Le champagne à la mode gastronomique

Produit d’exception, le champagne est un invité régulier des plus belles tables gastronomiques. C’est donc tout naturellement qu’il s’est glissé dans la case n°7 de notre calendrier de l’Avent. Découvrez aujourd’hui trois expériences gastronomiques inoubliables pensées par trois des plus grandes maisons champenoises.

Le « Tea Time » par Royal Champagne
Le Royal Champagne à Champillon vous propose tous les samedis jusqu’au 6 janvier ainsi que les 24 et 25 décembre, et le 7 janvier, un « Tea time » préparé par sa cheffe pâtissière Claire Santos Lopes et Victoire Finaz, « chocologue ». Venez savourer une farandole de mets salés, de pâtisseries et de gâteaux, accompagnée d’une boisson chaude, et même de quelques bulles. Croque truffé avec pain aux noix et vieux comté, tartelette à l’amande pralinée au café du Brésil, millefeuille aux noix de macadamia et chocolat Caraïbe, gaufre au chocolat sauce au grué de cacao et cardamome noire, madeleine au citron jaune praliné aux noisettes du Piémont… tout ceci n’est qu’une partie du copieux menu qui vous attend.
(80€/sur réservation)

©Rachelle Simoneau

La Table singulière de Ruinart
La nouvelle cuvée Ruinart Blanc Singulier n’est présente que dans de très rares restaurants, tous soigneusement choisis. Mais le meilleur endroit sans doute pour l’apprécier, c’est à la Maison Ruinart même, qui propose une table singulière du 23 novembre au 16 décembre (180€), les jeudis, vendredis et samedis soir. Pour l’occasion, la maison invite en résidence au 4 rue des Crayères, Sayaka Sawaguchi et Gil Nogueira, deux chefs qui ont obtenu en 2020 une étoile verte au Guide Michelin pour leur restaurant « Le Garde Champêtre ». Ce couple nippo-portugais met au cœur de ses plats le végétal.

©Le Bristol

Le Bristol Paris x Dom Perignon
Issu d’une famille d’agriculteurs et de marchands de primeurs, le moins que l’on puisse dire c’est qu’Éric Frechon a le sens du produit et du terroir. Quant au vin, il est l’un des très rares chefs à avoir exercé le métier de sommelier, une expérience qu’il doit à son service militaire effectué au Cercle National des armées. Nulle surprise donc à le voir collaborer avec la Maison Dom Pérignon, avec laquelle il propose un dîner au cœur du jardin du Bristol, dans un écrin de miroirs qui permet grâce aux glaces sans tain de voir sans être vu l’extraordinaire spectacle des cuisines. Tout cela bien sûr en accord avec les plus beaux opus de la Maison Dom Pérignon, à commencer par son dernier né, le Vintage 2013, marié, excusez du peu, à une royale de foie gras fumée, émulsion oseille. On touche à l’extase lorsque Vincent Chaperon, le chef de caves, nous propose d’envelopper avec les notes de brioche et de miel de son Dom Pérignon Vintage 2004 Plénitude 2 le turbot sauvage aux truffes blanches et au jus d’arrêtes caramélisées… (2 à 6 personnes, du 27 novembre au 18 février. 1200€ sur réservation)

Cet article Le champagne à la mode gastronomique est apparu en premier sur Terre de Vins.

Tout savoir des Champenoises Nathalie Doucet et Angéline Templier

Toutes les deux ont intégré l’association La Transmission, Femmes en Champagne qui tient ce jeudi 7 décembre chez Baccarat à Paris un atelier sur l’influence du verre sur la dégustation. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur deux femmes dirigeantes aux parcours très différents.

Nathalie Doucet est docteur
Pas en médecine, mais en marketing. En effet, la présidente de la maison de champagne Besserat de Bellefon a passé une thèse à la fin des années 1980 lorsqu’elle se trouvait au champagne Nicolas-Feuillatte. Son sujet ? « Comment faire d’une marque de coopérative une grande marque. À l’époque, nous allions lancer Palmes d’or. » Parmi ses superviseurs de thèse comptaient Jacques Diebolt, du champagne Diebolt-Vallois, grand spécialiste du blanc de blancs et Roger Duval, ancien président du syndicat de négociants. « Ils m’ont beaucoup ouvert l’esprit sur les problématiques champenoises. » De sa soutenance, passée alors qu’elle est enceinte de sept mois, elle se rappelle en souriant cette phrase du jury : « Le diplôme est valable pour la maman ; pas pour l’enfant. »

Angéline Templier, 3ème génération de femme à la tête du domaine familial
Le domaine J. Lassalle a été fondé par Jules, grand-père d’Angéline Templier, en 1942. À son décès quarante ans plus tard, sa fille Chantal reprend la structure « comme elle peut », en lien avec sa mère Olga, décédée il y a six mois. « À l’époque, l’ouverture d’esprit n’était pas celle d’aujourd’hui. C’était rude et difficile, mais elle était déjà une battante, très volontaire. » La force du domaine est de cumuler les générations, féminines en particulier. Aujourd’hui, Angéline Templier semble déceler, « d’un œil attendri », des qualités chez sa fille adolescente Grâce. « J’ai espoir qu’elle poursuive l’histoire, mais je ne lui impose aucune pression. »

Nathalie Doucet est la seule de l’association à n’être pas propriétaire viticole
« Je me suis demandé un moment si j’étais légitime à entrer dans cette association puisque je suis la seule à n’être propriétaire ni de terre ni d’un domaine », réagit la présidente du champagne Besserat de Bellefon. En effet, née à Reims, Nathalie Doucet est issue d’une famille menée par un père pilote de l’armée de l’air. Après quelques années passées chez Feuillatte, la Champenoise s’oriente vers les entreprises connexes et la sidérurgie : Exel industrie, spécialisé dans le matériel agricole, puis Loppin et Jean. C’est la rencontre avec Béatrice Cointreau qui déterminera ses 18 futures années au sein du champagne Gosset, avant d’entrer, en 2020 dans le groupe Lanson-BCC.   

Angéline Templier a travaillé chez Yves Saint-Laurent
Avant de revenir en terres champenoises, Angéline Templier occupait à Paris un poste en communication interne au sein de la prestigieuse maison de couture et de prêt-à-porter Yves Saint-Laurent. « J’ai quitté cette vie passionnante en 2002. Je ne trouvais pas d’équivalent en Champagne, donc j’ai occupé des fonctions commerciales dans la distribution de boissons et en centrale d’achat. Ce qui a été très formateur dans mes relations commerciales au domaine. » Revenue depuis « 18 vendanges », elle développe notamment le marché américain, le premier, où la maison exporte depuis 1973, et vient d’ouvrir celui de la Chine et du Mexique.

Le verre « Impitoyable » ne quitte jamais Nathalie Doucet
Voilà une anecdote que livrera sûrement la présidente champenoise lors de l’atelier de ce jeudi soir. « J’emmène toujours le verre « l’impitoyable » en dégustation. C’est ma référence. J’aime le confronter aux autres verres lorsque je déguste les vins. Pour moi, le verre idéal pour un champagne doit être évasé pour favoriser la concentration des arômes et présenter un buvant resserré, très fin si possible. » Sans oublier une notion de partage, de convivialité que cet atelier chez Baccarat devrait largement favoriser.

Jeudi 7 décembre, à la Maison Baccarat à Paris, dirigée par Margareth Henriquez. De 18h30 à 21h pour une dégustation en accès libre de champagnes (les ateliers sont complets). Inscription obligatoire.

Qui fait partie de La Transmission ?
Fondé en 2016, l’association compte 11 femmes dirigeantes de Champagne : Vitalie Taittinger (champagne Taittinger), Evelyne Boizel (champagne Boizel), Delphine Cazals (champagne Claude Cazals), Charline Drappier (champagne Drappier), Chantal Gonet (champagne Philippe Gonet), Alice Paillard (champagne Bruno Paillard), Mélanie Tarlant (champagne Tarlant) ainsi que Nathalie Doucet et Angéline Templier.

Cet article Tout savoir des Champenoises Nathalie Doucet et Angéline Templier est apparu en premier sur Terre de Vins.

[REPLAY] « Vino Veritas » : Sauternes, l’heure de la renaissance

Boira-t-on du sauternes à Noël ? Les fêtes de fin d’année sont traditionnellement propices aux retrouvailles avec les liquoreux. Mais justement, les vins de Sauternes & Barsac veulent s’écarter de ce stéréotype pour provoquer de nouveaux moments de consommation et, plus largement, se réinventer, en faisant vivre leur territoire et en attirant de nouveaux investisseurs. La renaissance du Sauternais, c’est le sujet du nouveau « Vino Veritas » sur TV7. À voir en replay.

À l’approche des fêtes de fin d’année, le sauternes s’invite de nouveau sur nos tables. Mais ce grand liquoreux est-il condamné à n’être servi que lors des grandes célébrations, en sempiternel accompagnement du foie gras ? De nombreux acteurs du vignoble s’emploient depuis des années à faire bouger les lignes, bousculer les habitudes et changer les moments de consommation. Avec de nouveaux profils pour des liquoreux plus digestes, une production accrue de vin blanc sec, l’arrivée d’investisseurs audacieux qui veulent développer l’œnotourisme et faire vivre le territoire, Sauternes connaît actuellement une véritable Renaissance. Xavier Sota et Mathieu Doumenge en parlent avec leurs deux invités : David Bolzan, co-président de l’appellation Sauternes-Barsac, et Sandrine Garbay, directrice générale du cru classé Château Guiraud.

Voir toutes les émissions « Vino Veritas »

Cet article [REPLAY] « Vino Veritas » : Sauternes, l’heure de la renaissance est apparu en premier sur Terre de Vins.

La signature chimique des grands crus identifiée grâce à l’intelligence artificielle

Des chercheurs sont parvenus à retrouver « l’origine exacte » de plusieurs grands crus bordelais sur la seule base de leurs composants chimiques, détectés grâce à l’intelligence artificielle (IA).

Cette méthode, présentée mardi dans la revue Communications Chemistry, pourrait aider à « combattre la contrefaçon » et à « guider la prise de décision des producteurs de vin », dans « un contexte de changement climatique« , fait valoir dans un communiqué l’Université de Genève, chargée de l’étude en partenariat avec l’Université de Bordeaux. Au total, les chercheurs ont analysé 80 vins rouges de sept domaines du
vignoble bordelais, en séparant leurs molécules – extrêmement nombreuses en raison de la complexité des mélanges – par la méthode classique de chromatographie en phase gazeuse, utilisée régulièrement pour l’analyse des vins.

Un détecteur – le spectromètre de masse – retranscrit ensuite sur un graphique, à l’apparence d’un gigantesque électrocardiogramme, l’ensemble des séparations chimiques et la densité de molécules. Le résultat peut alors compter jusqu’à 30.000 points, rendant son analyse détaillée fastidieuse.

L’équipe du département des neurosciences de l’Université de Genève, sous la direction d’Alexandre Pouget, a mis au point un traitement de ces données brutes par « machine learning », un système d’apprentissage automatique de l’IA. La méthode a permis de discerner, parmi ces milliers de points, une
disposition similaire sur les millésimes provenant d’un même domaine, et donc de démontrer que chaque terroir dispose d’une « signature chimique unique« , selon les chercheurs.

Toujours grâce à l’IA, en réduisant les données obtenues pour chaque château dans un graphique simple en abscisses et ordonnées, on retrouve « une carte physique du Bordelais » avec « le même emplacement des châteaux« , et « le même éloignement entre eux », que sur une carte géographique. Pour M. Pouget, cette technique d’identification, dont le coût est d’une centaine d’euros, pourrait facilement détecter les contrefaçons ou, « dans le futur, aider les vignerons à retrouver le bon mélange de cépages et de parcelles, pour répliquer la signature exacte d’un vin de leur domaine« . Selon Stéphanie Marchand, professeure à l’Institut des sciences de la vigne et du vin à l’Université de Bordeaux et co-autrice de l’étude, cette méthode permet de « mieux comprendre quels sont les points communs entre les vins d’un
même terroir
« . Dans « une période où les terroirs sont maltraités par le changement climatique et par les évolutions des pratiques« , les données obtenues permettront d’aider à conserver l’identité et l’expression d’un vin et de son terroir, indique-t-elle.

Cet article La signature chimique des grands crus identifiée grâce à l’intelligence artificielle est apparu en premier sur Terre de Vins.

« Passer sa route » par la Percée du vin jaune d’Arbois

L’auteur-compositeur-interprète Maxime Le Forestier sera le parrain de la 26e édition de la Percée du vin jaune les 3 et 4 février prochain à Arbois au cœur du Jura. 

Maxime Le Forestier avait déjà accepté la proposition pour une Percée précédente mais avait dû annuler sa participation pour raison de santé. Il parrainera la prochaine édition qui se déroulera pour la troisième fois à Arbois après les Percées de 2011 et 2016. Très apprécié des soixante-huitards, le chanteur-guitariste engagé est désormais plébiscité par les jeunes artistes qui reprennent régulièrement ses chansons (Ayo, Féfé, Calogero…). Il sera le parfait trait d’union entre les visiteurs de toutes générations.

La capitale des vins du Jura et patrie de Louis Pasteur accueillera un peu moins de visiteurs (l’édition de 2011 avait affiché un record de 50 000 inscrits), le nombre de billets étant limité à 30 000 ces dernières années avec inscription à l’avance sur site. Quelques petits changements au programme : un tarif à la hausse et différent pour le samedi et le dimanche (25 € pour le premier jour, 18€ pour le second) « afin de réguler l’affluence du samedi, d’essayer de répartir le flux sur le week-end et de connaître à l’avance le nombre de visiteurs » explique le président de la Percée François Duboz (Domaine de la Pinte). Autres changements, des animations autour des métiers du bois et de Pasteur, et l’ouverture des caveaux le dimanche à 11h30 au lieu de midi « pour offrir une alternative aux visiteurs qui n’assistent pas à la mise en perce – Ils sont en général 3 à 4000 » précise Olivier Badoureaux, le directeur de l’interprofession des vins du Jura. 

François Duboz ©F. Hermine

Cette édition ne devrait accueillir qu’une cinquantaine de vignerons participants dans les caveaux, « le millésime 2017 n’ayant pas produit de gros volumes même si le savagnin plutôt tardif avait été moins impacté par le gel que les autres cépages, précise François Duboz. De ce fait, tous les vignerons ne sont pas en capacité de fournir les 100 à 200 bouteilles nécessaires à la manifestation ». Le vin jaune ne représente que 4 à 5% de la production jurassienne. « Avant, on rencontrait une année difficile par décennie. Depuis 2012, nous subissons les aléas climatiques tous les ans, sauf en 2023 où il n’y a pas eu de problème majeur, sauf une petite pression de mildiou bien maîtrisée » complète Olivier Badoureaux. 

De la soirée prestige aux Rencontres vigneronnes
Le vendredi soir, une trentaine de vignerons ouvriront leurs portes pour la soirée prestige créée en 2022 et rebaptisée « Rencontres vigneronnes » mais toujours sous la même formule d’une dégustation itinérante et sur réservation en trois étapes, les premiers inscrits étant les premiers servis en choix de domaines. Au menu franc-comtois, le thème des épices « afin de montrer que les vins du Jura s’accordent particulièrement bien avec des cuisines relevées », précise Olivier Badoureaux. L’accueil sera limité à 16 personnes par caveau. Le concours de cuisine sera organisé le samedi sous forme de battle avec recette imposée, sans doute un poisson d’eau douce ; la vente aux enchères se déroulera le dimanche matin avec au catalogue plus de 250 bouteilles.

Le billet d’entrée donne accès au site de la manifestation avec un kit de dégustation composé d’un verre souvenir au logo de la Percée du Vin Jaune Arbois 2024 et 10 tickets de dégustation. Billet jour samedi : 25 €, billet jour dimanche tarif préférentiel EarlyBird : 18 €, pass week-end (samedi et dimanche) : 40 €. Renseignements sur percee-du-vin-jaune.com.

Cet article « Passer sa route » par la Percée du vin jaune d’Arbois est apparu en premier sur Terre de Vins.

Vrac et biodynamie à l’honneur pour Millésime Bio 2024

La 31ème édition du salon montpelliérain va offrir un coup de projecteur aux vins en vrac et à la production en biodynamie, mais également étendre son influence au grand public avec un nouvel événement et un site dédié.

« Le salon est en croissance exponentielle puisque l’on attend 11 000 visiteurs pour la prochaine édition, un quart de cavistes mais également des importateurs, des CHR, grossistes, négociants et acheteurs de GD, venant découvrir le nouveau millésime, annonce Jeanne Fabre, présidente de Millésime Bio dont la prochaine édition se tiendra du 29 au 31 janvier, du 22 au 23 en digital. Ils viennent à 80% de France mais le visitorat étranger est en hausse ». Le Parc des Expositions de Montpellier accueillera 1500 producteurs dont 17% pour une première participation. Une quinzaine de pays seront représentés et pour la première fois, la Slovénie et la Turquie.  80% des exposants sont du Languedoc-Roussillon, de la vallée du Rhône et de Provence-Corse. La manifestation surfe sur la dynamique des vins bio dont les surfaces ont atteint, en 2022, 170 806 ha dont 59 627 ha en Occitanie (près de 35%) pour un chiffre d’affaires de 1,463 Mds€. 110 320 ha sont certifiés, le reste étant encore en conversion vs 62 000 ha il y a 10 ans, 15 000 il y a 20 ans. En 2022, la France comptait près de 12 000 producteurs en bio, toujours en progression (+ 5,1 % en 2022). Ce qui a fait passer l’Hexagone sur la première marche du podium en surfaces avec 21,46 % du vignoble devant l’Espagne à 16,09 % et 149 934 ha, et l’Italie à 22,60 % mais 133 140 ha.

Millésime Bio ouvrira également ses portes à une cinquantaine de producteurs d’autres alcools, gins et bières en tête, mais également aux spiritueux et aux cidres « mais nous n’oublions pas que le salon est organisé par une association de vignerons, le vin restant notre ADN, même si bières et spiritueux sont des axes de développement du salon depuis 2019 » ajoute Jeanne Fabre. 

Des nouveautés pour les professionnels et le grand public
Deux espaces inédits seront proposés pour cette 31ème édition : l’un dédié aux vins en vrac, avec dégustations des échantillons « en série » au sein de l’œnothèque et annonce des volumes disponibles ; l’autre aux vins en biodynamie, tous labels confondus, pour mettre un coup de projecteur sur la pratique qui fête son centenaire. Un nouveau concours « La biodiversité, c’est mon domaine » sera organisé en collaboration avec la chambre d’agriculture de l’Hérault, la fédération des Vignerons Indépendants, la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux)… afin de mettre en valeur les démarches responsables de gestion de la ressource en eau, de protection de la faune et de la flore… « Un vigneron bio passe trois fois plus de temps dans ses vignes qu’un vigneron en viticulture conventionnelle, rappelle Jeanne Fabre. En multipliant les initiatives, il peut être inspirant et donner des idées aux autres ».  « Être vigneron bio, c’est un état d’esprit avec un souci de la ressource et de la biodiversité, pas seulement un cahier des charges » insiste Nicolas Richarme, président de Sud Vin Bio, l’association interprofessionnelle organisatrice du salon avec les aides de la Région Occitanie et des collectivités territoriales. 

Le challenge Millésime Bio qui se déroulera en amont de la manifestation les 17 et 18 janvier sera présidé par Gaby Benicio, la sommelière italo-brésilienne d’Äponem (34), prix Michelin de la sommellerie 2023. Le jury sera composé de 400 professionnels qui dégusteront environ 2000 échantillons en vue de remettre des médailles or-argent-bronze dont le logo vient d’être relooké et épuré. Les bouteilles lauréates seront en dégustation au bar près de l’œnothèque.  

Autre innovation : La première édition de La Fête du Vin Bio, événement grand public organisé en collaboration avec l’agglomération montpelliéraine et la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Hérault, sera proposée en parallèle du salon professionnel pour promouvoir les vins bios avec des animations et dégustations chez les cavistes, dans les bars et les restaurants des environs. Sudvinbio en a profité également pour créer un nouveau site pour tous les consommateurs, levinbio.fr qui devrait être en ligne d’ici la fin de l’année. « Nous avons voulu aider le grand public à comprendre les vins bios, car on ne trouve pas forcément les bonnes données sur le web et avec plus de 20 ans d’expertises, nous estimons que c’est notre rôle de véhiculer l’information dans ce domaine », conclut Nicolas Richarme.

Cet article Vrac et biodynamie à l’honneur pour Millésime Bio 2024 est apparu en premier sur Terre de Vins.

La Ficelle 2023, Saint-Pourçain fidèle aux humoristes

Lorsque le mois de décembre pointe son nez, le Saint-Pourçain « La Ficelle » débarque dans les brasseries parisiennes et chez les cavistes. L’occasion de sourire devant le nouveau dessin sur la bouteille en découvrant un des tout premiers vins de l’année.

Depuis plus de trente an, d’illustres humoristes dessinateurs de presse habillent la bouteille de « La Ficelle » de Saint-Pourçain. Se sont ainsi distingués des dessinateurs comme Roche et Piem, les premiers, Barberousse, Samson, Loup, Honoré, Dubouillon, Avoine, Willem et bien d’autres,  dont les deux des grands disparus de l’attentat de janvier 2015, Honoré et Tignous, qui ont chacun à leur manière décoré avec humour ce vin de soif, convivial et joyeux. 

Dans le verre
La Ficelle est le nom du vin rouge produit par la Cave des vignerons de Saint-Pourçain (Allier), aux parfums vifs et à la bouche fruitée. Le terme gouleyant semble lui convenir aussi bien qu’à ses cousins du Beaujolais ou de Touraine, même si lui est issu d’un assemblage de pinot noir et de gamay (35/65%). Ce n’est pas un « primeur » mais il a pour trait commun d’afficher un caractère simple et direct, de se boire frais et sans façon à l’apéritif avec un bon pain et une tranche de saucisson ou bien d’accompagner tout un repas, auvergnat ou pas.

Pourquoi la ficelle ?
La Ficelle, c’est le vin des copains par excellence. On le partage sans façon à la maison ou au bistrot. Raison pour laquelle la Cave des vignerons de Saint-Pourçain, qui vinifie plus de la moitié de l’appellation, a eu l’idée de cette cuvée. La légende dit qu’en l’an 1487, Gaultier, tavernier à Saint Pourçain, servait le vin dans des pichets en terre et en étain. Le lieu était sombre et enfumé, ce qui ne permettait pas d’évaluer avec précision la consommation des clients et lui valait des discussions interminables sur le prix à payer. Il eut l’idée de plonger un bout de ficelle dans les pichets, en faisant un nœud correspondant aux mesures de l’époque, la demie et la pinte. Ainsi naquit la légende qui se perpétue depuis 1987.

Le manège signé Xavier Lacombe
L’étiquette sérigraphiée de 2023 est signée Xavier Lacombe, un dessinateur de presse et de bande-dessinée français né en 1971 en Ardèche, qui travaille à Lyon. Il s’est imposé dans le dessin de presse pour L’Echo des Savannes, Le Pskipat et pose régulièrement son regard cinglant sur le monde d’aujourd’hui en oeuvrant pour Marianne, Siné Mensuel, Urtikan et Mazette. Son illustration de La Ficelle 2023 montre un manège de fête foraine où les enfants sont remplacés par des adultes rigolards cherchant à attraper des bouteilles. Il explique son travail : « La contrainte de représenter obligatoirement cette ficelle sur l’étiquette, c’est un challenge stimulant (…) je suis arrivé à ce carrousel. Le jeu rappelle l’enfance, j’aime bien l’idée d’associer un jeu d’enfants avec un produit interdit aux mineurs. Il y a à la fois l’idée de transgression, l’idée de l’ivresse, le plaisir simple ». L’humoriste précise qu’il « aime le vin et aussi ce qu’il y a derrière le vin et ce qui fait le vin : la région, le terroir, le climat… et les vignerons ».

La Ficelle est vendue 7,50 € par l’Union des Vignerons de Saint-Pourçain. Le Saint-Pourçain blanc de l’année précédente, issu de chardonnay et tressallier (70/30%) sort parallèlement (7,80 €).

Cet article La Ficelle 2023, Saint-Pourçain fidèle aux humoristes est apparu en premier sur Terre de Vins.

Trésors de Champagne en kiosque !

Le numéro spécial champagne de Terre de vins sort dans tous les kiosques de France et de Navarre ce mercredi 6 décembre. En avant-première nous vous dévoilons le sommaire, qui promet de beaux voyages et beaucoup de nouveautés.

Comme chaque année, le cœur du spécial champagne réside d’abord dans notre sélection des 100 meilleurs Bruts sans année à déguster pour les fêtes. Quelques coups de cœur ? Perrier-Jouët « Blanc de blancs », Ullens, Laurent-Perrier « La cuvée », EPC « Premier cru » (p.94-116)… Pour les moments plus gastronomiques, nous avons aussi effectué des recommandations, cette fois autour des cuvées spéciales, en privilégiant celles qui peuvent accompagner plus facilement les plats chaleureux et consistants que l’on apprécie en hiver. Voilà pourquoi nous avons opéré un focus sur les blancs de noirs (Escapade p. 124-133), les rosés millésimés (p. 118-119), et sur le vintage 2015 (p. 120-121), auquel le caractère solaire a donné beaucoup de générosité.  

Le spécial champagne, c’est aussi un grand retour sur les actualités qui ont marqué l’appellation. Elles semblent toutes dans ce numéro s’articuler autour d’une grande thématique : l’art de durer. La découverte en 2010, au fond de la Baltique, dans les entrailles d’une épave, d’une cargaison oubliée de champagne Veuve Clicquot a passionné le monde. Ce « trésor » nous évoque évidemment les bouteilles de rhum de Rackham le Rouge repêchées par Tintin, et il nous fascine d’autant plus que, cent soixante-dix ans plus tard, les flacons étaient encore aptes à être dégustés (p. 68-73) ! Trop de gens l’ignorent, mais la Champagne produit des cuvées qui figurent parmi les meilleurs vins de garde au monde. L’incroyable œnothèque de la maison Lanson (p. 64-66) de même que la surprenante fraîcheur des plus vieux millésimes de la cuvée Blanc des Millénaires de Charles Heidsieck dévoilés dans une verticale « intégrale », en sont deux autres beaux témoignages (p. 122). Et si le terroir a sa part dans cet étonnant potentiel, l’effort permanent en recherche et développement n’y est pas non plus étranger. En Champagne, chaque détail est étudié : la position de la bouteille en cave, sa taille, le lieu de stockage, quitte à plonger de nouveaux flacons au fond des mers, le type d’obturateur, le rôle des lies, le choix de la date de dégorgement… On s’aperçoit également que le contenant dans lequel a lieu la première vinification et le premier élevage avant le tirage en bouteille, joue également un rôle déterminant et on voit de plus en plus de vignerons multiplier les essais autour des cuves en béton, d’œufs en grès, de fûts en bois ou même plaqués or, qui viennent supplanter les anciennes cuveries en inox aux allures de laiterie. Micro-oxygénation, mouvement du vin, là-encore tous les paramètres sont examinés. (Escapade p. 138-149).  Il faut enfin composer avec les nouvelles conditions de production liées au réchauffement climatique, la baisse des acidités pouvant menacer cette faculté à traverser le temps. La cuvée exploratoire Ruinart Blanc Singulier nous montre comment les maisons anticipent déjà ces changements (p. 60-62).

Cet art de durer concerne aussi l’économie. Il faut un certain talent pour rester à la mode pendant plus de trois cents ans ! Alors que beaucoup de régions viticoles françaises sont en crise, la Champagne affiche toujours une insolente prospérité malgré le léger retrait de ces derniers mois. Le secret ? Sa capacité à toujours faire primer le goût du consommateur, à l’écouter, quitte à se réinventer. C’est ce que montre la formidable histoire de Moët & Chandon, qui souffle cette année ses 280 bougies ! Que d’innovations et de remises en question sur ce chemin, entre la crise phylloxérique, la création de Dom Pérignon dans les années 1930, devenue plus tard une maison à part entière, et aujourd’hui le lancement de la Collection Impériale (p. 76-83)…

Se réinventer, oui, mais sans jamais se renier. Et pour cela il faut être capable aussi de protéger ses savoir-faire ancestraux, de veiller à leur transmission. La Tribu consacrée au label Entreprise du patrimoine vivant nous montre comment, dans des maisons comme Pol Roger, Bollinger, mais aussi dans les industries connexes du champagne comme Oller et la Tonnellerie de Champagne, cette préoccupation est toujours placée au cœur du management (p. 50-55). 

L’autre secret de cette durabilité économique réside dans ce souci de toujours veiller à la juste répartition des bénéfices entre tous les Champenois. La force du mouvement coopératif et notamment du groupe TEVC qui s’est distingué cette année en rachetant la Maison Henriot y est sans doute pour quelques chose (Sur le Divin Christophe Juarez p. 84-88). Mais le rôle du Comité Champagne et l’esprit que lui a inculqué ce grand catholique social que fut Robert-Jean de Vogüé, personnage étonnant mis en lumière dans notre Saga, n’y sont pas non plus étrangers. Cet ancien déporté avait compris que si le champagne symbolise d’abord la fête, il n’y a pas de vraie fête sans partage ! Un principe que les maisons n’ont pas oublié, puisque quinze d’entre elles (Billecart-Salmon, Thiénot, Pol Roger, Bruno Paillard…) ont soutenu la création d’un restaurant inclusif, L’Extra (p. 148-153), qui a ouvert à Reims, en face du Boulingrin. Cette partie de la Cité des sacres s’est transformée en un nouveau quartier de l’effervescence, rivalisant désormais avec l’avenue de Champagne à Épernay (p. 44-48). Empoignez votre « Terre de vins », la Champagne n’attend que vous !

Terre de Vins n°91 spécial Champagne, 160 pages, 6,90 €.
Abonnements sur abonnement.terredevins.com
Lire le numéro en version numérique sur kiosque.terredevins.com

Cet article Trésors de Champagne en kiosque ! est apparu en premier sur Terre de Vins.

Trois visites œnotouristiques mémorables pour les fêtes

Envies d’évasion ? De nombreuses propriétés viticoles proposent de remarquables visites, dégustations et bien plus encore dans leurs murs. Notre calendrier de l’Avent dévoile aujourd’hui trois belles destinations.

Château Suduiraut
Premier Cru Classé en 1855 de Sauternes, le château Suduiraut est une propriété incontournable du vignoble bordelais avec une riche offre de visite comprenant quatre déclinaisons disponibles sur réservation.

Visite simple avec dégustation – 20 € : Après la visite du vignoble, des installations techniques et des jardins, vous pourrez déguster le Cru Classé ainsi que Castelnau de Suduiraut, le second vin du domaine, sur le même millésime. 

Atelier des Arômes – 25 € : En plus de la visite, vous retrouverez une dégustation originale de deux millésimes du grand vin avec l’aromathèque. Composée uniquement  de produits naturels, elle vous permettra d’appréhender l’extraordinaire palette aromatique d’un grand vin de Sauternes.

Masterclass dégustation – 35 € : C’est une dégustation d’anthologie qui vous attend après la visite : 3 millésimes du château Suduiraut pour vous faire ressentir toutes les nuances de vieillissement d’un grand vin liquoreux avec une bouteille dans sa jeunesse, une autre en pleine maturité et la dernière à son apogée. 

Atelier Vins et Fromages – 40 € : En collaboration avec un artisan-crémier, savourez une sélection de trois fromages pour accompagner trois millésimes du grand vin du domaine, de quoi conclure votre visite en savourant de délicieux accords mets-vins.

©DR

Maison M. Chapoutier
Maison mythique de la Vallée du Rhône, M. Chapoutier est fidèle à son statut jusque dans son offre œnotouristique. Elle propose 5 dégustations originales en clôture de visite.

Découverte Bio et Biodynamie – 28 € : Découvrez les vins biologiques et biodynamiques de la Maison M. CHAPOUTIER et ses méthodes culturales, respectueuses des sols et du vivant : IGP Collines Rhod. Marsanne sans sulfites, IGP Collines Rhod. Combe Pilate, AOP Côtes du Rhône Villages Cigala, AOP Côtes du Roussillon Village Occultum Lapidem et AO Ribera del Duero Crianza

Les plus belles AOC – 130€ : Dégustation des plus belles sélections parcellaires et des plus beaux terroirs de la Vallée du Rhône : AOP Châteauneuf-du-pape Croix de Bois, AOP Saint Joseph Clos, AOP Châteauneuf-du-pape Barbe Rac, Côte Rôtie Neve, AOP Ermitage Le Pavillon

Initiation 100% Rhône Nord – 38 € : Vignoble façonné par la main de l’Homme, le vignoble du Rhône Nord offre les expressions authentiques des cépages Syrah et Marsanne. Des vins devenus des références mondiales : AOP Saint Péray Les Tanneurs, AOP Saint Joseph Les Granilites, AOP Crozes Hermitage Les Meysonniers, AOP Saint Joseph Couronne de chabot, AOP Hermitage Monier de la Sizeranne

Grands vins : (H)Ermitage sélection – 95 € : La quintessence de la Maison M. Chapoutier à travers son identité : Les Sélections Parcellaires et vins de la colline de l’Ermitage. Les blancs : AOP Hermitage Chante Alouette, AOP Ermitage De l’Orée. Les rouges : AOP Hermitage Monier de la Sizeranne, AOP Ermitage Le Pavillon, AOP Ermitage Ermite

Grands vins : Photographies de terroirs – 68 € : Un voyage au cœur des plus beaux terroirs : AOP Saint Joseph Les Granits, AOP Alsace Berg, AOP Fleurie La Madone, Vin d’Australie L Block, AOP Ermitage Le Pavillon.

En plus de ces dégustations, la maison propose des ateliers, des balades à vélo mais également de prolonger votre séjour au Fac&Spera Hôtel&Spa **** comprenant 55 chambres et suites.

Champagne Lanson
Fondée en 1760, la maison Lanson est l’une des plus anciennes maisons de Champagne. Elle propose à ses visiteurs quatre dégustations pour capter la magie de ses bulles.

La Vintage, voyage au cœur des millésimes – 85 € : Visite suivie d’une dégustation de la cuvée Lanson Le Black Création 257, pilier du style Lanson, et de deux grands millésimes de la Maison : Le Vintage 2012 et Le Clos Lanson 2009.

La Signature, générosité du terroir – 55 € : La visite de la maison est suivie d’une dégustation de la cuvée Lanson Le Black Création 257, pilier du style Lanson, et de deux champagnes de gastronomie : Le Blanc de Blancs et Le Black Réserve.

La Création Emblématique, autour du style de la maison – 35 € : Après la visite, dégustation des deux cuvées emblématiques du style Lanson et de la diversité de notre terroir : Le Black Création 257 et Le Rosé. 

La Création Originale, la signature de la maison – 25 € : À l’issue de la visite, profitez d’une dégustation de la cuvée Lanson Le Black Création 257, cuvée signature du style Lanson.

Cet article Trois visites œnotouristiques mémorables pour les fêtes est apparu en premier sur Terre de Vins.

La panthère des neiges arrive à Saint-Tropez

Les Maîtres Vignerons de la presqu’île de Saint-Tropez ont choisi cette année la panthère des neiges pour fêter les 15 ans de leur rosé Grain de Glace.

À l’heure où la désaisonnalisation des rosés se concrétise, notamment dans les stations de ski, les Maîtres Vignerons de la presqu’île de Saint-Tropez peuvent se targuer d’avoir pris quelques longueurs d’avance. Ils étaient même les pionniers en la matière avec le lancement en 2009 d’un rosé primeur baptisé Grain de Glace. Une prouesse technique et logistique pour cette cuvée proposée dès la 1er décembre, date légale de mise en marché du millésime, et jusqu’au 31 mars (12,95 € la bouteille de 75 cl). « Nous sommes partis du constat que les consommateurs de la côte achetaient aussi des rosés l’hiver au caveau [selon un sondage d’Opinion Way, près des trois-quarts des consommateurs déclarent boire du rosé l’hiver], raconte la directrice marketing Stéphanie Cottreau. Nous avons donc travaillé sur un rosé spécifique différent de ceux bus l’été ». Ce côtes-de-provence, frais et aromatique sur des notes exotiques, est issu des premières presses de raisin ; il provient d’une sélection d’une dizaine de parcelles vendangées de nuit pour davantage de fraîcheur et peu coloré, et bénéficie d’une vinification à froid. « Nous avons d’abord édité 12-15000 bouteilles la première année proposées en local et comme nous avons tout vendu, on a augmenté la production chaque année ». 15 ans après, la cuvée est passée à près de 130 000 cols. Le groupement de producteurs fonctionne en pré-commandes pour les cavistes et restaurateurs. Le top départ est donné lors d’une grande dégustation au caveau de Gassin à l’entrée de la presqu’île. Mais le Grain de Glace a dépassé depuis longtemps les frontières tropéziennes pour dévaler les pistes tout schuss et se retrouver à la carte de nombreux restaurants de stations de ski dans les Alpes et les Pyrénées. Celle-ci représentent désormais les deux-tiers des ventes. La demande sur les terrasses parisiennes et à l’export, dans une vingtaine de pays en particulier en Espagne et aux Etats-Unis, a également progressé. 

Des bouteilles collector
La bouteille tropézienne sérigraphiée et animalière ne doit pas être étrangère à son succès, suscitant même un esprit collector et en faisant un rosé de Noël à mettre sur les tables de fêtes. Après ours, tigre, aigle, pingouin, marmotte…Grain de Glace fête en 2023 son quinzième millésime avec une magnifique panthère des neiges accompagnée sur les réseaux sociaux d’une vidéo virale. La cuvée est également vendue en coffret avec un verre blanc sérigraphié affichant la même ambassadrice des neiges. « La tendance est désormais bien ancrée sur la Presqu’île et dans les stations de montagne qui aiment recréer l’ambiance festive des plages pendant l’hiver » explique Stéphanie Cottreau. Elle surfe également sur les grands formats, magnums (30€) et jéroboams (108,65€) sur-représentés à plus de 5 % des ventes contre 2 à 3% pour les autres rosés. Fort de son succès, Grain de Glace a bien suscité quelques copies mais la marque, le concept et le packaging ont été déposés par le groupement tropézien.

Renseignements et vidéo sur www.maitresvignerons.fr 

Cet article La panthère des neiges arrive à Saint-Tropez est apparu en premier sur Terre de Vins.