[PRIMEURS] Château Fleur Cardinale : “un fruit à multiples facettes”

Tout au long de la période des Primeurs et en avant-première du n°71 de Terre de Vins qui sortira en kiosques le 19 mai prochain, des figures du vignoble bordelais nous font partager leur regard sur le millésime 2020 et la campagne qui s’annonce.

Aujourd’hui : Caroline et Ludovic Decoster, Château Fleur Cardinale (grand cru classé, Saint-Émilion)
Avec un cuvier et un chai flambant neufs, 2020 s’inscrit-il comme un millésime de transition pour le grand cru classé ?
« Oui, c’est une nouvelle ère, car, après trois ans et demi de travaux, on a enfin toutes les installations qu’on attendait. On n’entend pas révolutionner le style, car nous avions déjà une base solide, mais on a franchi un gros pas pour gagner en précision, aller plus dans le détail et la nuance, avec un résultat encore plus fondu. Le cuvier est entré en action pour les vendanges 2019, mais 2020 est le premier millésime à 100% vinifié et élevé dans nos nouvelles installations. Nous avons désormais deux chais à barriques, avec un chai expérimental qui nous a permis de faire des microvinifications dans 20 fûts de 500 litres, tous thermorégulés individuellement. Ils entrent dans l’assemblage final à hauteur de 8 à 10% selon les millésimes et amènent vraiment au vin une dimension et une profondeur supplémentaires, une densité construite. On a aussi introduit les amphores comme nouveau mode d’élevage. On a commencé en 2020 avec deux amphores de 750 litres pour de vieux merlots et cabernets francs, comptant pour 3% de l’assemblage final, apportant la petite touche d’éclat du fruit qu’on adore. Ce fruit, c’est notre patte, et cette année c’est un fruit à multiples facettes, qui s’exprime de différentes façons dans la dégustation. »

Terre de Vins n°71, spécial Primeurs 2020 à Bordeaux, en kiosques le 19 mai.

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[VIDÉO] La bouteille du vendredi – Franck Naudot, Les Caves Naudot

Nouveau rendez-vous de Terre De Vins : la bouteille du vendredi, proposée chaque semaine par un sommelier ou un caviste. Cette semaine : Franck Naudot, caviste chez Les Caves Naudot.

Finaliste et Prix spécial du public lors du dernier Concours du meilleur #caviste de France, il nous dévoile l’une de ses dernières cuvées coup de cœur : Dompierre 2016 à Pauillac.

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Le Musée du vin de Champagne ouvre ses portes

Plusieurs fois repoussée à cause du Covid, la toute première ouverture du Musée du vin de Champagne et d’Archéologie régionale devrait ravir les Sparnaciens samedi 29 mai avec un parcours construit autour d’un fil conducteur original : la craie.

Alors que tout était prêt dès la fin de l’année dernière, le Musée du vin de Champagne et d’Archéologie régionale d’Épernay va enfin ouvrir ses portes le 29 mai. L’endroit est tout simplement magique. Installé dans l’ancienne demeure de Charles Perrier construite dans un style néo Louis XIII en 1855 et ouverte sur un jardin à l’anglaise, il incarne à lui seul le luxe et la démesure du champagne. La rénovation a nécessité la bagatelle de 23 millions d’euros. Au rez-de-chaussée, les salles de réception qui comprennent notamment la salle de bal, n’accueillent aucune vitrine. Elles abriteront les futurs événements, conférences, expositions qui devraient faire à nouveau du château un haut lieu de la vie culturelle du champagne.

Le musée se décompose en trois ensembles, reliés par un fil conducteur original : la craie. Le parcours débute par les salles consacrées à la géologie. Les amateurs de vins de Champagne savent que leur extraordinaire minéralité doit beaucoup à la craie du Campanien et du Turonien. La reconstitution d’une plage lutétienne découverte à Fleury-la-Rivière permet d’appréhender la genèse de ce formidable terroir.

Le second pôle se concentre sur l’archéologie. La craie a en effet des vertus conservatrices, ce qui explique sans doute pourquoi la Marne est l’un des départements qui a fourni le plus de vestiges préhistoriques. Des casques de réalité virtuelle offrent l’opportunité de découvrir l’intérieur d’un hypogée, une grotte creusée à même la craie qui servait au Néolithique de tombeau.

Le troisième pôle se concentre sur le vin de Champagne lui-même. Il s’ouvre par une évocation du rôle de l’Église et des monastères dans son développement. Une borne numérique permet de feuilleter l’évangéliaire d’Ebbon, relique de ces temps médiévaux où l’abbaye d’Hautvillers était aussi réputée pour ses coteaux que pour la qualité de son atelier de copistes. Après cette introduction toute en suggestion, on entre dans l’histoire technique. Le circuit ne se contente pas comme trop souvent d’un alignement d’outils traditionnels. L’utilisation d’anciennes photographies éclaire leur fonctionnement, et la présence de maquettes des machines actuelles évite de faire tomber le champagne dans le folklore. Pour certaines, comme la machine à remuer, le visiteur peut procéder lui-même aux manipulations.

Une ouverture sur l’imaginaire du champagne

Le champagne est davantage qu’un simple produit. C’est aussi tout un imaginaire, un art de vivre. Une salle spéciale est consacrée à cette dimension avec des projections d’extraits de films comme « Marie Antoinette » de Sofia Coppola ou encore la contemplation du fameux « Déjeuner d’huîtres », une des premières peintures représentant le champagne, quand le vin du diable était d’abord une curiosité qu’il fallait servir de très haut pour mieux jouir du spectacle de sa mousse… On s’attardera enfin avec délice sur tous ces objets du service du champagne, malheureusement oubliés, mais parfois très ingénieux : le siphon à champagne, les rafraîchissoirs de verres, sans oublier la flûte à grains de riz dont les motifs servaient à masquer le trouble du liquide, alors qu’on ne maîtrisait pas encore la technique du remuage.

Les Champenois n’ont eu de cesse de sillonner la planète pour se faire les ambassadeurs de la divine bulle. Ils n’en sont pas revenus indemnes. Certains ont constitué de magnifiques collections d’objets artistiques en tous genres ramenés de leurs périples. Ils doivent être resitués dans le contexte de la mode du collectionnisme, très répandue dans la bourgeoisie du XIXe siècle, marquée par le romantisme et les rêves de voyage. Légués par de grands notables locaux comme Claude Chandon de Briailles ou le diplomate Jules Claine, ils forment une sorte de cabinet de curiosités et une belle conclusion pour ce parcours dédié à l’univers du champagne, en soulignant que le succès de cette région viticole résulte d’abord de son ouverture sur le monde.

Site internet du Musée du vin de Champagne

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[PRIMEURS] Le bal de sorties se poursuit

La campagne des Primeurs bordelais s’intensifie avec la sortie aujourd’hui de plusieurs acteurs d’importance, en rive gauche comme en rive droite.

Pour le sauternes, le Château Suduiraut 2020, noté 95 par Terre de Vins, sort à 49 €HT soit une augmentation de 20 % par rapport au 2019. L’autre grand cru classé 1855 du Sauternais, le Clos Haut-Peyraguey, noté 94-95 par nos dégustateurs, s’affiche à 29,41€ HT, à un euro près du tarif du 2019. Un autre vin des propriétés de Bernard Magrez est également sorti ce jour avec le Cru Bourgeois médocain, le château Les Grands Chênes (92/100), au prix de 12,06€ HT.

Pour acheter Suduiraut 2020 sur La Grande Cave
Pour acheter Clos Haut-Peyraguey 2020 sur La Grande Cave

À Saint-Émilion, deux propriétés des vignobles Vauthier (château Ausone) ont donné leurs tarifs avec le château Moulin-Saint-Georges (26,50€ HT) et le château de Fonbel (16€ HT). Respectivement gratifiés d’un 93-94 et d’un 91-92 lors de nos dégustations, ils affichent des prix très proches de l’an passé.
Sur Pauillac, le château Croizet-Bages, 5ème Grand cru Classé 1855, sort à 26,65€ HT, au même tarif que le millésime 2019. Nous lui avons décerné un 93/100. En Pessac-Léognan enfin, le château Olivier choisit également de maintenir les prix du 2019 avec le tarif de 21,70€ HT aussi bien pour le rouge (93-94/100) que pour le blanc (93/100).

Pour acheter Moulin-Saint-Georges 2020 sur La Grande Cave
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