Le cœur d’Henri Maire bat toujours à Arbois

La prochaine Percée du Vin Jaune qui va se dérouler, ce week-end, pour la troisième fois à Arbois est l’occasion de faire un zoom sur la maison emblématique jurassienne Henri Maire devenue Maire & Fils depuis son entrée dans le groupe Boisset.

« Sur les 2000 hectares de vignoble jurassien, près de 800 sont à Arbois, la première appellation en volume. C’est dire si nous sommes au cœur du Jura et c’est ici qu’est née la maison Henri Maire dont la famille était vigneronne depuis le 17ème siècle » raconte Jacques Hauller, le nouveau directeur de l’entreprise rebaptisée Domaine Maire & Fils depuis son intégration dans le groupe bourguignon Boisset en 2015. La maison emblématique d’Arbois a prospéré durant des décennies au XXe siècle, passant de 2,6 hectares hérités en 1939 par Henri Maire à environ 300 au début du XXIe siècle en passant par le développement du négoce. Le visionnaire arboisien avait innové avec des méthodes de vente à domicile et par correspondance qui avaient fait connaître ses vins dans tout l’Hexagone. Après son décès en 2003, la société a été reprise par sa fille Marie-Christine, puis revendue à un fonds d’investissement luxembourgeois avant d’arriver finalement dans l’escarcelle de Boisset en 2015. « Jean-Claude Boisset qui affectionne particulièrement le Jura a toujours été admiratif du parcours d’Henri Maire qu’il estime assez similaire au sien et il est très attentif à l’activité jurassienne du groupe » confie Jacques Hauller aux commandes depuis 2018. 

Un vignoble restructuré
Le groupe bourguignon a initié un programme d’investissement de 10 millions d’euros sur cinq ans. Il a d’abord offert à la maison jurassienne une rénovation ambitieuse du bâtiment d’en Bouchailles à l’extérieur d’Arbois avec une nouvelle façade en rouge et gris, des panneaux voltaïques sur le toit qui permettent de couvrir la moitié des besoins, et une nouvelle salle de dégustation des crémants en plus des trois salles actuelles. Le caveau des Deux Tonneaux au centre d’Arbois a bénéficié en parallèle d’un lifting complet. Le vignoble qui comprend cinq domaines (Sorbief, La Croix d’Argis, Montfort, La Grange Grillard et Brégand cultivé en bio) s’étend aujourd’hui sur 234 hectares en production, certifiés HVE depuis le millésime 2020 avec une majorité enherbée, l’aménagement de jachères fleuries, l’utilisation de fumures de moutons dans les sélections parcellaires, la plantation de 350 m. de haies et 500 arbres en collaboration avec la Chambre d’Agriculture et la Fédération de chasse, l’implantation de huit ruches au Sorbief. 

Maire & Fils ©F. Hermine

Priorité au pinot noir et au chardonnay sans oublier le savagnin
« Arbois a toujours été un joli terroir pour les rouges mais les blancs et les bulles ont fortement augmenté depuis cinq ans » : environ 30% des surfaces en chardonnay et pinot noir sont désormais réservés à l’élaboration du crémant du Jura dont la demande est en hausse (environ 600 000 bouteilles par an sur un total Jura d’environ 2,5 millions de cols). « Au vignoble qui avait été négligé par les derniers acquéreurs, il a fallu restructurer certaines parcelles, remplacer les manquants avec la replantation de 8-10 hectares par an pendant cinq ans. Bien sûr, l’ADN de Boisset est basé sur le négoce mais le foncier est la base du travail ». A terme avec le potentiel qui reste à planter, le vignoble devrait atteindre 260-270 hectares pour un ensemble de 350 en comptant bois et forêts. L’encépagement a été poussé en pinot noir (70 ha sur les 270 que compte la région, d’où une forte identité sur ce cépage) et en chardonnay (90 bientôt 100) mais également en savagnin qui va rapidement grimper de 40 à 45 ha. Poulsard (22 ha) et trousseau (19 ha) n’ont pas été abandonnés « mais sont en léger recul avec une production à petits volumes, plutôt dédiée à des cuvées haut de gamme ». 

Le vin jaune, pointe de la pyramide
Maire & Fils a par ailleurs accru le travail parcellaire, notamment pour les vins dits de « spécialité » (Côte de Grillard, Sorbief, La Vigne aux ânes, Combes-Leubet, En Geillon, Château-Chalon). Dans la gamme, on retrouve également le macvin (surtout en blancs, 8 bouteilles vendues sur 10), le vin de paille et évidemment les vins jaunes en Côtes-du-Jura, Arbois, Château-Chalon, L’Etoile. « Le jaune ne pèse pas plus de 3% de notre production avec une quarantaine d’hectares mais il devrait augmenter un peu car nous avons replanté du savagnin pour ça ».  Depuis trois ans, une sélection des deux meilleurs fûts (sur le parc de 200 à 300 de vin jaune) permet de proposer une cuvée numérotée à destination d’importateurs pointus et de restaurateurs. « Il ne faut pas délaisser le vin jaune qui est le vin d’élite du Jura, particulièrement à Arbois, avec une forte identité, estime Jacques Hauller. Même si le potentiel de croissance se situe ailleurs, le vin jaune reste la pointe de la pyramide avec une belle notoriété ». On ne risque pas de l’oublier en ce week-end de Percée.

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[Concours meilleur caviste de France] Pré-sélections : ce qui attend les candidats

Après la phase d’inscription en ligne, ouverte jusqu’au 31 mars 2024 sur www.meilleurcavistedefrance.fr, les aspirants au titre de Meilleur caviste de France auront encore quelques semaines pour se préparer à la première épreuve de pré-sélections, qui se déroulera le lundi 13 mai (11h-12h). Nous vous expliquons en quoi elle consiste.

Pour espérer succéder à David Morin, sacré en 2022 et devenir Meilleur caviste de France 2024, les candidats à la compétition biennale créée par le Syndicat des Cavistes Professionnels (SCP) et organisée par Terre de vins devront franchir une à une d’exigeantes phases de sélection. Première d’entre elles, la pré-sélection digitale, qui prendra la forme d’un questionnaire en ligne d’une durée d’une heure, mêlant QCM et questions ouvertes appelant une réponse rédactionnelle. 

Savoir transversal
Concocté avec rigueur par des cavistes aguerris, au premier rang desquels le président du SCP Patrick Jourdain et les vainqueurs 2018 Cyril Coniglio et 2022 David Morin, la pré-sélection vise à évaluer de façon transversale les connaissances des cavistes en matière de vins, spiritueux et autres alcools de qualité, la pertinence de leur conseil, mais aussi leurs bons réflexes quant à la tenue d’un commerce spécialisé, notamment concernant les contraintes législatives et réglementaires. Leurs réponses seront corrigées par un jury composé du président du SCP, des vainqueurs des éditions précédentes, de représentants des chaînes de cavistes, de membres de Terre de vins et d’un représentant des partenaires. Seront retenus les 40 meilleurs candidats de France et DOM-TOM, sous réserve qu’ils aient atteint la note minimale requise à l’issue des épreuves de présélections (note médiane calculée en déduisant de l’ensemble des notes des candidats les cinq plus hautes et les cinq plus basses notes). 

Jusqu’au podium
Une fois cette première marche franchie, les qualifiés auront jusqu’à octobre pour se préparer à la suite de la compétition. Le dimanche 20 octobre, les 40 sélectionnés se retrouveront pour s’affronter lors des phases qualificatives en deux temps. Le matin, les deux traditionnelles épreuves écrites (questionnaire et dégustation à l’aveugle, chacune sur 100) permettront de dégager les quinze meilleurs candidats, qui s’affronteront l’après-midi en demi-finale lors de deux nouvelles épreuves orales (quiz et épreuve mystère de mise en situation, chacune sur 20). Les notes obtenues l’après-midi seront cumulées à celles déjà obtenues le matin pour établir le classement des huit meilleurs. Ces huit finalistes s’affronteront en finale, le lundi 21 octobre, autour de quatre épreuves en présentiel (quiz de rapidité et de connaissances, dégustation à l’aveugle commentée de différents produits, présentation orale d’un produit sélectionné par l’organisateur, simulation de vente/conseil sur un choix personnel) et une en amont (client mystère, pour évaluer les qualités d’accueil et de conseil des finalistes), toutes notées sur 20. A l’issue de cette journée sous tension, le nom du champion des cavistes sera dévoilé, ainsi que ses dauphins, cavistes d’argent et de bronze, et du meilleur jeune caviste de France (moins de 30 ans).

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Domaine Les Pallières, l’écrin total

C’est un lieu niché au bout du monde que la famille Brunier préserve amoureusement. Une terre où elle élève des Gigondas aux personnalités captivantes.

Dans cet écrin de verdure de 130 hectares, 25 sont dévolus à la vigne. Distribuée en restanques, datant de l’époque où le cheval façonnait les paysages, elle profite d’une exposition nord-est. L’on comprend aisément que les frères Brunier, Daniel et Frédéric, dont la réputation du Vieux Télégraphe n’est plus à faire, ont eu un coup de cœur. En 1998, ils s’associent à leur ami importateur américain Kermit Lynch, pour acquérir le domaine Les Pallières à la famille Roux.

Maison, bâtiments agricoles, cave forment un hameau. Il y a même une chapelle construite par un lointain ancêtre qui laisse présager d’un train de vie confortable. Ici, coule une source, assez vaillante pour alimenter trois bassins. Inépuisable, même en période de canicule, elle assure le ravitaillement pour tous les travaux agricoles. Il y a peu, un troupeau de 60 chèvres Rove complété l’image d’Épinal d’une époque, pas si lointaine, où les vignerons vivaient de la polyculture, presque en autarcie. « Mon bonheur, c’est de construire ici. C’est un bijou », assure Daniel Brunier. Vingt ans après la construction de la cave et alors que son fils Édouard et ses neveux Manon et Nicolas reprennent les rênes des domaines, il a fait rénover l’écurie pour en faire un caveau. Le menuisier Philippe Mathieu a conservé intact la personnalité rustique et humble du lieu, en y associant une touche contemporaine. Ici, on peut déguster toute la gamme depuis les Ventoux jusqu’aux Châteauneuf-du-Pape. Chaque vin à sa propre personnalité avec la signature du terroir dont il est issu. Ils ont pour fil conducteur une liberté maîtrisée, dont l’élevage révèle les subtilités sans les masquer. Exemple avec deux cuvées en AOC Gigondas et un ovni revendiqué rosé, aux allures de blanc.

©MP Delpeuch

Terre de Vins a aimé
Au petit bonheur Vin de France rosé 2022 – 15 €
Un blanc de noir composé de clairette, grenache, cinsault, vinifiés et élevés en foudre de 20 hl et en demi-muids venus de Châteauneuf. La robe est blanche, à peine rosée. Bien ouvert, c’est un paysage de fruits secs, d’herbes folles, de foin d’été, de fleur d’acacia où la touche subtile du bois est rémanente. Sa bouche mêle légère tension et rondeur.

Les Terrasses du Diable Gigondas rouge 2021 – 32 €
85 % de grenache, dont 40 % non égrappé et 15 % de mourvèdre, qui culminent à 400 mètres d’altitude, élevés 20 mois en foudre. C’est un bouquet capiteux de roses anciennes. Les premières notes de pruneau et de figue apparaissent et s’associent aux tanins encore marqués. Il faut l’oublier avec sérénité.

Racines Gigondas rouge 2021 – 42 €
Des vieilles vignes de grenache (80 %), syrah, cinsault et clairette complantés. À l’aération, il offre un univers de garrigue. Le cinsault et la clairette apportent une touche de vitalité, la syrah les épices et une finale un peu végétale. Son caractère est tout en relief. Il s’arrondira avec le temps.

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On en sait plus sur la photo retrouvée de la Veuve Clicquot !

Dans la vie d’un chineur, il y a des moments de grâce. C’est ce qu’a vécu Philippe Robiaud, un ingénieur à la retraite, lorsqu’il s’est aperçu que la photo d’une famille bourgeoise du XIXe siècle qu’il avait achetée par hasard dans une braderie, représentait la Veuve Clicquot entourée de sa descendance en 1857 ! Alors que cette pièce unique pourrait bientôt être cédée à la Maison rémoise, nous avons voulu en savoir plus…

C’est une découverte très émouvante qu’a fait Philippe Robiaud, amateur d’antiquités, voici plus de quarante ans alors qu’il parcourait un lot de photographies sur un trottoir à la Braderie de Lille : un cliché de la Veuve Clicquot accompagnée de son gendre Louis-Marie de Chevigné, de sa petite fille Marie Clémentine, elle-même aux côtés de son époux Louis de Rochechouart et de leur fille Anne, la future duchesse d’Uzès. « Ce n’est qu’au bout de dix ans, en 1990, que ma femme a découvert que la vieille dame représentée n’était autre que la Veuve Clicquot, en tombant dans un magazine sur un portrait d’elle. » Il s’agit d’une rareté à plusieurs titres. Il existe très peu de représentations de la Veuve Clicquot (1777-1866), hormis un dessin de Charlier et deux peintures réalisées par Léon Cogniet entre 1860 et 1862. La Maison possède également une autre photographie, plus tardive et sans les membres de sa famille. Le support de ce nouveau cliché a presqu’autant de valeur. « La Société française de photographie m’a indiqué qu’il s’agissait d’un panotype, un procédé photographique inventé en 1852 très peu utilisé. On n’en compte plus aujourd’hui dans le monde qu’une centaine d’exemplaires ! Le résultat était souvent très sombre et il fallait que les sujets restent parfaitement immobiles un long moment. D’ailleurs, lorsque vous regardez la photo, vous observez que la petite fille qui a dix ans, un âge où on a du mal à tenir en place, est solidement immobilisée par les mains de sa mère et de son arrière-grand-mère. » Comment ce panotype s’est retrouvé dans un lot de photos des années 1950 sans aucune relation, on l’ignore. Mais il est probable qu’il ait servi de modèle à Cogniet pour réaliser ses célèbres peintures. « L’expression des visages est assez proche, la petite fille allongée à ses pieds sur le tableau de Cogniet a sensiblement le même âge. Je me suis aperçu très récemment en prenant une photo du dos du panotype que figurait une date presqu’invisible à l’œil nu, 1857, ce qui concorde puisque Cogniet a réalisé ses peintures entre 1860 et 1862. J’ai pu observer aussi que la photo avait des trous aux quatre coins. Elle a donc été punaisée. Personne ne détériore ainsi une photo sinon pour la fixer temporairement afin de la reproduire. »

Au-delà de ces détails techniques, ce panotype nous raconte une histoire. Il y a d’abord celle de Madame Clicquot, née Ponsardin. Sa vie est un roman. Élevée dans un établissement religieux, elle en est retirée par son père le Baron Ponsardin, riche industriel du textile, qui la cache le temps de la Terreur chez une couturière. En 1898, elle épouse François Clicquot, au fond des caves de sa maison de champagne, parce que la cathédrale était fermée. Elle y aurait reçu dans la pénombre, la bénédiction d’un prêtre réfractaire. En 1805, son époux François est emporté par une fièvre maligne. Contre l’avis de sa famille, la jeune veuve qui n’a que 27 ans décide de prendre en main l’entreprise de feu son mari. Le contexte des guerres napoléoniennes ne lui facilite pas la tâche, et même si son premier associé l’abandonne, elle tient bon et sera la première à expédier une cargaison de champagne en 1814 à Saint-Petersbourg, profitant de la chute de l’empereur. La marque domine désormais le marché russe et son nom devient légendaire, au point déjà à l’époque de faire l’objet de nombreuses contrefaçons. 

Ne vous fiez pas à la mine austère de son gendre Louis-Marie de Chevigné. Cet aristocrate est l’auteur de contes gentiment licencieux, d’abord publiés sous un pseudonyme, et dont on dit que sa belle-mère, scandalisée par leur contenu, aurait cherché à racheter les exemplaires. En vérité, la Veuve Clicquot adorait son gendre, non pour ses conseils calamiteux dans les affaires dont elle savait qu’il fallait se défier, mais pour sa personnalité fantasque qui égayait son quotidien. Pour le soutenir, elle allait jusqu’à expédier aux critiques littéraires, aux côtés des ouvrages du poète, quelques flacons de champagne pour les aider à mieux les apprécier ! Si le comte Louis-Marie de Chevignée est un doux rêveur, c’est peut-être aussi pour oublier une enfance marquée par une série de drames : la mort de son père pendant les guerres de Vendée, un chouan qui combattait aux côtés de Charette, l’exécution de sa sœur fusillée comme « Brigande » par les révolutionnaires, sans parler du sort tragique de sa mère emprisonnée avec ses enfants, qui périra d’épuisement dans sa geôle… La chance de sa vie ? La rencontre de Clémentine Clicquot qui tombe éperdument amoureuse de cet aristocrate désargenté, au point de menacer sa mère de rentrer au couvent si elle refuse leur mariage. La veuve finira par succomber elle-même au charme de cet authentique chevalier. Car Louis-Marie de Chevigné est bel et bien un chevalier. En 1870, âgé de 78 ans, il en fait encore la preuve. Le gouverneur Blücher le fait arrêter l’accusant d’avoir fait dérailler un train de prisonniers prussiens. Il lui réclame une amende de 400.000 francs. Notre héros refuse arguant que vu son âge avancé, sa vie ne vaut pas autant. On l’envoie méditer deux semaines en prison. Convoqué à nouveau devant l’officier allemand qui le menace du peloton d’exécution, il s’exclame que s’étant depuis leur dernière entrevue rapproché de quelques jours de plus de son trépas « la somme vaut encore moins« .

Quant à l’arrière-petite-fille, la duchesse d’Uzès, elle connaîtra elle aussi un destin hors normes. Comme son arrière-grand-mère, elle perd très jeune son mari, un veuvage qui dans cette société patriarcale lui permet de vivre sa vie comme elle l’entend. Elle s’engage ainsi en politique, aux côtés des légitimistes, allant jusqu’à financer le général Boulanger dont elle espérait qu’il soutiendrait les Orléanistes. Elle se passionne pour l’automobile, devenant en 1898 la première femme à passer le permis de conduire et la première femme également à écoper d’une amende pour excès de vitesse, pensez-donc, 15 km/h au lieu de 12 dans le bois de Boulogne ! Pendant la Première Guerre mondiale, elle finance l’action du chirurgien Maurice Marcille afin de créer les premiers camions équipés de tables opératoires et d’appareils de radiologie. En opérant les soldats blessés au plus près des lignes, on sauvera bien des vies. La duchesse est aussi passionnée de chasse à courre, elle sera la première femme lieutenant de louveterie. C’est enfin une artiste accomplie autrice de nombreuses sculptures…

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Cognac : 2023, l’année de tous les extrêmes

Avec une récolte record de 12,8 millions d’hectolitres (du jamais vu depuis trente ans) et des expéditions en chute de 22,2 % l’an passé, la filière cognac fait face à une situation inédite

Il dit avancer avec « prudence et détermination ». La semaine dernière, Florent Morillon présentait ses vœux à ses collègues viticulteurs et négociants charentais. Le nouveau président du Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC) n’a rien caché d’une actualité difficile. Si 2004 sera « une année dense et exigeante », 2003 fut celle de tous les extrêmes, avec des vendanges pléthoriques et des expéditions en berne.

On savait la récolte abondante. Elle est exceptionnelle, avec une production de 12,8 millions d’hectolitres, dont 12,2 de vins blancs à distiller dédiés au cognac. Les spécialistes ont pointé les déclarations, compté et recompté : les volumes sont les plus importants constatés depuis trente ans ! Ils ont été produits sur 4 419 exploitations et une surface de 86 182 hectares. Le rendement exprimé en alcool pur par hectare (une mesure prisée dans la région) s’élève à 13,59, bien au-dessus de la moyenne. Il était de 12,86 en 2022.

Une sacrée logistique
Ce niveau élevé de production satisfera sans problème les besoins du négoce, à la baisse au regard de la conjoncture délicate. Il permettra aussi de « reconstituer de manière accélérée la réserve climatique », se félicite le BNIC. (La réserve climatique est un volume d’eau-de-vie placé sous inox, non soumis au vieillissement sous bois. C’est une « poire pour la soif » à croquer en cas de coup dur, gel ou grêle).

Enfin, les volumes excédentaires sont dirigés vers des débouchés industriels comme les jus et sucre de raisin, « sans perturber les autres régions viticoles françaises, ce dont nous pouvons être fiers », a insisté Florent Morillon.

Évidemment, gérer une telle récolte impliquait une sacrée logistique ! Les distillateurs craignaient de ne pouvoir terminer leur travail dans le délai imparti, avant le 31 mars. Puis la crue de la Charente en décembre et les inondations en Saintonge ont compliqué la donne. Aussi, l’administration a accordé une rallonge de dix jours à la campagne légale de distillation. Les alambics charentais pourront chauffer jusqu’au 10 avril !

Loger les eaux-de-vie nouvelles tient aussi du casse-tête. Où stocker les fûts ? La place manque dans les chais, d’autant que l’habituelle rotation a été ralentie par le recul des sorties. Voilà l’autre fait majeur d’une année 2023 inédite : les expéditions de cognac à la surface du globe ont chuté de 22,2 % en volume et de 14 % en valeur. Elles s’établissent à 165,3 millions de bouteilles (contre 212,5 en 2022) et ont généré un chiffre d’affaires global de 3,346 milliards d’euros (contre 3,9 en 2022).

Moins 45% en Amérique 
La chute la plus marquée (moins 45,4 %) concerne le marché nord-américain. Elle s’explique par l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et la fin des aides fédérales à la consommation des ménages. Elle est aussi liée à un phénomène de surstockage chez les grossistes et distributeurs aux États-Unis, qui avait trop commandé à la fin de la crise sanitaire, à une époque où la relance était trop vigoureuse.

Selon le BNIC, la situation « se stabilise depuis cet automne ». Les opérateurs perçoivent un « frémissement » aux USA, où la courbe s’infléchit à défaut de se redresser. En décembre, les expéditions vers l’Amérique du Nord ont repris un peu de vigueur. Le rebond est-il imminent ? L’hypothétique reprise en 2024 se fera à un « rythme irrégulier », prévient le BNIC, qui se déclare « extrêmement prudent face à un contexte géopolitique compliqué ».

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Regard sur le marché bourguignon au lendemain de la Saint-Vincent Tournante

Au lendemain d’une Saint-Vincent Tournante euphorique qui a presque doublé le nombre de ses visiteurs par rapport à l’édition 2023 (75 000 visiteurs à Chambolle et Morey-Saint-Denis pour 40 000 à Couchey), l’intérêt pour les prestigieuses appellations bourguignonnes est intact mais comment se porte leur marché ?

Il connaît une légère baisse qui n’a rien d’abyssale mais qui est à prendre en compte, nous confie Pierre Gernelle, directeur général de la Fédération des Négociants Éleveurs de Grande Bourgogne. Il s’agit de bien distinguer la baisse du volume qui atteint environ 10% de la baisse en valeur, en pente plus douce : moins 5 %. Les raisons de cette tendance sont aussi bien le contexte économique inflationniste que le manque de disponible lié à la récolte historiquement basse de 2021. L’impact est d’ailleurs plus prononcé sur la grande distribution qui subit l’inflation de plein fouet. Des signaux positifs sont aussi là et permettent de garder confiance : « les deux belles récoltes de 2022 et 2023 ont reconstitué les stocks et à l’heure où le millésime 2022 entre sur le marché, on retrouve enfin de bonnes marges de manœuvre » explique Pierre Gernelle. « Pas d’euphorie attendue pour 2024 mais pas de cassure non plus, on s’attend à une sorte de faux plat. Une autre bonne nouvelle, après la hausse des cours vertigineuse en 2021 est la détente de ces derniers en 2022, les niveaux de prix retrouvent plus de logique, et sont davantage compétitifs et attractifs.  Il faut rester vigilant face à la santé économique de nos principaux pays importateurs qui ont donc réduit légèrement leurs transactions et à l’importance de conquérir de nouveaux marchés. Les actions de promotion et de communication autour des vins de Bourgogne sont nombreuses et efficaces : Wine Paris &Vinexpo Paris, rendez-vous incontournable du secteur, sera l’occasion de prendre la température et d’avoir confirmation que l’intérêt est toujours là. Les Grands Jours de Bourgogne, les dynamiques Cités des vins contribuent à maintenir vivace le rayonnement du Bourgogne. Ce travail d’image n’est pas à négliger et il porte de beaux fruits. » La qualité comme la générosité des millésimes 2022 et 2023 sont des atouts évidents et rassurants pour l’avenir. Une autre chance pour le marché bourguignon est d’être modérément marqué par la déconsommation ambiante, celle-ci concernant d’abord le vin rouge, le vin blanc et le crémant représentant plus de 60% des appellations bourguignonnes. Le marché du crémant voit sa valeur diminuer de seulement 5%…que vivent les bulles ! Les appellations régionales (les Hautes-Côtes par exemple) ou le Chablis voient leur cours se stabiliser alors que leur qualité progresse nettement pour la joie des consommateurs éclairés. Cette Bourgogne abordable est une carte intéressante à jouer, la fédération s’emploie à mieux la faire connaître. Prudence et dynamisme maintiendront le marché bourguignon serein.

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Prix Taittinger : Louis Dupuy-Roudel remporte le tournois

Depuis plus de cinq décennies, le prix culinaire international « Le Taittinger », révèle les nouveaux talents de la gastronomie. Pour cette édition 2024, le sujet de composition choisi était « Le lieu jaune et deux homards », un poisson et des crustacés universels que l’on trouve presque partout dans le monde. Le vainqueur est un chef français mais qui exerce en Suède : Louis Dupuy-Roudel.

Louis Dupuy-Roudel a remporté hier le prix Taittinger présidé cette année par Eric Fréchon. Ce jeune chef de 26 ans à peine, natif de la ville de Lyon, cité gastronomique s’il en est, a déjà un beau parcours derrière lui. Formé à l’Institut Lyfe, il est passé par le domaine de Clairefontaine, la Maison Decoret, Paul Bocuse, Le Hameau de mon père avant de gagner finalement les rivages de la Suède au restaurant Persona, ouvert par Louis Cespedes, lui-même candidat au Prix Taittinger il y a deux ans. Vitalie Taittinger, présidente de la Maison Taittinger nous confie : « Louis Dupuy-Roudel a fait un travail extrêmement précis et ciselé. Non seulement le plat était très réussi visuellement, mais ce qui m’a surtout émerveillé c’est cette restitution de la mer. Là où il s’est vraiment détaché des autres je trouve, c’est que quand tu dis homard et lieu jaune, beaucoup de chefs abordent le sujet sous l’angle de la texture. Et parfois tu perds le côté salin et iodé, tout ce qui est vivant autour de la mer. Lui est resté vraiment dans cette énergie marine. On pouvait sentir l’iode mais de façon très fondue. Il n’y avait absolument rien d’agressif. Tout était dans la nuance. Les déclinaisons, des quenelles de homard, étaient remarquables, un peu gourmandes et régressives, à la fois très sophistiquées et en même temps très simples, très abordables à comprendre. » Et lorsqu’on demande à Vitalie quel vin accompagnerait pour elle le mieux cette création, elle répond évidemment Comtes de Champagne 2013. « Il aurait été parfait. Dans le Comtes, on a à la fois cette droiture, cette minéralité, cette petite touche saline qui forment un socle pour accepter tous les sucs du poisson qui étaient dans cette sauce si légère,si belle et si souple.« 

© Jean-Blaise Hall

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IGP Cévennes, Identité Géographique Engagée

Nichée entre le piémont sud-est du Massif Central et les Costières de Nîmes, le territoire de l’IGP Cévennes continue de grandir, notamment en surface viticole bio.

De part et d’autres d’Alès, de Sommières à Anduze en passant par Sauve ou Monoblet, le territoire de l’IGP abrite près de 80 exploitations dont une vingtaine de caves coopératives. Environ 1800 hectares de vignoble en IGP, qui se superposent en partie sur l’AOP Duché d’Uzès à l’est et l’appellation Languedoc Sommières au sud. Depuis quelques années, le syndicat est réputé pour avoir un fonctionnement digne d’une véritable appellation. Des rencontres avec les consommateurs locaux, des soirées dégustation et surtout des domaines motivés et engagés dans démarche de transition agroécologique très forte, certainement l’une des plus poussées dans le monde des IGP françaises. “85% de nos domaines sont engagés en bio”, nous confie leur responsable œnotourisme et communication Éléonore Anger à Millésime Bio. Un nombre conséquent toujours croissant puisque le syndicat s’est fixé pour objectif d’être à 100% d’exploitations en démarche environnementale en 2027 “ce sera un engagement obligatoire pour faire de l’IGP Cévennes, avec un enjeux encore plus important qui sera celui du 100% bio dans le future” ajoute la responsable de l’IGP.

Autre action en faveur de l’environnement, le Groupement d’Intérêt Écologique et Économique porté par la fédération gardoise des IGP Gardoise. “Le GIEE organise de nombreuses formations sur des thématiques environnementales comme les cépages résistants, l’enherbement, les haies ou la protection des oiseaux et c’est dans le territoire de l’IGP Cévennes que les études terrains ont lieu” s’exprime Éléonore Anger. “In-former” les producteurs pour mieux agir, une belle initiative du syndicat. Venus en force à Millésime Bio avec pas moins de 10 exploitations, les domaines s’organisent autour d’un syndicat bourré de bonnes idées, comme celle de proposer au comédien Lionnel Astier, alésien de naissance, de devenir l’ambassadeur du territoire !

Une liberté qui plaît
Interrogé à Millésime Bio, Michaël Bourrassol, du domaine des Luces à Saint-Cézaire de Gauzignan, nous confiait sa joie d’appartenir à la famille des vignerons cévenols. “Une liberté agréable de pouvoir cultiver des cépages différents comme les résistants ou le gewurztraminer et de faire des vins de monocépage”. Avant d’ajouter que “L’IGP est motrice et jouit d’une belle réputation pour le commerce”. Le domaine des Luces (12 hectares) est certifié bio depuis 2022 mais il est engagé dans l’agroécologie depuis déjà une dizaine d’années. Implantation de ruches et couverture végétale présente une bonne partie de l’année pour y apporter azote et carbone sont des pratiques qui ont conquis le paysan – “cela nourrit les sols, en plus de nourrir mes abeilles” ! 

Une IGP qui se développe et bientôt un évènement grand public proposé dans une grande ville de France, affaire à suivre… 

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L’alliance serre la vis 

A l’horizon du prochain classement de l’alliance des Crus Bourgeois du Médoc, les instances dirigeantes annoncent hausser le niveau d’exigence. 

Il sera publié en 2025. D’ici là, le prochain classement est somme toute suspendu à davantage encore de rigueur. C’est l’annonce faite par le Conseil d’Administration de l’Alliance des Crus Bourgeois du Médoc ce mercredi 31 janvier 2024. C’est-à-dire ? « D’abord, un renforcement du critère environnemental avec une obligation de certification environnementale niveau 2 pour obtenir la classification Cru Bourgeois et une certification supplémentaire de niveau 2 & 3 pour l’obtention d’une mention Cru Bourgeois Supérieur et Cru Bourgeois Exceptionnel », explique le communiqué. Aussi, d’autres règles évoluent. En vue de la prochaine hiérarchie, chaque candidat devra désormais présenter son cru à la dégustation à l’aveugle, quel que soit le rang auquel il candidate et sans bénéficier d’antériorité. Tous les millésimes seront jugés ainsi, l’évaluation sera donc opérée sur les millésimes 2017 à 2022. Cette nouvelle exigence répond à une conjoncture difficile que l’Alliance veut commuer en un collectif plus resserré et une qualité des vins toujours plus haute : « Cette montée en exigence et le contexte économique engendrent mécaniquement une baisse attendue du nombre de participants. Une baisse quant au premier classement toutefois relative de 20% sur les volumes et les surfaces ; des chiffres encourageants et positifs dans un tel contexte économique. Cela retranscrit l’attachement et la confiance portés par les vignerons à leur marque collective ». Les Crus Bourgeois s’adaptent et anticipent, forts d’un classement révisable tous les cinq ans. Aujourd’hui, l’alliance compte 250 châteaux, soit 180 Crus Bourgeois, 56 Crus Bourgeois Supérieurs et 14 Crus Bourgeois Exceptionnels.  

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Cépages résistants : la solution pour un vignoble durable ?

A Millésime bio, la masterclass animée par le Meilleur jeune caviste de France 2022 Alexis Zaouk a permis un premier décryptage de quelques cépages résistants à découvrir sur le salon.

Pour faire face aux maladies (mildiou, oïdium, blackrot) et aux aléas climatiques (manque d’eau, ensoleillement et/ou froid intense), on peut travailler sur de nouvelles techniques en vigne et en cave mais on peut aussi chercher de nouveaux cépages capables de répondre à ces problématiques. 45 variétés résistantes ont été inscrites au catalogue des cépages français depuis leur autorisation en 2018 (132 à l’échelle européenne). C’est le souvignier gris qui est aujourd’hui le plus planté (350 hectares sur les 1200 actuels d’hybrides)

Ces hybrides ont intégré à ce jour le cahier des charges d’une quinzaine d’IGP mais pas d’AOP hormis le voltis autorisé depuis fin 2022 dans l’AOP Champagne. « Ce ne sont pas des OGM mais des hybridations par pollinisation qui nécessitent souvent 12 à 25 ans de recherche et 6 ans de test en production, explique Alexis Zaouk, meilleur jeune caviste de France en 2020 (La Cave d’Alex a Nanterre) qui a planché sur le sujet pour la conférence proposée dans le cadre de Millésime Bio. L’idée est de féconder ensemble deux cépages, l’un intéressant pour le goût et l’aromatique, l’autre pour utiliser le moins de produits possible dans les vignes ». Le procédé n’est pas nouveau puisqu’au milieu du XXe siècle sur un vignoble français de 1,2 millions d’hectares, 400 000 étaient des hybrides résistants, le reste en vitis vinifera, l’espèce de vigne couramment plantée en France. La marge de progrès reste néanmoins importante, la filière française ayant davantage travaillé jusqu’à présent sur les porte-greffes et les clones que sur les nouvelles variétés.

©F. Hermine

Le Vin de France blanc Reflet 100% floréal 2023 de Sequentis (17) 12% vol. (environ 10€)
Un hybride de villaris aromatique et de muscadinia résistant élevé 6 mois en cuve inox. Jaune doré, très floral sur des notes d’agrumes, de fruits exotiques, citron confit, fruits de la passion, ananas. Il devrait intégré bientôt l’AOP Touraine. Avec un fromage de chèvre. Stand A4-1526

Le Vin de France blanc 100% rivairenc 2021 d’Ampelhus (34) 11,5% vol. (environ 15-16 €)
Un ancien cépage languedocien résistant aux fortes chaleurs et au manque d’eau grâce à ces grosses baies mais délicat et peu productif. Vinifié en cuve inox. Jaune rosé couleur champagne, des arômes de fruits mûrs  (coing, mirabelle), groseille, amande, gras et ample sur une trame légèrement épicée. Avec une viande blanche à la crème. Stand B2-703

Le Vin de France rosé L’Affranchi en artaban-muscaris 2023 du Domaine la Clausade (34) 13% vol. (12€)
Un assemblage de deux hybrides vinifié en cuve et sans ajout de sulfites. De couleur abricot clair, des arômes d’agrumes et petits fruits rouges sur une trame souple et sapide. Avec un poisson grillé. Stand B1-40

L’IGP Val de Loire rouge Cocagne 100% grolleau 2022 du Fief noir (49) 11,5% vol. (15€)
Une vinification 6 mois en cuve béton pour ce cépage tardif d’Anjou, vigoureux et naturellement très résistant grâce aux peaux épaisses de ses baies faisant barrage aux fortes températures. Le grolleau fait partie des 6 cépages qui doivent intégrer l’AOP Touraine. De couleur cerise clair, des arômes de griottes, d’épices douces, poivré, très digeste sur une finale acidulée. Avec une assiette de charcuteries. Stand B2-742

Le Vin de France 100% piquepoul noir 2022 d’Ampelhus (34). 13,5% vol. (17€)
Une vinification en cuve inox pour ce cépage languedocien abandonné (mais que l’on retrouve également à Chateauneuf-du-Pape, résistant à la sécheresse et aux fortes températures. De couleur grenat clair, floral et fruité sur des arômes de fraise, groseille, cerise, souple, sanguin et gourmand. Avec une viande rouge grillée. Stand B2-703

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