Week-end des Grands Crus : en route pour la 17e édition

La 17e édition du Week-end des Grands Crus se déroule du 9 au 11 juin. Un rendez-vous qui permet à l’Union des Grands Crus de Bordeaux de toucher le grand public, en invitant les amateurs à venir à la rencontre de ses propriétés membres. Entretien avec le président de l’Union, Ronan Laborde.

Quels sont les temps forts à attendre pour cette 17e édition ?
Comme vous le savez, l’Union des Grands Crus organise un certain nombre d’événements, toute l’année à travers le monde, s’adressant essentiellement aux professionnels. Ce Week-end des Grands Crus est pour nous l’occasion de toucher le grand public dans une ambiance festive, d’ouvrir les portes de nos châteaux et de faire goûter nos vins, « à domicile », aux amateurs bordelais, français et internationaux. Nous attendons pour cette édition entre 1300 et 1500 visiteurs. Le point d’orgue de ce week-end sera, samedi10 juin, la grande dégustation qui se tiendra de 10h à 17h au Hangar 14, sur les quais de Bordeaux. 110 propriétés feront goûter leurs vins (le millésime 2020 et un millésime au choix), elles représenteront la rive gauche comme la rive droite, avec des animations musicales et culinaires, des masterclasses animées par Margot Ducancel (« Rouge aux Lèvres »), le critique chinois Alexandre Ma et la verrerie Riedel.

Les visiteurs sont également invités à explorer le vignoble durant ce week-end…
Oui, le programme est une nouvelle fois très riche avec, vendredi et samedi, des « dîners passion » dans cinq propriétés (Château de Fargues, Château Clarke, Château Beauregard, Château Kirwan et Château Pichon Baron) qui feront déguster leur vin ainsi que les vins d’autres membres de l’Union. Ces dîners très prisés affichent déjà complet pour certains d’entre eux. Le dimanche, les amateurs ont la possibilité de participer à des circuits découverte dans le vignoble (Médoc, rive droite et Pessac-Léognan / Sauternes), avec des visites, dégustations et déjeuners à la propriété. Dimanche se tient enfin un tournoi de golf, qui se déroule au Grand Saint Emilionnais Golf Club.

Après la belle affluence de dégustateurs constatée lors de la Semaine des Primeurs, ce Week-end des Grands Crus est-il l’occasion de confirmer la bonne dynamique dans laquelle veut s’inscrire Bordeaux, après les années Covid ?
Oui, le millésime 2022 a été très apprécié par la presse internationale, il s’inscrit dans une belle série de millésimes de haute qualité qui confirme le retour de Bordeaux au premier plan. Le 2020, qui est présenté lors de la grande dégustation de ce week-end, s’inscrit dans cette succession de grands millésimes. Bien sûr, au-delà de la qualité des vins, il y a toujours des préoccupations autour du contexte économique et international auquel nous sommes forcément liés. Ce Week-end des Grands Crus constitue justement une occasion de se retrouver, de prendre du plaisir, de se cultiver, de constater l’évolution des vins de Bordeaux, la dynamique des propriétés, la mutation des pratiques, et de découvrir, pour un tarif de 50 €, une grande variété de vins qui incarnent toute la diversité bordelaise.

Informations pratiques et billetterie sur le site officiel de l’Union des Grands Crus

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Les lauréats des Trophées Bordeaux Vignoble Engagé 2023 sont ….

Catégorie Faune et Flore
CHÂTEAU BARDINS – GRAND PRIX D’OR
CHÂTEAU LE MOULIN DE LA MARZELLE – BRONZE
VIGNOBLES INVINDIA – ARGENT

Catégorie Empreinte
UNION DES PRODUCTEURS DE SAINT-ÉMILION – GRAND PRIX D’OR
VIGNOBLES SIOZARD – BRONZE
CHÂTEAU D’ARCHE – ARGENT

Catégorie Nature et respect
DOMAINE JEAN-YVES MILLAIRE – GRAND PRIX D’OR
CAVE TUTIAC – ARGENT
CHÂTEAU DE CHELIVETTE – BRONZE

Catégorie Innovation et avenir
DOMAINE EMILE GRELIER GRAND – PRIX D’OR
CHÂTEAU HAUT-CHAIGNEAU – ARGENT
CHÂTEAU FOURCAS HOSTEN – BRONZE

Catégorie Vivre Ensemble
CHÂTEAU DU TAILLAN – GRAND PRIX D’OR
CHÂTEAU BONALGUE – ARGENT
YVON MAU – BRONZE

Prix Spécial de la Vigneronne Engagé de l’année
CHÂTEAU ST-FERDINAND

Coup de cœur démarche collective
LES EPICU’RIONS

Retrouvez toute la cérémonie en cliquant sur ce lien.


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Randonnée Bordeaux Vignoble Engagé en vidéo

[Randonnée Bordeaux Vignoble Engagé]

Vous étiez plus de 470 à fouler les terres du vignoble de Saint-Emilion hier.

L’intégralité des tickets d’entrée, soit près de 1400€, seront reversés à l’association Biotope Festival.

Rendez-vous ce soir dès 18h sur facebook pour la remise des Trophées Bordeaux Vignoble Engagé. Toutes les photos, infos, liens sont disponible sur terredevins.com !

Encore merci pour votre présence.

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Crise du vignoble bordelais : lancement du plan d’arrachage face à des viticulteurs en « détresse »

Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau et les représentants des vins de Bordeaux ont signé lundi le déblocage d’une aide à l’arrachage d’une partie du vignoble, en proie à une grave crise de surproduction, à l’issue d’une réunion avec des viticulteurs en « détresse ».

Cette enveloppe de 57 millions d’euros, cofinancée par l’État et le Comité interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB), doit permettre l’arrachage « sanitaire » d’environ 9.500 hectares de vignes, avec une prime de 6.000 euros par hectare, afin de lutter à titre préventif contre la flavescence dorée, une maladie qui menace les vignes laissées à l’abandon.

L’Etat a mobilisé 38 millions d’euros, et le CIVB débloqué 19 millions, dont 14 millions tirés d’un emprunt, pour financer ce plan qui permet indirectement de réduire les volumes de production. Le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine ajoute 10 millions d’euros pour aider « au moins 300 viticulteurs » à diversifier leur productions. Ce plan, « même s’il est insuffisant à plusieurs égards« , doit être mis en place « le plus vite possible » car « les derniers chiffres sur la consommation en France montrent que les choses s’aggravent« , a alerté le vice-président du CIVB Bernard Farges lors d’une réunion à Salleboeuf (Gironde) avec le ministre et une trentaine de représentants de viticulteurs témoignant « de cris de détresse » localement.

Dans le premier vignoble AOC de France, avec 110.000 hectares de vignes cultivés, les appellations les moins prestigieuses souffrent d’un effondrement des prix et d’une surproduction évaluée à un million d’hectolitres. En janvier, plus d’un vigneron girondin sur trois se déclarait en difficulté auprès de la Chambre d’agriculture. Pour Didier Cousiney, du collectif Viti 33 qui réclame l’arrachage d’au
moins 15.000 hectares, avec une prime de 10.000 euros par hectare, « on n’est pas en crise, on est en guerre. Il faut prendre des décisions urgentes car dans quelques temps le paysage girondin va être défiguré, dénaturé« . Ces aides ne représentent pas « un solde de tout compte« , a répondu Marc Fesneau, ouvrant la voie à des prêts bonifiés pour « être offensif collectivement » à l’export. Il a également promis « au niveau européen » un prochain dispositif de distillation des excédents, afin de réduire les volumes « pour faire face à cette crise qui est une crise de consommation« .

Une dizaine de militants anti pesticides, munis de casseroles, ont attendu sans succès le ministre à sa sortie de la réunion.

Nous en parlions également dans l’émission Vino Veritas du mois de janvier 2023 à retrouver en replay en cliquant sur ce lien.

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[PRIMEURS] Château Palmer s’affiche

La campagne des Primeurs 2022 reprend en ce début de semaine sur les chapeaux de roues, avec la sortie de l’emblématique Château Palmer, 3ème Grand Cru Classé 1855 (Margaux). On fait également le point sur les sorties récentes.

Noté 97-98 par la rédaction de Terre de Vins, qui a noté qu’il « tutoie une nouvelle fois les sommets de Margaux » avec son millésime 2022, Château Palmer sort au prix de 414 € TTC. Par comparaison, il était sorti au prix de 280 € HT en 2021 et 2020, et 187 € HT en 2019. On est donc sur une augmentation de prix assez sensible, de l’ordre de +20%. Le second vin de la propriété, Alter Ego, sort pour sa part au prix de 92,40 € TTC. Voir notre article récent sur les travaux en cours au château Palmer.

Les autres sorties récentes
Château Clerc Milon – 5ème Grand Cru Classé (Pauillac) : 91,80 € TTC
Château Grand Puy Lacoste – 5ème Grand Cru Classé (Pauillac) : 82,30 € TTC
Château Grand Puy Ducasse – 5ème Grand Cru Classé (Pauillac) : 42,50 € TTC
Château Haut Batailley – 5ème Grand Cru Classé (Pauillac) : 60,50 € TTC
Château Branaire Ducru – 4ème Grand Cru Classé (Saint-Julien) : 55,40 € TTC
Château Talbot – 4ème Grand Cru Classé (Saint-Julien) : 67,20 € TTC
Château Marquis d’Alesme Becker – 3ème Grand Cru Classé (Margaux) : 52,20 € TTC
Château Kirwan – 3ème Grand Cru Classé (Margaux) : 51,80 € TTC
Château Cos Labory – 5ème Grand Cru Classé (Saint-Estèphe) : 37,80 € TTC
Château Olivier rouge – Cru Classé de Graves (Pessac-Léognan) : 31,10 € TTC
Château Olivier blanc – Cru Classé de Graves (Pessac-Léognan) : 35,30 € TTC
Château Latour Martillac rouge – Cru Classé de Graves (Pessac-Léognan) : 35,70 € TTC
Château Latour Martillac blanc – Cru Classé de Graves (Pessac-Léognan) : 41,40 € TTC
Château Carbonnieux rouge – Cru Classé de Graves (Pessac-Léognan) : 36 € TTC
Château Carbonnieux blanc – Cru Classé de Graves (Pessac-Léognan) : 36 € TTC
Château Brown blanc (Pessac-Léognan) : 30,20 € TTC
Château Brown rouge (Pessac-Léognan) : 31 € TTC
Clos Marsalette (Pessac-Léognan) : 20 € TTC
Château La Mondotte – Premier Grand Cru Classé (Saint-Émilion) : 201,60 € TTC
Château Canon La Gaffelière – Premier Grand Cru Classé (Saint-Émilion) : 90,70 € TTC
Clos de l’Oratoire – Grand Cru Classé (Saint-Émilion) : 38,60 € TTC
Château de Ferrand – Grand Cru Classé (Saint-Émilion) : 33,60 € TTC
Château Grand Mayne – Grand Cru Classé (Saint-Émilion) : 45 € TTC
Château Corbin – Grand Cru Classé (Saint-Émilion) : 34,80 € TTC
Château Faugères – Grand Cru Classé (Saint-Émilion) : 39,60 € TTC
Château Péby-Faugères – Grand Cru Classé (Saint-Émilion) : 165,60 € TTC
Château Laroze – Grand Cru Classé (Saint-Émilion) : 28,20 € TTC
Château Lassègue – Grand Cru Classé (Saint-Émilion) : 34,80 € TTC
Château Sociando-Mallet (Haut-Médoc) : 38,60 € TTC
Château Labégorce (Margaux) : 34,80 € TTC
Château Ormes de Pez (Saint-Estèphe) : 29,40 € TTC
Château Potensac (Médoc) : 28,20 € TTC
Château La Tour de Mons – Cru Bourgeois Supérieur (Margaux) : 22,80 € TTC
Château Nénin (Pomerol) : 76,80 € TTC
Château Taillefer (Pomerol) : 28 € TTC
Château La Pointe (Pomerol) : 46,80 € TTC
Château Les Cruzelles (Lalande-de-Pomerol) : 27,50 € TTC
La Chenade (Lalande-de-Pomerol) : 21,40 € TTC
Château Montlandrie (Castillon-Côtes-de-Bordeaux) : 23,60 € TTC
Château Cap de Faugères (Castillon-Côtes-de-Bordeaux) : 14 € TTC
Château d’Aiguilhe (Castillon-Côtes-de-Bordeaux) : 19,10 € TTC
Château Saintayme (Saint-Émilion Grand Cru) : 17,40 € TTC
« Caillou Blanc » de Chateau Talbot (Bordeaux blanc) : 43,70 € TTC

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Cognac Frapin : L’incroyable mais vrai

Il est des choses que la fiction ne pourrait délivrer, faute d’être crédible. Comme cette anecdote de Frapin qui s’est déroulée ce jeudi 1er juin où la réalité dépasse volontiers la fiction. Explications.

On le sait, l’anniversaire a nourri dernièrement les colonnes de Terre de Vins, la cuvée Fontpinot XO de Frapin célèbre cette année son centenaire avec, pour l’occasion, un flacon singulier. Jusque-là, rien d’étonnant, juste du plaisir. Coïncidence de calendrier, il s’avère par ailleurs qu’en 1923 est né le futur maître de chai de la maison Frapin, un certain Guy Jeanneteau. Il travaillera durant presque 40 ans – de 1947 à 1986 – en les murs de la pépite de Segonzac afin de poursuivre l’œuvre de ses prédécesseurs et ce dans l’excellence, fidèle à l’esprit de la maison. Il aurait ainsi au 100 ans cette année ! Non, mieux, il a 100 ans cette année et Jean-Pierre Cointreau, propriétaire de la maison Frapin, le directeur-général et maître de chai Patrice Piveteau ainsi que le reste de l’équipe se sont rendus le jeudi 1er juin 2023 dans la maison de repos de Cozes pour fêter l’anniversaire de Monsieur Guy Jeanneteau. L’histoire est aussi belle que la vie.

À notre tour, l’équipe de Terre de Vins lui souhaite un très bel anniversaire !  

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Une première édition de la Randonnée Bordeaux Vignoble Engagé pleine de promesses

470 randonneurs se sont réunis hier, dans le parc Guadet à Saint-Emilion, pour la première édition de la Randonnée de Bordeaux Vignoble Engagé (BVE) autour de deux boucles possibles, 9 ou 5 kms !

17 châteaux
En partenariat avec le Conseil des Vins de Saint-Émilion et le CIVB, les randonneurs se sont aventurés à travers 17 châteaux du vignoble de Saint-Emilion : Château Villemaurine, château La Couspaude, Château Balestard la Tonnelle, Château Haut Sarpe, Château Coupelle d’Ertan, Château Gaubert, Château Sarpe Grand Jacques, Château Barde haut, Château Tour St Christophe, Château Guillemot, Château la Grangere, Château Godeau, Château Tour Baladoze / la Croizille, Château Tertre Roteboeuf, Château Pavie Decesse et Château Pavie Macquin.


La randonnée est une occasion unique de faire (re)découvrir au public la beauté des paysages et de montrer, au travers d’ateliers animés par des vignerons, l’ensemble des projets mis en place pour protéger cet écrin.

Le Château Haut-Sarpe (Grand Cru Classé de Saint-Émilion, Saint-Christophe-des-Bardes) faisait découvrir son travail autour de la biodiversité avec des nichoirs à chauve-souris et hôtel à insectes, une et ferme pédagogique.

À l’occasion d’une halte sur le parcours des 5 km, le Château Sarpe Grand Jacques (Saint-Émilion Grand Cru, Saint-Christophe-des-Bardes) proposait une approche gustative du terroir présentant un des vins qui reflète et respecte le lieu où il est né et les personnes qui y contribuent. Les plus petits ont eu le droit au jus de raisin de la propriété.

Le Château Barde-Haut (Saint-Émilion Grand Cru Classé, Saint-Christophe-des-Bardes) a présenté son nouvel ensemble viti-vinicole responsable avec par exemple des toitures végétalisées, des puits canadiens qui permettent de réduire les amplitudes thermiques du chai et du cuvier, une éolienne fixée sur la toiture des ateliers alimente l’éclairage extérieur des bâtiments, les eaux de pluie qui sont récupérées et réutilisées pour l’usage au quotidien…

Enfin, après une côte vertigineuse, les randonneurs ont pu faire une halte sur la terrasse panoramique du Châteaux La Croizille (Grands Crus Classé de Saint-Émilion, Saint-Laurent-des-Combes) avec la dégustation de la cuvée 2012 du Château La Croizille.


Biotope Festival
L’intégralité des ventes de la billetterie sera remise à l’association Biotope Festival qui œuvre pour une action pédagogique auprès des scolaires, des enseignants et des familles en traitant la question de l’environnement et de la biodiversité, mais également pour un accompagnement, auprès de la Jurade de Saint-Émilion, avec “La marche des arbres” qui reboise le territoire. Biotope Festival, c’est aussi une action autour de l’alimentation avec “Mon resto responsable”, à destination des restaurations collectives, et plus particulièrement des scolaires et enfin un accompagnement à la réinstallation de maraîchers pour que les cantines puissent se fournir auprès d’eux. 

©A. Viller

Le village
Quartier général au départ et à l’arrivée de la randonnée, le village découverte au cœur du parc Guadet à pu proposer à chacun de se reposer, se retrouver autour d’ateliers ludiques organisés par l’École du Vin de Bordeaux avec une dégustation pédagogiques et Justine Colson qui proposait une atelier sophro-tasting.


Et après quelques kilomètres dans les jambes, tout le monde a pu se restaurer avec le food truck, le Casa Mama qui servait des gaufres salés et sucrées, Lou Vincent qui à regalé les gourmands avec ses grillades,, le tout, accompagné du Saint-Émilion Wine truck et du Pablito Coffee compagny. On pouvait aussi y retrouver Cabicoulx qui proposait des fromages de chèvres et des sorbets à base de lait de chèvres ainsi que La Ferme de Hournadet.

La journée a été rythmée par le groupe de rock “Les Landers” dont la chanteuse et guitariste était Marie-Pierre Lacoste vigneronne au Château La Clotte-Cazalis situé à la confluence de la Garonne et du Ciron.


Trophées Bordeaux Vignoble Engagé
Cette randonnée était un prélude aux Trophées Bordeaux Vignoble Engagé qui se déroulent ce soir dès 18h avec une conférence sur le thème « La RSE, outil d’attractivité pour les métiers de la vigne et du vin » suivie à 19h de la remise des Trophées en direct sur facebook en cliquant sur ce lien.

Photos: ©A. Viller

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Grêle en Charentes : des dégâts dans le vignoble

Un orage mêlé de pluies diluviennes et parfois de grêlons a traversé hier après-midi les Charentes. Des dégâts dans le vignoble sont à déplorer.  

Sur les coups de 18 heures, ce dimanche 4 juin, le ciel s’est soudainement noirci. L’orage venait de l’Est portant avec lui des vents violents, des pluies battantes et son lot de grêlons. « Il semblerait que le gros de la tempête soit passé au sud de Rouillac, nous avons connu de belles averses mais sans grêle, c’est heureux », raconte la viticultrice Géraldine Landier des cognacs éponymes. Du côté de Segonzac et de Lignières-Sonneville, des grêlons sont en revanche tombés. « Mon responsable du vignoble a fait un premier tour, on semblerait plutôt épargné mais la grêle est tombée par endroits », précise le directeur-général de la maison Frapin, Patrice Piveteau. « Notre parcelle de folle blanche a été lourdement impactée, ce fut impressionnant, la pluie dense a peut-être amorti quelque peu les grêlons, l’orage a laissé des amas de grêlons, ce fut un épisode violent », souligne Claudine Dudognon à Lignières-Sonneville. Concernant la violence du vent, les vignes ayant connu le premier relevage semblent avoir mieux résisté. Par endroits, il est tombé jusqu’à 110 millimètres de pluie – notamment à Criteuil – en quelques minutes. À coup sûr, l’orage a fait des dégâts sur les secteurs de Barbezieux, d’Archiac, Saint-Fort-sur-Gironde et de Jonzac où des couloirs de grêle sont venus mâcher les vignes. « Il faut toujours un peu de temps pour évaluer les pertes mais je constate sur certaines parcelles que c’est déjà à moitié vendangé, que des bois sont cassés, avec la chaleur qui arrive, demain, des vignes seront marrons », explique Ghislain Bossard, viticulteur basé sur la commune de Réaux-sur-Trèfle.

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[Costières de Nîmes] Cyril Marès : « Je serai un président fédérateur ! »

Après quasiment vingt ans à la tête du syndicat des vignerons des Costières de Nîmes, Bernard Angelras a cédé la main à Cyril Marès. Le vigneron du Mas Carlot et du Mas des Bressades entend bien poursuivre la dynamique d’une appellation à l’indéniable potentiel.  

Cyril Marès, vous avez été élu il y a quelques jours président du syndicat des vignerons des Costières de Nîmes. Racontez-nous comment ?
En vérité, ce n’était pas prévu (il sourit) et je ne m’y étais pas préparé mais la motivation de la jeune génération et la dynamique de l’appellation m’ont convaincu d’accepter cette mission. Après un mois d’exercice, je ne regrette pas du tout, j’ai découvert un super collectif et il y a tellement de choses à faire, d’objectifs à atteindre et de combats à mener que toute cela est vite devenu passionnant.

Quel type de président voulez-vous être ?
J’ai été élu avec le score de Kim Jong Un mais je vous rassure, je ne serai pas un dictateur (rires), j’ai plutôt l’âme d’un animateur, d’un président fédérateur. Je suis sur la fin du mandat de Bernard Angelras, j’ai donc un CDD d’un an pour rassembler autour de moi. Ensuite, si la confiance est là, on pourra avancer sur tous les dossiers.

Quelle est votre principale qualité ?
Je pense que c’est mon vécu. J’ai été arboriculteur à une époque en coopérative, je suis vigneron depuis 1996 au Mas des Bressades (il dirige également le Mas Carlot depuis 2018), j’ai connu le conventionnel, maintenant je suis en bio et je pratique même quelques préceptes de biodynamie, je bosse aussi à l’export, en vrac, en bouteille, bref je peux parler à tout le monde et c’est vraiment ce que j’ai l’intention de faire.

Le vigneron des Costières sait qu’il est rhodanien et il en est fier !

Cyril Marès

Justement, quels sont les chantiers qui vous paraissent prioritaires ?
J’aimerais d’abord que l’on travaille sur l’image auprès du public français et des médias nationaux. Les Costières ont un déficit en ce sens que l’on ne retrouve pas à l’étranger. Le fait d’être bâti sur une frontière entre trois régions a tendance à brouiller les pistes. Languedoc ou Vallée du Rhône ? Mais rassurez-vous, le vigneron des Costières sait qu’il est rhodanien et il en est fier.

Et pour la suite ?
Evidemment, comme toutes les appellations, on a déjà entamé le gros chantier de l’adaptation au changement climatique avec la porte ouverte de l’INAO concernant les VIFA (variétés d’intérêt à fin d’adaptation). On a sérieusement remis le couvert depuis un an à ce sujet en redégustant les vieux cépages résistants (sécheresse, maladie ou mieux adaptés pour offrir des vins avec plus de fraîcheur et moins d’alcool) et on aimerait rapidement intégrer deux cépages blancs et deux cépages rouges dans ce nouveau cahier des charges. On a aussi bien avancé sur la DGC (dénomination géographique complémentaire) qui concerne deux parties, Saint-Roman au Nord et Franquevaux au Sud. On espère avoir un système de Costières Villages reconnu dans le futur. Ce serait un label de qualité supérieur qui ferait émerger l’image d’une AOP fortement identitaire et qualitative.

Comment voyez-vous l’avenir des Costières ?
Je le vois radieux, le terroir est magique, on a fait un gros effort de maitrise de la production depuis quinze ans, le niveau qualitatif est exponentiel et on a un avantage climatique indéniable avec la proximité de la mer. En plus, on a la possibilité d’irriguer un peu partout.

La crise de consommation des vins rouges ne vous inquiète pas outre mesure ?
En Costières, on a un équilibre de production avec les rosés (environ 45-48% en fonction des millésimes) qui nous permet d’être moins impacté qu’ailleurs. Et puis, on a entamé un gros travail avec Inter Rhône sur les blancs (5-10% actuellement). La viticulture a connu des crises beaucoup plus graves comme celle du phylloxéra et elle a toujours su trouver des solutions…

L’AOC Costières de Nîmes en bref
Reconnue en VDQS en 1945 puis en appellation en 1986, le vignoble des Costières de Nîmes appartient à la grande famille des vignobles de la Vallée du Rhône, dont il constitue la pointe méridionale. Les Costières de Nîmes, rouges, blancs, rosés, sont le fruit d’un travail méticuleux réalisé par plus de 250 hommes et femmes. Ces vigneronnes et vignerons adaptent chaque année leur savoir-faire aux spécificités du nouveau millésime en symbiose avec la nature et la richesse de ce terroir. Le vignoble, à plus de 80 % sous certification environnementale, est notamment l’un des plus bio de France avec 30 % de vignes labellisées. Galets roulés emblématiques composent ce sol d’exception qui constitue la dernière terrasse rhodanienne avant les étangs de Petite Camargue. Cette proximité méditerranéenne apporte en été des brises thermiques bénéfiques faisant des vins de l’appellation des nectars uniques. Aujourd’hui, ces vins frais et élégants s’expriment dans 18 millions de bouteilles vendues en France et à l’étranger.  

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Philippe Pozzo Di Borgo, ancien patron de Pommery et « intouchable », est décédé

Héros du film « Intouchables », mais aussi ancien patron du champagne Pommery, Philippe Pozzo Di Borgo est décédé jeudi dernier. Il avait gardé avec la Champagne une relation très forte, tirant de son histoire une partie de son humanisme et de sa philosophie de la vie.

François Cluzet lui a prêté ses traits dans le film « Intouchables » qui a ému la France entière, Philippe Pozzo Di Borgo nous a quittés jeudi dernier. Beaucoup l’ignorent, mais au début des années 1990, dans sa première vie, avant son tragique accident de parapente qui l’a rendu tétraplégique, cet aristocrate corse a aussi été le directeur délégué du champagne Pommery, alors que la Maison était encore la propriété du groupe LVMH. Il était en effet le petit-fils de Robert-Jean de Vogüé. Ce célèbre patron de Moët & Chandon des années 1930 à 1972 a été le créateur du groupe Moët Hennessy et du champagne Dom Pérignon. Philippe Pozzo Di Borgo dans son autobiographie « Le Second souffle », soulignait avoir été très inspiré par ce personnage iconique de la Champagne, ancien résistant, catholique social et adepte de la cogestion et de l’intéressement qu’il expérimenta au sein de sa propre entreprise. Robert-Jean de Vogüé avait développé une grande amitié pour Gaston Martin, un ouvrier caviste communiste, délégué CGT de sa maison, auquel il avait sauvé la vie pendant la Seconde Guerre mondiale. Comme son grand-père, Philippe Pozzo Di Borgo n’hésitait pas à casser les codes et à faire fi des convenances pour laisser parler d’abord son cœur. La relation que Philippe Pozzo Di Borgo a entretenue avec Abdel Yasmin Sellou, un chômeur repris de justice, qu’il a embauché comme auxiliaire de vie, et avec lequel il avait développé une amitié à la vie à la mort, alors qu’en apparence tout les opposait, n’est pas sans parallèle. 

On retiendra aussi les nombreux engagements de Philippe Pozzo Di Borgo, notamment en tant que Président d’honneur de l’association Simon de Cyrène. Celle-ci est à l’initiative de maisons partagées où cohabitent personnes handicapées et valides. En 2017, l’Association Coteaux Caves et Maisons de Champagne Patrimoine mondial lui avait attribué les bénéfices de son dîner de gala. Philippe Pozzo Di Borgo était également parrain de l’Association « Soulager mais pas tuer » dédiée à la lutte contre l’euthanasie. Il était enfin ambassadeur de l’association Wheeling around the world, militant pour faciliter la mobilité des personnes handicapées. 

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