Saint-Vincent à Cahors : rencontres et d’échanges entre femmes du vin

A l’occasion de la Saint-Vincent des Vins de Cahors qui se déroulait le week-end dernier, une rencontre entre la journaliste du vin, Laure Gasparotto, également ancienne vigneronne, et deux vigneronnes du cru Lotois a pu avoir lieu.

Une soirée en trois temps. Comme une valse. Tout d’abord, diffusion du documentaire “Vigneronnes”, puis discussion avec trois autorités de la vigne, et enfin dégustation et dédicace. C’est ce qu’a proposé le cinéma le Grand Palais de Cahors en collaboration avec la librairie La Fourmi Rouge, pour débuter la Saint-Vincent, rendez-vous festif des vigneronnes et vignerons de l’appellation lotoise vendredi 19 janvier. Une soirée avec pour thème les femmes du vin et leur œuvre, que cela soit une belle cuvée ou un roman. En effet, en invités de marque de la soirée, Catherine Maisonneuve et Maya Sallée, respectivement vigneronnes des domaines Cosse-Maisonneuve et La Calmette (Cahors), et enfin Laure Gasparotto, journaliste et auteur, ancienne vigneronne des Gentillières (Terrasses du Larzac).

Construire son domaine
Après la projection du film, toutes trois ont partagé leur expérience avec le public, à commencer par leur installation. Contrairement aux quatre exemples mis en lumière dans le documentaire de Guillaume Bodin, ces trois femmes ont construit leur domaine en partant de zéro, à deux ou avec des amis. Mais ce qui peut apparaître comme un désavantage ne l’est pas tant, à entendre la vigneronne de La Calmette. « J’ai vu aussi beaucoup d’héritages, de personnes se trouvant à l’issue d’une lignée, avec tout le poids que cela implique sur les épaules, présente Maya Salée, qui a fondé son domaine avec Nicolas Fernandez en 2016. Nous, on est plus libres. » Et Laure Gasparotto, qui a fondé Les Gentillières en 2014 en partenariat avec plusieurs amis, de renchérir : « C’est comme une page blanche où tout est autorisé. J’ai créé le domaine, choisi le nom, j’ai tout inventé. » Cette chance s’accompagne tout de même de difficultés, comme le confie l’ancienne vigneronne qui a fait le choix de cesser cette activité cinq ans plus tard. « Personne ne nous attend sur le marché. Il faut faire goûter. Pour commencer à exister, se faire une clientèle, il faut compter dix ans. »

Près de Maya Sallée, Catherine Maisonneuve, opine du chef. Devant les spectateurs venus la rencontrer, la vigneronne de 53 ans, qui a fondé avec Matthieu Cosse, le domaine Cosse-Maisonneuve en 1999, insiste sur ce qui représente pour elle « le travail d’une vie ». Interrogée sur les préjugés sexistes qui peuvent encore compliquer la tâche des vigneronnes, elle rétorque sans ciller : « Je n’écoute pas. Je ne me suis jamais posé la question homme-femme. Je me suis donné des objectifs et me suis dit : personne ne se mettra en travers de ta route si tu l’as décidé ». Comme elle, Laure Gasparotto et Maya Sallée ne se sont pas laissées décourager par des remarques ou des pratiques, qui ont, un temps, tenu éloignées les femmes du vin, et notamment du chai. « En 1994, je faisais les vendanges dans un grand domaine de Bourgogne. J’étais curieuse de voir la cuverie. Mais alors que je m’apprêtais à entrer dans le chai, un monsieur m’en a interdit, objectant que j’avais peut-être mes règles. » Selon une ancienne croyance, les femmes sont capables de faire tourner le vin pendant leurs menstruations. « Les hommes voulaient surtout rester seuls pour picoler en douce », ironise Maya Sallée, avant d’ajouter qu’en réalité les femmes ont toujours été à la vigne. « Elles taillaient, tiraient les bois, attachaient. Cela a juste été invisibilisé. »

Des vins qui ont un supplément d’âme”
En réaction au documentaire de Guillaume Bodin, qui traitait de vigneronnes en biodynamie, toutes trois ont été interrogées sur la relation entre le bio, et plus spécifiquement la biodynamie, et les femmes. Existe-t-il un lien de cause à effet ? Impossible de le dire pour les trois femmes présentes ce soir-là au cinéma. Cependant, Maya Sallée et Catherine Maisonneuve ont pu partager les raisons qui les ont poussées à faire le choix de la biodynamie. « Tous les vins que je goûtais qui avaient un supplément d’âme venaient d’une vigne cultivée de cette façon, avec un sol vivant », confie la vigneronne de Cosse-Maisonneuve. Même observation pour Maya Sallée, dont les goûts s’orientaient naturellement vers ces vins-là. Et la vigneronne de La Calmette d’imaginer une deuxième explication : « Il y a peut-être une autre raison. Liée, au fait qu’à l’origine, les femmes n’héritaient pas des domaines. Elles sont donc venues à la vigne par choix. Elles ont déjà entamé une page blanche en s’imposant parmi les hommes. La culture biodynamique serait une continuité. De toute façon, elles avaient déjà fait quelque chose qui ne se faisait pas. »

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Château La Garde : fournisseur officiel de l’Académie des César

Château La Garde, en appellation Pessac-Léognan, sera l’unique fournisseur officiel des vins tranquilles de la prestigieuse cérémonie des César, le 23 février prochain à l’Olympia.

Tous les invités réunis pour la 49e cérémonie des César, présidée par Valérie Lemercier et diffusée sur Canal+, ainsi que la dizaine d’événements qui l’entoure, pourront apprécier les vins du château La garde. « Nous présenterons Château La Garde rouge 2014 pour fêter les 10 ans et montrer le potentiel de garde mais également La Garde 2022, le dernier millésime mis en bouteille et Terrasse de La Garde 2018 que nous travaillons en ce moment sur la restauration française », précise Valentin Jestin, directeur de la marque Maison Dourthe. L’iconique N°1 de Dourthe sera également présenté au cours des différents apéritifs et dîners autour des César.

À travers ce partenariat unique, le Château La Garde entend « rayonner et laisser son empreinte « verte » et indélébile dans les mémoires du cinéma français. Le château est un véritable théâtre sur la nature, qui foisonne d’une énergie sans pareille, émanant du terroir, de sa biodiversité et des hommes qui l’accompagnent », insiste Valentin Jestin.

Un César sera prêté pendant deux mois à la propriété pendant la campagne des Primeurs. Chaque visiteur qui passera par le château pourra venir le voir. « C’est une belle occasion pour nous de faire un clin d’œil à ce partenariat. »

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Le TOP 100 des Trophées de l’Œnotourisme 2024

Depuis 2018, Terre de vins s’engage résolument aux côtés de la filière viticole en lançant les  Trophées de l’Œnotourisme, un challenge annuel qui met en lumière les établissements viticoles en France.

Les Trophées de l’Œnotourisme ne se contentent pas d’honorer l’excellence, mais soulignent surtout la vision novatrice des caves, domaines et châteaux viticoles. Cette compétition est le témoignage de la créativité des acteurs œnotouristiques qui se mobilisent chaque jour pour offrir des expériences inédites, adaptées aux attentes diverses de la clientèle.

Des catégories variées
Les différentes catégories reflètent la diversité œnotouristique en France. Des paysages architecturaux à l’art, la culture et le savoir-faire, en passant par le vignoble en famille, l’œnotourisme d’affaires et les événements privés, la pédagogie et la valorisation de l’environnement, jusqu’au séjour et à la restauration à la propriété, chaque catégorie révèle une perspective unique au sein du vignoble. 

Deux récompenses sont attribuées par catégories : Expérience Exceptionnelle pour les propriétés d’envergure et Expérience Remarquable qui met à l’honneur les propriétés plus confidentielles.

Un grand jury d’experts
Le grand jury, composé d’experts renommés tels que des membres d’Atout France, l’agence de développement touristique en France, et les journalistes de Terre de vins, a scrupuleusement examiné plus de 300 candidatures pour constituer le prestigieux TOP 100. 

Chaque établissement retenu dans le TOP 100 a été sélectionné en fonction de critères rigoureux, garantissant une offre riche et variée. La qualité et la cohérence de l’offre par rapport à la thématique sélectionnée, sa complexité, son originalité et enfin, la réponse aux besoins des défis contemporains tels que la famille, les expériences et l’environnement ont été les critères déterminants. « Une nouvelle fois, l’examen des candidatures de cette édition des Trophées de l’Œnotourisme met en exergue le dynamisme du vignoble français en matière d’hospitalité. Grands opérateurs comme petites structures familiales redoublent d’ingéniosité pour proposer aux visiteurs des expériences très variées et qualitatives, et ce, dans toutes les régions viticoles. Cela nous prouve, plus que jamais, que l’œnotourisme est un levier essentiel pour faire vivre nos territoires et continuer de créer du lien avec les amateurs, à une période où la filière en a profondément besoin » explique Mathieu Doumenge – Grand Reporter à Terre de vins et membre du grand jury. Ce sont 14 régions viticoles françaises qui sont représentées cette année dans les 100 meilleurs.  

Découvrez le TOP 100 sans plus attendre !

Les dates à retenir 
* Jeudi 22 février : jury final afin de sélectionner les lauréats 
* Mardi 29 février : webinaire thématique en présence du TOP 100
* Lundi 4 avril : annonce des lauréats sur terredevins.com 
* Mardi 16 avril : soirée de remise des prix des lauréats à la Cité des Climats et Vins de Bourgogne
* Mai 2024 : sortie du numéro spécial Œnotourisme

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Le Domaine Puech à la verticale du temps

Quelques semaines après l’annonce de la reconnaissance des Grés de Montpellier en AOC, Christophe Puech, le vigneron du domaine éponyme, basé à Saint-Clément de Rivière dans l’Hérault, avait convié quelques privilégiés dont Terre de Vins à une verticale de sa cuvée ”Noémie”. Un moment suspendu sur 21 millésimes. Magique !

Saint-Clément-de-Rivière, Hérault. Sur la façade d’un des bâtiments viticoles, le domaine Puech affiche sa date de création, 1913, en “chiffre de noblesse”. C’est là, dans la salle baptisée “Entre Cave et Oliviers”, qu’une petite troupe de privilégiés (Andrew Jefford, critique anglais, Thierry Boyer, sommelier conseil, Erwan Guével, oenologue au laboratoire Natoli, Isabelle Vermorel, directrice de la toute nouvelle appellation Grés de Montpellier, ou encore Michel Hermet, propriétaire du Wine Bar “Le Cheval Blanc” à Nîmes) a pu actionner la machine à remonter le temps le jeudi 18 janvier dernier. Evidemment, Terre de Vins n’a pas manqué l’occasion de déguster ces 21 millésimes (de 1999 à 2021 sauf 2005 et 2010) de la cuvée “Noémie” (du prénom de l’une de ses filles), proposée par Christophe Puech, 5e génération. « On avait déjà fait cet exercice en 2018 et cela avait donné lieu à des échanges passionnants, se souvient le vigneron. C’est toujours intéressant d’avoir l’avis de dégustateurs avertis sur la mémoire de notre travail. » 

Christophe Puech ©Y. Palej

Trame tannique suave et caractère méditerranéen
Après avoir dégusté les sublimes chardonnays de la cuvée “Elisa” (son autre fille) en 2019, 2020, 2021 et 2022 (IGP St Guilhem le Désert, 16,50€) pour ouvrir le palais, le 1999 ouvre le bal : un nez sur les pruneaux confits, une bouche très marquée par le moka et une finale légèrement épicée mais surtout une trame tannique suave et une droiture. L’assemblée est déjà sous le charme. 2000, 2001, 2003 et 2004 confirment cette typicité sur l’onctuosité et la finesse que 2002 interrompt en raison d’une météo capricieuse, trop pluvieuse. 2006, premier millésime où le nom “Noémie” apparaît sur l’étiquette, affiche un côté plus sanguin mais la bouche est étonnamment jeune malgré quelques arômes tertiaires type cuir, cigare et liqueur de café. Le 2007 est une explosion de cacao et de fruits noirs, des notes de tapenade et d’eucalyptus viennent complexifier une bouche chaude et charnue. Un délice. Quant au 2011, il marque un léger tournant dans le style où le bourgeon de cassis fait son apparition mais le velours des tannins est toujours là. Qu’il dégage de la réglisse sur 2012, des notes de garrigue sur 2013, des arômes d’orange sanguine et d’hydrocarbure sur 2014, chaque millésime garde une ossature méditerranéenne et imprime le dégustateur d’une vraie émotion.

©Y. Palej

©Y. Palej


« Les Grés, un terrain de jeu incroyable ! »  
Puis arrive un triptyque qui fait chavirer les palais : le 2015 élégant, le 2016 concentré et le 2017 tout en rondeur et en gourmandise. « On touche la perfection », entend-on et chacun s’imagine le mets qui accompagnerait au mieux ces vins d’excellence. Les millésimes plus récents laissent percevoir des arômes floraux et une légère sucrosité : 2018, charmeur, exalte de cerise noire, de chocolat et d’épices douces, 2019, caniculaire, marque par sa justesse, son équilibre et son intensité aromatique, le 2020, plus fermé, laisser augurer un avenir prometteur quand le 2021 imprime déjà pleinement son caractère sur le cassis et la violette. « Il est rare de faire cet exercice et de n’avoir aucun défaut, aucun vin plat, résume Erwan Guével, œnologue chez Natoli. On sent beaucoup de précision chez le vigneron. » Déjà présent en 2018, Andrew Jefford relaie : « J’avais déjà été bluffé par la qualité des vieux millésimes et cette trame stylistique qui traverse le temps sans perdre de caractère. Cette nouvelle verticale le confirme : le terroir des Grés est un terrain de jeu incroyable ! » Et Christophe Puech un formidable passeur d’émotions. Pour ceux qui sont intéressés, on peut même se faire plaisir à prix plus que raisonnable puisqu’on peut acheter du 2018 (17,50€), du 2019 (16,50€) et du 2020 (15€) directement au domaine ou via le site https://domainepuech.com/commandeenligne

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Côtes du Rhône : la fraîcheur, c’est dans la bouteille !

Déguster à la bonne température est la condition indispensable pour apprécier une cuvée à sa juste valeur. En ce début d’année, les Côtes du Rhône se lancent à la conquête de la fraîcheur dans la dégustation, quitte à partir à l’ascension de certains préjugés, et ont décidé de souffler ce message depuis les sommets de la station de l’Alpe d’Huez (Isère), à l’occasion du festival international du film de comédie.

Un essoufflement de la consommation, une désaffection pour les vins rouges et surtout les vins tanniques, des pratiques de service qui ne rendent pas toujours justice au vin et n’aident pas à enrayer ces tendances : l’appellation décide de réagir en montant au créneau avec l’idée d’une consommation rafraîchie. Comme le souligne Denis Alary, vigneron à Cairanne au domaine du même nom (AB) et président de la section production à Inter Rhône, « le mot clé de la consommation, qu’elle soit nationale ou mondiale, c’est la fraîcheur. Et cela commence au domaine évidemment, avec des choix sur l’assemblage, un suivi de vinification rigoureux et quotidien, des dates de vendanges à bien choisir, au jour près, le choix de conserver une partie de la vendange en grappes entières, et, surtout, la capacité de réinitier tous ces paramètres chaque année pour coller au mieux au millésime ».

Une narration commune
Pour produire une cuvée comme pour produire un film, il faut du temps, élaborer un scénario, parer aux imprévus, bien choisir ses interprètes et l’ensemble de son casting, et maîtriser la technique, pour créer une émotion : le choix d’être partenaire du festival était donc naturel, et quel meilleur environnement que les sommets enneigés pour parler de fraîcheur. Le pitch de départ est simple : déguster un vin trop chaud serait comme voir un film d’action sur un tout petit écran ou un film comique tout seul un soir de déprime : du gâchis. Des mois, voire des années de travail ruinés pour une simple erreur finale.

Une règle simple pour un happy end : le 20-20
Pour éviter ce scénario catastrophe, les Côtes du Rhône préconisent la règle du 20-20 : pour les vins blancs, on les sort du réfrigérateur 20 minutes avant le service pour les porter entre 8 et 11 degrés, et pour les vins rouges, on les place au réfrigérateur 20 minutes avant le service, pour les mener à 15/16 degrés. Pour Florence Quiot, présidente de la section négoce et directrice générale des vignobles Quiot (avec notamment le Château du Trignon en AOC Côtes du Rhône, HVE), l’enjeu réside dans le fait de « conserver notre identité, avec par exemple des vins rouges aux tanins reconnaissables, mais de les travailler sur la finesse, l’élégance, tout en satisfaisant les tendances de consommation. La réutilisation de cépages historiques peut être un axe prometteur pour faire face au réchauffement climatique et contribuer à élaborer des vins sur la fraîcheur, parmi un ensemble de mesures portant sur l’ensemble de la production au domaine ».

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Les vins de Cahors font leur show à la Saint-Vincent

Une dégustation itinérante a eu lieu à l’occasion de la Saint-Vincent des vins de Cahors ce week-end. De quoi attirer les dégustateurs, curieux de faire de nouvelles découvertes. 

En plein repérage. Verre à anneau à la main, tote-bag sous le bras, les participants de la dégustation itinérante à la Saint-Vincent des Vins de Cahors sont concentrés ce samedi 20 janvier. A leur disposition, se trouvent dix tickets de dégustation. Ils peuvent les utiliser auprès de cinq stands, disséminés dans la ville, où les attendent des vigneronnes et vignerons et leurs cuvées. Certains participants viennent pour la première fois, d’autres ont fait de la Saint-Vincent, dont c’est seulement la 2e édition, un rendez-vous consacré. Mais pour tous, cet événement apparaît comme l’opportunité, à ne pas manquer, pour faire de belles découvertes.

Repérer des domaines que je ne connais pas”
Robert Collonge fait partie de ceux qui n’auraient manqué ce moment pour rien au monde. Il était avec sa compagne et un couple d’amis, dès 11 heures -début de la manifestation- devant la Villa Malbec où se trouve un premier lieu de dégustation. « Nous étions déjà présents l’année dernière tous les quatre, c’était tellement sympa que nous avons décidé de revenir », explique avec enthousiasme le sexagénaire, habitant de la Loire. « J’aime le malbec, je l’ai toujours connu étant gamin car j’ai de la famille du Lot. C’est un cépage, fruité, puissant. Et d’ajouter : Je connais déjà le Château du Cèdre, Lagrézette, Haute-Serre. La dégustation est plutôt l’occasion de repérer des domaines que je ne connais pas. En principe, on repart souvent, du week-end, avec des bouteilles. » Le groupe d’amis a prévu de quitter le Lot seulement lundi matin, pour avoir le temps le dimanche de faire un arrêt aux domaines.

Dans une petite ruelle de Cahors, un autre aficionado de la Saint-Vincent de Cahors, se déplace à grande enjambée. Il faut dire que Romain Relhié, fils de vigneron, n’a « qu’une heure », pour faire le tour des stands. Cela n’a pas découragé le Lotois de 31 ans, amoureux « de bons produits et le bon vin », pour qui ce rendez-vous est « symbolique », insiste-t-il avant de s’éloigner en direction du stand des vignerons d’Amboise. Près d’un petit parc, trois vignerons de Loire proposent, en effet, leurs cuvées à la dégustation. « Nous sommes liés à l’appellation Cahors, par le cépage », explique le vigneron Xavier Frissant, qui cultive aussi le côt, autre nom du malbec. Depuis 2017, les deux appellations entretiennent des liens et s’entraident, d’où la venue des trois vignerons de Touraine.

Le groupe Batucada Batoufraka arrive près du stand de la mairie ©E. Centis

La délégation de vignerons de l’appellation Amboise en Touraine, avec au bout à droite le vigneron Xavier Frissant ©E. Centis

Un stand positionné devant les halles couvertes. On pouvait y déguster du canard ©E. Centis

Au premier stand, en face de la villa Malbec, chacun choisit une cuvée ©E. Centis

Dégustations près de la mairie de Cahors ©E. Centis

Fany Alberto et Annie Usero, mère et fille, sont venues ensemble à la Saint-Vincent ©E. Centis

Quatre amis Cadurciens venus pour la première fois à la dégustation. ©E. Centis


Fréquentation en hausse 
Leur présence a peut-être surpris plusieurs participants habitués ou nouveaux venus de l’événement, comme le Cadurcien Jérôme Bareilles. « L’année dernière nous n’avions pas su que cela existait. Cette fois, un ami nous l’a proposé. » Jérôme Bareilles et sa compagne Séverine Bareilles se sont laissés tenter. « J’aime le vin et découvrir de nouveaux vignobles

Pour d’autres encore, comme Sophie et Estelle, deux Tarn-et-Garonnaises, le Cahors constitue en soi une nouveauté. Les deux amies, plutôt amatrices de Languedoc et de Bordeaux, profitent de ce week-end entre amies pour se faire leur opinion. « J’ai entendu des retours positifs sur le vin de Cahors, cela m’a donné envie de venir », confie Sophie, 38 ans.

Grâce à la Saint-Vincent, une rencontre entre ces dégustateurs et le vin de Cahors a pu avoir lieu. C’est toute l’ambition de cette journée, pour François Paquet, du domaine La Belle Histoire. « Pour ceux qui n’ont pas l’habitude d’aller au domaine, cela permet de faire découvrir notre travail, notre histoire, de passer un moment ensemble. »

L’événement semble d’ailleurs être plébiscité. En 2024, la dégustation a accueilli 650 participants, soit 200 personnes de plus qu’en 2023. « Ils étaient nombreux à venir de l’extérieur du département et notamment de villes comme Bordeaux, Toulouse, Montauban ou encore Poitiers », précise Armand De Gérard, directeur marketing et communication de l’Union Interprofessionnelle des Vins de Cahors, organisatrice de l’événement. Et d’ajouter : « On retrouve également une fréquentation en hausse pour l’ensemble des animations, dans les bars et les restaurants, pour les animations dans les domaines et pour la procession et la messe de Saint-Vincent du dimanche »

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La Clape à la conquête de Paris

L’appellation languedocienne La Clape s’est offert Les Champs-Elysées pour sa première manifestation dans la capitale. 18 domaines avaient répondu présents pour cet événement organisé le 22 janvier par Terre de Vins à la brasserie du Flora Danica afin de venir rencontrer cavistes, sommeliers, restaurateurs de la capitale. 

« Dans le cadre de la redynamisation de la section interprofessionnelle grâce à une augmentation des cotisations, on se devait d’avoir un projet ambitieux, affirme le président de l’ODG Christophe Bousquet (château Pech-Redon). Mais il doit aussi correspondre à la réalité de l’appellation : nous sommes le deuxième cru en volume derrière Pic Saint Loup, avec une production moyenne de 20-25 000 hl par an. Mais on vend tout et plutôt bien valorisé. Il fallait donc réfléchir à la catégorie dans laquelle on voulait et on pouvait boxer, ne pas être gagne-petit en sponsorisant un concours de pétanque narbonnais mais ne pas non plus aller à l’autre bout du monde pour vendre quelques bouteilles supplémentaires ». La stratégie aurait d’ailleurs eu d’autant moins de sens que l’appellation commercialise une partie importante de la production dans les caveaux des domaines grâce à un flux touristique croissant. Il a donc été décidé en accord avec le CIVL (Conseil Interprofessionnel des Vins du Languedoc) d’organiser un mini salon à Paris pour aller à la rencontre des cavistes et sommeliers. Les 18 domaines présents (sur 29 caves particulières et 3 coopératives) étaient particulièrement représentatifs de l’AOP puisqu’ils pèsent environ 70% de la superficie ; les trois opérateurs les plus importants ce jour sur les Champs, Gérard Bertrand, Château le Capitoul et les caves de l’Espérance commercialisant environ la moitié des volumes.

« Nous avons encore beaucoup de progrès à faire pour être présent sur les cartes et les étagères de la capitale, reconnait Christophe Bousquet.  Bien sûr, les grosses pointures comme L’Hospitalet ou La Négly y sont déjà très présents mais il ne faut pas s’arrêter là. Nous avons déjà parcouru un joli chemin pour accéder au rang d’appellation communale en 2015 mais on doit voir plus loin ». L’appellation a donc opté pour « un bel événement à taille humaine, axé sur les professionnels et à une date encore calme avant Millésime Bio et Wine Paris » précise France Villeneuve, responsable du pôle Evénementiels-Communication du CIVL. « On évite aussi des marathons de dégustation comme sur les grands salons (même s’il faut aussi y être), où les visiteurs n’ont pas forcément le temps d’échanger avec les vignerons » insiste le président. 

Rouges d’abord
Il s’agissait donc pour les domaines présents de faire goûter leurs vins mais également d’évoquer les magnifiques paysages du Parc Régional de la Narbonnaise entre le massif de La Clape et la mer. « C’est une appellation qui monte avec une belle image, c’est d’ailleurs ce qui nous a séduit en rachetant le domaine en 2022, explique Christophe Chamouleau du château Catherine de Montgolfier (ex-domaine de La Ramade). Au départ, nous cherchions plutôt en Provence mais ici nous avons pu nous positionner d’emblée sur le haut-de-gamme (le vin le plus accessible est le rosé à 18€). Nous sommes d’ailleurs parmi les 4 ou 5 vins les plus chers de l’AOP, d’où l’intérêt de venir les faire goûter aux cavistes des grandes villes. C’est plus difficile à vendre en local ». Antoine Bonneaud au Château Moyau profite du salon pour vanter « la fraîcheur des vins grâce à l’influence maritime qui les préserve des profils très solaires du Sud. Pour lutter contre le réchauffement climatique, nous pouvons jouer avec les cépages comme le bourboulenc en blanc, le cinsault en rouge et mettre les progrès technologiques comme la maîtrise de l’oxygénation au service de la qualité et de la tradition ».  Quand on parle cépages (grenache, mourvèdre, syrah en cépages principaux en rouge), Romain Ferri du Domaine Ferri-Arnaud a du mal à rester serein : « Il faut reconnaitre que nous sommes davantage connus pour les rouges. Et dans le contexte du réchauffement, on devrait plutôt passer le carignan (cépage accessoire limité actuellement à 20%) en cépage principal en remplacement de la syrah par exemple, peu résistante à la sécheresse avant de se pencher sur des cépages venus d’ailleurs ».  « On vend d’abord du rouge, confirme Laura Ros, viticultrice aux caves de l’Espérance. Mais on parvient de plus en plus à faire goûter nos blancs dans nos deux caveaux et dans les salons ».

©A. Viller

©A. Viller


Mais blancs en croissance
Le blanc, qui représente 20% de la production est en augmentation. On oublie que la réputation de ce terroir s’est faite sur cette couleur grâce au bourboulenc (40% de l’encépagement et doit être à hauteur de 30% minimum dans les assemblages) à associer aux grenache blanc, clairette, marsanne, roussanne, piquepoul, rolle, viognier… « Nous avons un terroir de grands blancs, estime Romain Ferri. Le bourboulenc est la signature de La Clape, d’abord sur un profil minéral qui rappelle les cailloux du massif avant des notes plus chaleureuses dues au soleil qui inonde la région » [300 jours d’ensoleillement par an]. Christophe Chamouleau envisage même d’en faire son cheval de bataille et de passer de 20% à une production de 60% d’ici cinq ans en misant sur le bourboulenc mais aussi sur le grenache blanc et le rolle. En attendant au Flora Danica, si les rouges étaient les plus représentés, certains domaines n’ayant d’ailleurs apporté que cette couleur, les blancs semblent avoir remporté un joli succès auprès des professionnels, en particulier sur les bouchées aux accents nordiques du lunch.

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Le Concours des vins Terre de vins passe la 6ème

Rendez-vous installé depuis 2019, le Concours des vins « Terre de vins » rouvre ses inscriptions. Les propriétés voulant concourir ont jusqu’au 29 mars pour le faire, en remplissant un formulaire sur le site dédié au concours.

Après une 5ème édition réussie l’an passé, avec pratiquement 2 300 échantillons présentés pour un total de 742 cuvées médaillées, dont 444 en Or, le concours, solidement implanté depuis 2019, fait son retour. À la suite de la phase d’inscriptions, les échantillons seront dégustés, à l’aveugle, le 30 avril prochain, par un large jury de professionnels qui aura la lourde tâche de désigner les vins médaillés, en Or et en Argent. Ces cuvées seront mises en avant dans un cahier spécial à l’intérieur du magazine « Terre de vins », tout comme les « superchampions », élus par la rédaction de « Terre de vins » à l’issu d’une nouvelle dégustation regroupant uniquement les bouteilles ornées d’une médaille d’Or. Ces vins coups de cœur de la rédaction bénéficieront également d’une mise en avant sur terredevins.com ainsi que sur les réseaux sociaux de « Terre de vins ».

Une opportunité unique
Le Concours des vins est donc une formidable opportunité pour les domaines viticoles d’offrir à leurs cuvées une visibilité et une reconnaissance d’envergure auprès des professionnels de la filière, mais aussi auprès des consommateurs, le tout à travers une épreuve mettant tous les vins sur un pied d’égalité. En effet, la dégustation à l’aveugle et elle seule sera juge de paix pour attribuer les macarons sur les bouteilles. Alors pour participer n’attendez plus, rendez-vous sur concours.terredevins.com avant le 29 mars prochain. 

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Bruno Le Maire en Champagne au chevet des vignerons

Est-ce Catherine Vautrin, l’ancienne présidente du Grand Reims, tout juste nommée ministre du travail, qui a soufflé l’idée de cette visite champenoise à Bruno Le Maire, le ministre de l’économie ? Toujours est-il que celui-ci s’est rendu à la cérémonie de la Saint-Vincent à Avize et y a apporté quelques messages forts.

Bruno Le Maire a été bien « avisé » de se rendre samedi à la Saint Vincent en Champagne pour y participer à une table ronde avec les vignerons à l’Hôtel Les Avisés d’Anselme Selosse, car les professionnels du vin se sentent ces derniers temps quelque peu délaissés. Alors que la campagne médiatique du « Dry January » bat son plein et que les volumes vendus en 2023 sont en recul, il aurait déclaré selon France bleu « préférer fêter le champagne français », rappelant même selon le blog de Sophie Claeys que dans la cuisine de sa grand-mère se trouvait affiché un dicton « le vin fait chanter, l’eau fait pleurer ». Dans un entretien accordé à l’Union recueilli par notre confrère Thomas Crouzet, il a aussi affirmé boire du vin douze mois sur douze et travailler à la simplification du système des droits d’accise touchant les exportations de vin en Europe afin de proposer à l’avenir un guichet unique, au lieu de devoir se tourner à chaque fois vers l’administration européenne de l’Etat membre avec des règlementations spécifiques. Au menu enfin des échanges avec les vignerons, la facilitation de la transmission des exploitations viticoles et le logement des vendangeurs, un autre grand sujet en Champagne où les normes imposées aboutissent parfois à l’abandon des anciens dortoirs et de la prise en charge de ce service par les vignerons. On voit ainsi comment une règlementation qui visait à veiller au confort des saisonniers contribue au contraire à le détériorer. Une situation ubuesque !

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Que vaut vraiment une propriété viticole?

Dans un contexte français où le prix des grands crus classés à Bordeaux ou des vignobles prestigieux de Bourgogne et de Provence ne cesse de progresser, et celui d’appellations plus chahutées de se déprécier, il est souvent difficile, pour acheteurs comme pour vendeurs, d’établir le bon prix. La MFR de Vayres (33), connue pour proposer des formations en alternance de la seconde au bac +3, prend l’initiative de lancer un cycle de formations on ne peut plus d’actualité, dès ce mois de février, intitulé « Comment évaluer le prix d’une propriété viticole? » Éclairages de Joël Schinazi, directeur de la MFR de Vayres et de Claude Mansart, directeur de France Luxe Business School.

Claude Mansatd et Joël Schinazi

Joël Schinazi, votre nouvelle formation résonne particulièrement dans un contexte difficile pour Bordeaux où beaucoup de vignerons s’interrogent sur leur avenir. Pourquoi cette formation?
Cette initiative est venue de deux choses : la rencontre avec Monsieur Christian Prat dit Hauret, qui intervient dans notre établissement, en gestion, dans nos différentes classes, et la multitude de rencontres avec des viticulteurs de la Gironde. Le contexte actuel, connu de tout le monde, entraîne certains propriétaires à se poser des questions sur l’avenir de leur propriété. Dois-je la vendre, préparer ma succession, arracher, louer ? La plupart des intéressés ne sont pas informés correctement. Avec Christian Prat dit Hauret, spécialiste en gestion de propriétés, et Claude Mansart, ainsi que Bertrand Blancheton, nous sommes arrivés à l’évidence de l’utilité de cette formation. Utilité dans le timing, dans le contenu, dans les problématiques et dans les solutions qui seront abordées.

Claude Mansart, vous dirigez France Luxe Business School et allez au travers de votre établissement, transmettre une multitude de savoirs. Quels sont les grands principes à maîtriser pour un vigneron vendeur et un néo investisseur acheteur? 
De nombreux viticulteurs se posent la question de vendre leur propriété mais il existe toujours des acheteurs investisseurs intéressés par le vignoble bordelais ! Ceci étant dit, du côté de l’investisseur, il doit bien analyser ses motivations d’achat, effectuer un diagnostic complet de la propriété, utiliser plusieurs méthodes d’évaluation financière, analyser la soutenabilité du financement. Ces différents points seront, largement, abordés durant la formation.

Du côté du vigneron vendeur, il ne doit pas céder à la panique. Sa propriété conserve assurément une valeur patrimoniale et stratégique importante. Il doit justement prendre le temps de croiser les différentes méthodes de valorisation pour en proposer la « fair-value » à l’instant t.

Joël Schinazi, vos formations s’adressent habituellement aux jeunes. Il est à penser que là, ce sont des vignerons ou des professionnels de la filière qui vont venir chercher de la connaissance. Nouvelle stratégie pour le MFR de Vayres?
Cela fait maintenant plus de 15 ans que la MFR a un public mixte en âge et en origine dans nos classes de BTSA Viticulture-œnologie, BTSA Technico-commercial vins bières et spiritueux ainsi que les licences commerce international et responsable qualité accueil des apprenants de 18 à plus de 50 ans. Plus de 25% de nos effectifs sont des réorientations scolaires après un parcours universitaire ou réorientations professionnelles pour des reprises d’exploitation ou autres.

Mais nous avons aussi décidé depuis quelques années d’augmenter le nombre de formations professionnelles courtes utiles pour les filières viticoles et commerciales. Bien sûr, nous réalisons les différents « certi-phytos » et autres formations nécessaires, mais il nous semblait utile de proposer des formations atypiques et spécialisées sur des thèmes peut ou pas proposés en Nouvelle-Aquitaine, voire en France.

Claude Mansart, en quoi les critères d’estimation d’une propriété évoluent-ils et nécessitent-ils de se remettre toujours à niveau?
Évaluer une propriété est complexe et acheter ou vendre sont des décisions importantes ayant de fortes incidences sur l’avenir des acheteurs et des vendeurs.

La valeur stratégique d’une propriété peut dépendre de facteurs changeants comme par exemple la capacité d’un acheteur potentiel à ouvrir un nouveau marché ou encore sa capacité à mieux exploiter des synergies comme l’œnotourisme, par exemple, qu’il pourrait mieux développer sur la propriété.

Joël Schinazi, d’autres projets de diversification comme celui-ci sont-ils à prévoir?
Oui, en tant qu’établissement scolaire reconnu par les filières viticole et commerciale et dont le conseil d’administration est composé de beaucoup de parents qui sont des professionnels, nous avons la chance d’avoir une expertise assez fine des besoins et, par conséquent, de travailler sur la proposition de formation en adéquation avec les réalités professionnelles. C’est le cas pour cette formation sur l’évaluation des propriétés viticoles, mais nous allons très vite proposer des formations sur l’œnotourisme du luxe, la gestion de conflit dans le management des exploitations …

Le partenariat avec France Luxe Business School facilite le développement de ce type de formations sur le territoire et le carnet d’adresses de plus de 1200 maîtres de stage et d’apprentissage de la MFR devrait permettre de continuer à proposer des thèmes innovants. Le travail d’ingénierie est fait en liaison avec Vivea et Ocapiat, qui sont des organismes finançant tout ou partie de ces formations.

La prochaine formation aura pour thème le luxe. Cette formation de 7 heures permettra d’accompagner les propriétaires et les personnels dans la mise en œuvre des prestations haut de gamme afin de créer une relation client unique et très qualitative avec le client. La formation vise à ancrer une culture de la haute qualité de l’hospitalité au sein de la propriété tournée vers la recherche d’une expérience inoubliable pour le client, fondée sur les notions d’excellence et d’émotions. Cette formation sera réalisée par Bertrand Blancheton, doyen de l’université d’économie de Bordeaux et spécialiste du luxe.

Claude Mansart, en quoi le besoin d’échange sur ce thème est-il plus nécessaire à Bordeaux qu’ailleurs?
Comme cela a été évoqué précédemment, il y a un contexte dans le bordelais. Mais c’est un sujet qui peut intéresser tout le vignoble du pays. La méthodologie décrite dans la formation est universelle à tout le vignoble français (sauf une partie du champagne, en raison des liens particuliers qui unissent les grandes maisons et les viticulteurs). 

D’ailleurs FLBS a pour projet de proposer la formation « Comment évaluer le prix d’une propriété viticole? »  à distance, et sur d’autres thèmes connexes, qui soient ainsi accessibles à tous les propriétaires et investisseurs français.

Ces formations sont dispensées les 8, 9 et 12 février. Plus d’informations auprès de  a.jarry@mfr-vayres.fr

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