Catégorie : Infos Oenologie

En ouverture de la Bordeaux Wine Week (16-26 juin), la manifestation incontournable organisée par l’Union des Grands Crus de Bordeaux (UGCB) est de retour du 17 au 19 juin, autour des fondamentaux qui ont fait son succès et de nouveautés. Tour d’horizon du programme.

C’est un événement à ne pas manquer pour tout amateur de vin averti. Chaque année, le Week-End des Grands Crus emmène les amateurs à la découverte de plus de cent Grands Crus de Bordeaux, à travers des échanges privilégiés avec les propriétaires et représentants des châteaux lors de dégustations (dont l’incontournable journée au Hangar 14 le samedi 18 juin, suivie d’une soirée festive sur les bords de la Garonne), de dîners et visites dans les propriétés, et d’activités sportives dans les vignes.

Joli programme

Comme à l’accoutumée, le week-end commencera en beauté avec des dîners dans les châteaux membres de l’UGCB, pour découvrir les vins de différents Grands Crus au cœur des murs de l’un d’eux, en présence des propriétaires. Cette année, les dîners, déjà tous complets, se dérouleront aux châteaux Lynch-Bages, Beychevelle, Latour-Martillac et de Lamarque. L’occasion de partager un moment privilégié avec les propriétaires, autour d’un service de grands crus de différentes propriétés pour accompagner chaque plat.

Le samedi 18 juin, c’est un double événement qui attend les amateurs. De 10h à 17h, en bord de Garonne, le Hangar 14 accueillera plus de 110 Grands Crus de Bordeaux. Les propriétaires ou représentants des propriétés feront découvrir leur millésime 2019 ainsi qu’un autre de leur choix. Cette dégustation sera complétée par celle de produits locaux venus de la région Bordelaise, pour une belle expérience gustative (tarif : 65€ et 35€ pour les professionnels et étudiants). Des animations culinaires sont aussi prévues, emmenées par la demi-finaliste de la saison 10 de Top Chef Alexia Duchêne, les chefs Vivien Durand (Le Prince Noir*), Emeline Aubry (cheffe et finaliste du Championnat du Monde de Pâté Croûte), et Julia de Laguarigue (fondatrice et chef de « A Table chez Vous »).

Dans le cadre de cette Grande Dégustation, une masterclass proposée par le verrier Riedel prendra place de 14 à 15h. A travers quatre verres Riedel de formes différentes et quatre vins, elle emmènera les participants dans une dégustation comparative, pour leur faire découvrir le rôle de la forme du verre dans la dégustation d’un vin. Cet atelier vous permettra de comprendre pourquoi la forme d’un verre, loin d’être anodine, se doit d’être adaptée aux caractéristiques du vin pour en offrir le meilleur, au nez comme en bouche. Tout simplement bluffant ! En prime, vous repartirez avec un set de quatre verres de la collection Riedel Performance, d’une valeur de 90€.

Si, au milieu de cette journée, une envie d’évasion vous vient, vous pourrez aussi aller prendre un bol d’air pur grâce à une escapade nautique sur la Garonne et le long des quais (de 11h à 13h, et de 14h à 16h) avec la Société Nautique de Bordeaux, accompagnée de la dégustation d’un Grand Cru (250€ par groupe et par bateau, 4 personnes max.)

Enfin, pour achever ce samedi en apothéose, un cocktail dînatoire sera servi de 20h à 0h au H14. Un moment de délectation, grâce à la combinaison de vieux millésimes, présentés en grands formats, et de mets concoctés par des chefs (tarif : 95€).

Pour clôturer ce joli week-end, la Coupe de l’Union, qui réunira les amateurs de vin et de golf le  au Grand Saint Emilionnais Golf Club (105 €) se déroulera le dimanche 19 (8h-16h), avant un déjeuner autour des Grands Crus.

Cette journée sera aussi jalonnée de circuits dans le vignoble (9h-17h30), au choix Rive droite, ou en Graves et Sauternes. Chacun de ces circuits (tarif : 99€) comprend trois visites, de nombreuses dégustations et un déjeuner au sein d’un Grand Cru .

Plus d’informations sur le Week-End des Grands Crus ici.

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Quand tous les sommeliers se réunissent, les réjouissances se placent sous le signe de l’excellence. À l’honneur pour cette édition, le terroir de Cognac en Poitou-Charentes, un événement orchestré avec brio par les membres de l’UDSF de cette région et son président, Patrice Devaine.

C’est un sans-faute, comme le veut la profession. Une réception organisée par la maison Martell avec visite et cocktail dînatoire sur le roof top, l’événement ne pouvait que bien commencer ! Cette maison, fondée en 1715 par Jean Martell, fait partie de la filiale Martell Mumm Perrier-Jouët du groupe de vins et spiritueux français Pernod Ricard. Si, comme l’évoque Patrice Devaine, Président des Sommeliers de Poitou-Charentes, « le cognac est un charmant assemblage d’hommes et de femmes et de ce que la terre nous en offre », cette soirée concrétise cette devise. Elle fut aussi l’occasion pour beaucoup de découvrir le terroir charentais, une rencontre pour laquelle beaucoup de jeunes sommeliers ont fait le déplacement, un constat qui réjouit le président des sommeliers Poitou-Charentes, « quoi de plus beau que de vous accueillir sur nos terres ? »

La jeune génération de sommeliers à la rencontre de son héritage

Le bâtiment, imposant, composé des anciens chais et de structures neuves, fut le point de départ. Un accueil où les sommeliers ont pu découvrir l’antre de la fabrication du cognac signé Martell. Après une visite des locaux, chacun a participé à des ateliers d’assemblage, de vieillissement, et de dégustation au sein de cette maison emblématique de la célèbre eau-de-vie de vin. Un temps pour la sommellerie, pour le partage, pour que la jeune génération rencontre l’ancienne. « L’important c’est la transmission des connaissances. » souligne Pierre-Lecluze, membre fondateur de l’Association des Sommeliers de Bretagne. « La sommellerie est un métier très riche. Nous sommes riches de tous ces liens qui nous unissent, entre sommeliers mais aussi avec les vignerons. Ce sont ces attaches qui font l’essence même de notre vocation. »

Créer du lien autour d’une passion commune

Un avis que partage volontiers Élise Lemoine, secrétaire de l’association des sommeliers de Savoie Alpes Bugey, « la sommellerie est un très beau métier, notre objectif est de recréer du lien afin que les sommeliers aient envie de s’investir dans la transmission de ce savoir-faire. Il y a plusieurs strates dans cet univers et l’idée est de mettre en avant chacune d’entre elles, du sommelier qui officie en restaurant gastronomique, au caviste en passant par le formateur. Ce qui nous unit, c’est une passion commune, à nous de la faire vivre et de la partager. » Une démarche qui fait son bonhomme de chemin puisque les événements se multiplient du côté savoyard avec prochainement le Coup de cœur des sommeliers, un événement pour mettre à l’honneur les belles cuvées locales.

Des festivités pour honorer l’essence de la sommellerie

La conclusion ne pouvait être mieux évoquée que par Philippe Faure-Brac, Président de l’Union de la Sommellerie française : « On est là pour se retrouver, faire la fête. Vivre un moment d’échange, de rencontres toutes générations confondues afin de préparer l’avenir tout en conservant les connaissances du passé. C’est notre héritage ! » Pour couronner cette maxime, les jeunes sommeliers lauréats des concours 2022 ont été appelés afin de présenter leur parcours et leurs projets, sous les applaudissements de l’assistance. Et dans cette idée de transmission de savoir-faire, Jean-Luc Pouteau, Meilleur sommelier du Monde 1983, a été invité à se joindre à cette jeune génération prometteuse. Une fête pour rappeler que la sommellerie a de beaux jours devant elle, puisqu’elle a à cœur de perpétuer la tradition et les valeurs qui lui sont propres.

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Au volant de sa décapotable baptisée Daisy, Corine Aujogues dit Baron réinvente l’œnotourisme. Formules identitaires et relations humaines garanties. Rencontre.

Imaginez une Diane Citroën qui vient vous chercher à domicile et vous embarque pour un réjouissant périple dans le vignoble. Au volant, Corine Aujogues dit Baron, joyeux feu follet maîtrise son véhicule et son sujet.

Un changement de vie et l’envie d’avoir envie de rapports plus humains sont les catalyseurs de la création de Youpi Tours. Il y a aussi cette Diane Citroën qui lui fait de l’œil dans son rétroviseur professionnel. Elle veut avancer à un autre rythme, prendre la poudre d’escampette, rouler dans les chemins qui mènent aux vignes et aux vignerons. Partir oui mais avec des bagages. Les formations d’accompagnatrice de randonnée, de VTT, une licence de chauffeur serviront ses desseins. Son capital est vite englouti mais pas sa bonne humeur.

Les « échappées belles, humaines par nature » de Youpi Tours se déclinent à la journée ou en soirée. Que ce soit en Drôme provençale, dans le haut Vaucluse, les Baronnies ou le Ventoux, Corine les imaginent curieuses et gourmandes, en apéros perchés, secrets ou culottés, en dégustations privées et insolites ou façon « Rasteau secret », avec le syndicat des vignerons du Cru vauclusien (les jeudis soirs).

Pour sa clientèle, elle concocte des programmes personnalisés. Le périple vous amène découvrir le patrimoine local, les trésors naturels, chez un(e) vigneron(ne) passionné(e), en bout de vigne où, sur un tonneau, elle dresse un pique-nique avec des produits gourmands et locaux.

Corine désacralise le monde de l’œnotourisme qui parfois veut voir toujours plus haut, toujours plus beau. La théorie? Bien peu pour elle. Elle saupoudre ses connaissances, enrobe ses savoirs dans le partage, humanise la rencontre avec « comme unique objectif de semer la joie comme une petite graine alentour ». Sa petite entreprise se dénomme : La p’tite fabrique à souvenirs. A voir son compte Instagram, elle en a créés énormément et fait beaucoup d’heureux.

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Les maisons Prince Hubert de Polignac et A. de Fussigny créent des flacons éco-responsables tout en donnant du sens à cette démarche puisque le cognac que les flacons contiennent, est labelisé bio.

Polignac est une maison qui a choisi de délivrer un cognac accessible – petit prix -, se dégustant pur ou en cocktail, un VSOP issu à 60% du cru Fins Bois, 20% de Grande Champagne et 20% de Petite Champagne. Vieillies entre 6 et 10 ans, réduites en 4 étapes, les eaux-de-vie sont suspendues à une quête de la pureté par le maître de chai. « Lorsque nous avons décidé de relancer notre qualité biologique, il nous a été évident de respecter les attentes de nos consommateurs et d’aller plus loin encore, explique Laurie de Santiago, responsable marketing et développement de la maison. Le résultat est bluffant, je suis époustouflée par ces couleurs d’antan des pigments naturels, par l’éclat de cette dorure et par le toucher de ce papier qui fait grâce aux raisins que nous chérissons ». Pour aller au bout de la démarche, la maison De Polignac s’est tournée vers l’éco-responsabilité avec une capsule recyclable, ou encore une étiquette conçue à partir de déchets de grappes de raisin. « L’éco-responsabilité était un engagement de plus, salutaire : Prince Hubert de Polignac est fier de présenter le savoir-faire et l’agilité de ce secteur et de ses fournisseurs », ajoute Laurie de Santiago.

C’est aussi un cognac issu de l’agriculture biologique qui sort des chais de la maison A. de Fussigny avec le 2050. Produit dans un premier temps à 400 exemplaires, ce flacon est vendu via une campagne de crowdfunding dès ce mois de juin. Unique, la bouteille est en fibres de lin tressées et résine biosourcée, entièrement fabriquée en France par une start-up toulousaine. « Nous sommes fiers d’être les premiers à utiliser la Green Gen Bottle® qui est non seulement très résistante, mais aussi 10 fois plus légère qu’une bouteille traditionnelle. En termes d’empreinte carbone, nous avons l’objectif d’être une des solutions les plus basses en émission de gaz à effet de serre », souligne le président de la maison, Thomas Gonon. Outre les 400 exemplaires, la production table sur 5000 bouteilles en espérant que cela fasse des émules sur la place de Cognac : « Nous n’imposons aucune exclusivité dessus afin qu’elle puisse être développée largement sur le marché. Pour nous, cette bouteille est une des solutions de demain du packaging haut de gamme. Côté consommateur, c’est un matériau à découvrir par le toucher qui bouscule les codes traditionnels de la bouteille et transforme l’expérience de dégustation », ajoute Thomas Gonon.

VSOP Organic Maison Polignac : 35 € les 70cl.

2050 A. de Fussigny : 49€ les 70cl.

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Johnny a raison, toute la musique que l’on aime, elle vient du Jazz, elle vient du blues… Si vous êtes, vous aussi, un amateur du genre et de « la dive bouteille », plutôt que de plomber votre bilan carbone en prenant un billet pour la Nouvelle-Orléans, Terre de vins vous suggère deux idées de festival pour cet été. Et comme à la rédaction, les journalistes ne sont pas sectaires, si votre tasse de thé (ou plutôt de vin) est davantage le rock ou la musique classique, nous vous avons trouvé également deux alternatives.

Vous connaissez la réplique culte du docteur Placenta dans le film « La fille du 14 Juillet » avec Vincent Macaigne et Grégoire Tachnakian : « Moi ce que j’aime dans la vie c’est un bon whisky en écoutant du jazz qui craque ». Nous, chez Terre de vins, c’est un peu pareil, mais comme on est locavore, ce sera plutôt en sirotant un bon Cognac ou un verre de vin. Alors, voici quatre propositions à ne pas manquer cet été si vous partagez notre idéal du bonheur.

Le Festival Cognac Blues Passion du 7 au 10 juillet offre un programme des plus cosmopolites réunissant des artistes venus du monde entier comme l’Australien Ash Grunwald ou le groupe danois Chris Grey & The Bluespand. Vous avez sans doute déjà regardé leur clip déjanté « Mammas Mammalaid » qui a accumulé plus de 2.400.000 vues sur internet. Pour parfaire cette ambiance, on ajoutera quelques cocktails (5 € seulement l’unité !) proposés par le BNIC dans son bar à cognacs situé dans les jardins de l’hôtel de ville, au centre des trois scènes Blue Paradise, Experience Cognac et Tonic Day. A noter que cette année, le Prix Cognac Passion qui soutient les talents français du blues sera remis au groupe poitevin Vicious Steel Fuel Band piloté par Cyril Maguy.

Le 23 Juillet au Nord de Montpelier, Hortus Live, un festival entre falaises et vignobles plutôt consacré à la soul, accueille Keziah Jones, un virtuose de la guitare électrique qui a débuté dans le métro parisien, JP Bimeni and the Black Belts, « une voix solaire qui touche à l’âme, sa conscience profonde et sa vulnérabilité », Izem et ses productions « aux saveurs tropicalo-futuristes », et Sabor A Mi, un DJ qui voyage « du folklore latino jusqu’à la musique électronique en passant par la salsa, la cumbia, le disco, l’afrobeat, le funk, la house ou même le boogalo ». Dix vignerons de l’appellation Pic Saint-Loup seront présents pour vous faire déguster leurs vins. A la carte, de jolies pépites, comme le domaine de l’Ermitage, qui ose les levures indigènes et cultive son vignoble en biodynamie sur les collines de Saint Mathieu de Tréviers.

Le champagne se déguste plutôt dans une flûte… si possible enchantée. Aussi, pour le roi des vins, on oubliera le jazz et on mettra le cap sur la musique classique. A l’occasion des Flâneries musicales à Reims du 16 Juin au 16 Juillet, les grandes maisons transforment leurs plus beaux hôtels particuliers en salles de concert. Chez G.H. Mumm, le Quintette Moraguès interprètera Mozart, Farkas et Dvorak. Chez Roederer, on a choisi d’explorer les mélodies de la Belle Epoque autour d’un programme proposé par Véronique Gens (soprano) et l’ensemble I Giardini (Piano et cordes). Chez Veuve Clicquot, ce sera des chants corses dans la Cour d’honneur. Chez Pommery, le pianiste Jonathan Fournel s’attaquera aux sonates de Chopin et de Brahms… Le point culminant et incontournable du festival est sans conteste le concert Pique-Nique au Parc de Champagne qui clôt l’évènement. L’orchestre symphonique de Mulhouse sur le thème « de Broadway à Hollywood » y jouera un répertoire éclectique allant de la symphonie du Nouveau Monde de Dvorak à la musique de Goldfinger composée par John Barry !

Enfin, et c’est un événement inauguré cette année, le Bacchus festival (Roussillon) du 16 au 18 juin 2022, organise une succession de concerts au pied du Château de Valmy (Grand Corps Malade, Gaëtan Roussel, Selah Sue, Asaf Avidan, Iam, Poupie, Negresses Vertes, Bénabar et Dutronc & Dutronc). Pour cette manifestation qui se veut 100 % épicurienne, comme Laura Smet dans la chanson de Grand Corps Malade, vous pourrez vous aussi « écouter le bruit du monde un verre à la main » grâce au village de Bacchus qui proposera aux festivaliers des dégustations de fooding et de vins du Roussillon dans des stands tenus par les vignerons.

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Le Lyon Street Food Festival reprend son service aux dates habituelles, après une édition 2021 exceptionnellement tenue en septembre. Rendez-vous du 23 au 26 juin aux anciennes usines Fagor Brandt à Lyon 7ème pour embarquer vers le Portugal, le Pays Basque, l’Asie du sud-est et bien sûr la France.

Quatre jours de fête

120 chefs, 300 ateliers, 20 espaces, une nouvelle scène et une quinzaine d’artistes : l’édition 2022 s’annonce particulièrement riche et prometteuse.

L’ensemble du festival s’articule sur ce qui fait son ADN : mixité et transmission.

La mixité avec des destinations hors région et hors nation : après notamment l’Afrique en 2021, c’est au tour du Portugal et de l’Asie de prendre leurs quartiers aux usines Fagor, ainsi que le pays Basque en version plus proche, avec chefs et artistes représentant leurs pays.

En plus de pouvoir savourer dans l’assiette les recettes typiques, des ateliers vous permettront de plonger encore plus dans la culture des invités, comme par exemple l’atelier pour apprendre à cuisiner des dim sum.

Côté transmission, le festival réunit un ensemble de chef nationaux, locaux, étoilés, non étoilés, des chefs du restaurant Paul Bocuse (qui proposera une quenelle de homard au champagne) à Taloka (« gastronomie basque à la sauce street food » à Bayonne) en passant par les Cocottes à Lyon (« cuisine à la braise et bons canons »), Mathieu Viannay de la mère Brazier, Têtedoie, Sébastien Bouillet (et son Ice Ice Bouillet : un palet de glace vanille coincé dans une brioche toastée et accompagnée de coulis de framboise) etc.

Côté vin

Le festival renouvèle son partenariat avec les Côtes-du-Rhône, avec le Wine District où une soixantaine de références vous seront proposées, couvrant une large gamme de cuvées, en trois couleurs. Place également à la Clairette de Die, nouveauté de l’édition 2022, qui aura son propre corner.

Les amateurs pourront assister à des ateliers œnologiques animés par un vigneron autour de la dégustation de leurs cuvées, rhodaniennes mais pas seulement.

Le Biergarten sera toujours présent avec une vingtaine de bières pression, sans oublier pour les larges soif la possibilité de participer au Ninkasi Bingo, permettant de gagner son poids en bière.

Plaisirs variés

Côté programmation culturelle, la Live Stage accueillera notamment French79 le jeudi soir et Kid Francescoli le vendredi, pour son unique date française en 2022.
Des artistes locaux (et invités des trois destinations à l’honneur) complètent la programmation, comme Wendy Martinez, Human Pattern, Kunta ou encore Throes + The Shine pour le Portugal, sans oublier la performance des Pokemon Crew.

Les instagrameurs se régaleront à l’Influence Lab pour progresser en photo culinaire ; les bons vivants se retrovueront au Coin des Ripailleurs pour écouter les producteurs parler de leurs produits ; les enfants de tous âges feront un saut dans les années 80 à l’Arcadia et eu Kids Corner ; les futurs Top Chef ne manqueront pas l’atelier culinaire de l’Institut Paul Bocuse.

N’attendez pas trop avant de réserver vos places sur la billetterie tout juste ouverte : https://lyonstreetfoodfestival.com

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L’événement fête sa troisième édition ce dimanche 12 juin 2022 avec au programme des blind test, des food truck, des visites sur-mesure, pièces de théâtres, des verticales et même des horizontales…

Ce dimanche s’annonce chaud sous le soleil du Médoc où l’association L’Eté des Châteaux rassemble 14 propriétés qu’il convient de citer pour saliver : Angludet, Camensac, Castera, Dauzac, Fourcas Hosten, Haut-Breton-Larigaudière, Hourtin-Ducasse, Lamothe-Bergeron, Lilian-Ladouys, Malescasse, Marquis de Terme, Maucaillou, Paloumey, Prieuré-Lichine, Saint-Ahon et Du Taillan. Des grands crus classés 1855 aux Crus Bourgeois, de Saint-Estèphe à Margaux en passant par les belles graves de Saint-Germain-d’Esteuil ou celles du Taillan, autant de personnalités, de différences, d’identités qui composent la presqu’île vinique la plus célèbre du monde.

De 10h à 19 heures, c’est un programme de folie qui attend aussi bien les amateurs que les néophytes. Au choix et avec beaucoup de partialité, une Battle du vin (quizz et dégustation à l’aveugle par équipes) au Château Camensac, un jeu de piste pour les enfants et un jeu de croquet au Château Dauzac, un atelier BD Châteaux Bordeaux auprès du scénariste Corbeyran au Château Lamothe-Bergeron,  une côte de bœuf au Château Saint-Ahon, une verticale du Château Lilian-Ladouys, une balade à vélo autour du Château Prieuré-Lichine, un spectacle d’impro au Château Haut-Breton-Larigaudière, une expo photo au Château Hourtin Ducasse, un cours de yoga à Malescasse, un show cooking à Marquis de Terme, un escape game à Castera, blind test musical à Paloumey, le food truck gourmand de Fourcas Hosten, la visite des caves classées du Taillan, une pièce de théâtre à Maucaillou, l’assiette de charcuterie et de fromages à Angludet, etc. etc.

Comme disait Coluche, il vaut mieux avoir l’embarras du choix que le choix de l’embarras. En vous souhaitant un bon dimanche, toutes les informations sont sur le profil Facebook Les Saisons des Châteaux en Médoc comme sur Instagram.

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Voilà un double enjeu pour cette 8ème édition, après deux éditions annulées : présenter au public le nouvel espace de vente de la maison de Sauternes et fêter le vin sur la place du village.

Pierre-Baptiste Fontaine, le Directeur de l’ODG (Organisation de Défense et de Gestion) de l’appellation Sauternes et Barsac est fier de la rénovation du bâtiment qui sera inauguré ce 18 juin. Un bâtiment qui, « après quelques mois de travaux, héberge la boutique, et à l’étage, les bureaux de l’ODG. L’objectif est d’avoir un outil de travail moderne en lien avec le produit ». L’entreprise Nicolas Husson Conseil a pensé l’agencement de l’espace de vente et le cabinet d’architectes Sils Maria Architecture a été le maître d’œuvre.

90 m2 sont ainsi consacrés à un espace de dégustation. Les 70 références de vins de Sauternes et Barsac de tous les adhérents seront donc présentés. Parmi elles, une particularité, la cuvée identitaire, le duc de Sauternes utilisée pour faire entrer le dégustateur dans le monde du Sauternes. Celle-ci est le résultat d’un assemblage de toutes les propriétés adhérentes. « Cet assemblage est un apport statutaire, une forme de cotisation qui revêt la forme de vin : c’est unique » précise Pierre-Baptiste. Et pas n’importe quel liquoreux puisque vous êtes certain qu’il y a une proportion de vin venant des plus grands châteaux. Une façon singulière de capter l’intérêt du visiteur lors de la dégustation dans la boutique.

Ce même visiteur pourra également être impressionné par le « mur composé de 860 bouteilles de Sauternes » : un éventail de toute les teintes chatoyantes du vin blanc liquoreux, allant de l’or brillant au brun.

Le reste des travaux était consacré à la rénovation des bureaux de l’ODG, situés au premier étage et dont les espaces ont été repensés. « L’objectif est de doter les équipes d’un bon cadre de travail et de proposer une salle multimodale pour les réceptions, les Conseils d’Administration, l’accueil des journalistes et l’organisation des dégustations ».

La fête en place publique

Dégustations, animations, concerts et feu d’artifice se dérouleront sur la place centrale de Sauternes, où se situe le bâtiment de l’ODG. Il n’y aura donc pas d’accueil dans les châteaux car il ne s’agit pas d’une opération portes ouvertes. Ce sera l’occasion de déguster, dans un cadre champêtre, le Sauternes de plus de vingt propriétés présentes pour l’occasion « dont la moitié sont des crus classés en 1855 ». Un des objectifs est de « comprendre, en mode apéritif, l’accord met et vins, sur des tapas », précise Pierre-Baptiste et « d’avoir un échange avec les vignerons ». Innovant, un atelier montrera que le Sauternes peut entrer dans la composition de cocktails. Mais cette journée sera aussi ludique car diverses activités seront proposées pour les jeunes, des trottinettes électriques permettront de se déplacer et une calèche fera découvrir les vignes. Pour vous restaurer vous aurez le choix parmi les 5 food trucks (4 salés et 1 sucré).

Sauternes fête le vin sera ponctué d’animations musicales : de 11h à 16h la banda « Nord Médoc », puis à 18h30 une délégation du festival libre cour assurera un concert lyrique et enfin 2 groupes locaux Les Landers  à 20h etJeff and Friends en fin de soirée à 21h30 pour vous emmener jusqu’à 23h, heure à laquelle un feu d’artifice sera tiré du château Filhot.

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La campagne des primeurs 2021 a connu un nouveau coup d’accélérateur ces deux derniers jours, avec la sortie de belles références des deux rives, de Château Ausone à Château Pichon Longueville Baron, Chateau Pichon Longueville Comtesse de Lalande et Château Beychevelle. Le point sur les prix.

Château Ausone, 1er Grand Cru Classé ‘A’ (Saint-Émilion) : 588 € HT (-)
Château Pichon Longueville Baron, 2ème Grand Cru Classé 1855 (Pauillac) : 128,80 € HT (-)
Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande, 2ème Grand Cru Classé 1855 (Pauillac) : 156 € HT (-)
Château Brane-Cantenac, 2ème Grand Cru Classé 1855 (Margaux) : 55 € HT (-5,17%)
Château Beychevelle, 4ème Grand Cru Classé 1855 (Saint-Julien) : 68,80 € HT (-4,44%)
Château Léoville Poyferré, 2ème Grand Cru Classé 1855 (Saint-Julien) : 84 € HT (-)
Chateau d’Issan, 3ème Grand Cru Classé 1855 (Margaux) : 49 € HT (-)
Château Lafon-Rochet, 4ème Grand Cru Classé 1855 (Saint-Estèphe) : : 29,40 € HT (?)
Château Giscours, 3ème Grand Cru Classé 1855 (Margaux) : 47,60 € HT (-)
Château Lascombes, 2ème Grand Cru Classé 1855 (Margaux) : 57,40 € HT (-)
Château Ferrière, 3ème Grand Cru Classé 1855 (Margaux) : 32,20 € HT (-)
Château TrotteVieille, 1er Grand Cru Classé (Saint-Émilion) : 62 € HT (-1,59%)
Château Poujeaux (Moulis) : 21 € HT (-)
Château Chasse-Spleen (Moulis) :25,82 € HT (+9,87%)

Le n°77 de Terre de Vins « spécial Primeurs » est depuis le 18 mai 2022 dans les kiosques.

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