Moët Effervescence : un gala éblouissant pour les 280 ans de la Maison

La célèbre Maison de champagne a vu les choses en grand pour initier dignement les célébrations qui ponctueront l’année 2023. Parterre de stars, performances incroyables et chefs de renom ont rythmé une soirée hors du commun.

A anniversaire exceptionnel, moyens exceptionnels. Souffler ses 280 bougies, voilà qui méritait de mettre les petits plats dans les grands. Eh bien la soirée Moët Effervescence qui a eu lieu hier au Palais Brongniart, l’ancienne bourse de Paris, a tenu toutes ses promesses. Accueillis par une entrée gigantesque miroitant de doré, les convives ont pu ensuite découvrir un décor de projections de bulles de champagne les plongeant immédiatement dans un univers festif et élégant. D’ailleurs, les robes de soirée et smoking étaient de rigueur dans l’assemblée où de nombreuses stars profitaient également de la fête. On a ainsi pu croiser au hasard des déambulations Naomi Campbell, Guillaume Canet, Vincent Cassel, Yann Arthus-Bertrand, Nagui, Fabrice Santoro, Stéphane De Groodt mais aussi Roger Federer, ambassadeur de la Maison qui a fait un court discours et s’est prêté bien volontiers au jeu des selfies. Placé sous le patronage de Berta de Pablos Barbier, Présidente et CEO de Moët & Chandon et de Laure Baume, PDG de Moët Hennessy Diageo France, le moment se voulait magique, il l’était.

Des saveurs et du bon son

Ce ne sont pas moins de 3 chefs de renom qui avaient été invités pour délecter tous les convives. Le triplement étoilé Yannick Alleno a ainsi travaillé avec Benoît Gouez, le chef de caves de la Maison, pour créer des accords autour du millésime anniversaire, le Grand Vintage Collection 2004, servi pour l’occasion en magnums. Alexia Duchêne, la très talentueuse jeune cheffe, demi-finaliste de Top chef, ainsi que Yann Couvreur, l’un des meilleurs pâtissiers parisiens, avaient de leur côté imaginé des accords autour de la cuvée Moët Imperial. Là aussi, des magnums uniquement qui ont réjoui l’assemblée, bien disposée à faire un accueil triomphal aux artistes invités. C’est Angèle qui a ouvert le bal, enchaînant pendant une vingtaine de minutes ses plus grandes tubes dont « Balance ton quoi » et « Bruxelles je t’aime ». La chaleur est montée encore d’un cran lorsque Gloria Gaynor est montée sur scène. 69 ans et un dynamisme incroyable, mais surtout une voix toujours superbe et chaude qui a transcendé la foule qui a repris en chœur « Can’t take mye yes off of you », « I am what I am » et évidemment « I will survive ». Un air de 1998 flottait à la Bourse hier, faisant espérer à tous une victoire ce dimanche en finale du Mondial… Et vers minuit, Kungs a pris possession de ses platines et a enflammé un public conquis, bien décidé à prolonger tard dans la nuit cette Effervescence incroyable. Un prélude merveilleux qui laisse évidemment imaginer des célébrations majestueuses en 2023 !

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Vins de Bordeaux : bilan et perspectives d’un exercice agité

En ce début de semaine, la Maison Gobineau accueillait une assemblée générale du CIVB particulièrement attendue. Une semaine plus tôt, un millier de viticulteurs manifestaient au cœur de la cité girondine pour faire part de leur désarroi face au contexte actuel.

Les chiffres avancés par Allan Sichel parlent d’eux-mêmes : “Il y a un excédent de 500.000 hectolitres sur les 3.8 millions produits à Bordeaux en 2022 : 300 000 de surplus et 200 000 vendus à un prix non rémunérateur, […] cela correspond à 10 000 hectares de trop”. L’hypothèse d’un arrachage primé ne questionne plus quant à son bien-fondé – “la seule solution”, selon le Président Sichel – mais plutôt par sa réalisation. Le financement de la mesure, à hauteur de 10 000 €/ha, a ainsi occupé une large place dans les débats de ce début de semaine. Les belligérants de cette partie d’échecs réglementaire continuent de se renvoyer la balle, sans – pour l’instant – avoir le dernier mot. Dos au mur, chacun s’accorde sur la nécessité d’un plan social sans pour autant trouver les outils permettant sa résolution matérielle. 

La fin, sans les moyens

A titre d’illustration, le Ministre de l’Agriculture proposait récemment un cofinancement de l’arrachage avec le FEADER – Fonds européen agricole pour le développement rural – dont la gestion est confiée aux instances régionales. Faisant suite à la suggestion de Marc Fesneau, Alain Rousset pointait l’impossibilité réglementaire de l’intégration dudit plan dans le cadre de ce fonds. Idem, selon Fabien Bova, directeur général de l’interprofession, pour les cotisations volontaires obligatoires (CVO) qui constituent une majorité des ressources du CIVB. “Leur utilisation doit correspondre à un objet pour lequel elle a été étendue”, ce qui n’est actuellement pas le cas pour l’arrachage des surfaces évoquées.

Dominique Techer, vigneron de Pomerol et secrétaire départemental de la Confédération paysanne, proposait quant à lui – non sans une pointe d’ironie provocatrice – de s’appuyer sur les  22 millions d’euros de réserves de l’interprofession pour financer la mesure.

En conclusion de ces discussions, Renaud Laheurte, le directeur de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer de Gironde (DDTM), s’en remettait à un constat d’échec : “Les conditions nationales et européennes ne sont pas remplies à ce jour pour permettre ce financement. Le cadre réglementaire n’existe pas”. Affaire à suivre.

Bilans et projections

En 2023, le CIVB pourra compter sur un budget de 28,7 millions d’euros (-17 %) composé des cotisations volontaires obligatoires de ses membres à hauteur de 22,44 millions (-11 %) et de 5 millions d’euros de subventions européennes (-35 %).        

Dans ce contexte morose, Allan Sichel a ciblé différentes pistes visant à contrer la “crise structurelle” dont est victime le vignoble bordelais. L’inventivité des acteurs et la diversification des produits font figures de mot d’ordre pour le président du CIVB : “Il faut explorer une réorientation de la production vers davantage de blancs, de rosés et de crémants, vers des vins sans indication géographique […] étudier d’autres types de cultures afin de répondre aux attentes du marché”.

L’aspect promotionnel des vins a également fait l’objet d’un large volet présenté par Florence Bossard, fixant le “moins mais mieux” comme ligne directrice. La Tournée des Vins de Bordeaux, organisée les 9, 10 et 11 mars, sera l’un des temps forts de l’année 2023. Pendant ces trois jours, 2 000 acteurs de la filière seront mobilisés pour aller à la rencontre des consommateurs sur l’ensemble du territoire français. D’autres évènements sont également prévus, avec entre autres “Frais et Bordelais” autour des blancs secs, rosés et clairets, ou encore “Du rouge de toutes les couleurs”, mettant en valeur les différents profils existants de cette gamme. L’annualisation de Bordeaux fête le vin correspond également à une manifestation de poids, reconduite en 2023. Au total, 1 500 animations sont prévues lors de l’année qui vient. Pour la partie RSE, l’interprofession comptait 56 entreprises labellisées “Bordeaux Cultivons demain” pour l’année 2022.

Ne trouvez-vous pas insolent le fait de parler de RSE lorsque le prix du tonneau se négocie parfois autour de 600 euros ?” relevait Dominique Techer au terme de l’exposé, symbole d’un malaise partagé par une filière en quête de solutions.

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[Châteauneuf du pape] Les vignobles Vellas s’implantent dans les Côtes du Rhône en achetant le Château Les Taillades

Déjà propriétaire d’une douzaine de domaines dans le Languedoc, Nicolas Vellas vient d’acquérir le Château Les Taillades à Bédarrides.

Les transactions se poursuivent sur la très courtisée appellation Châteauneuf du pape. La dernière est à l’actif de Nicolas Vellas qui fait ainsi une infidélité aux vignobles languedociens. Il a jeté son dévolu sur le château Les Taillades, une demeure historique située à Bédarrides, entourée de vignes dans l’aire d’appellation Châteauneuf du pape. Le vignoble doit être totalement replanté et de nouvelles acquisitions sur des parcelles voisines sont prévues. Les travaux de rénovation du bâtiment ont débuté. Le château va être transformé en gîte de luxe, comprenant 16 chambres et suites de 20 à 40 m² pour 2 personnes ainsi qu’une grande salle de réception de 250 m².

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[L’avent du vin N°16] : Les vins et les coffrets de Noël

Noël [J-8] ! Pour ce 16ème jour du calendrier de l’avent du vin, nous vous proposons des idées cadeaux à offrir à vos proches (ou à vous même). Voici quelques coffrets de vins qui sauront faire leur effet au pied du sapin !

Maison Louis Latour et ses prestigieux coffrets

Pour les fêtes de fin d’année, la Maison Louis Latour réunit ses grands crus dans de somptueux coffrets. Raffinés, ils viennent sublimer chacun à leur manière, l’élégance, la finesse et le savoir-faire portés par la Maison depuis 1797. Inspirés par la Cuverie Corton Grancey, lieu iconique de la Maison Louis Latour située à Aloxe-Corton reproduite sur la couverture des coffrets, ces nouveaux écrins invitent à re-découvrir l’histoire et l’architecture de cet édifice. Un carte du vignoble de la Colline de Corton, l’histoire de la Maison Louis Latour ainsi que la présentation des vins emblématiques de la Maison sont présentés dans un livret contenu à l’intérieur des coffrets.

Ces coffrets sont disponibles sur le site en ligne de la Maison Louis Latour et chez les meilleurs cavistes.

Coffret Tutiac & Chocolat

Issus de la collection origine Tutiac, découvrez les Vins origines Mahon et Six Chemin en association avec le chocolat Bean to Bar Asochivite du Guatemala et Idukki d’Inde. Un coffret chocolat-vin élégant et gourmand.

Ce coffret comporte deux cuvées. Origines Mahon – Sémilion. Ce 100 % Sémillon est issu de vignes situées proche du lieu-dit Mahon sur la commune de Pujols-sur-Ciron. Origines Six Chemin – Cabernet Sauvignon. Ce 100 % Cabernet Sauvignon est issu des vignes proches du lieu-dit Six Chemins, sur les communes de Saugon et de Saint-Christoly.

Prix : 45 €
Retrouvez ce coffret sur :
boutique-hasnaa-chocolats.fr

Château Phélan Ségur

Le « Coffret du Parfait Sommelier » du Château Phélan Ségur : des accessoires uniques, utiles et un beau millésime.

Ce magnifique coffret aux couleurs festives propose un Château Phélan Ségur 2017, issu des grands terroirs de graves-argileuses de Saint-Estèphe. Ce millésime exprime parfaitement la noblesse des Cabernet Sauvignon de l’appellation. Ce coffret contient une panoplie d’accessoires pour ouvrir cette bouteille et bien d’autres, de façon professionnelle, esthétique et personnalisée.

Prix : 150 €
Retrouvez ce coffret chez les meilleurs cavistes et sur :
https://boutique.phelansegur.com/fr

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[Beaujolais] Viti-pastoralisme au château de Poncié

Loin de l’image d’Epinal de mers de vignes à perte de vue où le monde animal n’aurait plus droit de cité, certains domaines réintroduisent des espèces au sein des vignobles, à l’instar du château de Poncié qui va loin dans cette démarche.

Bien souvent, l’idée de réintroduire des animaux sur un domaine viticole ne surgit pas du jour au lendemain. Cette démarche accompagne une dynamique plus globale mise en œuvre. Au château de Poncié, beaucoup de choses ont été engageés après le rachat par la famille Henriot en 2014. C’est à cette époque qu’est arrivé Joseph Bouchard, le chef de culture. A l’époque, le vignoble nécessitait d’être retravaillé en profondeur. En l’espace de quelques années, toutes les vignes vont ainsi être passées en bio, l’enherbement va être réintroduit, des haies vont être plantées. Le sol va également faire l’objet d’une attention toute particulière. Joseph explique ainsi que « depuis une dizaine d’années, nous réalisons notre propre compost pour pouvoir fertiliser nos sols granitiques qui présentent de faibles taux de matière organique. Grâce à ces apports, nous avons pu faire remonter ces taux et recréer une dynamique de pousse végétale dans les vignes. L’enherbement et les couverts végétaux, qu’ils soient naturels ou semés, ont permis de créer un garde-manger formidable pour toute la faune. Nos légumineuses, trèfle et luzerne, nourrissent par exemple les lapins. Le blé donne du grain aux pigeons, aux grives ou bien encore aux faisans. La phacélie est, pour sa part, une plante mellifère qui permet aux insectes polinisateurs de butiner ». Toutefois, Joseph souhaitait aller plus loin sur ce domaine de 100 hectares composé de seulement 32 hectares de vignes, le reste étant réparti entre bois et prés.

Moutons, poules, cochons…

« Autrefois, dans toutes les exploitations agricoles, on retrouvait des animaux. Nous avons donc souhaité les faire revenir sur notre domaine viticole ». Totalement investi et passionné par le sujet, Joseph a donc réintroduit des moutons. Mais attention, l’éco-pâturage ne saurait se faire sans une vraie réflexion. Tout d’abord sur la race de moutons. Si certains domaines comme le château Thivin, également dans le Beaujolais, ont choisi les petits moutons d’Ouessant, ce sont les brebis solognotes qui ont été sélectionnées ici, une race rustique bien adaptée aux coteaux ainsi qu’aux hivers rigoureux. « Nous avons un cheptel d’une dizaine de mères que nous souhaitons augmenter. Les animaux vont paître dans les vignes après les vendanges et jusqu’au débourrement des vignes pour éviter qu’ils ne mangent les bourgeons. En broutant l’herbe, ils permettent que la repousse de la végétation soit limitée au printemps, évitant ainsi une concurrence trop importante pour les vignes. Par ailleurs, leur piétinement régulier permet d’avoir des sols plus meubles et plus faciles à travailler. Sans parler de leurs déjections qui permettent de fertiliser naturellement les sols », précise Joseph. Par ailleurs, les parcelles sont précisément sélectionnées, toutes ne pouvant pas accueillir des bêtes. Il est nécessaire d’avoir un accès à l’eau et des abris. En outre, les parcelles doivent être entièrement clôturées pour repousser les prédateurs. A noter également que l’été, les bêtes sont positionnées sur des terres hors du vignoble. Une gestion permanente qui s’applique aussi aux poules que Joseph a introduites. En grattant avec leurs pattes, elles sont un complément au travail du sol effectué. Le domaine leur a créé des poulaillers mobiles totalement autonomes. Mais là aussi, elles sont déplacées avant les vendanges car sinon elles mangent les raisins ! En complément des moutons, des cochons devraient aussi faire leur apparition sur le domaine, comme les canards et les dindons déjà présents. Une démarche chronophage mais utile, totalement soutenue par le nouveau propriétaire Jean-Loup Rogé qui a racheté le château en 2020. Débordant d’énergie, Joseph trouve aussi le temps de mettre en œuvre cette même philosophie sur son domaine familial, le château de Rougeon en Côte châlonnaise. Chapeau !

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Le mariage Fayard-Pernod Ricard : pour le meilleur de Sainte-Marguerite

Quelques mois après l’alliance du groupe Pernod Ricard, désormais majoritaire, avec la famille Fayard au Château Sainte-Marguerite, les deux partenaires ont fait le point sur leur alliance provençale au nouveau siège du groupe dans le quartier Saint-Lazare à Paris.

« Ce n’est pas par hasard si les rosés de Sainte-Marguerite ont rejoint le pôle prestige cognac et champagnes et non le pôle vins du groupe, reconnaît d’emblée le p –dg de Pernod Ricard, Alexandre Ricard. C’est aussi par passion familiale pour la Provence et pour le rosé que nous nous sommes intéressés à ce domaine; ils ont le savoir-faire produit, nous celui de la distribution, ça va être magnifique ». Et César Giron, p-dg du pôle Martell-Mumm-Perrier Jouët de surenchérir : « Nous allons en faire une marque reconnue autant en France qu’à l’étranger pour son style unique et moderne, car le rosé et le champagne ont le même public et les mêmes réseaux ».

L’histoire familiale de Sainte-Marguerite a démarré il y a 46 ans à La Londe-les-Maures sur le littoral varois quand Jean-Pierre et Brigitte Fayard, les parents d’Olivier, Enzo et Ségolène, toujours opérationnels au domaine, sont partis de Saint-Etienne pour acheter 3 hectares sur le littoral varois « On les en remercie tous les jours, a ironisé Olivier. Ils nous ont transmis la passion de ce terroir et l’excellence des vins ». 

Le vignoble de l’un des 18 crus classés de Provence compte désormais plus de 200 hectares avec L’Hermitage Saint-Martin et La Tuilerie, et bénéficie depuis trois ans, d’une cave flambant neuve de 5 500 m2. « Nous avions été très sollicités ces dernières années, mais nous voulions adhérer à un projet, insiste Olivier Fayard. Au début, je dois reconnaître que nous étions méfiants face à un grand groupe et au début des discussions, c’était plutôt non mais le côté famille du Sud avec le même niveau d’exigence nous a rapprochés. C’était une question de feeling, il est plus facile de s’entendre quand tout le monde est carré et droit dans ses bottes, respectant le métier de l’autre. Nous avons aimé la façon dont ils voyaient les choses : rien changer et tout changer, nous allons continuer à faire les meilleurs vins possibles et ils vont essayer de les faire connaître et rayonner dans le monde entier.».

Une montée en puissance rosée

Olivier qui a gardé ses parts dans la société tout comme son frère Enzo (une partie pour Ségolène) avoue que la transaction lui a permis de mieux gérer la transmission. L’arrivée de Pernod Ricard au capital va incontestablement permettre une plus grande puissance de feu pour se développer. Si le domaine devrait augmenter à terme la part de l’export, avoisinant aujourd’hui les 20 %, Olivier Fayard insiste sur le fait de « garder un marché français prioritaire pour rester légitime chez soi ». Côté vignes, Enzo rappelle qu’une restructuration de parcelles est en cours. Une trentaine d’ha à la Tuilerie (racheté en 2021) a été arraché pour choisir de meilleurs clones en sélection massale (des pépinières Bérillon et Guillaume) avec sans doute davantage de grenache et en blanc, un peu plus de viognier aux côtés du rolle. Sainte-Marguerite commercialise environ 8 millions de bouteilles (certifiées bio et végan), à 70 % de rosés, 15 % de blancs et autant de rouges, « et nous allons évidemment augmenter encore la part de rosé qui correspond à la demande mondiale ». La gamme actuelle va évoluer. Symphonie va monter en puissance via un négoce en extension de propriété par la vinification des raisins de domaines voisins et de quelques coopératives telles Cuers, Gonfaron et Flassans pour le bio. La cuvée haut de gamme, Fantastique, (actuellement 350 000 bouteilles) passera progressivement à la vitesse supérieure, surtout en rosé. Et une pépite de quelques milliers de bouteilles est en préparation sur les trois couleurs, dans le millésime 22 pour les blancs et les rouges, plutôt 2023 pour le rosé encore en cours de réflexion.

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[L’avent du vin N°15] : Des séjours de prestiges

Pour vous aidez dans votre recherche de cadeau en ce 15ème jour de décembre, voici des idées de séjours à offrir au cœur de quelques domaines viticoles prestigieux ! Au programme : détende, découverte et dégustation.

Le château Castigno

Dans le village Castigno Hôtel SPA & Resort (34360 Assignan), les ruelles du village sont les couloirs de l’hôtel. Le château Castigno propose une immersion complète dans l’ADN du domaine avec un séjour insolite au cœur de l’Occitanie. Lovées dans des maisons aux façades rouges, roses ou mauves, les chambres et suites sont un refuge où le décor inspire et le confort apaise. Plusieurs packages sont possibles (à retrouver sur leur site).
Voici le coffret l’épicurien :


Une nuitée pour deux + petit déjeuner et accès piscineUn dîner au restaurant étoilé La Table (hors boisson)Un déjeuner au bistrot grill La Petite Table ou au restaurant asiatique Le Thai , d’une valeur de 40€ par personneVisite commentée de la cave architecturale de Château Castigno, au pied du châteauDégustation de 5 vins bios du domaine Château Castigno et immersion dans la palette aromatique de notre terroir

Prix : à partir de 470 €
Pour 2 personnes
Retrouvez les différents séjours sur :
villagecastigno.com

Séjourner au château de Ferrand

À quelques kilomètres de Saint-Émilion, le Château de Ferrand vous ouvre ses portes pour un séjour sur-mesure au cœur des vignes. Vivez une expérience unique le temps d’un week-end ou d’un séjour prolongé dans l’une des trois chambres d’hôtes du château.

À deux, en famille ou entre amis, profitez de cette propriété Grand Cru Classé et de son cadre d’exception. Pendant ce séjour, profitez d’une dégustation des meilleurs millésimes, d’une balade dans le parc, du salon de lecture ou encore d’un diner gastronomique à la table privée…

Entièrement rénovées en 2019 par les designers Patrick Jouin et Sanjit Manku, laissez-vous charmer par la décoration élégante et chaleureuse des chambres Parc, Cour et Potager.

Prix : à partir de 320 € la nuit
Retrouvez les séjours sur :
chateaudeferrand.com

Hôtel de la Villeon

Situé en Ardèche, entre Lyon et Valence, l’Hôtel de la Villeon est un lieu singulier niché entre rues et extérieurs spectaculaires, entre pavés historiques et ifs séculaires. L’envie de partager une passion : celle de la belle Hôtellerie au creux d’un paysage dédié à l’œnotourisme, où séjourner rime avec envie de vrai, besoin de nature et d’authenticité.

Laissez vous séduire par un lieu ancré dans un environnement dessiné par les beaux vignobles de la Vallée du Rhône…
12 chambres, 4 suites, 1 bar, 2 salles à manger, une cour intérieur et jardin mais surtout : une cave à vin.

Prix de la suite la Villeon : 239 €
À découvrir sur :
hoteldelavilleon.com

Hostellerie du château des fines roches

Offrez un séjour de qualité à vos proches avec ce magnifique domaine situé au milieu du vignoble le plus prestigieux des Côtes du Rhône, à Châteauneuf-Du-Pape. En effet, les 11 chambres de l’hôtel donnent toutes sur le vignoble qui entoure le Château. Certaines chambres de l’hôtel donnent plein sud sur les Alpilles et le Palais des Papes à Avignon, d’autres, côté piscine, sur le Lubéron, et d’autres encore sur le Mont Ventoux. Si la décoration est d’inspiration provençale, les prestations sont modernes et de qualité.

S’ajoute à ce séjour : Petit-déjeuner, accès au spa, à la piscine ou aux massages, service au bar ou dans les salons…

Retrouvez les chambres sur :
chateaufinesroches.com

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Les Courtiers Jurés-Experts Piqueurs de Paris ont 700 ans

Les Courtiers Jurés-Experts Piqueurs de Paris fêtent cette année 700 ans d’existence. Une longévité rare pour une institution mais quesako ce nom bizarre et suranné?

Rares sont les institutions pouvant se targuer d’une aussi longue histoire. La compagnie des courtiers a en effet été fondée en mars 1322 par Charles le Bel, quatrième du nom, pour garantir les transactions de vins « loyaux et marchands ». Cette charge relevait du Prévot des Marchands de Paris (l’équivalent au maire actuel) qui accordait à ces intermédiaires le droit d’être rémunérés pour leurs services à condition de ne pas être payés en vins. Les marchands courtiers qui prêtaient serment, étaient chargés de traquer les fraudes, tastevin autour du cou. Ils avaient même le droit de porter l’épée, privilège réservé à la noblesse, pour se défendre des mauvais payeurs. Les courtiers-piqueurs, disparus comme les prévôts pendant la Révolution, sont à nouveau confirmés dans leur rôle par Napoléon en 1813. « Quand les vins arrivaient en barriques de tous les vignobles de l’Hexagone, notamment à Bercy, les contrôleurs ne pouvaient pas enlever la bonde pour goûter leur conformité mais ils perçaient le tonneau avec une vrille, ‘piquant’ ainsi le bois pour tester le contenu avant de refermer le trou, raconte Fabrice Bernard, président de l’association. Cette pratique a perduré jusque dans l’entre-deux-guerres lorsque le vin a commencé à être embouteillé ».

Bénévoles et assermentés

Depuis, l’institution n’a cessé d’évoluer. Au XXe siècle, elle a été élargie aux métiers complémentaires de formateurs, experts, ingénieurs agro, œnologues… Tous bénévoles, ils prêtent toujours serment au Tribunal de Commerce de leur département. « Nous nous sommes surtout fait connaître pendant des décennies par notre carte des millésimes, éditée chaque année mais souvent copiée. Nous avons longtemps élaboré la carte des vins d’Air France, désormais confiée à de grands sommeliers. Aujourd’hui, même si il s’agit toujours d’éviter la fraude, nous réalisons surtout des missions d’analyses et de dégustation, comme pour les sélections de « 60 millions de consommateurs », des Vinalies, la carte des vins des Pompiers de Paris, pour les animations œnologiques du Ministère des Finances, de l’école polytechnique… et nous organisons depuis 15 ans des Lauréades biannuelles pour mettre en lumière une appellation ». Les membres de l’association reconnue d’utilité publique en 1952 (la seule dans le monde du vin), rassemblent les échantillons, goûtent à l’aveugle avant de remettre des médailles (uniquement or et argent). « Nous cherchons surtout à valoriser des appellations en manque de reconnaissance comme cela a été le cas pour Corbières, Saint-Chinian, Châteaumeillant, Coteaux-du-Giennois, Muscadet Sèvre & Maine sur lie, Anjou Villages et bientôt, les Côtes-du-Rhône de Châteauneuf-de-Gadagne ». Elle forme également les jurés du Concours Général Agricole (CGA).

Longtemps basée à Charenton-le-Pont et désormais hébergée dans les locaux de l’institut Clorivière boulevard Diderot à Paris (12e), elle bénéficie pour ses dégustations des locaux de la CCI de Paris. Elle compte aujourd’hui une vingtaine de membres, professionnels reconnus et indépendants. Tout candidat doit travailler dans le domaine du vin depuis au moins cinq ans et passer un concours d’entrée drastique portant à la fois sur les connaissances du monde viti-vinicole et la dégustation avec rédaction d’un mémoire.

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Dom Pérignon 2004 Plénitude 2 : vieillir ou mûrir, il faut choisir…

Le champagne est un vin, soit, on n’a de cesse de le répéter, mais cela n’en fait pas un vin comme les autres. Vous l’ignoriez peut-être mais il détient le secret de jouvence, car là où d’autres vieillissent, lui mûrit ! La démonstration nous en a été faite une fois de plus lors de la présentation de Dom Pérignon 2004 Plénitude 2, la deuxième sortie de ce millésime, faisant suite cette fois à un vieillissement sur lies de 17 ans.

Vincent Chaperon, le chef de caves de Dom Pérignon, l’affirme : « le champagne a inventé le principe de la maturation dans le vin », une maturation qu’il distingue du vieillissement, la première étant un enrichissement, la seconde une destruction. L’originalité du champagne est en effet d’opérer une seconde fermentation en bouteille qui génère un dépôt de lies constituées des résidus des levures mortes, ces levures au fur et à mesure des années nourrissent le vin, l’enrichissent d’un point de vue aromatique et jouent un rôle en limitant l’oxydation. « Cela existe aussi en barrique en Bourgogne, mais là, on est quand même sur dix ans, vingt ans, trente ans, dans un contact aussi intime que celui de la bouteille, avec des levures qui sont les nôtres, que nous avons spécialement sélectionnées et préparées. En réagissant avec le vin, les levures mortes le protègent également d’une oxydation excessive, et assurent une oxydation encore plus ménagée. » Une fois dégorgé, le champagne ne possède plus ces lies. Le processus de vieillissement est alors amorcé. Seules les maisons peuvent par conséquent assurer cette maturation, le consommateur ne pourra gérer que le vieillissement.

Chez Dom Pérignon, depuis le choix de la maturité du raisin à la cueillette jusqu’au mode de vinification qui restreint comme nulle part ailleurs l’apport d’oxygène, le champagne est conçu dès le départ pour des maturations extrêmement longues et avec lesquelles on aime jouer. On considère ainsi qu’il existe pour cette cuvée trois fenêtres d’harmonies qui justifient trois sorties différentes sur le marché : Vintage, Plénitude 2, Plénitude 3. La première entre six et dix ans, la seconde entre 12 et 20 ans, la troisième aux alentours de 25 ans. « Pourquoi n’y a-t-il pas de plénitude 4 ? Parce qu’après trente ans, il n’y a plus de dépôt. Donc on est sur du vieillissement pur. »

Voilà pour la théorie. Il restait à la vérifier par la dégustation des deux versions de Dom Pérignon 2004, l’une dégorgée en 2012, l’autre (P2) en 2021. Le scénario de la vendange 2004 intimement lié à la faible récolte de l’année précédente, ressemble à celui de 1970. En 2003, le gel printanier avait touché 43% du vignoble. Un été caniculaire avait suivi, chaud et très ensoleillé, les ceps avaient donc accumulé énormément d’énergie qu’ils ont mis en réserve puisqu’ils avaient peu de raisins à nourrir. « La vigne est une plante pluriannuelle, ce qu’elle vit une année, a un impact sur l’année suivante, et même encore sur celle d’après. » C’est donc cette réserve qui explique l’abondance record de la vendange 2004, une année par ailleurs incroyable d’harmonie. « Il n’y avait rien de plus simple que 2004, en tant que vigneron et même en tant qu’œnologue, il suffisait d’accompagner. On a eu la bonne pluie au bon moment, le bon soleil au bon moment. Le climat très doux a amené des vendanges tardives qui ont débuté le 24 septembre. » Le résultat ce sont des vins mûrs, qui ont une belle générosité, mais avec un côté aérien, une buvabilité, une élégance, qui n’existent que dans ces années de gros rendement.

Lorsque l’on déguste la version « Vintage », on perçoit bien cette légèreté. C’est un vin facile, discret. Le vieillissement lui a déjà donné une certaine patine, une ouverture, une souplesse et des notes d’évolution. Au contraire, la version P2 est marquée par une étonnante fraîcheur qui donne l’impression que le vin a encore un large potentiel de vieillissement tandis que les arômes sont plus précis. « A chaque fois que je mets côte à côte un Vintage et sa version P2, ce que je remarque, c’est que la maturation vient toujours compléter ce qui était un peu la fragilité ou le manquement du vin. Sur 2004, ce caractère aérien est aussi l’endroit par où il pêchait un peu, la nature nous avait donné du volume mais pas nécessairement de la matière. P2 vient pallier cela, vous l’observez sur toute la longueur du vin, mais particulièrement sur la finale où vous sentirez un peu d’amertume, de salinité, une légère astringence. On voit que cette maturation supplémentaire est venue affermir, densifier la matière, renforcer les contours de cet espace, de ce volume, que nous avait offert la nature en 2004. »

Pour explorer cette cuvée, le mieux est encore de la confronter aux créations gastronomiques les plus audacieuses. « Dans notre métier, nous avons la chance de nous projeter dans toutes les couches du temps et de les voir se manifester dans le produit fini à travers ses différentes couches sensorielles. Voilà pourquoi lorsque l’on déguste le champagne, on doit le challenger avec des plats de grands chefs. C’est la seule manière de révéler ces strates à la manière d’un archéologue qui viendrait gratter le sol à l’abbaye d’Hautvillers où 1700 ans d’histoire se sont accumulés sous nos pieds. Tout est là, il suffit de creuser ! » Le moins que l’on puisse dire, c’est que le menu préparé par Amaury Bouhours et Cédric, chef du Meurice, ne cherchait pas à ménager le vin et qu’il fallait effectivement tout le caractère de cette Plénitude 2 pour lui tenir tête. Le plat le plus osé était certainement le dessert, une glace au citron dont l’acidité dissipait complètement celle du champagne pour ne plus laisser apparaître que ses arômes, une mise à nue périlleuse que seule l’extrême complexité développée par la Plénitude 2 permettait d’affronter.

Prix recommandé : 465 €

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Millésime 2020 à Saint-Estèphe : une étoile née du chaos

« Il faut avoir du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse ». Par ces quelques mots tirés du poème “Ainsi parlait Zarathoustra”, Friedrich Nietzsche suggère la nécessité du désordre, de la confusion dans l’entreprise de création. A Saint-Estèphe, le millésime 2020 en est une parfaite illustration.

 A chaque bouteille sa part de mémoire. Confinements et pandémie auront profondément marqué ce millésime 2020, lui donnant une résonance particulière. Ce contexte singulier contraste avec la qualité exceptionnelle des jus, mettant un terme au triptyque enchanteur ayant débuté en 2018.

De Wuhan à Saint-Estèphe, un monde sous cloche et pourtant, “la vigne n’attend pas”. Le leitmotiv est partagé par tous les vignerons, faisant face à l’un des millésimes les plus précoces de ces vingt dernières années. La logistique pandémique se met en branle : masque, gels et distance minimale s’imposent – aussi – entre les ceps.

Sur les bords d’Estuaire, le cycle végétatif prend de l’avance mais ne subit pas, ou peu, les affres des Saints de glace. Le mildiou, proliférant avec les pluies de juin, pose davantage problème. Un équilibre se crée entre un mois de juillet sec et chaud, et les orages du mois d’août dont les pluies évitent un stress hydrique trop important pour le vignoble. La vendange, constituée de petites baies à pellicule épaisse, présente ainsi de faibles volumes. Les rendements moyens de l’appellation se chiffrent à 41.2 hL/ha, soit le plus bas total depuis 2013.

Le millésime se caractérise par sa propicité aux maturités du Cabernet-Sauvignon, permettant sa pleine expression, signature de l’appellation. Les terroirs stéphanois, dotés d’une proportion d’argile légèrement supérieure aux autres communales, ont également permis une adaptation favorisée de la vigne à l’aridité du climat.

Deux ans plus tard, les spéculations se confirment quant aux excellentes dispositions de Saint-Estèphe en 2020. La richesse aromatique du millésime s’allie à une finesse remarquable sur certains crus.  De manière générale, le potentiel tannique des raisins, particulièrement important cette année-là, est maîtrisé tout en permettant aux vins de disposer d’une stature qui fait leur réputation. La fraîcheur du fruit est un marqueur partagé sur l’appellation.

Le Château Montrose propose une interprétation à la hauteur des promesses de ce millésime.  Le Second Cru Classé de la famille Bouygues se distingue par son nez éloquent, précis, mêlant fruits noirs et touches moka. En bouche, un équilibre remarquable, une structure tannique ciselée et une finesse aromatique marquée par la fraîcheur.

Un peu plus au Sud, Cos d’Estournel révèle aussi une cuvée d’exception. Le vin détonne par sa densité en bouche. Des arômes épicés, de mûres et cassis ainsi qu’une minéralité remarquable rappelant la traduction gasconne du lieu-dit, colline de cailloux. Sur la bouteille, en lettres d’or, “c’était Cos, sinon rien” dixit Michel Reybier, arrivé en 2000 sur la propriété.

Calon Ségur brille également à la dégustation par son raffinement et poursuit son ascension. Le Château Haut-Marbuzet 2020, davantage marqué par l’élevage, est également une réussite. Phélan-Ségur se révèle d’une élégance notoire, précise et épurée. La cuvée se distingue  par ses arômes de cigare, de fruits noirs en bouche, d’une belle persistance.

Les propriétés de Jacky Lorenzetti livrent elles aussi un résultat admirable pour ce millésime. Lafon-Rochet, Quatrième Cru Classé acquis en 2021 par l’homme d’affaires, propose un vin équilibré marqué par la gourmandise, juteux et épicé. Lilian Ladouys, cru bourgeois exceptionnel, donne la primeur au Merlot (59%) offrant une bouche plutôt veloutée, sur la réglisse.

Cos Labory, La Tour de Pez et le Château Capbern proposent une approche particulièrement séduisante, à des prix raisonnables.

Dans la torpeur mondiale, le millésime 2020 s’illustre à Saint-Estèphe sous de superbes coutures. Du chaos, l’appellation a accouché de son “étoile qui danse”…

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