[PRIMEURS] Crus Bourgeois du Médoc : “2020 sur une lueur d’espoir”

Tout au long de la période des Primeurs et en avant-première du n°71 de Terre de Vins qui sortira en kiosques le 19 mai prochain, des figures du vignoble bordelais nous font partager leur regard sur le millésime 2020 et la campagne qui s’annonce.

Aujourd’hui : Olivier Cuvelier, Président de l’Alliance des crus bourgeois du Médoc.
Sombre sur le plan mondial avec l’apparition du coronavirus, le millésime 2020 a-t-il été malgré tout faste pour les crus bourgeois, notamment avec l’avènement du nouveau classement ?
« On ne peut pas parler d’année faste. Si la concrétisation du classement, le 20 février 2020, est une grande satisfaction, nous n’avons pas pu en tirer pleinement profit, car tout s’est refermé peu après. À long terme, ce classement est néanmoins primordial pour faire demeurer au sein de la famille tous les meilleurs crus bourgeois, véritables locomotives pour le groupe. Avec des rendements bas mais de très belles qualités partout, le millésime 2020 est une bonne nouvelle, il suscite un vif intérêt. Un vrai redémarrage des affaires a eu lieu à l’été 2020, et, à présent, on veut croire qu’on va entamer une période plus positive, avec notamment une réouverture générale de la restauration, où les crus bourgeois sont très présents. »

Terre de Vins n°71, spécial Primeurs 2020 à Bordeaux, en kiosques le 19 mai.

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[Sommellerie] Marie Wodecki et Mathieu Ailloud titrés chez Chapoutier

Quarante candidats au début de la sélection, six finalistes réunis ce 21 mai à Tain-l’Hermitage et deux vainqueurs qui se partagent le titre de Meilleur élève sommelier en vins et spiritueux de France.

Marie Wodecki est en formation à Chamalières et Mathieu Ailloud à Talence. Deux horizons très différents, mais une même ligne sur leur palmarès : une victoire en finale du concours du Meilleur élève sommelier en vins et spiritueux de France – Trophée Chapoutier.
C’était ce vendredi 21 mai et, au terme d’une matinée qui a vu six candidats se mesurer à trois épreuves pratiques, le verdict est tombé. Une grande première qui récompense un lauréat par catégorie puisque Marie, étudiante en brevet professionnel et apprentie au Bistrot du sommelier à Paris, affiche déjà plus d’expérience professionnelle que Mathieu dont la présence en mention complémentaire s’accompagne d’un cursus de formation essentiellement suivi en lycée hôtelier.

Si Olivier Poussier, Meilleur sommelier du monde 2000 et parrain de l’épreuve, jugeait l’atelier de dégustation, les candidats débutaient par un travail d’accord mets et vins autour d’un menu spécialement imaginé par le chef étoilé Olivier Samin. Avec une présence plus marquée de questions posées en anglais, il fallait être à la fois imaginatif et cohérent.
Sans surprise, l’exercice de décantage et de service d’un vin rouge permettait de juger de la maîtrise technique de chaque finaliste. La dégustation commentée de deux vins servis à l’aveugle s’avérait délicate. Mais si aucun des finalistes n’a visé juste, le jury attachait une importance essentielle à la progression de la description de chaque vin. Le blanc s’avérait être une roussette de Marestel 2013 du domaine Dupasquier et le rouge un 100 % cinsault du domaine La Terrasse d’Elise.
Un spiritueux, en l’occurrence un whisky, et une liqueur de menthe étaient à identifier en conclusion.

Augustin Belleville (CFA du lycée François-Rabelais à Dardilly) et Lucien Le Guen (lycée Bonneveine à Marseille) ont pris les deuxième et troisième place. Maeva Gazhi (lycée Médéric à Paris) et Thomas Barrier (lycée hôtelier de Chamalières) terminent ex-aequo à la quatrième place.
À noter que dans moins d’un mois, Marie Wodecki disputera la phase finale du concours du Meilleur jeune sommelier de France en Normandie.

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