Décès de Fabienne Joly, une grande perte pour la Provence 

Elle était toujours joviale, souriante avec du dynamisme à revendre. Fabienne Joly, la présidente de la Chambre d’Agriculture du Var, s’est éteinte à 51 ans des suites d’un cancer. 

La vigneronne du Clos La Neuve va laisser un grand vide. Elle était de tous les fronts et tout particulièrement pour défendre les Côtes-de-Provence dont elle était productrice en Sainte-Victoire. Le Clos La Neuve à Pourrières et ses 250 ha avaient été achetés par son arrière grand-père Désiré Henry en 1936. Elle avait présidé le Centre du Rosé de 2015 à 2018 avant de passer la main à Bernard Angelras. « Elle a œuvré sans relâche pour la recherche et l’innovation et pour placer le vignoble provençal au plus haut » pouvait-on lire sur la page du Centre. Syndicaliste aux côtés des jeunes agriculteurs et auprès de la FDSEA, puis conseillère régionale, membre notamment de la commission « agriculture, ruralité, élevage et forêt », elle avait pris la présidence de la Chambre d’Agriculture en 2019 jurant de se battre pour la préservation du foncier et l’irrigation. Elle était d’ailleurs devenue également présidente de la Société du Canal de Provence depuis 2021. Engagée et battante, passionnée et épicurienne, elle était particulièrement fédératrice. Elle avait été nommée en 2020 au grade de chevalier de la Légion d’honneur. 

Eric Pastorino, président du Conseil Interprofessionnel des Vins de Provence a rendu hommage à « cette alliée indéfectible de la viticulture provençale. Nous lui devons beaucoup. Le vignoble perd une partenaire et surtout une amie ». Sylvain Audemard vice-président de la Chambre d’Agriculture et Sébastien Perrin, le secrétaire général, ont salué aussi cette femme d’actions, femme de cœur et femme leader : « Nous perdons un être ordinaire doté de pouvoirs extraordinaires ». Les Eléonores de Provence ont salué « une grande Dame du vin, une ambassadrice et un modèle, par son engagement pour défendre la Provence, son courage, sa joie de vivre ». 

20 ans centre du rosé : Fabienne Joly aux côtés d’Eric Pastorino et Bernard Angelras ©F. Hermine

Ses obsèques auront lieu mercredi 20 décembre en la basilique de Saint-Maximin la Sainte-Baume à 10h avant qu’elle soit inhumée au cimetière de Peynier. Toutes nos condoléances à sa famille, son mari et ses deux fils Jullian et Killian. Une cagnotte a été ouverte sur leetchi.com pour soutenir la lutte contre le cancer et honorer sa mémoire.

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Lionel Gosseaume élu à la présidence de l’appellation Touraine

Lionel Gosseaume, le vigneron de Choussy (Loir & Cher), qui était depuis trois ans président l’InterLoire, l’interprofession des vins du Val de Loire, n’est pas prêt de se reposer. A peine a-t-il quitté cette présidence qu’il prend celle de l’appellation Touraine. 

Le mercredi 13 décembre, les nouveaux membres du Conseil d’administration de l’AOC Touraine ont élu pour président Lionel Gosseaume, l’ancien président de l’interprofession du Val de Loire. Le vigneron de 54 ans installé à Choussy, dans la partie sud du Loir & Cher, succède à Thierry Michaud qui a assuré la présidence de l’appellation pendant six ans. Emilie Mérieau, vigneronne à Montrichard dans la vallée du Cher devient, quant à elle, vice-présidente.

Même si ses racines sont bien vigneronnes et tourangelles, Lionel Gosseaume a eu plusieurs vies avant de prendre la tête d’un vignoble. Formé comme ingénieur agricole, il a commencé sa carrière dans différentes structures, le distributeur Baron Philippe de Rothschild, la Chambre d’agriculture du Maine-et-Loire, le Centre national des Jeunes Agriculteurs à Paris et la FNSEA, Fédération nationale des syndicats des exploitants agricoles.  C’est seulement en 20017 qu’il a acquis un domaine sur sa commune natale de Choussy. 

Notoriété et formation au programme 
« Nous nous inscrirons dans la continuité de l’équipe précédente. Sans préjuger de nos travaux de début d’année 2024, il est raisonnable de penser que la communication visant à accroitre la notoriété et l’image de nos vins, le pilotage économique et la formation des femmes et des hommes de notre appellation seront au cœur de nos réflexions » a déclaré Lionel Gosseaume qui se trouve à la tête d’une des plus importantes appellations du Val de Loire. Elle couvre environ 5 000 hectares de part et d’autre du Cher et de la Loire, dans les départements de l’Indre & Loire (37) et du Loir & Cher (41). L’AOC Touraine comprend 5 dénominations géographiques : AOC Touraine-Amboise, AOC Touraine-Chenonceaux, AOC Touraine-Mesland, AOC Touraine Azay-le-Rideau, et AOC Touraine-Oisly. L’AOC Touraine a été reconnue par décret dès 1939.

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Jaillance propose du vin pétillant à la pression !

Jaillance part à la conquête des bars où elle entend rivaliser avec la bière auprès des jeunes en proposant des vins pétillants du Diois à la pression. Le nom de cette innovation qui s’apprête à révolutionner le monde des sparklings ? « Bulles De Break ».

Vous connaissez la Clairette de Die ? C’est sans doute l’un des effervescents les plus anciens au monde. Pline vantait dans l’Antiquité le vin des Voconces, ancêtres des Diois et notamment l’aigleucos, dont on coupait la première fermentation en plongeant les jarres dans l’eau froide des rivières jusqu’au printemps. « Aujourd’hui, la Clairette de Die est l’un des très rares vins effervescents naturels, puisque contrairement à la méthode traditionnelle pratiquée pour les crémants ou les champagnes, nous n’ajoutons pas au tirage de levure et de sucre. Nous interrompons la fermentation par le froid lorsque le vin est encore en cuve, puis nous tirons en bouteille où elle se poursuit en se nourrissant du sucre résiduel » explique Guillaume de Laforcade, le directeur général du groupe Jaillance, la coopérative qui règne sur 1200 des 1500 hectares que compte l’appellation.

La Clairette de Die a ainsi tout pour plaire aux jeunes consommateurs et correspond à toutes les nouvelles tendances, puisqu’outre son process très naturel d’élaboration, son degré est modéré (8°), son prix est accessible (7 euros), sans parler du goût pour la bulle de plus en plus marqué chez les amateurs de vins. Pour autant, elle a encore parfois auprès des jeunes une image un peu désuète. On la circonscrit volontiers au dessert, à des moments isolés comme la galette des rois, ce qui rétrécit son champ d’expression. « Nous voulons casser les codes. Je souhaite que Jaillance puisse être sollicité sur l’instant de prédilection de la consommation, qui est aujourd’hui l’instant apéritif. » D’où la nouvelle gamme « Jay Up », conçue pour s’adapter aux cocktails et dédiée aux circuits spécialisés, avec une version brut à venir. Et d’où aussi une nouveauté incroyable : un vin pétillant du Diois vendu à la pression (sans l’appellation Clairette de Die bien entendu). « C’est exactement le même jus au départ qu’une Clairette de Die, on bloque aussi la fermentation par le froid. Simplement, pour une raison de conformité, on n’a pas le droit de se mettre à plus de 3 bars de pression dans les fûts, on est donc à 2,8, ce qui nous fait passer de la catégorie vin effervescent à celle de vin pétillant. » 

Qu’en est-il du point de vue gustatif ? « La différence avec une Clairette de Die est difficile à déceler. On a un col de mousse un peu supérieur, mais surtout, et c’est souvent le cas lorsque l’on boit de la bière à la pression, on a une sensation de fraîcheur amplifiée. » Le faible degré d’un vin type Clairette de Die comme le prix sont très adaptés à ce format. « On n’a pas de saturation, cela facilite le renouvellement de la consommation, avec modération bien-sûr. On fait des écocups de 15 cl, l’idée n’est pas de servir des 50. Ce qui m’a plu dans ce projet, c’est qu’en interne il a beaucoup fédéré nos adhérents qui sont très fiers de voir leurs vins dans des bars un peu tendance, comme la Minute Blonde, et le fruit de leur savoir-faire prendre un nouveau visage. » Il est vrai que le parcours de Guillaume de Laforcarde, ancien directeur commercial de la brasserie Castelain, le prédisposait à conduire cette innovation !

Bulles de Break est disponible à la Minute Blonde à Saint-Jean de Thouars (79) et au Café des Trois Clochers à Chatillons-en-Diois.

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La Clape s’invite à Paris

Destinés aux professionnels, en Free tasting et au cours d’un déjeuner sur les Champs-Elysées au cœur du restaurant scandinave Flora Danica le 22 janvier prochain, les vins de la Clape jouissent d’une histoire et d’une renommée rares dans le paysage viticole français, l’occasion pour Terre de Vins de vous présenter l’appellation.

On le savait, le Languedoc est la région viticole la plus ancienne de France et Narbonne en est la porte étendard. Fondée par les grecs vers -600 puis agrandie en grand centre gallo-romain au IIème siècle Av-JC, la Narbonnaise démarre son aventure viticole sous l’Empire Romain. La Clape, massif protégé et terroir de l’actuelle AOC, n’était alors qu’une île à proximité de Narbonne. Grande capitale économique du XIIème au XVIème siècle, la ville a longtemps était un carrefour commercial où le vin circulait en abondance. De son port puis, plus tard, sur le Canal du Midi, le breuvage d’Héraclès de la Clape a toujours transité pour partir loin de ses terres natales.

Ce n’est que bien plus tard, après la plus grande crise viticole que la France ait connue, que les vins de La Clape ont repris en notoriété avec dès 1945, la création d’un syndicat des producteurs et en 2015, la reconnaissance en appellation d’origine contrôlée communale par l’INAO.

Un grand terroir
“Tas de cailloux”, voici la traduction occitane de La Clape, un nom qui rappelle directement le terroir de l’ancienne île. Ancienne car autrefois entourée par les eaux, La Clape s’est depuis rattachée au continent. L’évolution du climat, et surtout les inondations annuelles de l’Aude ont charrié de nombreux alluvions pyrénéens qui ont progressivement comblé une mer peu profonde.  Après être rattachée intégralement au continent dès le XIVe siècle, ses forêts sont alors largement déboisées, accentuant son érosion. Un « tas de cailloux » composée aujourd’hui d’une diversité de sols uniques et variés tels que la terre rouge au fer oxydé, des marnes grises ou jaunes et des grès rouges ou verts.

La Clape est marquée par de multiples vallons marneux très sinueux et limités par des versants aux pentes fortes et des falaises abruptes face à la grande bleue. Par son environnement et sa faune et flore exceptionnelle, le site est classé par le Conservatoire du littoral en 1973 et répertorié en zone Natura 2000 pour l’habitat et les oiseaux.  Les vents, les embruns et la garrigue se retrouvent alors dans les vins. Les rouges, à base de grenache, de mourvèdre et de syrah, sont les vins majoritaires dans l’appellation. Amples et bien équilibrés, ils se caractérisent par un nez riche et complexe, aux arômes d’épices et de garrigues. Puis dans les blancs, marqués par des notes marines et iodées, souvent élaborés à base de bourboulenc, cépage également connu sous le nom de malvoisie. Des arômes floraux, tout en finesse et élégance, où l’on distingue parfois une note fraîche d’anis.

Des vins que vous aurez l’occasion de déguster au cours d’un free-tasting parisien suivi d’un déjeuner qui aura lieu le 22 janvier 2024 prochain à Flora Danica. Les places sont limitées ! Inscrivez-vous vite à l’adresse marketing@terredevins.com ou en cliquant ici.

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Des cadeaux responsables et vertueux

Pour les amateurs de vins et de spiritueux qui sont également attachés à la protection de l’environnement, à la biodiversité et au développement durable, nous avons fait une petite sélection des cadeaux de Noël du moment les plus éco-responsables.

Le nouveau Château de Buzet dans son carton à chapeau
La coopérative du Lot & Garonne, Nous Les Vignerons de Buzet propose cette année à son réseau cavistes de nombreux coffrets « seconde vie » transformables en objets utiles du quotidien : un cadre en bouchons, un plateau de service, un porte-bagages vélo, un panier apéro, une planche à découper, un coffret tiroir…et une boîte à chapeau ou à rangement contenant trois bouteilles du nouveau Château de Buzet dont la coopérative a fait l’acquisition en 2018. Le coffret en carton kraft et au faible taux d’encrage est certifié FSC et produit en Gironde. Le château de Buzet autrefois propriété d’Alfred de Noailles et exploitation viticole modèle au XIXe siècle est l’un des rares à porter le nom de son appellation.
49 € le coffret Château de Buzet www.nouslesvigneronsdebuzet.fr

Le champagne Intemporelle de Mailly Grand Cru dans son coffret en cellulose
A l’occasion du lancement de la cuvée L’Intemporelle millésime 2017, Mailly Grand Cru a choisi d’abandonner le plastique et a réinventé son coffret avec la première cale en pulpe de cellulose thermoformée, une fibre entièrement naturelle qui épouse la bouteille pour un coffret plus léger et plus durable, totalement recyclable. Ce matériau original est une technologie utilisée jusqu’ici sur des petits contenants en parfumerie et cosmétiques. Il habillera L’Intemporelle, assemblage de pinots noirs et de chardonnays de première presse vieillis plus de cinq ans sur lattes, mais également les cuvées millésimées et Les Echansons. 79 € www.champagne-mailly.com

Le champagne Essentiel Extra-Brut de Piper-Heidsieck et son coffret bois amplificateur de son
Le champagne Piper-Heisieck a sorti un coffret bois exclusif pour présenter sa cuvée Essentiel Extra-Brut (un chardonnay, pinot noir et pinot meunier de 36 mois d’élevage). Il a une double fonction puisqu’il sert également d’amplificateur de son. L’étui en bois de la bouteille sert d’enceinte quand vous placez votre smartphone dans l’encoche, une fois le flacon sorti pour une table de fêtes ou un pique-nique. Un bel objet au design minimaliste en chêne issu de forêts françaises et façonné par La Tournerie du Plat d’Or, entreprise artisanale bretonne. Il correspond à l’engagement de l’entreprise, la première certifiée B-Corp en Champagne. 49,90 € piper-heidsieck.com

Perrier-Jouët Belle-Epoque et son enveloppe Cocoon éco-conçue
Perrier-Jouët a doté ses cuvées millésimées Belle Epoque d’un nouveau coffret éco-conçu conciliant l’esthétique et une approche plus durable. Outre son poids de seulement 49 g., ce nouvel étui baptisé Cocoon est fabriqué à partir de pulpe de papier provenant de forêts certifiées FSC et de sarments de vigne dans un souci de recyclabilité et de circularité. Il habille les millésimes 2014 en blanc et 2013 en rosé. 189 – 394 €   perrier-jouet.com 

La cuvée des 190 ans de l’armagnac Castarède dans sa bouteille en fibre de lin
La marque d’armagnac Castarède a choisi de fêter les 190 ans de la Maison en rajeunissant son packaging. Cette cuvée d’armagnac 100% baco de la récolte 2020 vieilli trois ans en fûts de chêne bénéficie d’une bouteille Green Gen® élaborée en fibres de lin tressées made in France issues de l’agriculture bio et écoresponsable et en résine végétale bio-sourcée . Elle ne pèse que 85 g au lieu des 700 habituels dans les spiritueux. Elle est aisément recyclable en gourde à eau à emporter en balade.
41 € – armagnac-castarède.fr 

Le Port Charlotte d’Islay à partir d’orge locale et sans étui
Bruichladdich est la seule distillerie à faire vieillir et embouteiller ses whiskies sur l’île d’Islay mais également à y avoir réintroduit la culture de l’orge et construit une malterie pour la tourber sur place. Elle élabore le whisky éponyme, non tourbé, les Port Charlotte très tourbés, Octomore, parmi les plus tourbés au monde et le gin The Botanist à partir de 22 botaniques de l’île. C’est la première distillerie de whisky en Europe à obtenir le label B-Corp. Depuis 2020, la distillerie tourne à l’énergie renouvelable, principalement marémotrice et vient d’installer une chaudière à combustion d’hydrogène pour poursuivre sa décarbonation. La distillerie propose désormais à ses acheteurs en ligne d’abandonner les canisters métal pour ses bouteilles de whisky.
Port Charlotte Islay Barley 2014 (50 % vol.) 85,90 € bruichladdich.com  

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L ‘AOC Luberon s’engage pour l’avenir 

Les incidences du changement climatique sont au coeur des préoccupations du vignoble. L’AOC Luberon s’est saisi du sujet en s’inscrivant dans le projet européen Green Vinum. 

“Le changement climatique, ses enjeux et ses impacts ?”, vous avez 3 heures ! Il a fallu la journée du 5 décembre à la fruitière numérique de  Lourmarin pour en débattre. Le syndicat avait convié Renan Le Roux, ingénieur de recherche à l’INRAE, à présenter l’étude commanditée par l’AOC sur les impacts du changement climatique sur le territoire du Luberon. 

Cette journée, soutenue par la Région Sud et les Fonds européens Leader, s’inscrit dans le cadre du projet Green Vinum. Un projet international financé avec le fonds LEADER 2014-2020, qui vise à faire évoluer le travail de la vigne face aux enjeux climatiques. Ses objectifs vont de l’enregistrement et l’évaluation de la situation existante dans la viticulture, à l’apport d’appui pour les caves dans les domaines de l’efficacité énergétique, des techniques durables et de la résilience. Il s’agit également d’implémenter la stratégie au niveau local en formant un groupe d’acteurs et en les impliquant pour assurer la masse critique du projet. Ainsi, le syndicat s’est entouré d’experts tels que l’INRAE et l’IFV et des partenaires, au premier titre le Parc naturel régional du Luberon. Les deux structures ayant un projet connexe de charte environnementale et paysagère en cours. 

Depuis 2020, pour la partie européenne, les vignerons ont ainsi pu rencontrer et échanger avec leurs homologues grecs des régions de Thessalonique et du mont Olympe, lors de différents voyages d’étude.

L’étude de Renan Le Roux a mis en perspective les scenarii envisagés par le GIEC et les impacts de plus en plus importants pour la viticulture, en regardant la phénologie des cépages. À titre d’exemple, l’INRAE a choisi la syrah et l’ugni blanc, deux cépages très présents dans le Luberon, l’un plutôt de précocité moyenne (la syrah) et l’autre tardif (l’ugni). Mais le changement climatique va les affecter tous les deux, soit dans la phase de floraison, soit dans la phase de véraison, avec globalement une augmentation des températures sur la période mai/septembre et une diminution des précipitations, accompagnées de plus de phénomènes extrêmes.

©MP Delpeuch

Nathalie Archaimbault, la directrice du syndicat, en fait un résumé clairvoyant. « Face à ce constat, les participants ont pu élaborer une Fresque du Climat, un atelier participatif permettant de mettre en chaîne logique les causes et les conséquences du changement climatique. Cet atelier, s’il est ludique, montre bien l’enchaînement des effets de l’activité humaine sur le climat, et globalement sur la planète. Ensuite, les groupes se sont projetés dans le futur, en imaginant quelles actions seraient à mettre en place pour faire de l’AOC Luberon une des appellations les plus vertueuses en termes d’impact carbone. De nombreuses pistes de solutions ont été proposées par les participants. La prochaine étape est maintenant de les étudier et de voir quelles pistes seraient à enclencher dès maintenant. On pense notamment à toutes les réflexions sur le contenant : bouteille unique/consigne/bouteille moins lourde… Le but de l’atelier était bien de partir avec des pistes concrètes à mettre en œuvre à tous les niveaux, individuels ou collectifs« 

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Malts et mer à table

Et si le whisky accompagnait huitres, crustacés et coquillages sur les tables pour vos repas de fin d’année. Histoire de créer la curiosité et l’expérience, le temps d’une découverte.

Si les spiritueux semblent avoir le vent en poupe ces dernières années, ils le doivent principalement aux cocktails qui les ont invités à l’apéritif et chez les jeunes consommateurs. Les marques s’ingénient donc à proposer des recettes classiques ou originales voire insolites pour tenter de se faire une place avant le repas ou en soirée. Certaines tentent néanmoins de miser sur le pairing, traduire des accords mets-spis, à table, en buffet dinatoire ou en expérience gustative. Les pionniers en la matière ont sans doute été les Classic Malts, une gamme imaginée par Moët-Hennessy et regroupant à l’origine six malts de régions différentes, Lagavulin de Islay, Talisker de Skye, Cragganmore du Speyside, Glenkinchie des Lowlands, Oban de West Highland et Dalwhinnie des Highlands. Le coffret contenait un livret de recettes dans lequel étaient suggérés des accords comme le Talisker 10 ans avec le saumon fumé, le Lagavulin 16 ans avec des huîtres, Oban avec du caviar… 

« C’était avant la food generation toujours en quête d’expériences et c’était novateur à l’époque de proposer de découvrir les whiskies de façon plus ludique, commente Nicolas Julhès qui en était l’ambassadeur. Le plat sert de fil rouge et permet de ranger chaque whisky dans une catégorie. On donne ainsi un cadre ludique pour aider le consommateur à le classer en termes de goût et on formalise un instant de dégustation. C’est encore plus facile aujourd’hui de proposer ce type d’expérience originale, moderne et pas ruineuse puisqu’on ne sert qu’1 ou 2 cl ; on se rapproche ainsi de la gastronomie, même si l’idée n’est pas forcément de faire tout un repas avec des spiritueux. ». Nicolas Julhès suggère d’ailleurs de remplacer le gros verre tumbler par un petit verre tulipe pour une meilleure mise en valeur du liquide ambré. David Ciceron, l’ambassadeur d’Aberlour conseille de déguster les huitres avec un whisky servi à la pipette pour la théâtralisation : « ça marche à tous les coups et 2 cl suffisent pour bénéficier du potentiel aromatique et de l’expérience gustative ».

D’islay au Japon
Les whiskies d’Islay avec leurs notes tourbées s’accordent à merveille avec les huîtres, coquillages et crustacés. Éviter néanmoins de miser sur trop de ppm (pourcentage de tourbe) pour ne pas fatiguer le palais. Bowmore s’est associé avec Gillardeau depuis trois ans pour les dégustations et commercialise un couteau à huître accompagné d’un carnet de dégustation. Avec son 21 ans vieilli en fût de château Lagrange, la marque promeut un rituel spécifique : boire l’eau de l’huître avant de prendre une gorgée de whisky, manger l’huître, verser le whisky dans la coquille et boire la deuxième gorgée. 

Au Japon aussi, on peut boire le whisky avec des sushis sauce soja et wasabi, des plats à base d’algues et de fruits de mer. On verse quelques centilitres de whisky sur un ice ball, une grosse boule de glace (pas obligé qu’elle soit à base d’eau de source et taillée au pic à glace mais c’est mieux) ; le whisky se refroidit ainsi lentement sans être dilué. Cette consommation dite « mizuwari » fait ressortir les arômes tandis que le highball, un whisky allongé d’eau gazeuse également sur un gros glaçon, allège la dégustation. 

Les chefs s’y mettent
Quelques chefs jouent les partenariats le temps d’un diner. Le Johnnie Walker Blue Label avec son édition limitée Elusive Umami élaboré par le chef triplement étoilé Kei Kobayashi en collaboration avec la master blender Emma Walker suggère d’accorder les notes iodées du blend avec du caviar, du saumon fumé et les huîtres. Le malt du Speyside Mortlach a travaillé cet automne avec le chef parisien Thomas Graham sur deux recettes terre-mer, tagliatelles de seiche à la crème de chorizo avec le 12 ans et tataki de thon rouge au jus de viande avec le 16 ans. Glenfiddich a imaginé des recettes inédites pour sa gamme Grand Series avec le chef Rhys Evans de la Maison Delano, notamment des huîtres Marennes Oléron sauce cacahuètes, miel et soja marié au 26 ans Grande Couronne. Talisker pour présenter son édition limitée Wilder Seas aux notes fumées et maritimes, engagée pour la protection des océans, conseillait également des accords terre-mer dans les assiettes. L’éditeur de whisky Benjamin Kuentz propose régulièrement de déguster dans sa boutique parisienne ses créations maltées comme le Verre Printanier avec des produits de la mer, l’Uisce de Profundis vieilli sous la mer avec des huitres. « Je réfléchis d’abord à un plat à accorder avant de faire les assemblages bet de chercher un profil produit. Pour Uisce de Profundis qui a vieilli un an sous l’eau entre 20 et 60 m de profondeur au large de Ouessant, je voulais un whiskies iodé, citronné et salin entre puissance et finesse pour l’associer avec des fruits de mer mais il a fallu plusieurs essais. Il n’y a pas de recette miracle ; on fait du R&D au fur et à mesure

Les autres spiritueux en accord
D’autres spiritueux comme le rhum blanc ou le gin tentent également des accords avec les produits de la mer : les rhums blancs très aromatiques de Neisson ou de la jeune distillerie A1710 peuvent se déguster avec des œufs de poisson, du caviar, des coquillages « et avec un tour de moulin à poivre, c’est délicieux, même si aux Antilles, il est vrai que la consommation se fait d’abord en ti’punch » reconnait le fondateur Yves Assier de Pompignan. Trois Rivières évoquant la salinité naturelle de ses rhums proposait cet automne une dégustation de caviar français Sturia avec un ti’punch ou avec son rhum vieux Triple millésime 2005-2010-2015, rapprochant ainsi l’importante du terroir pour la canne, du « merroir » pour les esturgeons.  Le gin Citadelle fait trôner depuis déjà plusieurs années sa célèbre bouteille bleue striée au milieu de plateaux d’huîtres pour une dégustation en gin-tonic bien frais, le citron réhaussant les deux. Certaines marques particulièrement iodées comme le gin Melifera produit sur l’île d’Oléron ou le gin 22 de la distillerie des Essences locales à base de botaniques des Côtes d’Armor (salicorne, criste marine…) ne peuvent que valoriser un accord avec les huitres et les coquillages. Le London dry gin Fords, récemment arrivé dans l’Hexagone avec ses idées de cocktails suggère même d’accompagner les huîtres avec un cocktail Martini  (gin, dry vermouth et bitter d’orange). La marque organise d’ailleurs régulièrement dans bars et restaurants d’ici et d’outre-Atlantique des soirées Fords Martini & Oysters. Le saké se marie aussi avec les huîtres notamment le masumi sparkling Origarami naturellement effervescent, d’une légère acidité saline qui fait merveille sur les Fines de Claires.

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Nalys restera emblématique et intemporel

La Maison Guigal lance un grand chantier de restructuration au Château de Nalys. Visite des fondations avant la mise en lumières.

Le Château de Nalys s’offre une cure de rajeunissement. Quand la famille Guigal, propriétaire depuis 2017, lance un concours international d’architecture, la planète s’affole. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Ce sont 2000 cabinets d’architectes qui se sont intéressés au projet, porté par l’agence BAM, et 1200 qui ont téléchargé le dossier. 270 candidatures officielles et 20 projets sélectionnés plus tard, voici connu le lauréat qui repensera le bâtiment et ses abords. Et c’est une lauréate d’origine corse, basée à Aix-en-Provence, Amélia Tavella qui a décroché la timbale. « Sa sensibilité et son excellente connaissance de l’architecture méridionale », ont joué en sa faveur selon Philippe Guigal.

Le cahier des charges est très rigoureux. Il faut conserver l’esprit des bâtiments existants, le corps de ferme et le chai d’élevage, respectivement datés du XVIe et XVIIe siècle ainsi que la biodiversité des lieux. Le domaine de 100 hectares, dont 75 de vignes cultivées en agriculture biologique certifiée est situé dans un espace classé et sanctuarisé. Le caveau et la partie muséale seront repensés. La vaste collection de la famille Guigal, déjà exposée en partie à Ampuis, trouvera un écrin supplémentaire à Nalys. Quant à la cave, elle sera restructurée en deux phases pour ne pas gêner les prochaines vendanges. Elle sera adaptée aux vinifications parcellaires afin de mieux respecter la matière première, les choix techniques et ainsi de satisfaire « notre ambition de produire de grands vins », assure le propriétaire et oenologue.

La conception et la construction seront écoresponsables pour réaliser au final, un bâtiment à énergie quasiment neutre. Les nouvelles techniques de béton de site, les énergies renouvelables, le sourcing à 100 km autour de Châteauneuf et le savoir faire local seront de mise. La biodiversité et les espaces boisés classés seront conservés, aménagés et renforcés. 

Les permis ont été déposés. La livraison est programmée pour le printemps ou l’été 2026.

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[Entretien] Henriot, le rachat : quels enjeux?

Terroirs et Vignerons de Champagne a défrayé la chronique en septembre dernier avec la signature définitive du rachat de la Maison Henriot qui appartenait depuis plus de deux-cents ans à la même famille. Aujourd’hui deuxième opérateur de la Champagne derrière LVMH, incarne toute la force prise par le mouvement coopératif. Son directeur général, Christophe Juarez, nous a accueillis pour nous parler de sa vision, et des derniers rebondissements de cette formidable épopée vigneronne.

Dans le livre « France, ton vin est dans le rouge », tu écris qu’il existe « une science très aboutie de la toile d’araignée dans les chais », penses-tu que le monde du vin n’assume pas assez sa dimension industrielle ? 
J’étais un peu énervé lorsque j’ai écrit cela ! Mais c’est vrai que naturellement, j’aime les choses modernes, l’art contemporain… La brocante, ce n’est pas mon truc ! J’ai le sentiment qu’en France, on a une approche trop romantique, alors que le vin doit aussi être un business. Pour développer un terroir, il faut une approche rationnelle et constructiviste. Cette toile d’araignée nous ramène vers des choses un peu trop émotionnelles qui n’ont rien à voir avec la réalité, ce que nos concurrents du Nouveau Monde, eux, ont très bien compris. La Champagne est une exception, elle fait un peu le pont entre ces deux mondes, celui de la sensibilité et du business.

Pendant des années, l’image des coopératives était associée à celle d’un champagne de masse vendu en grande distribution. D’après toi, pourquoi sont-ils aujourd’hui devenus au contraire très tendance ?
Olivier Dauvers écrit que face à la complexité de nos régions, il faut avoir bac + 5 pour acheter un vin. La coopération a peut-être eu raison trop tôt en mettant en avant dès les années 1970 des vins de marques alors que le consommateur n’était pas encore prêt à entendre ce discours. Cela a été préjudiciable à son image. Le consommateur ne comprenait pas pourquoi on ne lui parlait plus du vigneron, du petit domaine… Aujourd’hui, ce marketing un peu plus sophistiqué autour du vin est davantage consensuel et nous est favorable. Je pense aussi que la mode du circuit court, alors que nous maîtrisons du pied de vigne jusqu’au verre tout le cycle d’élaboration, est pour nous un atout.

Dans l’histoire de Nicolas Feuillatte, quel moment te semble le plus marquant ?
Pour moi, le tournant correspond au moment où l’on s’est rendu compte que Nicolas Feuillatte était une très belle réussite mais que l’on commençait à atteindre un plafond de verre. Si on voulait le traverser, il fallait imaginer une autre dimension. Ces réflexions ont eu lieu entre 2012 et 2014 avec l’arrivée de Véronique Blin.

Lorsque tu es arrivé en 2017, quelle était la situation du Centre vinicole Nicolas Feuillatte (futur TEVC) ?
Le Centre vinicole Nicolas Feuillatte était en pleine expansion. Il avait recruté en 2014 un nouveau chef de caves, Guillaume Roffiaen. Le projet de construction d’une extension pour accueillir l’espace Nicolas Feuillatte mettait un coup d’accélérateur à la dimension œnotouristique, et le nouveau siège social ajoutait un geste architectural au site. J’ai eu le privilège de bénéficier de cet élan. Nous avons continué à donner le cap à l’international, profité de l’après Covid pour développer la campagne « Libérons les bulles ». C’était une période de mutation où le Centre vinicole préparait le coup d’après, c’est-à-dire la création du groupe TEVC. Celle-ci impliquait de la croissance externe avec la fusion avec la CRVC et l’acquisition de marques de champagne de renom, Abelé et Henriot.

Fusionner deux unions de coopératives aussi importantes que la CRVC (Castelnau) et le Centre vinicole Nicolas Feuillatte représente un sacré challenge, tu as connu des nuits blanches ?
La partie la plus difficile a été de rassurer sur nos intentions les adhérents de la CRVC. Nous avons voulu comprendre leurs attentes, lister les intangibles. Je pourrais citer deux éléments forts. Le premier a été de leur montrer que nous allions nous occuper très sérieusement de la marque Castelnau alors que certains pouvaient penser qu’on la réduirait à une marque satellite. Le deuxième élément a été de leur faire comprendre que nous ne toucherions pas au style des vins de la coopérative. Pour les récoltants-coopérateurs qui avaient l’habitude de reprendre des bouteilles pour les revendre sous leur marque, le point était essentiel. À partir du moment où certains vins ne seraient plus élaborés à Reims, mais à Chouilly, le doute pouvait planer. 

Après Abelé, qu’est-ce qui vous a incités à racheter Henriot ? 
Très vite, lorsque nous avons réalisé la fusion, compte tenu de la taille de notre nouvelle entreprise, de sa capacité de développement, il nous a paru incontournable d’adosser une autre marque. Nous savions que dans les années à venir, nous devrions y réfléchir. L’opportunité s’est présentée plus tôt que prévu. La caractéristique d’Henriot, c’est d’être la synthèse du meilleur de la Champagne, de toutes ses forces vives. Parce que c’est à la fois un vignoble, la relation avec des livreurs, un réseau de coopératives partenaires et l’aura d’importateurs et de distributeurs internationaux !

Aujourd’hui votre groupe compte quatre marques : Nicolas Feuillatte, Abelé 1757, Castelnau et Henriot. Comment se positionne chacune d’elle par rapport aux autres ? 
Chaque marque a atteint un degré de maturité différent. C’est ce qui me permet de profiler une organisation en fonction de ce critère. Nicolas Feuillatte est proche de la maturité, sans l’avoir complètement atteinte. La marque s’appuie sur un réseau installé, puissant, qui lui permet d’illustrer un concept simple : le luxe accessible. Castelnau n’a pas du tout le même niveau de maturité, elle a besoin d’être portée, et prend une voie radicalement différente, celle des champagnes d’auteurs, avec une stylistique très marquée et des partis pris forts. Abelé 1757 est en complète renaissance. Le discours est élitiste et passe par une dimension qui n’est pas souvent reprise en Champagne, celle de l’artisanat, une sorte de culte du chef d’œuvre à l’image de celui des compagnons, tout en restant très confidentielle. De par sa taille modeste, il s’agit d’une maison qui a besoin de s’appuyer sur les forces du groupe. Ce n’est pas du tout la même chose pour Henriot qui a déjà une reconnaissance, un degré de maturité très élevé. La 9maison est un grand classique de la Champagne. La valeur ajoutée du groupe est beaucoup plus modeste, raison pour laquelle on lui confère une grande autonomie.

Lorsque l’on compte près de 6 000 adhérents, comment fait-on pour maintenir une proximité et faire en sorte qu’ils se sentent toujours propriétaires et aux commandes de leur coopérative ?
J’ai une recette simple : ne faire que du champagne. Parce qu’autour de la table nous n’avons que des Champenois qui maîtrisent parfaitement cet univers. La tentation est grande de se dire que l’on pourrait diversifier dans telle ou telle direction, mais le risque c’est que ces initiatives leur échappent, ils n’auront pas la même compréhension intime de ces autres activités pour piloter ces nouveaux business. L’autre ingrédient consiste à toujours dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit afin de cultiver le capital confiance absolument indispensable dans la coopération, entre les élus et les opérationnels.

Terre de Vins n°91 spécial Champagne, 160 pages, 6,90 €.
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De l’œnotourisme au pied du sapin

Entre grand cru classé et propriétés plus confidentielles, entre Bordeaux et le Beaujolais en passant par la vallée de la Loire, voici trois expériences œnotouristiques à savourer pour les fêtes.

Château de Tracy – Pouilly Fumé
La propriété compte 37 hectares de vignes qui sont travaillées en agriculture raisonnée depuis plus de 15 ans. La viticulture est réalisée dans le respect de la nature : suppression de l’utilisation d’insecticides, ébourgeonnage et effeuillage autour des raisins, vendanges en vert pour garder un rendement modéré… Toutes ces actions permettent de produire des vins de qualité et riches d’une belle complexité d’arômes qu’elle vous propose de découvrir à travers plusieurs offres de visites. 

Au Cœur des vignes – 22 € / personne
Visite guidée et groupée. Présentation du domaine, de son histoire, de notre appellation, de notre terroir et une explication de nos pratiques en culture durable et biologique et le processus de vinification. Balade dans les vignes et visite commentée de nos installations. Dégustation commentée de quatre vins & grignotage.

Le vigneron gourmand – 35 € / personne
Réservation 5 jours avant la date d’arrivée, visite guidée de la cave et repas privé. Thomas, le sommelier du domaine, vous fera partager un moment convivial et de partage. Découvrez l’histoire, la philosophie et le processus de vinification. La visite commence par un tour de la cave, cuverie, suivie d’une dégustation commentée unique accompagnée de spécialités locales, charcuteries, fromages et mignardises en partenariat avec un traiteur qui travaille que des produits du terroir.

Les secrets du château de Tracy : balade numérique libre – 4 € / personne
Une balade numérique libre au sein du vignoble du Château de Tracy. Parcours composé de 4 missions et d’une dégustation de 4 vins. Disponible toute l’année, uniquement pendant les horaires d’ouverture de la boutique. Téléchargez l’application gratuite Explorama sur votre smartphone. Guidez-vous au cœur du vignoble grâce à votre téléphone pour élucider les secrets de nos vins.

Domaine de la Roche – Beaujolais
La propriété produit des vins bio, elle concentre ses efforts à la fois sur la préservation et sur le renforcement de la qualité du sol. Elle propose des visites guidées d’une heure et demie pour vivre une immersion la plus enrichissante possible et transmettre au mieux cet amour du vivant. 

Visite et dégustation avec le propriétaire – 10 € / personne 
Mathieu, 5ème génération à la tête du domaine vous attend pour vous faire découvrir les paysages vallonnés de Lantignié et bien évidemment les vignes qu’il connaît par cœur. Une belle balade au cœur du Beaujolais qui sera suivie d’une dégustation de vins dans la cave familiale, avec de la charcuterie en accompagnement. Mathieu se fera un plaisir de vous décrire la démarche du domaine qui respecte le vivant et mise sur un sol de qualité. La gamme de vin comprend des appellations établies comme Régnié et Beaujolais villages ainsi qu’une grande en devenir : Lantignié.

Château Caillou – Grand Cru Classé de Sauternes en 1855
Grand Cru Classé en 1855 dans l’appellation Sauternes & Barsac, le Château Caillou est une propriété familiale dont la réputation n’est plus à faire. Ce vignoble de 18 hectares produit de jolis vins à déguster à travers deux offres de visites avec dégustation. 

Visite et dégustation – 10 € / personne
Après un petit tour dans les vignes pour déceler la spécificité du terroir de Barsac, vous découvrirez les secrets de la vinification et de l’élevage des vins de Sauternes. Cette visite privative se terminera par une dégustation des 3 Sauternes de la propriété, dont le Grand Cru Classé.

Visite & Dégustation Verticale – 35 € / personne
Après une visite privée de la propriété, une dégustation verticale de 3 millésimes mythiques du grand vin de Château Caillou vous permettra de capturer la beauté de l’évolution des vins de Sauternes au fil du temps.

©DR

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