Hennessy s’offre les pianistes Alicia Keys et Lang Lang

Les deux musiciens sont les nouveaux ambassadeurs du H de LVMH. Ils ont tourné un film publicitaire pour « Paradis », l’une des plus prestigieuses carafes de cognac

Le rappeur NAS et le graphiste Shepard Fairey, l’architecte Frank Gehry et le cinéaste Ridley Scott… Hennessy a toujours su faire appel à d’immenses talents pour promouvoir ses cognacs. Aujourd’hui, le négociant s’offre les services de deux vedettes de renommée internationale : la pianiste, chanteuse, actrice et productrice américaine Alicia Keys, 42 ans, une myriade d’Awards et 30 millions de disques vendus à la surface du globe, et le pianiste virtuose chinois Lang Lang, 40 ans, rock star du classique, premier prix du concours Tchaïkovski à l’âge de 13 ans…

En faisant scintiller de telles étoiles, Hennessy promet ni plus ni moins que le paradis sur Terre, « Paradis is on earth », slogan d’une publicité pour la carafe Paradis, l’une des plus prestigieuses carafes de la gamme. Le spot a été dévoilé début février 2023 aux États-Unis. C’est le film d’un instant suspendu…

Dans l’immensité du désert

Imaginez deux pianos dans l’immensité du désert de l’Utah. Lang Lang égrène quelques notes. Tierce augmentée et duo majeur : la récitante, Alicia Keys, se rapproche du clavier. Elle déclame un poème face au vent. Il est question de bonheur et d’émerveillement, d’aubes et de crépuscules sans fin.

La vidéo, produite par RSA Films (une société de Ridley Scott), a été réalisée par Neels Castillon, photographe et réalisateur français en vogue, connu pour ses collaborations avec Louis Vuitton, Nespresso et Lacoste mais aussi avec la chanteuse Angèle (il a signé le clip « Jalousie » en 2018).

To celebrate the stunning Paradis decanter, @Hennessy has launched a memorable campaign featuring multi award-winning artist @aliciakeys, joined by @lang_lang.

Learn More: https://t.co/crOI0I6eyk#LVMH #Hennessy pic.twitter.com/x0FXPcpZcH

— LVMH (@LVMH) February 7, 2023

Une villa incroyable

Loi Evin oblige : le film « Paradis is on earth » ne sera pas diffusé en France. Hennessy ne racontera pas comment il a mis les petits plats dans les grands, dans la nuit du 7 au 8 février, en louant et en aménageant la Kellogg Doolittle House, une villa incroyable en pleine nature, près du parc national de Joshua Tree (Californie).

Cette nuit-là, une fête somptueuse en présence des deux pianistes devait marquer le lancement de la campagne publicitaire. Le magazine « Rolling Stone » et les gazettes américaines rapportent que les comédiennes Elizabeth Olsen et Gabrielle Union, l’acteur et chanteur Troye Sivan et le rappeur Swizz Beats étaient les invités de Laurent Boillot, le président d’Hennessy.

1 500 dollars la carafe

Vu de loin, l’événement mondain pourrait sembler dispendieux. Il n’en est rien. Voici un investissement important au service de la montée en gamme de la marque. Sans renier ce qui a fait sa force et sa richesse (le VS, moins de 50 dollars la bouteille), Hennessy veut devenir « le leader incontesté » des cognacs prestigieux. « Pour cela, nous allons proposer des ‘‘éditions rares’’ et faire rayonner la référence Paradis à la hauteur de ce produit exceptionnel », soulignait Laurent Boillot lors d’une conférence de presse à Cognac en 2021.

Paradis est un assemblage créé par le maître de chai Maurice Fillioux en 1979. Ses notes florales de roses séchées et de chèvrefeuille, de fruits rouges et d’épices en font un cognac souple, soyeux et élégant. La carafe en cristal est vendue environ 1 500 dollars aux USA.

Cet article Hennessy s’offre les pianistes Alicia Keys et Lang Lang est apparu en premier sur Terre de Vins.

Une réussite à renouveler pour Provence Expériences

Les trois appellations de Provence étaient bien là, réunies les 27 et 28 février au Palais du Pharo à Marseille en compagnie de plus de 180 domaines, coopératives et négociants de tout le territoire pour un nouveau salon très réussi destiné aux professionnels du secteur.

« Consolider et renforcer la dynamique de croissance des vins de Provence en France comme à l’international », c’était la mission assignée à l’événement Provence Expériences comme l’a rappelé d’emblée le président de l’interprofession des vins de Provence Eric Pastorino. Il s’agissait également d’imposer l’image de la Provence comme leader des rosés et de reconquérir la capitale phocéenne. Pour une première édition, c’était une belle réussite avec, sur deux jours, 900 visiteurs, acheteurs et prescripteurs dans un lieu emblématique avec vue sur le vieux-port, le Mucem et la Major (et 450 à la grande soirée au Palais de la Bourse sur la Canebière). Un vaste espace confortable doté de larges allées, salles de conférences et de masterclasses, tables de dégustation et comptoirs de présentation blancs identiques pour chaque opérateur. Des atouts non négligeables pour une telle manifestation qui se voulait avant tout « l’aboutissement d’une volonté politique de l’interprofession de réunir au sein d’un même lieu Côtes-de-Provence, Coteaux-d’Aix-en-Provence et Coteaux-Varois-en-Provence pour la première fois depuis la création de l’interprofession il y a près de 20 ans » a souligné Eric Pastorino.

©F. Hermine

Des financements multiples

Un front uni pour un événement unique destiné à remplacer les présentations de millésimes par appellation dans le vignoble qui commençaient à s’essouffler. « Cet événement va donner un nouvel élan à nos vins et assumer notre position de leader mondial du rosé », a insisté le président de la région Sud Renaud Muselier lors de l’inauguration en tenant à rappeler qu’il buvait du rosé depuis toujours.

Quand on additionne, ça fonctionne toujours 

Renaud Muselier

Et de rappeler que le travail interprofessionnel structure la politique régionale, tant en matière de viticulture que de R&D, de réflexion sur le changement climatique, l’irrigation, le développement de l’œnotourisme… La région participe d’ailleurs au financement du nouveau Centre de recherche et d’expérimentation sur le vin rosé, à la promotion de la filière viticole dans la stratégie export, à la modernisation et la création des réseaux d’irrigation mais également au financement de l’événement marseillais à hauteur de 60 000€ sur une enveloppe globale de 500 000 €, les opérateurs participants pour un cinquième du coût.

Un renouvellement bisannuel quasiment acté

©F. Hermine

Ce qui a fait dire au président Pastorino qu’il serait difficile de mobiliser un tel budget tous les ans mais au vu du succès et en fonction du retour des questionnaires de satisfaction des exposants, il semble probable que Provence Expérience devienne bisannuel avec une formule à inventer sous forme de salon itinérant, peut-être entre Nice et Marseille en alternance, voire dans d’autres villes phares du territoire comme Toulon, Cannes ou Aix-en-Provence, l’avantage des deux premières villes étant d’être neutres car hors vignoble.  « Aujourd’hui, nous sommes connus et associés aux rosés mais plus on est loin, moins on mesure notre diversité surtout au lointain export d’où l’importance des prescripteurs étrangers », a rappelé le directeur du CIVP Brice Eymard. « D’un autre côté, il est important de se faire connaître par la restauration régionale car finalement, c’est à l’intérieur du territoire que l’on se rend le moins compte de l’aura de nos rosés ». En guise de conclusion, Eric Pastorino se devait de commenter l’arrivée des grands investisseurs dans la filière provençale, estimant que c’était « une chance pour la région mais il faut créer un modèle qui fera travailler ensemble toutes les familles de la profession. Il ne faut pas opposer les producteurs avec des grands groupes qui sont les seuls à avoir les moyens de racheter de magnifiques domaines comme ceux de Sacha Lichine et de la famille Matton confrontés à des problèmes de succession ». Et le vice-président Olivier Nasles de surenchérir : « Ces groupes sont avant tout des professionnels du vin qui investissent non seulement dans des domaines mais dans une région avec l’ambition de la porter. Ils ont l’habitude du partage de valeur car ils dépendent aussi de l’achat de moûts et de vins auprès d’autres producteurs et surtout de coopératives locales et ils tireront immanquablement les vins vers le haut ».

Un événement spécial rosé organisé par Terre de vins aura lieu le 27 mai prochain plus d’info à venir dans 11 jours !

Cet article <strong>Une réussite à renouveler pour Provence Expériences</strong> est apparu en premier sur Terre de Vins.

Chic et luxe : le cognac Hennessy ouvre deux boutiques à Paris

L’une se trouve dans le nouveau terminal 1 de l’aéroport Charles-de-Gaulle. L’autre au troisième étage de La Samaritaine. Et cela ne doit rien au hasard

Dans le monde du luxe en général et du cognac en particulier, on ne vend plus un produit mais une expérience. Laurent Boillot le sait. Le président de la maison Hennessy promet à ses clients une « expérience unique » dans deux boutiques à Roissy et à Paris, où rayonnent « l’art de vivre et le savoir-faire français ».

Le premier commerce a ouvert le 4 janvier 2023. Il se trouve dans le nouveau terminal 1 de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Il s’inspire des lignes architecturales de la boutique « Les Caves particulières » que le designer de renom Hubert de Malherbe avait aménagée en 2014, dans le terminal 2E, pour l’ensemble des vins et spiritueux de Moët-Hennessy. Ici, au terminal 1, seule la marque Hennessy est présente. Le décor fait référence aux caisses de bois qui, dès 1765, transportèrent les cognacs de la maison partout dans le monde… Evidemment, les plus prestigieuses bouteilles et carafes sont mises en valeur.

« Nos clients apprécieront cette nouveauté », assure Guy Bodescot, directeur général d’Extime Duty Free, la coentreprise liant Aéroports de Paris (ADP) et Lagardère Travel Retail.

Symboliques et bien placés

La deuxième boutique, ouverte début février, se trouve au troisième étage de La Samaritaine, le grand magasin de la rue de Rivoli. Il est chic et luxe. « Les lignes courbes et aériennes du présentoir rappellent les douelles en bois de chêne, travaillées par les artisans tonneliers », explique le négociant. Le point de vente met en avant les références XO et Paradis et les plus précieux assemblages en séries limitées. Il offre aussi un service de personnalisation des carafes, avec gravures sur verre et cristal et accessoires en cuir.

L’ouverture presque concomitante de ces deux commerces ne doit rien au hasard. Elle souligne la volonté d’Hennessy de promouvoir le cognac en France. Le produit, exporté à 98 %, est souvent délaissé chez nous. Laurent Boillot a fait de la reconquête du marché hexagonal une priorité. « Que penserait notre client étranger qui ne trouverait pas nos produits en France ? Il y verrait sans doute une imposture », affirmait-il à « Sud Ouest » en 2021.

Le président annonçait la création prochaine d’une « proposition œnotouristique de grande ampleur à Cognac » et priait MHD (la filiale de distribution de Moët-Hennessy) d’ouvrir des points de vente symboliques et bien placés. Ceux de Roissy et Paris le sont assurément.

©Alex CRK pour Jas Hennessy & Co

C’est l’esprit de Cognac qui s’installe au cœur de Paris

Laurent Boillot

Cet article Chic et luxe : le cognac Hennessy ouvre deux boutiques à Paris est apparu en premier sur Terre de Vins.

300 postes à pourvoir chez LVMH en Champagne!

Ce vendredi 3 mars, la tournée You & ME fait étape à l’hôtel de ville de Reims, pour proposer plus de 3500 contrats à pourvoir en France en 2023 dans les « Métiers d’Excellence LVMH » dont 300 rien que pour la Champagne.

LVMH a affiché en 2022 une croissance record avec une augmentation de son chiffre d’affaires de 23 % pour atteindre 79 milliards d’euros. Aussi, malgré la crise et le contexte géopolitique, le groupe persévère dans ses projets de développement et continue à recruter massivement. Pour la deuxième année consécutive, la tournée You & ME fait ainsi étape dans les grandes villes proches des bassins d’emploi du groupe. Il est vrai que la première édition avait été un franc succès avec plus de 1200 offres pourvues pour plus de 2500 visiteurs. « Ouvert aux scolaires le matin et au grand public l’après-midi, ce salon permettra aux participants de découvrir les Métiers d’Excellence ainsi que les formations proposées par l’Institut des Métiers d’Excellence et ses écoles partenaires. Les visiteurs pourront échanger avec des apprentis et leurs tuteurs lors de démonstrations de savoir-faire et bénéficier d’un accompagnement privilégié, notamment grâce à des ateliers de coaching animés par les équipes Ressources Humaines des Maisons du Groupe (aide aux CV, lettres de motivation et préparation aux entretiens). »  

Les grandes nouveautés de la version 2023 ? « La création d’un espace de job dating où les candidats pourront rechercher les offres d’emploi correspondant à leur projet professionnel et postuler directement sur place en fin de parcours, ou encore le lancement sur la plateforme digitale d’un module gratuit et accessible en ligne intitulé « You & ME la prépa ». Cet outil sera mis à la disposition de tous pour aider à la préparation de leur candidature et ainsi maximiser les chances de réussite grâce à un parcours personnalisé et adapté au rythme de chacun. »

Les 300 offres d’emplois en Champagne sont pour le moins diverses et sont toutes des créations de postes. Avec six maisons, le groupe compte déjà 2300 collaborateurs sur l’appellation, auxquels il faut ajouter les 1300 contrats temporaires déclenchés pour soutenir les expéditions et ceux des 3500 vendangeurs sollicités chaque année. Alexandre Bocquel, directeur des métiers d’excellence, explique qu’ils se divisent en deux catégories, les métiers à proprement parler de la vigne et du vin et les métiers liés à l’expérience clients, cette deuxième catégorie étant plus particulièrement en tension. En effet, avec l’essor de l’œnotourisme, toutes les maisons du groupe ont mis en place des services de restauration pour proposer des expériences gastronomiques autour de leurs cuvées et recherchent activement des chefs de partie, des chefs de rangs, des sommeliers. Mais ces professionnels ou les personnes qui envisagent de se former pour ce type de carrière, n’identifient pas spontanément que de tels postes peuvent exister dans les Maisons de Champagne.

© Boby

Le recrutement chez LVMH présente de nombreux avantages, en termes de rémunération bien-sûr, mais surtout parce que les offres correspondent bien aux nouvelles aspirations. Alexandre Bocquel souligne : « On se rend compte que le covid est venu changer les attentes, avec l’envie de trouver plus qu’une offre d’emploi, davantage la proposition d’un véritable parcours professionnel, de rentrer dans une maison pour y faire tout un chemin et développer ses compétences, se former, grandir. Chez LVMH justement, chaque poste proposé n’est qu’un point de départ. Une deuxième mutation introduite par le Covid réside dans le nouvel attrait des métiers plus manuels. Les gens ont traversé des moments où le digital et la distanciation avec le quotidien étaient tellement fortes qu’a contrario, ils éprouvent désormais le besoin de se confronter à la matière, de savoir ce qu’ils font de leurs mains. Cela se reflète dans les statistiques des personnes en formation dans notre Institut des métiers d’excellence. Avant le covid, c’était surtout des jeunes qui venaient spontanément pour commencer une carrière dans les métiers de l’artisanat, les personnes en reconversion professionnelle ne représentaient que 11 % des effectifs. Depuis le covid, si l’on prend la promotion 2022, le taux est passé à 33% ! Par ailleurs, nous-mêmes, ne faisons pas de jeunisme et nous nous adressons dans notre recrutement aussi bien à des très jeunes qui ont tout juste un brevet ou un CAP et que nous allons former qu’à des personnes ayant déjà derrière eux une longue carrière. Dans notre dernière promotion, la personne la plus âgée en formation a 59 ans ! D’autant que l’on s’aperçoit que nos ateliers qui fonctionnent le mieux sont ceux où il existe le plus de mixité de manière générale. »Il est possible de s’inscrire via la plateforme : https://youandme.lvmh.com/registration/register

Cet article 300 postes à pourvoir chez LVMH en Champagne! est apparu en premier sur Terre de Vins.

Crise viticole : 10 millions d’euros de la Région Nouvelle-Aquitaine pour la réorientation des exploitations viticoles

La filière viticole traverse actuellement une crise structurelle, en particulier des vins rouges d’appellation, liée à une baisse continue de la consommation du marché national couplée à une compétitivité accrue du marché des vins.

Ce mercredi 1er mars, au salon international de l’agriculture à Paris, en présence de Marc Fesneau, ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, Alain Rousset, président, et Jean-Pierre Raynaud, vice-président, ont annoncé que la Région Nouvelle-Aquitaine entend contribuer au Plan de sortie de crise, dans le cadre de ses compétences de développement économique, en proposant un nouveau dispositif qui permettra aux exploitations vitivinicoles désireuses de réorienter leur production, d’être soutenues dans l’élaboration de leur projet et dans leurs investissements.

Les projets de reconversion des exploitations devront être conformes à Néo Terra, la feuille de route destinée à accélérer la transition écologique et énergétique, c’est-à-dire adaptés au changement climatique, hydroéconomes, et économes en intrants. Exemples : plantation d’oliviers, de noisetiers, élevage bovin…

Une attention particulière devra être portée sur le recyclage des ceps (les brûler reviendrait à une nouvelle catastrophe écologique).

La Région mobilisera 10 M€ sur les années à venir pour accompagner au moins 300 viticulteurs dans leurs projets, avec une aide moyenne de 25 à 35 000 euros par exploitation.

L’aide est un financement purement régional dans un premier temps, pour plus de réactivité et de souplesse. L’Union européenne, à travers le FEADER, pourra permettre dans un second temps de massifier le dispositif. L’aide sera alors intégrée au Plan Stratégique régional (PSR).

Communiqué Région Nouvelle Aquitaine

Cet article Crise viticole : 10 millions d’euros de la Région Nouvelle-Aquitaine <strong>pour la réorientation des exploitations viticoles</strong> est apparu en premier sur Terre de Vins.

La bouteille à moins de 10 € : Sublime Savoie 2021

Parce que la qualité d’un vin ne dépend pas de son prix, nous vous présentons chaque semaine une cuvée à moins de 10 euros qui nous a particulièrement enthousiasmés. Sans oublier les quelques accords mets-vin qui l’accommoderont au mieux.

Cave de Cruet (73)
Sublime Savoie 2021
AOP St Jean de la Porte
7,80€

C’est quoi ?

Un vin de la cave de Cruet. Basée dans la ville éponyme, cette cave a plus de 80 ans. Surnommée « la cathédrale des vins de Savoie », cet établissement ne fait pas de miracle mais des vins, des vins de cépages locaux bien sûr : jacquère, altesse (roussette de Savoie), mondeuse, chignin bergeron et des variétés plus connues comme le gamay, le pinot noir ou le chardonnay. La cave opère aujourd’hui sur quelque 360 hectares. Pour la présente cuvée, c’est un 100% mondeuse de la commune de Saint Jean de la Porte, un cru. 

Pourquoi ?

Ce vin est de très belle facture et en tous points une traduction de ce que doit être une mondeuse : racée. Ce cépage est issu de sols argilo-calcaires avec une exposition sud, sud-est. Après des vendanges manuelles, la fermentation s’opère sur une dizaine de jours avec des remontages et des délestages pour enrichir et structurer le vin. L’idée première est de conserver tout le potentiel du fruit et c’est parfaitement réussi.  

Avec quoi ?

Dès le nez, le vin délivre des notes de violette, de cuir et de cassis frais. L’attaque est vive, il y a de la densité malgré cette sensation de fraîcheur quasi-mentholée. La palette aromatique se décline sur de la mûre et de la groseille, le tout avec des épices douces. La cave conseille des viandes rouges, du gibier, ou naturellement des fromages de Savoie. Le hasard a voulu qu’il se frotte à une choucroute et ça a parfaitement fonctionné. Ceux qui ne boivent ni bière ni vin blanc sont avertis. 

Cave de Cruet (73) – AOP St Jean de la Porte / 7,80 €

Se renseigner auprès du domaine : 04 79 84 28 52 ou cavedecruet.com

Cet article La bouteille à moins de 10 € : Sublime Savoie 2021 est apparu en premier sur Terre de Vins.

[Occitanie] « Bouquet » fait de la résistance !

Le déploiement sur le vignoble occitan d’ici 2025 de neuf variétés de cépages hybrides et résistants aux maladies dits « Bouquet », a été acté ce lundi au salon de l’Agriculture, via une lettre d’intention signée avec l’INRAE et l’IFV. Les représentants de la filière (Languedoc, Pays d’Oc et Sud-Ouest) évoquent « un engagement collectif fort » après une vingtaine d’années d’expérimentation.

1974, le célèbre chercheur Alain Bouquet débute ses recherches pour sélectionner des variétés de vignes qui répondent à trois critères : adaptation au terroir languedocien, résistance aux maladies cryptogamiques et qualité organoleptique. 50 ans plus tard, le coup d’accélérateur est donné avec le déploiement d’ici à 2025 de neuf variétés hybrides résistantes sur le vignoble occitan. Ce lundi 27 février, au cœur de l’emblématique salon de l’Agriculture, un accord inédit a été signé entre l’INRAE, l’obtenteur, et la filière viticole concernée (CIVL, InterOc, IVSO). « C’est l’ensemble de l’Occitanie qui se met en marche collectivement pour la résilience de nos vignobles, se réjouit Joël Boueilh, co-président de l’Interprofession des Vins du Sud-Ouest. C’est une avancée importante pour la durabilité de notre viticulture tout en conservant la typicité organoleptique et la diversité de nos cépages. » Au cœur d’enjeux majeurs (réduction des traitements phytosanitaires, adaptation au changement climatique, amélioration de la qualité, etc…), la filière est en ordre de marche depuis le début du 21e siècle. Et notamment dans le Languedoc où plusieurs parcelles expérimentales voient le jour dès 2006 dans l’Aude.

« Une nouvelle ère s’ouvre… »

Puis tout s’accélère… « Au travers de contrats de recherche lancés en 2013 avec l’INRAE de Pech Rouge, de travaux de la Chambre d’agriculture de l’Aude et du dispositif expérimental Oscar Oc mené depuis 2018 avec le soutien de la Région Occitanie et les Chambres d’agriculture languedociennes, le CIVL a investi beaucoup de temps, d’énergie et de budget pour améliorer notre connaissance de ces variétés. Aujourd’hui, c’est chose faite et une nouvelle ère s’ouvre », prolonge Christophe Bousquet, le président du Conseil Interprofessionnel des Vins du Languedoc (CIVL). Un vrai travail de fond a été mené puisqu’aujourd’hui, ce sont plus de 28 ha de plantation qui ont permis de démontrer le potentiel d’adaptation de ces variétés aux différents terroirs de la région. L’objectif final est bien évidemment l’intégration de ces neuf variétés Bouquet dans la liste officielle française des cépages déployés dans le vignoble pour la production de vin. « C’est une réelle satisfaction car elles sont une vraie réponse aux défis contemporains auxquels nous sommes confrontés. Ce sont d’authentiques variétés « durables » : elles préservent à la fois l’environnement, l’équilibre économique des exploitations et sont la garantie de grands vins et de plaisir à venir pour des générations de consommateurs », conclut Richard Planas, représentant d’InterOc.

Cet article [Occitanie] « Bouquet » fait de la résistance ! est apparu en premier sur Terre de Vins.

Elise Losfelt, nouvelle cheffe de caves de la Maison Charles Heidsieck

La rumeur circulait, désormais c’est officiel, Elise Losfelt vient d’être nommée cheffe de caves du champagne Charles Heidsieck, alors que la Maison fêtait cette année les 200 ans de la naissance de son fondateur. Ingénieure agronome et œnologue, elle a fait ses armes pendant plus de dix ans au service de Moët & Chandon.

En sept ans, Cyril Brun aura laissé une belle empreinte chez Charles Heidsieck. Par son travail très fin sur les vins – on lui doit notamment la renaissance de la cuvée Charlie – il a largement participé au renouveau de la marque qui a connu sur la même période une croissance impressionnante. L’année dernière, il avait obtenu une belle reconnaissance pour son travail lorsqu’il avait été élu « Sparkling Winemarker de l’année » lors de l’international Wine Challenge. Il laisse ainsi à son successeur un navire en excellent état, s’apprêtant de son côté à prendre un tout nouveau cap dans sa carrière. « Comme pour beaucoup de personnes, la période Covid et le confinement ont été des opportunités de réflexions, de questionnements sur ma carrière passée et future. Et après 30 ans passés au sein de groupes dans le domaine de la distribution et au sein de Grandes Maisons de champagne, j’ai pris la décision de démarrer une nouvelle aventure. Charles Heidsieck a un cap très clair, l’équipe en place est solide, le style et l’identité des vins sont uniques et reconnus. Je pars avec des souvenirs exceptionnels, avec un immense respect pour cette Maison et ses équipes tant en France qu’à l’étranger. Je suis heureux de pouvoir transmettre la clé du style et des caves à Elise. Je lui souhaite pleine réussite et des momentsaussi exaltants que ceux que j’ai moi-même vécus. »

Elise Losfelt, la nouvelle cheffe de caves, a un profil un peu similaire à celui de Cyril Brun, puisqu’elle est elle aussi issue du groupe LVMH (Cyril Brun est un ancien de la Maison Veuve Clicquot). Cette ingénieure de 36 ans diplômée de l’AgroParisTech, titulaire d’un Master Vigne et vin couplé au sacrosaint diplôme national d’œnologue a déjà derrière elle une belle carrière chez Moët & Chandon où elle est passée d’œnologue communicante à Responsable des vinifications, travaillant ainsi avec les chefs de caves de Moët & Chandon, Mercier, Ruinart et Dom Pérignon. « Particulièrement sensible à l’équilibre entre une œnologie de terrain classique et une oenologie 2.0, elle est notamment passionnée par la compréhension de chaque moût et la manière de les travailler pour garantir le plus haut potentiel des vins de champagne. » 

Elise est issue d’une famille de vignerons qui cultive depuis six générations le domaine du Château de l’Engarran dans le Languedoc, une folie Montpellieraine du XVIIIe entouré d’un vignoble d’une soixantaine d’hectares, que ses ancêtres ont repris en 1919. Sa mère Diane Losfelt, elle aussi ingénieur agronome et ancienne chercheuse, a été élue vigneronne de l’année par le Guide Hachette des vins 2021. Sur cette exploitation, ce sont les femmes qui depuis trois générations déjà créent les vins !

Elle-même mère de trois jeunes enfants, la nouvelle cheffe de caves ne manque pas de dynamisme et voue une passion pour le tennis, le ski et la planche à voile. Elle prend évidemment cette nouvelle charge avec beaucoup d’humilité : « J’ai un très grand respect pour la créativité et l’exigence de mes prédécesseurs et je souhaite m’inscrire de façon cohérente dans la continuité du style Maison. Avec humilité et enthousiasme, je rejoins des hommes et des femmes passionnés, et nous allons continuer ensemble à forger le destin de cette grande Maison. »

Cet article <strong>Elise Losfelt, nouvelle cheffe de caves de la Maison Charles Heidsieck</strong> est apparu en premier sur Terre de Vins.

Gérard Bertrand sacré Meilleur Vigneron du Monde

En février, Gérard Bertrand, directeur fondateur du groupe éponyme, s’est vu remettre « The Master Winemaker 100 » décerné par le magazine anglais The Drink Business à Wine Paris, à l’occasion de la cérémonie de lancement du guide Master Winemaker 100. Ce guide est un classement des 100 vignerons les plus remarquables selon le magazine, ceux qui ont le plus et le mieux performé dans leurs différentes compétitions et dégustations.

A la tête du classement, Gérard Bertrand a également reçu le prix de « Master Winemaker of the Year 2023 ».

Deux distinctions qui viennent récompenser Gérard Bertrand « le vigneron » pour la qualité
exceptionnelle de ses vins, mais également « le citoyen » pour son engagement dans la biodynamie.

Cet article Gérard Bertrand sacré Meilleur Vigneron du Monde est apparu en premier sur Terre de Vins.

Les rosés résistent à la crise

Malgré un léger fléchissement, la consommation des vins rosés dans le monde se porte bien et résiste mieux que les vins tranquilles en général avec de nombreux marchés en croissance et un marché français toujours leader toutes catégories.

Si la consommation mondiale de rosé a fortement augmenté depuis 2002 à plus de 20%, sa progression rencontre néanmoins quelques à-coups et semble même décliner légèrement depuis 2019 (-2,3%) pour atteindre désormais 23,6 M hl, soit 10,5% des vins tranquilles (19,8 M en 2019). Ce qui représente toujours 34% du total mondial, soit 4% de plus qu’il y a dix ans. Une large majorité de pays voient toujours augmenter leur consommation de rosé et la France reste en tête avec 6,6 M hl (après un pic à 7,2 M en 2017), les années Covid accaparant les trois quarts de la baisse. Elle compte un peu plus d’un tiers de consommateurs de rosé (elle avait atteint 37% il y a 10 ans) qui consomment à 94% des vins de l’Hexagone.
L’Allemagne (12%) qui vient de doubler les Etats-Unis (11%) en forte baisse s’impose comme le deuxième pays consommateur, la Grande-Bretagne et l’Italie restent dans le top 5. Les trois premiers marchés monopolisent plus de la moitié de la consommation mondiale de rosés. Contrairement aux Etats-Unis où le marché s’effrite après une forte hausse, on constate une tendance inverse en Grande -Bretagne où après une baisse de 2012 à 2019, les rosés ont connu un fort rebond de 12,3% en 2020.

La France toujours leader toutes catégories

Par habitant, on retrouve la France en tête devant l’Uruguay, le Benelux, le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Grèce mais en consommateurs effectifs, c’est l’Allemagne qui suit l’Hexagone devant le Royaume-Uni, l’Italie et les Etats-Unis. En part de rosés dans la consommation des pays, la France toujours à la hausse affiche 35,5 % derrière la Tunisie à 57,8% mais en baisse et devant l’Uruguay et le Maroc mais à plus faibles volumes.
Comparé à la chute des vins tranquilles, notamment en Europe de l’Ouest, les rosés restent stables. Seule l’Afrique affiche une hausse sur les deux catégories tandis que l’Amérique du Nord, l’Asie-Oceanie augmentent leur consommation de rosés dans un contexte de baisse des vins tranquilles. Certains pays affichent même des progressions à deux chiffres tels la Nouvelle-Zélande à + 47%, l’Australie à + 31%, le Brésil  à + 22% mais également Hong-Kong et le Benelux et à volumes moindres, la Pologne et la Corée du Sud. En 2021, la consommation se concentre toujours en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord, l’Asie ne comptant pas encore de marchés importants pour les rosés.

Des rosés de plus en plus clairs

En matière de couleur, la France poursuit sa tendance à l’éclaircissement et aux rosés pâles et une politique de prix plus élevés (5,1€ en moyenne) comparés à ceux des vins espagnols à 2,70€ et des vins marocains à 3,80€. « La consommation des vins rosés chez nous est à l’image de la consommation mondiale en termes de couleurs » note Nans Brochart de FranceAgriMer. « Avec une augmentation continue des rosés et malgré un fléchissement qui a priori n’est pas structurel mais dû à la pandémie et qui est moindre que les vins tranquilles au global, la France reste le leader toutes catégories. Mais il faut reconnaître que les relais de croissance aujourd’hui se trouvent surtout en Europe orientale, en Asie et en Afrique » précise Brice Amato, chargé des études économiques au CIVP.

©F. Hermine

En Allemagne où l’on consomme autant de vins locaux que de vins français (26% chacun), on affiche aussi la couleur à l’éclaircissement avec des vins français et italiens mieux valorisés que les vins espagnols, sud-africains et même allemands, d’où une guerre des prix et une chute du prix moyen. Même tendance aux rosés pâles aux Etats-Unis qui privilégient toujours la production locale (90% des rosés consommés sont américains et notamment californiens) mais la France et l’Italie parviennent à bien valoriser leurs bouteilles respectivement à 17,2€ et 15,5€ en moyenne.
Ces chiffres et tendances sont élaborés par l’Observatoire mondial du rosé créé en 2002 par le CIVP et FranceAgriMer. Il compile les analyses et données de 47 pays, représentant 94% de la consommation mondiale, le Mexique et la Corée du Sud ayant été intégrés en 2019 et l’Algérie ayant été sorti du panel faute de volumes et d’informations fiables. Mais le rosé n’a toujours pas de définition officielle.

Un événement spécial rosé organisé par Terre de vins aura lieu le 27 mai prochain plus d’info à venir dans 13 jours !

Cet article Les rosés résistent à la crise est apparu en premier sur Terre de Vins.