cette cuvée de bulles 100% pineau d’aunis, le plus vieux cépage ligérien, issus des Coteaux-du-Vendômois lance régulièrement des éditions limitées avec notamment de jeunes artistes locaux. Un ambassadeur vif, fruité et poivré qui fait pétiller l’été dans une nouvelle bouteille sleevée haute en couleurs, fleurs et épices signée par la jeune illustratrice designer Lucille Pattern.

6,85€ en circuit GMS et sur ackerman.fr

Nicolas Feuillatte Réserve Exclusive Rosé

La maison champenoise s’est offert un nouveau flacon en édition limitée orné d’une branche de fleurs de cerisiers sérigraphiée pour son Réserve Exclusive Rosé, assemblage de 45 % de pinot noir, autant de pinot meunier, 10 % de chardonnay complété de 16 % de vin rouge. Un bouquet intensément fruité sur des arômes de fraise, framboise, groseille, myrtille…

35 € chez Nicolas et dans les boutiques Nicolas Feuillatte nicolas.feuillatte.com

Lanson Le Rosé Fruit Market

Dans un étui inédit et coloré pour l’été, un rosé fruité et rafraîchissant sur des bulles fines, des notes de fruits rouges (fraise, framboise, grenade, groseille) et d’agrumes. Un assemblage de 53 % pinot noir, 32 % chardonnay et 15 % pinot meunier complétés de 7 % de vin rouge avec une part importante de vins de réserve.

42 € chez une sélection de cavistes et boutique.lanson.com 

Ruinart par Claude Viallat

La Maison Ruinart poursuit ses collaborations avec les artistes au fil des éditions limitées de ses cuvées emblématiques. La dernière création, signée par l’artiste et coloriste français Claude Viallat, a revisité en variations chromatiques (du rosé pour le rosé, du jaune pour le blanc de blancs, du vert pour le brut et le millésimé) son motif signature sur les étuis seconde peau des magnums de R de Ruinart, Ruinart Rosé, Ruinart Blanc de Blancs et Ruinart Millésimé. Chaque étui, numéroté et signé, est proposé en 50 exemplaires. En exclusivité à la Maison Ruinart à Reims en format magnum, R de Ruinart (750 €), R de Ruinart Millésime 2009, Ruinart Blanc de Blancs et Ruinart Rosé (900 €).

Côtes-du-Rhône rouge Arcane VI  Xavier Vignon Les Amoureux 2016

Dans la série Arcane, l’expression d’un millésime, d’un cépage ou d’un terroir, l’œnologue-vigneron Xavier Vignon nous offre Les Amoureux, ode au grenache et au 2016. Pour la première fois, il a assemblé cinq grenaches de crus méridionaux (Lirac, Gigondas, Beaumes-de-Venise, Vacqueyras et Rasteau) associé à un peu de mourvèdre, cinsault et caladoc, qu’il a élevé après une longue macération en cuves béton pour préserver la minéralité du vin qui lui est si chère. Une cuvée dense, racée et élégante sur des tanins de velours, un bouquet de fruits noirs (mûres, prunes, cerises Bigarreau) et de garrigue sur une finale délicatement épicée.

29,90 € www.xaviervignon.com

Cognac de Caractère de Maison Camus

La Maison Camus lance une série de cognacs très aromatiques dont le bouchon, le galon, l’étiquette et les arômes sont personnalisables. Présentés dans une bouteille-montre, vous pouvez opter pour un profil à l’accent floral, fruité ou épicé, à base d’eaux-de-vie de folle blanche et/ou d’ugni blanc, jeunes ou vieillies. En sus, la signature de celui ou de celle qui l’offre sur le flacon.

130 € (70 cl) camus.fr

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Fête de la musique : et si votre playlist vous indiquait quel vin boire ?

21 juin 1982 – 21 juin 2022. Pour les 40 ans de l’une des fêtes les plus populaires de France, les équipes d’Aveine (aérateur connecté) ont imaginé un outil pour vous proposer différents crus en fonction de vos goûts musicaux. Son nom ? Vinify by Aveine.

Cela ne vous aura pas échappé, cette nouvelle édition de la fête de la musique a une saveur particulière. Jack Lang, ministre de la Culture en 1982 avait lancé l’idée que les amateurs de musique descendent dans la rue pendant une petite heure. Il n’imaginait pas une seconde le succès qu’aurait sa proposition, immédiatement adoptée par des foules immenses. 40 ans plus tard, Jack Lang fait la tournée des radios pour raconter cette destinée incroyable pour une fête désormais célébrée partout dans le monde. Alors pour accompagner cet anniversaire, la société Aveine a décidé de lancer aujourd’hui une plateforme d’un nouveau genre. Vinify by Aveine propose aux amateurs de musique et de vin de combiner leurs deux passions et d’associer à chacun de leurs morceaux préférés, un cru en parfaite adéquation. Comment ça marche ? Les équipes ont profité de la possibilité offerte par la plateforme Spotify de développer des outils connexes en lien avec cette dernière. Une cinquantaine de vins a donc été sélectionnée en interne en veillant à respecter une vraie diversité d’origines et de styles. Vins français bien sûr, mais aussi portugais, italiens, hongrois, grecs… Des vins blancs, rosés, rouges, liquoreux, effervescents. A partir de là, les équipes ont tenté d’identifier les moments de consommation habituels de ces vins (un rosé de Provence ou un Vinho Verde portugais se boiront davantage l’été, au bord d’une piscine avec de la musique ou au cours d’un barbecue qu’un grand cru classé bordelais par exemple). Partant, ces ambiances ont été traduites en critères musicaux. Parmi eux, la « dansabilité », la fréquence du rythme, l’importance des basses, la part d’instrumental… Ainsi caractérisé selon ces critères, les vins vont pouvoir être poussé par la plateforme Vinify en fonction des musiques choisies (les techniciens d’Aveine ont relié les critères définissant les musiques dans Spotify à ceux appliqués pour les vins).

Rap, classique, hard rock ou jazz… que boit-on ?

Cet outil est particulièrement ludique et complètement dans l’ère du temps. L’association de la musique et du vin est une idée qui commence à faire son chemin. La Maison de champagne Krug a ainsi axé sa communication sur cette thématique. Des festivals comme Musique et Vin en Bourgogne participent à rapprocher le monde de la musique et le monde viticole. Il faut dire que la puissance émotionnelle de la musique est très proche de celle qui s’exprime lors d’une dégustation. En outre, l’outil Vinify s’avère particulièrement ludique parce qu’il va pouvoir être utilisé lors d’une soirée par exemple. Les utilisateurs vont pouvoir gratuitement saisir une musique sur la plateforme voire importer toute une playlist spotify et se voir proposer des vins en accord. Quelques exemples ? Sur la 5ème symphonie de Beethoven : un Pomerol. Sur la chanson Basique d’Orelsan : un primitivo Italien. Sur une chanson jazzy d’Ella Fitzgerald : un vin orange. Et sur Killing in the name de Rage against the machine : un Pouilly-fumé. Bien entendu, les catégories de vins sont larges pour pouvoir plaire au plus grand nombre. Et les critères de catégorisation des équipes d’Aveine demeurent subjectifs. Mais cette plateforme est un clin d’œil ludique et original à la fête de la musique. Elle restera d’ailleurs en ligne à l’avenir et pourrait bien s’étoffer en fonction du succès remporté.

Plateforme accessible sur : https://vinify.aveine.paris

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Trophées Œnotourisme 2022 : Cave de Saint-Chinian & Commanderie de Peyrassol

Dans la Catégorie : ART, CULTURE & SAVOIR-FAIRE ont été récompensés:

* Offre Remarquable : CAVE DE SAINT-CHINIAN – SAINT-CHINIAN 34360 (Région viticole Languedoc-Roussillon).

« La Cave de Saint-Chinian et l’Agence de communication Karactère ont réuni leur savoir-faire pour concevoir L’Art en Cave. Cet événement repose sur le concept unique d’associer l’œuvre d’un artiste contemporain à une cuvée d’exception. Une fresque est réalisée sur l’une des cuves de la cave. Un extrait de l’œuvre est ensuite reproduit sur l’étiquette des bouteilles.

Cette cuvée, minutieusement élaborée par les vignerons de la cave de Saint-Chinian, devient le portrait de la fresque. Cet ensemble constitue alors un véritable témoignage du passage de l’artiste à la cave, dont l’empreinte demeurera durablement, à travers l’ouverture de cet espace d’exposition au plus grand nombre. La visite de la galerie est possible toute l’année sauf en période de vendange pour des raisons de sécurité.

En plus de cette exposition, la cave organise depuis cet été des soirées spectacles « son et lumière » afin de mettre en avant les œuvres et l’espace de production. Des food trucks sont présents sur place pour la restauration et le caveau propose des dégustations tout au long de la soirée. Le pôle oenotouristique inauguré en 2021 est devenu l’écrin de l’Art en Cave. »

En 2022, pour les 40 ans de l’appellation, la galerie de l’art en cave s’animera autour des divers arts de la scène. Une programmation culturelle annuelle autour du théâtre, du chant, de la danse et de la découverte sensorielle.

Vous pouvez retrouver les offres oenotouristiques de la Cave de Saint-Chinian sur Rue des Vignerons en cliquant sur ce lien.

* Offre Exceptionnelle : COMMANDERIE DE PEYRASSOL – FLASSANS-SUR-ISSOLE 83340 (Région viticole Provence)

La Commanderie de Peyrassol propose des prestations oenotouristiques autour du vin, de l’art contemporain et de la gastronomie. Pour chacune d’entre elles, il s’agit de partager la passion pour ce lieu chargé d’histoire, du savoir-faire, d’une des plus belles Collection d’Art de Provence et de l’art de vivre en Provence. Riche d’une collection de plus d’une centaine d’œuvres d’art (Etel Adnan, Daniel Buren, François Morellet, Niki de Saint Phalle, Lee Ufan, Xavier Veillant), le vignoble propose une balade entre vigne et forêt, un dialogue entre art et nature qui suscite l’émerveillement. Au gré d’une exigence muséale, la Collection permanente Philippe Austruy se structure également au cœur d’un centre d’art et d’une médiation étudiée pour tou.te.s. Enfin, un espace d’exposition temporaire où une programmation culturelle prends place chaque année a été inaugurée par Anish Kapoor en 2021, s’en suit en 2022 l’illustre Michelangelo Pistolletto.

Vous pouvez retrouver les offres oenotouristiques de la Commanderie de Peyrassol sur Rue des Vignerons en cliquant sur ce lien.

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L’extraordinaire cave du restaurant parisien Le Laurent vendue aux enchères

Les 23 et 24 juin prochain, la célèbre maison de vente Artcurial va proposer aux enchères les 7500 flacons de la cave du Laurent dont le concessionnaire vient de changer. Une aubaine pour les amateurs qui pourront s’offrir certains des plus beaux flacons de l’Hexagone et d’ailleurs.

Pendant plusieurs décennies, Le Laurent a fait partie de ces tables incontournables de la capitale. Et à juste titre. Impossible de le manquer sur les Champs-Elysées, à deux pas de l’Elysée. Façade rose, pilastres et colonnes blanches ornent cet ancien relais de chasse de louis XIV devenu guinguette à la Révolution avant d’être réaménagé en 1842 par Hittorff en élégante villa néoclassique. Restaurant sous le Second Empire, le lieu sera renommé Laurent du nom de son gérant dans les années 1860. Ce sont évidemment quelques personnalités qui vont fortement marquer les lieux de leur empreinte, permettant à l’adresse de devenir une véritable institution. Un homme déjà, Philippe Bourguignon, sans qui la cave prochainement vendue aux enchères n’aurait pas existé. Arrivé dans la Maison en 1977 comme chef sommelier, il y restera pendant 40 ans en devenant même le Directeur Général en 2002, portant haut les couleurs de son titre de meilleur sommelier de France acquis en 1978. Avec un goût sûr, il va façonner une cave de tout premier plan, stockée dans d’excellentes conditions au sein de 3 espaces sous l’établissement. Et quand le très talentueux chef Alain Pégouret (aujourd’hui au Sergent Recruteur) va reprendre la tête des cuisines en 2001, l’alchimie va parfaitement opérer. La preuve? Le restaurant affichait presque toujours complet, avocats, politiques, comédiens ou simples quidams amateurs de bonne chère se pressaient dans ces intérieurs réconfortants ou sur la superbe terrasse à l’abri des regards indiscrets.

Une vente exceptionnelle qui marque une nouvelle ère

Si la cave est aujourd’hui mise aux enchères, cela fait écho au renouvellement le 10 février dernier de la concession du lieu, cette dernière étant remise en jeu tous les 10 ans. Et la mairie de Paris n’a pas reconduit le groupe Partouche, lui préférant le groupe Paris Society de l’entrepreneur Laurent de Gourcuff qui n’en finit plus sa razzia sur certains des plus beaux emplacements de la capitale. En attendant de voir l’établissement repensé, c’est donc tout un pan de son histoire qui va être disséminé. Plus qu’un trésor, une véritable caverne d’Ali Baba… Toutes les régions sont représentées, avec un prisme particulier sur la Bourgogne, les grands Bordeaux et la vallée du Rhône. Parmi les domaines, citons le domaine de la Romanée Conti, Armand Rousseau, Trapet, Roulot, Leflaive, Niellon, Raveneau, Château Margaux, Château Lafite Rothschild, Château Montrose, Château Haut Bailly, Château Trotanoy, Pétrus, Jean-Louis Chave, Guigal, Georges Vernay, Gonon… Sans oublier d’autres pépites comme les champagnes Salon, Dom Perignon, Zind Humbrecht, Trimbach, la Grange des Pères, Puffeney, Clos Rougeard, Egon Müller… La liste est étourdissante avec des enchères qui devraient marquer les esprits. Les estimations (basses) commencent à 30€ pour 1 magnum de Chorey les Beaune 2016 du domaine Tollot Beaut ainsi que pour 1 magnum de Crozes Hermitage 1998 d’Alain Graillot ou bien encore un lot de 3 bouteilles de gamaret La Côte 2010 du domaine Henri Cruchon, occasion de découvrir ce cépage suisse méconnu. A l’autre bout du spectre, une bouteille de Romanée Conti 2015 estimée 19 000€ devrait battre des records. Au total, 979 lots dont 8 pièces exceptionnelles qui se trouvaient en salle, comme une impressionnante presse à canard, une table à trancher et une table à découper de la Maison Christofle. Les résultats attendus de cette vente sont prudents, les 1,2 millions d’euros annoncés devraient certainement être battus.

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