RUBI CRISTAL® by Bourrassé , le bouchon technique en liège le plus avancé de sa génération [Publi-info]

Bourrassé maitrise de façon intégrale tout le cycle de transformation du liège, de sa récolte jusqu’à la
mise sur le marché :

2 ème acheteur mondial de liège en forêt ;

préparateur ;

fabricant de bouchons ;

créateur de la plus large gamme de solutions de bouchage.
Chaque étape est maîtrisée et s’inscrit dans le strict respect d’un cahier des charges.
Dans le souci constant de l’excellence, Bourrassé fait de la maîtrise du profil aromatique, sa cible
permanente. Cette maîtrise offre des solutions toujours plus fiables et qualitatives :

Un obturateur organoleptiquement neutre ;

Un accompagnement harmonieux et respectueux du vin ;

Une perméabilité adaptée ;

Des performances constantes et maitrisées.

Parmi sa gamme de bouchons techniques, RUBI CRISTAL ® est le bouchon technique le plus avancéde sa génération.

Il bénéficie de la désaromatisation par le procédé CO 2 supercritique dernière génération : process CRISTAL ® ;

CRISTAL ® parachève la maitrise du profil aromatique pour une garantie zéro goût à l’unité ;

Notre formulation basée seulement sur deux ingrédients : microgranulés à plus de 96% et process CRISTAL ® ;

Sa neutralité absolue et sa fabrication par moulage individuel assurent une homogénéité de process bouteille à bouteille pour un accompagnement juste et précis ;

Décliné pour 3, 5 et 10 ans avec des perméabilités maitrisées, RUBI CRISTAL® s’adapte au profil de chaque vin.

RUBI CRISTAL ®, un partenaire œnologique qui allie naturalité et performances.
Crédits photos : RESSICAUD, rh2010/Fotolia, photocreo Bednarek/ AdobeStock

Contact
B.P. 23 – Route de Lacomian
40230 TOSSE (FRANCE)
Tél : 05 58 49 99 20
france@bourrasse.com
Tél : 00 33 558 49 99 26
export@bourrasse.com

Cet article RUBI CRISTAL® by Bourrassé , le bouchon technique en liège le plus avancé de sa génération [Publi-info] est apparu en premier sur Terre de Vins.

A l’Hôtel de la Marine, la cuvée RD 2008 de Bollinger hisse la grand voile

Ce qui est formidable chez Bollinger, c’est l’insatiable curiosité de son équipe de vinificateurs dirigée par un ancien chercheur du Comité Champagne. Pour les journalistes du vin dont l’angoisse, en dehors de celle de Chat GPT, est un jour de ne plus avoir rien à raconter, chaque nouvelle rencontre avec le chef de caves Denis Bunner, est une aubaine. Aussi, lorsqu’il vous invite à l’Hôtel de la Marine pour vous présenter le dernier opus de la cuvée RD, vous ne vous faites pas prier deux fois…

Si Bollinger a choisi l’hôtel de la Marine à Paris pour lancer sa cuvée RD 2008, c’est d’abord pour rendre hommage à son fondateur. On parle en effet beaucoup de Lilly Bollinger, tant et si bien que cette figure iconique de la maison a presqu’éclipsé celle de l’amiral Athanase de Villermont. Ce natif de Cuis sur la Côte des blancs, s’engagea à l’âge de 16 ans dans la marine. A 17 ans, il connut son premier naufrage, à 19 ans, il participa à la guerre d’indépendance américaine et à la bataille navale de Chesapeake, qui permit de casser le blocus anglais. Lorsque la Révolution éclata, il rejoignit l’armée des princes, où il fut témoin de la défaite de Maastricht. Accueilli par Catherine II en Russie, il devint capitaine dans sa flotte et prit part à une expédition en Perse.  La Restauration lui offrit un retour en grâce en France, Louis XVIII le nommant sous-gouverneur du Collège royal de la marine. Après cette brillante carrière et alors qu’il avait déjà 66 ans, il fonda la Maison Bollinger en association avec Joseph Jacob Bollinger qui deviendra son gendre.

Pour ce nouvel opus 2008, on notera d’abord l’introduction d’une innovation, celle d’un nouveau flacon, caractérisé par le diamètre réduit de son goulot et déjà employé pour la Grande Année et Special Cuvée. En effet, chez Bollinger, si la vinification sous bois est plutôt oxydative, on veille soigneusement pendant tout le vieillissement à limiter l’oxygénation du vin, surtout lorsque l’on travaille sur des cuvées comme RD dont le dernier opus a reposé 14 ans en cave. Bollinger en a mesuré l’impact : sur dix ans, ce goulot plus étroit réduit d’environ 14 % la quantité d’oxygène qui s’introduit dans la bouteille. Une baisse non négligeable même si elle n’égale pas celle entraînée par l’usage du bouchon de liège à la place de la capsule, qui divise quant à elle par cinq cette quantité en passant de 0,5 mg à 0,1 mg. 

Bien-sûr, on ne saurait cantonner la construction d’un grand vin à la maîtrise de l’oxydation, mais celle-ci n’en joue pas moins un rôle de premier ordre comme nous le rappelle Denis Bunner, le chef de caves, puisque c’est cette micro-oxydation qui va permettre de créer ces arômes torréfiés et toastés tant prisés par les amateurs de champagnes. « Une fois que l’on a réussi à obtenir au bout de 14 ans ces notes très fragiles, encore faut-il parvenir à les conserver malgré l’oxygénation qui se produit au dégorgement. D’où l’emploi de la technique du Jetting. Mais celle-ci n’empêche pas le nouveau bouchon, sous l’effet de la compression, de relarguer ensuite de l’oxygène pendant une durée d’environ 50 jours à raison de 2 à 3 mg. S’ouvre alors une période oxydative pendant laquelle le vin va consommer l’oxygène. Elle dure environ six mois. Au cours de celle-ci les notes grillées s’atténuent laissant place à des notes plus fruitées. Les notes grillées et toastées ne se redéploieront telles qu’elles se manifestaient au moment du dégorgement que douze mois plus tard, une fois que le vin se sera remis du choc oxydatif et qu’il sera entré à nouveau dans une phase plus réductive. Dès lors, on comprend l’importance de connaître la date de dégorgement que Madame Bollinger, la première en Champagne, a eu l’intelligence d’inscrire sur l’étiquette. »

© Paul Blind

Un paramètre supplémentaire existe pour obtenir ces notes torréfiées : la fraîcheur de l’année. « Il faut des millésimes comme 2008 qui ont une capacité anti-oxydante élevée. Souvenons-nous : la période estivale avait été froide, et même un peu arrosée. Heureusement, le vent d’Est avait sauvé la vendange en séchant les raisins alors que l’on commençait à s’inquiéter du départ de foyers de botrytis. » Ces conditions climatiques ont donné un niveau d’acidité très élevé de 8 grammes. Sans atteindre le record de 1996, cela donne une fraîcheur considérable. Mais celle-ci résulte aussi de deux autres paramètres. D’abord les grands amers, qui construisent la fin de bouche et viennent renforcer cette sensation. Ils font partie du style Bollinger et sont liés à ces 71 % de pinot noir si bien révélés par la vinification sous bois. Ils apportent ce côté presque tannique et ces notes d’écorce d’agrume. Le dernier élément est la salinité, laquelle est également très rafraîchissante. Elle résulte de la sélection de terroirs exclusivement crayeux, en premiers et grands crus.

Autour de cette colonne vertébrale de fraîcheur, toute une chair s’est développée, faite de notes de pêche de vigne, de mirabelle, de gingembre… Ainsi, les amateurs de Bollinger qui aiment aussi la gourmandise de la marque ne seront pas déçus, d’autant que cette dernière est également servie par la texture, à travers une « fine pellicule légèrement grasse, presque huileuse qui rappelle celle des arachides ». Comme on a justement une aromatique intense de fruits secs au nez, la Maison Bollinger a imaginé une expérience gastronomique originale autour de la noisette. Elle a sélectionné la meilleure, celle des grands crus que l’on trouve dans l’IGP du Piémont des Langues. Pour rester en Italie, la maison a fait appel au chef doublement étoilé, Gian Piero Vivalda, qui a composé un menu en jouant avec les différents degrés de réduction, chaque plat s’accordant avec un contenant : bouteille, magnum, jéroboam… Le must ? Les coquilles Saint-Jacques à la noisette…

© Paul Blind

Prix: 400 €

www.champagne-bollinger.com

Cet article A l’Hôtel de la Marine, la cuvée RD 2008 de Bollinger hisse la grand voile est apparu en premier sur Terre de Vins.

2022, année record pour les exportations de vins de Bourgogne

Jamais les ventes de vins de Bourgogne à l’étranger n’auront été aussi élevées que l’an passé, le tout dans un contexte de baisse des volumes et de hausse des prix. Une situation qui pourrait légèrement se détendre en 2023.

1,5 milliard d’euros ! Le chiffre donnerait presque le tournis et permet de quantifier clairement l’engouement mondial que connaît la Bourgogne depuis de nombreuses années. Et cela n’est pas vraiment près de s’arrêter car comme l’explique Pierre Gernelle, Directeur général de la Fédération des Négociants Éleveurs de Grande Bourgogne, « l’attrait est toujours grandissant pour les vins de Bourgogne avec une demande qui excède structurellement l’offre ». Et d’ajouter : « nous sommes présents sur des marchés qui pour le moment acceptent cette valorisation », tout en reconnaissant bien volontiers que l’année 2022 était exceptionnelle. « Au cours de cette année post-Covid, nous avons ressenti une soif de vins de Bourgogne notamment dans la restauration et ce partout dans le monde. Il y a eu comme une forme d’euphorie, les consommateurs voulant se faire plaisir et acceptant les hausses de prix ». Un motif de vigilance pour toute une filière, bien consciente que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. Le millésime 2022 qui va arriver sur le marché devrait, compte tenu de ses volumes sensiblement plus importants, permettre un certain apaisement sur le marché. « Nous voyons s’amorcer, sur quelques appellations, une légère détente des cours » explique Pierre Gernelle. Plutôt une stabilisation, donc, qu’un véritable retour à des prix plus mesurés.

Des disparités

L’analyse du détail des données statistiques communiquées par le BIVB permettent de constater des situations diverses selon l’origine des vins, leur typicité ainsi que les destinations d’export. Les crémants de Bourgogne ont très bien performé avec des ventes en hausse de 17,1% sur un an (à 57 millions d’euros) quand les rouges ne progressaient que de 13,3%. S’ils représentent 28% des volumes vendus à l’étranger, ils comptent en revanche pour près de 49% de la valeur. Et dans cet ensemble, la catégorie la plus dynamique en termes de valorisation s’avère être celle des Villages et premiers crus de la Côte de Nuits qui ont bondi de 27,3% en valeur (+9,4% en volume) quand, dans le même temps, les grands crus de la Côte de Nuits connaissaient quant à eux une évolution plus mesurée avec une diminution de valeur de 0,8% due à des baisses de volumes de 6,3%. Autre grands gagnants, les villages et premiers crus de la Côte de Beaune dont les exportations ont bondi de 20,2% en valeur (pour une hausse des volumes de 2,4%). Et si Les vins blancs demeurent globalement 2 fois moins valorisés que les rouges, toutes les régions ont connu une nette progression de la valorisation côté exportations. 2 catégories se distinguent toutefois : les villages et premiers crus de la côte châlonnaise (+27,4% en valeur pour +3% en volume) ainsi que les Régionales Bourgogne (+15,7% en valeur en dépit d’une baisse de 16,9% en volume !).

Sans surprise, les Etats-Unis demeurent le principal marché (20,7% des volumes, 19,3% de la valeur) suivis par le Royaume-Uni (14,8% des volumes, 15,5% de la valeur) et le Japon (7,8% en volume, soit moins que le Canada, mais 9,1% en valeur).

Cet article 2022, année record pour les exportations de vins de Bourgogne est apparu en premier sur Terre de Vins.

Kim Jones habille le XO Hennessy de titane et d’alu

Le directeur artistique chez Dior et Fendi a conçu deux carafes en séries limitées mais aussi une paire de baskets pour le leader mondial du cognac.

Appelons cela l’esprit groupe… Chez LVMH, où les mots création et innovation résonnent comme des mantras, le styliste et designer britannique Kim Jones a prêté main-forte à ses collègues. Le directeur artistique des maisons Dior et Fendi, joyaux du géant du luxe, a conçu une collection de flacons en séries limitées pour un autre fleuron de l’entreprise : Hennessy.

Il a habillé la carafe Extra Old (XO) de titane et d’aluminium. Les deux modèles seront commercialisés à partir du 17 mars 2023, au comptoir Hennessy de la Samaritaine à Paris et à la boutique du négociant à Cognac (Charente).

25 000 € le “Masterpeace”

Le premier modèle, intitulé « Masterpiece », n’a été produit qu’à 200 exemplaires et coûte 25 000 euros. « Une enveloppe en titane spécialement développée pour l’occasion recouvre entièrement la carafe comme une seconde peau. Ses plis évoquent la manière dont, au début du XXe siècle, les bouteilles Hennessy étaient enveloppées à la main dans du papier de soie afin de protéger leurs étiquettes fragiles en papier parchemin », détaille un communiqué.

La carafe « Masterpiece » est présentée sur un « plateau de chêne ondulé » et vendu avec un fusil de service bien utile pour puiser le cognac XO dans son écrin.

Les carafes Hennessy XO « Masterpiece » et édition limitée par Kim Jones seront commercialisées à partir du 17 mars 2023, à La Samaritaine à Paris et à la boutique du négociant à Cognac. ©Jas Hennessy & Co

Le second modèle, toujours en série limitée, se veut plus abordable : 225 euros. Il montre les mêmes drapés que « Masterpiece » mais ici, la seconde peau est en aluminium. Kim Jones dit avoir été « intéressé par l’héritage Hennessy, derrière lequel des artisans ont passé tant d’années à créer ce cognac particulier ».

Last but not least : le styliste a aussi supervisé la création de chaussures aux couleurs brunes et ambrées du cognac. La paire de baskets « HNY Low », modèle sneakers, forme vintage, est en nubuck. Les initiales KJ et l’emblème d’Hennessy (le bras armé) ornent discrètement le talon. La semelle évoque les vignes : elle dessine des pampres et le sigle XO. Le prix des baskets et les modalités de vente n’ont pas encore été communiqués.

“Résolument contemporaine”

Laurent Boillot, cité à la rubrique « actualités » du site LVMH, déclare : « Nous sommes ravis d’embarquer pour une nouvelle odyssée mêlant l’élaboration du cognac et la couture avec Kim Jones, un des plus grands créateurs de notre époque. Inspiré par la personnalité emblématique d’Hennessy XO, Kim a développé une collection résolument contemporaine destinée à marquer la culture d’aujourd’hui et de demain. »

La qualité de cognac Extra Old (XO) a été inventée en 1870 par Maurice Hennessy et Emile Fillioux. XO est à Hennessy ce que le compact-disc est à Philips, la radio à Marconi ou le piano moderne à Erard : une référence iconique ! Sa renommée a d’ailleurs échappé à ses créateurs. Le sigle XO est devenu un bien commun : une distinction de vieillissement utilisée par tous les négociants de la place de Cognac mais aussi les producteurs d’armagnac, de calvados et de rhum. Aujourd’hui, en Charente, les lettres XO désignent un assemblage d’eaux-de-vie de Cognac dont la plus jeune a au moins dix ans d’âge.

Cet article Kim Jones habille le XO Hennessy de titane et d’alu est apparu en premier sur Terre de Vins.

La bouteille à moins de 10 € : Artésis 2021

Maison Ogier (84)
Artésis 2021
AOC Côtes du Rhône
9,50 €
 

C’est quoi ? 

Créée en 1859, la Maison Ogier fait partie de ces institutions châteauneuvoises à la réputation bien ancrée. Filiale du groupe Jeanjean, elle possède les domaines du Clos de l’Oratoire des Papes à Châteauneuf-du-pape et Notre-Dame-de-Cousignac en Ardèche. Forte d’une centaine d’hectares, elle a tissé des partenariats avec des vignerons engagés, ayant une identité forte pour le grenache. Dans une démarche environnementale allant vers la certification AB, le négociant-producteur prône une sélection de terroirs, l’intervention minimaliste dans les vignes, l’apport d’engrais organiques, tout en contenant les rendements et en recherchant plus de typicité. Crus méridionaux et septentrionaux, Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages, Ventoux sont dans sa gamme.

Pourquoi ? 

Artésis est issue de vignes certifiées AB, situées sur des terrains à dominante de galets et de sables, vendangées précocement. Son assemblage grenache blanc, roussanne, viognier, bourboulenc a subi un pressurage direct très lent, afin d’extraire le moins possible de tanins des pellicules et de conserver la délicatesse des moûts, avant un élevage sur lies de 4 mois.

Avec quoi ?

Pomme Granny, agrumes, pêches jaunes, abricots s’ouvrent d’emblée dans une franche et gourmande expression. La vivacité enrôle le palais, sur une fraîcheur vivifiante, soutenue par une belle tension. Les amers s’inclinent dans une longue finale sapide et saline. On l’imagine avec des fruits de mer, des gambas au lait de coco, accompagnées d’un riz à la mangue.

Maison Ogier
84230 Châteauneuf-du-Pape

04 90 39 32 41 –  www.ogier.fr

Cet article La bouteille à moins de 10 € : Artésis 2021 est apparu en premier sur Terre de Vins.

La Grande Dégustation Primeurs fait son retour à Bordeaux

Jeudi 4 mai 2023, pour la deuxième année consécutive, Terre de vins et La Grande Cave convient les amateurs à découvrir en exclusivité le millésime 2022 en primeurs, à l’occasion d’une Grande Dégustation qui réunira une trentaine de propriétés au Palais de la Bourse de Bordeaux.

L’année dernière, pour la première fois, Terre de vins proposait en partenariat avec le site de vente de vins en ligne La Grande Cave (Famille Castéja) de faire déguster en primeurs les vins du millésime 2021 au grand public, dans le cadre d’une Grande Dégustation d’un genre inédit : en effet, la dégustation des primeurs est un exercice traditionnellement réservé aux professionnels – acheteurs et journalistes – qui jugent de la qualité des vins du millésime toujours en cours d’élevage avant que ces derniers soient mis en vente, plusieurs mois avant leur mise en bouteille. Le succès de la première édition de cette Grande Dégustation a confirmé que, pour les grands amateurs, l’expérience est intéressante et même passionnante. Elle est donc reconduite le jeudi 4 mai au Palais de la Bourse de Bordeaux, réunissant une trentaine de propriétés bordelaises qui feront déguster leur millésime 2022 en exclusivité.

Un millésime 2022 qualitatif et porteur

Pour Fanny Vendege, de La Grande Cave, cet événement est « une occasion unique d’ouvrir au grand public les portes d’un univers confidentiel. Nous sentions qu’il y avait cette attente de la part de notre clientèle, qui est composée d’amateurs avertis. Même s’ils n’ont pas forcément l’habitude de déguster des vins en primeurs, qui par définition ne sont pas aboutis, le fait de pouvoir approcher cet exercice est pour eux très intéressant, sans oublier la possibilité d’échanger avec les propriétaires et représentants des châteaux. Ils peuvent aussi comparer entre eux plusieurs vins d’un même millésime, mais aussi prendre de la perspective grâce à la dégustation des primeurs mais aussi d’un millésime livrable : une façon de comparer un vin en cours d’élevage et un vin déjà en bouteille ». La Grande Dégustation offre, en outre, la possibilité aux visiteurs de participer à une master class de grand prestige : l’année dernière, c’est le château Lafite-Rothschild, Premier Grand Cru Classé 1855, qui s’était prêté au jeu. Une autre propriété de tout premier plan est attendue cette année pour une nouvelle master class…

Cette Grande Dégustation est aussi un bon moyen de remettre en avant l’intérêt pour les amateurs de grands vins de Bordeaux de privilégier les achats en primeurs : « pour l’achat de grands crus, même dans un contexte de hausse des prix, il est toujours plus intéressant d’acheter les vins en primeurs, car ils vont forcément prendre de la valeur ensuite – encore plus pour ce qui est des top marques de Bordeaux. Le millésime 2022 s’annonçant très qualitatif et porteur, il sera donc plus judicieux que jamais d’acheter en primeurs, d’autant que les volumes vont être restreints. L’achat en primeurs permet en outre de bénéficier de conditionnements sur mesure, et d’avoir une garantie sur les conditions de conservation de vins avant livraison. Enfin, dans le cas de La Grande Cave, il se double d’un accompagnement de nos conseillers dans la sélection des vins, soutenue par les vidéos produites par la rédaction de Terre de vins. »

Vous pouvez prendre votre billet en cliquant sur ce lien.

Cet article La Grande Dégustation Primeurs fait son retour à Bordeaux est apparu en premier sur Terre de Vins.

L’amour du pinot noir aux vignobles Brumont

Antoine Veiry, beau-fils et successeur d’Alain Brumont, a offert aux pinots noirs de Montus et Bouscassé des cuvées parcellaires parce qu’à Madiran,il n’y a pas que des grands tannats.

«  Quand on aime le pinot noir et que l’on est vigneron en dehors de la Bourgogne, c’est un rêve de pouvoir le vinifier un jour » avoue Antoine Veiry qui prend progressivement la relève de son beau-père aux châteaux Montus et Bouscassé en Madiranais après avoir fait ses armes notamment chez Joseph Drouhin en Bourgogne et en Oregon. Alain Brumont avait retrouvé de vieux écrits datant de plus de 200 ans du prieuré de Madiran sur le pinot, ce qui lui avait donné l’envie d’en planter à la fin des années 90 pour montrer que cette région au nord du Béarn n’était pas qu’une terre de tannat. « A l’époque, personne n’y croyait; beaucoup pensaient que le climat ici était trop chaud mais le cépage profite des grandes amplitudes thermiques et des maturités longues dues à la proximité des Pyrénées ». Il se plaît pourtant sur les pentes Est et Nord des terroirs frais d’argile et de galets roulés, où les Brumont-Veiry plantent d’ailleurs de plus en plus de blancs.

Des vinifications séparées

Le premier millésime du « pinot noir d’Alain Brumont » est sorti en 2008, un assemblage de trois terroirs élevé en barriques à 60% neuves.  « C’était un vin assez puissant et démonstratif, reconnaît Antoine. Et lorsque je suis revenu au domaine en 2017, j’ai voulu expérimenter des vinifications séparées pour les profils différents de Montus et Bouscassé. Pour faire de grands pinots noirs, il ne suffit pas d’un terroir et d’une bonne exposition, il faut aussi avoir un cycle le plus long possible et savoir le vinifier (au ph plutôt qu’à la maturité) pour qu’il soit digeste jeune tout en pouvant faire un vin de garde ». Aujourd’hui le domaine compte quatre parcelles, trois de 2-3 hectares à Bouscassé, un hectare à Montus qui produisent désormais deux cuvées parcellaires en Vin de France, toujours proposées en millésimes décalés prêts à boire sur un profil entre Bourgogne et Oregon. Antoine estime avoir atteint le potentiel maximum de pinot noir sur les vignobles Brumont et replante désormais du tannat en sélection massale et du blanc.

©F. Hermine

Château Bouscassé Pinot noir 2017 (18€) : Vinifié a 25-30% en grappes entières, élevé un an en foudres de 800 l. Des arômes de fruits rouges, kirsch, épices, thym. Un beau volume sur une trame minérale et fraîche, des tanins soyeux. (Le 2018 sort bientôt)

Château Montus Pinot noir 2018 (3500 bouteilles – 50€) : C’est le premier pinot noir de Montus vinifié par Antoine Veiry. 25 a 30% de grappes entières, élevage moitié en barriques neuves, moitié en 600 l. d’un vin.  Une couleur de clairet, des arômes de fruits rouges et noirs, une note poivrée, une trame fine et délicate.

Cet article L’amour du pinot noir aux vignobles Brumont est apparu en premier sur Terre de Vins.

Martell fait appel au chef Alexandre Mazzia

La maison de cognac annonce avoir noué un partenariat de quatre ans avec le célèbre chef trois étoiles installé à Marseille.

Alexandre Mazzia, le chef propriétaire du restaurant AM à Marseille, trois macarons au Guide Michelin, vient d’être recruté par le groupe Pernod-Ricard pour « façonner l’identité gastronomique » de la maison de cognac Martell. Le chef étoilé « l’orchestrera au château de Chanteloup », à Cherves-Richemont près de Cognac, « ainsi qu’à l’international », annonce le négociant dans un communiqué diffusé le lundi 13 mars 2023. Le partenariat doit « s’inscrire dans la durée ». Il a été signé pour une durée de quatre ans.

Il est précisé qu’un chef exécutif, formé par Alexandre Mazzia, « officiera à demeure à Chanteloup », la maison d’hôtes du négociant, ancienne demeure de la famille Martell, où environ un millier d’invités de marque et de clients importants sont reçus chaque année.

“Amener le cognac autrement”

Selon nos informations, le chef Pascal Nebout, qui officie en ces lieux depuis 2012, et le maître d’hôtel Sylvain Storz garderont leurs postes et leurs prérogatives. Ils devraient très prochainement se familiariser aux techniques d’Alexandre Mazzia dans les cuisines du restaurant AM à Marseille.

Le chef triplement étoilé déclare : « La maison Martell incarne nombre de mes valeurs. Je suis fier et honoré d’écrire ensemble une vision unique et profonde, pour amener le cognac autrement, en préservant l’intégrité de ce savoir-faire exceptionnel. »

César Giron, Pdg de Martell Mumm Perrier-Jouët (MMPJ), l’entité cognac et champagne du groupe Pernod-Ricard, ajoute : « Alexandre Mazzia et Christophe Valtaud, maître de chai, vont collaborer étroitement pour apporter une approche singulière de l’excellence de la table à Cognac et créer une expérience unique. » Il précise que les déjeuners et dîners à Chanteloup devront « avant tout transmettre des émotions ».

Alexandre Mazzia, 46 ans, est né et a grandi au Congo, où il a été marqué par la saveur des épices. Il a aussi été basketteur de haut niveau avant de se lancer en cuisine. Il a ouvert son restaurant AM en 2014 ; a décroché sa première étoile en 2015 ; a été désigné cuisinier de l’année par le « Gault & Millau » en 2018 ; a trouvé un deuxième macaron en 2019 puis un troisième en 2021.

Il est aussi partenaire des JO de 2024 à Paris

Selon le Guide Michelin, Alexandre Mazzia est « un véritable chef artiste en mouvement perpétuel, portant la petite portion au rang d’art ». Le chef est aussi partenaire des Jeux olympiques de Paris 2024. Il s’apprête à relever un défi de taille : créer une cuisine adaptée aux athlètes et aux exigences qu’impose le sport de haut niveau.

Le communiqué de Martell révèle qu’Alexandre a des attaches avec les deux Charentes : enfant, il partageait son temps, l’été, entre une maison familiale à Courcoury, près de Saintes, et le bateau de son grand-père pêcheur à l’île de Ré.

Cet article Martell fait appel au chef Alexandre Mazzia est apparu en premier sur Terre de Vins.

L’entretien exclusif d’Elise Losfelt, nouvelle cheffe de caves de Charles Heidsieck

Alors que la Maison Charles Heidsieck nous annonçait voici deux semaines la nomination d’Elise Losfelt en tant que cheffe de caves, nous avons voulu rencontrer celle qui sera désormais la gardienne du style de ce très cher Charlie. Entre deux dégustations avec son prédécesseur Cyril Brun, elle a accepté de nous recevoir pour évoquer son parcours.

Comment t’es venue l’idée de faire carrière dans le monde du vin ?

A la suite de ma grand-mère, ma mère a repris les rênes du château de l’Engarran en 1984. La première mise en bouteille ne datait que de 1976. Ingénieure agronome, elle avait mené jusque-là une carrière dans la recherche sur les tomates à l’INRA, mais elle n’était pas œnologue. A l’époque, l’Engarran était une petite entreprise familiale, et comme toute entrepreneure, lorsqu’elle rentrait le soir, elle continuait à y penser. On parlait donc évidemment beaucoup de vin à la maison. Cela m’a marquée. Aussi, évidemment, lorsque j’étais enfant et que l’on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais : « comme Maman ! ».

Tu as toujours persévéré dans cette voie ?

L’adolescence est passée par là, le besoin de se distinguer de ses parents. J’ai voulu suivre mon chemin, lequel était guidé par une curiosité scientifique très forte. J’avais envie lorsque l’on me parlait du fonctionnement des arbres, des animaux, de comprendre et que l’on m’en dise toujours davantage. J’aimais aussi beaucoup les mathématiques. Tout cela m’a amené à l’Agro-Paris. En 2008, alors que je m’apprêtais à entrer en troisième année, est survenue la crise des subprimes. Je me suis rendue compte qu’il existait tout un monde que je ne connaissais pas, celui des marchés financiers, et qu’il avait un impact majeur sur l’économie réelle. Cela m’a conduite à me spécialiser en économie et gestion. J’ai commencé un stage dans une entreprise spécialisée dans les investissements financiers. Elle hébergeait une startup qui travaillait dans la recherche macro-économique et publiait des newsletters. L’idée était de donner un peu plus de vue globale à des opérateurs dont la démarche n’était souvent dictée que par les algorithmes. Intellectuellement, j’étais très épanouie. Mais c’était à Paris, j’étais devant mon ordinateur toute la journée, et ceux qui travaillaient avec moi voyaient bien que je ne tenais pas en place, j’avais tout le temps besoin de sortir, de prendre l’air. J’avais aussi besoin de toucher ce que je faisais. J’ai décidé de reprendre des études pour faire le master vigne et vin à l’Agro-Montpelier et devenir œnologue. Après avoir ouvert puis fermé la porte à cette carrière, j’ai voulu la rouvrir cette fois en grand.  Dès les premiers cours et surtout dès le premier stage à Majorque, j’ai eu cette sensation incroyable d’être parfaitement à ma place, alignée…

Tu es originaire d’un vignoble plutôt tourné vers le vin rouge avec des cépages comme le Carignan et la Syrah qui ont l’accent du sud, comment es-tu arrivée chez Moët & Chandon ?

Le champagne était effectivement aux antipodes de ma culture, mais j’ai postulé sur les conseils de ma sœur qui travaillait chez LVMH. J’ai ainsi été recrutée en tant qu’œnologue communicante. Pendant trois ans, j’ai fait beaucoup de tours du monde. L’expérience était fabuleuse ! Toutefois, ce qui m’intéressait, c’était la technique. C’est parce que je suis nourrie techniquement, que je suis ensuite en mesure de partager, que mon travail de communicante peut être nourri. L’opportunité de devenir responsable des vinifications s’est alors présentée. Ce poste très transverse m’a amené à travailler avec les chefs des caves des quatre maisons, avec une mission d’expertise sur tout le process, du démarrage des fermentations des moûts jusqu’au dégorgement. Même si je faisais partie du panel de dégustateurs, je ne procédais pas aux assemblages. J’ai vu ma mère faire les siens, prendre ses décisions, se gratter la tête et parfois ne pas en dormir la nuit. Je me rendais compte que mon poste était très épanouissant techniquement, mais qu’il commençait à me manquer quelque chose. J’avais envie de mettre davantage les mains dans le moteur, d’aborder le terrain de la création. La vie est incroyable car c’est justement à ce moment-là que j’ai été contactée pour devenir cheffe de caves de Charles Heidsieck.

Qu’est-ce qui t’attirait chez Charles Heidsieck ?

Ce que j’en voyais, c’était d’abord le vin. A l’aveugle, dans les dégustations techniques des cuvées concurrentes que nous faisions chez Moët & Chandon, le Brut réserve se démarquait à chaque fois, et nous semblait toujours hors catégorie. C’est un champagne que l’on reconnaît systématiquement parce qu’il ouvre une autre dimension… Pour l’anecdote, le jour où j’ai rencontré mon mari, je représentais Moët & Chandon à un salon à Paris. Un ami et collègue, qui savait que j’étais célibataire, s’était mis en tête de me présenter quelques-uns de ses amis. J’avais appris que pour les initiés qui en faisaient la demande, Charles Heidsieck sur le stand voisin avait ramené une bouteille de Blanc des millénaires 1995. L’affluence sur notre stand s’étant calmée, nous sommes allés profiter de cette aubaine. C’est ainsi le premier champagne que j’ai dégusté avec mon mari ! Nous en avons racheté plus tard pour annoncer nos fiançailles à nos parents et mon mari pour plaisanter m’a dit au moins deux ou trois fois : « tu verras, un jour tu seras cheffe de caves de Charles Heidsieck ! » Je n’en croyais pas un mot et lorsque le cabinet de recrutement m’a dit que la maison qui m’avait contactée était Charles Heidsieck, je suis tombée de ma chaise.

Cet article <strong>L’entretien exclusif d’Elise Losfelt, nouvelle cheffe de caves de Charles Heidsieck</strong> est apparu en premier sur Terre de Vins.

Cognac Hine : Portrait d’un enthousiaste

La prestigieuse maison de cognac Hine, nichée sur les bords du fleuve Charente à Jarnac, continue d’écrire son histoire sous l’impulsion de son nouveau directeur général Thibaut Delrieu. Portrait d’un enthousiaste.

Il est d’un autre port que Jarnac-Charente et d’une toute autre dimension : Toulon. Rien ne le lie aux eaux-de-vie de cognac, ni aux vins de Provence. Millésime 1975, Thibaut Delrieu effectue son parcours scolaire qui le mène à des études d’ingénieur agro en région parisienne, plus précisément à Cergy-Pontoise en les murs de l’ISTOM – une école spécialisée dans l’agronomie des régions chaudes.

L’ingénieur commercial

Mais une opportunité va conduire le technicien sur le champ du commerce. C’est à Cuba, alors que Thibaut effectue son stage de fin d’études dans l’industrie du tabac, qu’il est approché par le groupe Pernod-Ricard. « Cette société montait une joint-venture pour Havana Club et il me propose de bosser pour eux, non pas dans la technique, mais dans le commerce, j’ai saisi l’occasion, en coopération car c’était l’heure du service militaire », souligne-t-il. Pour Thibaut Delrieu, l’amour dure deux ans du côté de La Havane au terme desquels il rentre en France pour offrir ses services à la maison de négoce bordelaise Calvet. Après huit années dans cette maison phagocytée par Les Grands Chais de France, Thibaut atterrit en 2007 dans le groupe Rémy-Cointreau. Paris puis Miami où « l’ingénieur » est directeur commercial de la zone Amérique – hors Etats-Unis. « J’avais le Canada, les Caraïbes et l’Amérique latine, j’ai aussi vécu pas mal de temps au Brésil et là j’ai été approché par le groupe Belvédère – futur Marie Brizard », raconte l’intéressé. Nous sommes en 2015, Thibaut Delrieu signe en bas à droite et se retrouve en poste à Sao-Paulo dans la distribution. Quatre ans plus tard, alors que le groupe Marie Brizard Wine & Spirits connaît des difficultés, Delrieu se remet en question et décide de changer d’air. Commence l’aventure Hine au mois de septembre 2019. Naturellement au poste de directeur commercial. Hine, Thibaut Delrieu connaît cette institution jarnacaise via ses années passées chez Rémy-Cointreau. « J’avais un énorme respect pour cette maison atypique que nous ne considérions pas comme concurrente, cela faisait partie des joyaux de l’univers du cognac », confie Thibaut. Et de l’intérieur, ce préjugé favorable se confirme à l’endroit de la maison détenue par la famille Guerrand-Hermès. Le directeur commercial découvre une maison unique dont le potentiel, à ses yeux, n’est pas entièrement exploité : « Il y avait un problème de perception de notre différenciation ».

Le challenge Hine

En d’autres termes, Hine n’est pas assez connue à sa juste valeur. « Oui on a un VSOP, oui on a un XO mais on a surtout beaucoup d’autres choses que l’on ne trouve pas ailleurs, à commencer par nos Early Landed, ces cognacs vieillis en Grande-Bretagne », ajoute Thibaut Delrieu. L’autre atout est l’accent mis sur les cognacs parcellaires produits sur le domaine de Bonneuil, en Grande Champagne. Enfin, la magnifique collection de cognacs millésimés complète la gamme Hine. Alors le plan d’action est tout tracé quand, le 2 janvier de cette année 2023, Thibaut Delrieu succède à François Le Grelle à la direction générale de la pépite jarnacaise. « Nous avons opéré une transition longue avec François, nous avons pris le temps de bien faire les choses, la stratégie passe désormais par une réorganisation clairement définie des équipes » explique-t-il. Une nouvelle ère s’écrit chez Hine avec une communication plus forte sur les Early Landed, les parcellaires et les millésimés. « Il faut exister par là, on ne va pas se mesurer avec notre VSOP ou notre XO à des machines de guerre comme Hennessy, il faut être malin », ajoute Thibaut. En ce sens, une nouvelle identité visuelle va être présentée sur le salon Prowein. Aujourd’hui, les cognacs Hine s’exportent à 95%, un chiffre qui se décline par 30% aux Etats-Unis, 30% en Chine et 40% en Europe-Afrique-Duty-free avec une très belle visibilité en France chez les cavistes et les restaurants. « C’est un marché très équilibré, nous allons maintenir ça et s’attacher comme je l’ai dit à communiquer, valoriser et enfin se pencher davantage sur les questions environnementales, du vignoble à la décarbonisation de la distillation, car on est à la rue dans la région », résume le nouveau visage de Hine.

Cet article Cognac Hine : Portrait d’un enthousiaste est apparu en premier sur Terre de Vins.