[REPLAY] « Vino Veritas », dans la chaleur des vendanges 2022

C’est la rentrée pour l’émission « Vino Veritas » sur TV7. Xavier Sota et Mathieu Doumenge se penchent avec leurs invités sur les vendanges 2022, alors que les coups de sécateurs vont bon train dans le vignoble bordelais. 2022, un millésime encore marqué par des épisodes climatiques assez extrêmes…

VENDANGES 2022 : Le millésime de tous les excès ?
Avec un été exceptionnellement chaud et sec, précédé par des épisodes de gel, ponctué par quelques passages de grêle, et marqué par une précocité inédite au niveau des dates de vendanges, le millésime 2022 se révèle inédit sur le plan des excès climatiques. Suite à tous ces aléas, comment se présentent la qualité et la quantité de la récolte ? La réponse avec Allan Sichel, président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux, et Stéphanie Barousse, directrice générale déléguée du château de La Dauphine à Fronsac.

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@rougeauxlevres : d’Instagram au «Kit de survie du wine lover»

Margot Ducancel est celle qui se cache derrière le pseudo Insta « Rouge aux lèvres », compte très populaire sur Instagram parmi les curieux du vin. Loin de se limiter à son image numérique, elle sort en cette rentrée son premier ouvrage. Comme un retour aux sources.

Pour les amateurs de vin et d’Instagram, @durougeauxlevres est une source originale et décomplexée d’informations. Et surtout une figure qui l’incarne, celle de Margot, fringante jeune femme au dynamisme communicatif qui n’hésite pas à jouer la carte de la féminité pour incarner son personnage. Rouge à lèvres évidemment, chapeau souvent, voilà l’image qu’elle a créée fin 2015 pour parler à sa communauté. Avec un objectif. « Cela me permet de drainer du public vers mon club de dégustation 100% féminin ». Voilà qui est clair pour cette entrepreneuse avertie qui manie parfaitement les rouages des réseaux sociaux. Et pourtant, elle le reconnaît bien volontiers, « lorsque tu es influenceur, les gens t’imaginent nécessairement superficiel ». Son parcours, elle en parle rapidement. « De formation littéraire, je suis passée par une prépa. J’ai ensuite eu l’occasion de travailler un temps pour divers magazines de vins Français. J’ai donc commencé par l’écrit pour me tourner ensuite vers les réseaux sociaux. Et dans les deux cas, il y a du travail derrière. Aujourd’hui, on ne voit que l’image que je suis devenue en oubliant avant tout que j’aime le vin et que j’ai des connaissances sur le sujet ! ».

Un livre bien construit et complet

Autant le dire de suite, le livre tient la promesse de son titre. Kit de survie, c’est bien cela. A travers les quelques 140 pages de l’ouvrage, toutes les bases utiles pour mieux comprendre le vin sont abordées. Margot n’hésite pas à expliquer avec beaucoup de franchise qu’elle « n’a rien révolutionné, tant dans les informations générales fournies que sur la manière de déguster qui est expliquée ». Ce qu’elle a voulu faire, c’est proposer un objet ludique, coloré, sérieusement documenté mais facile à appréhender. « J’ai volontairement mis des textes assez courts car à l’heure des réseaux sociaux, le temps de concentration est moindre. J’ai donc pensé ce livre comme une sorte de magazine à la couverture souple, aux couleurs pop, avec un format idéal pour le glisser dans un tote bag. L’idée est que le lecteur puisse aller régulièrement y puiser une information parmi d’autres ». A la lecture de ce Kit de survie, on se dit que l’ensemble est sérieux, bien construit et écrit. Finalement pas de ton ni très décalé ni faussement générationnel. Quelques expressions ou rubriques décalées (« que boire avec son plan Q ? » par exemple) mais surtout des accroches et des titres punchy, une maquette lisible et des illustrations bien pensées. Rien de révolutionnaire donc, mais un exercice réussi bien qu’il fût, de l’aveu de son auteure, « difficile car très différent de mon quotidien sur les réseaux sociaux. J’ai plus l’habitude de faire des vidéos que ce travail de synthèse et d’écriture ». 6 mois de labeur plus tard, l’ouvrage vient d’être publié et est disponible au prix de 19,95€.

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En route pour la finale du Concours du Meilleur Caviste de France

Ce lundi 12 septembre, les 42 cavistes en lice lors des qualifications de la compétition créée par le Syndicat des Cavistes Professionnels (SCP) et organisée par Terre de vins se sont affrontés dans le Médoc, en présence des partenaires du concours.

Ils espèrent tous décrocher l’une des huit places en finale, qui se tiendra le lundi 17 octobre prochain, à Avignon.

Rendez-vous demain, le 16 septembre, à 11h pour connaître les 8 qualifiés !

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[Languedoc] Terres Falmet, terre d’accueil pour les réfugiés ukrainiens

Dès le premier jour de la guerre en Ukraine, Yves Falmet, le vigneron des Terres Falmet en appellation Saint-Chinian, s’est porté volontaire pour accueillir des réfugiés. Il y a quelques jours, il a même poussé l’élan de solidarité jusqu’à embaucher Alona Biloshytska, une Ukrainienne de 33 ans pour gérer la communication de son domaine. Parallèlement, il a laissé sa maison à une famille pour s’installer dans un logement pour ses saisonniers…

« Un vigneron peut-il garder bonne conscience quand il vend son vin dans un pays aux mains d’un despote meurtrier, n’hésitant pas à intervenir avec la plus extrême violence pour imposer son idéologie réactionnaire à d’autres nations souveraines (Syrie, Ukraine…) ? Se poser la question, c’est y répondre ! » En avril dernier, sur son site internet, Yves Falmet troque son costume de vigneron renommé en Saint-Chinian pour celui de citoyen révolté par la guerre en Ukraine. « Je suis un enfant de la Révolution Française et pour moi ce sont des valeurs fondamentales. Mon père et mon grand-père se sont battus pour la France, la liberté et la démocratie, c’est profondément ancré en moi, et je trouve insupportable que la Russie ose s’attaquer à une nation qui a choisi d’être libre et indépendante », explique-t-il aujourd’hui au téléphone. Dès le premier jour du conflit, il se porte volontaire pour accueillir et aider des réfugiés. En juillet, le destin lui fait croiser la route d’Alona Biloshytska et de sa fille de 8 ans, Viktoriia. Après avoir traversé la Pologne et l’Allemagne, la mère et la fille passent par Agde avant de débarquer sans rien ou presque dans le petit village de Creissan à l’ouest de Béziers. « Nous avons décidé de nous mettre en sécurité car la situation devenait vraiment dangereuse au pays mais il a fallu tout abandonner », confie la jeune Ukrainienne qui a dû laisser mari, frère et parents à Kiev.

« Je me sens à nouveau comme une personne, non plus comme une réfugiée ! »

Psychologue de métier, elle se rend vite compte de la difficulté de s’intégrer dans un pays étranger, qui plus est avec la barrière de la langue. « Je voulais travailler pour me payer un logement et donner à ma fille un cadre de vie décent mais je me suis heurté à pas mal de difficultés malgré mon niveau d’études », ajoute-t-elle. « Il ne faut pas oublier que ce sont des gens qui avaient une très bonne situation dans leur pays et qui d’un coup se retrouvent à Pôle Emploi et aux Restos du Cœur. Vous imaginez le choc ? », rebondit Yves Falmet. Malgré l’aide du vigneron pour lui trouver un job, les refus s’enchaînent et l’idée germe dans son esprit. Pourquoi ne pas l’embaucher ? « Il fallait que je donne autre chose qu’un simple toit car un logement c’est bien mais une vie active, c’est encore mieux pour s’intégrer et retrouver une certaine dignité, prolonge le vigneron. Aujourd’hui, elle a carte blanche pour gérer toute la communication sur les réseaux sociaux, je suis sûr qu’elle peut beaucoup m’apporter. » Parallèlement, elle a débuté une formation pour apprendre le français et sa fille a intégré l’école du village. « Je me sens en sécurité et à nouveau comme une personne, non plus comme une réfugiée, conclut-elle. Et en plus, j’ai la chance de pouvoir déguster ses vins qui sont délicieux. C’est un homme d’une grande bonté car il n’a pas hésité à quitter sa maison pour loger une amie ukrainienne (Iryna) et sa fille avant de me proposer un travail au sein de son domaine. Jamais je n’oublierai son geste ! »

Pour suivre les aventures d’Alona : https://www.instagram.com/alyona_biloshytskaya/?hl=fr

Et celles des Terres Falmet :
https://www.instagram.com/terres_falmet/?hl=fr


A propos des Terres Falmet

Le domaine des Terres Falmet a été créé de toutes pièces par Yves Falmet en 1996. Ce Champenois d’origine dispose aujourd’hui d’une vingtaine d’hectares d’un seul tenant en coteaux, fait rare sur le terroir de Saint-Chinian. Il y travaille en HVE sans aucun pesticide et délivre une gamme de six cuvées dont un ovni appelé « A contre-courant ». Un rouge élevé pendant 4 ans sous voile à la Jurassienne à base de vieilles vignes de Grenache et de Carignan. « C’est une cuvée que j’ai créé pour les vrais amateurs de vins, ceux qui ne se résignent pas à l’uniformatisation du goût, les vins stéréotypés, standardisés, bref, à l’ultra conformisme ambiant », glisse-t-il. Outre l’Aramon, il a également un Cinsault, un Carignan, un Mourvèdre, un rosé et la cuvée en AOP Saint-Chinian, L’ivresse des Cîmes, élaborée avec les raisins provenant des parcelles les plus escarpées de son vignoble.

Plus d’infos sur le site : https://www.domaine-terres-falmet.fr/

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Les parcellaires de la maison Dourthe : une sélection pointue

La maison Dourthe lance un grand projet de sélections parcellaires. Frédéric Bonnaffous, le directeur des domaines, nous explique la genèse et la finalité de ce beau dessein.

Comment est né ce projet bordelais très bourguignon ? 

Vous le savez, chez Dourthe nous sommes passionnés par les terroirs de Bordeaux. Nous avons la chance à travers nos Châteaux et nos vignerons partenaires d’évoluer sur les deux rives bordelaises. Il y a quelques années nous avons lancé un groupe d’expérimentation, de créativité et d’échange avec Véronique Razimbaud (œnologue Dourthe), Patrick et Valentin Jestin – le « Lab Dourthe » -, avec l’ambition de créer les vins de Bordeaux de demain. Les « Parcellaires » de Dourthe sont donc nés d’une envie de bousculer les codes d’une terre d’assemblage, et de révéler avec pureté le goût de l’endroit. 

Pourquoi vous êtes-vous concentrés sur les Graves et le Haut-Médoc ? 

Nous n’avions pas d’AOC particulière en tête. C’est aux Châteaux Rahoul et Reysson que nous avons trouvé les combinaisons « sols-cépages » qui ont exprimé le plus de typicité et nous ont procuré les plus belles émotions. Dans les Graves nous avons sélectionné deux parcelles : un sémillon planté en 1954 sur sol argilo graveleux, et un cabernet-sauvignon sur graves profondes, en Haut-Médoc, un cabernet franc sur sol calcaire.  

En termes de volume, de positionnement et de cible, quel est votre dessein ? 

Il s’agit d’un micro-projet, nous serons toujours limités par les parcelles en termes de quantité. Nous avons produit 2500 bouteilles pour chaque parcellaire, et nous les distribuons sur allocation sur nos différents marchés. Leur rareté les a naturellement orientés vers nos prescripteurs historiques : le réseau de cavistes, hôtels et restaurants, dont nous sommes très proches. Nous n’en aurons malheureusement pas pour tout le monde mais c’est souvent le cas des bonnes choses, non ?


Terre de vins à dégusté

Les parcellaires Sémillon 54 2020du château Rahoul, Graves. 20 €.

Il s’agit d’une parcelle de sémillon plantée en 1954 (d’où le nom), sur un sol argilo graveleux et sous sol calcaire. C’est la plus vieille parcelle de la propriété. Cette parcelle « a permis de redonner ses lettres de noblesse à Rahoul : elle est  la colonne vertébrale du grand vin ». Les blancs de Rahoul ont permis au château de rentrer dans l’Union des Grands crus, ce cercle très fermé, dans lequel parmi les 130 châteaux on ne trouve que 3 Graves. Il n’est pas facile d’avoir de la fraîcheur avec le sémillon, et pourtant, dès le nez, on en trouve. Et quel nez ! Sur un large éventail, on trouve les fruits jaunes, la mangue surtout, l’abricot, les herbes séchées, la bruyère, des aromes marquées de beurre tiède et de pain perdu, le cumin très net, et un soupçon de fraicheur grâce à la menthe. La bouche se montre finement texturé et légèrement grasse. Fruit jaune, un soupçon de pamplemousse, du citron confit, des épices douce (cumin) et la menthe poivrée en finale. Un vin profond et raffiné. Un vin qui est sorti à égalité avec un autre de la Hunter Valley en Australie dont c’est la spécialité. Coup de cœur assuré.

Avec un risotto de saint Jacques.

Les parcellaires Peykem 2020 du Château Reysson, Haut Médoc. 20 €.

Le terrain argilo calcaire est orienté plein nord. Les maturations du cabernet sauvignon sont lentes. Elevage 100% en amphore pendant 12 mois. Le nez a un coté lacté, reine claude à l’eau de vie, fraise écrasée, menthol et laurier. L’attaque est sur la fraîcheur et le végétal noble puis les fruits rouges prennent la main (groseille, fruits des bois). La finale est légèrement lactée et sucrée, sur une belle fraicheur. Un vin droit, porté par une jolie acidité. Le coté dense et resserré des tanins est atténué par la micro oxygénation de l’amphore.

Avec un Axoa de veau.

Les parcellaires la Gravière 2020 du château Rahoul, Graves. 20 €.

La parcelle sélectionnée est sur des graves profondes, « du cailloux ». La encore, un monocépage de Cabernet sauvignon élevé en cuve puis 2/3 en amphore et 1/3 en vieilles barriques pendant 12 mois. « On ne veut pas de boisé en barrique neuve ». Le nez est flatteur, chaleureux, sur les fruits rouges (cerise, fraise et myrtille sauvage), une pointe de sureau et de tabac blond. La bouche se révèle fraîche, sur une attaque de saveurs mentholées et d’eucalyptus, de fraise. La matière est très texturée et poudreuse, et confirme ses saveurs de confiture de myrtille. L’austérité du cabernet a été gommée sans céder sur la texture et les saveurs. Un Graves atypique, sans merlot, savoureux.   

Avec une cote de bœuf de Bazas.

Dégustations: Michel Sarazin

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Trophées de l’Œnotourisme : dernière ligne droite pour vous inscrire

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 septembre 2022 pour la cinquième édition des Trophées de l’Œnotourisme, qui récompensent chaque année les plus belles initiatives en termes d’accueil dans le vignoble français. N’attendez plus pour déposer votre candidature !

Vous avez développé sur votre domaine une activité œnotouristique et une vraie culture de l’hospitalité ? Les Trophées de l’Œnoutourisme vous tendent les bras ! Créés il y a cinq ans par « Terre de Vins » et le pôle œnotourisme de Atout France, l’agence de développement touristique français, es Trophées de l’Œnotourisme récompensent, chaque année, les plus belles initiatives en matière d’accueil dans le vignoble. En 2022, plus de 340 dossiers avaient été étudiés, et 18 lauréats récompensés.

Les Trophées se divisent en neuf thématiques : Architecture & Paysages, Art, Culture & savoir-faire, Initiatives créatives & originalités, Le vignoble en Famille, Œnotourisme d’affaires & événements privés, Pédagogie & valorisation de l’environnement, Restauration dans le vignoble, Séjour à la propriété et Promotion d’un Terroir. Deux prix à la clé, dans chaque catégorie : Expérience exceptionnelle (propriété d’envergure) & Expérience remarquable (propriété plus confidentielle).

Les inscriptions à la cinquième édition sont ouvertes jusqu’au 30 septembre 2022 via un questionnaire en ligne, en suivant le lien ci dessous. N’attendez plus pour déposer votre candidature !

Suivez ce lien pour participer aux Trophées

Il est à noter que cette cinquième édition inclut de nouvelles récompenses et une visibilité encore plus forte pour les gagnants :
– Référencement sur le site ruedesvignerons.com pour une durée d’un an
– Référencement sur le site visitfrenchwines.com
– Une mission de prospection, à la rencontre des tours opérateurs et agents de voyages spécialistes de l’œnotourisme 

La cérémonie se déroulera en juin 2023 dans une grande région viticole française ! N’attendez pas pour déposer votre candidature.

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Journées du patrimoine inédites au Château de l’Engarran

Comme chaque année depuis 1997, le mythique domaine héraultais organise une découverte unique pour découvrir l’intimité de son château.

Mogère, Flaugergues ou encore Château d’Ô, ces magnifiques bâtisses appelées folies montpelliéraines ont été construites sous l’ancien régime. Intimement liées à l’histoire viticole locale, certaines abritent encore des domaines viticoles et le Château de l’Engarran (Lavérune – 55 hectares – HVE) est sans doute le plus célèbre d’entre tous.

Diane Losfelt, l’actuelle propriétaire des lieux, aime recevoir et la 39ème édition des journées du patrimoine en sont l’occasion. Pour l’évènement, la vigneronne de l’année 2021 et son équipe ont encore une fois concocté une visite sur mesure et inédite. Une dégustation itinérante et théâtralisée qui répond au nom de “Vous avez dit durable ?” et basée sur le thème du Patrimoine Durable, proposé cette année par le Ministère de la Culture.

Au programme, une heure de mini-scènes de théâtres et de dégustations qui se dérouleront dans le beau décor que propose la propriété et ses jardins, classés Monument Historique. Investissements durables, viticulture durable et découvertes durables initiés par le château, tous seront mis en scène par Diane Losfelt et les comédiens de la troupe de théatre “Renaissance du vieux Montpellier”. Les visiteurs pourront également observer le merveilleux parc du château, enfin paré de son miroir d’eau restauré.

Les visites sont prévues tout au long des journées du samedi et du dimanche, à 11h00, 11h30, 15h00, 15h30, 16h00, 16h30, 17h00 et réservations sont obligatoires.

Prix de la visite : 10 €

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[Médoc] Vendanges : la qualité sera là !

Comme partout ailleurs, les vendanges des raisins rouges dans le Médoc sont précoces. Pour autant, cette année chaude engage-t-elle des conditions de récolte particulières ? Pierre Cazeneuve, propriétaire du Château Paloumey, Cru Bourgeois Supérieur en Haut-Médoc, nous donne le ton et relativise l’impact caniculaire.

Quelle est l’ambiance dans les vignes et dans les chais ?

L’ambiance est plutôt bonne. Nous avons commencé par les merlots qui avaient essuyé le gel et c’est conforme à ce qu’on attendait, les rendements sont dans les anticipations attendues, nous sommes à 35 hectolitres par hectare, au lieu de 45, c’est convenable et c’est de bonne qualité. Donc l’ambiance est bonne, nous ne sommes qu’au début, il y aura peut-être des surprises mais pas pour l’instant.

Comment vivez-vous cette précocité ?

Évidemment, on n’échappe pas à cette chaude saison. Mais j’ai pris deux grandes décisions, la première de ne pas effeuiller et j’ai été très vigilant pour ôter la concurrence hydrique. Je dois dire que mes vignes n’ont pas trop souffert, c’est vert et feuillu. Et pourtant j’ai des sols très drainants, avec une matrice sableuse. Est-ce le résultat de mes décisions ? C’est toujours difficile à dire mais dans le futur il va falloir être vigilant à l’endroit du stress hydrique. Ce n’est pas une prédiction à la Nostradamus que de dire qu’il va falloir se préparer à ce bouleversement climatique.

Comment jugez-vous la qualité de vos raisins, au chai comme encore à la vigne ?

En termes de conditions climatiques, on se rapproche de 2016 avec une quasi-absence de pluie pendant les vendanges. Donc on prend le temps. Et c’est sain ! Les raisins ne sont pas à bout de course. Il fait chaud mais sans les températures caniculaires de 2020, c’est chaud mais couvert, les rayons ne tapent pas trop sur les baies. Et les nuits sont fraîches. Je suis plutôt confiant, les pluies du 15 août, 26-27 août et les 5 à 6 millimètres ses derniers jours ont toujours fait beaucoup de bien. Dans la zone sud du Médoc, on a un millésime chaud mais pas dans des proportions délirantes. Les grands stress ont été entre le 15 juillet et le 15 août, passé ce stress, la vigne s’est très bien comportée. Les degrés sont corrects, les volumes seront légèrement en dessous mais la qualité, je pense, sera là. On a rattrapé la maturité phénolique en septembre. Il n’y a pas de mauvaises surprises.

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La Foire aux Seconds Vins est de retour pour une 7ème édition !

“Terre de vins” et Cash Vin s’associent pour cette nouvelle édition qui se tiendra le samedi 15 octobre au Hangar 14 à Bordeaux. Cette année encore une cinquantaine des plus grands châteaux bordelais vous donnent rendez-vous pour vous faire déguster leur second vin.

Vous pouvez prendre vos billets en cliquant sur ce lien.

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[Alsace] Charlotte de Turckheim: une nouvelle étiquette à son nom

En pleines vendanges, l’actrice Charlotte de Turckheim est venue en Alsace présenter la nouvelle étiquette de la cuvée qui porte son nom. Elle n’a pas hésité à grimper les raides coteaux qui surplombent Turckheim pour vendanger un rang de pinot noir.

Si elle n’est pas née en Alsace, l’actrice et réalisatrice Charlotte de Turckheim est attachée à la région et à la ville de Turckheim (Haut-Rhin) dont elle porte le nom. Elle habite Paris et la Provence, mais comme elle le dit très naturellement, « c’est ce qu’on appelle les racines ». Les 350 membres de sa famille sont plutôt basés autour de Dachstein, à l’ouest de Strasbourg dans le Bas-Rhin, mais il semble bien que son cœur et son palais soient liés à Turckheim et à son vignoble aux portes de Colmar.

Histoire d’amitié

Aujourd’hui s’ouvre un nouveau chapitre d’une histoire qui a commencé en 1959, lorsque la cave de Turckheim a demandé à un oncle de Charlotte d’associer son nom à une cuvée. C’était la Réserve du Baron de Turckheim, un gewurztraminer « réserve » qui porte toujours les armoiries de la famille sur son étiquette. En 1996, la cave a cherché une ambassadrice pour une nouvelle cuvée et c’est tout naturellement qu’elle s’est tournée vers l’actrice dont le sourire et les yeux clairs incarnent si bien la bonne humeur des vins et l’amour de la vie. Elle fait aussi partie de ces personnalités dont le succès n’a jamais entamé la modestie et la gentillesse.

Un habillage « en famille »

Plus de 25 ans après son lancement, la cuvée Charlotte de Turckheim s’offre un nouvel habillage qui a été créé complètement « en famille ». Siegfried de Turckheim, illustrateur et dessinateur, a croqué le nouveau portrait de sa tante et c’est Clara Platon, la fille de Charlotte, qui a assuré la maquette de l’étiquette. Le contenu de la bouteille reste fidèle à son style souple et parfumé. Charlotte et sa fille sont venues accompagner la sortie de la nouvelle étiquette pendant les vendanges. Toutes deux ont accompagné une équipe de vendangeurs sur les hauteurs de Turckheim. Elles ont usé du sécateur avec habileté. Et goûté les mûrs pinots noirs avec gourmandise. Pour clore sa journée de vendanges, Charlotte de Turckheim a été nommée citoyenne d’honneur de la cité, en présence du maire vigneron Benoit Schlussel.

Un vin joyeux et pas cher

« Je voulais un vin frais et fleuri » explique Charlotte de Turckheim, qui adore le gewurztraminer et précise les préférences qui ont permis aux responsables de la Cave de Turckheim d’élaborer une cuvée qui lui plaise : « Je souhaitais un vin joyeux et pas cher, surtout pas une cuvée élitiste ». Le vin est donc un assemblage de pinot blanc, pinot gris et de gewurztraminer, dont les proportions varient légèrement d’une année sur l’autre, afin de maintenir un style qui plaise à celle qui signe le flacon par son profile sur l’étiquette. C’est un demi-sec léger facile à servir à l’apéritif et sur la cuisine des vacances. Le vin des copains avec la signature aromatique de l’Alsace.

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