[L’avent du vin N°20] : Des idées de cuvées pour les fêtes

C’est bientôt Noël…! Vous manquez d’idées de cadeaux ? Voici quelques cuvées de Noël joliment décorées à glisser sous le sapin ou à servir à table qui réjouirons vos invités et vos palais !

Côtes du Rhône « Cuvée de Noël » 2020

Colombes des Vignes

Une petite pépite que ce Côtes du Rhône rouge. Son assemblage grenache- syrah-carignan lui offre une belle colonne vertébrale avec toute une déclinaison de fruits noirs, cerise bien mûre, olive noire. L’attaque est franche, la bouche souple et ronde, les tanins fondus, sur une finale légèrement chocolatée. Avec la dinde ou le chapon rôtis, accompagnés de châtaignes, ce Noël sera savoureux et très léger vu son prix (6 €).

colombesdesvignes.fr

Vin doux naturel Muscat Beaumes de Venise « Édition limitée de Noël »

Rhonéa

Rose, litchi, pointe de citron, écorce d’orange confite, le cocktail aromatique est complexe, charmeur, gourmand. Légère sucrosité et amertume sont ciselées, bien dosées, laissant place à des notes mentholées sur une finale onctueuse. Addictif ! Servi frais (6-8°C) sur le foie gras, il fera son office pour les amateurs de douceurs. Plus audacieux avec des fromages, sur un bleu d’Auvergne par exemple. En dessert, avec une bûche glacée aux arômes exotiques ou totalement chocolat. Là encore, la douceur du prix (7 €), ne sera pas un frein au plaisir.

rhonea.fr

Côtes du Rhône Villages Plan de Dieu « Calendal » 2021

Domaine des Escaravailles

Calendau est l’équivalent du prénom français Noël, que l’on donnait autrefois à un enfant né le jour de Noël. C’est également un poème provençal de Frédéric Mistral. Voici le dernier millésime de Philippe Cambie, décédé il y a un an, associé au vigneron Gilles Ferran, tous deux œnologues. Amoureux des terroirs comme le Plan de Dieu et des cépages grenache et mourvèdre, ils ont déniché 4,40 hectares de très vieilles vignes pour vinifier cette cuvée confidentielle (19,50 €), au regard de ses tous petits rendements. Les petits fruits rouges s’égrènent subtilement dans une expression soyeuse et veloutée. La matière généreuse susurre des notes de cuir, de garrigue et de zan, sur une longue finale. Il accompagnera du gibier, un rôti de sanglier ou de chevreuil avec une sauce madère, par exemple.

domaine-escaravaille.com

Vinsobres « Christmas » 2021

Domaine Autrand

Christine Aubert et son fils Aurélien signent un vin encore bien jeune mais qui augure un bel avenir gustatif. L’assemblage grenache-syrah, à parité, rempli son office. Il faut profiter de ses arômes pleins de juvénilité, dominés par les fruits rouges et noirs qui aiguisent les papilles. Ils se croquent dans une sphère juteuse, où les tanins sont fondus et la finale chaleureuse. Il accompagnera une pintade aux morilles, une galantine de volaille, des rillettes au foie gras. 7,50 € domaineautrand.fr Crémant de Die « Cuvée de Minuit » Cave Monge Granon Voici une édition limitée (10 €), élaborée à partir d’une sélection du maître de chai. Ce brut composé de 83 % de clairette blanche, 15 % d’aligoté, 2 % de muscat à petits grains est vinifié selon la méthode traditionnelle. L’assemblage offre une belle complexité. Une face florale, une autre de fruits secs et de fruits blancs, dans une belle vivacité portée par une mousse généreuse, avec cette pointe d’agrumes qui enrichit le palais. Idéal pour l’apéritif et les douze coups de minuit, il sera intéressant de l’associer à un filet de sandre au beurre blanc.

clairette-mongegranon.com

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Alsace : succès des vendanges tardives en 2022

En 2022, la tradition alsacienne des vendanges tardives reprend des couleurs avec un volume raisonnable. A quelques jours de Noël, il reste encore deux parcelles qui attendent d’être vendangées.

Attendre pour récolter des raisins en surmaturité pour faire des vins moelleux ou doux est une tradition alsacienne qui se maintient en 2022, même si les volumes sont loin des chiffres de 1997, record absolu avec plus de 50 000 hl. Avec 11 577 hl récoltés à la mi-décembre, les vendanges tardives (VT) et sélections de grains nobles (SGN) sont nettement plus généreuses que l’an dernier. En raison d’un climat marqué par la pluie et le mildiou, elles n’avaient totalisé que 2 700 hl en 2021. La dernière année importante récente était 2018, qui approchait les 30 000 hl.

« Il y a du botrytis, plus que les années précédentes, plus qu’en 2020 » déclare Maxence Werck, Responsable du contrôle interne à l’AVA, l’Association des viticulteurs d’Alsace, content de la qualité de la fin de saison qui a commencé idéalement avec du passerillage et du botrytis. Cette qualité a eu tendance à se détériorer un peu à la fin de novembre, mais il reste deux parcelles sur la liste, deux vignerons qui prennent le risque de patienter encore. Ils sont sur la liste car la production de VT est SGN est très encadrée. Les producteurs doivent appeler l’AVA, afin que ses agents se rendent au moment de la récolte dans le vignoble. Ils constatent que les raisins correspondent aux impératifs réglementaires et reviennent le lendemain après le pressurage, afin de vérifier que les volumes et les degrés sont cohérents. Dans le cas d’une VT, il faut un minimum d’alcool potentiel de 14,5 pour le muscat et le riesling, 16 pour le pinot gris et le gewurztraminer. Le minimum monte à 16,4 et 18,2 pour une SGN.

Moins de vendanges tardives

Tout le monde n’a pas eu envie de tenter les VT cette année. Pour de nombreux producteurs, il n’y a pas eu des conditions de botrytis cette année. Jean-Christophe Bott, du domaine Bott-Geyl à Beblenheim (Haut-Rhin), déclare que « s’il n’y a pas beaucoup d’acidité, il ne faut pas faire de VT ». A Turckheim (Haut-Rhin), Olivier Humbrecht précise : « Une année risquée, pas l’équilibre pour faire une VT avec du botrytis, il a fait trop chaud. Le passerillage est moins complexe. Le dernier vrai millésime était 2010 ». Mais de nombreux vignerons tentent leur chance, d’autant plus qu’ils peuvent ensuite décider de vendre le vin sans la dénomination VT, ou « descendre » un SGN en VT. Et qu’on peut faire de jolis vins en surmaturité. « On essaie un peu tous les ans sauf en 2021, explique Ludivine Dirler du domaine Dirler-Cadé à Berholtz (Haut-Rhin). Pas de botrytis cette année car l’eau est venue trop tard, mais on a fait un gewurztraminer VT sur notre grand cru Kessler ». Jérôme Neumeyer à Molsheim (Bas-Rhin) a ramassé son gewurztraminer début novembre pour faire une VT. Il ne voulait pas attendre car les nuits étaient chaudes. Au domaine Zimmermann d’Orschwiller (Bas-Rhin) on a ramassé deux cuvées, un muscat le VT le 19 octobre, un gewurztraminer VT le lendemain.  Tout le monde s’accorde sur le fait que la demande des consommateurs est en baisse. Mais est-ce une raison de ne pas faire des vins doux quand la nature offre les conditions idoines ? La question reste ouverte…

La possibilité de SGN

En 2022, les volumes de SGN, proche de 40%, sont importants par rapport à l’ensemble des vendanges tardives La preuve que pour certains, les conditions étaient idéales. C’est le cas dans la zone la plus favorable à la pourriture noble, entre Rorschwihr et Bergheim, où l’humidité est mieux retenue dans une sorte de cuvette. On en aura sans doute la preuve lorsque les domaines experts en la matière sortiront leurs cuvées, Rolly-Gassmann et Fernand Engel. Pour le moment, Audrey Weinzaepfel et son frère Loïc ont déjà confiance dans leur gewurztraminer SGN de Soultz-Haut-Rhin. Comme en 2020.

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5 choses qui se passent dans votre tête quand vous dégustez

Il y a quelques jours à Beaune, le neuroscientifique Gabriel Lepousez et le directeur technique de la maison Champy Dimitri Bazas ont animé une master class sur le sujet, à l’occasion des 200 ans de la naissance de Louis Pasteur.

Quand la science ausculte le monde du vin, bien des préjugés volent en éclat. La règle s’est confirmée à Beaune, lors d’une dégustation « neurobiologique » organisée à la maison Champy [lire encadré]. Face aux participants, Dimitri Bazas (directeur technique de la maison) et Gabriel Lepousez (neurobiologiste à l’Institut Pasteur) ont interrogé nos neurones et l’avis qu’ils se faisaient de verres de chardonnay et de pinot noir. Parmi les nombreux enseignements distillés pour l’occasion, nous en retenons cinq :

1. Votre cerveau prend le dessus

« À moins de souffrir d’anosmie (perte de l’odorat), nous sentons tous plus ou moins la même chose », pose Dimitri Bazas. Ainsi, pas besoin d’être un ’’nez’’ surdoué pour comprendre les vins. « La dégustation, ce n’est que du travail, un travail méthodique, de mémoire ». Gabriel Lepousez confirme : « Ce qui distingue un dégustateur novice d’un dégustateur expérimenté, ce n’est pas son nez, c’est son cerveau ».

2. Vous devenez plus précis qu’une machine

« Rien qu’avec 3 récepteurs visuels, nous percevons des millions de couleurs différentes. Or nous avons… 400 récepteurs olfactifs. Ainsi l’homme peut distinguer des nuances aromatiques qu’on ne peut même pas identifier en laboratoire», nous apprend Gabriel Lepousez. Pour exemple, le scientifique cite le cas des énantiomères : « ce sont deux molécules aromatiques identiques, mais dont les atomes sont positionnés différemment, donnant deux odeurs différentes. Seul l’être humain peut percevoir cette subtilité » Et de donner l’exemple de l’arôme dit ’’chlorophylle’’ des chewing-gum : il s’agit en fait d’un simple ’’réaménagement’’ d’une molécule aromatique de carvi, inventé par l’industrie alimentaire.

3. Vos sens vous jouent des tours

L’introduction terminée, place aux vins. Alors qu’un Beaune « Les Cras » arrive dans les verres, Gabriel Lepousez alerte : « il ne faudrait jamais regarder le vin avant de le déguster, car la vue est bien plus prégnante que l’odorat. Quand vous mettez un colorant rouge dans un verre de blanc, la plupart des dégustateurs croient sentir des arômes de fruits rouges ». Idem avec l’ouïe qui paradoxalement entre dans le processus de dégustation, « à travers les commentaires des autres dégustateurs, qui nous influencent ».

4. Votre langage aussi

Alors qu’un Corton grand cru Rognet prend la place de son prédécesseur, Dimitri Bazas rappelle l’importance des descripteurs. « Si, en sentant le vin, j’évoque la confiture de ma grand-mère, on ne pourra pas communiquer. Mais si je parle de fruits, alors on va se comprendre ». Gabriel Lepousez approuve. « Il m’est arrivé de déguster avec des latino-américains. Dans ce cas, inutile de parler d’arômes de fruits exotiques pour évoquer la mangue ou l’ananas. Pour eux, les fruits exotiques, ce sont les fraises et les framboises ! ».

5. Vos narines la jouent perso

Au tour des blancs (un Pernand-Vergelesses village et un premier cru En Caradeux) de rejoindre les verres. Dimitri Bazas décrit le nez plus boisé du premier cru, du fait de son élevage. L’occasion pour Gabriel Lepousez de distiller ses conseils. « On a toujours une narine plus ouverte que l’autre, vous saurez laquelle en plaçant votre doigt sous le nez. Celle-ci laisse passer l’air, donc les arômes, plus rapidement. Elle perçoit davantage les arômes fruités, plus volatils. Mais dans la narine fermée, les molécules odorantes passent plus lentement. On perçoit alors bien mieux le boisé, l’épicé ou le floral. C’est un truc que je donne souvent aux sommeliers ». Et à vous désormais !


Champy célèbre Pasteur

La dégustation était organisée à l’occasion du bicentenaire de Louis Pasteur, dont les travaux sur les vins ont occupé plus de 20 ans de sa vie. Un personnage qui compte pour Champy : le scientifique jurassien a mené dans la maison beaunoise certaines de ses expérimentations sur la conservation des vins. On trouve encore chez Champy les cuves qui ont servi à ses essais.

La Maison Champy fait parti du Top 100 des Trophées de l’œnotourisme 2022 dans la catégorie « Restauration dans le vignoble » ainsi que Prix d’Argent dans la catégorie « Architecture & Paysage » au Trophées de l’œnotourisme 2020.

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[L’avent du vin N°19] Célébrez les fêtes avec des jeux sur le vin

Pour le 19ème jour du calendrier de l’avent du vin, voici quelques idées de jeux sur l’univers du vin à se dénicher et glisser sous le sapin. En famille ou entre amis, apprenez en vous amusant à travers ces différents plateaux ! Même les plus fins connaisseurs prendrons leur pied

VIGN’EN JEU : GÉREZ VOS VIGNES COMME UN VRAI VIGNERON !

Médaille d’argent au concours Lépine.

Jeu de gestion et non jeu de questions, subtil dosage entre le hasard et la stratégie, VIGN’EN JEU permet à tout public sans connaissance particulière de découvrir la culture de la vigne en s’amusant vraiment ! Propriétaire d’un vignoble, chaque joueur est un vigneron qui veut réaliser toutes les tâches d’une année complète de culture, de la taille aux vendanges, et récolter le plus possible de raisins mûrs. Le joueur qui totalisera le plus de points gagnera la partie ! Tout ici est gestion du risque ! La passion vous gagnera d’être vigneron…

Prix : 42 €Retrouvez ce jeu et ses règles sur terresmillesimees.com

WINEIQ LE VIN

Mieux connaitre le vin en s’amusant : WineIQ est un petit jeu de connaissances sur le monde du vin.

Que vous soyez un fin goûteur de bon vins ou pas WineIQ va vous permettre d’en savoir plus sur le vin de manière ludique ! WineIQ est le jeu de quiz ultime pour les amateurs de vin. Il permet à chacun de briller et de passer un bon moment. Doté de 400 questions à choix multiples, il décompte les réponses en points de QI.

Le jeu offre deux niveaux de difficulté et se joue en équipe pour plus de convivialité. Une première manche fait appel à vos connaissances, une deuxième à votre mémoire. Vous pouvez prendre des risques pour marquer plus de points, mais saurez-vous faire confiance à vos partenaires ?

Des classiques aux vins de Napa interdits à Casablanca, de la vigne au verre, découvrez des choses fascinantes grâce à ce jeu. WineIQ est un jeu de questions (QCMs), de risque et d’ambiance avec un principe convivial : le lecteur de questions prend des risques et s’implique donc plus que dans un jeu de questions ordinaire.

Prix : 20,90 €Disponible sur : espritjeu.com

Le jeu du nez du vin : la route des arômes

Le Nez du Vin possède désormais son jeu. Il est nécessaire de posséder un modèle 54 arômes pour pouvoir jouer]

Une course aux arômes et une route des vins font appel à la capacité des joueurs à identifier, mémoriser et associer des arômes aux vins de France et du monde. Les deux niveaux de difficultés permettent de progresser rapidement, d’aiguiser son nez et d’enrichir sa mémoire olfactive… tout en s’amusant.

Le plateau de jeu apporte un complément ludique et pédagogique au livre et à la collection d’arômes du grand modèle 54 arômes. Il peut être utilisé en famille ou entre amis par tous les amateurs de vin, connaisseurs ou néophytes.

Prix : 20 €À retrouver sur : lenez.com

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Winehub: le premier espace de coworking et d’événementiel ouvre à Bordeaux

Si les espaces de coworking sont légion dans toutes les grandes villes de la planète, aucun d’entre eux n’avait été totalement pensé pour les travailleurs du monde du vin. Financé en partie par des investisseurs via la plateforme Winefunding, les locaux doivent ouvrir dès la fin de l’année.

L’adresse est prestigieuse. En face du hangar 16, sur le quai des Chartrons en bord de Garonne, ce qui n’était qu’un vaste ensemble immobilier décrépit il y a seulement 2 ans s’est mué en un lieu cosy, parfaitement pensé pour accueillir toute une communauté de travailleurs du monde du vin. A l’initiative de ce projet, Maxime Debure, le fondateur de la plateforme Winefunding qui permet notamment de lever des fonds via des opérations de crowdfunding en ligne mais aussi en fédérant des investisseurs « offline » autour de projets structurants. Pourquoi donc avoir voulu créer ce Winehub réunissant espaces de coworking et événementiels ? « Tout cela est lié à notre expérience chez Winefunding. Lorsque j’ai lancé l’entreprise en 2016, nous partagions des bureaux à 4 sociétés du monde du vin afin de répartir les charges de location. Cette co-location nous a permis de nous rendre compte de tout l’intérêt de cette proximité. Nous échangions régulièrement sur nos projets respectifs autour de la machine à café par exemple. De vraies synergies ont ainsi émergées. J’ai donc eu cette envie de créer un lieu réellement pensé pour favoriser une émulation entre acteurs du même secteur » explique Maxime. Après 3 ans de recherches et une trentaine de biens immobiliers visités, il a donc jeté son dévolu sur cet espace qu’il a fallu financer. « Depuis 2018 chez Winefunding, nous avons permis à des clubs d’investisseurs d’apporter des capitaux dans une dizaine de projets. C’est ce même schéma que nous avons choisi ici en réunissant 3 investisseurs qui ont apporté 1,2 millions d’euros. Un apport décisif pour pouvoir ensuite obtenir les financements bancaires complémentaires », poursuit-il. Un vaste chantier de 2 ans actuellement en phase de finalisation.

Modularité, luminosité et convivialité

Depuis la rue, difficile d’imaginer la taille imposante du chantier. Et pourtant, c’est un ensemble de bâtiments contigus qui a été réhabilité. Cloisons abattues, murs dégagés de leurs gangues de ciment, rehaussement des toits, percement de murs ont permis de créer un vaste espace où se répartissent 70 postes de travail, tant dans des bureaux fermés de 4 à 12 personnes que dans des bureaux ouverts, tous baignés de lumière naturelle grâce notamment à plusieurs cours intérieures autour desquelles s’organisent les lieux. Des salles de réunion également, tout comme un rooftop et un bar à vin qui permettra aux usagers de profiter d’un lieu de convivialité pour leurs repas. La fibre sera évidemment au cœur du dispositif avec 2 arrivées de 100 Go garantissant une continuité de service. Des places de stationnement de vélo ainsi que des douches ont même été installées pour accompagner les sportifs au quotidien. Avant même son ouverture, les lieux attirent déjà. « Notre objectif est d’atteindre les 80% de taux d’occupation d’ici mars » précise Maxime. « Mais nous serons sélectifs car nous souhaitons justement créer de véritables synergies ». Maxime table ainsi sur des résidents à temps plein (Winefunding bien évidemment mais aussi des agences de communication, sites de vente en ligne de vin…) qui feront des lieux leur bureau, mais aussi des résidents à temps partiel, comme des community managers de châteaux « qui n’ont pas besoin d’être en permanence sur site et pourront ainsi travailler depuis le centre de Bordeaux » ou bien encore des commerciaux. Des partenaires (banques, experts comptables, avocats…) seront amenés également à être présents sporadiquement sur les lieux pour répondre aux besoins des différents occupants. Enfin, ce Winehub devrait rapidement s’imposer comme un lieu d’événementiel prisé de par sa modularité. Tout a été ici pensé pour permettre par exemple de créer un espace de 150 m2 au rez-de-chaussée, de quoi organiser par exemple de belles dégustations notamment pendant la période des primeurs. Nul doute que cette initiative, si elle rencontre le succès attendu, risque fort d’être répliquée ailleurs en France dans les mois à venir.

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[L’avent du vin N°18] : Chronothèque, un coffret pour remonter le temps

Un cadeau qui fera plaisir aux Geeks du champagne ! Avec ce triptyque autour de la cuvée Palmes d’Or de Nicolas Feuillatte, où sur chaque millésime, la recette de l’assemblage ne varie guère, on peut apprécier avec certitude la tonalité donnée par l’année

La cuvée Palmes d’Or est un prodige d’équilibre mettant à parité pinots noirs et chardonnays. Les premiers proviennent des grands crus de la Montagne, pour moitié du versant Nord, où l’on prise leur élégance et leur sensualité, et pour l’autre du versant Sud où l’on retrouve des profils plus épaulés et épicés. Les chardonnays sont issus des grands crus de la Côte des Blancs mais aussi d’Ay et d’Ambonnay, deux crus qui apportent une nuance « pinotante ».

On rangera à part la petite proportion de chardonnays de Montgueux, un cru « diplomate » dont la texture acquise avec le vieillissement joue un rôle de liant qui permet à la minéralité des chardonnays et à la structure et l’épice des pinots noirs de ne pas seulement cohabiter, mais de former un ensemble. En proposant une deuxième sortie avec près de dix ans de vieillissement sur lie supplémentaires aux trois opus 1999, 2000 et 2003, Nicolas Feuillatte nous démontre que cette osmose se renforce dans le temps en nous offrant une expression encore plus tranchée de chaque millésime.

Prix du coffret Chronothèque : 800 €
Retrouvez-le sur :
nicolas-feuillatte.com

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L’œnotourisme s’étoffe dans le vignoble de Cahors

A Cahors, de nouveaux lieux d’hébergement apparaissent sur les domaines. Le château de Chambert, le Clos Troteligotte et le Mas Del Périé ont tous trois choisi d’élargir leur offre œnotouristique afin de permettre aux visiteurs de rester pour la nuit.

©Château de Chambert©mas del perie©Clos Troteligotte

Sur l’appellation Cahors, des domaines ont choisi de développer leur offre œnotouristique et notamment l’hébergement. Le chemin emprunté semble naturel pour ces maisons qui ont commencé à étoffer leur offre par des visites au chai et au vignoble. L’idée pour Philippe Lejeune, vigneron du château de Chambert, c’est de « bien recevoir les gens ». Après avoir aménagé une salle de séminaire et un restaurant gastronomique, le domaine fait des travaux dans son château, pour le transformer en hôtel. Onze chambres doivent y trouver leur place aux deuxième et troisième étages. Au rez-de-chaussée, les clients pourront aussi profiter d’un spa et d’un hammam. « C’était important pour moi de proposer quelque chose en plus que le vin aux personnes qui viennent jusque chez nous », insiste Philippe Lejeune, dont le vignoble se situe à 45 minutes de voiture de Cahors. Les travaux menés par l’architecte toulousain Stéphane Déligny devraient se terminer au début de l’année 2023.

Au Clos Troteligotte, plus près de Cahors, tout est quasiment prêt pour l’ouverture du gîte. « Les réservations sont ouvertes pour le mois de janvier », annonce Emmanuel Rybinski, le vigneron. La maison rénovée pour l’accueil des œnotouristes se situe à 500 mètres de l’exploitation, au milieu des bois. Elle peut loger une dizaine de personnes grâce à ses cinq chambres et ses deux salles de bain. A l’extérieur, un terrain de pétanque, un autre de basket et une piscine ont été aménagés. « Le gîte permet de profiter de ce que l’on propose déjà comme nos casse-croûte et les visites du vignoble mais aussi de se rendre dans les domaines voisins comme Le Vent des Jours, La Calmette, Combel-La-Serre et Le Mas Del Périé », explique le vigneron.

Le Mas Del Périé dispose comme lui d’un hébergement depuis le mois d’août. Une Tiny House trône désormais au milieu des vignes. « C’est un habitat autonome en eau et en électricité, installé sur une remorque. Il dispose de tout le confort d’une maison », décrit Géraldine Boyer, co-fondatrice de la start-up Parcel, partenaire du Mas Del Périé sur ce projet. Pour installer la maisonnette, qui peut accueillir un couple avec un enfant et un bébé, un simple travail de terrassement a été nécessaire. Le concept qui permet d’impacter un minimum l’environnement a immédiatement séduit Cynthia Lambert, chargée de communication en œnotourisme au Mas Del Périé. Selon elle, Parcel apporte « une vision du tourisme rural au cœur même des exploitations ». Il donne à « nos hôtes », conclut-elle, « une vision encore plus authentique de notre domaine et du plateau du Causse ».

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[L’avent du vin N°17] : Un Noël autour de gin

C’est bientôt Noël ! Nous sommes le 17 décembre, et vous n’avez toujours pas d’inspiration pour vos cadeaux ? Pas de panique, aujourd’hui nous vous proposons de belles idées de cadeaux autour du gin qui auront tout à fait leur place sous le sapin

Gin Melifera classique et edizione Corsa

Pour célébrer la magie de Noël, le gin français et bio Meliferia installé depuis 2020 sur l’île d’Oléron, lance un magnifique coffret pour ses deux éditions. Ce coffret collector célèbre les abeilles noires pour lesquelles la jeune marque française fut la première à s’engager dans sa préservation. La fleur d’immortelle, récoltée à la main sur l’île, est l’élément principal de ce gin floral. Deux saveurs : Le gin Melifera classique ou le Melifera edizione Corsa, à chacun son édition.

Melifera classique évoque un parcours olfactif inspiré d’une promenade dans les dunes, en Atlantique, avec la passion de la fleur d’immortelle. Son équilibre délicat est issu du mariage parfait de baies de genièvres, de cardamome, d’angélique, d’immortelle et d’autres plantes indigènes. Le nez est floral et subtil sur des notes douces. Fin et très équilibré, Melifera est un véritable déclencheur d’émotions.

Prix : 49 €

Melifera edizione Corsa est aussi inspiré de la fleur d’immortelle, récoltée à la main sur l’île, et constitue la signature de ce spiritueux. Cette « édition corse » dresse une passerelle entre deux univers insulaires, de l’Atlantique à la Méditerranée, en convoquant la myrte et autres plantes du maquis de l’île de Beauté. Il en résulte un gin élégant, porté par des notes de garrigues, de thym, de romarin, une belle pureté de texture, enrobante, subtile, désaltérante. Un gin aromatique et complexe.

Prix : 53 €

Retrouvez ces produits chez les cavistes partenaires et sur :
melifera.fr

ISLE OF HARRIS GIN

Crée récemment en 2015, le gin primé Isle of Harris Gin est le premier spiritueux de la distillerie. Chaque goutte est distillée à Tarbert en Écosse, dans un petit alambic à gin en cuivre appelé le Dottach. Un gin aux plaisirs complexes marqué par la sélection de neufs plantes botaniques, dont une algue, le sugar kelp, qui est ramassée au large de l’île par le plongeur local et expert en plantes marines : Lewis Mackenzie. Isle of Harris Gin est un gin rare, doux et complexe. Il se déguste de préférence pur. Un nez très pur, maritime, iodé, aérien et salin. Grande finesse en bouche, du gras, de la sucrosité balancée par une belle fraîcheur, une agréable délicatesse aromatique.

Prix : 79 €
Retrouvez-le sur :
harrisdistillery.fr

Gin Bio Anaë

Anaë est un gin français certifié bio, distillé artisanalement et embouteillé en Charente. Qu’il s’agisse de respect du terroir, de savoir-faire ancestral ou d’exigence de qualité, Anaë Gin perpétue la recherche d’excellence et d’authenticité commune à toutes les Maisons du groupe familial Bollinger. Les producteurs des 7 botaniques qui subliment cette baie de genièvre sont français, et sont certifiés bio par l’organisme ECOCERT. La recette inédite est marquée par une fraîcheur intense, un équilibre subtil et des notes florales avec une pointe délicate d’agrumes et d’épices.

Retrouvez ce gin et ses points de ventes sur :
anae-gin.fr

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Les salons « phygital » Hopwine de retour dès janvier

Rencontres virtuelles, mais vraies dégustations : les salons Hopwine reprennent en 2023 avec déjà deux dates annoncées.

Les salons Hopwine sont de retour avec une 9e et une 10e édition, du 16 au 18 janvier et du 6 au 8 mars. Ce concept original, créé en 2020, permet à tout professionnel du vin (import, restauration, cavistes, journalistes…) de découvrir des producteurs en ligne avant de recevoir leurs échantillons par colis.

Visite et échantillons gratuits

« On peut parler de salon hybride, ou phygital », résume Mathieu Lojkiewiez, l’un des trois fondateurs de la start-up bourguignonne [voir encadré]. « L’avantage pour les participants, c’est le gain de temps : après une inscription rapide sur le site, on peut accéder au salon directement » Le visiteur peut alors accéder à une page web par vigneron. Ce stand virtuel comprend une carte de visite et les cuvées présentées, accompagnées de leurs fiches techniques. Certains vins vous intéressent ? Un clic suffit pour commander des échantillons. Si le producteur valide votre demande, les vins arrivent à votre adresse « dans un délai d’une semaine ». Vous les recevrez conditionnés en Vinottes de 2cl à 4cl. Précision essentielle : « tout cela est gratuit pour le participant ».

Côté exposant, le gain de temps paraît aussi évident. « Les vignerons inscrits peuvent être présents en visio pour discuter directement avec les visiteurs. Mais ils peuvent aussi passer la journée dans les vignes, et faire un tour sur le site en rentrant le soir, pour voir ou en sont les commandes. »

Le prochain salon Hopwine se déroulera du 16 au 18 janvier. Pour participer en tant que visiteur (gratuit et sans réservation), rendez-vous ici.


Une idée née avant le Covid

La start-up Hopwine est née de la rencontre entre Grégoire Henry et Tristan Destremau, cofondateurs de Vinovae, entreprise créatrice des Vinottes ; et Mathieu Lojkiewiez, fondateur de l’agence de communication Tyméo. Ce dernier se souvient : « on trouvait dommage que, lors des salons classiques, de grosses bouteilles parcourent la terre entière, qu’on déplace des masses de gens sur quelques jours. Cela représente un temps et des frais incroyables ». Alors que les trois associés peaufinent leur concept de salon virtuel, arrive la pandémie de Covid. « On s’est dit, c’est maintenant ou jamais. En deux mois, on a mis un premier salon sur pied. Ça nous a permis d’être les premiers sur marché. » Le siège de Hopwine se situe à Saint-Rémy, en Bourgogne. L’entreprise possède également un entrepôt logistique à Lyon pour le conditionnement et l’envoi des échantillons.

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