Le Domaine des Alpilles sur les rails

Un nouveau domaine viticole est né dans les Alpilles dont il a choisi de porter le nom. La jeune vigneronne Justine Duble et ses cinq partenaires viennent d’inaugurer leur cave à Aureille près de Saint-Rémy-de-Provence.

C’est une histoire de rencontre et d’amitiés, celle d’une jeune femme passionnée qui veut avant tout être vigneronne, et de cinq amis d’enfance qui aimeraient investir dans la vigne. Après des études au lycée viti-oeno d’Orange et à l’Institut du Vin de Marseille, quelques stages en alternance dans sa Provence natale, notamment au Vallon des Glauges, Justin Duble débarque au domaine de Trévallon où elle va rester quatre ans aux cotés d’Eloi Dürrbach et de sa fille Ostiane qui ne sont pas avares de conseils et d’encouragements. « Justine a toujours su ce qu’elle voulait, sans avoir peur, avec la passion de la terre où elle a grandi, se souvient Ostiane Dürrbach. Elle a aussi toujours su qu’elle voulait créer un domaine, l’aventure d’une vie, sur ses terres familiales près de Saint-Rémy de Provence ». Elle rencontre au détour d’une conversation et de quelques bons verres cinq compères, amis d’enfance, Franck, Philippe, Bruno, Pierre-Jérôme et Bertrand, amateurs de vin et par les facéties de la vie, tous experts comptables dans l’agglomération lyonnaise. « J’avais envie depuis longtemps d’acheter un domaine, mais il ne s’agissait pas juste de faire un chèque, raconte Franck Colin. Avec mes amis, nous voulions construire un projet et une œuvre commune avec Justine ». Elle sera basée à Aureille, sur les terres d’argilocalcaires et de galets roulés de l’ancien lit de la Durance, entre le canal de Carponne et celui de la vallée des Baux. 

Sur les terres familiales
La jeune vigneronne y plante carignan, mourvèdre, cinsault, syrah, cabernet-sauvignon pour le rouge, cinsault, chenin et clairette, un choix pour le moins original pour le rosé, et en blancs, marsanne, roussanne, clairette et carignan blanc qui complètent le chenin. Les plants sont issus de la pépinière de Lilian Bérillon, et privilège rare, Justine a même pu choisir ses sélections massales de syrah avant greffage directement dans les parcelles de Trévallon. « Je suis surtout fière d’avoir pu reprendre les terres de mes parents qui n’avaient jusqu’ici connu que du maraîchage », avoue Justine.  Les vignes plantées à partir de 2018 sur ce versant sud des Alpilles sont enherbées, en palissage haut pour protéger les raisins du fort ensoleillement de la région, « et tout le monde était d’accord pour passer d’emblée en bio – une évidence quand on a la chance d’avoir du soleil et 300 jours de vent par an », souligne Franck. Les vendanges se font à la main en caisses de 15 kg, les raisins éraflés arrivent en wagonnets à la cave pour tomber par gravité dans le pressoir. 

Le domaine à parts égales entre Justine et ses cinq partenaires, « pour décider ensemble » a été baptisé presque naturellement Domaine des Alpilles avec comme logo le plan des parcelles. Comme il s’agit d’un nom géographique déjà associé à une IGP, la petite troupe n’a eu l’accord de l’Inpi et de l’Inao qu’en s’engageant à produire uniquement du vin dans cette appellation. « Et ça n’était pas un problème puisqu’on ne compte faire qu’une cuvée dans les trois couleurs, peut-être un jour un parcellaire » précise Franck.

©F. Hermine

La propriété de 18 hectares au total (12 hectares de vignes dont 10,5 en production, 300 oliviers et 600 chênes truffiers) s’est donc dotée d’une cave digne de ce nom fondue dans le paysage. Justine travaille en collaboration avec l’œnologue conseil languedocien Marc Esclarmonde qui travaille également avec Trévallon et La Grange des Pères située à Aniane dans le Languedoc. Les premiers rosés, pas plus de la moitié de la production du domaine, sont sortis dans le millésime 2022, blancs et rouges sont encore en élevage en barriques et seront commercialisés au début de l’année prochaine.  

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L’Oenotour de l’Hérault , c’est l’émotion

Bonjour, vous connaissez l’Oenotour de l’Hérault ? C’est de l’œnotourisme en grand format ! des caveaux étapes,  des rencontres gourmandes, des artisans vignerons, des activités de loisir, une culture vivante, un patrimoine séculaire.  Et des aventures à la journée : à pied se sont les oenorandos, à vélo, les oenovélos…

Plutôt alléchant non ?

Côté décor, l’Hérault compte 7 destinations Vignoble & Découvertes …une assurance de qualité et d’accueil chaleureux sur tout le département !

Bienvenu dans ces podcasts où, nous allons à la rencontre de ceux qui en parlent le mieux

Minervois, Saint-Chinian, Faugères et Haut Languedoc : terroir aux mille facettes 

Des Grands espaces et le Parc Naturel régional du Haut Languedoc ; ici des vallées escarpées où serpentent ruisseaux et rivières, plus loin, des collines ponctuées de murets, des balcons de roches où l’on voit au loin la mer. Pays de roches et de pierres, dans les vignes et les villages, mais aussi pays d’eau, de bois et de forêts.

Côté vins, les rouges, souvent exubérants et puissants, mais toujours d’une grande fraîcheur et élégance. Les vins blancs secs offrent une sublime minéralité et les vins blancs doux sont de véritables nectars des dieux

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La Nauve, une cave 

Le nouvel hôtel-restaurant de la Place de Cognac, La Nauve, entend charmer par sa géographie, sa cuisine mais aussi par sa cave tenue de main d’un jeune maître sommelier. Quelques propos sur le bonheur au pays de l’eau-de-vie… 

L’établissement n’a que quelques mois et vient compléter l’offre du pays cognaçais. Relais & Châteaux, cette adresse lovée dans un parc de 4,5 hectares entend mettre la barre très haut. Elle s’inscrit parmi les autres propriétés de la collection Almae, à savoir Armancette au pied du mont Blanc et le Palazzo Garzoni à Venise. Du côté de Cognac, la Brasserie des Flâneurs et la table gastronomique sont tenus par des pointures au premier desquelles le jardinier-cuisinier Anthony Carballo – débarqué du Four Seasons de Megève -, du chef pâtissier Simon Souchaud et le sommelier Florentin Clément. Ce dernier, âgé de 23 ans, originaire de la Creuse, arrive de l’établissement de Lausanne d’Anne-Sophie Pic (Beau Rivage Palace). A la Nauve, Florentin dispose d’un terrain de jeu comptant 850 références pour la carte des vins et autour de 200 pour la carte des spiritueux. « Les cartes se sont construites sur les produits que j’aime, c’est simple et sur les vignerons qui travaillent bien, que ce soit en biodynamie ou pas, ce sont souvent des gens que j’ai rencontrés, enfin j’ai deux catégories de vins, ceux destinés à la brasserie, les vins de canaille, et ceux destinés au gastro, les références », souligne le sommelier.

Ainsi, du côté de la Brasserie des Flâneurs, on peut retrouver Arcane de Romain Claveille en Monbazillac, à la Tour des gendres, au Chablis de chez Moreau-Naudet ou encore Copain Comme Cochon sur Maury…  Pour la table gastronomique, les vins sont davantage attachés à la cuisine du chef avec par exemple les jurançons secs de La Virada Camin Larredya, le vin de Savoie Argile du Domaine des Ardoisières et bien sûr les grandes étiquettes comme des vieux Dagueneau, Lafite-Rothschild 1979 ou Château Margaux 2005. « On a la plupart des grands crus de Bordeaux avec trois millésimes différents », précise le sommelier. La Bourgogne n’est pas en reste avec les Louis Jadot ou les pépites du Domaine Prunier Bonheur. Parmi les spiritueux, quelque 90 références de cognac avec au menu les sœurs Guillon-Painturaud, la maison Pasquet et ses cognacs bio ou encore la maison Delamain. Avec le chef Anthony Carballo, le sommelier suggère quelques accords mets et vins qui ont déjà été proposés à la Nauve, et c’est du lourd, ou la classe : 

Foie gras/Verjus/Cerise : Fat wash de réduction de jus de cerise, graisse de canard et vermouth Charentais, dans le style d’un Banyuls

Langoustine/Cerfeuil/Condiment tomate Kramat : Bergerac sec Château Haut Bernasse 2021 Arcanes Blanc et infusion de thé sencha et citron lactofermenté

Maigre/Moule/Safran : Mâcon-Fuissé « les Tâches » domaine Robert Denogent 2013

Bœuf Maturé d’Aubrac/Pomme de terre/Jus Barrique : IGP Pays d’hérault les Creisses 2020

Tomme de safran/Coing : Clarification (petit lait) infusé aux différentes épices

Dessert des vendanges/Raisin/ Baba cognac/Glace Pineau : Pineau Bourgoin

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Lafaurie-Peyraguey : Lalique Group devient actionnaire majoritaire du domaine viticole.

Lalique Group, va acquérir 75 % du prestigieux domaine viticole Château Lafaurie-Peyraguey, 1er grand cru classé en 1855 de l’appellation Sauternes. 

« Le prix d’achat de 18,0 millions d’euros sera financé par une augmentation de capital dans la tranche de capital existante, par laquelle toutes les nouvelles actions seront émises à Silvio Denz en tant que vendeur. Le Groupe Lalique possède déjà l’hôtel et le restaurant cinq étoiles Château Lafaurie-Peyraguey » apprend-on dans un communiqué de presse publié ce jeudi. Vincent Cruège, le directeur d’exploitation des vignobles Silvio Denz, décrypte pour nous : « la part d’actions de la SARL Lafaurie Peyraguey qui appartenait à Silvio Denz est cédée à Lalique Group dont il est l’actionnaire majoritaire ». Pourquoi alors cette transaction ? Lalique appartient depuis 2008 à l’homme d’affaires Silvio Denz et Lalique Group est spécialisé dans la création, le développement, la commercialisation et la distribution mondiale de produits de luxe, allant des parfums et cosmétiques aux cristaux, bijoux, meubles haut de gamme et accessoires de style de vie. Le Groupe est également actif dans les domaines du whisky single malt, de l’art, ainsi que dans les domaines de la gastronomie et de l’hôtellerie. Des relais puissants pour Lafaurie-Peyraguey.

L’intégration à Lalique Group offre une structure porteuse 
Silvio Denz aura indiscutablement vu en Lafaurie Peyraguey un formidable potentiel. Il l’acquiert en 2014 (pas Lalique Group) et inaugure, en 2018, un hôtel-restaurant Lalique, membre de Relais & Châteaux et hôtel cinq étoiles. Le restaurant gagne, en 2022, grâce à son chef Jérôme Schilling, sa 2ème étoile Michelin. En 2022 toujours, Château Lafaurie-Peyraguey a réalisé un chiffre d’affaires de 1,4 million d’euros grâce à la vente de vin et a enregistré un résultat opérationnel proche du seuil de rentabilité. Le Groupe Lalique est déjà propriétaire de l’hôtel-restaurant cinq étoiles Château Lafaurie-Peyraguey. Un hôtel-restaurant qui est en fait dans les murs détenus par Silvio Denz. Cette acquisition par Lalique Group permettra d’envisager des liens plus étroits entre le domaine viticole et l’univers très porteur de Lalique. 

Silvio Denz : un amateur de vins expérimenté
Vieux de 400 ans, le château a gardé sa magnifique patine de style néo médiévale et est entouré d’un vignoble de 37 ha dont les vins liquoreux et secs ont une réputation planétaire. Silvio Denz n’a pas été insensible à la magie de ce château mais aussi de ses vins. L’homme d’affaires est un grand amateur de vins, possédant une des plus prestigieuses caves au monde. Mais il a complété depuis une vingtaines d’années son statut d’amateur de vins éclairé par celui de propriétaire avisé. Il a acquis notamment en 2005 les châteaux Faugères et Péby Faugères, deux crus classés de Saint-Émilion. En acquérant 75 % de Lafaurie Peyraguey en 2014, l’homme avait donc apporté une solide expérience acquise dans le domaine viticole. Les vignobles Silvio Denz possèdent actuellement pas moins de 5 crus prestigieux.

Le montage de l’acquisition
L’entrepreneur suisse Michael Pieper, qui a acquis une participation de 25% dans Château Lafaurie-Peyraguey de Silvio Denz en 2016, conservera sa participation après l’acquisition de la participation majoritaire par Lalique Group. Lalique Group procédera à « une (…) augmentation de capital, la participation de Silvio Denz dans le groupe Lalique devrait passer de 50,10% à 53,03%. La transaction devrait être conclue au plus tard à la mi-décembre 2023 » dit le communiqué de presse. Lafaurie Peyraguey appartient maintenant à Lalique Group. Il y sera mieux intégré et bénéficiera de synergies. Vincent Cruège parle « d’une alliance de marque ». Déjà un élan est donné puisqu’une nouvelle offre oenotouristique va naître entre le château Faugères, Lafaurie-Peyraguey et la boutique Lalique située à Bordeaux. Le projet général est en fait d’augmenter les ventes de vin grâce au réseau commercial de Lalique et le secteur de l’hôtellerie. 

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Plongée dans le secret des « bruts réserve » de Charles Heidsieck

La maison dévoile un coffret inédit de 18 bruts réserve, mis en cave depuis 1986 et jusqu’à 2018. Charles Heidsieck offre une expérience d’immersion dans le temps à travers les années de tirage et l’évolution de la proportion de vins de réserve. 

Voilà un voyage dans le temps exceptionnel que propose le champagne Charles Heidsieck. À travers un coffret de 18 flacons, édités à seulement 48 exemplaires, la maison fondée à Reims en 1851 présente une expérience inédite à des amateurs avisés : une dégustation comparative de 18 années de tirage de brut réserve de 1986 à 2018. La malle « collector » repose sur un concept inventé par Daniel Thibault, « grand chef de caves » de la maison disparu prématurément en 2002 : la mention de « mis en cave ». Le maître des vins est à l’époque « le premier à faire inscrire sur l’étiquette l’année de tirage », revendique Stephen Leroux, directeur général de Charles Heidsieck, de façon à mettre en avant « la capacité d’évolution aromatique du brut réserve multi-millésimé » (lire par ailleurs). Car chez Charles, « cette cuvée peut être composée de 150 vins différents », poursuit le dirigeant. « Nous utilisons jusqu’à 50% de vins de réserve. » Le coffret démontre en effet que cette proportion importante évolue dans le temps, de 23% à la mise en cave en 1986 à 51% à la mise en cave en 2018. « Daniel Thibault a fait monter les vins de réserve progressivement dans les années 1970, 1980. » Les chefs de caves successifs, Thierry Roset et Cyril Brun, ont suivi la tendance, passant à 30%, puis 40% et « jusqu’à 50% depuis 5, 6 ans ». « On oscillera entre 45 et 55% avec Elise Losfelt », cheffe de caves nommée en mars dernier

©Emmanuel Goulet

 « Les entrailles de la maison »
« L’idée était géniale, sourit Stephen Leroux, incollable sur l’histoire de la maison. Daniel Thibault avait ouvert là un monde de dégustations comparatives. » En 1994 et 1995, par exemple, la maison commercialise les « mis en cave » en 1991, 1990 et 1989, sur des bases de vendange 1990, 1989 et 1988. « Le caviste pouvait donc vendre des non vintages de différentes bases de vendange et des temps de vieillissements différents. » Car, c’est bien là l’intérêt : percevoir l’impact du temps. 

À la dégustation, le mis en cave en 1990 (23% de vins de réserve) semble « plus jeune » que le mis en cave en 1995 (27% de vins de réserve). Le mis en cave en 1990, encore très frais, profite d’une année 1989 ensoleillée, « très gastronomique », relève Stephen Leroux. Le nez présente des notes de truffe, de fruits confits, de mandarine. En bouche surgissent les arômes de moka, de cacao. La truffe persiste. Tandis que le mise en cave en 1995, sur la base de la vendange 1994, année difficile, stimulante, apporte plus de notes gourmandes autour de la pâte de coing, de la figue séchée et du tabac. « Avec ce coffret, nous vendons les entrailles de la maison, livre Stephen Leroux. Avec une seule de ces bouteilles, les amateurs peuvent accéder à presque 30 ans d’histoire. » Afin de sublimer l’expérience de dégustation, la malle « collector » s’accompagne d’un dîner au Royal, restaurant gastronomique auréolé d’une étoile au guide Michelin de l’hôtel et spa de Champillon. Un séjour de deux nuits, l’accès au spa ainsi que d’un ensemble dégustation, déjeuner et visite des crayères au domaine Charles Heidsieck complète cette offre limitée et exclusive. 

Malle « collector » et expérience : 15 000 euros. Le coffret sera exposé au Royal Champagne jusqu’au 18 décembre. 48 exemplaires.

« Mis en cave » un concept (trop) visionnaire ?
Sur chacune des bouteilles est apposé, au-dessus de l’étiquette, un médaillon coloré correspondant à une année de « mis en cave ». L’expression est d’ailleurs parfaitement visible afin de ne pas confondre avec une revendication en millésime. Car il s’agit bien de l’année de tirage et pas de l’année de vendange. C’est là toute la subtilité du concept inventé par le chef de caves Daniel Thibault. Seulement, dans les années 1990, ce principe de « mis en cave » est un peu complexe, admet Stephen Leroux. Les consommateurs ne sont peut-être pas encore assez fins connaisseurs. « Le Comité interprofessionnel des vins de Champagne nous a épinglés, en disant que nous vendions du millésime déguisé ». Bien entendu, les cuvées n’étaient pas revendiquées en millésimes, mais bien en bruts sans année. Démarrée au début des années 1990, l’aventure s’arrête dans les années 2000. Trop visionnaire, sûrement. Appréciée de consommateurs plus aiguisés, de « fines gueules », assure le directeur général, la maison Charles Heidsieck commercialisera finalement de nouveau quelques coffrets en éditions très limitées en 2019, 2020, puis cette année, la malle « Ultimate collection ».

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Château Cantenac Brown, Margaux 2017

C’est le plus écossais des Bordelais avec son architecture Tudor. Grand Cru classé 1855, ce château margalais est connu dans le monde entier.

Sous l’impulsion de son nouveau propriétaire, Tristan Le Lous, et son éternel directeur, José Sanfins, ce domaine connaît une révolution avec l’édification d’un chai entièrement en terre crue. Côté vins, notre coup de cœur est pour le millésime 2017. Après cinq ans, le vin commence à se polir où l’élégance margalaise donne beaucoup d’accessibilité à ce vin dans sa jeunesse. Issu d’un assemblage composé à 67% de cabernet sauvignon et de 33% de merlot, il délivre dès le nez des notes de cassis frais, de mûre et de vanille. La profondeur de ce vin se confirme en bouche, c’est délicat et dense à la fois. Les tannins sont riches et fins, ils tapissent le palais, guidant une complexité aromatique autour des fruits noirs, du cèdre et de la fleur de sureau. C’est un vin qui conserve encore un grand potentiel de garde et déjà très agréable pour les amateurs de densité. Sa finale saline est persistante et elle en devient sapide. Elle pousse à resservir et à penser un accord : peut-être un ris de veau avec quelques tagliatelles neigées de copeaux de truffes. Ou un fromage de Brie à la moutarde. Ou les deux.

Château Cantenac Brown (33) – Margaux/55€
Se renseigner auprès du château : 05 57 88 81 81 ou www.cantenacbrown.com

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Telmont inaugure des parcellaires millésimés

La collection « Lieux-Dits » vient compléter la gamme des champagnes de la maison installée à Damery (51). Bertrand Lhôpital, présente une première cuvée millésimée 100% meunier, cépage typique de la vallée de la Marne, issue d’une parcelle du terroir historique du domaine. 

Intarissable, Bertrand Lhôpital se réjouit de présenter une nouveauté de la maison qui conjugue parfaitement ses deux fonctions de chef de caves et de directeur du vignoble. Le champagne Telmont lance une nouvelle collection « d’exception » dédiée aux lieux-dits. Cette gamme de parcellaires millésimés démarre avec un pur meunier de l’année 2012 issu de la parcelle « Les bas-ruisselets Sous Adrien », de son nom complet, située un peu au-dessus du cimetière de Damery. « Le champagne est un vin d’assemblage bien sûr, mais nous avions la volonté de mieux comprendre nos vins à partir de l’unité élémentaire, c’est-à-dire la parcelle. » Bertrand Lhôpital élabore des parcellaires depuis 2012, « d’abord pour (se) faire plaisir ». « J’ai vinifié séparément certaines parcelles, expérimenté jusqu’à la mise en bouteille. » Il arrivait d’ailleurs au chef de caves d’utiliser deux parcellaires de chardonnay « dans un but pédagogique, lors de master class ». Une commercialisation n’était pas encore d’actualité. Mais, chaque année, le jeu de la découverte de ces vins singuliers nourrit le chef de caves. 

Hommage au meunier
Au début de l’été dernier, une étude de terroir, commanditée par Telmont et menée par deux pédologues (spécialistes des sols, NDLR) et deux géologues, pousse plus loin la démarche de compréhension des lieux-dits. « J’avais déterminé quatre grandes structures, raconte le représentant de la quatrième génération. D’un côté, le milieu et le haut de coteau de Damery, vers Cumières, aux terres plus calcaires amenant plus de tension et de minéralité aux vins. De l’autre, le milieu haut et le milieu bas de Venteuil, apportant plus de charpente. » L’étude de terroir affine ce zonage et caractérise quinze unités de terroir significatives. L’unité « Sous Adrien 2012 », en édition limitée de 920 flacons, fait partie de celles-ci. D’autres sont à venir en 2024.

Vinifié et élevé en foudres de chêne de 50 hl, sans fermentation malolactique, le parcellaire millésimé a bénéficié d’un tirage bouché liège en 2013, d’un vieillissement de neuf ans et d’un dosage extra-brut (5g/l). Ces quelque 80 ares plantés en meunier, « orientés plein sud, dans un sol brun riche et fertile, ont des choses à raconter sur notre enracinement à Damery », au cœur du vignoble historique du domaine. À la dégustation, le champagne chante sans conteste le croquant du meunier, sa fraîcheur et son charme acidulé. Le nez se laisse envoûter par les arômes d’abricot avant que le palais ne soit enveloppé de notes briochées, de rhum, de pain d’épices et de poivre, avec une touche de citron confit. La finale, saline, laisse de jolis amers en bouche. Gourmand, Bertrand Lhôpital suggère d’accorder Sous Adrien 2012 « avec une pavlova aux agrumes, un jambon ibérique ou un Comté affiné 18 mois ». 

206 euros

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Nos 5 idées de calendriers de l’Avent autour du vin

Dans un mois déjà, il sera l’heure d’ouvrir la première case de votre calendrier de l’Avent, synonyme de l’arrivée à grands pas de Noël et sa magie environnante. Vous ne savez pas quoi (vous) offrir ? Pas de panique, nous avons sélectionné, pour vous, 5 calendriers autour du vin, des spiritueux et de la gastronomie. Petit ou grand budget, tout le monde y trouvera son compte. 

La Box de l’Avent par 20h33

Le négoce libournais vous propose une « Box de l’Avent » extraordinaire, fruit d’un partenariat noué avec 24 propriétés issues des différents vignobles français, mais aussi étrangers (Espagne et Argentine). La box se décompose en quatre coffrets comprenant six bouteilles chacun, vous offrant ainsi une multitude d’appellations, de millésimes et de couleurs de vins, entre grands crus classés et propriétés plus confidentielles. Ce calendrier magique ne se contente pas de vous offrir de superbes flacons puisqu’il comprend également une visite par propriété pour deux personnes. Un livret détaillé récapitulatif des 24 vins, avec suggestions d’alliances mets & vins et propositions musicales, ainsi que des goodies de la sommellerie Pulltex ont également été glissés à l’intérieur de ce cadeau rare, puisque seuls 24 exemplaires sont mis en vente jusqu’au 15 novembre prochain sur 20h33.com.
Prix indicatif : 995 €

Le calendrier de l’Avent des whiskies français par La Maison du Whisky

Les spiritueux auront très prochainement la part-belle dans le magazine Terre de vins avec un numéro hors-série qui leur est intégralement consacré. Ils sont également à l’honneur aujourd’hui avec un magnifique calendrier qui vous fera voyager à travers l’Hexagone. Après avoir ouvert les abattants joliment décorés de ce coffret, se dévoile le tant attendu calendrier arborant une carte de France indiquant l’emplacement des 24 distilleries présentes dans cet objet. Car oui, chaque jour un whisky d’une distillerie française apparaîtra derrière sa case, dévoilant une fiole de 2 cl vous invitant à découvrir le savoir-faire du whisky « Made in France » qui s’est considérablement développé en 40 ans. Pour vous accompagner dans cette découverte, un QR code à flasher vous dirigera vers une série de masterclass en ligne animée par Matthieu Acar. Pour les plus voyageurs, la Maison propose une version « Monde » de son calendrier avec des whiskies issus des quatre coins du globe. 
Prix indicatif : 99 €


Le calendrier de l’Avent Prestige Mets, Vins et Spiritueux par Wineted 

La toute jeune maison de négoce bordelaise dévoile pour la deuxième année consécutive son calendrier de « luxe », une jolie caisse bois entièrement réutilisable dont chaque tiroir révèle, soit une cuvée de prestige en format demi-bouteille (37.5 cl), soit un « trésor » du patrimoine culinaire français. 7 champagnes (Krug, Delamotte…), 5 vins blancs (Louis Latour, Yquem…), 5 rouges (Cheval Blanc, Cos d’Estournel…) mais également 2 cognacs (Hennessy et Bache Gabrielsen) et 2 liqueurs (Cointreau et La Chartreuse Verte) composent le casting XXL de ce calendrier. Le chocolat Alain Ducasse, la truffe de la Maison Henras et l’huile d’olive La Clusière sont les assortiments culinaires également dissimulés dans 3 des tiroirs de ce coffret limité à 100 exemplaires. 
Prix indicatif : 1500 €

Le coffret dégustation 24 mignonettes par La Boite du Fromager

Il est parfois délicat d’investir dans un calendrier avec 24 bouteilles sans avoir la certitude que les vins à l’intérieur seront tous à notre goût. C’est ce qu’a parfaitement compris La Boite du Fromager qui a imaginé un calendrier en forme de coffret dégustation, regroupant 24 mignonettes de 2 cl avec différents cépages et différentes régions, permettant de vous faire un avis sur les vins dégustés dans l’optique d’établir votre sélection de bouteilles pour la fin d’année.
Prix indicatif : 79.90 €

Pour ceux qui voudraient découvrir des cuvées au format bouteilles, La Boite du Fromager a également pensé  Le Calendrier de l’Avent du Vin renfermant 12 bouteilles, en rouge et en blanc, pour découvrir une large variété d’appellations, de quoi commencer la constitution d’une cave de belle manière. Et si pour vous, 12 bouteilles en 24 jours ce n’est pas suffisant, l’édition 2022 du calendrier, avec une sélection intégralement différente, est toujours disponible pour compléter la nouvelle venue.
Prix indicatif : 139.99 € (édition 2023) 129.22 € (édition 2022)

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Le temps de la fumée blanche 

Les 3 et 4 novembre prochains s’ouvre le ban de la distillation dans la région cognaçaise. Ambiance… pour cette première édition à l’initiative du Grand Cognac.

Car c’est d’abord une ambiance. La froide campagne automnale est parsemée de colonnes de fumée s’élevant dans le blanc du ciel. Une fumée blanche quelque part, spiritueuse, signifiant le début de la campagne de distillation du futur cognac qui se terminera légalement à la fin du mois de mars. Ces colonnes de fumée sortent des fermes renfermant le fameux alambic charentais. Auprès de la chaudière, de chauds parfums envahissent les lieux, du chocolat blanc aux déclinaisons de prunes, de la poire à la verveine, tout dépend du terroir, de l’alambic et du savoir-faire. Nous l’aurons compris, la distillation éveille les sens et rappelle combien le territoire du cognaçais mérite d’être visité à cette époque de l’année. La distillation est une fête, précisément pour le Ban organisé par le Grand Cognac. Concerts, spectacles, escape game, masterclass, pauses gourmandes, expositions, circuits de visite et cetera, autant d’animations pour combler le touriste béotien comme averti à l’eau-de-vie charentaise. Pour tout savoir sur le cognac, un riche programme de conférences a été mis sur pied, notamment le vendredi 3 novembre à 15 heures à la maison jarnacaise Hine sur les liens entre le cognac et la culture par la journaliste et auteure Clara Lefort. Et parmi les nombreuses activités, il ne faut pas manquer l’Escape Game Spirits (3 novembre à 10h, 14h, 16h15 et le 4 novembre à 10h, 14h) au Domaine Guillon-Painturaud à Segonzac. 

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Château Monbazillac 2022 remporte la 28e édition du concours de Monbazillac

32 cuvées du millésime 2022 ont participé au concours et ont été dégustées par 45 sommeliers formateurs. Venus de toute la France et accueillis sur deux jours par l’Interprofession à l’occasion du congrès de leur association dans le vignoble bergeracois, le concours de Monbazillac a constitué un temps fort de leur programme de découverte du vignoble.

La cuvée lauréate est celle du Château Monbazillac appellation Monbazillac 2022. Elle est issue des vignes qui entourent le Château de Monbazillac et appartiennent à la cave depuis l’acquisition du château, porte étendard de l’appellation, par cette dernière en 1960.

Fabrice Sommier, Président de l’UDSF, (au centre) remet le trophée à
Guillaume Barou, Président de la Cave de Monbazillac. A gauche, Eric
Chadourne, Président de l’Interprofession des Vins de Bergerac Duras

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