Abelé 1757 : rencontre entre le champagne Brut Rosé et Marie-Antoinette

A contre-courant des accords traditionnels pensés autour du champagne brut, la Maison Abelé 1757 a décidé d’associer son Brut Rosé à une très belle création sucrée du MOF Christian Vabret intitulée Marie-Antoinette. Une rencontre audacieuse et réussie.

Si cette Maison de champagne ne vous est pas très familière, c’est normal à double titre. D’une part, sa production demeure relativement confidentielle puisqu’elle ne s’approvisionne que sur une trentaine d’hectares et ne commercialise qu’environ 300 000 bouteilles par an. Une goutte d’eau en comparaison des millions de bouteilles commercialisées par Nicolas Feuillatte, marque étendard du groupe TEVC auquel appartient Abelé 1757 depuis 2019. Par ailleurs, le réseau de distribution est focalisé sur les cavistes et la restauration. Impossible donc de trouver les cuvées maison sur les rayonnages de la grande distribution. Pour autant, sa Directrice Générale Marie Gicquel et ses équipes n’en font pas moins preuve de dynamisme pour renforcer la notoriété de la marque qui a été redéfinie en 2021. Parmi les différentes initiatives, celle de s’associer à des ambassadeurs pour qui les notions de savoir-faire et de transmission sont au cœur de leur engagement. Dernier en date, le MOF Christian Vabret qui, outre sa boulangerie dans le Marais à Paris, possède une école de boulangerie à Aurillac.

Une alliance réussie
La cuvée Brut Rosé (49,5€) est un vin très plaisant, à la belle robe saumonée. Assemblage de pinot noir (40%) en provenance des Riceys qui le singularise, meunier (30%) et chardonnay (30%), il offre un profil gourmand et équilibré. Porté par de belles notes de fruits rouges au nez, il s’avère rond, et d’une grande finesse en bouche, porté par une amertume discrète et une belle sapidité finale. Un vin qui s’accorde bien au gâteau Marie-Antoinette créé par M. Vabret. Visuellement très réussi, ce dernier associe biscuit à la pistache, confit de fraise et de la chantilly au citron. Avec une dose de sucre réduite, ce dessert onctueux ne vient pas écraser le champagne et vice-versa. Une expérience de dégustation originale qui pourra être reproduite sur d’autres plaisirs peu sucrés mettant en exergue les fruits rouges. De quoi se faire de nouveau plaisir avec du champagne en fin de repas sans nécessairement ouvrir des cuvées plus intensément dosées comme des demi-secs.  

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Fêtez le saké nouveau !

La maison du saké, en partenariat avec la maison du whisky, lance la nouvelle édition du saké nouveau auprès d’une sélection de cavistes et de restaurants pour découvrir les nectars tout juste produits sur l’île et commercialisés en ce début 2023.

Youlin Ly, le fondateur de la Maison du saké, est un formidable vulgarisateur. Depuis sa première découverte du Japon lorsque, étudiant au lycée, il y passa un an dans une famille pour en apprendre la langue, son amour pour ce pays merveilleux et ses traditions ne l’a jamais quitté. De son second séjour, il a rapporté l’amour du saké, cet alcool traditionnel de riz que les clients lui offraient chaque soir lorsqu’il travaillait dans le restaurant Guilo Guilo. Rapidement, il a perçu toute la complexité de cette boisson que les jeunes Japonais délaissaient mais que la France allait bientôt découvrir. Notamment grâce à lui. Après avoir ouvert plusieurs restaurants dont l’excellent Sola à Paris (1 étoile Michelin), le voici qui inaugure la Maison du Saké en 2015. Inlassablement, il va expliquer, faire connaître un univers parfois obscur en en simplifiant les codes. Son énergie et son implication lui ont depuis permis d’être reconnu comme « saké samouraï » par la prestigieuse association japonaise des fabricants de saké. Un titre rare, généralement décerné à des Japonais et que seuls 3 Français ont l’honneur de porter. En s’associant en 2018 avec la Maison du whisky, Youlin va permettre aux sakés qu’il sélectionne d’être plus largement distribués, en France et dans toute l’Europe. Et une idée allait germer à l’époque, celle de faire découvrir les premières presses de sakés au public français.

Une tradition revisitée
Si traditionnellement les Japonais allaient dans les différentes Maisons de sakés lorsque celles-ci présentaient les premiers jus de l’année pour y remplir leurs bouteilles, cet usage s’est progressivement perdu. Et pourtant, les sakés nouveaux ont une vraie personnalité. « Ces alcools ne sont pas encore totalement apaisés, il leur faudra près d’un an pour l’être vraiment, mais ils présentent du coup un côté brut très intéressant » explique Youlin. Pour cette nouvelle édition, il a sélectionné 4 Maisons différentes aux profils de sakés complémentaires, certains dits modernes au profil plus floral, fruité et accessible, d’autres dites traditionnels avec un profil plus léger et cristallin. Masumi, très ancien établissement produisant depuis 1662 dans la région de Nagano, Takeno qui produit du côté de Kyoto de très grandes cuvées, Izumibashi du côté de Kanagawa et enfin Hakutsuru à Kobé. Force est de constater que chaque dégustation d’un saké nouveau différent ouvre des univers nouveaux. Celui de Hakutsuru rappelle l’eau de coco avec une très légère pointe exotique tout en étant fluide et délicat. Celui d’Izumibashi présente pour sa part une jolie épaisseur et des notes évoquant la terre et le riz portées par une amertume subtile qui renforce sa profondeur. Notre coup de cœur va au saké nouveau de Takeno aux notes très citronnées, presque de citronnelle, associant une vraie mâche et un côté aérien. Tous ont l’intérêt de jouer les exhausteurs de goût sur les plats avec lesquels il est indispensable de les déguster. Ils sont notamment très à l’aise sur des ingrédients réputés compliqués avec du vin : œuf, asperge… Ne reste plus qu’à aller tenter cette belle expérience de dégustation dans les établissements partenaires.

Opération Saké Nouveau jusqu’au 14 mai 2023, renseignements sur le site sakenouveau.com

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Vin et musique, le bon accord avec La Cuvée de l’Orchestre

Musique et vin sont souvent associés. Exemple avec « La Cuvée de l’Orchestre », un partenariat sous le signe de l’AOP Ventoux.

Avignon a la chance d’avoir un orchestre au sein de son Opéra. Plus précisément une formation « Mozart ». Soit quarante musiciens correspondant à la taille qu’avait l’orchestre à la fin du XVIIIe siècle, celui pour lequel ont été créées les symphonies de Haydn, Mozart et Beethoven. Deuxième faveur, il est dirigé par la cheffe d’orchestre Debora Waldman. Première femme nommée en 2019, directrice musicale d’un orchestre national en région.

Dernièrement, Alexis Labat, son directeur et Claude Chabran, Président du groupe Rhonéa, ont composé un duo pour jouer à l’unisson. « Nos deux structures partagent des valeurs communes : savoir-faire, exigence, création et innovation. Nous avons aussi le même attachement à notre territoire du Vaucluse et travaillons, chacun à notre niveau, au développement de son attractivité. Ce partenariat est donc apparu comme une évidence pour nous aider à promouvoir nos talents respectifs. »

Concrètement, une cuvée spécialement élaborée par Rhonéa, baptisée « La Cuvée de l’Orchestre »  est mise à disposition de l’ONAP et proposée à la vente dans les quatre boutiques de Rhonéa. Pour mémoire, les caves de Beaumes-de-Venise, Rasteau, Visan et Vacqueyras.

L’œuvre : AOP Ventoux rouge 2020
Composition : grenache 65% et syrah 35%
Tonalité : les premières notes d’évolution de prune et pruneau arrivent en prélude, le zan conclue en arpège sur une finale chaleureuse.
Accord : un gaspacho de tomates et poivrons au piment d’Espelette, rougail saucisse, tarte tomate et moutarde

Ticket d’entrée : 9,70€

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Le Petit Ducru de Ducru-Beaucaillou 2020

Nous sommes toujours à Saint-Julien et c’est le troisième vin. A croire que tout était bon en 2020, que ce millésime exceptionnel a porté tous les vins de la propriété de Bruno Borie à son climax.

Pour reprendre les termes des équipes du Château, « le Petit Ducru se veut une initiation à la griffe Borie, une courtoise invitation à approcher ses aînés : Ducru-Beaucaillou et La Croix Ducru-Beaucaillou ». C’est joliment dit et c’est exact. Les soins apportés à l’ensemble du vignoble comme au chai ont délivré des vins purs, équilibrés, denses et élégants. 2020 a fait des merveilles, conditions d’ensoleillement idéales, précipitations éparses, journées claires et nuits fraîches ont fini de sanctifier ce millésime. Pour le Petit Ducru, le reste de l’histoire s’est écrit au chai avec un élevage de 12 mois en barriques bordelaises dont 30% de bois neuf. Issu à 78% de merlot, 18% de cabernet-sauvignon et 4% de petit-verdot, ce vin donne dès le nez une sensation de fraîcheur et d’onctuosité. Le fruit noir, le chocolat et des notes de vanille se conjuguent. On retrouve cette palette aromatique en bouche pour une attaque vive et un milieu de bouche tout en équilibre. C’est bien la patine Saint-Julien si caractéristique. La finale nous conduit sur des notes salines et épicées.

Ce vin qui a 3 ans est parfait pour sa dégustation aujourd’hui et un tigre qui pleure – relevé – avec un accompagnement – plus neutre – comme un gratin dauphinois fonctionnent à merveille. Pour rester sur le 2020, ce millésime du premier vin célèbre les 300 ans du Château Ducru-Beaucaillou, un tricentenaire qui s’acte par une étiquette éphémère.

Château Ducru-Beaucaillou (33) – Saint-Julien/32€
Se renseigner auprès du Château : 05 56 73 16 73 ou www.chateau-ducru-beaucaillou.com

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[Côtes du Rhône] Petits domaines, grandes espérances

Nouvellement installés, Julien et Nicolas, deux jeunes vignerons présentaient leurs premières cuvées au salon Découvertes en Vallée du Rhône, à Avignon.

Domaine d’Abrigeon
Ingénieur en environnement et géologie, Julien d’Abrigeon s’est reconverti œnologue par passion. Maître de chai chez Marie-Thérèse Chappaz, puis chez Jean-Louis Chave, il s’est formé à la biodynamie, souhaitant intimement s’installer vigneron. Ses recherches l’ont amené dans le nord Vaucluse à côté de Vaison la romaine. En 2020, il achète avec sa femme Nadia, une parcelle d’un hectare et débute la conversion. Grâce à une bonne fée, il trouve un fermage de 7 hectares certifiés, qu’il cultive en biodynamie. Il vinifie chez Loïc Massart (Les Chemins de Sève).

Sa cuvée « Petit Champ » rouge 2021 (20€), 60 % grenache-40 % syrah, a été élevée en barrique d’un an. Les arômes délicats de cassis et de mûre sont aussi évocateurs en bouche. Le vin est juteux, les tanins sont encore serrés.

« Serre de Caze », rouge 2021 (28€), 98 % grenache, a subi le même élevage. Les arômes floraux tendent vers la violette. Plus chaleureux, ses tanins demandent à s’arrondir.

Domaine Le Père Brun
Installé à Sorgues, Nicolas Brun a repris les terres de son grand-père en 2017. En hommage à celui qui lui a transmis sa passion pour la nature et la terre, il baptise son domaine de son surnom, Le Père Brun. Sa petite exploitation de 3,47 hectares, bientôt 4 (une plantation de blanc est prévue), est cultivée en agriculture biologique, non certifiée. Le jeune homme déterminé fait dans la simplicité, avec les mêmes outils et méthodes que son ancêtre. 

Son premier millésime en 2021, « La Relève » (11€), un Côte du Rhône composé de 80% grenache et 20% syrah, a été vinifié en cuve béton et élevé en cuve inox. Prune et figue dominent au nez et en bouche, la matière est riche, ample, sur une finale réglissée et chocolatée. Le 2022, où le mourvèdre a été intégré, déjà plus abouti, a gagné en expression.

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Alexandre Marchon : un Top Chef nature

Si Alexandre Marchon est connu du grand public pour ses prouesses culinaires dans l’émission Top Chef, il n’en est pas moins un grand amoureux du vin, notamment nature. Son dernier projet ? Cocréer une cuvée avec un vigneron ami.

En participant à la 14ème saison de la célèbre émission culinaire Top Chef, Alexandre Marchon a gagné une grande notoriété grâce à sa cuisine originale, légumière détachée de tout dogmatisme. Et pour cause, l’homme n’a aucun diplôme en matière de cuisine. Sa carrière a commencé dans l’univers de la publicité et très rapidement elle a bifurqué vers ses premières amours. La cuisine est sa raison d’être et c’est naturellement qu’il va tout quitter pour se lancer dans l’aventure. Aujourd’hui, le voici à la tête de son restaurant, Marchon dans le 11ème arrondissement de Paris. Côté vin, la carte propose une centaine de références bio dynamiques et nature couvrant tout le vignoble français. Et s’il concède que son éducation s’est fait autour des vins de Bordeaux que sa famille consommait presque exclusivement, il reconnaît avoir une attirance toute particulière pour les vins du Beaujolais et du Jura. « On y produit de grands vins d’une très grande élégance », explique-t-il tout simplement. Mais l’un de ses principaux coups de cœur se trouve plus à l’ouest, en Dordogne. Il s’agit de Benoît Périssé et de Leila Lare du domaine Fontaine des Grives. « Il apporte beaucoup de délicatesse, de maîtrise et de justesse sur un terroir qui n’est pourtant pas toujours facile » tient à préciser Alexandre. Parmi ces vins tout en dentelles, le chef a été ébloui par la cuvée « Libre comme l’air », un 100% sauvignon qui ne ressemble pas à une caricature de sauvignon.

D’une rencontre, une cuvée
Très rapidement, Alexandre a contacté Benoît et Leila pour pouvoir les rencontrer. 3 déplacements sur place et un coup de cœur amical plus tard, le trio décide de créer quelque chose ensemble. Ainsi naissait l’idée de cette cuvée « Bien », un assemblage de sauvignon blanc et de sauvignon gris avec un léger voile élevé principalement en cuve inoxydable avec une petite proportion de bois. 1 barrique produite uniquement. Ce vin, il y a activement participé, se joignant aux équipes pour les vendanges, goûtant les jus, réfléchissant avec Benoît et Leila au style final du vin et donc à l’assemblage. Et s’il n’est pas intervenu dans la vinification, il a souhaité participer aux dernières étapes, cirage des bouteilles et étiquetage. Une première expérience enthousiasmante que le chef espère pouvoir encore développer à l’avenir. « Rien n’est encore décidé pour la suite mais j’aimerais créer peut-être désormais une cuvée en rouge et un vin de voile vraiment assumé ». En attendant, les amateurs peuvent d’ores et déjà découvrir la cuvée « Bien » chez Marchon, une cuvée évidemment biodynamique et nature facturée une trentaine d’euros.

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Un plan d’arrachage “sanitaire” voté par le CIVB

Ce lundi, le Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB) a voté en faveur d’un plan d’arrachage sanitaire de 9 500 hectares de vignes, qui débutera après les vendanges de 2023.

L’instance paritaire apportera 19 millions d’euros, dont 5 millions provenant de ses fonds propres et les 14 millions restants provenant d’un emprunt, qui pourrait être garanti par l’État, contracté sur 20 ans avec un taux de 4,5 %, a précisé Fabien Bova, directeur général du CIVB. Conséquence de cet apport, ce dernier s’accompagnera notamment d’une baisse de 20 % du budget marketing du CIVB.

Ce vote intervient après l’annonce du Ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, qui promettait le mois dernier une contribution de l’État à hauteur de 38 millions d’euros. La Région apportera quant à elle une dizaine de millions d’euros, prélevés sur les fonds Feader. En tout, l’enveloppe globale s’élèvera à 57 millions d’euros.

Le plan d’arrachage a été présenté par Bernard Farges comme un “instrument de lutte sanitaire”, notamment contre la Flavescence dorée, maladie dont la propagation est favorisée par les 1 800 hectares actuellement en friche dans le vignoble bordelais. Les différentes mesures ont été développées en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et les services de l’Etat, et ont été rendues possibles grâce à une adaptation réglementaire dans la dernière modification de la PAC en fin d’année 2022.

Les primes à l’arrachage, d’un montant de 6 000 €/ha, seront attribuées aux vignes « qui n’auront pas produit en 2023, ou ayant produit en 2023 en attente d’être arrachées, mais exclut les vignes qui n’avaient déjà pas produit en 2022, sauf cas de force majeure : grêle ou autre aléa imprévisible » a précisé Bernard Farges. Les modalités d’attribution des primes devront encore être précisées, mais Alliance Forêt Bois pourrait également apporter une contribution financière de 2 000 €/ha, notamment via le Label Bas carbone.

Le plan, s’il a été voté à l’unanimité et accueilli favorablement sur son principe, a été critiqué par certains vignerons quant à son ampleur. Olivier Metzinger, viticulteur à Rions et membre du collectif Viti33, a déclaré que le CIVB n’a pas pris la mesure du « désastre absolu et massif qui est en cours ». Selon les chiffres de l’interprofession elle-même, près de 40 000 hectares de vignes sont cultivées « à perte ». Le plan d’arrachage ne couvre donc qu’une partie de ce chiffre et certains viticulteurs estiment qu’il faudra trouver une solution pour les 30 000 hectares restants.

Malgré les critiques, Allan Sichel, président du CIVB a tenu a rappelé que « l’instance œuvrait au mieux pour répondre aux exigences environnementales et économiques de la filière« . Les détails de la mise en œuvre du plan devront être précisés dans les prochaines semaines.

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[REPLAY] « Vino Veritas » : dans les coulisses des Primeurs

La saison des Primeurs bat son plein à Bordeaux, qui fait découvrir son millésime 2022 en avant-première à la planète vin. L’émission « Vino Veritas » vous invite à découvrir les coulisses de ce temps fort du vignoble bordelais.

À partir du 24 avril, Bordeaux accueille la Semaine des Primeurs, pour faire goûter en avant-première le millésime 2022, que l’on qualifie déjà de millésime de l’extrême : gel, chaleur, sécheresse, vendanges précoces… Cette campagne des primeurs a aussi un parfum de retrouvailles, car c’est la première totalement « déconfinée » de l’après Covid-19. Quelque 6000 professionnels, acheteurs venus du monde entier et journalistes, sont attendus. Quelles promesses ? Qualité, quantité, business, défi climatique… Xavier Sota et Mathieu Doumenge reçoivent deux invités pour en parler : Frédéric Castéja (maison Borie Manoux) et Mikaël Laizet (œnologue conseil au laboratoire Rolland et Associés).

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Fleurie : destination premier cru

A l’image des appellations Brouilly et Côte de Brouilly en 2019, Fleurie vient de franchir une nouvelle étape dans son objectif de valorisation en votant le dépôt d’un dossier à l’INAO pour obtenir le classement en 1er cru.

Engagement collectif
C’est lors de l’assemblée générale de l’appellation le 28 mars dernier que les vignerons de Fleurie ont voté pour le cahier des charges, ainsi que la liste des lieux-dits, qui seront prochainement présentés à l’INAO pour un classement en Premiers Crus.

L’adhésion est massive : 85% des vignerons ont voté favorablement à cette initiative, permettant d’enclencher la rédaction du dossier qui sera déposé d’ici la fin du printemps de cette année, avant de rentrer dans le circuit de l’instruction par l’INAO.

Ce cahier des charges s’engage notamment sur le rendement qui ne devra pas dépasser 52 hl/ha, contre 56 pour les Fleurie qui ne seront pas 1er crus, une mise en marché au 1er septembre et non au 1er février, une première récolte après la 5è feuille, un degré minimum à 11,5° au lieu de 10,5, ainsi que l’interdiction d’utiliser des désherbants chimiques pour les vignes plantées à plus de 1,20m.

Choix des lieux-dits
Fleurie compte 48 lieux-dits, mais ce sont les 7 ayant obtenu les meilleures notes qui seront proposés au classement en 1er cru.

Ce choix a été réalisé selon des critères reprenant toutes les actions de valorisation entreprises jusqu’à aujourd’hui, ainsi que de leur renommée historique. On compte parmi les critères la surface revendiquée comme les cartes géologiques, les notes de dégustation compilées des dernières années, l’usage du lieu-dit dans les revendications de récolte, la littérature contemporaine et historique, etc.

Les 7 grands gagnants sont Les Moriers, Poncié, Les Garants, La Madone, La Roilette, Grille-Midi et la Chapelle des Bois, représentant à eux tous 27% de l’appellation.

Fleurie vient donc s’ajouter à Brouilly, Côte de Brouilly, Juliénas et Moulin-à-Vent aux crus du Beaujolais qui ont déjà entamé cette démarche de reconnaissance en premier cru.

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Hannelore Chamaux-Rima, nouvelle Directrice Générale de Champagne Castelnau

Christophe Juarez, directeur général de Terroirs & Vignerons de Champagne, a annoncé la nomination de Hannelore Chamaux-Rima au poste de directrice générale de Champagne Castelnau. Elle rejoint ainsi son comité exécutif aux côtés des autres directeurs généraux du groupe, Marie Gicquel pour Champagne Abelé1757 et Stéphane Decaux, en charge des partenariats. Christophe Juarez conserve la responsabilité de Champagne Nicolas Feuillatte.

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