Foire aux Seconds Vins : rendez-vous demain !

La Foire aux Seconds Vins fait son grand retour demain ! Une cinquantaine de propriétés bordelaises donnent rendez-vous au grand public ce samedi 16 octobre au Hangar 14, sur les quais de Bordeaux, pour faire déguster leur second vin. Les visiteurs pourront aussi repartir avec des bouteilles de leurs vins coups de cœur.

Ce week-end, la Foire aux Seconds Vins est de retour pour une 6ème édition ! “Terre de vins” et Cash Vin s’associent pour cette nouvelle édition qui se tient ce samedi 16 octobre au Hangar 14 à Bordeaux.
52 grands châteaux bordelais sont présents pour faire déguster leur second vin au grand public. L’occasion également de profiter de tarifs avantageux pour l’achat de ces cuvées grâce à l’offre suivante : pour l’achat de 5 bouteilles identiques, la 6ème est offerte.

L’entrée à 10€, remboursée dès l’achat d’une caisse de 6 bouteilles, permet à chacun de venir apprécier ces grands crus.

Foire aux Seconds Vins 2021
Le samedi 16 octobre de 10h à 18h30
Hangar 14 – 115, quai des Chartrons, 33000 Bordeaux

LISTE DES EXPOSANTS :

Vins de Graves & Pessac-Léognan

GRAVES
CHÂTEAU DE LA BRÈDE – Graves
CHÂTEAU DE CHANTEGRIVE – Graves

PESSAC-LÉOGNAN
CHÂTEAU LUCHEY-HALDE – Pessac-Léognan
CHÂTEAU CARBONNIEUX – Pessac-Léognan – Cru Classé de Graves
CHÂTEAU COUHINS – Pessac-Léognan – Cru Classé de Graves
CHÂTEAU DE FRANCE – Pessac-Léognan
CHÂTEAU LÉOGNAN – Pessac-Léognan
CHÂTEAU BROWN – Pessac-Léognan
CHÂTEAU OLIVIER – Pessac-Léognan – Cru Classé de Graves
CHÂTEAU LATOUR-MARTILLAC – Pessac-Léognan – Cru Classé de Graves
CHÂTEAU SEGUIN – Pessac-Léognan
CHÂTEAU SMITH HAUT LAFITTE – Pessac-Léognan – Cru Classé de Graves

Vins du Médoc

HAUT-MÉDOC
CHÂTEAU CANTEMERLE – Haut-Médoc – Grand Cru Classé en 1855
CHÂTEAU SOCIANDO-MALLET – Haut-Médoc

MARGAUX

CHÂTEAU DAUZAC – Margaux – Grand Cru Classé en 1855
CHÂTEAU D’ISSAN – Margaux – Grand Cru Classé en 1855
CHÂTEAU LASCOMBES – Margaux – Grand Cru Classé en 1855
CHÂTEAU MARQUIS DE TERME – Margaux – Grand Cru Classé en 1855
CHÂTEAU RAUZAN-SÉGLA – Margaux – Grand Cru Classé en 1855

MOULIS EN MÉDOC

CHÂTEAU MAUVESIN BARTON – Moulis en Médoc

PAUILLAC

CHÂTEAU BATAILLEY – Pauillac – Grand Cru Classé en 1855
CHÂTEAU GRAND-PUY DUCASSE – Pauillac – Grand Cru Classé en 1855
CHÂTEAU HAUT-BAGES LIBÉRAL – Pauillac – Grand Cru Classé en 1855
CHÂTEAU LYNCH-MOUSSAS – Pauillac – Grand Cru Classé en 1855
CHÂTEAU PICHON BARON – Pauillac – Grand Cru Classé en 1855
CHÂTEAU PICHON LONGUEVILLE COMTESSE DE LALANDE – Pauillac – Grand Cru Classé en 1855
CHÂTEAU PÉDESCLAUX – Pauillac – Grand Cru Classé en 1855

SAINT-ESTÈPHE

CHÂTEAU LILIAN LADOUYS – Saint-Estèphe – Cru Bourgeois Exceptionnel
CHÂTEAU PHÉLAN SÉGUR – Saint-Estèphe

SAINT-JULIEN
CHÂTEAU BEYCHEVELLE – Saint-Julien – Grand Cru Classé en 1855
CHÂTEAU LAGRANGE – Saint-Julien – Grand Cru Classé en 1855

Vins de la Rive Droite

FRONSAC
CHÂTEAU DE LA DAUPHINE – Fronsac

POMEROL
CHÂTEAU BEAUREGARD – Pomerol
CHÂTEAU PETIT-VILLAGE – Pomerol

LALANDE DE POMEROL
CHÂTEAU GRAND ORMEAU – Lalande de Pomerol

SAINT-ÉMILION GRAND CRU
CHÂTEAU CANON – Saint-Émilion Grand Cru – Grand Cru Classé
CHÂTEAU CHAUVIN – Saint-Émilion Grand Cru – Grand Cru Classé
CHÂTEAU DASSAULT – Saint-Émilion Grand Cru – Grand Cru Classé
CHÂTEAU DE FERRAND – Saint-Émilion Grand Cru – Grand Cru Classé
CHATEAU DE PRESSAC – Saint-Émilion Grand Cru – Grand Cru Classé
CHÂTEAU FAUGÈRES – Saint-Émilion Grand Cru – Grand Cru Classé
CHÂTEAU GRAND CORBIN – Saint-Émilion Grand Cru – Grand Cru Classé
CHÂTEAU GRAND CORBIN DESPAGNE – Saint-Émilion Grand Cru – Grand Cru Classé
CHÂTEAU JEAN FAURE – Saint-Émilion Grand Cru – Grand Cru Classé
CHÂTEAU LA DOMINIQUE – Saint-Émilion Grand Cru – Grand Cru Classé
CHÂTEAU LA GAFFELIÈRE – Saint-Émilion Grand Cru – Grand Cru Classé
CHÂTEAU SOUTARD – Saint-Émilion Grand Cru – Grand Cru Classé
CHÂTEAU TROTTE VIEILLE – Saint-Émilion Grand Cru – Grand Cru Classé
CHÂTEAU VILLEMAURINE – Saint-Émilion Grand Cru – Grand Cru Classé

SAUTERNES

CHÂTEAU D’ARCHE – Sauternes – Grand Cru Classé en 1855
CHÂTEAU LA TOUR BLANCHE – Sauternes
CHÂTEAU SUDUIRAUT – Sauternes – Grand Cru Classé en 1855

Billetterie Weezevent

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À Dijon, la renaissance du vignoble se concrétise

ville-de-dijon

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L’intérêt croissant de quelques vignerons bourguignons, combinée à une politique publique favorable à la réintroduction de la vigne, commencent à réveiller un vignoble endormi depuis la crise phylloxérique.


Côte de Beaune, Côte de Nuits et… Côte de Dijon ? Ce n’est qu’un projet pour l’heure, mais qui n’a rien de farfelu. « La vigne a occupé jusqu’à 1600 hectares, dans et autour de la ville», rappelle Benoît Bordat, conseiller de Dijon Métropole délégué à l’agriculture péri-urbaine et à la renaissance du vignoble. « Certains des vins étaient particulièrement réputés. » Parfois plus que ceux de Beaune. Mais, comme ailleurs, le phylloxéra a eu raison de la viticulture locale. Et l’urbanisation a progressé.

Bientôt une demande à l’Inao

Jusqu’à peu. « Depuis 2013, nous travaillons au retour des vignes sur notre territoire. Nous avons identifié autour de Dijon 300 hectares classés en appellation Bourgogne, et potentiellement plantables», relève Benoît Bordat. En 2021, « près de 50 hectares sont plantés et exploités, à Dijon, Plombières, Talant ou Daix. La plupart des terrains nous appartiennent, car nous avons effectué des opérations de rachat foncier. Sans ce choix, ces terres seraient peut-être de nouveaux quartiers de Dijon aujourd’hui. » Et un nouveau pallier est en passe d’être franchi. «Nous souhaitons voir la reconnaissance d’une partie de ce vignoble en appellation Bourgogne Côte de Dijon. Nous avons effectué des recherches, notamment sur les sols, et notre dossier est très avancé. Une demande sera déposée en fin d’année auprès de l’Inao [Institut national de l’origine et de la qualité, ndlr] », annonce l’élu.

« Des terroirs frais »

Vaisseau amiral de ce vignoble-projet : le domaine de la Cras, 8 hectares à Plombières-lès-Dijon. Le vigneron Marc Soyard s’occupe de cet ovni viticole pour le compte de Dijon Métropole, où il produit pinot noir et chardonnay. Installé depuis 2014, il a vite saisi l’intérêt du lieu. « C’est un terroir très frais, intéressant dans un contexte de changement climatique. Nous sommes plus au nord et plus en altitude que le reste de la Bourgogne. J’ai souvent de belles acidités, avec des maturités proches des savagnins du Jura », se réjouit le vigneron.

Un crémant de Dijon

Ils sont, comme lui, une petite vingtaine à exploiter des vignes aux alentours de la capitale des ducs. La plupart viennent du reste de la Bourgogne : Nuits, Gevrey, ou encore Rully, en Côte chalonnaise. C’est le cas de Philippe Chautard, propriétaire de la maison Louis Picamelot, réputée pour ses crémants de gastronomie. En 2012, l’élaborateur a un coup de cœur pour une parcelle de Talant, en banlieue ouest. « J’ai rencontré le maire de la commune par hasard, et il m’a montré le lieu. Quand j’ai vu l’exposition, la pente, je me suis dit que ça ressemblaient aux plus beaux terroirs bourguignons, et j’ai eu un déclic. C’était instinctif, j’ai du mal à l’expliquer aujourd’hui. » Philippe Chautard acquière la parcelle, la plante en 2016, et effectue sa première récolte en 2018. Résultat : une cuvée de crémant parcellaire « En Espoutière » est commercialisée depuis l’été 2021. « Le résultat m’impressionne. En 40 ans de métier, je n’ai jamais retrouvé autant d’intensité dans un vin provenant d’une vigne aussi jeune. Je ne suis pas objectif, forcement, mais je crois beaucoup en ce lieu ». Et il n’est pas le seul. Les 450 caisses numérotées de la cuvée partent vite, depuis la vente de la première d’entre-elles à un certain Aubert de Villaine, copropriétaire de la Romanée-Conti.

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Costières de Nîmes : cap sur le développement durable

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La nouvelle équipe dirigeante, avec Bernard Angelras (président) et Aurélie Pujol (directrice du syndicat), a effectué sa rentrée en abordant tous les thèmes qui font son actualité.

La page des vendanges tournée, la nouvelle équipe à la tête des Costières de Nîmes a décidé d’entrer dans l’arène médiatique afin d’évoquer l’actualité de l’appellation. Et pour Bernard Angelras qui revient à la présidence et Aurélie Pujol directrice du syndicat depuis le 1er septembre trois axes essentiels ont été soulignés : « comprendre les besoins, imaginer des solutions et convaincre de leur bien-fondé ».

Mais avant d’évoquer le futur, quelques chiffres ont permis d’établir un point de situation à l’instant T. Globalement d’abord avec pour l’exercice 2020-2021, une baisse de la production de 14% et des stocks de 27% alors que les sorties de chais connaissaient un léger rebond (+4%). « La campagne de distillation à hauteur de 65.000 hl sur les deux années précédentes a permis d’assainir la situation. Côté export, les marchés britanniques et chinois ont connu un ralentissement des achats mais une reprise s’est dessinée ces derniers mois, notamment aux USA avec la fin des taxes Trump et un prix moyen de 14,99 $ la bouteille. Enfin, si les ventes ont souffert sur les marchés moins valorisés de la grande distribution une évolution positive s’est dessinée sur d’autres plus intéressants… »

Concernant la récolte 2021, la gelée d’avril a eu des conséquences sur les volumes. « En revanche l’état sanitaire était bon et va assurer la qualité des produits. Ce millésime sera favorable aux blancs grâce à de très beaux équilibres alors que les rouges offriront élégance et finesse avec des degrés en baisse », résumait Michel Gassier du château de Nages.

Protéger l’environnement et les terroirs

Des orientations évoquées pour le futur on peut retenir deux grandes lignes. Portée par Bernard Angelras, l’une s’est fixée pour objectif de contribuer à l’atténuation du changement climatique. « Nous souhaitons transposer à l’échelle des Costières les conclusions du rapport remis au ministre de l’Agriculture fin août. Nos vignerons peuvent apporter leur contribution dans le cadre d’abord de l’adaptation à l’évolution du climat par nos pratiques et nos conditions de production. Cela pourrait se traduire par l’intégration au cahier des charges de l’appellation de nouveaux cépages. Nous sommes déjà dans une phase d’expérimentation avec, par exemple, pour les blancs le croisement avec des cépages grecs. Les méthodes culturales peuvent atténuer ce dérèglement avec l’enherbement de nos terres de façon raisonnée et, grâce à nos vignes elles-mêmes, nous pouvons stocker du carbone dans nos sols. Des pratiques auxquelles nos vignerons sont sensibilisés depuis plusieurs années. »

Aurélie Pujol veut, pour sa part, faire de la protection des terroirs son cheval de bataille. « Les protéger, c’est les défendre afin de ne pas perdre notre potentiel de production et ses paysages qui sont porteurs d’image pour l’appellation ! Chaque hectare perdu l’est définitivement. Le territoire des Costières subit une forte pression foncière, il y a donc de vrais enjeux et c’est pour cela que cette mission de protection est essentielle. »

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