[Bordeaux Tasting] Un grog au Gabriel, ça vous tente ?

A l’occasion du festival des grands vins organisé tout ce week-end par Terre de Vins place de la Bourse et alentour, le restaurant repris en 2019 par la famille de Boüard (Château Angélus) se met au diapason de l’événement. Non seulement il propose samedi midi et soir, ainsi que dimanche midi un menu spécial accords mets-vin « Bordeaux Tasting », mais Léo, chef barman du lieu, a aussi imaginé pour l’occasion deux cocktails signature, à découvrir samedi à partir de 18h. Zoom avec ce spécialiste de la mixologie sur le Grog du Gabriel, à base de vin rouge de Bordeaux, pour un joli twist des modes de consommation classiques en cette période de fêtes de fin d’année.

Recette
Le Grog du Gabriel

3 cL de rhum gold spiced

2 cL de liqueur de reine (cerise, griotte et rose)

2 cL de liqueur de gingembre des Indes

1.5 cL de jus de citron

2 cL de sirop de cannelle

6 cL de vin rouge

Quel profil de vin rouge de Bordeaux nos lecteurs doivent-ils privilégier s’ils veulent réaliser ce cocktail ?
Un vin qui porte sur des notes de fruits rouges. C’est parfait pour retrouver l’équilibre entre l’acidité et la sucrosité essentielles dans un cocktail. Un merlot jeune avec peu ou pas d’élevage en barrique conviendra parfaitement.

Quelles sont les règles à bien respecter pour sublimer un vin rouge de Bordeaux en grog ? 
On se laissera simplement guider par les arômes qu’il dégage, pour partir sur notre base de liqueur. Il faut ensuite aller vers des ingrédients qui nous parlent, réconfortants. Les épices telles que la cannelle ou la badiane sont parfaites pour l’hiver.

Mettez-nous l’eau à la bouche, à quoi s’attendre gustativement avec ce Grog ? 
Ce Grog est un hommage à l’ambiance conviviale des fêtes. On y retrouve pour base un vin rouge ainsi qu’un rhum ambré épicé chauffés avec de la cannelle, de la badiane et des agrumes sous deux formes différentes, en zeste et en tranches. Je rajoute à cette préparation de la liqueur de reine, un subtil mélange de fruits rouges, une note de gingembre. Puis je shake le tout pour avoir un cocktail bien frais, que je verse dans un verre fumé à la cannelle. La dégustation se portera sur de jolies notes fruitées au premier abord, puis les épices et le gingembre viendront prendre part à la fête. Pour finir, les agrumes feront la passerelle entre ces saveurs.

Quels accords gourmands pourrait-on suggérer à nos lecteurs pour les Fêtes avec ce Grog du Gabriel ?
Le Gabriel suggère de savourer ce cocktail avec une tartelette aux myrtilles avec une gelée de vin rouge, une poire pochée au vin rouge et cannelle, incontournable des saisons automnale et hivernale, ou encore un riz au lait crémeux, souvenir d’enfance du Chef Bertrand Noeureuil.

Cet article [Bordeaux Tasting] Un grog au Gabriel, ça vous tente ? est apparu en premier sur Terre de Vins.

[Bordeaux Tasting] Un clos dans le vent

Le champagne Cattier acquiert en 1950 la parcelle qui donnera naissance à la première édition du Clos du Moulin. La vision de Jean Cattier, les connaissances viticoles et œnologiques de Jean-Jacques, son fils, et d’Alexandre, son petit-fils, ont donné ses lettres de noblesse à une cuvée élaborée dans la plus pure tradition champenoise. « Un clos dans le vent qui fait tourner les moulins de nos cœurs« . Retrouvez aujourd’hui et demain la famille Cattier à Bordeaux Tasting au 1er étage du Palais de la Bourse.

« Mon père a fait venir des bulldozers de Paris. Tous les enfants venaient voir les mètres cubes de terre poussés par ces énormes machines. Pour eux, c’étaient des ovnis ! » Les souvenirs de Jean-Jacques Cattier remontent le temps à l’année 1950. L’actuel président du Conseil de surveillance avait cinq ans. Son père Jean venait d’acquérir 2,20 hectares d’une parcelle réunifiée à Ludes, en plein cœur de la montagne de Reims : « L’endroit ressemblait à un champ de bataille. Il y avait des talus, des fossés… Seuls 30 à 40 ares étaient plantés en vignes, à l’époque des meuniers, que l’on a vite arrachés. J’ai eu le temps de voir son évolution », poursuit le représentant de la 12ème génération. Et quelle évolution ! Cette friche d’après-guerre a constitué la base de ce qui est devenu aujourd’hui le Clos du Moulin, l’un des trois premiers clos historiques avec le Clos des Goisses de la maison Philipponnat et le Clos du Mesnil, propriété du champagne Krug. 

Première édition lancée en 1955
À l’origine, cette parcelle était la jonction de deux clos mitoyens : le Clos du Moulin où, au XVIIIe siècle, trônait fièrement le moulin de la Liberté, et le Clos Allart, propriété d’Allart de Maisonneuve, officier du roi Louis XV. « Allart de Maisonneuve était l’un des premiers grands négociants en vins, reprend Jean-Jacques Cattier. Il élaborait des vins de Sillery et la petite production de ce clos était très appréciée à la cour des tsars. » Construit en bois, le moulin fut incendié en 1789, avant d’être rebâti en pierre, mais « l’usure du temps et les ravages des deux guerres mondiales », qui ont frappé durement Reims et le territoire, ont eu raison de lui, tout comme de la quasi-totalité des murs de pierre qui entouraient le clos. « Il ne restait qu’un petit pan au moment où mon père a acheté le terrain » se souvient Jean-Jacques. Quelques années plus tard, afin de redessiner son périmètre et rendre, finalement, son âme au clos, les murs ont été reconstruits. 

Dans les années 1940-1950, aucune cuvée en Champagne ne se revendiquait d’un clos. Il existait bien quelques clos, hérités des grands vignobles monastiques, mais leurs raisins étaient vinifiés avec ceux des autres parcelles. Jean Cattier a été l’un des premiers, si ce n’est le premier, à avoir cette vision d’une cuvée singulière, lorsqu’il a décidé en 1951 de vinifier séparément la première vendange. La cuvée Clos du Moulin était née. Les toutes premières bouteilles furent commercialisées en 1955. 

Un terroir unique
Alexandre Cattier, le fils de Jean-Jaques, président de la maison et œnologue, nous dévoile le secret de ce terroir unique. « L’originalité de cette parcelle est de se situer tout en haut d’une butte, si bien qu’elle est très exposée au vent, ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il y avait un moulin. Ce vent chasse l’humidité et protège les vignes de la pourriture. Alors que le terroir à Ludes et Chigny regarde vers le nord-ouest, la situation au sommet de la colline assure un ensoleillement maximal grâce auquel on obtient de belles maturités. »

Tout comme la cuvée, la parcelle est composée à parité de chardonnay et de pinot noir. Elle a été un peu remaniée en 2017 à la suite d’un accident climatique. « Sur les versants de la butte, les chardonnays ont gelé. Nous avons donc inversé la localisation, en plantant les pinots noirs sur les versants et les chardonnays, qui sont plus précoces, sur le haut de la butte. » La conduite de la vigne a elle aussi ses spécificités. « Nous charrutons davantage le sol que dans les autres parcelles, de manière à couper les racines superficielles et obliger la vigne à plonger davantage, de sorte qu’il y a plus de recherche d’éléments minéraux. La vigne souffre aussi moins pendant les canicules, les racines pouvant ainsi puiser l’eau plus en profondeur quand la surface du sol s’est asséchée. Afin de ne pas tasser les sols, nous utilisons un cheval. »

Le sol crayeux du clos donne par nature des vins droits. Cette tension est renforcée par le choix de n’employer que les deux premières serres au pressurage, c’est-à-dire le cœur de la cuvée. Il constitue la partie qui a le plus d’acidité ce qui renforce encore le potentiel de garde, en sachant que la maison opère toujours des vieillissements longs (six à sept ans). Si le principe du clos se rattache à la tradition bourguignonne, la maison conserve certains principes bien champenois dans la vinification. « Il s’agit d’un multimillésimes car mon grand-père a souhaité honorer la tradition d’assemblage du champagne. Nous ne sélectionnons toutefois que les meilleures années. » 

Alexandre et Jean-Jacques ont imprimé leur marque à deux occasions. La première, cinquante ans après le lancement du premier Clos du Moulin, en créant la version rosé Premier cru. La seconde, cette année, en changeant la bouteille. Alors que le col était autrefois plus élancé, le flacon est désormais « plus trapu et plus court ». Un choix esthétique et pragmatique. « Nous avons souhaité harmoniser notre gamme, tout en distinguant les cuvées spéciales. Nous voulions aussi une bouteille pratique, bien cylindrique, pour la mise en cave. » 

/

Terre de vins aime… 
Le Clos du Moulin Brut Premier cru 
Édité à 6 900 exemplaires (chaque bouteille est numérotée), le nouveau Clos du Moulin associe les millésimes 2016, 2015 -et 2014. 2016, qui constitue environ 60 % de la cuvée, n’avait pas une forte concentration aromatique, mais un peu à l’image de 1999 ou 2007 beaucoup de fraîcheur. Voilà pourquoi 2015 et 2014, deux années chaudes avec davantage de richesse, mais sans doute moins de droiture, le complètent parfaitement. Les six ans de vieillissement sur lie et la liqueur de dosage issue d’un vin élevé un an en fût de chêne ont achevé d’équilibrer cette fraîcheur par une belle complexité. Les beaux agrumes qui vivifient le vin sont ainsi balancés par des notes de viennoiserie qui appellent la gourmandise, pourquoi pas un turbot à la crème, une tomme aux fleurs ou une tarte aux fruits ? (155 €)

Cet article [Bordeaux Tasting] Un clos dans le vent est apparu en premier sur Terre de Vins.

Hérault : Grés de Montpellier accèdent à l’AOC

Dénomination géographique de l’appellation Languedoc depuis 2003, les Grés de Montpellier sont enfin reconnus en Appellation d’Origine Contrôlée par l’INAO. L’issue heureuse d’un travail collectif engagé depuis 30 ans.

C’est une nouvelle pour le moins providentielle à quelques jours des fêtes de fin d’année. Lors de sa séance du 30 novembre, le comité national de l’INAO a donné son feu vert pour la reconnaissance des Grés de Montpellier au rang d’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC). « C’est une vraie fierté et l’aboutissement du travail accompli par tous les vigneron(e)s de l’appellation qui se sont engagés depuis des années dans une démarche collective et qualitative pour l’identification et la valorisation de ce terroir d’excellence », souligne le président, Olivier Durand également vigneron au Domaine de la Triballe. Une démarche entamée il y a 30 ans, avec la création du syndicat en 1993 et la reconnaissance en dénomination géographique complémentaire de l’AOC Languedoc en 2003. « C’est le couronnement d’un long processus collectif et on peut être fier d’y être arrivé, prolonge Sébastien Galtier, vigneron au Mas des Colibris à Gignac. Il nous appartient maintenant de faire vivre cette appellation avec dynamisme mais je suis certain que nous pourrons communiquer de façon plus lisible afin d’accroître encore notre notoriété. » 

L’un des fleurons du terroir languedocien 
Avis partagé par Thibaud Vermillard, vigneron au Domaine Ampelhus à Lunel-Viel : « Cette ligne d’arrivée est finalement un nouveau départ parce qu’il va falloir la structurer, la faire vivre, la faire rayonner aussi, et surtout l’adapter aux évolutions du contexte climatique, du marché du vin, de la consommation dans le futur. Ce sont dons des nouveaux défis qui nous attendent et que l’on doit continuer à mener collectivement. » Grés de Montpellier devient ainsi une AOC spécifique pour ses vins rouges. Un terroir désormais reconnu, fruit d’un maillage entre une histoire, une culture, des hommes, un milieu naturel et des savoir-faire. « Montpellier est intimement liée à l’histoire de la vigne. La métropole peut se féliciter d’avoir désormais sa propre appellation et de rejoindre le fleuron des terroirs languedociens », ajoute le président. « On peut désormais espérer un rayonnement sur l’ensemble des domaines, petits et grands, confie Christophe Puech du domaine éponyme à Saint-Clément-de-Rivière. Avec le soutien de la filière, nous allons continuer de parler de la qualité de nos vins et je suis optimiste quant à l’accueil du grand public et des professionnels. » 

©Y. Palej

Un premier pas avant l’AOP 
Des vins réputés pour leur finesse, leur élégance et leur minéralité qui ont déjà conquis quelques palais parmi les plus étoilés. La publication du décret au Journal officiel scellera d’ici quelques semaines l’officialisation de cette distinction qui devrait être effective dès le millésime 2024 pour les 4 caves coopératives et 55 caves particulières de ce terroir. Un premier pas qui doit ensuite mener à la reconnaissance européenne (AOP) pour renforcer sa protection. 

Pour rencontrer et échanger avec les vignerons de cette néo-appellation, rendez-vous ce dimanche 10 décembre de 10h à 20h à l’Opéra Comédie de Montpellier afin de participer à “Noël en Grés de Montpellier”. Un salon des vins avec des animations, des masterclasses, des brunchs, des dégustations, des interludes musicales, des concerts, des visites œnologiques au Musée Fabre et des ateliers pour les enfants.

 Plus d’informations en cliquant ici ! 

Cet article Hérault : Grés de Montpellier accèdent à l’AOC est apparu en premier sur Terre de Vins.

Champagnes de vignerons : une flamme déclamée en slam

Ce 8 décembre, le collectif « Champagnes de vignerons » dévoile sa nouvelle communication. Sous la forme originale d’un slam porté par la musique envoûtante du pianiste star Sofiane Pamart se dessine toute la magie de la genèse d’un vin unique.

Dès les premières images de ces 1 minute 40 secondes de slam, l’impression de voler au-dessus du vignoble champenois donne le ton de cette « course aux bulles » qui a tout d’une course aux étoiles. La marche vers ce graal effervescent, produit notamment par les 4000 vignerons qui se sont fédérés sous la bannière des « Champagnes de Vignerons », est avant tout une histoire de femmes, d’hommes et d’amour. Le jeune chanteur Raphaël qui livre ici ses mots nous emporte dans un voyage où le travail est celui de la tradition, les valeurs celles de la transmission, du courage et de l’effort. La musique de Sofiane Pamart donne une tonalité toute cristalline qui donne à entendre la pureté des bulles. Le slam emporte à mesure que les paroles s’égrènent à un rythme allant crescendo comme dans une urgence haletante, puis un souffle, une respiration. L’humain transparaît à chaque instant, derrière chaque visage qui apparaît, derrière chacun des gestes qui se dévoilent. En filigrane, la beauté d’un travail artisanal trouve un écho dans des mains craquelées de labeur, dans un tonneau prenant vie à l’approche de la flamme. De la difficulté quotidienne naît l’éclat lumineux d’un nectar dont le reflet d’or jalonne tout le film. Le réalisateur Frédéric Guelaff a réussi à unir image et sons, parlés et joués. Le résultat est de belle facture et donne envie d’explorer ce terrain de jeu infini qu’est la Champagne des vignerons indépendants et des coopérateurs. Les dernières phrases du slam résonnent en ce sens par leur poésie : « ici on sait encore lire le ciel, ici on sait encore tirer les fruits du grand soleil ».

Cet article Champagnes de vignerons : une flamme déclamée en slam est apparu en premier sur Terre de Vins.

Dans les Flots salivants de Marquis de Terme

Ce vendredi 8 décembre, Gregory Coutanceau, le Château Marquis de Terme et les Rhum HSE célèbrent Noël avant l’heure. Cette folie douce sera au restaurant rochelais Les Flots pour des accords uniques, à copier, déguster, offrir pour les fêtes. 

On connaît le travail du chef Gregory Coutanceau en lieu et place de Margaux, à la table Au Marquis de Terme, précisément en les murs du Grand Cru Classé 1855 éponyme. Cette fois, c’est le Château Marquis de Terme et son directeur général Ludovic David qui se déplacent dans la belle et rebelle La Rochelle, aux Flots, l’autre table de Grégory Coutanceau. Avant de décrire par le menu le dîner d’exception concocté, il faut ajouter dans la boucle de l’agape le chef sommelier Julien Chiron et Cyrille Lawson, chargé de développement du Rhum HSE – fort d’un partenariat avec le Château Marquis de Terme précédant cette opération. Le menu se déroule en 7 séquences autour des grandes années margalaises. D’abord une bulle : le plat caviar Osciètre, saumon fumé au bois de hêtre et citronnée, thon rouge mi-cuit et citron caviar, pomme de terre rôtie, crème de haddock et estragon, sera servi sur un champagne, Duval Leroy Clos des Bouveries 2006. Ce même vin accompagnera le foie gras poêlé de Mr Morille déglacé au vert jus et toastinette de graines torréfiées.

Vient le premier Marquis de Terme, précisément l’exceptionnel 2010 sur le cèpe en copeaux et magret fumé, réduction d’un jus de champignons, croûtons dorés au beurre de romarin. La noix de coquille Saint-Jacques dorée au poêlon, texture de topinambour et noisette sucs de bardes déglacées au vin de Margaux, attend un 2000 de Marquis de Terme. Autre millésime mythique de Margaux, le 1983, se mariera avec le Pithivier, filet de pigeon de Mesquer, foie gras de Mr Morille, jus corsé à la truffe noire Tuber Melanosporum. Tous les chemins mènent au rhum, en l’occurrence un HSE arrangé n°4 (La Fabrique – Passions fleurs d’hibiscus) sur une pavlova à la mangue et aux fruits de la passion, meringue française à la vanille de Tahiti, marmelade exotique et sorbet mangue passion. Second round de rhum, agricole extra-vieux, avec un 2013 AOC Martinique – Marquis de Terme finish ! – pour se conjuguer avec la Frécinette flambée au rhum et muscovado, bugne croustillante, sauce caramel fleur de sel et crème glacée rhum raisin… Nous avions prévenu : des folies douces. Et il reste peut-être quelques places…

Cet article Dans les Flots salivants de Marquis de Terme est apparu en premier sur Terre de Vins.

Trois idées de sorties pour les wine & spirit lovers !

Les vins et spiritueux sont bien plus que de simples boissons, ils sont des vecteurs d’expériences et de moments festifs. Ateliers d’assemblage, festival de dégustation et excursions viticoles, découvrez nos idées à offrir ou à vous offrir en cette période de Noël.

Atelier d’assemblage de Whisky Rozelieures – 85 € par personne
Plus besoin d’aller jusqu’en Lorraine pour participer aux ateliers de création de whisky Rozelieures ! La distillerie menée par la famille Grallet-Dupic depuis 6 générations s’est associée à sa consœur parisienne Baccae pour assembler son propre whisky à Paris. L’atelier de 2h se déroule à deux pas de Bastille, dans un ancien bistrot réaménagé en atelier de distillation et en chai. Chaque participant, qu’il soit amateur ou spécialiste du whisky, peut développer son blend parfait avec l’aide de l’équipe Baccae. À l’issue de l’atelier, chacun repart avec une bouteille de son assemblage. Une expérience unique pour se faire plaisir ou à offrir !
4 rue du Crillon 75004 Paris – Réservation sur wecandoo.fr

©DR

Bordeaux fête le vin – 16 € jusqu’au 31 décembre
Devenu annuel en 2023, le festival œnotouristique de la capitale girondine revient en juin 2024 sur les quais de la ville avec, à nouveau, une immense offre de dégustation de vins de Bordeaux pour ses visiteurs en plus d’animations toujours plus variées. Le rendez-vous estival a pensé à tout, y compris se faire une place au pied du sapin. Pour cela, jusqu’à la fin du mois de décembre, le Pass Dégustation qui comprend onze verres de vins à choisir parmi les exposants, un verre à dégustation et son porte-verre ainsi qu’un atelier sur le pavillon de l’École du Vin, est en réduction au prix de 16 € au lieu de 23 €. Alors dépêchez-vous pour profiter de cette offre qui ne se représentera pas deux fois !

Coffrets cadeaux « Pass’Escapades » – à partir de 34 € 
Pour les fêtes de fin d’année, Saint-Émilion Tourisme a concocté des « Pass’Escapades » à ne manquer sous aucun prétexte. Ces coffrets sont une invitation à la découverte des richesses de notre région, alliant la tradition viticole de renommée mondiale à l’histoire fascinante du territoire. Que vous soyez amateurs de vin, passionnés d’histoire ou amoureux des escapades pittoresques, chaque coffret a été pensé pour satisfaire toutes les envies avec quatre déclinaisons.

Saint-Émilion Découverte – 269 € pour deux personnes : Les incontournables du village médiéval de Saint-Émilion en seulement 2 jours ! Au programme : une visite guidée de « Saint-Émilion Souterrains » incluant la célèbre Église Monolithe, une visite et dégustation d’une propriété viticole du Grand Saint-Emilionnais, et une exploration guidée atypique du cœur de la cité en tuk-tuk.

Saint-Émilion Insolite – 449 € pour deux personnes : Laissez-vous surprendre par Saint-Émilion et ses expériences insolites pendant 2 jours ! Nuitée dans un hébergement insolite avec petit-déjeuner, visite guidée de « Saint-Émilion Souterrains », balade dans les vignes en Segway ou en vélo, visite et dégustation dans une propriété viticole puis atelier œnologique sensoriel pour découvrir l’art de la dégustation !  

Saint-Émilion Prestige – 499 € pour deux personnes : L’idéal pour un week-end haut de gamme dans le Grand Saint-Emilionnais comprenant une nuitée dans une chambre d’hôtes haut de gamme avec petit-déjeuner, la visite guidée « Saint-Émilion Souterrains » incluant la célèbre Église monolithe, un repas gourmand pour 2 personnes, la visite guidée privative avec dégustation dans une propriété viticole d’exception.

Saint-Émilion Expériences – à partir de 34 € : Nos experts locaux ont sélectionné pour vous et vos proches les expériences incontournables de notre territoire : initiation à la dégustation, escapades en vélo ou en segway, atelier de dégustation à l’aveugle, journée découverte dans le vignoble, SPA…

Cet article Trois idées de sorties pour les wine & spirit lovers ! est apparu en premier sur Terre de Vins.

Ampelos, la taille de la vigne en réalité virtuelle récompensée

La taille de la vigne représente un enjeu déterminant pour l’avenir de toute la filière viticole. La solution Ampelos développée dans le cadre du programme Vinum propose une aide à la formation par la réalité virtuelle et augmentée. Une révolution tout juste primée au SITEVI.

Et de deux ! Après avoir reçu la médaille d’or en 2021 lors des SITEVI Innovation awards pour sa solution E-cab d’aide virtuelle à l’apprentissage de la conduite d’engins viticoles, le programme VINUM vient d’être de nouveau primé pour son outil AMPELOS. Cette nouvelle médaille d’or vient mettre en lumière l’importance clé que représentent ces aides à la formation pour l’avenir de la filière. Le programme VINUM est un consortium regroupant des acteurs du public et du privé, lauréat en mai 2022 de l’appel à manifestation d’intérêt « Compétences et Métiers d’Avenir » opéré par la Caisse des dépôts et consignations pour le compte de l’État, dans le cadre du Programme France 2030. Les différents projets de transformation numérique du programme sont donc financés en majorité par l’Etat qui a investi 2 millions d’euros sur 3 ans, mais aussi la Maison de cognac Hennessy, le studio Nyx (qui a développement le simulateur de réalité virtuelle). De nombreuses structures publiques sont également associées au projet, dont 16 centres de formation répartis sur tout le territoire ainsi que des établissements d’enseignement supérieur et des laboratoires qui apportent leur expertise, comme le CEA LIST et le laboratoire Techné de l’Université de Poitiers.

Des enjeux colossaux
Plusieurs décennies de taille des vignes effectuée sans formation suffisante ont conduit à un dépérissement d’une part sensible du vignoble. Au niveau national, ce sont 12% des pieds qui sont improductifs du fait du développement de maladies du bois directement en lien avec les plaies de taille. « Dans le cognaçais, ce chiffre monte même à près de 18% », rappelle Hadrien Crampette, associé du Studio Nyx et cofondateur du programme VINUM. Ajoutez à cela les risques en matière de santé des travailleurs viticoles qui développent notamment des troubles musculosquelettiques (TMS) faute d’adopter les postures correctes lors de la taille. Et vous obtenez une problématique centrale pour le monde viticole, sachant que 130 000 personnes taillent des vignes en France chaque année, et environ 1,3 million de personnes dans le monde. La solution AMPELOS, dont le déploiement effectif commencera au printemps 2024, va donc permettre d’équiper des écoles de formation ainsi que des domaines viticoles. Le principe est simple. Au moyen d’un casque de réalité virtuelle et avec des manettes, l’utilisateur se retrouve face à un pied de vigne numérisé plus vrai que nature. De quoi mettre en pratique les directives techniques enseignées tout en ayant la possibilité de constater les conséquences de ses gestes, chose qui était impossible dans un enseignement traditionnel in situ. La force de l’outil est en effet de « pouvoir accélérer le temps et de voir, comme un écorché, les flux de sève à travers les saisons à venir », explique Hadrien. Et de visionner la posture adoptée afin de la corriger pour éviter tout TMS à l’avenir. Une dimension essentielle de prévention des risques qui intéresse en premier lieu des assureurs comme Malakoff Mederic ou Crédit Agricole Assurances, qui accompagnent également le projet. 

Cet article Ampelos, la taille de la vigne en réalité virtuelle récompensée est apparu en premier sur Terre de Vins.

Pau Roca, Directeur Général de l’OIV est décédé

L’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin vient d’annoncer la disparition à l’âge de 65 ans de Pau Roca, élu à la tête de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin pour un mandat de cinq ans lors de l’Assemblée générale de l’OIV 2018 en Uruguay.

« Pau Roca a encouragé le développement de la digitalisation au sein du secteur viti-vinicole mais également pour l’OIV en impulsant de nouveaux outils internes de communication au sein d’un département qu’il a fortement développé. Il aura également accompagné avec conviction le transfert du siège de l’OIV à Dijon et initié l’encadrement de l’Année du Centenaire de l’OIV. »
Pau Roca devait quitter son poste de directeur ce 31 décembre 2023, pour être relayé par le docteur John Barker.
L’OIV précise dans un communiqué que les condoléances peuvent être adressées à secretariat@oiv.int « qui les transmettra à la famille« .
Terre de vins s’associe à la douleur de sa famille, de son épouse Diana et de ses trois enfants.

Cet article Pau Roca, Directeur Général de l’OIV est décédé est apparu en premier sur Terre de Vins.

[Entretien] Anne Roumanoff, nouvelle marraine du Tour des Cartes

Succédant à Patrick Timsit, la comédienne Anne Roumanoff sera la marraine du Tour des cartes qui récompense chaque année les plus belles cartes des vins des restaurants et bars à vins français. Elle a accepté de nous parler de son parcours, de son association Solidarité avec les Soignants, de son dernier spectacle, mais aussi de son amour pour les artisanats d’exception qui l’a poussée à accepter ce nouvel honneur.

Ancienne élève de Sciences Po, qu’est-ce qui vous a amené à vous lancer dans une carrière d’actrice ?
J’ai commencé à faire des sketchs à l’âge de douze ans et à prendre des cours de théâtre pour enfant, pour adolescent, j’ai suivi le cours Simon, le cours Florent. J’avais très peur de ne pas pouvoir gagner ma vie car je fréquentais des comédiens assez jeunes qui galéraient, donc j’ai fait Sciences Po, tout en continuant à prendre des cours de théâtre, mais je n’ai jamais travaillé avec mon diplôme, je suis tout de suite devenue actrice.

Nouvelle marraine du Tour des cartes, êtes-vous une amatrice de vins et de belles tables ?
J’apprécie les Bordeaux, notamment les Saint-Emilion, l’été les rosés de Provence, tout en restant très raisonnable dans ma consommation. Lorsqu’on est artiste, on vous propose tout le temps à boire, il y a de l’alcool partout avant et après les émissions de télévision, les spectacles. J’ai une vie assez saine et sans courir après l’alcool, il m’arrive d’apprécier un verre de vin. Quant aux restaurants, j’aime beaucoup Guy Savoy et Pierre Gagnaire.

Pourquoi avez-vous accepté d’être la marraine de ce concours du Tour des cartes ?
Je suis très touchée par l’artisanat d’exception, ces sommeliers que l’on ne met pas assez en avant je trouve. On ne parle que des grands chefs cuisiniers, mais il existe aussi d’autres talents derrière qui œuvrent pour la qualité, il me semble que c’est une bonne chose de les mettre en valeur et avec eux une certaine excellence française

Vous avez créé une association pour améliorer les conditions de travail des soignants à travers l’équipement de leurs salles de repos. Comment vous est venue cette idée ?
En mars 2020, au début du Covid, j’étais à la radio tous les jours et je recevais beaucoup de messages de détresse de soignants. Je leur ai donné la parole dans mon émission et j’ai passé un appel sur les réseaux sociaux en leur demandant ce dont ils avaient besoin. J’ai été submergée de messages de détresses. À l’époque, il n’y avait pas de gants, pas de masques, la situation était désastreuse. J’ai repartagé et j’ai commencé à acheter des protections sur internet. Cela m’a amenée rapidement à créer une association. J’ai voulu passer par des institutions qui n’étaient pas très intéressées. Tout le monde était un peu assommé par le covid. Je m’en suis donc chargée. Nous avons réalisé une vente aux enchères qui a très bien fonctionné. Je n’en avais jamais organisées de ma vie. On s’est associé à Drouet digital, un partenaire formidable qui nous suit depuis le début de cette aventure. Dès la première vente, nous avons récolté 230.000 euros, un montant incroyable même si l’émotion du covid y était pour beaucoup. Cela nous a permis d’acheter des gants, des masques, de trouver des fournisseurs. Nous avions même un entrepôt avec une personne de la Croix rouge qui dispatchait. C’était très prenant. Puis, en juin 2020, ce fut le déconfinement. Les gants et les masques étaient à nouveau disponibles. L’association avait encore de l’argent, je me suis demandé ce que nous allions en faire. J’avais presque peur que nous ne puissions pas l’utiliser. C’est à ce moment-là que j’ai pensé à l’équipement des salles de repos. J’ai lancé un appel sur les réseaux sociaux. Et là aussi, cela a été un flot de demandes. Je n’avais absolument pas pris la mesure de l’ampleur des besoins même si finalement cela ne coûtait pas si cher de les satisfaire. Parfois, ils ont des cafetières cassées, des micro-ondes qui chauffent mal. Pour pas grand-chose, on leur change la vie. Depuis, nous avons équipé 2900 salles de repos. Nous continuons les ventes aux enchères, la prochaine se clôture d’ailleurs le 11 décembre, et nous recevons aussi des aides des conseils régionaux et des fondations. Parmi les lots, nous proposons des nuits dans de grands hôtels, des repas à la table du chef Jean Imbert, des places de spectacle, des coachings, de grandes cuvées dont plusieurs Nabuchodonosors du champagne Taittinger. (Lien

Vous avez débuté également un nouveau spectacle…
Il s’intitule « L’Expérience de la vie », il parle de l’époque actuelle, des machines qui remplacent les gens, d’une bouchère dont la fille est woke… Il y a même un atelier de déconstruction de conte pour enfant où j’explique comment il faut raconter les contes pour enfant aujourd’hui ! Je serai à Londres le 11 décembre, à l’Olympia le 26 décembre et nous tournerons jusqu’en juin (Réservations).

Cet article [Entretien] Anne Roumanoff, nouvelle marraine du Tour des Cartes est apparu en premier sur Terre de Vins.

Climens de nouveau dans la lumière

Vendu courant 2022 le château Climens, phare de l’appellation barsacaise, 1er Cru Classé 1855 lance une nouvelle gamme de vins accompagnée d’une offre oenotouristique plus étoffée, dans un haut de gamme qui sied à son rang.

Jean-Hubert Moitry avait acquis ce château, avec son épouse Catherine, et en a confié la direction à son frère Jérôme. Un temps d’appropriation fut nécessaire pour comprendre le terroir, les points faibles et les atouts. De ce temps de réflexion, sort d’abord une gamme de vins repensée qui fait la part belle aux blancs secs, avec 4 vins désormais, tous en 100 % sémillon, le cépage emblématique du sauternais.

Les blancs secs : une légitimité bien acquise
Jérôme Moitry se plait à montrer une annonce, publiée en 1903 par un négociant bordelais qui vendait un assortiment de grands crus parmi les plus prestigieux. Dans cet échantillon, Climens apparait avec du blanc sec, preuve de sa grande réputation d’alors. On oublie trop souvent que si le Sauternais brillait avec ses crus classés en 1855, en liquoreux, sa notoriété reposait aussi sur ses blancs secs, au 19ème, au début du 20ème et aujourd’hui grâce à un travail de fond qui remet en lumière ses vins secs contributifs à l’identité du lieu. 

Asphodèle (un lys sauvage qui affectionne les sols calcaires et que l’on trouve sur la propriété) (35 €) est toujours produit. S’ajoute aujourd’hui Lilium (75€), très haut de gamme blanc sec un nom renvoyant lui aussi à la famille des Liliacées. Un vin pur, à l’aromatique subtile qui joue davantage la carte de la persistance et de l’élégance que celle de la puissance et de la chair : le résultat d’une recherche originale d’équilibre entre le gras et la fraîcheur comme en témoigne Jérôme Moitry : « nous n’avons plus de logique parcellaire en dehors de vieilles vignes ». Et ce qui préside au choix des lots pour les différents vins « ce sont les jus sous le pressoir ». Ensuite, « après des essais en amphore qui aplatissaient le vin » c’est un essai concluant en Wineglobe. Si la barrique convient au sémillon, c’est malgré tout cette piste originale du Wineglobe qui a été privilégiée afin de préserver la pureté et l’expression aromatique, sans la couvrir : pas d’élevage en barrique donc. Une réussite qui a conduit le château à s’équiper massivement de Wineglobes pour produire Lilium. S’ajoutent deux autres vins avec « Petite Lily » (18 €) et « Fenouil et Camomille » (35 € environ), un vin sous le label Vin Méthode Nature (certification récente <30 mg/l de sulfites) et dont le nom fait référence aux deux ânes que possède le château.

Désormais, c’est donc la moitié du vignoble de 30 hectares qui est consacrée à la production de blancs secs, l’autre moitié restant pour celle du fameux et unique liquoreux.

Une offre oenotouristique qui contribue à l’image de marque
Quatre formats sont proposés, chacun combinant visite et dégustation. Deux à quatre vins sont servis selon l’option choisie. La visite, assez originale, vaut vraiment le détour. On ne manquera pas la tisanerie destinée à la protection du vignoble (le château a été le premier cru classé à passer en biodynamie en 2010), ni l’alignement des Wineglobes, sans oublier la chartreuse, touchante par son classicisme et sa simplicité.

Château Climens – Wineglobes

Enfin, l’offre de repas, pour 6 à 16 personnes, a été étoffée. À côté de « La Table de Climens » qui continue d’exister, apparaît « la Table Gastronomique » , en partenariat avec le « chef à domicile » de la Maison Claude Darroze, 1 étoile Michelin. Ces repas se font dans les salons privés du château.

On le voit, avec cette nouvelle offre bien pensée, le château a su mettre à profit l’année de réflexion qui a suivi son acquisition en créant des produits adaptés à un segment plutôt premium qui lui correspond et en sublimant l’esprit de la maison. En innovant de belle manière, Climens est revenu sur le devant de la scène.

Cet article Climens de nouveau dans la lumière est apparu en premier sur Terre de Vins.