Terre de Vins fête le printemps en blanc        

Le nouveau numéro du magazine Terre de Vins arrive quelques jours avant le printemps et, fidèle à ses habitudes, il fait la part belle aux vins blancs. Découvrez le sommaire.

Avec l’arrivée des beaux jours vient comme une envie de fraicheur et c’est tout naturellement que le numéro 83 de Terre de Vins, actuellement dans les kiosques, accompagne les envies de ses lecteurs. Le dossier spécial vins blancs du magazine a sélectionné 120 cuvées dans l’ensemble des régions françaises : Bordeaux, Sud-Ouest, Languedoc, Rhône, Provence, Corse, Bourgogne, Loire, Jura, Savoie, Champagne… La part grandissante du vin blanc dans les nouvelles tendances de consommation se confirme, et ce numéro offre aux amateurs un bel éventail de pépites.

Également au sommaire de ce numéro : une escapade rhodanienne dans les Côtes du Vivarais ; une saga dans le Ventoux autour des familles propriétaires du château Pesquié ; des sélections de pépites du challenge Millésime Bio, en appellation Bourgueil, en Vacqueyras et en Castillon-Côtes-de-Bordeaux ; une verticale de Château Beychevelle, 4ème Grand Cru Classé de Saint-Julien ; une escale en gourmande en Isère, à l’Hôtel des Bains, vainqueur du Tour des Cartes dans la catégorie Brasseries, Bistrots et Restaurants Bistronomiques.

De Patrick Timsit à Raimonds Tomsons

Le Tour des Cartes, concours organisé par Terre de Vins qui récompense chaque année les meilleures cartes des vins en France, est d’ailleurs à l’honneur avec le palmarès détaillé de la 7ème édition et une interview exclusive de son parrain, le comédien Patrick Timsit qui proclame son amour pour le vin. Le Tour des Cartes, un événement qui met en lumière le travail remarquable des restaurateurs et sommeliers pour la défense du vin à table. On ne saura, à cet égard, manquer de saluer la victoire du Letton Raimonds Tomsons, sacré Meilleur Sommelier du Monde le 12 février et Paris et qui figure lui aussi dans les colonnes de ce numéro.

« Terre de Vins » n°83, 92 pages, 6,90 €.
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Château des Bormettes, la vie en (trois) couleurs

Il n’est pas le plus médiatique des domaines de Provence et pourtant, le château des Bormettes produit sans tambour ni trompette des cuvées de très belle qualité, révélatrices d’un terroir superbe et faisant honneur aux 3 couleurs locales.

Comment rester insensible au charme des lieux posés sur ce merveilleux littoral varois du côté de La Londe-les-Maures ? Ici, forêts et maquis tutoient les criques déchiquetées d’un massif rocheux pourpré venant mourir dans des eaux turquoise et cristallines… Et depuis des siècles, la vigne trouve ici un terrain idéal pour s’épanouir. Si les origines du domaine remontent au Xème siècle, la chartreuse date pour sa part de 1588. Henri IV n’était pas encore roi ! Bien entendu, l’histoire fut, comme souvent, chaotique et ce n’est qu’au milieu du XIXème siècle que l’histoire moderne des Bormettes va s’écrire. Propriété de la famille Goulin depuis 1929, les vignes s’étendent ici d’un seul tenant sur 75 hectares bercés des influences bienfaitrices d’une Méditerranée omniprésente. Depuis près de 40 ans, Fabrice Faré et son épouse Hélène préside à la destiné du domaine, investissant au cours des 15 dernières années plusieurs millions d’euros pour doter les lieux des meilleures infrastructures et outils. Outre la cuverie modernisée et de nouveaux pressoirs achetés, c’est un grand plan de restructuration du vignoble qui a été initié en 2012 et qui ne devrait être achevé qu’en 2024 ! Sur ces sols essentiellement composés de schistes et de quartz, les grands cépages traditionnels régionaux s’épanouissent parfaitement. Cinsault, grenache, rolle et syrah côtoient d’autres variétés (mourvèdre, carignan, clairette, petit manseng mais aussi bientôt caladoc et ugni blanc), véritable terrain de jeu pour des équipes créatives.

Belle définition et identité

Sans surprise, la production du domaine (environ 300 000 bouteilles par an) s’articule essentiellement autour des vins rosés. Ils s’avèrent particulièrement bien définis, élégants, ne cherchant pas à forcer une élégance qu’ils ont naturellement. Du simple Côte & Mer 2022 (9€) aux fruits rouges éclatants, frais et doté d’une belle mâche salivante à l’Instinct parcellaire rosé 2022 (15€) au nez discret de pêche blanche et d’abricot particulièrement plein et fluide, la gamme est d’une cohérence redoutable. Les prix contenus pour cette qualité sont à l’image des équipes, discrets et efficaces. Blancs et rouges ne sont pas en reste et un grand soin préside à leur naissance. Parmi nos coups de cœur, citons notamment la cuvée Instinct Parcellaire La Fonderie rouge 2019 (, superbe assemblage de syrah et de mourvèdre exhalant des fruits rouges gourmands et offrant un tanin poudré. C’est un vin ciselé, expressif, doté d’une trame acide fine renforçant l’impression de fraîcheur. Côté blanc, la cuvée Hélène 2020 (100% rolle – 13€) est faite pour être mariée à la table avec sa très belle densité de bouche et ses notes salines appétentes. Mention spéciale pour la cuvée Le p’tit martien 2021 (10€), un vin de France en 100% petit manseng, tout de fruits jaunes et d’élan réglissé, franc et éclatant. Le Sud-Ouest en Provence ! Une gamme globalement composée comme une ode à la diversité des vins de Provence dont la côte n’en finit plus de monter, notamment hors rosés.

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Concours Mondial de Bruxelles : le rosé reprend des couleurs en terre occitane

Pour offrir une vraie vitrine internationale aux rosés, dont la consommation mondiale a augmenté de 40% entre 2002 et 2018, le Concours Mondial de Bruxelles a lancé une session dédiée autour de 1150 échantillons. Terre de Vins s’est glissé au milieu des dégustateurs les 7, 8 et 9 mars au siège des vins Pays d’Oc IGP, dans l’Hérault.

Mardi 7 mars 2023, domaine de Manse, à Lattes. Deux bus bondés arrivent sur le tarmac du vaisseau amiral des Vins Pays d’Oc IGP. Rapidement, les langues se délient, en version originale. Ils sont plus de 50 jurés, œnologues, acheteurs, journalistes et formateurs du monde entier à venir déguster 1150 échantillons de rosés sur trois matinées. « C’était une telle évidence de faire cet événement ici dans le Languedoc où le label IGP Pays d’Oc pèse 28% de la production totale de rosé en France », confie Benoît Roumet, ambassadeur France du Concours Mondial de Bruxelles. Depuis la création du label en 1987, la tendance est exponentielle avec des volumes en hausse de 32% en 10 ans et multipliés par 342% en 20 ans ! C’est d’ailleurs légitimement la région hôte qui a présenté le plus grand nombre de rosés  (15% des 1150 échantillons) pendant ce concours juste devant la Provence (10%). Côté européen, on a retrouvé en force les régions italiennes des Pouilles et des Abruzzes mais aussi l’Alentejo au Portugal et la Castilla-Y-Leon en Espagne. Dans la liste des dégustateurs, quelques noms prestigieux comme Elisabeth Gabay. La Master of Wine anglaise est reconnue comme l’une des plus grandes expertes en rosés au monde : « Aujourd’hui, je peux dire que 70% de mes travaux portent sur le rosé. Il y a 6 ans, quand j’ai écrit mon premier livre sur le sujet, le monde du rosé était moins présent dans les médias, maintenant il y a tellement de diversité et surtout de qualité que la donne a changé. »

©Y. Palej

La consommation en hausse de 40% entre 2002 et 2018

Avec son fils, Ben Bernheim, lui aussi dégustateur sur le Concours, elle produit même un rosé en… Slovaquie (cuvée Sen) avec le vigneron Vladimir Magula. « On adore ce qui se passe dans les pays émergents et notamment en Europe de l’Est, explique Ben Bernheim dans un français parfait (il a fait ses études vers Nice). Le rosé ne doit plus être l’apanage de quelques grandes régions qui ont eu tendance à standardiser le style. J’ai par exemple terminé ma session par des rosés mexicains de 2019 et j’ai été bluffé par leur qualité et leur tenue dans le temps. » La technologie, le réchauffement climatique et le nouveau courant de consommation des millenials poussent le rosé dans le bon sens. Entre 2002 et 2018, la consommation mondiale est passée de 18,3 millions d’hectolitres à 26 millions, ce qui représente une hausse de près de 40 %. Et le rosé résiste plutôt bien à la crise. Cependant, les lignes sont encore difficiles à bouger. Le diktat de la couleur claire notamment. « J’ai remarqué pendant la dégustation que dès qu’un rosé sortait d’une certaine trame, ou qu’il présentait une originalité, il était retoqué ou déconsidéré et c’est bien dommage, prolonge Elisabeth Gabay. Les acheteurs, les importateurs et les médias (journalistes, dégustateurs, influenceurs…) ont un rôle très important à jouer. Il y a encore pas mal d’éducation et de formation à faire dans ce milieu. ».

©Y. Palej

Sur la table du jury n°2, l’expérimenté dégustateur allemand Thomas Brandl relativise : « J’ai été étonné par la grande diversité des rosés, que ce soit par la couleur, le style et l’élevage, et même si nous avons médaillé pas mal de vins du Languedoc, de Provence ou des Pouilles, on a aussi primé quelques vins surprenants comme un rosé de Roumanie ou un autre élevé en barrique venu d’Espagne. » Il y a donc, semble-t-il, de la place pour d’autres identités. « Ce qui est sûr, c’est que le rosé a besoin d’être justement considéré et que les producteurs doivent jouer le jeu, le consommateur ne doit pas être le seul moteur, ajoute le dégustateur allemand. C’est un vin qui peut aujourd’hui très bien accompagner tout un repas, la tendance est vraiment à des rosés de gastronomie, on en a médaillé beaucoup sur ce critère. » Les résultats du Concours seront dévoilés le lundi 20 mars pendant le salon Prowein de Düsseldorf.

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Rosé Day revient … à Nice !

Ils sont une cinquantaine de domaines à avoir répondu présents à cette cinquième édition du Rosé Day organisé par Terre de vins, cette année à Nice le 27 mai prochain.

Après la citadelle de Saint-Tropez, le Rosé Day va se dérouler le samedi 27 mai dans un autre cadre non moins enchanteur, celui du jardin Albert 1er de la métropole niçoise, entre la place Massena et la Promenade des Anglais. Une cinquantaine de domaines et vignerons de toute la Provence mais également avec quelques invités de Bordeaux, du Languedoc… se retrouveront ainsi au cœur de Nice dans l’un des plus anciens parcs de la ville pour faire déguster leurs plus belles cuvées de rosés.

Ils offriront aux invités de 17h à 00h de voyager sur toute la palette des arômes et des couleurs, et de déguster des vins entre les pelouses, les fontaines, les œuvres d’art, le théâtre de verdure et le kiosque à musique, sous les palmiers, les acacias, les marronniers, les ormes, les mimosas, qui émaillent ce magnifique jardin presque bicentenaire.

La dégustation sera libre jusqu’à 22h, payante de 22h à minuit (5€ le verre) au comptoir mis en place pour l’occasion. Les fonds récoltés seront reversés à une association provençale. Une offre de restauration grâce à la présence de traiteurs locaux accompagnera les festivités avec la Méditerranée en fonds d’écran.

Un rendez-vous majeur en musique pour les amateurs de rosés qui pourront siroter leur breuvage de prédilection en compagnie des accords de Synapson, un groupe de synthpop réunissant deux amis d’enfance, Alexandre et Paul, devenus DJ et remixeurs.

La billetterie du Rosé Day est ouverte, vous pouvez prendre votre entrée en cliquant ici.

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[Cavistes Dating] Le podium du Meilleur Caviste de France 2022 au rendez-vous

Le Meilleur caviste de France 2022 David Morin et ses deux dauphins Alexis Zaouk et Laëtitia Gautheron sont tous trois présents à cette 7e édition du speed-dating cavistes-propriétés, organisé ce lundi 13 mars au Cercle National des Armées par Terre de Vins. Nous avons recueilli leurs impressions. 

David Morin, La Cave de Villiers-sur-Marne (94) – Meilleur Caviste de France 2022

David Morin, vous participez à Cavistes Dating depuis la toute première tenue de l’événement en 2017. Pourquoi répondre fidèlement présent à chaque édition ?

« Je réponds présent depuis le départ à l’invitation de Cavistes Dating car c’est une manifestation très utile tant pour nous, que pour les domaines, qui peuvent rencontrer un panel de 40 cavistes hexagonaux. Ce rendez-vous nous permet de découvrir des régions viticoles ou des vignerons vers lesquels on ne serait pas forcément allés spontanément. Les rendez-vous de vingt minutes en face-à-face sont l’occasion pour un temps d’échange et de découverte privilégiés. C’est appréciable de constater que les producteurs sont à l’écoute de nos doléances, ce qui leur permet aussi de mieux cerner la réalité du marché. Cavistes Dating nous permet d’avoir un beau stock de nouvelles adresses dans notre portefeuille. Chaque année, je rentre rapidement après l’événement au moins trois vignerons rencontrés lors du speed-dating, et je garde les adresses d’autres vignerons que j’ai appréciés. Si un vin n’est pas rentré à la cave la première année, il rentre souvent l’année d’après.  Au-delà des rendez-vous business, Cavistes Dating c’est aussi le plaisir de se réunir entre cavistes, d’échanger et de parler de la profession. »

Alexis Zaouk, La Cave d’Alex, Nanterre (92) – Caviste d’argent 2022

Quelles sont vos attentes et recherches en participant à nouveau à Cavistes Dating cette année ?

« J’espère découvrir des nouveautés et pourquoi pas des petites pépites ! Comme on découvre seulement le jour J le nom des vignerons qu’on va rencontrer, on aborde les rendez-vous sans préjugés. Cela permet de moins aller sur des grands noms et plus sur des régions et petites choses qui manquent de lumière, mais méritent tout autant une reconnaissance. J’ai d’ailleurs plusieurs fois référencé ce genre de petites pépites après Cavistes Dating. J’ai beaucoup travaillé par exemple avec le Domaine Cassagne et Vitailles en Languedoc, j’ai aussi redécouvert l’an dernier  les champagnes Bruno Paillard. A chaque édition à laquelle j’ai pu participer, j’ai toujours passé des commandes. Je trouve aussi que ce timing début mars est idéal pour nous cavistes parisiens, pour proposer des nouveautés pour le printemps avant la période estivale lors de laquelle Paris se vide. »

Laëtitia Gautheron, Le Vingt-Deux, Montreuil (93)

Pourquoi participer pour la première fois à Cavistes Dating ?

« Cavistes Dating propose une formule que je trouve intéressante. Cette manifestation permet des découvertes sur des choses vers lesquelles je ne serais pas forcément allée de moi-même. Le timing de vingt minutes par rendez-vous oblige aussi à gagner en efficacité, là où j’ai en général tendance à passer beaucoup de temps avec les vignerons que je rencontre. Non seulement cet événement permet une meilleure communication avec les domaines, mais aussi avec les autres cavistes participants, avec qui il est possible de discuter dans un cadre plus privilégié qu’un salon par exemple. J’étais carrément impatiente de découvrir ça ! »


Comme les trois titrés du Concours du meilleur caviste de France, la quarantaine d’autres cavistes participants à cette 7e édition de Cavistes Dating ont pu découvrir des pépites venues des quatre coins de l’Hexagone, lors de quelque 300 rendez-vous en face-à-face ou en free-tasting. Rendez-vous en 2024 pour une 8e édition de Cavistes Dating. 


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3,603 millions d’euros : record battu à la vente des Hospices de Nuits

À l’instar de ceux de Beaune, les hospices de Nuits organisaient hier leur vente aux enchères annuelles des vins de leur domaine. Pour la première fois, les 3 millions d’euros ont été dépassés, preuve de leur montée en puissance.

L’ambiance était joyeuse et enthousiaste hier au château du Clos de Vougeot où se tenait la vente des vins des Hospices de Nuits Saint Georges. Moins connus que leur alter ego de Beaune, ils n’en ont pas moins une histoire encore plus ancienne. Eux aussi ont bénéficié au fil des siècles de dons de vignes ayant permis de constituer au fil du temps un domaine de 12 hectares constitué par les plus beaux Terroirs de Nuits, y compris un superbe monopole, le premier cru Les Didiers et ses très vieilles vignes de 80 ans. Dynamisée depuis quelques années par Maître Cortot et l’expert vin Aymeric de Clouet, la vente ne cesse de gagner en notoriété. Les grandes maisons bourguignonnes étaient présentes tout comme des acheteurs particuliers bien décidés à acquérir une pièce, l’élevage et la mise en bouteille devant ensuite être réalisés en Bourgogne.

Un engouement confirmé
Les organisateurs de la vente s’attendaient à une vente record au vu d’un millésime 2022 « le plus exceptionnel depuis des décennies avec une qualité au sommet et des volumes importants » comme le précisait en amont de la vente Aymeric de Clouet. La première pièce mise aux enchères, un Nuits Saint Georges Les Murgers, cuvée Guyard de Changer mise à prix 20 000€ à ainsi trouvé preneur pour 26 000€ donnant le la de la vente. Animée avec beaucoup d’humour par Maitre Cortot, les enchères ont été soutenues.

Avec à la clé un montant total de vente record de 3,603 millions d’euros (hors frais) contre 2,486 millions d’euros en 2022 soit une progression de 45% ! Cela fait suite à une année 2022 qui avait déjà connu une hausse de 30% par rapport à 2021. Une situation de rattrapage car les prix des vins de Nuits, de qualité pourtant excellente, étaient encore récemment sous-cotés. Une brèche dans laquelle amateurs et professionnels se sont donc engouffrés. Parmi les acheteurs majeurs de la vente cette année, les maisons Bichot et Delaunay. Les fonds collectés vont permettre de financer de nombreux projets de l’hôpital et la maison de retraite de Nuits Saint Georges. Autre motif de réjouissance, la pièce de charité a été adjugée 63.630 euros. Une excellente nouvelle pour l’association Les blouses roses qui en était destinataire. De quoi apporter encore davantage de soutien aux malades tout au long de l’année. 

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ABATTÉ, tourné dans le vignoble des Côtes de Bourg sur France 3

Le court-métrage ABATTÉ, tourné dans le vignoble des Côtes de Bourg, sera diffusé le 15 mars à 01h04 
dans l’émission «Libre Court » sur France 3
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Le court-métrage ABATTE du réalisateur Pierre-André Gilard, tourné en 5 jours au cœur de l’AOC, sera bientôt diffusé sur France 3. Il raconte l’histoire de Cassandre, une jeune vigneronne, qui va se faire surprendre par un orage de grêle et  qui va perdre sa récolte. Cette tragédie va donner un autre sens à sa vie…. Le court-métrage met en relief la solidarité dans ce vignoble singulier du Bordelais.

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Livres et vins au féminin

C’est à Buisson, petit village vauclusien de 300 âmes, que Mariette Allemand et Antonia Mazas ont ouvert leur bistrot. Cuisine colorée et jolies bouteilles composent le quotidien du service. Le 8 mars, elles proposaient une soirée Livres & Vins au féminin.

Lectures d’autrices et dégustation de vin d’une vigneronne accompagnées de planches apéritives gourmandes. Le menu du Bistrot de Buisson était tentant, ce 8 mars. Mariette et Antonia voulaient célébrer cette journée dédiée aux droits des femmes de façon non conventionnelle. Elles avaient convié Maud Leroy, créatrice des Éditions des Lisières situées à Curnier dans la Drôme, et Élodie Daumas, vigneronne du domaine Saint Apollinaire à Puyméras, pour une soirée lecture-dégustation.

©MP Delpeuch

Les Côtes du Rhône d’Élodie Daumas ont accompagné l’accord culinaire et littéraire. La cuvée Poisson, déclinée dans les trois couleurs, ne s’est pas noyée dans les plats d’Antonia. Au contraire, le blanc 2022, composé de grenache et clairette, concentré de fruits blancs, tendu, à la finale légèrement végétale a soutenu le tempura de crevettes, le tataki de thon et le roulé de saumon fumé. Le rosé, aux éclats d’agrumes, ciselés de pamplemousse, frais et minéral a matché avec les blinis de crème d’asperge à la truffe d’été et les falafels crème de pesto. Sur l’inoubliable terrine de la Maison Reynaud à Buis les Baronnies, le Poisson rouge 2021 a frétillé (grâce au cinsault assemblé au grenache et à la syrah). Cerise, mûre et myrtille célébrant une bouche gourmande aux tanins soyeusement enrobés. Trois belles découvertes de ce domaine certifiée AB, précurseur de la biodynamie dès 1967, sur ce territoire nord vauclusien.

©MP Delpeuch

Les sens ont été rassasiés de belle littérature et de poésie avec des extraits d’œuvres de Souad Labbize, Lætitia Gaudefroy Colombot et Pinar Selek. Cette militante et autrice turque, qui lutte contre les violences faites aux femmes, a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Une mise en perspective avec l’actualité aux saveurs plus acides.

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Charles III en visite au château Smith Haut Lafitte

Le roi d’Angleterre Charles III accomplira sa première visite d’État en France les 27 et 28 mars. Une visite de Bordeaux est au programme, mais aussi de différents sites girondins, dont une propriété viticole. C’est le château Smith Haut Lafitte, Cru Classé de Graves, qui a été choisi par le monarque.

Entre Bordeaux et l’Angleterre, c’est une vieille histoire d’amour qui remonte au moins à Aliénor d’Aquitaine et son mariage avec le futur Henri II Plantagenêt en 1152. Cette « entente cordiale » de plus de 800 ans va de nouveau être célébrée le 28 mars prochain, à l’occasion de la première visite d’État du roi Charles III en France. Invité par Emmanuel Macron à l’occasion des obsèques de la reine Elizabeth II, Charles III (qui ne sera officiellement couronné avec son épouse Camilla que le 6 mai prochain) a décidé d’inclure un détour par la Gironde lors de son déplacement officiel. Comme le rappellent nos confrères de Sud-Ouest, sa dernière visite à Bordeaux remonte au 9 mai 1977 à l’occasion de l’ouverture de l’exposition « Peinture britannique de Gainsborough à Bacon ». Le Prince de Galles en avait alors profité pour faire une escale au château Latour à Pauillac.

Une mise en avant de leur engagement environnemental

Cette année, ce n’est pas à Pauillac que le roi va se rendre mais à Martillac, sur les terres du château Smith Haut Lafitte. La propriété de Florence et Daniel Cathiard a été choisie pour accueillir le monarque, face à deux autres châteaux qui étaient également sur les rangs. « C’est un immense honneur pour nous », s’enthousiasme Florence Cathiard. « Au-delà du privilège de recevoir le roi d’Angleterre, nous recevons une figure historique qui fait partie de mes icônes. J’ai toujours apprécié sa personnalité, ses engagements, son amour de la nature. J’avais eu brièvement l’occasion de le rencontrer il y a plusieurs années, par des relations communes, à l’issue de son dernier match de polo. Nous avions parlé de son amour des plantes, du travail paysager qu’il a réalisé dans les magnifiques jardins de sa propriété de Highgrove. Lorsqu’il était encore Prince de Galles, il était un peu en marge de la famille royale, il défendait ses opinions, et j’ai toujours apprécié cela chez lui ».

Difficile pour Florence et Daniel Cathiard de savoir quels sont les critères exacts qui ont fait pencher la balance en faveur de Smith Haut Lafitte, « mais j’imagine que notre engagement environnemental, le fait que l’on soit en bio, que l’on ait mis en place un système de recyclage de nos émanations de CO2, la façon dont nous gérons tout notre domaine comme un écosystème, a joué en notre faveur. Nous avons eu beaucoup de visites en amont, on avait compris qu’une personnalité importante devait peut-être nous rendre visite mais nous n’avons su que tout récemment que ce serait le roi. »

En attendant la Fête du Bontemps

Lors de sa visite en Gironde, Charles III doit également visiter Bordeaux et se rendre à Landiras, sur le site ravagé par les incendies l’été dernier. Pour ce qui est du déroulement précis de son passage à Smith Haut Lafitte, Florence Cathiard est tenue à une stricte confidentialité : « tout est millimétré et vous comprendrez que je ne peux rien trahir. Le protocole est très strict. J’espère en tout cas que nous aurons la possibilité de lui faire déguster autre chose que du thé… »

Cette visite royale est une superbe nouvelle pour la famille Cathiard au début d’une année 2023 qui s’annonce particulièrement faste. Alors que Florence et Daniel lancent tout juste sur le marché leur vin californien, trois ans après avoir investi en Napa Valley, ils s’apprêtent également à accueillir, lors de la semaine des Primeurs, la « Fête du Bontemps » qui remplace la traditionnelle « Fête de la Fleur » : plus de 850 invités sont attendus pour cette grande soirée de gala qui réunira des professionnels du vin venus du monde entier pour découvrir le millésime 2022 à Bordeaux.

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[Cavistes Dating] Comme une veille de speed-dating

Ce lundi, au Cercle national des armées, à Paris, 40 cavistes français rencontrent un joli panel de propriétés françaises le temps de rendez-vous business en face-à-face orchestrés par Terre de vins. Hier, ils se retrouvaient pour le traditionnel dîner inaugural de l’événement au très prestigieux Crillon*****. Prise d’ambiance, entre raffinement et convivialité


Rien n’entrave une tradition conviviale ! Même pas quelques péripéties causées par un mouvement national de grève. Ce dimanche soir, les cavistes français participant à Cavistes Dating ont répondu présents à l’invitation de Terre de vins pour la grande soirée inaugurale de cette 7e édition de la manifestation, sous les lustres et les dorures de l’hôtel de Crillon*****, place de la Concorde. Comme à son habitude, le directeur général de Terre de vins Rodolphe Wartel a ouvert le dîner en remerciant chaleureusement les participants à ce speed-dating, « présents malgré les obstacles qui peuvent survenir, que ce soit le Covid ou les grèves. Une relation solide se crée entre les cavistes et Terre de vins année après année, nous en sommes ravis ! » Si ce moment a été rendu possible, c’est aussi grâce au soutien des partenaires de cette soirée : les vins du Luberon en free-tasting et en compagnons de talent de la table, et Campari France en after.

Le Lubéron à l’honneur

Ce dîner était aussi l’occasion pour tous les heureux convives de faire une petite révision en règle sur la jeune appellation Luberon, reconnue en 1988, véritable « trait d’union entre la Provence et la Vallée du Rhône », comme le rappelle son vice-président Sylvain Morey (Domaine La Bastide du Claux). Avec ses vignes perchées entre 200 et 500 mètres d’altitude, totalement intégré dans un parc naturel, ce spectaculaire terroir calcaire s’étend sur 3 400 hectares exploités par une soixantaine de caves particulières et une dizaine de caves coopératives. L’appellation produit des vins en trois couleurs, avec, fait distinctif localement, une forte proportion de blancs (20-25%). Lors de ce dîner, les convives ont pu apprécier toute la diversité des nectars locaux. En entrée, les blancs L’Odalisque 2021 du Domaine Bastide du Claux et Amo Blanco 2019 du Domaine Le Novi ont accompagné des queues de gambas rôties au saté, syphon à l’orange sanguine, courges et noisettes. Les rouges Source 2020 du Mas des Infermières et Gouverneur Saint-Auban 2020 du Domaine de La Citadelle ont pris le relais sur le plat, un carré de veau rôti, fricassée de champignons de saison, aubergine fumée et croustillant de parmesan. La cuvée blanche Illuminé 2021 des Vignobles Mont-Thabor et le Blanc 2021 du Château La Canorgue ont sublimé une brousse de chèvre frais, cédrat. Enfin, en apothéose de ce délectable dîner, une tarte au chocolat noir, cœur caramel et noisettes torréfiées, a été mise en valeur par Gardarèm 2019 de Marrenon et Hautes Collines 2018 du Château La Verrerie.

La soirée s’est clôturée en beauté sur les jolies notes des alcools de Campari France, autour des porto Graham’s, whisky Alfred Giraud, whisky Highland Park et rhum Trois Rivières.

Photos @Jean-Charles Gutner

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